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VALEUR NUTRITIONNELLESynonyme(s)QUALITE NUTRITIONNELLE |
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Lagriculture biologique malmenée : 10 mythes sur la bio à déconstruire
Claude AUBERT, Coordinateur ; Christine MAYER-MUSTIN, Auteur ; Michel MUSTIN, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur | [S.l.] : A COMPTE D'AUTEURS - CLAUDE AUBERT | 2023Dans un contexte de crise de lagriculture biologique, avec notamment une baisse de la consommation de produits bio, ce document revient sur la situation actuelle de critiques répétées et de contrevérités émises sur ce mode d'agriculture, alors que des travaux de recherche de plus en plus nombreux en démontrent les avantages et les services rendus, aussi bien en termes de santé, de limitation des émissions de gaz à effet de serre ou de préservation de lenvironnement. Ainsi, en sappuyant sur les résultats de plus dune centaine darticles, détudes ou de synthèses scientifiques, les auteurs apportent des réponses étayées démontrant linexactitude de 10 affirmations largement relayées : les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les autres ; les résidus de pesticides dans les aliments sont sans risques pour notre santé ; lagriculture bio nest pas meilleure pour lenvironnement que la conventionnelle ; lagriculture bio réchauffe autant la planète que la conventionnelle ; lagriculture bio ne peut pas nourrir la planète ; manger bio coûte cher ; on ne peut pas se passer des engrais chimiques ; on ne peut pas se passer des pesticides de synthèse ; lagriculture bio remplace les pesticides de synthèse par dautres pesticides ; le local cest mieux que le bio. Ainsi, pour les auteurs, lAB reste lalternative la plus cohérente face à une agriculture conventionnelle qui, loin de répondre à tous les besoins alimentaires de la population mondiale, est à lorigine dimportants impacts négatifs sur lenvironnement, la santé et contribue aussi fortement au changement climatique. A charge des pouvoirs publics, en sappuyant sur les apports de la recherche, de mieux promouvoir la bio, aussi bien auprès des consommateurs que du monde agricole. Le cahier des charges bio doit aussi évoluer pour une meilleure prise en compte de certains enjeux majeurs, dont le bien-être animal ou la justice sociale, et pour faire que lAB reste une « agriculture agroécologique au service des citoyens du monde et de notre unique planète. »
Dossier : Pourquoi produire et manger bio ?
Claude AUBERT, AuteurLauteur fait le point sur les atouts des produits bio, à partir de différentes études comparatives. Les produits bio sont plus riches en nutriments (avec notamment des teneurs en antioxydants beaucoup plus élevées quen conventionnel. Pour les produits animaux aussi (lait, viande, ufs, poulets), les différences sont très nettement en faveur du bio, en particulier pour les teneurs en acides gras oméga 3. Ceci sexplique par une alimentation plus riche en herbe. Par ailleurs, le bien-être animal est un objectif important en agriculture biologique. Toutes les études confirment que les aliments bio contiennent beaucoup moins de résidus de pesticides que les conventionnels (180 fois moins !), beaucoup moins de cadmium et de nitrates. Enfin, ils ont, en général, moins de mycotoxines et n'ont pas dOGM. Lauteur rappelle que les techniques de transformation en bio sont également plus respectueuses (additifs moins nombreux, ingrédients peu ou pas raffinés ). Différentes études montrent des liens entre les pesticides et le développement de maladies. Ainsi, des corrélations existent entre lexposition maternelle à divers pesticides et lincidence de la leucémie chez lenfant. Des liens sont suspectés pour lautisme aussi. Lagriculture biologique permet de préserver lenvironnement, notamment en réduisant lempreinte carbone et en augmentant la séquestration de carbone dans le sol, mais aussi en préservant la qualité de lair et de leau, en permettant une plus grande biodiversité Bien que des méta-analyses montrent que les rendements en bio sont inférieurs de 19 % à ceux en conventionnel, cette différence samoindrit lorsque les systèmes font de bonnes rotations.
Impacts of production conditions on goat milk vitamin, carotenoid contents and colour indices
C. LAURENT, Auteur ; H. CAILLAT, Auteur ; B. GRAULET, Auteur ; ET AL., AuteurLa composition et la variation des composés vitaminiques du lait de chèvre ont été peu étudiées. Or, les vitamines sont des nutriments essentiels pour l'alimentation humaine et ont des rôles fondamentaux pour la santé. 28 exploitations caprines françaises ont été sélectionnées pour étudier ces paramètres. Elles reposent toutes sur : un système d'alimentation basé sur des fourrages (dont le pâturage), des chèvres de race Alpine ou Saanen, et une reproduction saisonnière. Chaque ferme a reçu deux visites (printemps et automne), comprenant une enquête sur les conditions délevage (dont lalimentation) et un échantillonnage du lait. Les vitamines (A, E, B2, B6, B9, B12), les caroténoïdes, ainsi que les indices de couleur ont été quantifiés pour chaque échantillon. Une analyse a ensuite déterminé les pratiques délevage qui modifient ces différents indicateurs dans le lait de chèvre. Le fourrage présent dans la ration est le principal facteur qui impacte ces indicateurs. Le lait des chèvres mangeant de l'herbe fraîche est notamment plus riche en alpha-tocophérol, la principale vitamine E présente dans le lait (+ 64 %), en vitamine B6 (+ 31 %) et a un indice b* (caractérisant la couleur jaune du lait) plus important (+ 12 %) comparé au lait des chèvres consommant des fourrages conservés (ensilage de maïs, enrubannage, foin ou paille). Cependant, ce lait est plus pauvre en vitamine B12, comparé à celui des chèvres nourries à l'ensilage de maïs (- 46 %), et plus pauvre en gamma-tocophérol que celui des chèvres nourries avec des fourrages conservés (- 31 %). Les chèvres Alpines ont produit du lait avec des concentrations en vitamine B2 (+ 18 %) et en folate (+ 14 %) plus élevées que les chèvres Saanen. Le lait des chèvres Saanen est, toutefois, plus riche en lutéine, un caroténoïde (+ 46 %). Les laits de chèvre étaient plus riches en vitamines B2 et B12 et en folates à lautomne qu'au printemps, mais plus pauvres en vitamine B6 (respectivement + 12, + 133, + 15 et - 13 %). Ainsi, les concentrations en vitamines et en caroténoïdes du lait de chèvre, ainsi que les indices de couleur, varient principalement en fonction du fourrage, mais aussi en fonction de la race et de la saison.
Minoterie Suire : Experte en farine bio de qualité
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPionnière depuis 1979 dans la production de farine de qualité supérieure, bio et sur meule de pierre de silex, la Minoterie Suire milite plus que jamais pour des produits céréaliers plus sains, plus nutritionnels et gustatifs. Le 28 juin 2023, 200 invités sont venus pousser les portes de cette entreprise familiale implantée en Loire-Atlantique. L'entreprise est devenue, en plus de quarante ans, lun des leaders du marché de la farine bio. Elle compte 33 salariés, a produit 44 000 tonnes de farine bio en 2022, fournit près de 800 professionnels, et a réalisé un chiffre daffaires de 32 millions deuros en 2022. Elle espère faire un résultat stable en 2023, même si le marché du bio est bousculé. La minoterie mise sur la qualité (notamment nutritionnelle) et sur son large réseau (lentreprise est bien implantée dans lOuest de la France) pour maintenir ce cap. Du point de vue des approvisionnements, la minoterie a très vite mis en place des contrats avec des agriculteurs locaux et sest impliquée dans la construction de la filière bio régionale, notamment avec la Cavac (coopérative vendéenne, qui est aussi lun de ses fournisseurs historiques les plus importants). La Minoterie Suire sest également engagée dans le commerce équitable, avec le label Agri-Ethique. Par ailleurs, via son organisme de formation « lAtelier mAlice », elle s'appuie sur laccompagnement et le conseil prodigués aux professionnels pour promouvoir le bon pain, tout en respectant lenvironnement et la santé des consommateurs.
Vaches, amies ou ennemies ?
Claude AUBERT, AuteurLes vaches et autres ruminants délevage nont pas, aujourd'hui, « bonne presse » : on peut notamment lire que le méthane quelles éructent réchauffe la planète et qu'on peut se passer de leurs produits dans notre alimentation. Cet article pose alors la question de la place des vaches et autres ruminants. Il aborde et argumente sur divers aspects à prendre en compte dans ce débat : la question du méthane (dont la cause principale démission est lexploitation des énergies fossiles), limportance des ruminants dans la gestion des paysages, la réflexion à conduire sur le type d'élevage qui pourrait se développer (plus extensif, avec des animaux produisant moins mais vivant plus longtemps ), la souffrance animale, labattage, la qualité des viandes et celle des laits et des fromages produits à lherbe, particulièrement intéressante pour lalimentation humaine et peu remplaçable par des produits dorigine végétale sans ajouts et compléments. Pour lauteur, les « vaches sont nos amies, comme lont compris tous nos ancêtres [ ] »
"Les arbres fourragers, future ressource pour les ovins"
Lucie DUVERNE, AuteurLa diversification des ressources fourragères est une piste-clé pour aider les éleveurs à mieux faire face au changement climatique. Parmi ces ressources, les arbres fourragers font l'objet de diverses études, conduites notamment par Inrae. Ainsi, sur le Massif Central, et dans l'optique de nourrir des ovins, plusieurs essences d'arbres (feuilles) ont été comparées à des fourrages plus classiques : composition chimique, valeur nutritionnelle, résistance à la sécheresse... Pour affiner l'utilisation des arbres fourragers dans les troupeaux ovins, d'autres critères doivent encore être étudiés. Dans un contexte de sécheresse, il est notamment important de prendre en compte la capacité de production des arbres.
Carcass Characteristics and Beef Quality of Young Grass-Fed Angus x Salers Bovines
Jingjing LIU, Auteur ; Marie-Pierre ELLIES-OURY, Auteur ; Jean-François HOCQUETTE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, qui s'est déroulée à Laqueuille (63), sur le site expérimental Herbipôle d'INRAE, a cherché à caractériser les carcasses et la qualité de la viande de jeunes bovins croisés Angus x Salers nourris à l'herbe. Pour cela, elle a analysé les carcasses de 31 animaux, provenant de deux systèmes d'élevage différents, conduits en agriculture biologique : un système spécialisé en bovins et un système mixte bovins-ovins. Trois pièces (faux-filet, épaule et flanc interne) ont été utilisées pour tester la qualité organoleptique de la viande auprès de consommateurs (non entraînés à la dégustation de viande). La qualité du faux-filet a également été évaluée par un jury entraîné à la dégustation de viande. Parallèlement, des mesures objectives ont été réalisées pour quantifier la tendreté de la viande (par la mesure des forces de cisaillement avec un test Warner-Bratzler ou WBSF), la teneur en acides gras (AG) et la teneur en antioxydants. Les résultats montrent que le mode d'élevage n'a eu aucun impact sur les caractéristiques de la carcasse ou sur la qualité organoleptique de la viande. En revanche, le mode délevage a eu tendance à affecter la valeur nutritionnelle, avec des teneurs en AG plus élevées dans le système mixte. Les résultats des tests consommateurs (non entraînés) montrent que le sexe de lanimal a des effets significatifs sur certains critères de qualité : la viande des femelles a notamment obtenu des scores plus élevés en matière de goût et dappréciation globale. Les avis des consommateurs et du jury entraîné à la dégustation de viande montrent quil existe une corrélation entre les AG et les caractéristiques sensorielles : les viandes riches en oméga 3 et en oméga 6 ont plutôt été jugées tendres, savoureuses et goûteuses ; tandis que les saveurs anormales ont plutôt été associées à des viandes avec des teneurs en lipides totaux, en acides gras saturés et en acides gras monoinsaturés plus importantes. Dans l'ensemble, cette étude a montré que les jeunes bovins croisés Angus x Salers nourris à l'herbe peuvent produire une viande maigre riche en oméga 3, avec un rapport oméga 6/oméga 3 faible et une qualité gustative « supérieure à la moyenne ».
