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Plantes toxiques : Tour dhorizon dans les prairies et les couverts
Laura DUPUY, Auteur ; Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Marie LESTRADE, Auteur ; ET AL., AuteurLes cas de pathologie chez les ruminant liés à l'ingestion de plantes toxiques sont heureusement rares. Ils peuvent, cependant, être favorisés par la consommation de couverts non issus de la surface fourragère « traditionnelle » de la ferme, telle que les intercultures, et par des conditions climatiques particulières. Ainsi, les sécheresses qui dégradent les prairies laissent de la place au développement de certaines adventices (morelles noires, datura...) habituellement non présentes dans un couvert dense tel que la prairie. Dans le cadre du projet Inter-AGIT+, qui traite du pâturage par les ovins et par les bovins des intercultures (repousses de céréales, couverts, chaumes), le risque dintoxication par des plantes semées en engrais vert et pas dans un objectif de pâturage (moutarde blanche ou noire, sarrasin ) ou par des adventices (morelles noires, datura ) a été abordé. Cet article compile létat des connaissances, à lautomne 2022, sur les espèces pouvant entraîner une intoxication ; il indique, pour chaque espèce, la partie toxique de la plante, le risque d'intoxication, les seuils de toxicité (dose consommée), les risques de consommation de la plante sur pied ou coupée, ainsi que les symptômes qu'elle provoque chez l'animal. D'autres espèces, inoffensives, mais parfois considérées comme toxiques, sont présentées.
1967 : pourquoi sommes-nous empoisonnés ?
Jean-François LEMAIRE, AuteurAprès une première alerte en 2013, l'INSERM a publié, en juillet 2021, une mise à jour de l'étude "Pesticides et Santé". Déjà en 1967, le journal Agriculture et Vie informait ses lecteurs des dangers des pesticides sur la santé. Bio Linéaires reprend cet article, sur plusieurs numéros ; dans ce premier volet, paraît une présentation des publications visionnaires de certains pionniers et lanceurs d'alerte de l'époque, ainsi qu'une section consacrée au déboisement.
Phytothérapie et aromathérapie chez les animaux producteurs de denrées alimentaires : Proposition dune méthodologie dévaluation du risque pour le consommateur - Avis de lAnses ; Rapport dexpertise collective
Les préparations à base de plantes (phytothérapie) ou dhuiles essentielles (aromathérapie) sont des alternatives aux traitements allopathiques. Ces préparations sont de plus en plus utilisées en santé animale, notamment pour les animaux délevage destinés à produire des denrées alimentaires. Si ces préparations ont une visée thérapeutique, elles sont alors considérées comme des médicaments vétérinaires. Elles ne doivent ainsi pas présenter de risques pour les personnes qui vont consommer les denrées alimentaires provenant des animaux traités. Cependant, lapplication de la réglementation actuelle pour évaluer ces risques liés aux traitements à base de plantes est compliquée. Face à ce constat, lAnses (Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail) a réalisé, en 2020, un état des lieux des connaissances en lien avec les huiles essentielles et les plantes intéressantes en phytothérapie et en aromathérapie pour les animaux producteurs de denrées alimentaires. Suite à cette expertise, lAnses a également fait une proposition de méthodologie pour évaluer les risques pour la santé humaine. Ce document présente à la fois lavis de lAnses sur lintérêt et les risques de la phytothérapie et de laromathérapie en élevage, ainsi que le rapport dexpertise collective.
Prospective association between dietary pesticide exposure profiles and postmenopausal breast-cancer risk in the NutriNet-Santé cohort
Pauline REBOUILLAT, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Jean-Pierre CRAVEDI, Auteur ; ET AL., AuteurSi les risques cancérigènes et de perturbateurs endocriniens de certains pesticides utilisés en agriculture sont désormais connus, les études sur le lien entre les pesticides auxquels les femmes sont exposées via leur alimentation et les risques de développer un cancer du sein sont peu nombreuses. Au travers de la mobilisation des données de la cohorte NutriNet-Santé, les auteurs de cette étude se sont intéressés au lien entre l'exposition alimentaire aux pesticides et le risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées. Les données ont été collectées en 2014 par le biais d'un questionnaire sur les habitudes alimentaires des consommatrices, avec une distinction notamment entre produits biologiques et produits conventionnels. Les réponses de plus de 13 000 femmes ont ainsi pu être utilisées pour cette analyse. Les principaux résultats obtenus suggèrent bien un lien entre l'exposition aux pesticides par l'alimentation et le risque de cancer du sein. Toutefois, ces recherches doivent être approfondies pour, d'une part, mettre en lumière les mécanismes en jeu et, d'autre part, élargir ce type d'études à d'autres populations.
