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RENCONTRE PROFESSIONNELLESynonyme(s)REUNION PROFESSIONNELLE |
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3èmes rencontres grandes cultures bio : L'avenir de la filière bio se joue inter-instituts
Amélie CARRIERE, Coordinateur ; BUREL, Enguerrand, Coordinateur ; Cécile LE GALL, Coordinateur ; ET AL., Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Le 7 novembre 2023, les 3èmes rencontres des grandes cultures bio, organisées par Arvalis, Terres Inovia et l’Itab, se sont articulées autour de trois sessions : les marchés, les couverts végétaux et la fertilité des sols. Le premier document, "Le rendez-vous technique des acteurs des filières des grandes cultures bio", reprend les écrits de présentation des différentes interventions (actes d'événement). Les trois autres documents regroupent les supports de présentation des interventions à chaque session : 1 - Les filières de grandes cultures bio : État des lieux, structuration et perspectives ; 2 - Les couverts végétaux : Une solution agroécologique face aux défis de la production ; 3 - Fertilité des sols en AB : Quelles perspectives ?.
Bretagne : Comment booster la consommation en magasin bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLe 1er décembre 2022, à Pontivy (56), Initiative Bio Bretagne (IBB) a organisé des rencontres professionnelles pour faire le point sur la consommation dans les magasins bio. À cette occasion, IBB a présenté les résultats de son enquête bisannuelle auprès des magasins bio bretons : nombre de magasins, évolution du CA, comportement du consommateur, concurrence, perspectives d'avenir...
Dossier : L’agriculture biologique de conservation des sols : Allons vers des systèmes grandes cultures autonomes !
Julie GALL, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, AuteurL’Agriculture Biologique de Conservation (ABC) met la fertilité du sol au centre du système et vise une réduction des travaux entre le semis et la récolte (réduction du travail du sol, du désherbage…). Ceci peut se faire grâce à l’intensification végétale et à la redéfinition des successions de cultures. Le groupe technique ABC du Grand Est se penche également sur des itinéraires particuliers : couverts permanents, destruction sans labour, utilisation d’homéopathie ou de biodynamie pour stimuler les cultures ou, au contraire, ralentir les couverts… Les 25 et 26 janvier 2023, ont eu lieu les 4èmes rencontres nationales de l’ABC, dans la Meuse. Ce dossier permet de revenir sur certaines thématiques abordées. Ainsi, pour réussir en ABC, il est nécessaire de mieux connaître les plantes afin de choisir les bonnes associations. Les travaux de Vladimir Goutiers (INRAE de Toulouse) sur la construction de l’outil d’aide à la décision CAPFLOR ont été exposés, ainsi que les travaux des Décompactés de l’ABC (réseau d’observations de couverts). Deux agriculteurs ont également témoigné. François Marchand, qui a vu la matière organique de ses parcelles se réduire de moitié en 30 ans, pratique maintenant l’ABC sur une partie de sa ferme pour maximiser l’autofertilité des sols. Pour cela, il a implanté un maximum de trèfle blanc sous couvert de céréales au printemps (avec restitution au sol à 18 mois par un mulchage de surface). La dernière coupe de fourrages est assurée par des moutons en transhumance : « le broute-crotte ». Stéphane Brodeur, agriculteur bio en grandes cultures (08), prône aussi l’autofertilité. Pour y arriver, il réduit le travail du sol, en pratiquant des semis sous couvert ou des associations de cultures avec des légumineuses. Il met aussi en place l’agroforesterie et utilise la biodynamie. Ses couverts sont très diversifiés. Son principal levier est l’intensification végétale.
Nouvelle-Aquitaine : Les maraîchers bio font entendre leur voix sur l'eau
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2023, à l'occasion de la rencontre technique maraîchage bio de l'Acpel, dans les Deux-Sèvres, des maraîchers bio ont alerté sur les problèmes d'accès à l'eau. En effet, les maraîchers de la région ont subi, les 3 années précédentes, des restrictions d'eau, sept mois par an. En 2022, la perte de rendement pour les maraîchers s'élevait, en moyenne, à 52 %. Les maraîchers bio déplorent également une mauvaise répartition de l'eau : forte réduction des autorisations de prélèvements ; accaparement de l'eau (retenues d'eau en bassines) par les cultivateurs de maïs destiné à l'exportation...
