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Accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bas carbone, résilient et juste
Le Haut conseil pour le climat a réalisé, dans le cadre de ses missions, un examen de l’empreinte carbone alimentaire et une analyse des politiques alimentaires et agricoles en regard des enjeux climatiques. Il s’agit d'évaluer la mise en œuvre et l’efficacité de l'action publique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour développer les puits de carbone, pour réduire l’empreinte carbone et pour adapter au changement climatique le système alimentaire. Cette analyse vise également à aborder les impacts socio-économiques, environnementaux, y compris pour la biodiversité, de ces différentes politiques publiques. Les recommandations ciblant l’alimentation et l’agriculture, formulées dans le rapport annuel 2023 du Haut conseil pour le climat, dans le cadre de l’analyse de l’action climatique, sont actualisées et complétées dans ce document.
Between farms and forks: Food industry perspectives on the future of EU food labelling
Christoph SCHULZE, Auteur ; Bettina MATZDORF, Auteur ; Jens ROMMEL, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude évalue comment les informations sur la fourniture de services écosystémiques peuvent contribuer à un étiquetage alimentaire dans le cadre de la stratégie "de la ferme à la fourchette" (Farm to Fork Strategy) de l'Union Européenne. En appliquant la méthodologie-Q à 43 experts de l'industrie alimentaire de quatre états membres européens (Allemagne, Pologne, Espagne et Suède), les chercheurs ont identifié les points de vue communs entre les transformateurs alimentaires, les détaillants et les organismes certificateurs. Ils ont constaté un consensus en faveur de l'introduction de nouveaux labels alimentaires qui encourageraient les agriculteurs à fournir davantage de services écosystémiques, tels que l'augmentation de la biodiversité agricole. En appliquant l'analyse factorielle et en utilisant les informations qualitatives issues des entretiens, ils ont déduit trois prototypes distincts d'un futur label alimentaire européen : 1) un label de services écosystémiques axé sur le producteur ; 2) un label d'information axé sur le consommateur ; et 3) un nouveau label alimentaire durable de l'UE. Ces prototypes de labels sont, en partie, spécifiques à chaque pays et évoqués par de multiples parties prenantes. Un futur cadre d'étiquetage alimentaire de l'Union Européenne devrait prendre en compte les trois prototypes de labels. Il est conseillé, aux décideurs politiques, de tenir compte de la diversité des points de vue des acteurs du système alimentaire, car ce sont eux qui sont les principaux moteurs de la réussite ou de l'échec des labels.
Cap Nature et Biodiversité : Une alimentation saine et une production durable ne se feront pas sans la biodiversité
Ce document, publié par un ensemble d’associations nationales de conservation de la nature, réunies au sein de Cap Nature et Biodiversité, met en avant que la préservation de la biodiversité constitue un atout essentiel, et non un handicap, pour élaborer des pratiques agricoles plus économes et plus résilientes tout en maintenant notre capacité de production. Les associations expriment, dans ce document, une vision positive de l'agriculture, en s'appuyant sur 8 aspects spécifiques.
Comment concilier nutrition et climat ? Pour la prise en compte des enjeux environnementaux dans le Programme National Nutrition Santé : Synthèse de l'étude conjointe du Réseau Action Climat et de la Société Française de Nutrition
Nicole DARMON, Auteur ; Benoit GRANIER, Auteur ; Béatrice MORIO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (Mundo M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RÉSEAU ACTION CLIMAT-FRANCE | 2024L’alimentation, qui représente 22 % de l’empreinte carbone nationale, doit fortement évoluer dans les prochaines années afin de respecter les objectifs climatiques de la France. Cette étude met en évidence la nécessité d’actualiser les recommandations alimentaires du Programme National Nutrition Santé (PNNS), en prenant en compte, non seulement les enjeux de nutrition et de santé humaine, mais aussi les impacts environnementaux liés à l’alimentation (et, en particulier, les émissions de gaz à effet de serre). L’étude formule des propositions concrètes, en invitant notamment à ne pas consommer plus de 450 g de viande par semaine (toutes viandes confondues, incluant la viande rouge, la volaille et la charcuterie), et à manger des légumineuses chaque jour (lentilles, pois chiches, haricots secs, etc.). Cette synthèse, issue du rapport complet (https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2024/02/rapport_rac-sfn_complet_vf-1.pdf), s’articule en cinq parties : 1- L’urgence de se doter de politiques publiques pour des régimes sains et durables (nécessaire pour faire évoluer les représentations et les habitudes alimentaires des Français) ; 2- Le rôle central des recommandations du PNNS (qui sont traduites en campagnes de communication et permettent d’améliorer les connaissances de la population) ; 3- La prise en compte croissante de l’environnement dans les recommandations alimentaires des autres pays (25 pays le prennent en compte, dont des pays européens, mais aussi le Brésil, le Canada, la Chine ou le Mexique) ; 4- La modélisation de régimes compatibles avec les enjeux nutritionnels et environnementaux, avec deux fois moins de viande qu’aujourd’hui (sans avoir recours à des produits enrichis ou à des supplémentations) ; 5- Recommandations pour les pouvoirs publics (plusieurs recommandations sont formulées dont la création d’un Plan National Nutrition Santé Climat, la prise en compte des inégalités sociales et économiques, l’évolution de la formation…).
