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Accompagner vers le changement
Jean-Marie LUSSON, AuteurAlors que se profile un projet de loi d'avenir agricole qui s'intéressera notamment aux démarches collectives de progrès, le Réseau Agriculture Durable-CIVAM décrit, dans cet article, les méthodes d'accompagnement des agriculteurs qu'il applique lui-même : - éducation populaire ; - reconnaissance de l'autonomie décisionnelle des producteurs ; - approche collective ; - appels à la recherche ; - recherche et invention de solutions ; - réduction de la pression lors de phases de changement importantes du système agricole ; - positionnement de chacun en tant qu'acteur-chercheur. Le fonctionnement d'un groupe, et notamment le rôle de chacun au sein de celui-ci, est décrit en encart. Un mémento, intitulé « Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes », et destiné aux animateurs et conseillers, a été publié par le réseau RAD-CIVAM.
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Actes du colloque CLIMATOR : Présentation des méthodes et des résultats du projet CLIMATOR
N. BRISSON, Auteur ; C. PAGÉ, Auteur ; L. TERRAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2010Le projet de recherche CLIMATOR (2007-2010) a été financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), dans le cadre du programme Vulnérabilité, Milieux et Climat (VMC). Pendant 3 ans, 17 équipes de 7 instituts et organismes ont travaillé ensemble sur le projet CLIMATOR, associant ainsi des disciplines variées : climatologie, agronomie, écophysiologie, bioclimatologie, science du sol pour des objets divers : recherche, développement, enseignement. CLIMATOR a visé à fournir des méthodes et des résultats sur l'impact du changement climatique sur des systèmes cultivés variés, à l'échelle de la parcelle, et dans des climats contrastés français. CLIMATOR a concerné des systèmes annuels (monocultures et rotations de blé, tournesol, maïs, sorgho, colza principalement) à divers niveaux d'intrants (sec et irrigué, conventionnel et biologique) et des systèmes pérennes (prairies, forêts, banane, canne à sucre et vigne). L'approche territoriale s'est appuyée sur 13 sites représentatifs des climats français (Avignon, Bordeaux, Clermont-Ferrand (Theix), Colmar, Dijon...) et le travail réalisé a reposé sur une analyse d'impacts possibles selon diverses hypothèses pour le climat futur (exercice de modélisation à vocation prospective qui ne peut, en aucun cas, être considéré comme prévisionnel). Les résultats du projet CLIMATOR ont été présentés lors du colloque de clôture, co-organisé par l'INRA et Arvalis-Institut du végétal, qui s'est tenu à Versailles les 17 et 18 juin 2010. Le projet a fourni des méthodes pour analyser l'impact d'un changement climatique sur des systèmes agricoles et forestiers variés, et a produit des résultats synthétisés dans un Livre Vert. S'ils ne concluent pas à un impact uniforme sur les cultures, les chercheurs montrent que l'augmentation de la température et de la concentration en CO2, et la diminution des précipitations, auront une influence sur plusieurs facteurs déterminants pour les cultures, les forêts et l'environnement (alimentation des nappes phréatiques en particulier).
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Agriculteurs, chercheurs et systèmes complexes : en route vers l'agroécologie
Goulven LE BAHERS, Auteur ; Marianne CERF, Auteur ; Martine GEORGET, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2017, une journée autour de la place des systèmes agricoles complexes en agroécologie a été organisée au GAEC Ursule, membre du Civam 85 et du GIEE GRAPEA (Groupe de Recherche pour une Agriculture Paysanne Econome et Autonome), et situé en Vendée. Cette journée a réuni 32 participants, notamment des chercheurs (Inra) et des agriculteurs. Certifié en agriculture biologique depuis 2000, ce GAEC fait office de pionnier sur plusieurs thématiques. Aujourd'hui, il fait vivre huit personnes qui participent, ensemble, au fonctionnement global du système dans un même état d'esprit. Capacité d'adaptation, volonté d'expérimentation, investissement dans le long terme, diversification (des activités, des compétences et cultiver la biodiversité), ou encore travail en commun sont les maîtres mots de ce système complexe.
