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Anticiper les effets d’un réchauffement de +4°C : quels coûts de l’adaptation ?
Vivian DÉPOUES, Auteur ; Guillaume DOLQUES, Auteur ; Morgane NICOL, Auteur | PARIS (30 Rue de Fleurus, 75 006, FRANCE) : I4CE - INSTITUTE FOR CLIMATE ECONOMICS | 2024I4CE, institut de recherche qui contribue, par ses analyses, au débat sur les politiques publiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, estime que, si d’importants progrès ont été faits sur l’évaluation des coûts de l’atténuation, les questions restent beaucoup plus émergentes pour l’adaptation. Des travaux récents ont permis néanmoins de dégager 5 premières conclusions sur ce sujet : 1) Des éléments de chiffrage pour certains secteurs (bâtiment, transport terrestre et productions agricoles végétales), mais pas de coût unique de l’adaptation en France ; 2) Sans politique d’adaptation plus ambitieuse, les réactions spontanées qui sont observées se révèlent souvent les plus coûteuses pour les finances publiques et représentent déjà plusieurs milliards d’euros par an ; 3) Des options d’anticipation sont bien identifiées et pourraient être mieux déployées (modes de construction sobres, agroécologie…) ; 4) Il est nécessaire de prendre en compte le risque climatique dans les modèles économiques et de prendre en charge des coûts de l’adaptation lorsque c’est nécessaire ; 5) Pour s’assurer de la meilleure efficacité possible des dépenses, l’adaptation doit être intégrée aux démarches existantes de planification. Pour l’agriculture, deux voies principales sont fréquemment opposées. Voie 1 : La poursuite d’un niveau élevé de rendements (avec irrigation, ombrage, serres…) en acceptant le risque d’une plus grande exposition aux aléas climatiques et économiques. Voie 2 : Le choix d’une production plus résiliente ou plus constante, mais au prix de rendements moyens plus modestes, avec une transformation plus systémique du modèle agricole et une diversification des variétés et des pratiques.
Un discret au goût puissant
Caroline VORWERK, AuteurL'ail est un légume facile à cultiver : il s'adapte à tous les types de climat et de sol ; il n'est gourmand ni en eau, ni en matière organique ; il ne craint pas le gel. Cependant, l'humidité d'une terre peu drainante peut le faire pourrir ; dans ce cas, on préférera alors le planter sur billons (la technique est présentée dans un encart). L'ail est un précieux allié des cultures, notamment utilisé en macérat et en décoction pour éloigner les ravageurs et les champignons. Il faudra, toutefois, le protéger de la teigne et de la rouille, ses principaux ennemis. Cet article présente plusieurs variétés d'ail et les différentes modalités de récolte et de stockage pour une bonne conservation. Sébastien Païs, maraîcher bio à Tassin-la-Demi-Lune (69), partage ses conseils de culture et de récolte.
Dossier : Bio : Comment rebondir ?
Marion COISNE, AuteurEn France, les filières « grandes cultures » bio étaient à leur tour en pleine crise, en 2023, avec des stocks importants (estimés par certains à cinq mois en blé tendre, par exemple), et des débouchés en berne, voire en baisse, surtout en alimentation animale (baisse de la consommation de viande ou encore impacts de la crise aviaire). Les opérateurs (coopératives, négoces, organismes stockeurs...) s’organisent avec l’objectif de faire face et de limiter les déconversions, afin de préserver les outils pour l’après-crise. Chacun travaille à diminuer les charges et à maîtriser les investissements. Malgré tout, le déclassement se poursuivra : FranceAgriMer estime que 117 000 tonnes de céréales (certifiées et C2) de la récolte 2023 allaient être vendues en conventionnel. Une perte financière, mais les opérateurs estiment qu'il vaut mieux déclasser et sortir les volumes, afin d’aider à équilibrer le marché et à anticiper les besoins de stockage pour la récolte 2024 qui, pour cause d’aléas climatiques, devrait être moins bonne que la précédente. Ce dossier permet un tour d’horizon des démarches mises en œuvre dans ce contexte par nombre d’acteurs des filières. Pour tous, il reste difficile d’anticiper, étant donné l’importance de la crise et de ses causes, crise qui touche plus ou moins toutes les productions végétales, ainsi que les approvisionnements (type amendements). En effet, les producteurs réduisent leurs charges et leurs investissements, quitte à ce que cela impacte la qualité de la production, ce qui peut aggraver la situation.
