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En bio, s'autoriser l'apport de correcteur azoté pour être rentable
Sabine HUET, AuteurEn dehors des périodes de pâturage, c'est-à-dire en hiver, mais aussi de plus en plus en été, il est difficile, pour un élevage laitier bio, de produire plus de 20 litres de lait par vache et par jour. L'ajout d'un correcteur azoté peut permettre d'atteindre ce seuil, mais cet investissement doit être rentable. Didier Désarménien, conseiller en agriculture biologique et systèmes herbagers chez Seenovia, apporte ses conseils pour équilibrer au mieux la ration et envisager un recours rentable aux correcteurs azotés.
Dossier : Foncier : Quelle taille pour mon exploitation ?
Catherine GERBOD, AuteurLe foncier est un élément central des exploitations viticoles, et son dimensionnement dépend du modèle de production de la structure. La surface peut être amenée à évoluer, et plusieurs spécialistes dans le domaine viticole proposent leurs conseils pour bien gérer cette évolution : se projeter sur 5 ans ; élaborer des comptes prévisionnels ; anticiper les effets de seuils ; estimer la potentielle rentabilité ; analyser le mode et le potentiel de commercialisation ; appréhender les impacts non financiers ; envisager une alternative de fermage plutôt qu’un achat de foncier. Stéphane Defraine, viticulteur bio en Gironde sur 53 ha, explique sa démarche de réduire de 15% sa surface de vigne. Myriam Bruyère est arboricultrice bio dans la Drôme ; elle cultive, depuis quelques années, 3 ha en vigne, notamment grâce à l’aide de la coopérative locale.
Microfermes : Le maraîchage bio à échelle humaine
Jean-Martin FORTIER, Auteur ; Aurélie SÉCHERET, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2023La méthode de maraîchage bio-intensif sur petite surface, développée par Jean-Martin Fortier, permet de produire des légumes bio en quantité et en qualité, tout en respectant la biodiversité et le confort de vie de celles et ceux qui travaillent. Cependant, pour y parvenir, il ne s'agit pas seulement de faire pousser des légumes, il faut également savoir planifier, organiser ses cultures et être un bon gestionnaire au quotidien. Jean-Martin Fortier et huit maraîchers et maraîchères professionnels, qui appliquent sa méthode, donnent toutes les clés pour créer, gérer et rentabiliser sa microferme. Cet ouvrage décrit leur parcours, depuis l'acquisition d'un terrain jusqu'à la mise en vente des légumes récoltés, et fournit des détails sur le modèle économique, les investissements nécessaires, la planification culturale et la gestion d'équipe. Les maraîchers et les maraîchères partagent astuces et conseils de culture.
Plus agroécologique, plus résilient et plus rentable
Véronique BARGAIN, AuteurLa Ferme expérimentale de Lusignan, dans la Vienne, dans le cadre de son projet Oasys, a mis en place et a évalué un système d'élevage bovins laitiers non-irrigué, basé sur la maximisation des fourrages et, en particulier, du pâturage. Son objectif : viser la résilience et la rentabilité dans un contexte de changement climatique. Ainsi, trois rotations différentes, d'une durée de sept à huit ans chacune, ont été mises en place selon leur aptitude au pâturage (facilement pâturable, difficilement pâturable, non pâturable). Aux côtés de prairies multi-espèces (diversité d'espèces et de variétés), différentes cultures annuelles d'été ou d'hiver, pures ou en mélange, pâturées ou récoltées, ont été implantées. Des arbres fourragers complètent les ressources disponibles. Le troupeau laitier est mené en croisement trois voies et selon deux périodes de vêlages calées sur la disponibilité des ressources fourragères. Une première analyse technico-économique, réalisée sur les résultats 2020, comparés à ceux du groupe Inosys "pâturage significatif" de Nouvelle-Aquitaine, a permis de démontrer la pertinence d'un tel système.
Protéger les cultures par la diversité végétale
Anaïs TIBI, Coordinateur ; Vincent MARTINET, Coordinateur ; Aude VIALATTE, Coordinateur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023La demande sociétale pour une agriculture répondant aux besoins alimentaires, dans le respect de l’environnement et de la santé humaine, est de plus en plus forte, mais la transition des systèmes de culture est insuffisamment engagée. Le manque d’alternatives efficaces aux pesticides de synthèse pour protéger les cultures est souvent mis en avant pour justifier cette inertie. Pour faire le point de la situation, cette expertise scientifique collective dresse un bilan des stratégies de protection des cultures fondées sur la diversification végétale des parcelles et des paysages agricoles, et analyse les freins et les leviers de leur déploiement. Elle s’inscrit dans l’axe « Recherche-Innovation » du plan Écophyto 2+, qui soutient la production de connaissances et d'outils nécessaires à la réduction de l’utilisation des pesticides de synthèse.