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Agriculture and Nature
Lors des 400 années de développement des sciences et de la technologie et en particulier de leur application en agriculture, on a assisté à une séparation progressive des notions "d'agriculture" et de "nature". La première est considérée comme la partie aménagée de l'environnement, la seconde étant la partie non-aménagée. Mais de cette séparation découlent de nombreux problèmes : de la compréhension et du développement des systèmes agricoles aux questions philosophiques de la relation de l'homme avec la nature.
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L'agriculture écologiquement intensive : nature et défis
Sylvie BONNY, AuteurFace à une certaine augmentation du nombre de détracteurs de l'agriculture dite conventionnelle, l'auteur de cet article s'interroge ici sur le possible développement d'une agriculture écologiquement intensive, qui est l'une des nouvelles orientations proposées. Cette notion peut être difficile à identifier car différents concepts se recoupent sous des termes proches (écoagriculture, agriculture à haute intensité écologique ), le défi majeur étant de maintenir, voire améliorer, les rendements pour nourrir la population mondiale croissante, tout en diminuant l'empreinte écologique des pratiques agricoles. Ceci semble devoir passer par la compréhension et l'utilisation durable des processus naturels et des écosystèmes. Après une présentation de l'agriculture écologiquement intensive, l'auteur discute des positions des divers acteurs sur cette nouvelle orientation de l'agriculture. En effet, la transition de notre agriculture actuelle vers un mode de production écologiquement intensif pose de nombreuses questions socio-économiques. Enfin, l'auteur met en exergue les possibilités, les obstacles et conditions de développement d'un tel modèle agricole.
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L'agriculture roumaine en pleine mutation
Marie MORINEAU, AuteurMarie Morineau a séjourné pendant 3 mois dans un petit village de Roumanie, pour un stage en exploitation, et dresse ici le tableau d'un pays en transition. Après la chute du régime communiste, la distribution des terres a entraîné une fragmentation importante du foncier et donné lieu à une agriculture de subsistance, sur des fermes de 2 à 3 ha en moyenne. Ce système côtoie des exploitations de taille industrielle mises en place par des investisseurs qui ont tiré profit de la vente de terre à bas prix. Avec l'entrée dans l'Union Européenne en janvier 2006, le gouvernement a prévu de lancer un Plan National de Développement Rural qui a pour objet de moderniser les territoires ruraux et devrait entraîner des changements profonds, avec des regroupements d'exploitations et une diminution de la population agricole. L'agriculture durable, biologique et le tourisme rural sont proposés comme des pistes de développement local durable pour ces territoires.
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Agricultures, territoires et société
Jean-François LE CLANCHE, Auteur ; Jean-Claude GUILLONNEAU, Auteur ; Armelle LAINE-PENEL, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | CIBLE | 2010
Pour le siècle à venir, les nouveaux enjeux de l'agriculture seront de mettre en place des liens nouveaux entre l'exploitation et le territoire naturel et humain, entre l'exploitant et les acteurs locaux, afin de s'insérer dans les dynamiques de développement local. Cet ouvrage d'autoformation accompagne l'apprenant pour qu'il s'approprie ces nouveaux enjeux : la première partie analyse les liens entre agriculture et société ; la seconde partie, construite autour d'une situation fictive - celle d'une jeune agricultrice qui souhaite s'installer sur une ferme du pays de Fouesnant -, traite de la prise en compte des dynamiques sociales et professionnelles des territoires. L'objectif est de donner des outils, des méthodes et des repères afin que l'apprenant puisse penser son projet d'installation en fonction des enjeux locaux existants, tout en réfléchissant au système d'exploitation qu'il compte mettre en place.
