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3rd SAFO workshop
Le SAFO (Sustaining Animal health and Food safety in Organic farming) est un réseau européen consacré à la sécurité alimentaire et à la santé animale. Le troisième séminaire a eu lieu en septembre 2004 en Pologne et s'intitulait "Améliorer la sécurité pour la santé animale et la sûreté alimentaire dans les systèmes d'élevage biologiques". Une collection des résumés des interventions permet d'avoir accès à des résultats d'étude intéressants, ainsi qu'à des éléments concernant l'agriculture biologique dans les nouveaux pays de l'Union Européenne ou dans les pays pressentis pour la rejoindre (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Estonie, Tchéquie, Roumanie, Bulgarie, Turquie). Les études présentées portaient sur : le traitement des maladies infectieuses en Pologne, bien-être animal dans différents systèmes de production (Allemagne), toxoplasmose et élevage de porc (Pays-Bas), Campylobacter et Salmonelles dans les ufs biologiques (Finlande), comparaison de présence de paratuberculose dans les élevages laitiers bio et conventionnels (Pays-Bas), niveaux de dioxine dans les ufs biologiques (Pays-Bas), réduction des apports de métaux lourds dans les suppléments alimentaires des animaux (Allemagne), les mycotoxines dans l'alimentation des porcs biologiques (Pays-Bas), mycotoxines dans le lait des fermes bio (Italie)
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4th SAFO workshop
Le SAFO (Sustaining Animal health and Food safety in Organic farming) est un réseau européen consacré à la sécurité alimentaire et à la santé animale. Le quatrième séminaire, qui s'est tenu au FiBl, en Suisse, en mars 2005, portait sur : "systèmes de développement : qualité et sécurité des produits de l'élevage biologique". Une collection des résumés des interventions permet d'avoir accès à des résultats d'étude intéressants concernant les vaches laitières, les porcs, les volailles : comparaison de la composition du lait bio et conventionnel (Royaume-Uni), influence de la saison de pâturage sur la teneur en acides gras poly-insaturés dans le lait de vache (Pologne), qualité de la viande de porc biologique (Allemagne), procédures HACCP pour la chaîne alimentaire en agriculture biologique (Suisse), impact environnemental des médicaments vétérinaires (Royaume-Uni), recherche de présence de bactéries résistantes aux antibiotiques sur les élevages bio, évaluation de la persistance des résidus d'oxytetracycline dans le lait de brebis (Italie), utilisation d'un traitement non antibiotique pour répondre au problème des mammites (Suisse), traitement minimum du lait (Suisse), risque d'infection par les salmonelles en porc plein-air (Danemark) et par les campylobacter en volailles biologiques (Royaume-Uni), mycotoxines et Haccp (Suisse), sélection des vaches laitières en bio (Pays-Bas), races locales en Hongrie, etc.
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50 idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation
Des réponses claires qui remettent en cause beaucoup d'idées reçues, c'est ce que propose cet ouvrage. Exemples : - La plupart des tomates n'ont plus de goût. Vrai. Le goût ne fait pas partie des critères de sélection des aliments proposés par l'agriculture industrielle ; - Boire beaucoup de lait est bon pour la santé. Faux. C'est mauvais pour les os et pour le taux de cholestérol ; - Le réchauffement climatique met en péril nos vins. Vrai. Mais on pourra peut-être y remédier ; - Nos races animales sont en voie de disparition. Vrai. Et il est urgent d'agir ; - L'agriculture industrielle vend des produits « bon marché ». Faux. Nous les payons en réalité très cher ; - Vivre à la campagne est bon pour la santé et rend plus heureux. Faux. Les conditions de vie s'y dégradent. Citons encore dans les idées reçues abordées : Les plantes bio contiennent des champignons toxiques ; La variété des semences diminue ; Nos éleveurs se soucient peu du bien-être animal ; Les produits bio, plus coûteux, sont réservés aux bobos ; Les paysans sont libres de produire ce qu'ils veulent, etc. Ce sont en tout 50 affirmations qui sont ainsi passées au crible pour y apporter des éléments de réponse étayés par les résultats de recherches scientifiques.
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9èmes Assises nationales de l'agriculture biologique
Organisées par l'Agence Bio, les 9èmes Assises Nationales de la Bio se sont tenues le 14 novembre 2016 à Paris, en présence de professionnels et spécialistes de l'agriculture biologique, pour discuter de l'avenir de l'agriculture biologique, de ses différentes filières et de ses opportunités de développement. Intervenants : Didier Perréol (président de l'Agence BIO), Carolyn Steel (architecte londonienne), Florent Guhl (directeur de l'Agence BIO), Stéphane Le Foll (ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du gouvernement) et d'autres intervenants lors de tables rondes.
