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Tour d'Europe des amis de l'agrobiodiversité : Un voyage pour découvrir comment la sélection végétale et animale biologique contribue à l'avènement de systèmes alimentaires durables
La sélection biologique (sélection végétale et animale en agriculture biologique) est un pilier pour une alimentation saine, savoureuse et diversifiée, mais aussi pour la conservation et l'adaptation des variétés et des espèces, particulièrement dans un contexte de changement climatique. La sélection biologique implique une réflexion autour de la productivité et de la qualité des produits, mais aussi autour du bien-être animal. Ce document emmène les lecteurs et les lectrices à la découverte de 15 initiatives de sélection végétale et animale biologique en Europe. Pour chaque initiative, une personne impliquée en présente les objectifs et les défis. Les exemples sélectionnés donnent une idée de la grande diversité des initiatives visant à maintenir et à promouvoir la biodiversité dans les cultures et les espèces animales biologiques.
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Dossier : Remettre les porte-greffes au premier plan
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurEn viticulture, l'importance du rôle des porte-greffes est passée peu à peu au second plan. Pourtant, ce matériel végétal qui fait le lien entre le sol et le reste de la plante est primordial et pourrait offrir de nombreuses possibilités d'adaptation face au changement climatique et aux évolutions des vignobles. Aussi, les recherches sur les porte-greffes pour en augmenter la diversité se développent. Parmi les pistes explorées, figure celle de la vigne sauvage Vitis sylvestris.
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Sélection et mélanges pour adapter les prairies
Émilie SKOWRON, AuteurAfin de s'adapter aux futures évolutions du climat, une équipe de l'Inrae de Lusignan, spécialisée sur les fourrages et les prairies, étudie les espèces et les variétés capables de supporter des températures plus élevées et des stress hydriques plus marqués qu'aujourd'hui. Pour ce faire, les chercheurs utilisent notamment un simulateur de climat extrême, le Siclex, abri mobile qui permet de contrôler les conditions climatiques pour les cultures.
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La sélection variétale pour s'adapter au climat ; Les semenciers explorent les problématiques climatiques
Cyrielle DELISLE, AuteurFace aux évolutions du climat et à loccurrence accrue des sécheresses, la production fourragère est impactée. Dans ce contexte, la recherche travaille sur la variabilité génétique des espèces fourragères pour répondre à ces nouveaux enjeux. Deux stratégies d'adaptation existent chez les plantes : d'un côté, les variétés qui maintiennent leur production même en cas de sécheresse, mais qui peuvent mourir en cas de sécheresse sévère (on parle de résistance à la sécheresse) ; de l'autre, les variétés qui stoppent leur croissance en attendant des conditions plus favorables (on parle alors de tolérance à la sécheresse). En fonction de la localisation géographique de la ferme, il est conseillé de choisir l'un ou l'autre de ces types de variétés. L'intérêt des mélanges fourragers est également étudié, et plus particulièrement les règles d'assemblage de différentes espèces et variétés. Les semenciers travaillent eux aussi sur ces aspects et sur la nécessaire adaptation au changement climatique des variétés qu'ils proposent. Trois d'entre eux expliquent leur stratégie dans cet article.
