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L'alimentaire bio en GMS à fin avril ; Les difficultés du bio en GSA se poursuivent
Juliette FAVRE, AuteurÀ la fin avril 2022, le recul des ventes de produits alimentaires bio en GMS depuis début 2022 s'est confirmé, avec une décroissance atteignant - 9,6 %, d'après les données IRI, par rapport à avril 2021 (contre - 6,5 % en février). La montée de l'inflation continue d'inciter les consommateurs à prêter davantage d'attention aux prix et, par conséquent, à favoriser les marques de distributeurs plus économiques. Les assortiments bio se réduisent significativement cette année dans les différents circuits des GMS, et à un rythme supérieur à celui des produits conventionnels. Seules quelques familles de produits (bières, produits d'hygiène et de beauté, aliments bébé), pour lesquelles l'écart de prix entre bio et conventionnel est plus restreint, échappent à la tendance.
L'alimentaire bio en GMS à fin février ; Dans un contexte de contraction des ventes, l'inflation s'installe en GSA ; Activité de la distribution Bio fin 1er trimestre 2022
Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2022, le recul des ventes des produits alimentaires biologiques s'est poursuivi. Selon les données IRI, le chiffre d'affaires de la distribution bio en GMS a été affecté par une baisse de 6,5 % en février, par rapport à 2021. Seul le rayon bières et cidres bio a connu une évolution positive en un an, avec une augmentation du CA de 5,5 %. L'inflation s'installe en GMS, sur les produits de grande consommation, en bio comme en conventionnel. En février 2022, les trois quarts des produits de grande consommation et du frais en libre service étaient inflationnistes, contre 44 % en septembre 2021. Face à l'augmentation généralisée des prix, le comportement des consommateurs est modifié (achat de produits moins onéreux) ; c'est le label AB, dont le prix est plus élevé, qui risque d'en souffrir le plus. Deux tableaux présentent les chiffres de l'inflation, en bio et en conventionnel, des 5 catégories de produits les plus vendues en GMS. Pour finir, l'évolution 2019-2022 de l'activité de la distribution spécialisée bio, elle aussi en ralentissement, est présentée.
Une alimentation plus durable en 10 questions : Faire évoluer notre assiette pour préserver l'environnement
L'alimentation humaine génère des impacts environnementaux importants : en France, le quart des émissions de gaz à effet de serre provient de nos assiettes, au travers de la production, de la transformation, du transport, de la distribution et de la consommation de nourriture. Ce guide, édité par l'ADEME, s'adresse au consommateur. Il décrypte, en 10 questions, les impacts de l'alimentation humaine sur l'environnement, mais aussi les leviers d'action pouvant être activés, à titre individuel, pour réduire ces impacts : choix de produits porteurs de labels, notamment bio, consommation de fruits et légumes de saison, introduction de davantage de protéines végétales dans ses repas, chez soi ou au restaurant...
Avis 90 : Nouveaux comportements alimentaires : Propositions d'actions pour une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables
Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) est une instance consultative, placée auprès des ministres chargés de l'Environnement, de la Santé et de l'Agriculture. C'est un outil d'aide à la décision publique. En juillet 2021, le CNA s'est auto-saisi pour mener une réflexion sur les nouveaux comportements alimentaires. L'objectif de ce travail était de réfléchir à des pistes d'action et à des modalités d'adaptation des acteurs de la chaîne alimentaire et des politiques publiques qui permettraient d'accompagner et de favoriser l'évolution des comportements alimentaires vers une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables, en France. Ainsi, le CNA a orienté ses réflexions autour de 4 objectifs communs : 1 - Favoriser le rééquilibrage entre la consommation d'aliments d'origine végétale et d'origine animale, en particulier à travers la modération dans la consommation de viande ; 2 - Développer et faire connaître les modes de production et de logistique répondant aux attentes de la société, en matière de durabilité et déquité, et limitant le gaspillage alimentaire ; 3 - Encadrer le développement des outils numériques afin de favoriser des comportements alimentaires durables ; 4 - Agir sur les contraintes limitant les possibilités de transition vers des systèmes alimentaires durables. Cet avis présente les 49 recommandations du CNA, dont 12 recommandations-clés à prioriser.
Baromètre de consommation et perception des produits biologiques en France : Etude n°2100912 - Janvier 2022
Ce 19ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques, réalisé par l'Agence BIO et l'Institut CSA, révèle que 9 Français sur 10 consomment des produits biologiques et plus des trois quart le font de manière régulière (au moins une fois par mois), une part en hausse cette année après 3 ans de stagnation, tirée par des consommateurs très réguliers qui font des produits bio des produits du quotidien. Avec la fréquence de consommation qui augmente, la part dacheteurs de produits bio connaît également une hausse, tout comme le budget alloué. Une dynamique positive pour le bio que ne viendra pas entacher la part de réfractaires, toujours freinée par le coût et un manque dintérêt, très stable depuis 2 ans.