Graines germées : Marché de niche : Quarante nuances de goût
Emmanuelle PELLÉ, AuteurLa crise dE. coli, en 2021, a été dévastatrice pour les graines germées en 2011 mais le marché de ce produit ultra-frais prend un nouvel essor aujourdhui. On distingue les graines germées et les micropousses selon leur durée de croissance. Toutes les semences à destination des micropousses sont soit bio, soit non traitées, mais seules les graines germées peuvent prétendre à la certification (sur dérogation). Ces deux produits ont des propriétés nutritives très élevées (concentré de vitamines, micronutriments ), une forte intensité de goût, un aspect délicat permettant de décorer les assiettes, un coût faible Pour toutes ces qualités, ils intéressent les chefs restaurateurs, mais aussi le snacking (bars à salades, sandwichs ) avec leur côté healthy. Par ailleurs, la demande est croissante en GMS de la part des consommateurs, bien qu'elle doive être accompagnée de pédagogie, de dégustations, d'informations Les primeurs et les magasins de proximité peuvent jouer ce rôle plus facilement. Il existe de nombreuses références de graines germées et de micropousses, sachant que quelques références représentent l'essentiel du marché (betterave, alfalfa, radis, poireau, pois, moutarde, chou, haricot mungo). Laurent Couraudon, président de l'entreprise Wesh Grow et maraîcher cavernicole, témoigne sur cette production en ferme urbaine (garages réaménagés en salle de culture et nurserie pour ses végétaux), avec des livraisons de proximité en vélo pour la restauration, ainsi que pour des GMS et de la vente aux particuliers. L'entreprise est implantée à Paris et à Marseille.
Nutritional Benefits from Fatty Acids in Organic and Grass-Fed Beef
Hannah DAVIS, Auteur ; Amelia MAGISTRALI, Auteur ; Sokratis STERGIADIS, Auteur ; ET AL., AuteurLa manière dont sont conduits les animaux délevage a un fort impact sur les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de la viande et les bénéfices nutritionnels de celle-ci. Cette étude sintéresse plus particulièrement aux systèmes délevage bovins viande conduits en agriculture biologiques et/ou basés sur le pâturage (système herbager). La part de fourrages dans la ration (qu'ils soient frais ou conservés) influence fortement le profil des acides gras de la viande, ce qui impacte sa qualité nutritionnelle pour les consommateurs. Cette étude a cherché à quantifier l'apport en acides gras offert par différents types de viandes (systèmes bio, herbager non bio et conventionnel). Les résultats indiquent que les consommateurs recevraient, en moyenne, plus d'acides gras bénéfiques pour la santé humaine (en particulier, de lacide alpha-linolénique, un oméga-3 essentiel) avec de la viande issue de bovins nourris avec des fourrages, quils soient élevés selon un système biologique ou conventionnel.
Plantain lancéolé, plantago lanceolata
Emilie ROSSELIN, AuteurLe plantain lancéolé possède plusieurs atouts : il est peu exigeant en azote, adapté à tout type de sol, et il tolère à la fois la sécheresse et le gel. Associé dans une prairie temporaire, il présente de bonnes complémentarités avec les graminées. Il est aussi appétent quun trèfle blanc, est riche en minéraux, en oligo-éléments et en tanins, et il limite la dégradation des protéines dans le rumen. Il est surtout adapté au pâturage. Il est, en revanche, peu productif à la fauche. Il possède aussi plusieurs vertus de santé : antioxydant, analgésique, anti-inflammatoire, vermifuge
Review: Quality and authentication of organic animal products in Europe
Le label AB (Agriculture Biologique) et lEurofeuille garantissent un processus de production qui interdit, notamment, l'utilisation d'engrais de synthèse, de pesticides et d'hormones, tout en limitant l'utilisation de médicaments vétérinaires. Toutefois, les consommateurs exigent des garanties concernant la qualité de ces aliments. Cet article dresse un état des lieux des connaissances actuelles sur la qualité des produits animaux biologiques et sur les moyens d'authentifier leur origine biologique. La qualité est ici considérée comme une combinaison de six facteurs : la valeur commerciale, les attributs nutritionnels, sensoriels, technologiques, de commodité et sanitaires. La comparaison de ces attributs entre les produits animaux bio et conventionnels montre une forte hétérogénéité au sein de chaque modalité, due à la variabilité des pratiques agricoles. Deux méta-analyses récentes ont néanmoins montré de meilleurs attributs nutritionnels dans le lait et la viande biologiques, liés à leur teneur plus élevée en acides gras polyinsaturés. En ce qui concerne la qualité sanitaire, un manque d'études a été relevé. L'agriculture biologique réduit le risque de résidus de médicaments et de résistance aux antibiotiques, mais l'élevage en plein air et une période d'élevage plus longue peuvent augmenter l'exposition des animaux aux contaminants environnementaux, ce qui pourrait augmenter le risque de bioaccumulation dans les produits animaux. En général, les attributs liés à la qualité sont plus variables chez les produits bio que chez les produits conventionnels, ce qui peut être dû à une sélection génétique moins importante (notamment en volaille), une plus faible utilisation des intrants et/ou une plus grande variabilité des conditions d'élevage. Cependant, la littérature n'aborde pas limpact de cette plus grande variabilité sur l'acceptabilité par les consommateurs et sur ladaptation des procédés de fabrication.
Variétés de blé : qua-t-on appris après 3 années du projet Qualiblébio ?
BULLETIN CAB, AuteurLe programme de recherche multipartenarial Qualiblébio a pour objectif de mieux connaître les variétés de blé sous tous leurs aspects. Il est né sous limpulsion de producteurs bio et de la CAB Pays de la Loire, et associe divers partenaires : lITAB, INRAE, la Chambre dagriculture, le GABBAnjou, la Minoterie Suire, lassociation Triptolème et la ferme du Pont de lArche. Différents blés ont été testés sur le plan agronomique (deux plateformes dessais), technologique (tests de panification au levain), organoleptique (tests de dégustation) et nutritionnel (analyses des glutens). Les différentes variétés évaluées appartenaient principalement à deux grandes catégories : des variétés paysannes (variétés anciennes et variétés populations) et des variétés biologiques (issues de sélections classiques, mais dans des conditions et avec des critères spécifiques à lagriculture biologique). Quelques variétés témoins (issues de sélections en conditions conventionnelles, mais assez fréquentes chez les agriculteurs bio), ainsi que quelques variétés paysannes de blé poulard ont été intégrées aux essais. Aucune variété évaluée na répondu parfaitement à lensemble des critères étudiés lors de ce projet. Qualiblébio a, néanmoins, fait ressortir les caractéristiques de certaines dentre elles. Elles sont synthétisées dans cet article et sont plus amplement détaillées dans un guide technique publié par la CAB, intitulé « Blés paysans en Pays de la Loire ».
Les bases de lalimentation des volailles pour lever les freins de la fabrication fermière daliments
Damien NICOLAS, AuteurLalimentation est le principal poste de charges en élevage de volailles bio ; aussi, de nombreux éleveurs se tournent vers la fabrication daliments à la ferme (FAF). Il faut toutefois veiller à distribuer un aliment toujours adapté aux besoins des animaux, selon leur stade physiologique et le niveau de production visé. Des rappels sont faits sur les métabolismes énergétique et protéique, ainsi que sur les apports minéraux et vitaminiques pour les volailles. Des repères de consommation journalière daliments et des recommandations détaillées dapports nutritionnels sont donnés pour les volailles de chair et les poules pondeuses, selon leur stade et leur potentiel. Lauteur fournit des éléments sur la FAF (type de broyage, choix des matières premières, équipement nécessaire, exemple de composition daliment et intérêt économique, caractérisation nutritionnelle des principales matières premières bio disponibles et limites dincorporation).
Diversification en porcs plein air : quelques conseils pratiques pour bien gérer son alimentation
Marie REDON, AuteurBio 63 et Haute-Loire Bio ont organisé plusieurs journées de formation avec Denis Fric, formateur vétérinaire membre du GIE Zone Verte et spécialisé dans les porcs bio et les porcs plein air. Cet article revient sur les bases de la conduite de l'alimentation des porcs, un des piliers fondamentaux du système et la principale composante du coût de production (jusqu'à 80 %). L'équilibre de la ration est particulièrement important. En fonction des besoins, il est possible, avec précaution, de moduler l'alimentation grâce à l'utilisation de céréales ou de protéagineux bruts. Un tableau relève les caractéristiques nutritionnelles des principales matières premières biologiques disponibles pour l'alimentation. Autres points-clés abordés : la distribution des aliments, la place des fourrages dans la ration, l'utilisation de co-produits disponibles sur la ferme ou à proximité (tourteaux d'huilerie, petit lait, son...).
Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
Filière française émergente : La chia prend de la graine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa filière Chia essaime et se structure en France : elle compte actuellement 20 partenaires, groupements de producteurs et coopératives (Qualisol, Dijon Céréales, Cavac ). Au total, 250 agriculteurs en cultivent partout en France, et plus majoritairement dans le Sud-Ouest, en Bourgogne, dans les Hauts-de-France et le Sud-Est. Les graines minuscules de cette sauge originaire dAmérique du Sud sont très appréciées pour leurs qualités nutritionnelles. LEurope en a consommé 111 000 tonnes en 2020 (en conventionnel et en bio), dont 90 % sont importées dAmérique du Sud. La France en a produit 150 tonnes. La filière française a mis une décennie à se mettre en place. Elle est portée par Frédéric Poujaud, un ingénieur agronome et semencier. Ce dernier a créé, en 2017, la société Agrofün qui est uniquement consacrée à la chia. Cette entreprise encadre la production, qui est réalisée à 90 % en bio, à travers un cahier des charges précis, et qui est uniquement basée sur des contrats tripartites et pluriannuels. Dun point de vue agronomique, la chia possède de nombreux atouts (faibles besoins en eau et en fertilisation, plante mellifère ). Un encart est réservé au témoignage de Lionel Sartori, un producteur biologique du Gers qui en cultive depuis deux ans.
Finition au pâturage : quels impacts sur la qualité de la viande ?
Nathan MORSEL, AuteurLa finition des bovins et des ovins au pâturage, sans concentrés, est une pratique peu courante qui présente pourtant des avantages : réduction du temps de travail, des charges alimentaires et des charges de mécanisation. Mais, quid de la qualité de la viande ? Avec cette pratique, la période de finition dépend de la pousse de lherbe, ce qui allonge la durée dengraissement (2 à 4 fois supérieure). La conformation et létat dengraissement obtenus peuvent être conformes aux attentes des filières longues, mais la finition à lherbe est plus facile pour les bovins (où il ny a pas dâge limite de vente) que pour les ovins (les agneaux ne doivent pas dépasser 12 mois). Comme les animaux font plus dexercice et sont abattus plus tardivement, la viande est souvent plus rouge, plus persillée et plus riche en omégas 3, en CLA, en vitamines (A, E, B) et en fer. En revanche, ceci entraîne aussi une diminution de la tendreté, avec une maturation de la viande moins efficace. Néanmoins, ces inconvénients peuvent être compensés par une durée de maturation plus longue et par le recours à la croissance compensatrice (augmentation de la vitesse de croissance dun animal après une période de restriction alimentaire).