Des éleveurs engagés pour constituer des références en élevages ovins bio
Catherine VENINEAUX, Auteur ; Gilles SAGET, AuteurLe nombre de fermes ovines bio est de 3380 en 2022, soit le double de 2012. Le dispositif INOSYS Réseaux d'élevage suit un panel d’éleveurs jusqu'en 2027, afin d’optimiser leurs systèmes et de constituer des références, dont des systèmes ovins biologiques, principalement allaitants. Deux tendances de systèmes se dessinent : un modèle tourné vers les circuits longs, avec des races lourdes et 2 périodes d’agnelages par an ; l’autre modèle, orienté vers la vente directe, est étalé en 3-4 agnelages avec, en général, des races plus rustiques et un système plus herbager. La plupart des systèmes bio cherchent à développer leur autonomie alimentaire, plus facilement atteinte dans les systèmes de polyculture. Au final, la consommation de concentré est très variable, de 1 à 12 kg par kg de carcasse d’agneau. Delphine Petit, éleveuse bio, utilise le minimum de concentré et explique que ses brebis pâturent 11 mois par an, avec de l'enrubannage au besoin, pour une rentabilité à 140€/femelle.
Enseignes bio : Nouveaux marqueurs Projective minute « Vivre 2035 »
Sauveur FERNANDEZ, AuteurDans cet article, Sauveur Fernandez décrit l'enseigne bio standard du futur (projection 2035) et ses cinq caractéristiques majeures : - le local qui devient la norme ; - la montée de collectifs producteurs/transformateurs et de leurs marques collectives ; - les mutations de la logistique (livraison à domicile décarbonée, nano-circuits de distribution...) ; - la fin du règne des produits emballés, remplacés par la fabrication sur place ; - les magasins circulaires (anti-gaspi, réemploi, consignes...).
Succès des 15 ans du Fonds Avenir Bio : « Continuer à structurer et consolider les filières »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL’article propose un bilan du Fonds Avenir Bio et ses perspectives. Le Fonds a été créé en 2008, dans le but de contribuer au financement d’outils de stockage et de première transformation en bio. Il est abondé par le ministère de l’Agriculture et est géré par l’Agence BIO. Son enveloppe est passée de 3 millions €/an en 2008 à 13 M€/an en 2021 au travers du Plan de relance, puis à 18 M€/an à partir de 2024. En 15 ans, 178 plans d’investissement ont été menés avec près de 350 entreprises. L’aide peut être matérielle (construction de moulins, silos, malteries, etc.) ou immatérielle (coordination, appuis techniques, etc.). Le montant actuel des aides est compris entre 50k et 800k€ (1,3M€ en cas de partenaires bénéficiaires), couvrant de 10 à 100% des investissements. Selon le ministre de l’Agriculture, ce Fonds est un des leviers pour atteindre l’objectif national de 18% de la SAU en bio en 2027. Loïc Guines, président de l’Agence BIO, exprime le besoin de rendre plus accessible la bio ; dans ce but, Laurence Foret-Hohn, directrice adjointe de l’Agence BIO, propose de s’appuyer sur le Fonds pour massifier, améliorer la logistique, moderniser les étapes de production et de transformation. Elle ajoute que l’Agence BIO étudie la possibilité d’élargir les types de projets finançables, notamment en conseil, recherche et développement, voire en recherche de débouchés. Du point de vue du porteur de projet, un frein reste la lourdeur des démarches administratives. L’Agence BIO et d'autres structures de la bio se positionnent pour apporter un soutien de coordination. Plusieurs porteurs de projets témoignent. La société de conserverie Prosain a obtenu un financement de 688 960 € sur 7.2 M€ investis, lui permettant de rendre plus compétitifs ses produits. Vincent Rozé, du réseau Manger Bio, précise l’importance de ce fonds pour le développement d’une logistique de distribution et de conditionnement efficace. Pour finir, deux groupements agricoles témoignent : Terre d’Agrumes, composé de 15 producteurs en Corse, et Biocer, coopérative de 280 membres dans le Nord-Ouest.