Provence-Alpes-Côte d'Azur : Les filières s’interrogent sur l’avenir
Marion COISNE, AuteurLe Rendez-vous Tech&Bio Cultures méditerranéennes s’est tenu, du 18 au 20 octobre 2022, à Avignon. Il a été hébergé au sein du salon Med’Agri. Cet évènement a été l’occasion de faire le point sur les filières biologiques de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la première région biologique de France en matière de surface (35,8 % de sa surface agricole était en bio en 2021). Actuellement, entre les difficultés liées au marché et la nouvelle PAC, les filières bio de ce territoire ne sont pas très dynamiques et sont plutôt attentistes. Les incertitudes ne poussent pas de nouvelles fermes à se convertir à la bio, mais il n’y a pas pour autant de décertifications. Les filières les plus impactées sont le maraîchage (notamment les légumes d’été) et les fruits à pépins, avec une forte baisse de la consommation. Des difficultés en termes de commercialisation sont également de plus en plus observées avec les PPAM. Des assises de la bio en PACA, organisées par la Chambre d’agriculture régionale et par Bio de Provence, sont prévues au premier semestre 2023. Elles réuniront des producteurs, des organisations de producteurs, des transformateurs, des distributeurs, des grossistes, des services de l’État, etc. afin d’échanger sur la situation des filières biologiques, de dresser un constat commun et d’identifier les freins prioritaires à lever.
3R : Rencontres Recherches Ruminants : Les 7 et 8 décembre 2022 – 26ème édition
La 26ème édition des 3R (Rencontres Recherches Ruminants) s'est tenue, à Paris, les 7 et 8 décembre 2022. Ce recueil compile tous les textes, issus de travaux de recherche sur les élevages de ruminants, présentés lors de cette édition. Ces textes sont organisés thématiquement : - Élevage et société ; - Renouvellement des actifs, attractivités des métiers, nouveaux modèles d’installation ; - Alimentation ; - Autonomie protéique ; - Nouveaux aliments et nouveaux fourrages ; - Génétique ; - L’élevage et la valorisation des jeunes animaux ; - Élevage et changement climatique ; - Environnement ; - Bioéconomie et économie circulaire ; - Économie ; - Reproduction ; - Santé ; - Qualité des produits ; - Sécurité des aliments ; - Mixité dans les systèmes d’élevage, polyculture-élevage, exploitation et territoire ; - Système d'élevage ; - Bien-être animal ; - Équipement et logement.
Journée des Grandes Cultures Bio 2022
Aline LÜSCHER, Auteur ; Stephan JAUN, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; ET AL., AuteurEn juin 2022, la famille Lüscher a accueilli la Journée des Grandes Cultures Bio organisée par Bio Suisse, avec le FiBL, Sativa Rheinau et le centre agricole de Liebegg. Cette ferme est certifiée biologique depuis 1997 et elle est localisée à Holziken AG. Ces producteurs cultivent des grandes cultures et des légumes, et élèvent des bovins d'engraissement et des poulets de chair dans des poulaillers mobiles. Leur mot d'ordre : trouver l'équilibre entre les cultures et préserver la biodiversité. Parmi les thématiques abordées à l'occasion de cette journée, certaines font l'objet d'articles dans ce dossier : - la place de l'humus dans les sols cultivés, notamment en grandes cultures, et son rôle positif sur le climat ; - la production de blé panifiable en Suisse, à partir de variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques du pays, et ce, afin d'optimiser l'approvisionnement local ; - les solutions techniques à l'étude pour mieux lutter contre les adventices et contre les maladies et les ravageurs (mildiou et mouches) de la carotte et de l'oignon, cultures emblématiques du canton d'Argovie ; - la demande croissante en tournesol et en colza pour la production d'huiles végétales biologiques.
Systèmes de production alimentaire durables et solidaires : Diversifier pour + de durabilité ?