Listes bibliographiques sur : les chaînes de valeurs et lagriculture biologique ; lenvironnement et lagriculture biologique ; la souveraineté alimentaire et lagriculture biologique ; la santé et lagriculture biologique
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021ABioDoc a réalisé quatre listes bibliographiques consacrées aux chaînes de valeurs dans les filières biologiques et aux impacts de lagriculture biologique sur : lenvironnement, la santé (humaine) et la souveraineté alimentaire. La liste dédiée aux chaînes de valeurs des filières biologiques apporte des renseignements sur lorganisation de ces chaînes de valeurs, la contractualisation, les relations producteurs-entreprises, les relations Nord-Nord Celle sur lenvironnement offre des éléments de comparaison entre lagriculture biologique et l'agriculture conventionnelle en matière dimpacts environnementaux (empreinte carbone, changement climatique, biodiversité, qualité de leau, qualité de lair ). La bibliographie sur la santé offre également des éléments de comparaison entre agriculture biologique et agriculture conventionnelle, mais en matière de santé (cancer, obésité, diabète ) et de qualité des produits (valeurs nutritionnelles, qualité sanitaire, présence de résidus de pesticides ). Enfin, celle sur la souveraineté alimentaire fournit des renseignements sur la capacité de lagriculture biologique à atteindre la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire. Les différentes références bibliographiques sélectionnées ont été publiées entre 2010 et 2021.
Nouvelles pratiques agroforestières pour les élevages allaitants du piémont pyrénéen en Ariège
C-H. MOULIN, AuteurLobjectif du projet Agrosyl est de favoriser les associations entre larbre et lélevage allaitant. Un diagnostic a permis didentifier 34 solutions impliquant larbre pour répondre aux besoins des éleveurs. Deux solutions ont été testées chez quatre agriculteurs : une banque darbres fourragers et une éclaircie sylvopastorale. La banque de fourrage de mûriers blancs, testée chez un éleveur sur une parcelle pilote de 0,25 ha, a donné un fourrage avec une bonne qualité nutritionnelle, disponible durant lété, et qui a bien été accepté par les animaux. Les tests déclaircies sylvopastorales ont été réalisés, chez trois éleveurs, sur différents peuplements, avec taillis, futaies et accrus, à base de chênes pubescents, robiniers faux acacia et frênes communs. Le suivi sur quatre ans a montré limportance de la maîtrise du pâturage après éclaircie pour prévenir un développement trop rapide des broussailles, tout en favorisant la pousse des herbacées en sous-bois.
Packaged Foods Labeled as Organic Have a More Healthful Profile Than Their Conventional Counterparts, According to Analysis of Products Sold in the U.S. in 20192020
Aurora DAWN MEADOWS, Auteur ; Sydney SWANSON, Auteur ; Nneka LEIBA, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude porte sur les denrées alimentaires emballées (donc souvent transformées) vendues aux États-Unis. Elle a montré que les produits alimentaires qui ne contenaient pas dingrédients aux effets délétères sur la santé avaient plus de chance dêtre certifiés biologiques. Les différentes études menées auparavant comparaient souvent des aliments biologiques et conventionnels en se concentrant sur leur composition en nutriments. Cette étude a élargi les caractéristiques analysées, en prenant aussi en compte le niveau de transformation des denrées alimentaires, ainsi que les ingrédients utilisés et leurs fonctionnalités (ex : additifs alimentaires). Ces caractéristiques ont été collectés pour 8 240 produits alimentaires biologiques et 72 205 produits alimentaires conventionnels vendus aux États-Unis entre 2019 et 2020. Globalement, les aliments biologiques de cet échantillon avaient des teneurs en sucre total, en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sodium inférieures à celles des aliments conventionnels. Les modèles statistiques utilisés ont également révélé que plus la teneur en sodium, la teneur en sucres ajoutés et le nombre dadditifs indiqués sur l'étiquette diminuaient, plus il était probable que le produit soit biologique. En revanche, il était peu probable quun produit ultra-transformé soit biologique. Les produits ne contenant aucun AGT - acide gras trans (catégorie dacides gras insaturés) étaient plus susceptibles d'être étiquetés biologiques. Tout comme les produits avec une plus forte teneur en potassium. Ces caractéristiques des aliments biologiques sont importantes en matière de santé publique, car une faible ingestion d'aliments ultra-transformés, de sucres ajoutés, de sodium et dAGT est recommandée pour être en meilleure santé.
Pâturage toute lannée : Est-ce possible ? Suivi pluri-annuel : Synthèse 2019-2021, 3 années de suivi et daccompagnement
Pascal ROUGIER, Auteur ; Amandine GUIMAS, Auteur ; Jacques GIRARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021Ce document présente les résultats de trois années d'essais qui avaient pour objectif de répondre aux questions déleveurs laitiers biologiques normands qui souhaitent faire pâturer leurs vaches laitières toute lannée. Ces essais ont été réalisés dans le cadre du programme Reine Mathilde, qui vise à développer la filière laitière biologique en Normandie. Ils ont été conduits sur lEARL Bois dArry, dans le Calvados. Ils ont cherché à répondre aux quatre objectifs suivants : 1 - pérenniser les prairies pâturées pour accroître lautonomie alimentaire de lélevage ; 2 - augmenter la durée annuelle de pâturage ; 3 - évaluer les acides gras du lait en système herbager ; 4 - intégrer la ferme dans un paysage vertueux. Pour travailler sur la pérennisation des prairies pâturées, un suivi de la productivité des prairies a été réalisé afin didentifier les « parcelles à problème », puis différentes pratiques ont été testées : 1 des essais de régénération sur les prairies les moins productives, en évaluant lintérêt du sous-solage, du sur-semis et de la complémentation en phosphore ; 2 - le re-semis de prairies, avec deux contraintes : sans labour et sans discontinuité de pâturage. Pour augmenter la durée annuelle de pâturage, deux axes ont été étudiés : 1 - intégrer de nouveaux îlots de pâturage et découper les nouvelles parcelles pâturées ; 2 - organiser le pâturage pour préserver les pâtures en intégrant le contexte climatique dans la conduite. Enfin, pour intégrer la ferme dans un paysage vertueux, des comptages de vers de terre et une analyse de leur évolution ont été réalisés, ainsi qu'un diagnostic biodiversité (méthode BIOTEX).
Pour une alimentation en phase avec les enjeux actuels
Denis LAIRON, AuteurEn France, les régimes alimentaires actuels, riches en produits animaux, en gras, en sucre et en sel, posent des problèmes de santé, d'épuisement des ressources et de dérèglement climatique. La cohorte NutriNet-Santé cherche à répondre à la question suivante : Quels choix alimentaires sont possibles pour optimiser progressivement et au maximum la qualité de l'alimentation, en limitant ses impacts négatifs sur les ressources et les émissions de gaz à effet de serre, à un coût d'achat raisonnable ? NutriNet-Santé a ainsi, dans une étude, traité des données, collectées depuis 2009, auprès d'adultes volontaires, aboutissant, en 2021, à la publication d'un article décrivant différents scénarios possibles. Les principaux résultats de l'étude sont fournis dans l'article.
Les prairies, une richesse et un support dinnovation pour des élevages de ruminants plus durables et acceptables
Audrey MICHAUD, Auteur ; Sylvain PLANTUREUX, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; ET AL., AuteurLélevage a subi différentes crises et doit, de plus en plus, faire face aux questionnements de la société à son égard. Grâce à leurs nombreux atouts, les prairies permanentes et temporaires pourraient contribuer à fournir une image positive des élevages de ruminants (bovins, ovins et caprins), tout en répondant aux différents défis des filières. Lobjet de cet article est de proposer un état des lieux des nouvelles connaissances et des innovations en termes doutils de gestion des prairies en zone tempérée, au regard de lévolution des enjeux associés à lélevage. Les connaissances sur le fonctionnement des prairies et sur leur gestion ont fortement progressé, ces dernières années. Elles ont particulièrement été approfondies pour les prairies permanentes qui sont plus complexes à gérer. Dans tous les cas, les intérêts environnementaux des prairies sont multiples : diminution de l'érosion, régulation des flux d'eau (prévention des crues, stockage d'eau), filtration des polluants minéraux et organiques, préservation de la biodiversité floristique, faunistique et microbienne, stockage de carbone... Elles offrent également dimportants avantages au regard de la santé des animaux et de la qualité nutritionnelle et organoleptique des produits animaux. Elles ont donc implicitement un impact sur la santé humaine. A cela, sajoutent des perspectives intéressantes pour la résilience des systèmes de production face aux aléas climatiques et économiques. Les prairies sont donc de véritables atouts pour la mise en place délevages de ruminants durables et acceptables par la société. Néanmoins, il reste encore à mieux quantifier les services quelles rendent, à mieux évaluer leurs réponses face aux aléas climatiques et à mieux les faire reconnaître.
Procédés de transformation mis sur le banc dessai bio
René SCHULTE, AuteurDe nombreux procédés de transformation industriels utilisés pour des aliments conventionnels ne sont pas autorisés en bio. En Suisse, le cahier des charges de Bio Suisse exclut, entre autres, les transformations chimiques, les irradiations, les traitements par micro-ondes, les ajouts darômes artificiels La transformation des produits bio doit ménager le produit pour que ce dernier reste authentique (cest dailleurs lune des attentes des consommateurs de produits bio). La réglementation en la matière, au niveau de lUnion européenne, va se renforcer. Comme la réglementation suisse va dans le même sens que celle de lUE, ceci va aussi entraîner un renforcement au niveau de ce pays. Jusquà présent, en Suisse, il ny avait pas de prescriptions contraignantes, ni de critères homogènes pour évaluer la compatibilité dun procédé de transformation avec la bio. Pour évaluer cette biocompatibilité, un panel de scientifiques issus de huit pays européens ont travaillé, entre 2017 et 2021, sur lélaboration dun guide permettant dévaluer les technologies et procédés de transformation (projet ProOrg). Le processus dévaluation utilisé repose sur trois étapes. Ces dernières sont détaillées dans cet article.
ProOrg: Case study: Yoghurt
Comment choisir des procédés de transformation pour obtenir des produits bio en accord avec les principes de lagriculture biologique et les attentes quils suscitent auprès des consommateurs ? Le projet européen CORE Organic Cofund ProOrg tente de répondre à cette question en développant des outils (ex : un « code de bonnes pratiques ») et des stratégies pour aider les opérateurs et les transformateurs de produits bio dans le choix des technologies et des procédés de transformation. Divers partenaires européens participent à ce projet, dont un partenaire français : lITAB. Dans le cadre de ce projet, les différents membres ont élaboré des critères pour évaluer et discriminer les impacts des différentes technologies de transformation (sur la base du règlement bio de l'UE 2018/848). LITAB a pris part à lélaboration de ces critères et a également participé à lévaluation de ces critères, via des tests sur trois cas détude (sur des procédés de transformation du yaourt, de la compote de pommes et de biscuits). Ce document détaille les résultats obtenus pour la fabrication de yaourts. Deux procédés de traitement thermique du lait ont été comparés : échangeur à plaques vs cuisson par batch. Cette comparaison a été réalisée dans un cadre théorique, via une analyse de la littérature scientifique.
Tous les légumes : Pour une autonomie alimentaire retrouvée
Ayant la volonté de retrouver la grande diversité des anciens catalogues de grainetiers, la Ferme de Sainte Marthe, productrice de semences bio depuis plus de 40 ans, a fait le choix de produire, en agriculture biologique, des variétés populations reproductibles. Ce guide rassemble les informations nécessaires à la culture (rotation, semis, repiquage, ravageurs et maladies...) de 165 espèces de légumes et plantes aromatiques, avec plus de 700 variétés présentées, ainsi que des conseils pour bien les utiliser en cuisine.