Communiqué de presse Commerce Équitable France : + 1,8% de croissance en 2023 : le commerce équitable poursuit son développement
Dans ce communiqué de presse, Commerce Équitable France présente les chiffres de son observatoire annuel pour l'année 2023. Bien que les dépenses alimentaires des Français aient été en baisse, le marché du commerce équitable continue sa progression (+1,8 %). Celle-ci est d'autant plus marquée pour les produits équitables origine France (+6 %). Pour les produits issus de l'international, ce sont le chocolat et les bananes qui ont connu les plus fortes progressions. Depuis 2014, le marché du commerce équitable a pu se structurer et se consolider grâce à la loi sur l'Économie Sociale et Solidaire : en 9 ans, les ventes ont été multipliées par quatre, et huit labels co-existent. Du côté de la distribution, si la GMS reste le principal point de vente (43% des produits équitables), les magasins spécialisés bio (24,5%), les artisans et la consommation hors domicile (restauration privée, hôtels) pèsent également. Du côté de la restauration collective, la loi Egalim devrait permettre de développer les achats publics. Le commerce équitable est vu comme un moteur pour la transition agroécologique, en permettant aux agriculteurs d'aborder sereinement les transitions nécessaires. Une infographie complète ce communiqué.
Une culture oubliée avec un potentiel d'avenir
Katrin ERFURT, AuteurLes cultures de protéagineux sont intéressantes, tant pour l'agriculteur (fixation d'azote, structure et fertilité des sols...) que pour la consommation humaine et animale (richesse en protéines végétales). En Suisse, peu à peu mises de côté, elles ne représentent, en 2024, qu'à peine 3 % de l'assolement. La plupart sont, en effet, sensibles aux conditions pédoclimatiques, aux maladies et aux ravageurs, ou encore à la verse. Toutefois, la gesse cultivée, ou lentille d'Espagne, encore peu connue, représente une culture intéressante car moins sensible à tous ces facteurs, et à condition de la cultiver en culture associée avec une céréale. Plusieurs essais ont été conduits avec de l'avoine, de l'avoine nue, du triticale, du blé de printemps et du blé dur ; sur quatre sites d'essais différents, à différentes densités de semis, et avec des semis fin mars-début avril pour des récoltes fin juillet-début août. Les rendements obtenus s'échelonnent de 4,4 à 18,1 q/ha. Du côté de la consommation, il reste à faire connaître cette graine riche en protéines (18 à 34 %). Seule petite ombre au tableau : sa teneur en acide oxalyldiaminopropionique (ODAP), une toxine présente en faible quantité qui reste cependant peu problématique dans le cadre d'une consommation normale.
Dossier : Bio : Comment rebondir ?
Marion COISNE, AuteurEn France, les filières « grandes cultures » bio étaient à leur tour en pleine crise, en 2023, avec des stocks importants (estimés par certains à cinq mois en blé tendre, par exemple), et des débouchés en berne, voire en baisse, surtout en alimentation animale (baisse de la consommation de viande ou encore impacts de la crise aviaire). Les opérateurs (coopératives, négoces, organismes stockeurs...) s’organisent avec l’objectif de faire face et de limiter les déconversions, afin de préserver les outils pour l’après-crise. Chacun travaille à diminuer les charges et à maîtriser les investissements. Malgré tout, le déclassement se poursuivra : FranceAgriMer estime que 117 000 tonnes de céréales (certifiées et C2) de la récolte 2023 allaient être vendues en conventionnel. Une perte financière, mais les opérateurs estiment qu'il vaut mieux déclasser et sortir les volumes, afin d’aider à équilibrer le marché et à anticiper les besoins de stockage pour la récolte 2024 qui, pour cause d’aléas climatiques, devrait être moins bonne que la précédente. Ce dossier permet un tour d’horizon des démarches mises en œuvre dans ce contexte par nombre d’acteurs des filières. Pour tous, il reste difficile d’anticiper, étant donné l’importance de la crise et de ses causes, crise qui touche plus ou moins toutes les productions végétales, ainsi que les approvisionnements (type amendements). En effet, les producteurs réduisent leurs charges et leurs investissements, quitte à ce que cela impacte la qualité de la production, ce qui peut aggraver la situation.