Marine BENOISTE, Auteur ; Pascal AUBREE, AuteurLa diversification - du système de culture au territoire, en passant par l'exploitation - devient un enjeu fort pour induire un changement de modèle, la forte spécialisation des fermes et des régions présentant de nombreuses limites. Dans les Landes, lors des rencontres Civam, la diversification pour des systèmes de production alimentaire plus durables et solidaires était au cœur des débats. Dans cette région, avec des élevages de canards particulièrement spécialisés, il serait nécessaire de produire moins de maïs pour laisser la place à d'autres cultures. Dans cette optique, des initiatives se montent, à l'image de la coopérative Oléandes, qui produit des huiles de tournesol et de colza biologiques et conventionnelles. Parmi les agriculteurs ayant apporté leurs témoignages, figure Vivien Grandin, éleveur de bovins allaitants bio, qui produit également des légumes de plein champ pour la restauration collective et les circuits longs.
Vin bio : La Bretagne fait péter le bouchon
Antoine BESNARD, AuteurAvec l'évolution de la réglementation permettant de produire du vin hors des régions historiques, la Bretagne voit se développer de plus en plus de projets viticoles. De la cinquantaine de projets de vignes, une vingtaine sont déjà plantées, pratiquement toutes en bio, en biodynamie et/ou en agroforesterie. Cet article résulte de la rencontre du réseau GAB-FRAB Bretagne avec les pionniers de la viticulture bio en Bretagne, ainsi qu'avec des viticulteurs des Pays de la Loire. Pour finir, un encadré présente le témoignage de Jacques Carroget, vigneron bio à Ancenis (44) et référent professionnel viticulture à la CAB Pays de la Loire.
Plantes et ingrédients naturels : Se "sourcer" en Occitanie
Arielle BOURGEON, Auteur ; Amélie BERGER, AuteurPremière région française productrice de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) biologiques avec 559 producteurs certifiés, l'Occitanie a un potentiel important pour répondre aux besoins des filières. Le 21 octobre 2020, était organisée, à Carcassonne, une convention d'affaires visant, dans un premier temps, à faire le point sur la filière locale puis, dans un second temps, à organiser des rencontres producteurs-porteurs de projets et/ou experts-prestataires et/ou entreprises et industriels. L'objectif : accompagner le développement de filières durables d'approvisionnement. Les témoignages de quatre entreprises des secteurs de l'agroalimentaire, de la cosmétique et/ou du bien-être, engagées dans des démarches de relocalisation de leurs approvisionnements en PPAM, sont rapportés dans cet article.
Semences biologiques en Occitanie : État des lieux et perspectives
Anne GLANDIERES, Auteur ; Marianne SANLAVILLE, AuteurActuellement en pleine structuration en Occitanie, la filière semencière bio a fait l'objet d'une rencontre régionale, le 26 novembre 2020 (en visioconférence). Les différents acteurs impliqués (agriculteurs multiplicateurs, sélectionneurs, distributeurs, utilisateurs...) ont pu échanger sur leurs besoins et sur les freins rencontrés, identifiés grâce à une enquête réalisée en 2020. Première région productrice de grandes cultures biologiques en France, l'Occitanie manque pourtant de semences en quantité (recours aux dérogations pour l'utilisation de semences non-traitées), mais aussi de variétés adaptées à son contexte pédoclimatique. Sept grands enjeux ont été identifiés : accompagner les producteurs multiplicateurs, développer des références technico-économiques, mieux connaître la demande régionale, soutenir les investissements, développer une valorisation pour les filières semences bio régionales, inciter à l'utilisation de semences certifiées et développer des outils de gestion du risque au sein de la filière.
12ème forum végétable : Alimentation et attentes sociétales : La bio fait partie de la solution
Claire BOUC, Auteur ; Franck JOURDAIN, AuteurLe 9 avril 2019, se tenait le 12ème Forum végétable sur le thème « La bio est-elle la réponse ? », au cours duquel 175 participants ont pu écouter les interventions de 16 experts. Cet article revient sur certains messages clés issus d’acteurs de l’aval (notamment de grandes enseignes ou de la restauration collective) ou de l’amont. Si, pour tous, l’AB fait bien partie de la solution pour répondre aux attentes sociétales en matière d’alimentation, les défis restent nombreux dans un contexte de forte augmentation de la consommation de produits bio, avec une question clé : Comment faire de l’AB un succès sur le long terme et que l’on ne reproduise pas le modèle actuel très concurrentiel, visant à baisser les prix, quitte à ne pas payer au juste prix les producteurs ? De plus, il existe de nombreuses démarches pouvant concurrencer l’AB, au moins brouiller son message, comme le « sans pesticide/résidu ». Avoir une démarche claire et cohérente (traduite dans le cahier des charges), viser l’excellence et la qualité, s’appuyer toujours plus sur des logiques agroécologiques (« les fondamentaux de la nature »), favoriser les produits bio locaux, travailler sur la notion de haute valeur environnementale (notamment en matière de packaging), respecter le travail des agriculteurs, bien communiquer, travailler à garder la confiance du consommateur…, autant de chantiers pour relever le défi d’une bio durable répondant aux demandes des consommateurs. Ainsi, pour l’un des intervenants à ce forum, « si l’agriculture prouve que ses produits sont bio, locaux, et bons, le pari d’une alimentation durable sera gagné ».