Baromètre Max Havelaar France de la transition alimentaire : 4ème édition Novembre 2022
MAX HAVELAAR FRANCE, Auteur ; OPINIONWAY, Auteur | NANTERRE (Château Etic, 75 Allée des Parfumeurs, 92 000, FRANCE) : MAX HAVELAAR FRANCE | 2022Ce document présente les résultats du sondage OpinionWay réalisé, en 2022, pour Max Havelaar, sur les attentes des consommateur·rices français·es. Ce sondage a mis en lumière l'attachement à la consommation responsable et la sensibilité aux valeurs qu'elle permet de défendre, et ce, malgré la crise économique et l'inflation. Si les Français.es sont contraints, face à linflation, d'accentuer leur attention portée au prix, lalimentation responsable et le commerce équitable se maintiennent et continuent dêtre plébiscités par les citoyens.nes, que ce soit au sein du foyer ou dans les cantines scolaires des enfants. Les achats en vente directe sont en hausse, ce qui permet de soutenir et de rémunérer justement les producteurs locaux. Malgré l'inflation, des consommateur·rices priorisent la qualité au prix et attendent des entreprises et des collectivités locales qu'elles maintiennent leur part defforts pour amorcer la transition alimentaire.
Biofruit Congress fait le point sur le marché bio
Julie BUTLER, AuteurEn octobre 2022, la 5ème édition du Biofruit Congress a accueilli des acteurs de la filière bio pour évaluer les perspectives de l'offre et de la demande en fruits et légumes biologiques en Europe : production, importations, motivations et préoccupations des consommateurs, empreinte carbone...
#BioRéflexe : une campagne de com collective pour soutenir la bio
BIOFIL, AuteurLAgence BIO a initié une campagne collective pour promouvoir la bio auprès du grand public. Cette campagne était très attendue par les filières, notamment dans ce contexte de rétractation du marché bio. Elle rassemble ainsi dautres acteurs, tels que des interprofessions (Cniel, Cnipt, Cnpo, InterApi, Interbev, Intercéréales, Interfel, Synalaf, Terres Univia) et la Maison de la Bio (Synabio, Forebio, Natexbio, Synadis Bio, Synadiet, Cosmébio). Cette campagne de communication a démarré le 30 mai 2022, notamment sur les radios, avec pour slogan « Pour nous et pour la planète, #BioRéflexe ». Les atouts de la bio y sont déclinés autour de trois axes : zéro pesticide de synthèse, lobligation dun contrôle par an pour tous, l'impact positif sur la biodiversité. LAgence BIO rappelle que, si 94 % des Français connaissent le label AB, la moitié estime ne pas avoir assez dinformations sur la bio. Face à ce constat, « léquipe de France du bio » a pu dégager un budget dun million deuros. La filière bio espère pouvoir pérenniser cette campagne. Pour cela, une meilleure répartition des COV (Contributions volontaires obligatoires) issues de l'agriculture biologique a de nouveau été demandée.
Le bon profil des pommes
Véronique BARGAIN, AuteurEn Loire-Atlantique (44), Côteaux nantais, producteur de fruits et légumes en biodynamie, lance le « radar du goût », un projet visant à valoriser la diversité de ses variétés de pommes. Chaque variété est analysée au niveau sensoriel (visuel, odeur, texture, saveur et arôme), afin de mieux informer le consommateur sur ses caractéristiques et ses usages.
Le Champ des possibles : Des légumes de qualité à la portée de tous : Réflexions, avec François Sonnet, au sujet de l'auto-cueillette
Dominique PARIZEL, AuteurDans la banlieue liégeoise, en Belgique, François Sonnet s'est installé, il y a sept ans, en maraîchage bio au Champ des possibles. Il s'est inspiré du modèle de la "Community-supported agriculture", un système de production agricole soutenu par la communauté. Il s'appuie sur l'auto-cueillette : chaque membre abonné vient cueillir lui-même ce qu'il consomme. À raison d'une centaines de personnes abonnées à l'année, ce système permet d'assurer un revenu fixe à François, qui peut démarrer les productions tranquillement. À la fin de chaque saison, François et les membres de la ferme font le point sur le fonctionnement de l'exploitation, ce qui permet au maraîcher d'ajuster les productions à la demande. Soulagé du poids de la main duvre pour la récolte, François fait confiance aux abonnés et ne déplore, d'ailleurs, quasiment aucun gaspillage : les cueilleurs sont prévenus lorsqu'une production est disponible ; ils ne causent aucun vrai dégât ; l'aspect de légumes qu'il serait impossible de vendre en grande surface n'effraie personne. Les auto-cueilleurs viennent parfois avec les enfants, ce qui est une forme intéressante de sensibilisation. Pour finir, s'il n'est pas certifié bio, Le Champ des possibles n'en est pas moins soucieux de permettre aux habitants du secteur de s'auto-alimenter avec des légumes sains, sans traitements phytosanitaires...