Œuf bio : face cachée du retour à l’équilibre du marché
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis septembre 2022, un certain équilibre s’est opéré sur le marché de l’œuf bio. Certains éleveurs bio sont, en effet, repassés en poules plein air (conventionnel) ou sous d'autres labels, et d’autres ont cessé leur activité. La baisse du nombre d’éleveurs de poules pondeuses en agriculture biologique s’explique, en partie, par la nouvelle réglementation biologique,avec l’entrée en vigueur d’une alimentation 100 % bio des poules au 1er janvier 2022 (alimentation moins qualitative d’un point de vue nutritionnelle, qui engendre en moyenne 20 œufs de moins par poule et des œufs de plus petit calibre), ainsi que par une hausse du coût des aliments (200 €/t) et du prix des poulettes (2 €/poulette). La production est donc moins rentable. L’épidémie de grippe aviaire a aussi impacté la filière, qui pourrait continuer à perdre des éleveurs. La situation de la filière œuf bio pourrait impacter le secteur des grandes cultures et les fabricants d’aliments, sachant que les poules pondeuses tirent le marché de l’alimentation animale biologique.
Agroforesterie intraparcellaire : La mise en place d'un projet en grandes cultures chez l'EARL Beiner
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'EARL Beiner, une exploitation céréalière et viticole alsacienne en agriculture biologique, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Avec la mécanisation de l'agriculture, l'arbre a perdu sa place dans les champs. C'est notamment le cas dans la plaine d'Alsace, où se situe l'exploitation des Beiner, qui ont souhaité tester l'introduction d'arbres sur une de leurs parcelles. Ce mémoire s'intéresse à la question suivante : En quoi l'agroforesterie serait-elle profitable à l'EARL Beiner et comment la mettre en œuvre ? Grâce à une recherche bibliographique et à des entretiens avec trois experts locaux en agroforesterie, un plan de plantation a été réalisé. Le but était de limiter la compétition entre les espèces, tout en facilitant les passages d'outils sur la parcelle. Le plan comporte quatre lignes d'arbres, espacées chacune de 36 mètres, soit une densité de 44 arbres/ha. 18 essences différentes seront plantées à l'automne, en prenant en compte de nombreux facteurs tels que l'adaptation au contexte agro-climatique, au changement climatique... Le projet demandera un temps d'entretien important mais, d'après les prix moyens actuels, il sera rentable.
Betteraves sucrières biologiques : Opportunités et défis liés à la culture
Hansueli DIERAUER, Auteur ; Samuel JENNI, Auteur ; Ann SCHÄRER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022La betterave sucrière est une plante à enracinement profond qui nécessite moins d'éléments nutritifs et moins d'eau que d'autres cultures sarclées telles que le maïs. La betterave sucrière, plus précisément sa pulpe, est notamment utilisée comme aliment pour les bovins, les porcs, les moutons et les chevaux. Très sensible à la concurrence des adventices, en particulier au stade précoce de son développement, la rentabilité de la culture dépend principalement des heures de travail manuel nécessaires au désherbage. La technique de culture des betteraves sucrières en conditions biologiques est détaillée dans cette fiche, réalisée par le FiBL Suisse : choix des variétés, exigences en matière de sol et de climat, rotation des cultures, besoins en éléments nutritifs et fertilisation, semis, travail du sol, désherbage, lutte contre les maladies et les ravageurs, contrôles au champ, récolte, aspects économiques, valeur fourragère de la pulpe de betterave. Un tableau de calcul des marges brutes (en francs suisses) permet d'évaluer la rentabilité de cette culture en conditions biologiques.
Biodynamic agriculture an alternative to conventional agriculture: A case study of Transilvanya area, Romania
Camelia OROIAN, Auteur ; Iulia MURESAN, Auteur ; Ioan Gheorghe OROIAN, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux effets des intrants chimiques de synthèse, utilisés en agriculture conventionnelle, sur l'environnement et la sécurité alimentaire, l'agriculture biodynamique peut représenter une alternative intéressante. A travers cette étude, les chercheurs impliqués ont souhaité recueillir la perception d'agriculteurs du plateau et de la plaine de Transylvanie, en Roumanie, sur ce mode de production. 95 agriculteurs ont ainsi répondu à un questionnaire. A peine plus d'un tiers d'entre eux (37,9 %) connaissaient le concept et les principes de l'agriculture biodynamique. Toutefois, ils sont majoritaires à penser que ce mode de production peut fortement contribuer à la protection de l'environnement et à la production d'une alimentation de qualité, plébiscitée par les consommateurs.
Chanvre : Une faucheuse à double section pour optimiser la récolte
Céline ROLLAND, AuteurHabituellement semé à la mi-mai, le chanvre est une culture couvrante et nettoyante qui s'intègre bien aux rotations. Les débouchés sont nombreux, pour les graines comme pour les canes (paille). Le matériel de récolte choisi par le groupe AEP chanvre du GAB 56, la faucheuse à double section, présente les avantages d'être simple d'utilisation, robuste et pas trop cher (21 000 € avec 2 jeux de lames et un banc d'affutage). D'autres machines, comme une moissonneuse modifiée, peuvent assurer la récolte des graines et l'andainage des tiges, mais entraînent un coût important, qu'il est nécessaire de réfléchir selon la valorisation finale du produit et les attentes des chanvrières. En effet, si la valorisation des graines peut assurer une bonne rentabilité de la culture, les charges liées aux différentes opérations nécessaires à la récolte de la paille (fauche, andainage, pressage, stockage...) ne sont pas couvertes par le prix payé au producteur (120-130€/t). Certains producteurs préfèrent, d'ailleurs, laisser la paille au champ.