20 ans de rencontres Formabio : Des formations reconnues
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFormabio, réseau national sous l’égide de la DGER (Direction générale de l’enseignement et de la recherche), vise à accompagner les établissements de formation agricole afin de développer l'agriculture biologique. Bien que, depuis 20 ans, la bio intègre les formations agricoles, son enseignement reste encore minoritaire. En lien avec la demande croissante de personnels qualifiés spécialisés en bio, les centres de formation doivent mieux adapter leur offre. Aujourd'hui, sur les 113 formations présentant des modules bio, 85 possèdent la reconnaissance de la DGER (habilitation via Formabio). Cette habilitation se fait sur trois ans et six conditions sont nécessaires, allant de l’environnement de l’établissement à son implication dans les manifestations bio. L’objectif serait d’atteindre 150 formations habilitées en 2022. Pour leur 20ème édition, les rencontres Formabio regroupaient les acteurs impliqués dans la bio et se déroulaient dans un établissement agricole de la Charente travaillant à la reconnaissance bio de son BPREA. Ces rencontres sont l’occasion de mettre en avant l’importance des formations bio et d’approfondir les connaissances afin de les adapter au mieux.
Le printemps de la transmission en Nouvelle-Aquitaine
Elsa EBRARD, AuteurAu niveau national, un tiers des agriculteurs de plus de 55 ans n’a pas de repreneur. Face à ce constat, le réseau des conseillers Transmission Installation des Chambres d’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine s’est mobilisé pour organiser, début 2019, le « Printemps de la Transmission » : 12 journées dans toute la région, dédiées aux futurs cédants et intitulées « La transmission, une histoire humaine avant tout ».
19ème Congrès mondial d'Ifoam en Inde : La bio en réponse à la crise écologique
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Congrès mondial d’Ifoam a rassemblé, à Delhi (Inde), du 9 au 11 novembre 2017, près de 3000 participants, agriculteurs, scientifiques, conseillers, consultants, transformateurs, pouvoirs publics… venus de 110 pays. Avec plus de 600 000 fermes bio, l’Inde concentre le plus grand nombre d’agriculteurs bio au monde, sur 1,5 million d’hectares certifiés en 2016 (entre 0.7 et 1% de la SAU). C’est ce pays qui a inspiré l’anglais Edward Howard, un des pionniers de l’agriculture bio. Cependant, la révolution verte indienne basée sur les engrais et les pesticides a fait des dégâts. Le soutien fédéral à la bio, démarré en 2002, a été réaffirmé lors du Congrès (objectif officiel : 14 millions d’hectares en bio en 2025). Il peut s’appuyer sur la démarche du Sikkim, petit État himalayen du nord de l’Inde, qui est totalement bio depuis 2016 sur ses 76 000 ha de SAU et qui vient d’interdire l’importation de produits conventionnels sur son territoire. Plusieurs États du nord de l’Inde, peu touchés par l’agriculture intensive, comptent suivre cet exemple. Mise en place en 2001, la réglementation bio indienne bénéficie, depuis 2009, d’un système d’équivalence avec la réglementation européenne, uniquement sur les produits bruts, qui se veut fiable malgré quelques failles. Un système participatif de garanties soutenu par l’Etat fédéral, pour les petits paysans, est aussi opérationnel depuis 2015. Au cours de ce Congrès, la candidature française pour l’organisation de la prochaine édition a été validée, cette dernière se tiendra donc à Rennes en 2020.