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GAEC de la Loge de Printemps : ouvrir lespace de la mise à mort des animaux à la ferme
Luis BARROS, AuteurLe GAEC de la Loge de Printemps, dans la Loire, élève des chèvres et une trentaine de vaches laitières en agriculture biologique, sur 146 ha, dont 108 ha destives, et produit des fromages commercialisés presque intégralement en direct. Stéphanie, membre du GAEC, raconte son engagement autour de labattage des animaux et son souhait de pouvoir abattre à la ferme.
L'installation agricole en collectif ; Ariège : À la ferme du Carregaut, le collectif recherche l'autonomie
Cyrielle BIGNONNEAU, Auteur ; ARDEAR OCCITANIE, AuteurLes 7 et 8 juillet 2022, à l'occasion des rencontres occitanes de l'installation agricole en collectif, plus de 170 personnes se sont réunies sur une ferme collective, à Barjac, en Ariège. Des porteurs et des porteuses de projet ont pu échanger avec des installés en collectif sur leur parcours à l'installation (craintes, motivations, freins...). Une table ronde, réunissant des élus et des représentants de plusieurs structures accompagnatrices, a permis de soulever, parmi d'autres enjeux, celui du renouvellement des générations agricoles. En effet, les statistiques montrent qu'une installation en collectif permet de dégager un revenu plus rapidement et favorise davantage le maintien de l'activité agricole qu'en exploitation individuelle, ce qui rend aussi le métier de paysan·ne plus attractif. L'article qui suit présente le parcours d'installation, l'organisation et la gestion quotidienne du GAEC de la Ferme du Carregaut, en Ariège : portrait d'une ferme collective, comptant 3 associés, éleveurs bio de bovins lait en système herbager et de porcins, avec transformation et vente directe.
Lot : "Prendre le parti du collectif agricole"
David CASTEL, AuteurAprès 10 ans de parcours au sein de plusieurs collectifs agricoles, David Castel, paysan dans le Lot, cerne les principaux points de vigilance de cette forme dorganisation : lapprentissage du faire-ensemble, long et permanent, reposant sur la connaissance de soi ; la volonté de prendre du recul et de saméliorer qui doit rester constante ; laccompagnement du collectif par une structure ou une personne spécialisée ; lénergie demandée par le collectif ; le juste équilibre à trouver entre liberté individuelle et prise de décision collective À ce jour, installé sur une ferme Terre de Liens en collectif, il reste convaincu de lintérêt du collectif pour répondre aux enjeux agricoles d'aujourdhui : énergie et force du faire-ensemble (grande force transformatrice), flexibilité du travail, plus grande pertinence des décisions mûries à plusieurs, accès au foncier facilité, amélioration de la résilience des fermes face aux aléas climatiques et économiques, notamment par une diversification rendue possible, qui peut être couplée avec une transformation et la vente directe, place centrale redonnée à lhumain dans le fonctionnement économique
Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
Portrait de ferme : GAEC de l'Autre Chèvre
Cyril Vorobioff et Anaïs Perez, éleveurs bio de caprins lait avec transformation fromagère à la ferme, se sont installés progressivement, entre 2011 et 2018, en reprenant le GAEC de l'Autre Chèvre, dans la vallée de la Dordogne (46). Ils possèdent, aujourd'hui, 75 chèvres, Alpines et croisées Alpine/Anglo-nubien, ainsi que 15 chevrettes de renouvellement et 3 boucs. Le troupeau est en extérieur, après la traite du matin et jusqu'à celle du soir, de mars à mi-novembre. Pour nourrir les animaux, les éleveurs disposent de 13 ha de prairies (dont 5 ha uniquement en fauche et 8 ha en pâture/fauche) et ils complètent la ration avec l'achat de concentrés et, au besoin, de fourrages. L'ensemble de la production laitière est transformé à la ferme, en une dizaine de fromages différents et en caillé. Les produits sont commercialisés à la ferme, sur les marchés, en GMS, en magasins de producteurs et auprès de restaurateurs. Ce portrait de ferme fournit, notamment, des informations sur la conduite du troupeau : traite, alimentation, devenir des chevreaux, gestion du parasitisme, reproduction, élevage des chevrettes, équipements agricoles, et sur les résultats économiques de l'exploitation.
Portrait de ferme : GAEC de la Bergerie des Arbolets
En 2016, Hugues s'est installé sur la ferme de sa mère, à Montegut (32), avec un projet de création d'un troupeau ovin-caprin lait bio, avec transformation fromagère. Aujourd'hui, il élève 42 chèvres Alpines et 59 brebis Lacaune, 10 chevrettes et 15 agnelles de renouvellement, ainsi que 4 boucs et 4 béliers, sur une SAU totale de 45 ha (34 ha de prairies temporaires, 10 ha de méteil grain, 1 ha de prairie permanente) qui lui permet d'être autonome en fourrages. Les animaux pâturent 260 jours dans l'année et sont mis à la reproduction en décalé (2 lots de chèvres et 2 lots de brebis), ce qui a l'avantage d'étaler la production laitière. Cependant, cette pratique est contraignante (gestion du pâturage plus délicate, besoins alimentaires différents...), c'est pourquoi Hugues a décidé, à l'avenir, de regrouper les mises bas. Avec Éléonore, son associée depuis 2020, Hugues espère concrétiser, avec 2 ou 3 nouveaux associés, son projet initial de créer un collectif fermier.
