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« Etre en GAEC permet de bien répartir le travail »
Virginie JOURDAN, AuteurBénédicte Clermont est une jeune éleveuse de vaches laitières installée en Bretagne. Après une présentation de son parcours, elle explique sa démarche jusqu'à son installation en GAEC avec une voisine et ses parents. Ceux-ci étant déjà en agriculture biologique, ce mode de production était plus qu'évident pour l'agricultrice. Face à certaines difficultés rencontrées lors de son installation, telles que des problèmes sanitaires dans le troupeau lors de son agrandissement ; le poids des investissements nécessaires pour les nouveaux bâtiments et pour le magasin de vente directe, l'organisation en GAEC lui a permis de répartir le temps de travail accru des premières années. Aujourd'hui, le lait produit est vendu en direct à la ferme, en restauration collective aux cantines locales
GAEC de l'Egaillerie : Maintenir une cohérence dans l'évolution de son exploitation
Mélissa DUMAS, AuteurCet article présente le GAEC de l'Egaillerie, situé en Vendée. Basé sur un système intensif des années 70 à 90, cet élevage laitier avec 3 associés produisait alors 9500 L/vache, avec une ration maïs/soja et zéro pâturage. A la fin des années 90, un changement d'orientation s'opère. Avec la volonté de réduire les coûts de production du lait, le système a évolué peu à peu vers l'autonomie et l'économie, notamment via la réintroduction du pâturage. En 2010, 63 % de la SAU était conduite en prairies multi-espèces. En 2012, une nouvelle page s'est inscrite avec l'arrivée de deux nouveaux associés, via le regroupement de deux exploitations, et la conversion à l'agriculture biologique. L'article décrit le fonctionnement de ce nouveau système et les motivations pour la conversion à l'AB, ainsi que les éléments clés de cette évolution sans rupture de l'exploitation.
Gaec du Mûrier (Loire) : Trois fermes ont fusionné
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurDans la Loire, trois exploitations laitières, une en bio depuis dix ans et deux en conversion, se sont regroupées en 2011 pour former le Gaec du Mûrier. Celui-ci compte désormais six associés, 110 vaches laitières, 28 vaches allaitantes et 3000 poules pondeuses. Avant la fusion, les associés avaient déjà l'habitude de travailler ensemble et partageaient du matériel en copropriété et en Cuma. La formation du Gaec leur a permis de réorganiser leur travail et de se libérer du temps. Après les aménagements nécessaires, l'exploitation est aujourd'hui répartie sur quatre sites dans un rayon de 3 km. Une partie des produits (viande bovine, ufs) est destinée à la vente directe et à des magasins spécialisés ou épiceries de la région. Ce type de débouchés et la certification AB permettent d'obtenir une bonne valorisation des produits et donc un revenu suffisant pour les six associés.
La méthanisation et les GAEC : Des incompatibilités à lever
Blandine SAGET, AuteurLe secteur agricole est moteur pour le développement de la méthanisation, encouragé par le Grenelle de l'environnement. Toutefois, les GAEC, forme sociétaire la plus courante en agriculture, font face à des blocages réglementaires pour la mise en place de telles unités de production de biogaz. En effet, l'entrée d'un GAEC dans une structure indépendante chargée de l'unité de méthanisation lui fait perdre la transparence qui fait la particularité de ce type de société. Par ailleurs, la construction d'une structure de méthanisation peut être bloquée sur les surfaces classées en espace agricole dans les documents d'urbanisme.