VITALITÉ : De la terre à la table
Les aliments biologiques et biodynamiques sont-ils meilleurs pour la santé et pour lenvironnement ? Quels sont les effets des résidus de pesticides et des OGM présents dans certains aliments ? Comment évaluer la vitalité des produits que nous mangeons ? Ce terme de "vitalité" renoue avec un concept ancien. Aujourd'hui, les connaissances scientifiques sur la composition de nos aliments, que ce soient les minéraux, les protéines, les vitamines ou encore les antioxydants, sont nombreuses. Toutefois, pour comprendre véritablement la qualité de ce que nous mangeons, il faut aussi tenir compte des propriétés vitales de notre nourriture. La vitalité peut être définie comme étant la capacité des organismes vivants à maintenir leurs processus et leur cycle de vie intacts même lorsquils sont soumis à une forte pression de lenvironnement. Dans cette perspective, les organismes vivants ne sont pas considérés sous le seul angle de leurs constituants biochimiques. Il faut prendre en compte leurs constituants vitaux et sintéresser à leurs processus de vie. De plus, il est pertinent de redéfinir le concept de santé. Celle-ci ne peut être réduite à labsence de maladies mais constitue plus largement la capacité dun organisme à maintenir un équilibre complexe quand surviennent des changements au cours de son cycle de vie. Ce livre présente, de manière accessible, un éventail dexemples de vitalité, tirés à la fois de la recherche scientifique et de la vie quotidienne.
What is the contribution of organic agriculture to sustainable development? A synthesis of twelve years (20072019) of the "long-term farming systems comparisons in the tropics (SysCom)"
Gurbir S. BHULLAR, Auteur ; David BAUTZE, Auteur ; Noah ADAMTEY, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le programme SysCom (Farming Systems Comparisons in the Tropics), piloté par le FiBL, vise à comparer différents systèmes de production - principalement l'agriculture biologique et l'agriculture conventionnelle - dans trois pays tropicaux : le Kenya, l'Inde et la Bolivie. L'objectif est de répondre à la question "Quelle est la contribution de l'agriculture biologique au développement durable ?". Dans ce document, les résultats de 12 ans d'étude (2007-2019) sont rapportés pour plusieurs thématiques : la productivité des productions végétales (annuelles et pérennes), leur rentabilité, la fertilité et la qualité des sols, et d'autres aspects de la performance des systèmes (résidus de pesticides, teneurs en éléments nutritifs et antinutritionnels des produits agricoles, biodiversité, efficacité de l'utilisation des ressources, stockage du carbone et résilience du système).
Dossier : Le flexitarisme, une tendance alimentaire en phase avec la bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, AuteurLe flexitarisme est une pratique alimentaire qui consiste à consommer moins de viande et dont se réclament un tiers des Français, selon un sondage OpinonWay. Dans ce dossier, qui aborde à la fois les origines de ce mouvement, sa représentativité en France et la variété de régimes alimentaires apparentés, les liens entre flexitarisme et alimentation bio sont illustrés. Une diététicienne détaille les bénéfices nutritionnels dune approche flexitarienne. Pour Claude Aubert, diminuer sa consommation de viande devrait s'accompagner d'une consommation en provenance d'élevages à taille humaine où les éleveurs prennent soin de leurs animaux, plutôt que "d'usines à viande". Le dossier est ainsi composé des articles suivants : - Le flexitarisme, un régime écologique bon pour la santé ; - Surconsommation de viande : quels effets sur lagriculture et lélevage ? ; - Le flexitarisme dun point de vue nutritionnel.
Dossier : Manger des aliments issus de lAgriculture Bio : cest bon pour la santé, pour lenvironnement et cest accessible à tous
Emmanuelle FOLLIN, AuteurCe dossier propose un retour sur deux évènements de 2019 qui ont mis en avant une alimentation bio, respectueuse de lenvironnement, de la santé humaine et accessible à tous. C'est à l'occasion de la journée « Vers une alimentation bio et plus végétale bonne pour la santé et le climat », organisée, en juin 2019, par Solagro, que les résultats de létude BioNutrinet ont été présentés. Lobjectif de létude BioNutrinet est dévaluer limpact du régime bio sur la santé publique et sur lenvironnement. De manière générale, le régime dun consommateur de produits bio implique la diminution des gaz à effet de serre, la diminution de la demande en énergie et la diminution de l'occupation des terres. En septembre 2019, Bio en Grand Est a participé à la journée « Vers un accès digne à une alimentation de qualité pour tous ! », en particulier à latelier questionnant les différents modes de distribution alimentaire. Bio en Grand Est a présenté la vision du réseau des agriculteurs bio du Grand Est sur limportance de lintroduction de produits bio locaux en restauration collective comme vecteur d'accès à une alimentation de qualité pour tous.
Effets de lincorporation de Stipa tenacissima L. et de feuilles dolivier dans lalimentation des chèvres sur la production de lait et sa qualité
N. AYEB, Auteur ; M. HAMMADI, Auteur ; T. KHORCHANI, Auteur ; ET AL., AuteurPour faire face aux variations des facteurs climatiques et gérer les sécheresses saisonnières et prolongées, les éleveurs du sud de la Tunisie ont recours à diverses stratégies dadaptation. Pour assurer les besoins alimentaires de leurs troupeaux, ils profitent des saisons favorables pour créer des réserves alimentaires, notamment par la fauche despèces végétales non cultivées ou la collecte de résidus de récolte tels que les feuilles dolivier. Le cas de lalfa Stipa tenacissima L. constitue lun des exemples les plus connus dans les régions montagneuses du sud tunisien. Cette étude, réalisée dans cette région et basée sur les pratiques traditionnelles des éleveurs locaux, vise à déterminer les effets de lincorporation de feuilles dolivier séchées et de lalfa Stipa tenacissima L. dans le régime alimentaire des animaux. Un essai dalimentation a été réalisé sur 20 chèvres de race locale. Ces chèvres ont été divisées en deux groupes de dix animaux : le premier a reçu du foin davoine (témoin), le deuxième a reçu du foin dalfa Stipa tenacissima L. avec des feuilles dolivier séchées (groupe STO). Les deux groupes ont également reçu une complémentation de 500 g de concentré commercial. Les résultats montrent que la production laitière, la densité du lait, les teneurs en protéines et en lactose ont été similaires dans les deux groupes. Cependant, le taux de matière grasse a été plus élevé dans le lait du groupe STO (5,44 % contre 5,01 % pour le témoin). Lalfa Stipa tenacissima L. peut donc contribuer à améliorer la qualité nutritionnelle du lait.
Lélevage pour lagroécologie et une alimentation durable
Sghaier CHRIKI, Auteur ; Marie-Pierre OURY, Auteur ; Jean-François HOCQUETTE, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2020Malgré une large gamme de services économiques, sociaux, culturels et environnementaux, lélevage fait lobjet de questionnements complexes pour des raisons allant de préoccupations environnementales à des inquiétudes en matière de bien-être animal, en passant par le souci de la santé des Hommes. Cet ouvrage, à destination de toutes les parties prenantes concernées (éleveurs, industriels, étudiants, enseignants, décideurs publics, consommateurs et citoyens), analyse les questions liées à lélevage, produit des connaissances permettant dobjectiver ces débats, afin de proposer des pistes de progrès, et éventuellement d'éclairer les politiques publiques. Il est scindé en deux parties : 1/ Lélevage aujourdhui et les questionnements sociétaux : la place des produits animaux dans la nutrition humaine ; le concept de qualité dun aliment ; les évolutions récentes des modes de consommation ; le bien-être animal ; le stress à labattage et la gestion des crises sanitaires ; lélevage et lenvironnement (services et impacts) ; 2/ Les perspectives dévolution de lélevage : lévolution de lélevage pour une agriculture agroécologique ; le rôle de lagroécologie en élevage face au défi climatique ; le numérique au service dun élevage plus durable ; les alternatives aux produits animaux (analogues végétaux, viande in vitro) ; la place des produits animaux dans une alimentation plus durable.
Evolution des pratiques en filière boulangerie et conséquence sur la santé
Manon BEGUIN, Auteur ; Lucie CHABERT, Auteur ; Valentin CHAPPUIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Ce document a été réalisé par trois étudiants dAgroSup Dijon. Il repose sur une étude bibliographique, commandée par Agrobio 04 et lITAB, sur lévolution des pratiques en filière boulangerie et ses conséquences sur la santé. Le blé est une céréale vitale sur laquelle repose en partie léconomie mondiale. Il est également au centre des régimes alimentaires dans de nombreux pays. Lindustrialisation de lagriculture a cependant conduit à des changements de pratiques visant à augmenter les rendements et la teneur en protéines. Il en résulte une forte chute de la diversité des blés cultivés, ainsi quune diminution de leurs valeurs nutritionnelles. Les changements de pratiques, de la culture du blé à sa transformation, ont également engendré une augmentation des allergies alimentaires et des déficits nutritionnels (hausse de lindex glycémique, carence en micronutriments). Pour améliorer la qualité nutritionnelle du pain, un levier consiste à utiliser du blé biologique. Lemploi de pesticides est prohibé en agriculture biologique (AB), ce qui permet dutiliser une plus grande partie du grain, notamment lenveloppe où sont concentrés la majorité des minéraux, oligo-éléments et vitamines. Cependant, les variétés issues de la sélection moderne ne semblent pas répondre aux nombreux critères de lAB. Les blés population, encore appelés variétés anciennes, semblent, en revanche, remplir un grand nombre de ces critères. Leur diversité génétique permet une adaptation continue aux conditions climatiques fluctuantes. Ils représentent un réservoir génétique pour de potentielles améliorations concernant les valeurs nutritionnelles Un autre levier mobilisable est celui de la transformation : lallongement du temps de fermentation, la pratique dun pétrissage modéré ou encore lutilisation du levain sont autant de paramètres à ajuster pour optimiser la qualité nutritionnelle du pain.
Fourrages et Agroforesteries
F. LIAGRE, Auteur ; C. BERAL, Auteur ; JC. MOREAU, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte de changements climatiques et de diversification fourragère pour faire face à ces changements, ce numéro de la revue Fourrage est dédié à la place de larbre et à lagroforesterie dans les systèmes fourragers. A laide de retours dexpériences et détudes, ce numéro apporte des informations sur : 1 - Limpact des arbres sur la production dherbe ; 2 Lintérêt fourrager des feuilles darbres ; 3 Lintégration de lagroforesterie dans les systèmes délevage.
Fromages de chèvres bio de Nouvelle-Aquitaine : Un marché de niche très porteur
Barbara KASERER-MENDY, AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, la production de lait de chèvre bio est localisée sur une diagonale allant de la Dordogne aux Deux-Sèvres. Le lait de chèvre ne représente que 2 % des laits collectés en France, et seulement 1,5 % de ce lait est bio. La part de transformation à la ferme et de vente directe est particulièrement élevée dans cette filière. Actuellement, la demande en produits à base de lait de chèvre bio est croissante et loffre insuffisante. Le lait de chèvre présente des caractéristiques organoleptiques et nutritionnelles intéressantes (digeste, ne favorise pas le dépôt de graisse dans le système vasculaire ). En Nouvelle-Aquitaine, plusieurs fromages sont fabriqués à partir du lait de chèvre : trois types de cabécous (le Chabichou du Poitou AOP, le Rocamadour AOP, le Cabécou du Périgord qui est protégé par une marque collective et un logo), le Sainte-Maure de Touraine AOP, le Mothais sur feuille, le Couhé-Vérac, le Carré du Poitou, le Chabis, le Figou, ou encore la Jonchée Niortaise.
Lablab et cowpea : Résultats des plateformes fourragères 2019
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Laura DUPUY, AuteurEn 2019, les Chambres dagriculture de la Creuse et de la Dordogne ont mis en place des plateformes fourragères afin dobtenir des références sur le lablab et le cowpea. Lobjectif est dassocier lune de ces légumineuses à une céréale fourragère (maïs, sorgho ou moha) afin de gagner en biomasse et daugmenter la teneur en matière azotée des fourrages. Lexpérimentation réalisée en Creuse a porté sur des cultures fourragères destinées à être récoltées. Elle a comparé quatre modalités : sorgho pur, mélange sorgho et cowpea, maïs pur, mélange maïs et lablab. Les modalités à base de sorgho ont été enrubannées le 30 juillet, et les modalités à base de maïs ont été ensilées le 10 septembre. Les résultats obtenus montrent que maïs est le fourrage énergétique le plus productif et le moins cher à produire. Quant aux associations despèces, elles nont pas apporté les gains escomptés. Toutefois, les résultats obtenus doivent être replacés dans le contexte de lannée 2019 (printemps frais et sécheresse estivale). Lexpérimentation conduite en Dordogne portait sur des couverts destinés à être pâturés. Lessai, conduit en AB, comprenait six bandes : sorgho pur, mélange sorgho et cowpea, cowpea pur, mélange cowpea et moha, moha pur, mélange trèfle flèche et trèfle dAlexandrie. Les associations nont pas permis de gagner en biomasse, par rapport aux espèces semées en pur. En revanche, le cowpea pur permet un gain de biomasse de 1,7 tMS/ha par rapport au mélange de trèfles. Cette piste peut savérer intéressante pour gérer le déficit fourrager estival.