Charte des Paysan·ne·s-Herboristes
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, AuteurLa Charte des Paysan·ne·s-Herboristes, votée lors de l'AG 2022 de la Fédération des Paysan·ne·s-Herboristes (FPH), définit le métier et les valeurs défendues par les paysan·ne·s-herboristes et qu'ils et elles s'engagent à respecter dans leur pratique (production artisanale, écologique et locale ; vente directe et/ou en circuits courts en herboristerie ; traçabilité et qualité ; transmission des savoirs...). Fruit d'un long travail collectif, le contenu de cette Charte est reproduit dans cet article.
Communication sur les produits et les producteurs au sein d'un magasin de producteurs
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage au magasin de producteurs La Paysanne Rit, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Situé à Issoire (63), le magasin de producteurs La Paysanne Rit a été créé par un ensemble de producteurs locaux qui en assure la gestion. Situé au sein d'un territoire auvergnat en plein développement, avec des projets alimentaires territoriaux, ce magasin est confronté à un nombre insuffisant de clients et doit améliorer sa communication. La problématique du stage était donc la suivante : Comment communiquer sur les produits et les producteurs au sein d'un magasin de producteurs ? Tout d'abord, une étude a été réalisée auprès de consommateurs, dont certains étaient clients de La Paysanne Rit, à l'aide d'un questionnaire, afin de comprendre leurs besoins et leurs ressentis. Par la suite, plusieurs outils de communication ont été créés pour favoriser la création d'un lien entre le consommateur et les producteurs et pour améliorer la transparence sur les produits.
Communiqué de presse Agence Bio : Malgré la dispersion des Français vers de nouvelles tendances de consommation responsables, le bio reste le repère de la transition alimentaire
Le 19ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques Agence Bio/CSA pour l'année 2021 révèle que, malgré l'émergence d'autres produits de consommation responsables, le bio reste la référence majeure du bien manger en France. La confiance des Français dans les produits issus de l'agriculture biologique continue d'augmenter, avec l'engagement de nouveaux consommateurs (+11%), ainsi qu'une hausse du nombre de Français qui consomment du bio plus régulièrement. Malgré le contexte économique difficile, l'étude souligne que de moins en moins de Français sont freinés par le prix du bio, notamment chez les jeunes et les populations à faible pouvoir d'achat, ce frein restant néanmoins cité par 60 % des consommateurs, contre 83 % en 2020. Pour finir, si ce communiqué de presse met en évidence la préoccupation grandissante des Français pour le mieux manger, ainsi que leur prise de conscience de l'urgence écologique, il signale également une forte attente des Français pour une offre bio hors domicile.
Consommation de bio Evolutions de la demande et contextes
En Suisse, au cours des dix dernières années, le marché alimentaire bio s'est bien développé, jusqu'à atteindre une part de marché de 11 % de l'ensemble des denrées alimentaires. En 2020, la dépense en produits bio s'élevait, en moyenne, à 820 francs (CHF) par ménage. Dans le but de mesurer l'évolution de la consommation bio en Suisse, ce rapport de l'Office fédéral de l'agriculture s'appuie sur l'analyse de deux enquêtes (chiffres 2018, 2020 et 2021). Premièrement, une enquête NielsenIQ Switzerland, réalisée auprès d'environ 4000 ménages et de commerces de détail en Suisse romande et en Suisse alémanique, qui permet d'évaluer la demande en denrées alimentaires bio des différents types de ménages. Deuxièmement, le baromètre Bio, conçu par le FiBL, qui repose sur une enquête menée auprès de 1000 personnes au sujet de la fréquence de leur consommation et les raisons motivant, ou freinant, l'achat de produits alimentaires bio. Après l'étude et le croisement des données de ces enquêtes, ce rapport explique l'évolution de la consommation bio et propose des conclusions sur le potentiel du marché bio suisse.
Démarches et signes de qualité : Quelle en est la perception par les consommateurs ?
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2022En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, des démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (SIQO, Equitable, HVE, sans pesticides...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension des consommateurs, alors que ces démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document constitue la synthèse de la première phase. Il se compose dun bref descriptif de loffre existante et dun résumé des informations disponibles sur la demande.