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Biodynamis Hors-série n° 22 : Préserver le vivant
Laurent DREYFUS, Auteur ; Jens-Otto ANDERSEN, Auteur ; Wolfgang SCHAD, Auteur ; ET AL., AuteurA tous les niveaux de notre existence, le vivant semble en danger, et nous sommes tous concernés par sa préservation. Une réflexion sur la nature du vivant et les lois qui le régissent pose le cadre. Ensuite, une sélection de sujets, dans des domaines variés du quotidien, illustre l'urgence de raisonner la part et le pouvoir que nous laissons à la technique dans nos vies, au détriment du vivant Au sommaire : - La vitalité, renaissance dun concept ancien ; Extrait du livre "Vitality" de Jens-Otto Andersen, chercheur danois, qui propose des définitions de la notion de vitalité ; - Et si la vie avait besoin de la mort : Un aspect du darwinisme ; Bien comprendre la mort pour comprendre la vie, tel est le propos de l'auteur ; - Lindividualisation de la nature à travers lhomme ; Johannes Wirz, biologiste au centre Goetheanum, décrit la relation particulière que l'homme en tant qu'espèce entretient avec la nature. Selon lui, cette relation comporte intrinsèquement une dimension de responsabilité de l'homme vis-à-vis de la nature ; - Identifier les forces de vie ; Maryna Bogdanok propose un tour d'horizon des méthodes qui permettent d'appréhender et de visualiser les forces de vie (cristallisation sensible, méthode de Dorian Schmidt...) ; - Le vivant et la technique ; Comment équilibrer contact avec le vivant et technicité de plus en plus envahissante dans notre environnement ? ; - Du changement climatique à la rupture climatique ; Quels sont les actions et les gestes en notre pouvoir pour agir à notre niveau contre le changement climatique ? ; - Limportance de leau pour la vie ; Manfred Schleyer, chercheur à l'Institut allemand sur les fluides, explique l'importance et la fragilité de l'eau en tant qu'organisme vivant ; - Effets du béton industriel sur le corps humain ; - Préserver la vie des substances thérapeutiques au laboratoire Wala ; - Essais sur les sources de chaleur ; - Recherche sur les concombres et sur les jus de pomme ; - Mécaniser pour soulager lêtre humain ; Grégory Fachon, maraîcher biodynamique en Bretagne, décrit comment et pourquoi il a mécanisé sa ferme.
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Quelle est la variabilité intra- et interspécifique des caractères d'adaptation des espèces prairiales pérennes aux variables du changement climatique ?
Florence VOLAIRE, Auteur ; Lina Qadir AHMED, Auteur ; P. BARRE, Auteur ; ET AL., AuteurPour répondre aux évolutions climatiques à venir, la sélection fourragère envisage la création de variétés plus résistantes aux sécheresses. Dans cette perspective, le projet Climagie du méta-programme Inra (ACCAF) a étudié la variabilité intra- et interspécifique de diverses espèces fourragères. La synthèse des principaux résultats obtenus dans le cadre de ce projet porte sur la variabilité : - de la réponse de la germination et de la croissance à la température ; - et de l'adaptation à la sécheresse par échappement (date d'épiaison précoce) ou par tolérance à la déshydratation (dormance estivale et accumulation de fructanes) des principales espèces fourragères pérennes. Le matériel d'origine méditerranéenne est un modèle d'étude pertinent pour identifier les limites de la variabilité intraspécifique à l'adaptation aux stress croissants, et représente une ressource génétique à valoriser dans les schémas d'amélioration, dans l'objectif de créer des variétés combinant une gamme de stratégies d'adaptation au changement climatique tout en préservant de bonnes performances agronomiques.
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Utiliser les mélanges fourragers pour s'adapter au changement climatique : opportunités et défis
Isabelle LITRICO, Auteur ; Karim BARKAOUI, Auteur ; Ana BARRADAS, Auteur ; ET AL., AuteurLe changement climatique s'accompagne d'un accroissement de la fréquence des sécheresses qui menace la pérennité et la production des prairies. Il est donc nécessaire d'adapter les couverts prairiaux à des conditions hydriques limitantes. Les mélanges offrent des perspectives intéressantes mais posent des questions quant aux critères de sélection des variétés. Différentes expérimentations récentes montrent la plus-value de la diversité spécifique et intraspécifique sur la production des prairies face au changement climatique et en particulier face aux épisodes de sécheresse, mais le choix des espèces et des génotypes composant cette diversité nécessite de définir correctement les règles d'assemblage. Ces règles pourraient être basées sur des choix de traits (caractères) des espèces et des génotypes. La diversification de traits liés à des stratégies de croissance décalées dans le temps semble avoir un effet positif, contrairement aux traits racinaires. Ainsi, le choix de traits d'intérêt et de la valeur de ces traits dans les couverts prairiaux est à considérer dans les processus de sélection variétale.