État des lieux des résidus de pesticides dans les fruits et les légumes non bio en France
D'après un récent Eurobaromètre, les résidus de pesticides présents dans les aliments préoccupent fortement les consommateurs et les consommatrices français(es) et européen(ne)s. Ce rapport restitue les résultats d'une étude, menée par Générations Futures, qui avait pour objectif de documenter la contamination des fruits et légumes non bio présents sur le marché français. En se basant sur les résultats des plans de surveillance relatifs aux résidus de pesticides réalisés par les autorités françaises sur 5 années (2017-2021), Générations Futures montre, dans ce rapport, que les résidus de pesticides dans l’alimentation végétale reste bien présents. Pour les 21 fruits et les 31 légumes sélectionnés, plusieurs indicateurs sont étudiés : pourcentage d’échantillons avec au moins 1 résidu quantifié, dépassements de LMR (limites maximales de résidus) et présence de multi-résidus de pesticides quantifiés.
Etiquetage des vins : Quel impact pour les vins bio ?
Frédérique ROSE, AuteurL’étiquetage des vins, bio et non-bio, est soumis à une évolution de la réglementation européenne. La liste des ingrédients et la valeur nutritionnelle des vins produits après le 8 décembre 2023 (c’est-à-dire en fin de fermentation à cette date) devront être indiquées sur la bouteille, directement ou via un QR code. Parmi les ingrédients, on retrouve le raisin, le sucre ajouté et les additifs éventuels, notamment les antioxydants, les régulateurs d’acidité, etc. L’ovalbumine, la caséine et les sulfites doivent être indiqués en gras en tant qu’allergènes. Au niveau de la filière bio, cette transparence pourrait amener les consommateurs à être surpris de l’usage d’additifs en vin bio. Si les sulfites sont déjà connus, les stabilisateurs naturels, tels que la gomme arabique, ne devraient pas poser de souci. En revanche, l’affichage de l’usage de tartre pourrait être plus problématique pour la commercialisation, et notamment à l’export.
Liste des aliments fourragers 2024 : Principes pour la fabrication et l'utilisation des aliments fourragers dans les fermes Bio Suisse
Cette "Liste des aliments fourragers" forme la base réglementaire 2024, en Suisse, pour la fabrication et l’utilisation des aliments fourragers en agriculture biologique (aliments fourragers, minéraux, agents d’ensilages, etc.). Elle est basée sur les ordonnances fédérales concernant l’agriculture biologique et sur le Cahier des charges pour la production, la transformation et le commerce des produits Bourgeon (CDC) de Bio Suisse. Elle concerne les procédés autorisés pour la fabrication d'aliments fourragers, les aliments simples, les additifs et les minéraux.
Marchés publics pour la restauration collective : Deux guides pratiques pour un approvisionnement durable et de qualité
Le groupe de travail « accompagnement » du Conseil national de la restauration collective (CNRC) a réalisé une mise à jour des guides pratiques à l’attention des acheteurs des restaurations collectives en régie directe et en prestations de service. Ces guides sont des outils d’accompagnement pour la mise en œuvre d’achats durables, afin d’atteindre les obligations fixées par la loi EGAlim et par la loi Climat et résilience, à savoir intégrer au moins 50 % de produits durables et de qualité, dont au moins 20 % de produits biologiques, dans les repas servis en restauration collective et, depuis le 1er janvier 2024, intégrer 60 % de produits durables et de qualité dans les familles « viandes » et « poissons » (taux porté à 100 % pour les restaurants collectifs de l’État). Ces deux guides présentent un cheminement pour définir une stratégie d’achat globale, prenant en compte les modalités d’application de cette mesure. Ils fournissent également des recommandations pour la rédaction des documents de consultation relatifs aux marchés publics de fourniture de denrées alimentaires (cas de la régie directe) ou de la fourniture de repas (cas de la restauration concédée). En complément de ces guides, une fiche présente les outils et la documentation mis à disposition pour l'accompagnement des acteurs de la restauration collective, accessibles depuis la plateforme « ma cantine ».
Note synthétique "Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique"
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Bastien DALLAPORTA, Auteur ; Céline GENTIL-SERGENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2024En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Cette note synthétise, dans un format très court, les résultats de l’étude “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique”, confiée à Natacha Sautereau, agronome, coordinatrice du pôle Durabilité - Transition à l’ITAB. Sous sa direction, Fanny Cisowski, Bastien Dallaporta, Céline Gentil-Sergent, Eva Lacarce et Rodolphe Vidal ont analysé, pendant 2 ans, près de 800 articles scientifiques, concernant l'évaluation des externalités de l'AB et de l'AC (agriculture conventionnelle) sur : - le sol ; - la biodiversité ; - le climat ; - la santé humaine. Ils ont échangé avec des experts de la thématique (INRAE, INSERM, ISARA) pour produire cet état actualisé des connaissances scientifiques. Cette note synthétique s'accompagne de 4 résumés des thématiques (sol, biodiversité, climat, santé,), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.