Légumes issus de semences paysannes : Comment évaluer la qualité sensorielle lors de la sélection ? Quelle est linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle ?
BIO LOIRE OCÉAN, Auteur ; AGRO CAMPUS OUEST, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | CHÂTEAUNEUF SUR SARTHE (2 Rue des Fontaines, 49 330, FRANCE) : BIO LOIRE OCÉAN | 2020Depuis 2005, les maraîchers bio regroupés au sein de lassociation Bio Loire Océan ont mis en place des essais sur la qualité de leurs semences paysannes, dans le cadre dune sélection participative. Certaines variétés sont actuellement commercialisées en circuits courts et/ou longs (essentiellement dans la région Pays de la Loire), tandis que dautres sont encore en cours de sélection. Suite à un souhait des producteurs et des productrices dapprofondir lévaluation de la qualité des légumes issus de ces semences, le projet Semis Bio a été mis en place de 2017 à 2019. Ce rapport explique la méthodologie employée pour évaluer la qualité sensorielle dès la phase de sélection. Cette méthodologie repose sur trois étapes (illustrées, dans ce document, à l'aide d'exemples) : 1 - Insérer la qualité sensorielle comme critère de sélection ; 2 - Caractériser et comparer de nouvelles variétés ; 3 - Recueillir lavis de consommateurs (analyses sensorielles). Ce rapport caractérise également linfluence de lenvironnement sur la qualité sensorielle et nutritionnelle des fruits et légumes. Il illustre ceci à travers deux exemples : celui de la carotte Violette de la Loire et celui de la tomate cerise noire du Layon.
Manger autrement & le Programme National Nutrition Santé - Une estimation des impacts sur la santé et l'environnement
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2020Le 7 mai 2020, une web-conférence a été organisée sur le thème de l'impact de l'alimentation sur la santé. Les intervenants étaient : Philippe Pointereau, Directeur adjoint de SOLAGRO, spécialiste des questions agro-environnementales ; Emmanuelle Kesse-Guyot, Directrice de Recherche à lINRAE, coordinatrice de létude BioNutriNet ; Denis Lairon, Directeur de Recherche émérite à lINSERM, expert en nutrition humaine. Ce document rassemble les présentations des intervenants : - 1. Les résultats de BioNutriNet santé comparaison entre les régimes alimentaires "bio" et "conventionnels" : Le projet ; Les résultats alimentation et santé ; Lempreinte environnementale des différents régimes ; - 2. Étude comparée des recommandations nutritionnelles et de leurs impacts sur la santé : Le Programme National Nutrition Santé 4 (PNNS4) : historique et mise en uvre ; Les nouvelles recommandations et la comparaison avec les anciennes ; Les performances de ces nouvelles recommandations en termes de santé ; - 3. Et maintenant, que fait-on ? : Sappuyer sur les recommandations de la FAO-ONU sur lalimentation durable ; Un scénario de transition alimentaire et agricole : Afterres2050.
Manger bio sans dépenser plus : 40 menus bio à moins de 3 ; 250 recettes
Claude AUBERT, Auteur ; Christine MAYER-MUSTIN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020A l'heure où il devient de plus en plus évident que l'alimentation biologique est meilleure, à la fois pour notre santé et pour celle de la planète, ce livre montre que, contrairement aux idées reçues, il est possible de manger bio au quotidien, sans se ruiner, moyennant un peu de bon sens et d'imagination. Les raisons qui incitent à tendre le plus possible vers une alimentation bio, de saison et locale sont expliquées. Cet ouvrage fournit également des informations permettant de remplacer une partie des protéines animales et de constituer des menus équilibrés. De nombreux ingrédients (céréales, fruits et légumes, viandes et poissons, produits laitiers...) sont passés en revue en présentant succinctement leurs atouts nutritionnels et leurs caractéristiques en cuisine. 40 menus équilibrés et à moins de 3 par personne et 12 menus pour un coût compris entre 3 et 4 sont proposés. 250 recettes, de l'entrée au dessert, avec des astuces zéro déchet et des conseils pour accommoder les restes, viennent compléter l'ouvrage.
Noix du Brésil
Bettina BALMER, AuteurRiche en lipides, notamment en acides gras insaturés, la noix du Brésil (ou noix d'Amazonie, ou encore châtaigne du Brésil) présente la particularité d'être riche en un micro-élément habituellement présent dans les viandes et les poissons : le sélénium. Elle est aussi une source de magnésium, de phosphore et de vitamines B1 et E. Le noyer du Brésil (Bertholletia excelsa) croît lentement à l'état sauvage dans les forêts tropicales d'Amazonie et peut atteindre 45 m de hauteur, jusqu'à 2 mètres de diamètre et vivre plusieurs centaines d'années. Il produit des noix seulement à partir de 10 ou 15 ans. L'exploitation de la noix du Brésil, bien que saisonnière et aléatoire, permet de soutenir l'économie des communautés impliquées et de préserver la forêt. Les noix, une fois tombées au sol, doivent être ramassées et sorties de la forêt. Cette opération nécessite du temps et de l'énergie parce qu'il faut monter des campements dans la forêt, repérer les arbres, les atteindre, collecter les noix, charrier les sacs à dos d'homme (jusqu'à 50 kg par sac) et les acheminer par voie fluviale jusqu'à des usines de transformation... C'est la Bolivie (3/4 de la production latino-américaine) qui approvisionne en grande partie nos marchés (suivie du Pérou, puis du Brésil). Une partie des volumes est en bio, et une filière de noix en coque de Bolivie a été certifiée Biopartenaire® en 2019.
Nouveautés et actualités en filières ovines viande et lait en 2020 : Recueil des interventions programmées pour les Journées Techniques Ovines 2020
Cassandre MARTRAS, Auteur ; Benoît BARON, Auteur ; Jérôme NORMAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Ce document compile les textes daccompagnement des interventions réalisées dans le cadre des 9èmes Journées Techniques Ovines. Ces dernières, organisées par lInstitut de lÉlevage, se sont déroulées les 14 et 15 octobre 2020. Bien que ces interventions ne portaient pas toutes sur l'élevage biologique, plusieurs d'entre elles ont apporté des informations et références utiles pour les éleveurs bio. Une intervention, dédiée aux résultats du projet CasDAR ECOLAGNO, présentait les qualités nutritionnelles des viandes dagneaux engraissés avec des pratiques innovantes et agroécologiques. Deux autres interventions ont apporté des références technico-économiques sur les élevages ovins bio : lune a décrit les coûts de production des élevages (conventionnels et bio) en zone Roquefort et lautre a présenté des références sur la production dagneaux et sur la production de lait (de brebis) bio dans le Massif Central (suivis BioRéférences). Dautres interventions ont porté sur le changement climatique : quantification du changement climatique et répercussions sur les ovins ; impacts sur les performances des ovins lait (projet iSAGE) ; utilisation des arbres et de lagroforesterie comme leviers dadaptation pour faire face au changement climatique ; adaptation des bâtiments délevage (bergeries). Une intervention a également présenté CAP2ER®, un outil dévaluation des principaux impacts environnementaux et des contributions positives de lélevage. Enfin, deux présentations ont porté sur le pâturage des ovins : point sur différentes pratiques (pâturage tournant dynamique, pâturage cellulaire et techno-pâturage) et pâturage des brebis dans les vignes et sous les vergers.
Les nouvelles farines
Angélique HOULBERT, AuteurDe nombreux consommateurs cherchent aujourd'hui des farines présentant une valeur ajoutée : sans gluten, plus de fibres, plus de protéines... Tour d'horizon de ces farines qui ont fait leur apparition ces dernières années et continuent de faire évoluer le rayon : farines de fruits (bananes vertes, lucuma, pépins de raisin), farines d'oléagineux (souchet, sésame, arachide, pépins de courge, noix, lin, chia, coco), farines de tubercules (patate douce, manioc), farines de légumineuses, farines de céréales sans gluten (fonio, teff, sorgho). Chacune possède ses propres atouts nutritionnels et culinaires.
Pâturage de brebis dans les vignes : Faisabilité et retour dexpérience
Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe projet Brebis_Link, coordonné par la Chambre dagriculture de la Dordogne, a pour objectif dacquérir des connaissances et de promouvoir le pâturage ovin sur des surfaces dites additionnelles (vergers, vignes, céréales), en Nouvelle-Aquitaine et nord Occitanie. Deux actions ont été menées simultanément : 1 - La réalisation denquêtes auprès déleveurs et de cultivateurs afin de recenser les pratiques actuelles ; 2 - La mise en place dexpérimentations pour étudier la faisabilité de ce type de pâturage. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas de la vigne. Il présente, tout dabord, les résultats dun essai mis en place sur une parcelle (en conversion AB) du Lycée viticole de la Brie, à Monbazillac. Un lot de 40 brebis, provenant de la ferme expérimentale de Glane (SICA CREO), a pâturé les inter-rangs des 1,56 ha de vigne, durant dix jours en novembre 2018 et durant sept jours en mars 2019. Un retour est effectué sur le déroulement de lessai, la valeur alimentaire du couvert et limpact sur la santé des brebis (gestion de la problématique du cuivre). Dans un second temps, les résultats des enquêtes réalisées auprès des éleveurs et des viticulteurs sont présentés : les avantages et les inconvénients sont détaillés pour les deux parties, puis quelques conseils techniques sont apportés, ainsi que quelques références (chargement, hauteur de pâturage).
Petite et grande histoire des légumes
Dans cet ouvrage, lauteur, ingénieur agronome et sociologue, invite à un voyage dans le temps et dans lespace. De lAntiquité à lépoque industrielle, en passant par le Moyen Âge et la Renaissance, il dévoile comment ont évolué les légumes, depuis leur domestication jusquà nos jours. Lhistoire des légumes montre limpact profond qua eu, sur notre alimentation de tous les jours, la découverte il y a cinq siècles, dans le Nouveau Monde, de la pomme de terre, de la tomate, des piments, des haricots . Le statut des légumes aliments convoités ou méprisés a beaucoup varié au cours des siècles. Les dimensions culturelles et symboliques, les usages courants en médecine et en cuisine notamment, les atouts en termes de nutrition et de santé ainsi, que léconomie ne sont pas oubliés pour autant. Cette saga des légumes parle aussi de lobstination des premiers horticulteurs à "domestiquer" les espèces sauvages et de linvention de la cuisson ou de la fermentation qui ont permis de rendre comestibles des végétaux souvent toxiques à létat sauvage.
Les prairies, un atout économique pour construire des systèmes délevage performants
LE RÉVEIL LOZÈRE, AuteurDepuis 2015, le SIDAM coordonne AEOLE, un projet dédié aux prairies permanentes du Massif Central. Dans le cadre de ce projet, un suivi a été réalisé sur 47 parcelles réparties sur lensemble de ce territoire. Pour chacune dentre elles, plusieurs critères ont été évalués : rendement, qualité nutritive, services environnementaux, potentiel de qualité des produits (en fonction de la composition végétale, du potentiel antioxydant, de la teneur en acides gras insaturés ). Les pratiques mises en uvre sur ces parcelles ont également été identifiées et prises en compte dans les différentes analyses. AEOLE a abouti, en 2019, à la production de deux outils de gestion des prairies : une typologie des prairies naturelles du Massif Central et une méthode de diagnostic multifonctionnel des prairies à léchelle des exploitations (outil DIAM II). Ce dernier caractérise la contribution des surfaces fourragères aux services agricoles, environnementaux, ainsi quà la qualité nutritionnelle et sensorielle des produits. Il permet ainsi de valoriser la place de lherbe dans les systèmes de production.