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Histoires remarquables : Les insectes
Entomologiste, Vincent Albouy est, entre autres, président de l'Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) et fut le fondateur et l'animateur de PONEMA, association pour le développement des jardins sauvages ou naturels. Il porte sur les insectes un regard certes savant, mais aussi plein de curiosité et de poésie, qui rend ces animaux fascinants même pour les moins naturalistes d'entre nous. Vincent Albouy raconte, dans ce livre, d'illustres histoires d'insectes. Peuplant les moindres recoins de notre planète, ils sont des milliers aux physiques curieux et aux murs non moins singulières. L'auteur en a sélectionné une trentaine, chacun représentant un groupe spécifique, pour nous conter un aspect de leur vie. Les différents chapitres ont autant de titres évocateurs comme "La bosse des maths de l'abeille à miel", "Un recycleur sachant recycler", ou encore "La luciole femme fatale". Ses textes sont mis en valeur par les dessins de François Desbordes, illustrateur naturaliste.
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Alternative : Des variétés hétérogènes pour limiter les risques
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurMalgré l'existence d'un grand nombre de variétés cultivées (11 500 variétés de blé tendre sont présentes dans la collection de l'Inra de Clermont-Ferrand), la diversité génétique dans les champs s'amenuise, notamment à cause de la standardisation des produits proposés par les semenciers. Or, sans cette diversité génétique, les plantes cultivées perdent peu à peu leur capacité à s'adapter à un environnement changeant, en matière de climat mais aussi de maladies et ravageurs, auxquels elles ne peuvent alors plus résister par elles-mêmes. Par ailleurs, les variétés proposées aux agriculteurs ont généralement été sélectionnées dans des conditions optimales qui ne correspondent pas aux conditions dans lesquelles elles seront généralement mises en place pour la production. Autre problème soulevé, le manque d'adaptabilité de ces variétés les rend rapidement obsolètes et les agriculteurs doivent se tourner continuellement vers de nouvelles solutions. Alors, pour contourner cette homogénéisation et ses conséquences, certains paysans font le choix de semer des mélanges ou des populations dynamiques, mais ils sont relativement seuls dans cette démarche (sans semenciers ni organismes de recherche).
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Aux origines de la biodiversité : les ressources génétiques
PH. GOUYON, AuteurDans cet article, l'auteur partage quelques éléments de réflexion sur la biodiversité et son évolution, en se basant notamment sur les écrits de Darwin. La notion de biodiversité est discutée, ainsi que sa préservation et les enjeux de celle-ci. La question de l'impact des actions humaines est notamment abordée, avec un zoom sur l'agriculture moderne et l'érosion génétique induite par la sélection des espèces cultivées. Enfin, quelques solutions sont proposées et discutées.
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Semence de population : adaptation et autonomie (Dossier - Semences & plants biologiques)
La FNAB a réalisé une enquête sur les semences de population paysannes dont l'utilisation, pourtant croissante, est aujourd'hui noyée dans un flou juridique important. L'article redonne d'abord une définition de ces semences particulières et de leur mode d'obtention. Les résultats de l'enquête sont ensuite présentés. Ils reflètent l'utilisation croissante de ces semences, notamment suite à la mise en place de programmes de sélection participative et du réseau « Semences paysannes ». Les principales raisons pour lesquelles les agriculteurs se tournent vers ces semences sont leur capacité d'adaptation et le niveau d'autonomie qu'elles permettent d'atteindre.