Consumption of ultra-processed foods and cancer risk : results from NutriNet-Santé prospective cohort
Thibault FIOLET, Auteur ; Bernard SROUR, Auteur ; Mathilde TOUVIER, Auteur ; ET AL., AuteurDes chercheurs de lInserm, de lInra et de lUniversité Paris 13 se sont intéressés à léventuel lien entre la consommation daliments à fort degré de transformation (classement NOVA) et le risque de développer un cancer (utilisation dun modèle à risque proportionnel). Létude est basée sur environ 105 000 participants, provenant de cohortes prospectives suivies par le projet français NutriNet-Santé. Les résultats de létude suggèrent quune augmentation de 10% de la proportion daliments ultra-transformés dans le régime alimentaire est associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer en général et du sein en particulier. Dautres études sont nécessaires pour mieux comprendre cet effet relatif au degré de transformation des aliments. Outre la qualité nutritionnelle, les additifs, les substances formées lors des process industriels ou encore les matériaux au contact des aliments pourraient être des facteurs impliqués.
Alerter : Perturbateurs endocriniens : Un casse-tête à résoudre durgence
Fabienne MALEYSSON, AuteurDe par leur omniprésence dans notre environnement, nous sommes tous exposés à des perturbateurs endocriniens. Sils ne sont pas encore tous connus, de même que leurs effets potentiels sur nos organismes, il semblerait quils soient en partie responsables dun certain nombre de pathologies. Le fonctionnement très particulier et atypique de ces substances rend leur évaluation toxicologique particulièrement ardue pour les scientifiques. Côté réglementation, cela fait des années que la Commission européenne planche sur le sujet, sans pour autant apporter une définition et une réglementation claire et satisfaisante aux yeux des scientifiques indépendants et de certains gouvernements. Dans ce dossier, Que Choisir fait également le point sur les produits de la vie courante dans lesquels des perturbateurs endocriniens ont été trouvés, sur les moyens de sen prémunir, et sur un cas désormais bien connu et qui a peu à peu disparu de nos emballages de produits alimentaires : celui du Bisphénol A.
Les perturbateurs endocriniens : Comment affectent-ils notre santé au quotidien ?
Denise CARO, Auteur ; Rémy SLAMA, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Que sont exactement les perturbateurs endocriniens ? Les messages les concernant sont souvent complexes, imprécis ou alarmistes. Dès lors, comment sy retrouver, se faire une idée juste et raisonnable des répercussions que pourraient avoir ces mystérieux polluants dans la vie quotidienne ? Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents dans notre environnement. Comment les repérer dans lassiette, dans la salle de bains, dans la maison ou sur les lieux de travail ? Quelle est leur part de responsabilité dans les troubles de la fertilité, les cancers, lobésité ou les troubles du comportement comme lautisme ou lhyperactivité ? Quelles sont les personnes les plus vulnérables ? Où en est la recherche dans ce domaine ? Toutes ces questions sont traitées par un médecin journaliste et un chercheur en environnement et santé. Ils livrent les clés de compréhension permettant de démêler les différents messages sur les perturbateurs endocriniens et les risques dexposition, puis indiquent des conseils pratiques et les bonnes habitudes à prendre pour sen protéger et protéger lenvironnement.
Perspective on Dietary Risk Assessment of Pesticide Residues in Organic Food
Charles BENBROOK, Auteur ; Brian BAKER, AuteurDifférentes études ont montré que le risque de contamination par les pesticides était moindre pour les produits issus de l'agriculture biologique. Toutefois, ces produits ne sont pas complètement exempts de résidus. Aux États-Unis, une base de données du Département de l'agriculture (U.S. Department of Agriculture) collecte des informations sur les résidus de pesticides dans de nombreux produits biologiques et conventionnels. Des analyses détaillées portent sur la fréquence de présence de résidus dans les produits bio et conventionnels, sur le nombre de résidus pour un échantillon moyen, leurs concentrations, et les risques alimentaires potentiels qui y sont liés. Ces données sont notamment utilisées pour évaluer l'impact des dispositions relatives aux pesticides prises dans le cadre du National Organic Program (NOP). La plupart des résidus présents dans les produits biologiques sont détectés dans des quantités très inférieures à celles des produits de l'agriculture conventionnelle. Par ailleurs, les résidus à « haut risque » sont généralement plus fréquents dans les produits importés que dans les produits locaux, aussi bien pour l'AB que pour l'agriculture conventionnelle. En conclusion, les auteurs préconisent l'intégration du principe de risque alimentaire dans les normes de l'agriculture biologique.
Scientific report of EFSA : The 2012 European Union Report on pesticide residues in food
En 2012, plus de 78 000 échantillons de produits alimentaires ont été prélevés dans tous les Etats-membres de l'Union Européenne, ainsi qu'en Norvège et en Islande. L'objectif est d'obtenir une représentation statistiquement fiable des résidus de pesticides. Ce rapport détaille la nature et les concentrations de résidus de pesticides pour chaque catégorie d'aliment. Parmi tous les échantillons testés, 98,3 % d'entre eux respectent les limites maximales de résidus (LMR), mais contiennent toutefois des pesticides. 55 % des échantillons ne contiennent pas de quantité détectable en résidus de pesticides. Eu égard aux régimes alimentaires des habitants de l'UE et à l'état actuel des connaissances scientifiques, l'Efsa considère que les résidus de pesticides ne présentent pas de risque à long terme pour la santé des consommateurs. Les produits dépassant le plus fréquemment les LMR ou contenant le plus de résidus de pesticides différents sont les brocolis, le chou-fleur, le raisin de table, le poivre, les aubergines, la banane et le blé.