Quand les collaborations remplacent les terres qui manquent
Ursina GALBUSERA, AuteurPour les exploitations agricoles bio, il est souvent préconisé de considérer le système dans sa globalité, ce qui se traduit souvent par un système polyvalent mais complexe qui allie élevage, grandes cultures et cultures fourragères. En Suisse, la communauté d'exploitation Huber-Moser, présentée dans cet article, a choisi de simplifier son exploitation en étendant cette notion de globalité à plusieurs entreprises du domaine agricole, chacune gardant sa spécificité première. Ainsi, cette communauté d'exploitation qui possède un élevage laitier important mais trop peu de terres a mis en place des collaborations fourragères avec des fermes de grandes cultures sans bétail. Ces dernières fournissent une partie des fourrages nécessaires à l'élevage Huber-Moser, ce qui leur donne la possibilité d'intégrer des prairies à leurs rotations et, en échange elles reçoivent le surplus de fumier produit sur l'exploitation d'élevage. Martin Huber, un des membres de la communauté d'exploitation, considère que la conversion à l'agriculture biologique a été le premier pas vers la simplification de son système. Cette organisation, qui repose sur des collaborations adaptées et durables, permet aujourd'hui de faire vivre de nombreuses entreprises locales.
L'arrivée d'un jeune donne un nouveau projet au GAEC de Langren
Suzanne DUFOUR, Auteur ; Michel LE VOGUER, AuteurQuelques années après l'obtention de son diplôme agricole, et après avoir travaillé en tant que salarié agricole, puis dans d'autres secteurs, Mathieu Le Fustec prend la place de son père dans le GAEC de Langren, qui compte 4 associés. Alors qu'il était encore aide familial, il a exposé aux membres du GAEC son intérêt pour l'agriculture biologique, et sa proposition a été mise en application. Après un an de conversion, l'atelier bovin lait est conduit en bio sans problème. Par contre, la betterave a dû être abandonnée au profit d'un mélange céréalier, car le désherbage nécessitait trop de main d'uvre. L'objectif du GAEC n'est pas de produire plus, mais de maintenir la cohérence de leur système. L'organisation des associés leur permet de se libérer du temps libre. L'installation de Mathieu Le Fustec s'est bien déroulée, mais il aura fallu compter une année d'ajustements pour qu'il trouve entièrement sa place dans l'équipe. D'ici deux ou trois ans, sa femme le rejoindra et remplacera l'une des associés.
GAEC Les Sources de l'Yon : Les systèmes herbagers installent !
Aline WANG, AuteurMathieu Courgeau, jeune éleveur de 27 ans, s'est installé en 2011 comme troisième associé sur le GAEC des Sources de l'Yon, conduit en agriculture biologique depuis 2000. Cette installation a permis au GAEC d'acquérir 25 ha supplémentaires. Avec ce troisième associé, l'exploitation a dû augmenter ses revenus. Cependant, ne voulant pas compromettre l'autonomie alimentaire du troupeau, les éleveurs ont fait le choix d'une meilleure valorisation de leur lait par la vente directe plutôt que d'augmenter la production. Ainsi, ils ont investi dans un distributeur automatique de lait cru, installé sur le parking d'une grande surface voisine. Les points forts de cette exploitation sont sa bonne gestion des investissements, avec beaucoup de matériel en CUMA, son parcellaire groupé favorable à un système pâturant, et sa bonne maîtrise technique en agriculture biologique, grâce à une dizaine d'années d'expérience dans ce mode de production. Les consommations énergétiques du GAEC ont été évaluées avec l'outil PRAIRIE, outil d'aide à la décision qui permet d'identifier d'éventuelles sources d'économies d'énergie sur une exploitation agricole.
Filtre planté de roseaux : Durable aussi pour le porte-monnaie (Dossier : Assainissement individuel : Préparez les contrôles)
Jean-Alix JODIER, Auteur ; Marie-Gabrielle MIOSSEC, AuteurCet article est tiré d'un dossier consacré à l'assainissement individuel. Dans ce cadre, les filtres plantés de roseaux sont une alternative aux installations classiques. Les eaux usées traversent un bassin contenant des graviers et des plantes de marais favorables au développement de bactéries épuratrices. Ce type de système nécessite une modification des comportements afin d'optimiser l'épuration, ainsi qu'une coupe annuelle des roseaux pour leur entretien. En Loire-Atlantique, sur son Gaec laitier bio situé au Petit-Mars, Michel DUHIL a mis en place une telle installation de 100 m² pour un investissement de 15 000 .
Investir dans les relations humaines : Une opportunité pour l'entreprise sociétaire !