Portrait de ferme : GAEC de la Ferme du Raguet
Le GAEC de la Ferme du Raguet, dans le Gers, en AB depuis 2010, est un système caprin lait avec transformation fromagère, comprenant un atelier complémentaire dengraissement de porcs noirs. Lensemble de la production est commercialisée en circuits courts, sur les marchés, en magasins et à la ferme. Le troupeau caprin compte 85 mères qui pâturent 280 jours par an, à partir de fin février. Le parasitisme est géré avec, notamment, lalternance de fauches et de pâtures sur les prairies ; la limitation, autant que possible de retours, trop rapides sur les parcelles ; la pratique de rotations prairies/cultures ou lintégration, dans les prairies, de plantes comme la chicorée ou le plantain. Latelier porcin, en plein air, permet une diversification de la production, tout en valorisant le petit lait issu de la transformation fromagère (fabrication dune douzaine de fromages différents). Lobjectif des trois, et bientôt quatre associés, est, tout en cherchant à améliorer les techniques délevage et la fertilité des sols, de pérenniser le système et de réduire la charge de travail de chacun.
Quatre installations diversifiées suite à la reprise d'une ferme laitière
Anaïs KERNALEGEN, AuteurEn 2018, dans les Côtes d'Armor, Rémi Goupil a repris la ferme familiale, la ferme de la Raudais, dont la conversion à l'agriculture biologique était toute récente (2017). Très vite, il a mis de côté l'élevage laitier pour se tourner vers des vaches allaitantes. Après plusieurs autres projets professionnels, Rémi ne souhaitait pas s'installer seul. Au lieu de s'associer au sein d'une même structure, l'arrivée de trois autres personnes sur la ferme s'est concrétisée avec la mise en commun de matériel, de foncier et de bâtiments, tout en permettant à chacun de monter et de gérer sa propre entreprise. Ce projet collectif a aussi permis d'apporter de la diversification sur la ferme avec Aymeric, paysan-boulanger ; Irène, maraîchère ; et Léo qui produit des boissons naturellement fermentées.
La Rauze s'épanouit
Patrice VIDIEU, AuteurDans le Lot, en 2014, deux frères, Serge et Jacques, et Pascale, l'épouse de Serge, réfléchissent à la transmission de la ferme familiale, en polyculture-élevage, alors menée en biodynamie. C'est à ce moment que Basile, le fils, et sa compagne Béryl décident de revenir dans la région et commencent à travailler dans une ferme qui transforme céréales et viande porcine. Deux ans plus tard, le couple décide de s'installer à la ferme familiale, sous forme de collectif. Aujourd'hui, six paysan·ne·s travaillent à la ferme de la Rauze et gèrent avec six ateliers différents (les cultures ; la meunerie et l'huilerie ; le pain ; le maraîchage ; l'élevage et la transformation ; la transformation des produits du verger) et un magasin à la ferme. Cet article traite des différents dispositifs qui ont permis l'installation du collectif. Un encart fournit des informations sur la transmission des terres via l'outil « La Foncière Élémentaire ».
Une transmission « 3 voies »
Gérard RUPIN, AuteurGérard et Marie-Madeleine Rupin, éleveurs de bovins lait retraités et habitant en Ille-et-Vilaine, racontent le parcours de transmission de leur ferme à 4 jeunes agriculteurs bio. Accompagnés par le CIVAM 35 pour préparer leur transmission à partir de 2019, les cédants ont alors pour piste d'installer leur belle-fille, Louisanne, qui entamait une formation agricole en caprins lait. Le devenir du troupeau de vaches, l'arrivée des chèvres, mais aussi les contraintes de conversion sont autant de paramètres qui ont dû être réfléchis pour la nouvelle vie de l'EARL Montverland, devenue, en 2022, le GAEC du Héron.