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Abeilles en déclin dans le monde : de nombreux facteurs identifiés
Programme des Nations Unies pour l'Environnement, Auteur ; Notre-planete.info, AuteurCet article rapporte les conclusions d'un nouveau rapport publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, qui rassemble et analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles. Plus d'une douzaine de facteurs pourraient expliquer leur déclin, observé dans de nombreuses régions du globe. Les scientifiques sont inquiets. En effet, sans un changement profond dans la manière de gérer la planète, la disparition des pollinisateurs risque de continuer, alors qu'ils sont de plus en plus essentiels pour la sécurité alimentaire de la population mondiale qui s'agrandit. L'an prochain aura lieu une rencontre des gouvernements à Rio, 20 ans après le Sommet de Rio, afin de faire évoluer les efforts internationaux en matière de développement durable et d'accélérer la transition vers une économie verte. Les services générés par la nature (forêts, prairies fleuries, récifs coralliens, pollinisateurs ) doivent être pris en compte.
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L'accaparement des eaux : Le coût caché de l'acquisition des terres
Susanna THORP, AuteurDepuis 2007, 57 millions d'hectares de terres africaines ont été loués à des investisseurs étrangers. Si cet accaparement des terres est régulièrement discuté dans les médias et les milieux universitaires, il en va tout autrement de la perturbation de l'accès à l'eau. La plupart des contrats d'acquisition des terres ne précisent pas les conditions d'usage de l'eau et les propriétaires terriens ne sont en général pas avertis que le bailleur fait une demande d'utilisation de l'eau. Les frontières entre la légalité et l'illégalité sont souvent floues lorsqu'il s'agit de grands projets agricoles ou hydrauliques. L'article illustre les conséquences de ce flou avec la construction d'un barrage en Ethiopie qui va probablement entraîner une grave diminution du niveau d'eau dans le lac Turkana, au Kenya, allant même jusqu'à comparer cette situation avec celle de la mer d'Aral.
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Accaparement des terres en Afrique : Quel avenir pour les paysans ?
Théo GNING, AuteurL'accaparement des terres, phénomène mondial, désigne la location ou l'achat de terres agricoles, destinées initialement aux communautés locales, par des gouvernements ou des investisseurs étrangers. L'Afrique, qui possède un quart des terres fertiles du monde, en est la première victime (41 % des 1600 opérations foncières recensées). Les secteurs d'investissement concernés sont les agrocarburants, l'agroalimentaire et la forêt. En 2014, ActionAid, une ONG qui lutte contre la pauvreté et l'injustice dans le monde, a rédigé un rapport sur ce phénomène, dans lequel elle propose des modèles alternatifs d'investissement respectueux des droits des utilisateurs traditionnels de la terre.
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Afrique : terre(s) de toutes les convoitises : Ampleur et conséquences de l'accaparement des terres pour produire des agrocarburants : Rapport Les Amis de la Terre Afrique et Les Amis de la Terre Europe
Le continent africain est de plus en plus souvent perçu comme une réserve de terres agricoles et de ressources naturelles pour le reste du monde. Dans toute l'Afrique, des Etats et des firmes privées s'approprient des terrains pour y faire pousser des récoltes destinées à répondre à une demande croissante en aliments et carburants émanant principalement de pays d'autres continents. Les agrocarburants - la culture à grande échelle de plantes utilisées pour produire des carburants liquides - sont présentés par certains comme l'atout miracle qui va sauver l'Afrique. Les partisans des agrocarburants soutiennent qu'en produire aidera à résoudre la crise économique qui frappe nombre de pays en développement..., laissant des interrogations sans réponse (quel intérêt à produire des agrocarburants pour les pays en développement ou pour les pays industrialisés ? Les agrocarburants augmenteront-ils vraiment le nombre d'emplois ? Résoudront-ils le problème de l'insécurité alimentaire ? ...). L'étude examine l'expansion de la production d'agrocarburants en Afrique et met en évidence les problèmes sociaux, économiques, sanitaires et environnementaux rencontrés. Le document est organisé comme suit : - Résumé et recommandations ; - Carte montrant l'accaparement des terres ; - 1. Introduction ; - 2. Que se passe-t-il vraiment ? ; - 3. Qui est impliqué et pourquoi ? ; - 4. Les cultures ; - 5. Les répercussions ; - 6. Conclusions.
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L'agriculture en 2050 : Copier la nature
Cécile WALIGORA, AuteurL'IAD, Institut de l'agriculture durable, qui regroupe plusieurs acteurs du monde agricole, a tenu ses troisièmes rencontres le 28 janvier dernier. Le thème de cette année était « Pays du Nord, pays du Sud : comment réinventer l'énergie de la terre ? ». De nombreux intervenants se sont exprimés sur l'agriculture durable, qui prend en compte les trois objectifs essentiels pour nourrir deux milliards de personnes supplémentaires d'ici 2050 : le respect de l'environnement, l'économie et le maintien des liens sociaux. La croissance devra être verte pour être durable. Les débats ont mis en évidence la nécessité de rapprocher les chercheurs et les producteurs. Ces derniers ont en effet de nombreuses connaissances empiriques, notamment en agriculture de conservation, à mettre en relation avec les résultats des recherches, si possible à une échelle régionale. Pour évaluer la durabilité d'une exploitation agricole, l'IAD a créé, en 2009 et 2010, 28 indicateurs de la durabilité. Réalisé régulièrement, ce test permet de visualiser les postes et pratiques à améliorer.