Vu au Bhoutan : Au royaume du bonheur, le mirage du 100% bio
Christophe DEQUIDT, AuteurEn 2012, le Bhoutan s’était fixé comme objectif d’atteindre 100% de SAU en bio en 2020. Cet objectif n’a pas été atteint avec, actuellement, seulement 1% de la SAU en bio certifié. En revanche, selon l’enseignant-chercheur Wang Gheshen, 95% des exploitations utilisent zéro protection des cultures chimique et des quantités très faibles d’intrants en fertilisants chimiques. Les semences bio sont développées par l’État, qui les distribue gratuitement pour être multipliées par des agriculteurs locaux. Les produits chimiques fertilisants ou phytosanitaires sont gérés par l’État et distribués sous son contrôle. Au Centre de l’agriculture bio, des essais sont menés pour développer des conduites de culture biologiques efficientes. Farm Corporation Management est une entreprise nationalisée, qui gère la majorité des fermes bhoutanaises et qui veille à répondre aux besoins locaux pour limiter les importations. La mauvaise logistique de distribution, dans un contexte montagneux, fait partie des freins au développement du bio.
Centre-Val de Loire : Privilégier les variétés anciennes : « Être cohérents ! »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes frères Jérémy et Jonathan Desforges se sont installés sur la ferme familiale (Ferme des Trois Rois), en Beauce, qui existe depuis cinq générations. Suite au départ à la retraite de leur père, ils ont entamé une conversion à l’agriculture biologique en 2018. Ils ont fait ce choix par défi agronomique, mais aussi pour restaurer et améliorer la fertilité de leurs sols, avec la volonté de produire des aliments sains et durables. Leurs 145 ha bénéficient maintenant d’un assolement diversifié, basé sur une rotation de huit ans, dans laquelle se succèdent des légumineuses, des céréales, des oléagineux et des légumes. Ils commercialisent toutes leurs productions en direct, sous la marque Trésor de Beauce. Ils sont équipés de stockage, ainsi que de matériel de tri et de décorticage. Ils peuvent, grâce à leurs équipements, proposer à leurs clients une large gamme de légumes secs, des graines de tournesol, du soja alimentaire et des farines. Pour leurs céréales, ils ont ne cultivent que des variétés anciennes : même si les rendements sont plus bas, ces variétés sont plus rustiques et permettent de se démarquer avec des qualités gustatives et digestives excellentes. Pour assurer la pérennité de leur système, ils ont aussi construit des partenariats avec des fermes voisines et un moulin (les Moulins Viron). De nouveaux silos sont actuellement en cours de construction et bénéficient d’un soutien financier du Fonds Avenir Bio (dans le cadre du Plan de Relance).
Choisir ses variétés de blé tendre : Un OAD pour les bio
BIOFIL, AuteurDix ans après le lancement d’un outil d’aide à la décision (OAD) gratuit nommé « Choix des variétés de blé tendre », une version de cet OAD est disponible pour les agriculteurs biologiques. Cette version se base sur 18 critères de sélection (ex : le débouché visé, la qualité des grains, la résistance aux maladies, le pouvoir couvrant, la hauteur, la précocité, etc.) et sur 25 caractéristiques variétales, tout en prenant en compte les spécificités liées à une conduite en agriculture biologique, ainsi que les facteurs propres à chaque exploitation. Cet OAD repose sur une base de données actualisée, avec des critères de filtrage et une fonction de comparaison qui permettent de cibler les variétés les plus adaptées. La base de données utilisée est solide et mise à jour régulièrement grâce aux résultats d’essais du réseau partenarial Expebio, qui est animé par Arvalis, Chambres d’agriculture France et l’ITAB.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais blé tendre d'hiver et de printemps 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais (campagne 2021-2022), fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, sur les variétés de blé tendre d'hiver et de printemps adaptées à une conduite en AB. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements, aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique, pouvoir couvrant).
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais triticale - épeautre - blé dur - orge 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais, fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, entre 2021 et 2022, sur les variétés de céréales à paille autres que le blé tendre, adaptées à une conduite en AB : triticale, épeautre, blé dur et orge. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements et aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique).
Coût de l'inaction face au changement climatique en France : Que sait-on ?