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L'agroécologie selon la Via Campesina
LA VIA CAMPESINA, Auteur« Les terres détenues selon des principes féodaux ne peuvent pas être considérées comme agroécologiques, même si elles sont exploitées sans aucun agent chimique. Une ferme contrôlée par des hommes sans que les femmes aient un pouvoir de décision ou dans laquelle les femmes ont une charge de travail plus importante n'est pas non plus agroécologique. L'agriculture biologique qui remplace les intrants chimiques coûteux par des intrants biologiques sans modifier sa structure de monoculture n'est pas agroécologique ». Ces quelques phrases sont issues de la « Déclaration de Surin » (http://viacampesina.org) des délégués de Via Campesina réunis en Thaïlande en novembre 2012, pour la première rencontre mondiale de l'agroécologie et des semences paysannes. Il s'agissait certes pour Via Campesina de réaffirmer que la souveraineté alimentaire, son cheval de bataille depuis 20 ans, passe par des semences paysannes adaptées et libres de droits ; mais aussi, on le comprend dans ces quelques phrases d'introduction, que l'agriculture bio est autant, sinon plus, un changement de paradigme que de techniques : réforme agraire, plafonnement des aides et des surfaces, égalité homme-femme, relocalisation de la production et distribution : autant de conditions à réunir pour une vraie agroécologie.
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L'agroforesterie au secours de l'agriculture kényane
Andrew, agriculteur de la région de Kitale (Kenya), et Bjorn Horvath, responsable de l'ONG suédoise Vi, promotrice de l'agroforesterie dans cette même région, témoignent sur la manière dont l'agroforesterie représente une alternative à la dégradation des sols, à la déforestation et permet de construire un système agricole viable. Sa pratique est d'ailleurs en expansion dans le monde entier.
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Alternatives agricoles et auto-suffisance alimentaire
A. DJIGMA ; E. NIKIEMA, Auteur ; D. LAIRON, Auteur ; ET AL. | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 1989
Communications de la septième Conférence Scientifique Internationale de l'IFOAM, qui s'est tenue, du 2 au 5 Janvier 1989 à Ouagadougou. Au coeur de l'Afrique, au BURKINA FASO, dont la partie nord se trouve dans le Sahel, le Gouvernement et les Responsables agricoles ont choisi de généraliser les pratiques de l'agro-écologie. Et, comme en atteste la présence de certains d'Africains à cette conférence, et la création au cours de celle-ci d'un réseau africain d'agro-écologie, l'intérêt pour l'agriculture biologique se répand très largement sur le continent. L'évidence s'impose : les contraintes du milieu qui se dégrade, les très faibles revenus, le manque de moyens financiers et industriels imposent la mise en place de stratégies appropriées pour la lutte contre la désertification et pour le développement des productions indispensables à l'auto-suffisance alimentaire. Ainsi, au cours de cette conférence, différents thèmes ont été traités : - Travaux de développement : 1. Ressources humaines, techniques traditionnelles et auto-développement (les femmes agricultrices et le transfert de technologies, le développement des systèmes de cultures appropriées dans les pays en voie de développement, une expérience de maraîchage biologique dans les Niayes, les 6-S et le développement coopératif...), 2. Agro-écosystèmes, technologies appropriées et éco-développement (problèmes nutritionnels et systèmes agricoles au Nord-ouet du Cameroun, pour une recherche-formation-action sur la fertilité des sols...) ; - Recherche et expérimentations : 1.Eau et désertification (techniques d'économie d'eau en agriculture et leurs incidences sur le bilan hydrique des cultures, analyse énergétique d'un périmètre irrigué à Kaedi...), 2. Systèmes de culture biologique (développement des techniques de l'agriculture biologique dans les exploitations de canne à sucre...), 3. Biologie du sol et fertilisation organique (le frankia comme bio-fertilisant pour le riz en terrain humide, la matière organique : potentialités et possibilités de valorisation au Burkina Faso...), 4. Lutte biologique (protection naturelle des cultures : une approche de collaboration avec les petits exploitants du Cameroun, lutte contre les insectes nuisibles avec des substances végétales extraites du neem...), 5. Qualité nutritionnelle et conservation des aliments (utilisation des tourteaux de graines de neem et de deux huiles végétales pour la protection des graines de niébés contre les bruches, production artisanale de sucre complet à partir de canne à sucre de culture biologique...).
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Bangladesh : face aux dégâts de la "révolution verte", l'agriculture biologique devient incontournable
Des paysans et des associations de développement issus de tous les pays d'Asie du Sud étaient réunis au Bangladesh pour débattre des semences, de la lutte contre les brevets et de la souveraineté alimentaire. Petit tour d'horizon des problématiques agricoles et environnementales asiatiques, mise en évidence de l'intérêt de l'agriculture biologique dans la perspective de l'autonomie alimentaire, technique et économique et présentation du système agricole dans un village.
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Bilan de dix années d'expérimentation en système biologique de grandes cultures sans élevage : Résultats technico-économiques, fertilité des sols et gestion des matières organiques : Journée technique ITAB / Arvalis-Institut du végétal en partenariat avec la ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône (16 juin 2010 , Etoile-sur-Rhône (Drôme, 26))
ITAB, Auteur ; ARVALIS-INSTITUT DU VEGETAL, Auteur | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VEGETAL | 2010La Journée Technique, consacrée à dix années d'expérimentation en système biologique de grandes cultures sans élevage, ayant eu lieu le 16 juin 2010 à Etoile-sur-Rhône (Drôme, 26), a été organisée par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et ARVALIS - Institut du végétal, en partenariat avec la Ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône et la Chambre d'agriculture de la Drôme. Elle a notamment bénéficié du soutien du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, de FranceAgriMer. Le dossier fait état du bilan : - Présentation de la ferme expérimentale et de l'essai de Dunière ; - Principaux résultats de l'essai : panneaux présentés sur la parcelle (essai rotation de Dunière - approche économique et itinéraires techniques stabilisés) ; - Gestion de la fertilité des sols : diaporamas des interventions (la matière organique dans un système biologique sans élevage : statut, évolution, moyens pour l'apprécier ; gestion de la fertilisation dans un système biologique sans élevage : constats et propositions, gisements de matières organiques et d'azote utilisables en AB (composts, engrais de ferme, déchets verts, engrais verts...).
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Biodiversité et droit en élevage du bétail
Dossier réalisé par Bertrand Vissac, Directeur de Recherche émérite à L'INRA - Département de recherches sur les systèmes agraires et le développement. - Biodiversité et développement, - Génération de la biodiversité en élevage, Formes d'élevage et évolution humaine, - Des objets aux finalités de la biodiversité en élevage, - Des représentations de l'élevage à la recherche d'un indicateur social de la biodiversité.
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Biodiversity Indicators for European Farming Systems : A Guidebook
Felix HERZOG, Auteur ; Katalin BALAZS, Auteur ; Peter DENNIS, Auteur ; ET AL., Auteur | ZÜRICH (Reckenholz, CH-8046, SUISSE) : AGROSCOPE - Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART | 2012
Le projet de recherche européen BioBio, conduit entre 2009 et 2012, avait pour objectif d'identifier des indicateurs de biodiversité permettant d'évaluer l'impact des pratiques de systèmes agricoles européens, biologiques et conventionnels à faibles intrants. Ainsi, au-delà de la nécessité qu'ils soient pertinents scientifiquement et pour leurs usages, ces indicateurs se devaient d'être génériques sur l'ensemble de ce vaste territoire. L'étude de la littérature existante et la mobilisation de chercheurs et de parties prenantes (organismes publics, organisations d'agriculteurs, associations de consommateurs ) ont permis de définir 23 indicateurs, classés en quatre grandes catégories : - les indicateurs de la diversité génétique végétale et animale ; - les indicateurs de diversité des espèces ; - les indicateurs de diversité des habitats ; - les indicateurs de gestion agricole. Ils ont été testés sur 195 fermes dans 12 régions pédoclimatiques européennes, choisies comme cas d'étude. Ce guide, en anglais, présente la méthodologie mise en place, les indicateurs, et les principaux résultats du projet BioBio.
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Biodiversity, science and development : towards a new partnership
Ce livre a pour principal objectif de montrer combien il est important de mieux comprendre d'un point de vue scientifique la biodiversité pour l'utiliser rationnellement et efficacement. C'est un des sujets principaux de la Convention sur la Biodiversité Biologique, adoptée lors de la conférence en 1992 des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement. Cet ouvrage est en fait un recueil des interventions qui ont été faites lors du Forum organisé par IUBS à Paris en septembre 1994. Y sont abordés des sujets tels que les différents niveaux d'organisation, du moléculaire et du cellulaire aux écosystèmes ; différents aspects de la gestion de la biodiversité dans les contextes agricole, forestier, industriels, environnementaux...
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La biodynamie, une agriculture de liens
Jean-Michel FLORIN, AuteurPratiquer la biodynamie, c'est d'abord développer une attitude dans sa propre relation avec le monde. Jean-Michel Florin tente de présenter cette attitude que Rudolf Steiner, fondateur de la biodynamie, décrit à de nombreuses reprises dans le cycle de conférences à l'origine de la biodynamie (Cours aux agriculteurs). Depuis environ un siècle et de manière accrue depuis les années 1950, l'agriculture a appliqué les principes de l'industrie avec pour conséquences : la spécialisation, l'isolement et la standardisation. Or, un des concepts clé de la biodynamie est celui de « l'organisme agricole » qui qualifie un domaine agricole avec toute sa diversité (relations). Dans le Cours aux agriculteurs, R. Steiner indique comment renforcer les relations sur une ferme et aussi en créer de toutes nouvelles à partir de ses impulsions personnelles. S'interrogeant sur cette notion de relations en agriculture biodynamique, Jean-Michel Florin en distingue au moins 4 niveaux : le niveau matériel (cycles des éléments comme l'azote), le niveau de la vie (forces de vie transmises par la nourriture ?), les « relations intimes de la nature » (particulièrement décrites dans la 7ème conférence), les relations individuelles (où intervient la qualité du moi humain). De ce point de vue, les préparations biodynamiques sont un concentré de relations (de la cueillette de fleurs de plantes médicinales à la substance végétale transformée, jusqu'à son introduction, à dose infinitésimale, dans la fumure pour la mettre en relation avec différentes forces ).
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Brésil : l'agriculture familiale s'implique dans le biodiesel
Produit à base de canne ou de maïs, l'éthanol n'est pas le seul agrocarburant qui se développe au Brésil. Le biodiesel, produit à base de soja, de jatropha ou de ricin, prend son essor pour répondre aux engagements d'incorporation aux carburants fossiles. Un projet du Gouvernement Lula prévoit de mettre en adéquation la recherche de l'indépendance énergétique avec une politique sociale d'inclusion de l'agriculture familiale. Un défi pour le syndicalisme paysan pour lequel l'alimentation reste au centre de l'activité agricole.
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BRF, Bois Raméal Fragmenté : Aux arbres citoyens
Marie-Claire HAGUET, AuteurLe bois raméal fragmenté (BRF), par sa réduction en copeaux, permet de mettre en place une pédogénèse accélérée par rapport à celle qui se passe en milieu forestier. La fragmentation détruit des barrières physico-chimiques et permet aux microorganismes de dégrader le bois. Le BRF augmente la richesse du sol, mais aussi la stabilité des agrégats. Il permet donc de diminuer les pertes en eau vers l'atmosphère. Les mécanismes d'absorption des ions NPK et l'impact sur les émissions de dioxyde d'azote sont encore à déterminer. La distribution de BRF se fait au niveau de plateformes, souvent gérées par des collectivités territoriales. Il apparaît qu'il est difficile de faire coïncider l'offre et la demande. Certaines plateformes ont alors mis en place un atelier de compostage, de manière à garantir la ressource, mais la qualité devient plus incertaine. Il est, pour les chercheurs, important de replanter des arbres pour mettre en route cette filière. En effet, après une dizaine d'années d'implantation, une haie peut produire entre 4 et 8 m3 de bois par km et par an. Le retour de la trogne est d'ailleurs revendiqué. Les progrès actuels de la mécanisation et le développement d'outils pour l'entretien des haies pourront faciliter le retour des haies.
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Comparative analysis of environmental impacts of agricultural production systems, agricultural input efficiency, and food choice
Michael CLARK, Auteur ; David TILMAN, AuteurL'agriculture est à l'origine de divers problèmes environnementaux. Pour réduire son impact, il est nécessaire de mieux comprendre le rôle précis joué, notamment, par les systèmes de production, y compris les systèmes alternatifs, l'efficience des intrants, et les choix alimentaires des consommateurs. A travers la méta-analyse des cycles de vie de 742 systèmes agricoles et de plus de 90 aliments issus principalement de systèmes très consommateurs d'intrants, les auteurs de cette étude ont comparé les impacts de systèmes agricoles divers : agriculture conventionnelle et biologique, élevages de bovins nourris à l'herbe ou non, aquaculture à bas intrants et pêche au chalut, etc. Globalement, les produits d'origine végétale ont des impacts environnementaux bien plus faibles que les produits d'origine animale. Par ailleurs, il semblerait, dans cette étude, qu'un changement d'alimentation des populations vers des aliments à faible impact environnemental, ainsi qu'une utilisation plus efficace des intrants agricoles auraient des avantages environnementaux plus marquants que la conversion des systèmes agricoles à l'agriculture biologique ou que, par exemple, le développement d'élevages de bovins nourris à l'herbe.
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Comprendre : Le bio peut-il nourrir le monde ?
Lisa GIACHINO, AuteurLa capacité de l'AB à nourrir le monde est actuellement au cur des débats et, dans ce contexte, les baisses de rendement liées au passage à l'AB sont souvent remises en cause. Pourtant, elles ne seraient pas si importantes que ce qui est parfois imaginé ou constaté. De plus, elles ne sont pas systématiques, en particulier à long terme, comme l'a montré Jeff Moyer de l'Institut Rodale, qui a comparé en conditions expérimentales, pendant 30 ans, des cultures de céréales et légumineuses en conventionnel et en bio. Selon une équipe de chercheurs de l'Université du Michigan, l'AB permettrait même un gain de rendement dans les pays du Sud. Il faut toutefois rester prudent face à ces résultats qui dépendent de nombreux facteurs : type de culture, région, année Le temps est également un facteur clé, plusieurs années étant nécessaires pour que le système trouve son « rythme de croisière » après une conversion (changement de fonctionnement du sol, expérience de l'agriculteur ). Au-delà de la notion de rendement, l'AB présente d'autres caractéristiques intéressantes et notamment une plus grande régularité de la production, une plus forte densité énergétique des aliments, une économie d'intrants Pour Jacques Caplat et Marc Dufumier, qui ont publié récemment sur le sujet, l'AB peut être suffisamment « intensive » pour nourrir l'humanité (association de plusieurs cultures sur une même parcelle ). Dans le scénario Agrimonde, l'Inra et le Cirad font également le pari d'une « intensification écologique » de l'agriculture.
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A la croisée des parcours - Pasteurs, éleveurs, cultivateurs
Dans une approche interdisciplinaire, les textes réunis ici traitent des sociétés liées à l'élevage, de leurs pratiques et de leurs relations avec le monde rural et l'ensemble de la société. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux (étudiants, enseignants, chercheurs...) qui sont impliqués dans les problèmes de développement rural en milieu tropical.
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Dossier : Agrobiodiversité : Une longueur d'avance
SPORE, Auteur ; Servaas van den BOSCH, AuteurLe dossier propose quelques rappels relatifs aux pertes massives en biodiversité des dernières décennies : le rapport Evaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) ; la déclaration par les Nations-Unies de 2010 comme Année internationale de la biodiversité ; l'intérêt, en agriculture, de l'adoption de systèmes favorisant l'agrobiodiversité (agroforesterie, agriculture de conservation). Il revient ensuite sur l'intérêt - pour les pays du Sud surtout - de valoriser la diversité botanique et animale locale issue de siècles d'histoire... : partenariats associant savoirs traditionnels et recherche locale (succès du riz Nerica, activité du groupe Adapter la technologie en adaptant la recherche (TATRO) (Kenya)...) ; protection de la propriété intellectuelle (Traité international sur les ressources génétiques végétales pour l'alimentation de l'agriculture (ITPGR) de la FAO (2004) et projets qui lui sont liés) ; rôle des femmes, acteurs clés de la protection de l'agrobiodiversité ; implication des communautés locales dans la protection de l'agrobiodiversité. Par ailleurs, le dossier donne le point de vue de Chief Nelson Neuso (Zimbabwe) qui mène une campagne de conservation de la biodiversité par des méthodes traditionnelles, et présente le rôle des San de Namibie (qui connaissent les vertus de la "griffe du diable" depuis des siècles et cherchent à protéger leur unique source de revenus).