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CBD : cultivons la biodiversité en Poitou-Charentes
Une association CBD (Cultivons la biodiversité) a été créée en 2009 en Poitou-Charentes pour développer à nouveau la biodiversité des espèces cultivées et continuer les actions déjà engagées dans ce sens. Petit historique : en 2003, le réseau Semences Paysannes naît grâce à des producteurs, soucieux de retrouver des variétés adaptées à leur terroir. En 2004, les CIVAM de la Vienne et la MAB 16 décident de cultiver des céréales et des maïs population. Aujourd'hui, ce sont trente producteurs qui ont permis de conserver plus de 40 variétés (toutes espèces confondues). Le projet de CBD vise à créer des variétés population ayant un potentiel d'adaptation à différentes conditions pédoclimatiques. Ils souhaitent, par ailleurs, développer des modes de production agricole économes en intrants, en énergie et en eau, qui contribuent à la protection de la biodiversité sauvage. CBD a trois objectifs pour 2010 : sensibiliser les agriculteurs, le public et les acteurs locaux aux enjeux de la biodiversité cultivée, informer et former les agriculteurs et jardiniers amateurs et développer des variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques locales et aux pratiques de l'agriculture biologique.
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La "rusticité", un concept difficile à définir et qui a ses limites
Bernard DENIS, AuteurEn novembre 2008, l'association française de zootechnie a consacré une journée d'étude sur le sujet « Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité Les nouveaux critères de qualité des animaux d'élevage ». Ces termes couramment utilisés ne sont pas si simples à définir. Ils ont été expliqués plus précisément lors de cette journée en utilisant les progrès de la génétique moléculaire. En 1979, les journées de la recherche ovine et caprine essayaient de répondre aux questions liées à l'adaptabilité des races rustiques et à l'antagonisme entre les caractères d'adaptation et la recherche d'un niveau de production supérieur. Aujourd'hui, on souhaite, s'il est possible, que des races performantes soient également rustiques, robustes et flexibles. L'objectif est de rapprocher le plus possible rusticité et haute performance. L'avenir dira ce qu'il en est.
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Dossier : Darwin : L'Evolution en pratique
Catherine DONNARS, Auteur ; Isabelle SAVINI, Auteur ; Armelle FAVERY, Auteur ; ET AL.L'uvre de Charles Darwin, s'appuyant sur la sélection empirique des espèces domestiques, est fondatrice de la biologie moderne. Aujourd'hui, c'est la recherche agronomique qui utilise ses travaux pour penser et gérer les équilibres écologiques dans les agrosystèmes. Ce dossier illustre quelques-uns des nombreux travaux menés à l'Inra. La sélection artificielle, animale et végétale, est un outil primordial pour comprendre les mécanismes de sélection naturelle. Celle-ci est très évolutive dans nos milieux agricoles et elle peut être observée en temps réel. Aujourd'hui, les chercheurs doivent donc prendre en compte le fait que les espèces de notre environnement se différencient toujours et s'adaptent à leur milieu.
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Etude prairies complexes : Après 3 ans, peu d'espèces constituent le couvert
Emmanuel AUSSEMS, AuteurAu bout de trois ans d'implantation, pas plus de quatre espèces constituent l'essentiel du couvert d'une prairie : ce sont les observations effectuées par le Cedapa sur douze prairies multi-espèces. Il semble que semer 5 à 6 espèces en évitant les espèces non pérennes revient au même au bout de trois ans que semer plus de variétés. Après deux ans, les graminées reprennent le dessus pour arriver à une moyenne de 50 % de légumineuses et 50 % de graminées. Certaines variétés de trèfle et de dactyle sont envahissantes et perturbent l'équilibre. Le dactyle doit être fauché même dans une prairie pâturée. Il peut être implanté pour des pâtures courtes, sur des parcelles en pente avec peu de fond de terre. La fétuque élevée et la luzerne ont tendance à disparaître en présence de légumineuses agressives (trèfle violet, trèfle blanc Aran...). Un tableau répertorie l'évolution des espèces au bout de deux ans d'exploitation.