Adrien DELAHAIS, Auteur ; Alice ROBINET, Auteur | PARIS Cedex 07 (20 Avenue de Ségur, TSA 90725, 75 334, FRANCE) : FRANCE STRATÉGIE | 2023Ce document de travail présente un état des lieux des différentes évaluations d'impact du changement climatique en France et estime les coûts économiques et socioéconomiques associés aux risques climatiques (coûts de mise en œuvre de stratégies d'adaptation, coûts liés à l'inaction...), dans les principaux secteurs affectés, sous la forme de dix fiches thématiques : ressource en eau, agriculture, forêt, risques littoraux, biodiversité, énergie (offre et demande d'électricité), infrastructures et réseaux, bâtiments, tourisme et santé. Il revient également sur les enjeux méthodologiques autour de ces études et en dégage les principaux enseignements, dans le but de faciliter de futurs exercices d'évaluation d'impact du changement climatique.
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-d’œuvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux d’Élevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Dossier : Reconnaissance de l’AB
Aurélie RINGARD, Auteur ; Clémence BOUGET, Auteur ; Rémi BESLE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier s'inscrit dans un contexte de crise du bio. Stéphane Bellon (Inrae) analyse la filière bio, face aux nouveaux labels, à l’inflation et aux politiques publiques. Aurélie Ringard (animatrice Démarche Qualité Biolait) présente l’éco-régime, un outil de l’UE pensé pour diffuser des pratiques agricoles plus vertueuses, sur des critères de gestion agroécologiques, de certification ou d’éléments favorables à la biodiversité. Le Collectif Les Pieds Dans le Plat est une association qui propose des formations pour faciliter l’intégration du bio dans les cantines. L’Agence BIO pilote plusieurs outils de communication et des observatoires sur la filière bio. La campagne BioRéflexe (affiches, spots radio, télé, etc.) vise les consommateurs ; le Baromètre du moral des producteurs bio s’est appuyé sur la participation de 11 625, soit 20 % des producteurs bio. Philippe Camburet, président de la FNAB, réaffirme l’utilité publique de la bio. Anne-Louise Sabatier (salariée Biolait) présente la stratégie de communication de Biolait pour la valorisation de la bio. Benoit Drouin, Yves Sauvaget et Jean-Yves Brosset, adhérents Biolait, témoignent de leur engagement en faveur de la bio. Rémi Beslé (adhérent Biolait) présente la Politique Agricole et Alimentaire Communale (PAAC) de la commune de Plessé (44), basée entre autres sur la protection des exploitations et du foncier agricole. Résalis est une plateforme d’approvisionnement en produits locaux à destination de la restauration hors domicile, dont 15 adhérents sur 40 sont en bio. Le PNR de l’Avesnois porte une démarche de valorisation de l’élevage laitier bio et de son bocage, dans le but de préserver la ressource en eau et la biodiversité locale. Patrice Vantalon et Dominique Rouaud présentent chacun leur ferme laitière (63) et leur rapport à la bio. Enfin, 4 jeunes éleveurs et éleveuses présentent leurs parcours d’installation en centre Bretagne.
Emeric Pillet, directeur de l’Itab : « Garantir un institut dédié à la filière bio »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans cette interview, Emeric Pillet, directeur de l’Itab depuis juin 2022, revient sur l’actualité, les projets et la dynamique portés par cet institut, qui a vu le renouvellement, pour cinq ans, de sa double qualification comme institut technique de l’agriculture et de l’agroalimentaire bio. Cette double qualification est un point-clé qui différencie l’Itab d’autres instituts agricoles et qui confirme l’importance de travailler de l’amont à la fourchette. Ainsi, les filières bio disposent d’un institut dédié en capacité de travailler sur l’ensemble des problématiques. Pour ailleurs, l’Itab collabore activement avec les autres instituts agricoles, ou encore avec INRAE et s’appuie sur un éco-système de partenaires comme l’association Itab Lab. Les projets sont nombreux et les défis à relever aussi, comme, par exemple, les externalités de la bio ou l’affichage environnemental avec le Planet Score. Cela demande des moyens et d’importantes compétences, d’où l’enjeu de développer aussi les ressources et les effectifs de l’Itab. Certes, nécessité est faite de prioriser en fonction des moyens, mais « […] nous avons la capacité de travailler ou tout au moins de coordonner des travaux sur toutes les thématiques », et « […] il n’y a aucun sujet technique tabou ».