QUALIBLEBIO : Analyses des fractions protéiques de variétés de blé pour l'AB, 20 - Synthèse des résultats
Le projet QUALIBLEBIO (2018-2021) a pour objectif d'identifier des variétés de blé dhiver, issues de sélection paysanne et biologique, qui permettraient lémergence dune filière meunerie de qualité ancrée dans le territoire des Pays de la Loire. Ce rapport présente les résultats de lanalyse du spectre protéique de différents blés paysans bio. Les partenaires du projet ont, en effet, souhaité identifier les protéines de ces différents blés afin de caractériser leur digestibilité. Au total, 24 farines (issues de variétés différentes) ont fait lobjet dune analyse du gluten index par glutomatic et dune analyse de leur spectre protéique par chromatographie. Ces farines ont été échantillonnées à loccasion des tests de panification qui se sont déroulés, aux minoteries Suires, les 11 et 12 février 2020. Les résultats montrent de grandes variations entre les différentes variétés au niveau des glutens index et du pourcentage de polymères non solubilisés.
La qualité des aliments dorigine animale selon les conditions de production et de transformation : Synthèse de lExpertise scientifique collective
À la demande du ministère de lAgriculture et de lAlimentation et de FranceAgriMer, lINRA a conduit, en 2018, une Expertise scientifique collective (ESCo) pour dresser un état des connaissances sur les différentes dimensions relatives à la qualité des aliments dorigine animale produits et consommés en Europe. Cette expertise devait principalement éclaircir deux points : la possibilité de différencier des produits animaux en fonction des systèmes et des conditions délevage, et le maintien des caractéristiques des produits animaux après transformation et conservation. Avant de répondre à ces problématiques, ce rapport commence par décrire les tendances de consommation des produits dorigine animale en France. Il présente également les effets de la consommation de ces denrées alimentaires sur la santé humaine : couverture des besoins nutritionnels, risques sanitaires, relation entre consommation de viande et maladies chroniques, approche bénéfices-risques. Les propriétés de certains produits bruts (lait, viande de ruminant, viande de porc, viande de volaille, uf, chair de poisson) et leur variabilité selon les conditions délevage et dabattage sont ensuite détaillées. Les impacts des procédés de transformation sont également décrits, tout comme les spécificités des produits sous signe de qualité (notamment les spécificités des produits biologiques). Enfin, des méthodes sont décrites pour contrôler et gérer les propriétés des produits dorigine animale.
Sénat : Rapport d'information n°476 : "Vers une alimentation durable : Un enjeu sanitaire, social, territorial et environnemental majeur pour la France"
Françoise CARTRON, Auteur ; Jean-Luc FICHET, Auteur | PARIS CEDEX 06 (15 Rue de Vaugirard, 75 291, FRANCE) : SÉNAT | 2020L'alimentation et, plus largement, les systèmes alimentaires (c'est-à-dire l'ensemble des acteurs et des activités qui concourent à nourrir les êtres humains du « champ à l'assiette »), se situent aujourd'hui à la croisée d'enjeux sanitaires, écologiques et économiques majeurs et fortement interdépendants, qu'il faut aborder de manière systémique. La première partie de ce rapport du Sénat dresse un état des lieux du système alimentaire français. Cette approche n'est pas normative, mais descriptive et analytique. Elle cherche à caractériser notre système alimentaire, à en identifier les tendances structurelles et les transformations émergentes, les éléments de permanence comme les possibilités d'inflexion. La deuxième partie du rapport se place dans la perspective des pouvoirs publics qui, sans prétendre régenter l'alimentation de chacun, doivent néanmoins veiller à ce que les comportements alimentaires individuels, globalement et sur le long terme, soient compatibles avec les objectifs des politiques publiques. Ainsi, 2 axes de transformation à suivre pour aller vers une alimentation plus durable sont identifiés : la sobriété et la végétalisation. Le rapport examine ensuite ce que les pouvoirs publics peuvent faire pour favoriser la transition vers cette alimentation durable, plus sobre et plus végétale : soutenir les dynamiques sociétales émergentes afin qu'elles s'inscrivent dans la durée, lutter contre les inégalités alimentaires (en particulier par l'éducation) et favoriser la filière légumes secs.
Alimentation : La luzerne cherche sa voie en porc
Dominique POILVET, AuteurLa luzerne, de par sa teneur en protéines deux fois plus élevée que le soja, pourrait constituer une alternative à ce dernier dans le cadre dune production non OGM de porcs (notamment charcutiers). Cependant, sa teneur en fibres pose problème. Or, la mise au point, par une entreprise, dune technique permettant de récolter seulement la partie aérienne riche en protéines (ou parèp) de la plante relance la question. Cette fraction contient 90 % de feuilles, 10 % de tiges et 23 % de MAT, et ce, de façon stable dans le temps, quel que soit le stade physiologique de la plante. Comment alors lincorporer dans lalimentation ou encore comment la conserver ? Il est difficile de répondre, du fait du manque de connaissances sur la valorisation, par les porcs, de ces protéines. De plus, la teneur en fibres encore élevée de la parèp limite sa valeur énergétique et son incorporation dans les aliments. Divers essais sont en cours et diverses pistes explorées. La déshydratation, peut-être idéale pour la conservation, reste coûteuse. La parèp pourrait être mélangée à une autre matière première, comme du blé ou du maïs broyé, et conservée en silo. Néanmoins, sa reprise reste problématique. La piste de la distribution de ce type de mélange sous forme de soupe est aussi à envisager. Dans tous les cas, les questions restent nombreuses et, parmi elles, la question du coût. La rentabilité semblerait meilleure en AB, à condition davoir du matériel de manutention de fourrages pour ruminants.
Associer des espèces tropicales : Lablab et cowpea pour gagner en qualité de fourrage
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe GAEC de la Pâture, basé en Loire-Atlantique, a associé du lablab (également appelé dolique dEgypte) à son maïs ensilage et du cowpea (ou niébé) à son sorgho. Lobjectif de ces associations est de pallier le manque dazote dans les rations de leurs 60 vaches Normandes et de produire davantage de biomasse. Cette ferme, en biodynamie, exploite 99 ha. En 2018, 4 ha étaient réservés au maïs ensilage et au sorgho fourrager et ont servi de test avec lajout de ces deux légumineuses tropicales. Ces dernières se servent du maïs et du sorgho comme tuteurs pour se développer. Pour le semis, elles ont été mélangées aux semences des céréales à raison de 15 kg/ha pour un surcoût de 50 à 60 /ha. Le semis a été réalisé le 1er juin 2018, à 111 kg/ha pour le mélange maïs-lablab et 170 kg/ha pour le mélange sorgho-cowpea. Pour chaque association, la présence des espèces est irrégulière sur le rang, ce qui est probablement lié à une aspiration inégale des graines lors du semis, ainsi quaux dégâts des corbeaux et des taupins. Toutefois, la couverture reste bonne. Les ensilages ont été récoltés le 8 octobre et ont donné 9 t/ha de MS. Un tableau permet de connaître leur qualité (UFL, PDIN, PDIE, PDIA). Globalement, ils sont de meilleure qualité que ceux obtenus avec des cultures pures. Lassociation sorgho-cowpea a une bonne valeur énergétique et une valeur protéique satisfaisante, mais le maïs-lablab est un peu juste en énergie.
Des brebis qui pâturent en hiver chez un céréalier
Agnès CATHALA, AuteurComme ailleurs en France, des agriculteurs de Haute-Garonne, du Gers et de l'Aude ont constitué un GIEE afin de réfléchir ensemble à l'adaptation de leurs systèmes au changement climatique. Ce GIEE, nommé Agrivaleur, rassemble des éleveurs ovins et des céréaliers qui s'intéressent plus particulièrement aux complémentarités possibles entre leurs systèmes de production. Parmi eux, Tristan Delporte, éleveur en ovins viande, et Pierre Pujos, céréalier bio, ont mis en place un système de transhumance hivernale. Ainsi, de novembre à avril, le troupeau descend en plaine sur les parcelles de blé et de couverts végétaux pour les pâturer. Cela permet, à l'éleveur, ayant peu de surface, d'optimiser l'autonomie de son troupeau, et au céréalier qui cultive sans aucun intrant, d'améliorer la fertilité des sols et de valoriser les zones difficilement mécanisables. Côté cultures, les pertes en blé liées au déprimage n'ont été que de 8 %, et les couverts estivaux ont été très satisfaisants. Côté troupeau, une étude sur la qualité nutritionnelle de la viande a montré des résultats très satisfaisants (bon rapport Oméga 6/Oméga 3, bonne conformation bouchère, bonnes qualités organoleptiques). Les deux agriculteurs vont poursuivre leur collaboration avec un troupeau plus important, le pâturage d'autres ressources dans le voisinage, et l'appui d'un 2ème berger.
Cajou : une noix voyageuse...
Bettina BALMER, AuteurLa noix de cajou, Anacardium orientale, est originaire du Nord-Est du Brésil. L'anacardier pousse dans les régions tropicales, où il peut se développer tant au niveau de la mer qu'à 1000 m d'altitude. Les pays producteurs sont essentiellement les pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Guinée, Nigeria) et ceux d'Afrique de l'Est (Tanzanie, Mozambique, Kenya) ; les pays transformateurs sont le Brésil, l'Inde et le Vietnam. Ces deux derniers importent plus de 90 % des noix brutes d'Afrique pour les transformer. Des investissements sont actuellement en cours dans certains pays d'Afrique pour les doter de sites de décorticage afin qu'ils puissent conserver une part de la valeur ajoutée au niveau national. La coque qui enferme la noix recèle une huile corrosive et nocive. L'opération de décorticage nécessite maîtrise et minutie et elle est déterminante pour la qualité de la noix. Aujourd'hui, la noix de cajou se voit de plus en plus utilisée dans le développement de produits vegan, souvent en bio, où elle trouve de nouvelles applications (glaces, "fromages" végétaux...). Ses atouts santé sont nombreux de par sa teneur en minéraux et nutriments et son faible taux de lipides.
Le cassis, bienfaits et délices...
Isabelle MUNIER-MARSOLLIER, AuteurLes qualités et les utilisations du cassis (Ribes nigrum L.) sont diverses et variées. L'auteure détaille les vertus de ses petits fruits noirs, mais aussi de ses feuilles et de ses bourgeons, fort utiles pour la pharmacopée familiale. Sa richesse en minéraux et en vitamines (en particulier la vitamine C qui présente une grande stabilité) en fait l'allié non seulement des sportifs, mais aussi des personnes asthéniques, des personnes âgées et des personnes souffrant de troubles de la circulation sanguine. La pharmacopée française cite la feuille du cassis, notamment riche en flavonoïdes et en tanins, comme appropriée pour traiter "les manifestations articulaires douloureuses mineures" et pour "favoriser l'élimination rénale d'eau". Les bourgeons du cassis présentent de nombreux atouts pour la gemmothérapie. Des précisions sont fournies pour bien connaître la composition de chaque partie de la plante (fruit, feuille et bourgeon) et pour savoir comment les préparer afin d'en conserver tous les principes actifs. Des recettes de cuisine complètent la présentation.