Le point avec Ecocert : Le guide de lecture évolue
Marie CARRIE, AuteurEcocert propose un point réglementation après les modifications de novembre 2023 du guide de lecture (GDL) édité par l’INAO. 1. Le terme « déchets ménagers » est remplacé par « biodéchets » dans le règlement 2021/1165. Le concept de biodéchets est plus large, englobant notamment les sous-produits animaux, les déchets de la grande distribution. De plus, des précisions sont apportées sur leur collecte, avec notamment l’autorisation d’utiliser des sacs plastiques biodégradables. 2. La note de lecture MRV (matériel de reproduction végétale) concernant les dérogations pour les petits fruits, en cas d’impossibilité de produire des plants bio, a été supprimée. Le site Semae (semences-biologiques.org) présente la disponibilité des plants. 3. Les espèces non-agricoles (forestières, arbres et arbustes ornementaux, etc.) ne nécessitent plus de dérogation pour être implantées sur des parcelles biologiques, sauf lorsque l’espèce est tout de même productive. 4. Désormais, les chevaux de loisir et les centres équestres sans production agricole peuvent être certifiés bio, dans la mesure où tout équin peut finir à l’abattage à un certain stade de vie. 5. L’usage de lumière artificielle en hiver, pour stimuler les chaleurs chez les ovins et les caprins, est autorisé, à condition qu’une période de repos nocturne soit respectée. 6. La différence entre un prémélange d’additifs et un additif sous forme de préparation est précisée dans la note d’étiquetage des produits biologiques, le prémélange étant soumis à certification, contrairement à la préparation. Une préparation est composée d’un additif (substance active), accompagné uniquement d’additifs technologiques ; ces derniers exercent une fonction uniquement sur la substance active (stabilisation, homogénéisation, etc.), mais sans fonction pour l’alimentation animale. A contrario, si on mélange plusieurs additifs, ou si on mélange un additif avec un support (matière première, eau), il s’agira d’un prémélange, alors soumis à certification.
Protection des cultures : Les substances de base à utiliser sans risques !
Manu BUÉ, AuteurLa règlementation autour des intrants phytosanitaires évolue depuis plusieurs années. En plus des substances chimiques classiques, plusieurs produits sont encadrés par la réglementation française. D’une part, les produits de biocontrôle, identifiés dans la Loi d’Avenir Agricole, composés des auxiliaires, des médiateurs (dont les phéromones sexuelles), des microorganismes (virus, bactéries, etc.) et des substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale. D’autre part, les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes), dont les biostimulants et les substances de base. Les substances de base sont clairement encadrées au niveau de l’Union européenne. Pour être utilisée en bio, une substance de base doit être d’origine animale ou végétale et considérée comme une denrée alimentaire ; certaines substances de base minérales sont également listées comme utilisables en bio par l’INAO. L’ITAB fournit, en ligne, une liste des substances de base utilisables en bio avec des informations d’usage ; sont notamment présentés le sel de mer, la prêle, l’ortie, le vinaigre, l’huile d’oignon, etc. L’article évoque, dans un encart, la protection des abeilles, en rappelant que l’usage d’insecticides et d’acaricides est interdit, sur les cultures visitées par des abeilles et par d'autres insectes pollinisateurs, en période de floraison ; les produits avec la « mention abeille » peuvent être utilisés en période de floraison, mais uniquement en l’absence d’abeilles et d'autres pollinisateurs.
Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Climat : Résumé
En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur de plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Ce document est un résumé du chapitre “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Atténuation du changement climatique”, rédigé par Bastien Dallaporta, agronome, sous la direction de Natacha Sautereau, agronome. La rédaction de ce chapitre a bénéficié, en particulier, de l’appui extérieur de chercheurs : Valentin Bellassen, Thomas Nesme, Sylvain Pellerin, Hayo van der Werf (INRAE). 125 références bibliographiques ont été mobilisées et figurent dans le chapitre “Atténuation du changement climatique”. Ce résumé de chapitre synthétise les principales externalités de l’agriculture biologique concernant le climat, en référence aux pratiques principalement mises en œuvre en agriculture conventionnelle. Il concerne les effets en termes d’atténuation vis-à-vis du changement climatique. De récents travaux montrent, par exemple, que les productions végétales présentent, à quelques exceptions près, de meilleures performances GES, quelle que soit l'unité fonctionnelle retenue (surface ou unité produite). Ce résumé du chapitre Climat s'accompagne d'une note synthétique de l'étude et des résumés des 3 autres thématiques (sol, biodiversité, santé), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.