Perturbateurs endocriniens, oestrogènes et fonction intestinale
Magali SARAZIN, AuteurLe bisphénol A (BPA) est une molécule composante de nombreux plastiques de contenants alimentaires (biberons, conserves, ). Les études conduites ont montré que cette molécule est largement retrouvée dans les organismes des consommateurs. Lors de ses recherches sur les effets de cette molécule sur la santé, le programme PlastImpact a démontré l'action des oestrogènes sur la perméabilité intestinale. Celle-ci varie de façon cyclique chez la femme sous l'action des hormones sexuelles. Le BPA perturbe ce cycle et favorise la rétention d'eau. Ces résultats pourront être utilisés pour déterminer les doses de toxicité de la molécule.
Gestion des risques : Tourteau de soja contaminé à la mélamine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurGrâce à une alerte européenne et à une gestion efficace des autorités sanitaires, un lot de tourteaux de soja bio d'origine chinoise, contaminé à la mélamine, a pu être retiré du marché pour être détruit. L'entreprise Bio Nutrition Animale, qui avait importé et analysé ce lot, a procédé à des échanges d'aliments auprès des éleveurs. Ces derniers s'inquiètent de l'origine de leurs approvisionnements et des conséquences de cette affaire sur la confiance des consommateurs. Elle pointe en effet la dépendance et la fragilité de la filière face aux importations et la nécessité de développer la filière française. Elle remet aussi en cause le système de certification et sa pertinence vis-à-vis des contaminants, malgré un niveau d'exigence très élevé. En effet, si le risque est bien maîtrisé pour les molécules répertoriées, il en existe des milliers d'autres qui ne sont pas recherchées. De plus, les analyses réalisées par les organismes certificateurs ne sont pas systématiques, ni harmonisées au niveau européen. La filière doit donc améliorer la fiabilité des analyses et des procédures, et ainsi de son système de contrôle. C'est une des priorités de Synabio, syndicat des transformateurs, qui commente des chiffres et évoque ses actions en la matière.
Seuils mycotoxines : Comment sont-ils fixés ?
Dominique Parent-Massin, professeur de toxicologie alimentaire à l'université de Bretagne, à Brest, a expliqué les démarches qui conduisent à la fixation des seuils de mycotoxines, lors d'un colloque scientifique qui s'est déroulé en septembre, à Arcachon. Le processus de décision comporte deux phases : l'évaluation du risque par les scientifiques et la gestion du risque par le législateur. L'évaluation du risque consiste à identifier les effets toxiques potentiels, à déterminer la dose journalière tolérable pour l'homme (à partir d'expérimentations sur les animaux) et à évaluer l'exposition du risque (liée à la consommation des denrées). Cependant, les scientifiques disposent de peu de données sur les contaminants naturels, dont les mycotoxines, et doivent s'appuyer sur les études existantes pour donner leurs conclusions. Certaines études complémentaires, menées dans le cadre du programme Rare (réseau alimentation référence Europe), ont montré que la teneur en fumonisines maximale est bien tolérée chez la dinde et le canard en croissance, mais pas chez le canard en gavage, et que le porc y est très sensible. Les combinaisons de différentes mycotoxines peuvent également avoir un effet synergique ou antagoniste.
Sécurité alimentaire et protection de la santé au niveau pratique
La sécurité alimentaire touche de nombreux domaines depuis les années 90 et l'évolution récente de l'évaluation des risques (Risk Assessment) permet de suivre des contaminants chimiques et en particulier microbiologiques, tout au long de la chaîne alimentaire (Food Supply Chain). Les aspects quantitatifs tels que la concentration et la fréquence d'un contaminant dans un aliment peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé des consommateurs. L'appréciation, la gestion et la communication des risques sont nécessaires, notamment à travers des programmes de santé publique.
Gilles-Eric Séralini, biologiste moléculaire, en conférence à Lamballe : Il faut imposer des tests sur les OGM
Les OGM doivent être testés comme on teste aujourd'hui les pesticides et les médicaments, car leur innocuité est battue en brèche par les quelques études indépendantes réalisées. Pour le biologiste Gilles-Eric Séralini, c'est une nécessité absolue, même si ces tests feront disparaître les OGM de l'agriculture : ils ne seront alors plus rentables !
Alimentation et santé : Intérêt des produits de l'agriculture biologique
Les biotechnologies appliquées aux aliments ont longtemps trouvé leur justification dans la nécessité de prévenir les risques de malnutrition, de famine. Aujourd'hui toutefois, des risques liés à ces techniques apparaissent, et les produits biologiques s'imposent comme alternative de qualité à ces méfaits.