Contribution des produits laitiers aux apports nutritionnels selon la nature des fourrages distribués aux vaches laitières
B. MARTIN, Auteur ; B. GRAULET, Auteur ; D. REMOND, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 193-202 (10)Les études épidémiologiques récentes montrent que la consommation de produits laitiers a des effets plutôt favorables sur la santé humaine, avec réduction du risque de développement de différentes pathologies, mais sans pouvoir apporter dinformations sur linfluence des conditions de production du lait sur la santé du consommateur. Cette étude a pour but de pallier en partie ce manque. L'article commence par effectuer quelques rappels sur les principaux facteurs de variation de la composition du lait. La contribution des produits laitiers aux apports recommandés pour les adultes est ensuite estimée pour cinq types de rations couramment utilisées en France pour les vaches laitières. Comparativement aux rations à base densilage de maïs, le pâturage permet de réduire les apports en acides gras saturés (acides laurique, myristique et palmitique) et augmente les apports en oméga-3 et vitamine A dans lalimentation humaine. Leffet de la ration des vaches laitières sur les apports en vitamines hydrosolubles et en minéraux semble minime car la consommation de produits laitiers déterminants (le lait pour les vitamines hydrosolubles, le lait et les yaourts pour les minéraux) est faible.
La culture de l'ortie dioïque : un essai pour un fourrage d'avenir
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage sur l'exploitation du Lycée agricole de Tulle-Naves (19), dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'EPL de Tulle-Naves s'est investi dans un projet CASDAR en 2016, le projet SORTIE, visant à tester les conditions de culture de l'ortie comme plante fourragère afin de renforcer l'autonomie protéique des élevages en AB. L'objet du stage a consisté à identifier, tout dabord à partir de recherches bibliographiques et d'expériences déjà réalisées sur la zone d'essai du Lycée (2016), puis à travers de nouveaux essais de culture, des itinéraires techniques souhaitables, mais aussi les différents freins à une culture de l'ortie dioïque comme ressource fourragère d'avenir. Ce mémoire présente l'état des connaissances sur l'ortie dioïque (botanique, besoins, composition chimique, utilisations) et sur sa culture, puis rend compte des résultats des essais de culture sur lexploitation du Lycée agricole.
Datte : l'or brun du désert
Bettina BALMER, AuteurCultivé depuis des millénaires, le palmier dattier est répandu dans tous les grands espaces désertiques chauds du globe situés aux latitudes tropicales et subtropicales, du Sahara jusqu'en Inde et au Pakistan, en passant par la péninsule Arabique. Il est également cultivé, dans une bien moindre mesure, dans les régions les plus arides des États-Unis et en Australie où il a été introduit aux XVIII et XIXèmes siècles. La production mondiale de dattes est estimée à plus de 8 millions de tonnes, en constante augmentation. Il en existe plus de 300 variétés, mais seules quelques-unes sont commercialisées en France : Deglet Nour, Kenta, Allig, Kouhat Allig, Medjoul et Mazati. Elle est consommée fraîche, séchée, extra-sèche, ou encore hachée ou en pâte. Les apports nutritionnels de la datte en font un aliment de choix pour les personnes actives : fibres, potassium, fer, magnésium, glucides. En bio, la surface mondiale représente 1,1 % de la surface totale. La variété la plus représentée en bio est la Deglet Nour, en partie issue du commerce équitable, notamment en partenariat avec la Tunisie depuis 2018.
Dossier : L'art de manger des fruits
René BICKEL, Auteur ; Martin LACROIX, Auteur ; François COUPLAN, Auteur ; ET AL., AuteurLongtemps très présents dans notre alimentation, y compris dans celle des enfants, les fruits ont cédé peu à peu la place aux encas, ceux-ci étant malheureusement souvent des produits peu intéressants d'un point de vue alimentaire, barres chocolatées, goûters ou biscuits trop sucrés et pauvres en nutriments essentiels. Les médecins et les nutritionnistes le rappellent sans cesse, il est temps de réapprendre à faire une plus grande place aux fruits... locaux, de saison, entiers et sans pesticides : - Made in Nature : quand l'Europe promeut les fruits et légumes bio ; - Fruits et santé : les erreurs à éviter ; - Variétés anciennes : le grand retour ; - Des cueillettes sauvages en toutes saisons ; - Les fruits, c'est yin ou c'est yang ? ; - La biodynamie côté fruits ; - Crus, cuits, jus, smoothies : variez les plaisirs !
Effet de l'alimentation sur la qualité nutritionnelle du lait biologique collecté en France durant lhiver
L. BOUSSAMET, Auteur ; S. COUVREUR, Auteur ; C. HURTAUD, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 207-210 (4)La composition en acides gras du lait est déterminante pour sa valeur nutritionnelle et ses effets sur la santé. Lalimentation à lherbe, importante en élevage biologique, assure le bon équilibre entre les divers acides gras. Cette étude sinterroge sur la qualité nutritionnelle des laits biologiques produits en hiver, lorsque les vaches ne pâturent pas (de décembre à mars). Les profils en acides gras de laits bio collectés dans toute la France en hiver ont ainsi été analysés et confrontés au type dalimentation des animaux. La teneur de ces laits en acides gras saturés est relativement élevée (33 % en moyenne de C16 :0) ; elle baisse en mars, confirmant que la mise à lherbe, même avec un silo maintenu ouvert, améliore la valeur nutritionnelle du lait. Trois groupes ont pu être identifiés à partir de la qualité des laits collectés et un lien a été établi avec lalimentation : la ration hivernale comportant le plus dherbe sous différentes formes avec des apports de féverole est plus favorable que les rations basées sur lensilage de maïs, dherbe ou de céréales. Aucun lien na, par contre, pu être identifié entre les prélèvements de lait individuel et lalimentation.
L'engraissement à l'herbe modifie-t-il la qualité de la viande ?
Sophie BOURGEOIS, AuteurLors des journées de printemps de l'AFPF, Jérôme Normand, de lInstitut de lélevage, a présenté une synthèse des connaissances portant sur linfluence dune alimentation riche en herbe sur la qualité de la viande des gros bovins. Ce type de régime est plutôt favorable à la qualité nutritionnelle de la viande : le profil en acides gras amélioré, avec une augmentation de la teneur en oméga 3 (surtout lors de pâturages de printemps) ; une meilleure teneur en vitamine E ; une viande généralement plus maigre (moins de gras intramusculaire). La finition à lherbe ne semble pas modifier la tendreté de la viande. Cependant, des changements sont observés au niveau de la couleur qui est légèrement plus sombre, avec un gras plus jaune ; ainsi qu'au niveau des flaveurs avec des notes pastorales plus développées. Ces différents résultats peuvent beaucoup varier selon la catégorie de lanimal, la race, la durée et le régime dengraissement. A noter qu'un régime à lauge de trois mois après du pâturage entraîne la perte des bénéfices du régime à lherbe.
État des connaissances : Recommandations relatives à l'alimentation, à l'activité physique et à la sédentarité pour les adultes
En France, des recommandations alimentaires et dactivité physique officielles ont été diffusées depuis 2001 dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS). Suite à lévolution des données scientifiques et aux rapports récents de lAgence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de lenvironnement et du travail (Anses) et à lavis du Haut Conseil de santé publique (HCSP), la Direction générale de la santé (DGS) a chargé Santé Publique France de lactualisation des recommandations relatives à lalimentation, lactivité physique et la sédentarité à diffuser auprès de la population adulte. Ces recommandations sont regroupées dans ce document. L'historique de la création de ces recommandations est rappelé, en mettant en avant l'objectif premier, qui est d'apporter aux consommateurs les informations susceptibles de les aider à orienter leurs choix alimentaires. Puis, sont présentés et expliqués les processus d'élaboration des nouvelles recommandations et les méthodes de travail. Les rapports scientifiques et les études qui ont servi de supports à ce travail sont nommés, ainsi que les contributeurs externes (dont l'Agence BIO). Parmi les recommandations, il est conseillé d'aller vers les aliments bio.
Grenade : du buzz dans tous les rayons
Bettina BALMER, AuteurLa grenade est mise en avant pour ses nombreuses vertus, notamment du fait de sa richesse en antioxydants qui lui confère des propriétés contre le vieillissement, le cholestérol, les maladies cardio-vasculaires... On dénombre environ 1 200 variétés de grenades, classées en 2 principales catégories : les variétés douces et sucrées, préférées pour la consommation directe, et les variétés aigres-douces ou acides, destinées à être transformées en jus. Le marché de la grenade de bouche s'est développé dans les années 1990, tandis que le marché du jus a démarré en 2008-2010. C'est lui qui tire actuellement l'ensemble de la filière. La qualité nutritionnelle des jus de grenade dépend de nombreux facteurs, dont les procédés d'extraction et de pasteurisation. L'Inde est le plus gros producteur de grenades, devant l'Iran, les États-Unis, la Turquie et l'Espagne. En France, la production de grenades s'est arrêtée au début du XXème siècle. Elle redémarre actuellement, avec une centaine d'hectares dédiés à cette production, dont 70 % en bio.
Lentille bio : Une culture à ne pas perdre de vue
Georges MAILLARD, AuteurLa lentille possède un taux de protéines qui s'approche de celui du soja ou de la luzerne, et elle est une légumineuse très appréciée par certains consommateurs. Les productions nationales et régionales restent cependant insuffisantes pour satisfaire la demande, et la filière doit recourir à des importations. Alors que la culture de la lentille est assez simple en agriculture biologique, elle est pourtant encore peu présente dans les assolements des agriculteurs bio. La lentille s'avère être une bonne candidate pour diversifier ses cultures car des débouchés existent et elle peut apporter un plus à la rotation en termes agronomiques. Par leur témoignage, Hervé, François et Marie Talbourdet (GAEC de Quinrouet, 22), qui cultivent la lentille en bio depuis deux ans sur 3,5 ha, confirment tous les avantages liés à cette culture.
Loignon fait la force ! et les choux sont pleins datouts
Tous les fruits et légumes ont un effet bénéfique sur la santé, par leur richesse en nutriments indispensables et leur rôle protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Certains de ces fruits et légumes en possèdent cependant plus que dautres. Des enquêtes nutritionnelles montrent pourtant que, parmi les plus bénéfiques, plusieurs sont très peu consommés. Pour ne plus se priver du meilleur des fruits et légumes, cet ouvrage présente les atouts nutritionnels et fournit des conseils pour améliorer leur qualité au jardin : en les cultivant en bio, mais aussi en suivant quelques consignes telles que, par exemple, limiter les apports dazote, veiller à lensoleillement, arroser sans excès, utiliser avec modération serres et tunnels Une bonne technique de conservation et des conseils pour les cuisiner permettront de ne rien perdre ensuite de leurs qualités nutritives.
Des plantes sauvages dans mon assiette ! : Identifier, cueillir et cuisiner la nature
Caroline CALENDULA, Auteur ; Emilie CUISSARD, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2019Savez-vous que les pétales de coquelicot ont un goût de noisette ? Que des rameaux de sapin blanc parfument délicatement les rôtis ? Ou que le pissenlit se sert en apéritif ? Nombre de plantes sauvages sont comestibles, riches en nutriments et se cuisinent de multiples façons, pour peu que lon sache les reconnaître. Ce cahier propose une sélection de 20 plantes sauvages comestibles de nos régions, simples à identifier et à récolter dans les champs, les jardins, les bords des chemins, en forêt Des conseils de cueillette respectueux de la nature permettront dapprendre à éviter zones de pollution et plantes toxiques pour profiter pleinement de belles balades gourmandes Pour chaque plante, une fiche illustrée de photos et de dessins détaille les informations pour la reconnaître, savoir quand et où la récolter, et comment la cuisiner pour réaliser des plats originaux et savoureux.
Production, économie, distribution, nutrition : Le potimarron, un légume symbole de lautomne
Patricia SANVICENTE, Auteur ; Ludovic MOURET, Auteur ; Mathieu SERRURIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa culture du potimarron, comme beaucoup dautres courges, seffectue en été tandis que la période de consommation se situe surtout en automne et en hiver. Ce légume dorigine tropicale est de plus en plus populaire en France. Ses différentes utilisations culinaires et sa saveur douce de châtaigne sont appréciées des consommateurs séniors, mais aussi des jeunes (moins de 35 ans) et des familles avec bébé. Aujourdhui, le principal frein à son développement, malgré une demande toujours en augmentation, réside dans la difficulté quont les producteurs à conserver leurs récoltes au-delà de trois mois. Maîtriser la conservation jusquen mars-avril, période où les prix sont les plus intéressants, est donc lenjeu économique majeur de la filière. Ce dossier fournit à la fois des données techniques sur cette culture, des éléments sur ses qualités nutritives, des données économiques et des éléments relatifs à sa commercialisation.