La chia, une culture sobre à haute rentabilité
Charles BAUDART, AuteurLa chia, plante de la famille des lamiacées et originaire des Andes, se fait peu à peu une place dans les assiettes (graine sans gluten et riche en protéines) et les assolements français (cultivée en bio ou en conventionnel). Dans le Sud-Ouest, deux sélectionneurs proposent aujourd'hui des variétés adaptées aux contextes pédoclimatiques locaux. Outre la demande croissante pour la graine, cette culture présente plusieurs avantages agronomiques et économiques : - les lamiacées étant peu présentes dans les assolements, elle permet de casser les cycles des adventices et des ravageurs ; - elle n'est pas sensible aux maladies et aux ravageurs et peut donc être cultivée sans pesticides (l'usage des herbicides sur chia est interdit en conventionnel, mais des binages sont nécessaires) ; - c'est une culture à forte valeur ajoutée. La culture de chia pourrait s'étendre progressivement vers le Nord de la France.
Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
Élevage biologique de poules pondeuses en plein air
Veronika MAURER, Auteur ; Thomas BERNET, Auteur ; Christine BRENNINKMEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022En Suisse, la demande en œufs bio est en constante augmentation. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde tous les aspects de l'élevage biologique de poules pondeuses en plein air, en Suisse, avec une attention particulière portée au bien-être animal. Cette fiche fournit des informations sur : les systèmes de poulaillers et les équipements adéquats ; l'aménagement et l'entretien des aires de sorties ; l'alimentation ; l'élevage de poulettes ; la mue pour prolonger la durée d'utilisation ; les mesures de protection contre les prédateurs ; le choix de la race ; la santé animale ; la rentabilité ; la conversion à la production biologique.
Expérimentation : Quels itinéraires pour optimiser sa culture de jeunes pousses de salade et moutarde ?
Caroline LE BRIS, AuteurLa production de mesclun, mélange de jeunes pousses de 5 à 10 espèces différentes, notamment de salades, est assez peu documentée. Les maraîchers qui en produisent manquent de références, d'autant plus que leurs pratiques sont relativement hétérogènes. Lors des hivers 2020/2021 et 2021/2022, Bio Centre a mis en place et suivi des essais chez un maraîcher de l'Indre. L'objectif était notamment de comparer trois modes d'implantation : le semis direct, la plantation en mottes classiques et la plantation en minimottes ; et ce, pour trois espèces de base des mescluns : la moutarde Rouge Metis, la salade type feuille de chêne Sadawi et la salade type multifeuille Haflex. Les principales observations, rapportées dans cet article, concernent les rendements, l'état sanitaire des cultures et leur rentabilité (en prenant en compte les charges opérationnelles et de main-d’œuvre). Globalement, malgré de moindres charges, les conduites en semis direct sont moins rentables du fait de rendements inférieurs. Stéphane Leblanc, qui a accueilli cet essai sur son exploitation, apporte son regard sur cette expérimentation.
Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles : Synthèse du rapport d'Expertise scienfique collective conduite par INRAe
A. ALIGNIER, Auteur ; V. ANGEON, Auteur ; D. A. BOHAN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 05 (Agroparistech - UMR SADAPT, 16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : INRAE | 2022Ce document est la synthèse issue du rapport de l'Expertise scientifique collective (ESCo), réalisée fin 2019 par INRAe, à la demande conjointe des ministères en charge de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Recherche. L'ESCo avait pour objectif de déterminer si la diversité végétale des espaces agricoles pouvaient favoriser la régulation naturelle des bioagresseurs et, ainsi, contribuer à la protection des cultures. Pour cela, un état des lieux des connaissances internationales disponibles a été réalisé et a permis d'en tirer les enseignements suivants : 1 - La diversification végétale des parcelles et des paysages agricoles est un levier pour protéger les cultures ; 2 - La diversification végétale est favorable à la biodiversité associée et aux services écosystèmes dont bénéficient les agriculteurs et la société ; 3 - Les systèmes diversifiés présentent des niveaux de rendement souvent supérieurs aux systèmes peu diversifiés ; 4 - La diversification végétale a des effets contrastés sur la rentabilité économique de l’exploitation à court terme ; 5 - Pour favoriser la diversification végétale, des verrous sont à lever au sein des filières agricoles et dans les territoires ; 6 - Les politiques publiques sont un déterminant-clé du déploiement de la diversification végétale. Pour finir, les conclusions de l'ESCo sont mises en perspective au regard de deux questionnements : 1 - La place des systèmes et des paysages agricoles diversifiés dans une transition de grande ampleur de l'agriculture vers le zéro pesticides ; 2 - La contribution de la diversification végétale à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique.