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Documents disponibles dans cette catégorie (208)


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Découvrir et protéger nos abeilles sauvages
Le déclin de labeille domestique a déjà donné lieu à de nombreux débats, publications et actions. Celui des abeilles sauvages, tout aussi alarmant, est plus longtemps passé sous silence. Or, ces insectes environ 20 000 espèces au niveau mondial et pas loin de 900 en France figurent au premier plan des pollinisateurs. Qui sont les abeilles sauvages ? Comment vivent-elles ? Où les trouver ? Comment les observer ? Les reconnaître ? Et comment les aider ? Lauteur, spécialiste des abeilles, répond à ces questions avec des textes accessibles et de très belles images les montrant dans leur environnement, dans les différentes phases de leur cycle de vie, et dans toute la diversité qui les caractérise (abeilles terricoles, caulicoles, cardeuses, charpentières, résinières...). Une partie du livre est consacrée à la façon dont chacun peut, à sa mesure, participer à la sauvegarde de ces insectes, au jardin ou au balcon, en mettant en place un éventail de plantes pour favoriser les abeilles sauvages toute l'année, et en installant différents modèles de nichoirs en fonction du type dabeille que lon souhaite attirer.
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La pyrale infernale
Brigitte LAPOUGE, AuteurLa pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est un petit papillon originaire d'Asie, reconnaissable à ses ailes blanc nacré bordées de brun. Ce papillon est devenu en très peu de temps la bête noire des propriétaires de buis, qu'il décime méthodiquement sur son passage. Ses capacités d'adaptation sont telles qu'en seulement quelques années, il a touché presque la moitié du territoire français (86 départements en 2016) et continue de progresser. Ce sont ses chenilles qui produisent les dégâts en mangeant le dessus des feuilles du buis, et en dévorant tout à mesure qu'elles grossissent : feuillage, jeunes rameaux et, finalement, le bois lui-même. Au bout d'un mois, les chenilles se nymphosent et vont donner naissance, 3 ou 4 semaines plus tard, à de nouvelles chenilles... En 2016, les dégâts ont été très importants, que ce soit en espaces naturels (haies, forêts, peuplements de buis sauvages) ou dans les jardins. Les jardiniers se sont rués sur les pièges à phéromones, puis sur le Bt (Bacillus thuringiensis). Il est important de repérer la présence des chenilles dès la fin de l'hiver. Si on utilise le Bt en pulvérisation, il devra être contenu aux seuls buis, afin de ne pas tuer dans le même temps les chenilles d'autres espèces de lépidoptères. Les pulvérisations seront réitérées à chaque nouvelle éclosion dufs, parfois tous les huit à dix jours... L'utilisation, en complément, de pièges à phéromones permettra de réguler les populations et de limiter les accouplements. En Asie, les attaques de pyrale concernent aussi les houx et les fusains. Par précaution, il vaudra donc mieux éviter de planter ceux-ci, et privilégier la biodiversité lors des plantations de haies et d'arbustes.
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Arboriculture fruitière biologique haute-tige : Réussir à combiner la production et la biodiversité
Cette nouvelle édition de la fiche technique éditée par FiBL, Bio Suisse, BirdLife et Haut-Tige Suisse fournit toutes les informations nécessaires pour la planification et lexploitation des vergers biologiques haute-tige. Les fruits et les produits transformés des vergers haute-tige biologiques sont très demandés et atteignent de bons prix. Larboriculture haute-tige est une production multigénérationnelle qui exige cependant une clarification soigneuse des bons emplacements, des bonnes espèces et variétés, de la mécanisation, de la rentabilité et de lécologie. Planifiée et entretenue correctement, la production fruitière haute-tige bio professionnelle offre des bonnes conditions pour réunir production alimentaire rentable et encouragement de la biodiversité. Les moyens de maintenir la biodiversité et les techniques culturales de ces vergers sont détaillés.
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Bandes florales pour favoriser les antagonistes des pucerons en verger de pommiers : Guide pratique à partir de retours d'expériences
Pour réduire lutilisation des produits phytosanitaires, il est nécessaire de combiner des mesures prophylactiques (choix des espèces, fertilisation modérée ) avec de la lutte directe et la mise en place dinfrastructures écologiques. Les bandes fleuries en verger font partie de ces aménagements. Dans les vergers, elles optimisent les stratégies de protection en renforçant le rôle des ennemis naturels des populations de pucerons. Ce guide, réalisé par le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique, est basé sur les résultats de différentes expériences réalisées en France et ailleurs en Europe. Ces dernières ont testé la faisabilité de la mise en place des bandes fleuries en verger et leurs effets sur différents groupes dauxiliaires des pucerons du pommier. Ce guide est principalement destiné aux techniciens et arboriculteurs qui recherchent une synthèse des résultats expérimentaux sur la fonctionnalité des bandes fleuries en verger de pommiers et des conseils pratiques pour leur mise en place et leur réussite. Un choix d'espèces favorables est présenté avec une proposition d'un mélange visant à favoriser les prédateurs de pucerons.
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La biodiversité au service des éleveurs : une nouvelle approche des fourrages au Portugal
JP. CRESPO, Auteur ; J. FREIRE, Auteur ; A. BARRADAS, AuteurDans le sud du Portugal, le système extensif agroforestier du Montado était marqué par un appauvrissement progressif. L'introduction dans les prairies semées de plusieurs légumineuses adaptées à chaque type de milieu a permis d'accroître considérablement la qualité et la productivité de ces prairies dans le sud du Portugal, tout en améliorant l'autonomie énergétique et les résultats économiques des exploitations. La société FERTIPRADO effectue pour cela un travail d'évaluation et de sélection génétique des espèces et variétés disponibles pour de nombreuses légumineuses méconnues. Elle évalue ensuite leurs performances dans différents milieux et différents mélanges. La connaissance fine de ces différentes caractéristiques permet de proposer des compositions de mélanges fourragers riches en biodiversité, adaptés à chaque situation et durables. Les légumineuses sont systématiquement inoculées et la plupart sont des espèces annuelles à ressemis, qu'il faut laisser grainer la première année.
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Les couverts végétaux - Gestion pratique de l'interculture. 2ème édition
Frédéric THOMAS, Auteur ; Matthieu ARCHAMBEAUD, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2016
La couverture des sols est obligatoire en Europe, pour des raisons environnementales, afin de garantir les ressources en eau et leur qualité (directive nitrate de la PAC). Au-delà de la protection de l'environnement, une couverture des sols en interculture, réalisée de manière intelligente et adaptée au contexte de l'exploitation, est un formidable outil agronomique. Elle permet de protéger les sols de l'érosion, des agressions climatiques, de restaurer leur structure et de développer leur fertilité. Les couverts contribuent à terme à sécuriser la production et les rendements et à réduire les intrants agricoles (carburant, engrais et pesticides). Dans ce guide pratique, des conseils sont donnés pour améliorer son système de production tout en tenant compte des enjeux économiques, techniques et de productivité. Au sommaire : - Pourquoi utiliser des couverts végétaux ? ; - Comment utiliser les couverts végétaux ? ; - Panorama des espèces utilisées ; - Pour aller plus loin (quelques systèmes et astuces issus de l'agroécologie, principes de la couverture des sols de vignes, couverts en arboriculture).
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Dossier : Maintenir la qualité de ses prairies
Frédéric MONY, AuteurDans ce dossier, certains principes de fonctionnement des prairies sont détaillés, ainsi que les principales graminées rencontrées. Lauteur donne ensuite des éléments sur des plantes pouvant devenir gênantes et des moyens pour les réguler.
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Enherbement peu concurrentiel : La piloselle rentre dans le rang
Alex SICILIANO, AuteurUne dizaine de parcelles d'essais ont été suivies dans le Sud-Est de la France pour étudier l'enherbement peu concurrentiel des vignes. Au terme de ce programme, il apparaît qu'il vaut mieux miser sur le travail du sol pour entretenir le rang en région méditerranéenne quand c'est possible. Mais, pour des parcelles en pente et bien valorisées, l'enherbement localisé sur le rang avec une espèce comme la piloselle peut être une alternative intéressante. En effet, cette plante concilie implantation rapide et faible concurrence avec la vigne. Elle a également une bonne pérennité et protège de l'érosion. Néanmoins, son installation est délicate et, sur les sols ayant de faibles réserves hydriques, il faut rester prudent car il peut y avoir un peu de concurrence hydrique.
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Exploiter la diversité des légumineuses annuelles et pérennes pour des mélanges fourragers adaptés aux contraintes climatiques du sud de la France
J. FERREYROLLE, Auteur ; P. PIERRE, AuteurFace au regain d'intérêt pour les légumineuses fourragères et au développement croissant des mélanges fourragers multi-espèces, on note que les espèces dominant actuellement le marché ne sont pas toujours adaptées à certaines situations limitantes, particulièrement dans le sud de la France. Or, certaines espèces de légumineuses fourragères, annuelles (trèfles de Perse, vésiculé, souterrain ou encore serradelle) ou pérennes (trèfles fraise et du Caucase), méritent d'être mentionnées ; elles sont ici présentées (atouts et limites agronomiques, alimentaires...) et répondent à des contraintes pédoclimatiques spécifiques. Elles peuvent trouver avantageusement leur place dans les mélanges fourragers et satisfaire certains besoins des éleveurs du sud de la France.
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Intérêts et perspectives d'utilisation apportées par les légumineuses fourragères dans leur diversité
P. PIERRE, Auteur ; P. BOURDON, Auteur ; R. DELAGARDE, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis les années 1950, l'intérêt pour les légumineuses s'est concentré sur 3 espèces productives. Mais, les légumineuses fourragères, dans leur diversité, présentent de nombreux atouts à l'échelle du système fourrager (services agronomiques, zootechniques, environnementaux) et aptitudes d'adaptation aux facteurs du milieu. Dans les associations et mélanges, l'équilibre entre les espèces résulte de l'interaction entre pratiques et conditions de milieu ; différents leviers sont présentés. Le choix d'espèces de légumineuses adaptées permet d'améliorer la pérennité et la régularité de production des prairies. La sélection doit également prendre en compte le comportement de ces espèces dans des couverts complexes.
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Lutte contre les adventices en AB : Cas des grandes cultures
Yvan GAUTRONNEAU, Auteur ; Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS (55 rue Rabelais, 49000, FRANCE) : AEI (Association internationale pour une agriculture écologiquement intensive) | 2016A l'occasion de la sixième édition des entretiens de l'AEI (Association internationale pour une agriculture écologiquement intensive), une présentation a porté sur la lutte contre les adventices en agriculture biologique, plus particulièrement en grandes cultures. Plusieurs méthodes ont été présentées : - le choix des espèces et variétés ; - la rotation ; - le travail du sol, avec notamment les différents types de labour possibles et la technique du faux-semis ; - les précautions à prendre au semis ; - les précautions à prendre en termes de fertilisation ; - le désherbage mécanique ; - le désherbage thermique ; - l'écimage ; - les précautions à prendre à la récolte. Cette présentation a été réalisée conjointement par Yvan Gautronneau (ex enseignant chercheur), Joséphine Peigné et Jean-François Vian (Isara de Lyon), Sarah Obellianne (ex Sedarb), et Laurence Fontaine (Itab).
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La pollinisation par les abeilles sauvages : comment favoriser leur installation ?
Joannes BOULON, AuteurEn matière de pollinisation, notamment des arbres fruitiers, la contribution des abeilles sauvages, ou osmies, présente le même intérêt économique que celle des abeilles domestiques. Dans cet article, Joannes Boulon, d'Agribio Ardèche, fait le point sur cette contribution, encore peu explorée, dans les vergers. Les témoignages de deux arboriculteurs bio sont ensuite présentés : Joël Fauriel, à Loriol-sur-Drôme (26), et Yves Guibert, dans le Lot-et-Garonne.
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Prairie : Faire son mélange soi-même : Quelques avis pour y voir plus clair
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurPour un agriculteur qui souhaite implanter une prairie multi-espèces ou à flore variée (au moins trois espèces, mais en général 5 à 8 composantes), la question se pose de concevoir ou non ses mélanges. Deux experts de ce type de prairies, Jean-Paul Coutard, directeur de la ferme de Thorigné d'Anjou et Patrice Pierre, conseiller fourrages à l'Institut de l'Élevage, apportent leur éclairage, tous deux étant davis quil est préférable de faire son mélange soi-même. Cet article présente notamment diverses grandes règles à avoir alors en tête. Ainsi, il faut adapter son choix despèces selon ses attentes (Quand a-t-on besoin dherbe ? Comment va être exploitée la prairie ?...) et le contexte pédoclimatique de la parcelle. Il faut aussi tenir compte des fonctions recherchées (si on vise la productivité en herbe, les espèces à rendement et à port dressé sont importantes, comme le dactyle, en faisant attention à la question de lagressivité ; si on recherche un fourrage riche en protéines, la part des légumineuses sera à renforcer). Par ailleurs, le choix des variétés permettra dapporter des plus sur, par exemple, lappétence (des variétés à feuilles souples sont plus appétentes), la souplesse dans lexploitation, la précocité recherchée, la remontaison Il sera aussi important de bien calculer sa dose de semis, sachant que lobjectif est de 500 plants levés/m², ou encore que les pertes à la levée sont de 50 % pour les petites graines et de 25 % pour les plus grosses. Composer son mélange soi-même permet, si on suit lévolution de sa prairie, de faire évoluer les mélanges futurs selon ses observations et son expérience.
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Prairies temporaires à flore variée dans les exploitations délevage : La diversité au service de la qualité des fourrages et de lautonomie protéique
Benoit DELMAS, Auteur ; Yolène PAGÈS, AuteurDans le cadre dune meilleure autonomie fourragère et protéique et dans un contexte dadaptation aux aléas climatiques, les prairies temporaires semées en mélange complexe ou prairies à flore variée (PFV) retrouvent un gain dintérêt. Malgré un coût semences à prendre en compte, ces prairies offrent divers atouts, en termes dadaptation (ex : aux aléas météorologiques) et en termes de production (rendement, apport de protéines avec la présence de légumineuses). Cet article présente certaines règles de base à retenir pour concevoir les mélanges de ces prairies à flore variée. Il présente des essais en cours en Aveyron (en bio ou pas) sur les questions de composition des mélanges prairiaux et des conditions dimplantation, ainsi que le développement de loutil en ligne daide à la conception des mélanges prairiaux, Capflor (projet Mélibio) ; ou encore le projet QualiPrat (portant notamment sur la structuration dun système fourrager intégrant des prairies à flore variée et sur leur conduite technique ou sur la valorisation de ces PFV).
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Quelle est la variabilité intra- et interspécifique des caractères d'adaptation des espèces prairiales pérennes aux variables du changement climatique ?
Florence VOLAIRE, Auteur ; Lina Qadir AHMED, Auteur ; P. BARRE, Auteur ; ET AL., AuteurPour répondre aux évolutions climatiques à venir, la sélection fourragère envisage la création de variétés plus résistantes aux sécheresses. Dans cette perspective, le projet Climagie du méta-programme Inra (ACCAF) a étudié la variabilité intra- et interspécifique de diverses espèces fourragères. La synthèse des principaux résultats obtenus dans le cadre de ce projet porte sur la variabilité : - de la réponse de la germination et de la croissance à la température ; - et de l'adaptation à la sécheresse par échappement (date d'épiaison précoce) ou par tolérance à la déshydratation (dormance estivale et accumulation de fructanes) des principales espèces fourragères pérennes. Le matériel d'origine méditerranéenne est un modèle d'étude pertinent pour identifier les limites de la variabilité intraspécifique à l'adaptation aux stress croissants, et représente une ressource génétique à valoriser dans les schémas d'amélioration, dans l'objectif de créer des variétés combinant une gamme de stratégies d'adaptation au changement climatique tout en préservant de bonnes performances agronomiques.