Une belle journée au GAEC Bellis Perrennis
Marion ROHRBACHER, AuteurDans le cadre du projet « Structuration de la filière transformation laitière », le GAEC Bellis Perrennis (basé en Anjou) a accueilli des éleveurs afin déchanger sur sa conduite délevage et ses méthodes de transformation. Cette ferme bio est gérée par quatre associés et comporte trois ateliers : des vaches laitières avec transformation fromagère, des céréales avec transformation en pain (les céréales sont aussi utilisées pour lalimentation des vaches), des porcs (qui valorisent le petit lait et le son de meunerie). Actuellement, les vêlages sont répartis sur deux périodes (printemps et automne) afin davoir du lait toute lannée et de valoriser au maximum lherbe. La traite seffectue directement au champ, avec une salle de traite mobile, ce qui permet aux vaches de pâturer des parcelles éloignées. Les associés réfléchissent à passer en monotraite toute lannée, mais il faudrait, pour cela, augmenter le nombre de vaches afin de compenser les 30 % de pertes que cela engendrerait. La fromagerie est composée dun tank de 600 L pour chauffer le lait, dune table dégouttage, dun espace de lavage, dun espace de stockage et dune cave daffinage. La ferme propose ainsi une large gamme de fromages au lait cru, à pâte cuite ou non cuite, jeunes ou affinés, nature ou aromatisés (fenugrec, poivre, poivron, ail, basilic ). Elle propose aussi des yaourts fermiers, du labneh et du lait cru.
Un début d'année 2021 sous tension pour le lait bio ; Sodiaal met le paquet sur la qualité du lait bio
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, AuteurLa demande des consommateurs en produits laitiers biologiques a été moins forte au premier semestre 2021 que les années précédentes, mettant le marché du lait bio sous pression, d'autant plus pour la période printanière pendant laquelle la production est généralement plus forte et les excédents, et donc les déclassements en conventionnel, plus fréquents. Dans ce contexte, les stratégies des opérateurs ont été variées. Chez Sodiaal, par exemple, le prix du lait bio est resté stable grâce à une revalorisation des grilles qualité, harmonisées à l'échelle nationale. En moyenne, les éleveurs livrant leur lait à la coopérative ont touché 4 supplémentaires / 1000 L.
Diversification agricole : Guide juridique pour les porteurs de projets
De plus en plus dagriculteurs développent des activités qui ne relèvent pas de la production alimentaire, mais qui prennent appui sur lexploitation (accueil pédagogique ou social, vente de proximité, événements culturels ). Or, ces projets diversifiés, parfois à la jonction entre plusieurs droits, peinent à trouver leurs cadres. Les porteurs de projets éprouvent des difficultés à accéder aux informations juridiques adaptées, notamment auprès des structures de conseil agricole et daccompagnement, qui ne sont pas toujours formées à ces combinaisons dactivités. Mal informés, les agriculteurs peuvent sexposer à des situations délicates vis-à-vis de ladministration fiscale, de lURSSAF, etc. Pour répondre à cette problématique, Réseau CIVAM a réalisé un guide daccompagnement aux porteurs de projets, conçu comme un moyen de vulgariser et de démystifier les questions juridiques et d'apporter une vision transversale à plusieurs domaines du droit. Ce guide présente les principaux points de vigilance dans les sphères juridique, sociale, fiscale, mais aussi au regard du droit de lurbanisme. Il a pour vocation daider lagriculteur à sapproprier les éléments juridiques de son projet de diversification agricole.
Fermes en Vie : des fermes agro-écologiques et collaboratives
Elsa EBRARD, AuteurAlors que la transmission des exploitations est de plus en plus compliquée, de nouvelles modalités daccompagnement voient le jour, telles que Fermes en Vie (FEVE). Cette "société à mission" de lÉconomie Sociale et Solidaire a été créée, en septembre 2020, par quatre entrepreneurs : Marc Batty (ingénieur agronome), Simon Bestel (ingénieur agronome), Astrid Tarteret (fille déleveur, diplômée dune école de commerce) et Vincent Kraus (ingénieur polytechnicien). Ces associés souhaitent participer au développement de la transition agro-écologique en aidant des collectifs dagriculteurs à sinstaller sur des fermes durables et vivables, soit des fermes très diversifiées et de taille moyenne (50 à 150 ha). Pour cela, Fermes en Vie propose des solutions en matière daccès au foncier (via une société foncière et une épargne solidaire) et daccompagnement. Une première expérimentation est en cours sur trois fermes pilotes. Ces dernières sont basées dans lAllier, en Dordogne et en Haute-Garonne.
Ghislain et Florian, des associés sous une bonne étoile !
Florian CAMPERGUE, Auteur ; Ghislain RIGAL, AuteurGhislain Rigal, 46 ans, s'est installé hors cadre familial en 1998, et Florian Campergue, 27 ans, l'a rejoint en mai 2020, au GAEC des Étoiles, en bio, dans l'Aveyron. Avant d'être associés, les 2 éleveurs ont appris à travailler ensemble et à mieux se connaître. Aujourd'hui, ils ont la même vision de la ferme et les mêmes objectifs : l'autonomie, un lait de qualité et des vaches en bonne santé. Ils envisagent d'agrandir le troupeau jusqu'à 50/55 vaches. Pour le moment, ils disposent de 67 ha, dont 50 ha d'herbe, et de 17 ha de maïs et de céréales, et ils vendent 320 000 litres de lait.