Myriam BERTHOMIEU, AuteurLes modifications socio-économiques et la baisse des prix de vente de la production conduisent « par défaut » les agriculteurs à s'associer. Les relations humaines entre sociétaires prennent une place importante. « Les relations humaines de qualité peuvent créer la différence, en libérant l'énergie positive présente en chacun de nous » : une fois que l'on croit à cette démarche, les relations humaines se créeront naturellement. Mise en place depuis 2005, par l'UDGEA (Union départementale des groupements pour l'exploitation agricole) avec l'appui de la Chambre d'agriculture, une formation de trois jours s'adresse aux jeunes qui s'installent et aux renouvellements d'associés. La constitution d'un socle dur est nécessaire. La formation montre également la force des outils de communication. Deux autres formations sont proposées à la suite pour valoriser les résultats des relations humaines. Des problèmes relationnels au sein des structures sociétaires sont fréquents. Il existe des conseillers à la médiation pour répondre aux agriculteurs qui traversent une période de crise. Un accompagnement préventif permettant le développement de l'intelligence collective peut être proposé par l'UDGEA. Deux témoignages illustrent les difficultés de partenariats.
De nouveaux horizons grâce à la vente directe
Myriam GUILLEMAUD, AuteurFace aux manques de débouchés en bio qu'offraient les laiteries au moment de leur conversion, Marie-José et François Guillot ont choisi la transformation fromagère pour valoriser leur lait de chèvre. La vente directe à la ferme leur a permis de recréer un lien avec le monde extérieur qu'ils avaient le sentiment d'avoir perdu avec les livraisons à la laiterie. Seule une partie du lait est transformée à la ferme, mais les associés du GAEC souhaitent augmenter leur capacité de transformation pour, à terme, tout vendre sur l'exploitation.
INSEE PREMIERE N° 1243 (juin 2009) : Essor des sociétés agricoles : un recours accru au salariat et aux prestataires de services
A l'automne 2007, 28% des 507 000 exploitations agricoles de France métropolitaine sont des sociétés. Ce statut juridique a fortement progressé : en 1988, il y avait deux fois plus d'exploitations agricoles mais seuls 7% étaient sous forme sociétaire. Les sociétés agricoles cultivent désormais la moitié de la surface agricole utilisée et détiennent 60% du potentiel économique. L'organisation des sociétés reste proche de celle des exploitations individuelles car la main d'oeuvre permanente y est aussi à dominante familiale. Mais elle s'en éloigne avec un recours plus important au salariat et aux prestataires de services. De plus, elle semble faciliter les économies d'échelle.
Lait de brebis : Les yaourts bio, spécialité de la Bergerie de Lozère
Bernard GRIFFOUL, AuteurIl y a un peu plus de dix ans, l'entreprise laitière Triballat reprenait la Bergerie de Lozère, petite laiterie spécialisée dans le lait de brebis biologique, située près de La Canourgue (Lozère), alors qu'elle n'avait que quelques années d'existence. Triballat, leader de l'ultra-frais biologique avec sa marque "Vrai", décidait d'orienter la Bergerie de Lozère exclusivement vers des produits frais, yaourts principalement et faisselles. En 2009, la laiterie devrait collecter 1,7 million de litres auprès de quinze producteurs de la Lozère et de l'Aveyron. La Bergerie de la Lozère a convaincu sans difficulté des éleveurs ovins viande de s'orienter vers le lait et de nouveaux producteurs sont en cours de conversion à l'agriculture biologique, ce qui devrait porter la collecte à 3 millions de litres à l'horizon 2012. L'article revient sur plusieurs points : développement et besoins de l'entreprise, fourniture par quinze producteurs (liés à Triballat par contrat) d'en moyenne 1 130 hectolitres de lait à la Bergerie de Lozère, droit à produire qui peut entraîner des pénalisations s'il n'est pas respecté, technicité et engagement des producteurs, présence des yaourts "Vrai" au lait de brebis pour la première fois toute l'année dans les rayons des grandes surfaces, répartition des producteurs en deux groupes de mise bas, primes incitatives (production du second semestre, prime bio spécifique). En 2009, le prix moyen du lait payé au producteur est estimé à 1 250 euros par mille litres. Jean-Pierre Gleize, éleveur à Esclanèdes (Lozère), associé à son gendre Hervé Gleize (Gaec de Clapouze), trait 330 Lacaune pour la Bergerie de Lozère.
