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Incidence de la rationalisation du vignoble de coteau au Tessin sur les coûts de revient du raisin
M. FERRETTI ; JP. WIRTHNER ; P. DROZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 26, n° 3 01/05/1994) / (6 p. 181-186)Une étude sur l'incidence de nouvelles techniques de culture de la vigne dans les vignobles de coteau (par rapport au vignoble traditionnel) a été effectuée au Tessin. Le nouveau vignoble, exploité par les stations fédérales à Gudo, a servi de référence pour les nouvelles techniques. La création de banquettes mécanisables a permis d'augmenter la densité de plantation de la vigne à 4000 ceps par ha (par rapport à la moyenne tessinoise de 2600 ceps par ha) sans augmentation du temps de travail. Celui-ci a été limité, grâce à une mécanisation spécifique, à environ 1000 h par ha. Cependant, le coût de cette amélioration foncière qui, en 1983, correspondait à 125 500 Fr par ha, a influencé négativement les coûts de production, en provoquant une augmentation de 8 à 16 % par rapport aux coûts moyens tessinois calculés par le BFRV. La rationalisation du vignoble a toutefois permis d'améliorer et de régulariser le rendement et de réduire ainsi le coût de revient moyen d'un kilo de raisin par rapport au vignoble traditionnel tessinois.
Le travail de la paysanne d'aujourd'hui
Cet article présente le travail de la paysanne dans l'exploitation agricole suisse. Les résultats ressortent d'une enquête effectuée dans 662 domaines exploités à titre principal. En moyenne, les femmes travaillent pendant 20 heures par semaine dans l'exploitation. Elles travaillent moins à l'étable et au champ qu'autrefois, mais sont généralement responsables de la vente directe des produits agricoles et de la comptabilité de l'exploitation. La participation de la paysanne varie selon la région et dépend, en outre, du type d'exploitation et de la situation familiale. La répartition des tâches et la participation aux décisions concernant l'exploitation, montrent la paysanne dans le rôle traditionnel de ménagère et d'employée à temps partiel dans l'exploitation. Le progrès technique a bien allégé les travaux dans l'exploitation, mais le nombre d'heures de travail de la paysanne est resté le même. Dès que le degré de mécanisation augmente, les femmes se chargent de nouvelles tâches et entrent de plus en plus dans des domaines masculins, tels que la traite et la conduite du tracteur. Par rapport aux autres femmes ayant une activité rémunérée, les paysannes se sentent plus libres dans leur travail. Elles apprécient de pouvoir travailler auprès de leur fammille et leur métier leur paraît intéressant et varié.