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Agriculture et alimentation : Idées reçues et propositions
A travers la dénonciation de dix-sept idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation, ce livre décrypte les objectifs qui se cachent derrière ces affirmations apparemment de bon sens. Il analyse cinquante ans d'industrialisation de l'agriculture et dénonce la suprématie actuelle de l'industrie agro-alimentaire. Il pointe ses conséquences sur le monde paysan, au Nord comme au Sud, ainsi que sur notre alimentation, son goût et ses impacts sur notre santé. Après avoir déconstruit ces idées reçues, ce livre invite à aller plus loin. En s'appuyant sur des travaux et des études de spécialistes et de chercheurs de l'agriculture et de l'alimentation, il propose seize principales mesures ou orientations pour combattre ce double fléau incarné par les souffrances de la faim au Sud et, au Nord, par la montée de l'obésité et des maladies dues à une mauvaise alimentation.
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Agriculture bio : crise de croissance
Dire que la bio a le vent en poupe relève carrément de la litote. Le consommateur veut être rassuré sur ce qu'il mange et la bio peut lui apporter cette garantie. L'Europe a bien entendu le message et accorde désormais à cette forme d'agriculture une place de plus en plus grande. Longtemps considérée comme une agriculture de "convaincus", la bio est-elle appelée à couvrir un marché de masse ? On pourrait presque parler aujourd'hui d'une crise de croissance. Elle doit faire ses preuves et franchir plusieurs caps , notamment asseoir une véritable crédibilité en terme de sécurité alimentaire, prouver ses bienfaits sur l'environnement et sepositionner par rapport à cette agriculture émergente que l'on dit raisonnée.
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Agriculture biologique : une ferme bio et néanmoins très technique
Visite de la ferme de Jean-Michel Cellier-Courtil (Président de l'association Auvergne Biologique - 43 ans) sur la commune de Saint-Saturnin dans le Puy-de-Dôme. C'est en 1989 que Jean-Michel Cellier a décidé de se lancer dans la bio et, aujourd'hui, son exploitation en polyculture-élevage couvre une surface vaste : 100 hectares cultivables, le reste en prairies, la moitié de la surface en location. Il emploie un salarié et un apprenti et son père, Lucien Cellier (70 ans) l'aide. Conscient de l'importance de la mécanisation en bio, il fait pousser blé, orge, avoine, sarrasin, féverole, épeautre, pois, luzerne, trèfle et colza et élève des bovins. Partisan d'un cahier des charges rigoureux en élevage, Jean-Michel Cellier déclare que l'éleveur bio doit à la fois prendre en considération la sécurité alimentaire et la qualité. En ce qui concerne la conversion en agriculture biologique en Auvergne, il déclare "Je préfère que l'on aille lentement avec des agriculteurs motivés plutôt que d'avoir des conversions nombreuses qui pourraient galvauder la philosophie et la pratique de l'agriculture biologique".
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L'agriculture biologique : une garantie pour la sécurité du consommateur européen ?
L'agriculture biologique doit prouver qu'elle a sa place dans les types d'agriculture que connaît l'Europe. En effet, si celle-ci ne garantit pas la sécurité des produits issus de ce mode de production, mais uniquement les moyens pour y parvenir, il est en revanche indéniable que les garanties réellement offertes par ce mode de production font l'objet d'un encadrement apte à assurer sa crédibilité, notamment aux yeux du consommateur. Toutefois, pour qu'il ne lui soit pas reproché un jour de vendre une qualité qu'elle ne garantit pas, l'agriculture biologique doit rapidement se doter de garanties élargies et renforcées. Ce n'est qu'à cette condition que le développement de ce mode de production pourra intervenir de manière pérenne et harmonieuse en Europe.
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L'agriculture biologique : une garantie pour la sécurité du consommateur européen ?
L'agriculture biologique doit prouver qu'elle a sa place dans les types d'agriculture que connaît l'Europe. En effet, si celle-ci ne garantit pas la sécurité des produits issus de ce mode de production, mais uniquement les moyens pour y parvenir, il est en revanche indéniable que les garanties réellement offertes par ce mode de production font l'objet d'un encadrement apte à assurer sa crédibilité, notamment aux yeux du consommateur. Toutefois, pour qu'il ne lui soit pas reproché un jour de vendre une qualité qu'elle ne garantit pas, l'agriculture biologique doit rapidement se doter de garanties élargies et renforcées. Ce n'est qu'à cette condition que le développement de ce mode de production pourra intervenir de manière pérenne et harmonieuse en Europe.
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L'agriculture biologique peut nourrir le monde si elle reste diversifiée
LE MONDE.FR (PARIS Cedex 13, FRANCE), Auteur ; FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurA travers le dépouillement de 115 études, une méta-étude américaine, publiée dans Proceedings of the Royal Society, le 9 décembre 2014, a permis de ramener la différence de productivité entre agricultures biologique et conventionnelle à 19,2 % au lieu de 20 à 25 %. Par ailleurs, cette différence est encore réduite (8 à 9%) pour les exploitations bio mettant en place des cultures associées et/ou des rotations.