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Dynamiques passées des systèmes agricoles en France : une spécialisation des exploitations et des territoires depuis les années 1970
Céline SCHOTT, Auteur ; Thomas PUECH, Auteur ; Catherine MIGNOLET, AuteurDepuis 50 ans, le "paysage fourrager" français a profondément évolué, accompagnant les mutations observées dans l'élevage et dans l'ensemble de l'agriculture. Une analyse fine met en lumière les causes et modalités de ces évolutions, et notamment de la régression des systèmes de polyculture-élevage. Les statistiques nationales permettent de suivre l'évolution régionale des productions dominantes des exploitations (OTEX), des cheptels et des surfaces (cultures, prairies). Entre 1970 et 2010, 68 % des régions agricoles ont vu leur OTEX changer, souvent en se spécialisant et en s'orientant vers les grandes cultures lorsque c'était possible. Cette période a aussi vu le nombre d'exploitations divisé par trois, l'élevage de ruminants se concentrer, les surfaces en prairies permanentes et légumineuses régresser alors que se développaient les surfaces en cultures et en prairies temporaires. Les évolutions des politiques agricoles, des marchés et des techniques (drainage, irrigation ) ont suscité ces changements, peu favorables à l'autonomie et à la durabilité des systèmes de production. En effet, certains de ces changements d'usage des sols et de pratiques agricoles ont conduit à des problématiques environnementales (érosion des sols et de la biodiversité, dégradation de la qualité des ressources en eau...) qui amènent aujourd'hui à les remettre en cause.
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Evaluer la performance des systèmes bio : RéfAB, un référentiel innovant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'issue de trois ans d'un travail qui a mobilisé de nombreux partenaires (Chambres d'agriculture, instituts techniques ), le projet RéfAB a livré ses résultats : un cadre méthodologique destiné à mieux caractériser les systèmes agricoles biologiques, par la production de références communes, et ainsi les faire évoluer. Ce référentiel s'appuie sur cinq grands principes de l'agriculture biologique : l'autonomie, la diversité, la résilience, l'équité et l'écologie.
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Evolution not revolution of farming systems will best feed and green the world
D.J. CONNOR, Auteur ; M. Inés MINGUEZ, AuteurAvec l'augmentation estimée de la population (9,2 milliards d'habitants en 2050), l'agriculture doit relever le défi d'augmenter sa production de 70 %. Selon les auteurs, cette augmentation ne sera possible qu'en combinant une augmentation des rendements, l'intensification de cultures adaptées à leurs conditions locales et une bonne disponibilité des intrants. Les systèmes agricoles, via la science et la technologie, ont toujours su s'adapter aux changements écologiques, environnementaux et sociaux tout en augmentant les rendements et l'efficience d'utilisation des intrants, évolution que les auteurs soutiennent comme étant la solution pour nourrir et verdir le monde. Selon eux, les propositions axées autour d'une réduction des intrants et du développement des systèmes d'agriculture biologique sont vouées à rester cantonnées à une petite échelle d'application ou à conduire à l'échec face aux défis à relever. Enfin, ils estiment qu'une meilleure connaissance des problèmes d'approvisionnement alimentaire doit être apportée aux citoyens, et que le soutien à la recherche agricole doit s'orienter vers les problèmes de déchets alimentaires et de surconsommation qui, s'ils étaient résolus, pourraient conduire à une diminution de la demande alimentaire.