Nous avons implanté une éolienne économique en site isolé
Charles-Henri POUZET, AuteurDans l'exploitation de la famille Lacour, à Grenand-lès-Sombernon, en Côte d'Or, sur 165 vaches allaitantes que compte le cheptel de charolaises et salers, 65 vivent toute l'année en plein air. L'hiver, les associés du Gaec Lacour, Jean-Luc, Michaël et Sylvain, font pâturer à leurs bêtes un pré de 4 hectares, situé sur un plateau à 575 mètres d'altitude, sans eau pour l'abreuvement. La pâture étant située à 1 km de la ferme, les éleveurs devaient monter tous les 2 jours une tonne de 6 000 litres d'eau pour les 35 salers et leurs veaux. Ayant trouvé, une veine d'eau conséquente en contrebas du pâturage, les associés se sont entendus avec le voisin propriétaire de la source et ont pu installer une éolienne sur son terrain. Un puits de 10 mètres de profondeur a été creusé, sur lequel a été positionnée une éolienne d'un débit de pompage de 500 à 1 500 litres par heure. Le fonctionnement du système et le matériel employé sont décrits. En période hivernale, la consommation quotidienne d'eau dans la pâture (35 mères et leurs veaux) est d'environ 2 450 l, à raison de 70 l par vache.
Le pari des énergies renouvelables
Charles-Henri POUZET, AuteurDepuis cinq ans, Henri, Jean-Marie et Michel Bertin, éleveurs laitiers à Bians-les-Usiers, dans le Doubs, se sont engagés dans une évolution technologique afin de réduire leur facture d'énergie. Ils sont précurseurs pour l'utilisation des énergies renouvelables sur leur exploitation. Ils se sont lancés dans la production de plaquettes de bois utilisées dans la nouvelle et imposante chaudière à plaquettes de 100 kilowatts installée à la ferme en 2006. Le réseau d'eau chaude qu'alimente la chaudière sert pour la laiterie, la salle de traite, les maisons d'habitation et le séchage du fourrage en grange. La modernisation de la ferme ne s'arrête pas là, car les frères utilisent aussi un prérefroidisseur à lait, des électrificateurs solaires, une pompe à eau solaire en pâturage et un système de récupération de l'air chaud sous les toits du bâtiment de stockage pour finir de sécher le foin. Des explications détaillées sont données quant à la démarche, à l'achat d'une déchiqueteuse à bois, à la capacité de chauffe de l'eau chaude produite...
Photovoltaïque : Les clés de la réussite des projets coopératifs agricoles
Ce guide a été réalisé à la demande du Crédit coopératif (Banque des coopératives et des entreprises), par Coop de France et la Fédération Nationale des Cuma en partenariat avec Coop de France Ouest, FRC2A Midi-Pyrénées, Coop de France Rhône Alpes Auvergne, Unicor, Vivadour... Ce document de référence pour les projets collectifs photovoltaïques a été conçu comme un outil d'aide à la décision. Les questions et étapes clés d'un projet y sont matérialisées sous forme d'onglets. Au nombre de 8, ils permettront de naviguer au gré de ses besoins et suivant l'évolution de son questionnement. Il est possible d'entrer dans le guide par différentes voies : - Comprendre les enjeux du photovoltaïque avant de se lancer (onglet "Enjeux") ; - Répondre pas à pas à toutes les questions liées au montage d'un projet (onglets "Techniques", "Economique", "Juridique", "Partenariat", "Cahier des charges (CDC)") ; - Aller à l'essentiel avec les fiches repères qui synthétisent les éléments clés des thématiques transversales (onglet "Fiches") ; - Visualiser les réalisations possibles en étudiant des projets mis en oeuvre sur le terrain qui illustrent la diversité des montages possibles (onglets "Cas types").