Programme National pour l'Alimentation : Territoires en Action 2019-2023
La politique de lalimentation a pour finalités « dassurer à la population laccès à une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante, produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant lemploi, la protection de lenvironnement et des paysages et contribuant à latténuation et à ladaptation aux effets du changement climatique ». L'outil du Ministère de lAgriculture et de lAlimentation pour relever ce défi est le Programme national pour lalimentation (PNA). Abordant pratiquement toutes les dimensions de lalimentation, quil sagisse de la santé, de la nutrition, de laide alimentaire, de léducation, du gaspillage, de lancrage territorial, de léconomie circulaire, de la protection de lenvironnement et de la biodiversité, le PNA propose une approche transversale et intégrative sadressant à des publics cibles très divers (enfants, adultes, collectivités, professionnels de la chaîne alimentaire, associations, etc.). Deux éditions du PNA ont eu lieu, la première sur la période 2010-2014 et la deuxième sur 2015-2017. Sur la base des attentes exprimées lors des États généraux de l'alimentation, il a été décidé de conserver dans ce PNA 3 (2019-2023) les axes fondamentaux du PNA précédent, tout en tenant compte de nouvelles orientations plébiscitées : - Trois axes thématiques : la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire, léducation alimentaire ; - 2 axes transversaux : les Projets Alimentaires Territoriaux et la restauration collective. Les actions sont décrites dans ce document.
Pruneau : La France n°1 pour le bio
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, en 2018, on comptait 123 pruniculteurs bio pour une superficie couvrant 1370 ha, dont 71 % en production (y compris les surfaces en conversion), soit 10 % du verger français. 96 % de la production bio se fait sous IGP Pruneau d'Agen. La production bio a dépassé 2 857 tonnes en 2018, soit 6 % du volume total de pruneaux. Le pruneau bio attire de plus en plus de producteurs qui souhaitent notamment se soustraire à la crise récente du conventionnel. Le marché du pruneau bio est en croissance constante depuis quelques années, et l'offre peine à couvrir la demande. Si les plus gros pruneaux sont valorisés en consommation de bouche, le pruneau bio est transformé à 49 % en spécialités (jus, crème). Le pruneau d'Agen, produit à partir de la prune d'Ente particulièrement adaptée aux terroirs du Sud-Ouest, subit un processus de transformation en 5 étapes : séchage, tri, stockage, réhydratation et conditionnement. Le pruneau contient de nombreux minéraux, vitamines et antioxydants. Le pruneau mi-cuit, dont le séchage est arrêté à 35 % d'humidité résiduelle, est directement conditionné dans son emballage final, pasteurisé, puis commercialisé. Il n'a donc pas subi la phase de réhydratation. Considéré comme plus goûteux que son homologue standard et contenant plus de vitamines, il ne représente qu'une faible part du marché car il ne peut se conserver longtemps en vrac.
Qualiblébio : Résultats des essais en semences paysannes
Audrey BARRIER-GUILLOT, AuteurDepuis 2004, un programme portant sur les « semences paysannes » est mené en Pays de la Loire. Un nouveau projet a récemment débuté, nommé « Qualiblébio : Identifier des variétés de blé dhiver issues de sélection paysanne et biologique pour lémergence dune filière meunerie de qualité et ancrée dans le territoire des Pays de la Loire » (2018-2021). Il se décline en cinq actions : 1 Identifier les variétés paysannes et modernes sélectionnées en bio et adaptées à la région ; 2 Évaluer les caractéristiques agronomiques des variétés retenues ; 3 Évaluer le comportement en plein champ de ces variétés ; 4 Évaluer les qualités technologiques de ces variétés ; 5 Évaluer les qualités nutritionnelles et organoleptiques de ces variétés. Pour linstant, un panel de 32 variétés a été testé : 15 variétés paysannes, 13 variétés biologiques (issues de 4 maisons de sélection suisses et allemandes) et 4 variétés conventionnelles. Dun point de vue agronomique, les premiers résultats montrent que les variétés conventionnelles sont les plus productives. À lopposé, les variétés paysannes sont moins productives mais ont les meilleurs taux en protéines. Les variétés biologiques sont des variétés intermédiaires pour le rendement et les protéines.
Qualité des Fruits et légumes en AB et variétés populations : état des lieux
La qualité organoleptique et nutritionnelle des fruits et légumes fait partie des attentes et des objectifs de la filière biologique. Il est donc nécessaire de cultiver des variétés qui ont été sélectionnées (entre autres) sur ces critères. Or, le marché des semences biologiques, qui était jusqualors assez peu attractif pour les compagnies semencières, repose sur une assez faible diversité et disponibilité de l'offre. En conséquence, la culture de variétés hybrides, sélectionnées sur des critères de productivité sans prise en compte des aspects qualité, est devenue courante en agriculture biologique. Le développement dun système de création variétale et dun réseau semencier durable est donc essentiel pour le développement de la filière biologique. Les variétés populations semblent être adaptées et répondre à de nombreux enjeux de la filière, notamment en matière de qualité sensorielle. Ces variétés revêtent également un caractère social de par leur appartenance à une zone géographique : les agriculteurs voient souvent, dans ces variétés, un moyen de perpétuer le patrimoine de leur région et de se démarquer. Ladoption de variétés populations nécessite, toutefois, une meilleure connaissance de leur comportement agronomique et technologique.
Qui connaît... les groseilliers à maquereau ? : Les groseilliers épineux
Christian SUNT, AuteurDeux articles sont consacrés aux groseilliers à maquereau. Le premier présente ce petit fruit avec un zoom sur 9 variétés, ainsi que des conseils pour en réussir la culture et la multiplication. Dans le deuxième article "Qualités nutritionnelles de la groseille à maquereau et autres recettes utiles...", des conseils de préparation sont proposés pour préserver toutes les vitamines et nutriments de ce petit fruit. Un focus présente les Pépinières Ribanjou : Bernard Lantin, entré à l'INRA en 1963, a partagé sa passion et ses recherches sur les petits fruits pendant plus de 40 ans. Avec Danielle, son épouse, ils ont créé, en 1994, les Pépinières Ribanjou (49), en bio depuis 2004, et c'est Frédéric, un de leurs fils, qui a repris la gérance de la société. Tous les plants sont bio, y compris ceux vendus dans le circuit conventionnel.
Research in biodynamic food and farming - a review
Christopher BROCK, Auteur ; Uwe GEIER, Auteur ; Jürgen FRITZ, Auteur ; ET AL., AuteurCet article scientifique effectue une synthèse des différentes études publiées, entre 2006 et 2017, sur les thèmes de l'alimentation et de l'agriculture biodynamiques. Cette étude bibliographique a été réalisée par une équipe de chercheurs allemands qui ont analysé 86 études scientifiques. Ces dernières portent principalement sur quatre grands thèmes : la qualité et la santé des sols dans les parcelles conduites en agriculture biodynamique ; les effets des préparations biodynamiques ; la qualité des aliments produits en agriculture biodynamique ; la vigne conduite en agriculture biodynamique. Elles permettent daffirmer les conclusions suivantes : 1 La conduite biodynamique crée des effets systémiques sur les sols et lapplication de compost joue un rôle crucial dans la qualité de ces sols ; 2 Les préparations biodynamiques ont des effets sur la composition chimique et la qualité des aliments ; 3 Lagriculture biodynamique peut améliorer la qualité des aliments (propriétés nutritives, goût, santé humaine) ; 4 La viticulture biodynamique améliore la qualité des raisins et les caractéristiques de la vigne comparée à des cultures non biodynamiques. Globalement, la majorité des études réalisées sont des études analytiques (sectorielles) et non systémiques. Cest pourquoi le développement détudes holistiques doit être lun des principaux enjeux des nouveaux programmes de recherche portant sur la biodynamie.
Sésame : sucré, salé, à toutes les sauces...
Bettina BALMER, AuteurPlante oléagineuse de la famille des Pédaliacées, le sésame (Sesamum indicum) est largement cultivé pour ses graines bénéfiques à la santé (source d'acides gras insaturés, de minéraux, de vitamines B1 et B6...) et utilisées dans toutes sortes de cuisines du monde. Les principaux pays producteurs sont l'Asie orientale et l'Afrique. La qualité du sésame se mesure par son taux de matière grasse, son apparence et son homogénéité au niveau de la couleur. En fonction des variétés, les graines vont du beige crème au brun, en passant par le doré, le sésame noir étant une variété à part. Le sésame entre dans diverses recettes salées et sucrées : boulangerie, pâtisserie et confiserie, assaisonnement, huile, crème ou pâte (tahin) à partir de la graine décortiquée ou non... La teneur en vitamine E de l'huile de sésame et ses vertus hydratantes et assouplissantes en font un ingrédient de choix pour la cosmétique. La valorisation des sous-produits se fait sous forme de tourteaux, utilisés notamment pour l'alimentation des volailles bio.
Solving the controversy of healthier organic fruit: Leaf wounding triggers distant gene expression response of polyphenol biosynthesis in strawberry fruit (Fragaria x ananassa)
Facundo IBANEZ, Auteur ; Woo YOUNG BANG, Auteur ; Luis CISNEROS-ZEVALLOS, Auteur ; ET AL., AuteurLaffirmation selon laquelle les produits issus de lagriculture biologique ont des teneurs plus élevées en composés phytochimiques est controversée depuis plusieurs décennies. Pour essayer de la vérifier, des tests ont été effectués sur des fraises cultivées en plein champ. Avant la récolte, les feuilles des plants de fraisiers ont été endommagées afin de les stresser, lobjectif étant détudier limpact de ce stress sur la production de composés phytochimiques dans les fruits. Les résultats montrent que les composés phénoliques et les sucres solubles totaux ont augmenté de façon significative : des phénylpropanoïdes spécifiques ont augmenté jusquà 137 %, et plusieurs gènes liés à la biosynthèse des composés phénoliques et au transport du sucre ont été surexprimés. Ainsi, laccumulation de composés phytochimiques dans les fruits peut être déclenchée par lapplication dun stress (blessures) dans un tissu éloigné du fruit. Cette accumulation seffectue dans le fruit en raison de la répartition du carbone et de lexpression de certains gènes liée au stress. Ces résultats renforcent ainsi lidée que les teneurs en composés phytochimiques peuvent être plus élevées dans les fruits et légumes biologiques, ceci étant dû à des stress biotiques tels que la blessure de la plante par des insectes.
Le carthame : Un oléagineux prometteur
Sarah CHOUPAULT, AuteurLe carthame (Carthamus tinctorius) est originaire du croissant fertile (ce territoire traverse les États actuels de l'Israël, la Palestine, la Jordanie, la Syrie, le Liban, le sud-est de la Turquie, le nord et l'est de l'Irak et le bord ouest de l'Iran). La culture a atteint son apogée en Europe au XVIIème siècle pour ses propriétés tinctoriales. Pendant les deux guerres mondiales, le carthame a connu un regain d'intérêt pour l'huile et les utilisations multiples qu'elle permettait. Aujourd'hui, l'huile de carthame est reconnue pour ses propriétés nutritionnelles, en particulier sa forte teneur en acides gras insaturés (au moins 75 % d'acide linoléique). D'un point de vue agronomique, le carthame est intéressant pour diversifier son assolement, mais les retours d'expériences sont rares sur son comportement dans le contexte pédoclimatique breton. De plus, les débouchés du carthame restent limités. La culture doit donc plutôt être vue comme un complément. C'est dans cet esprit que Marie, Hervé et François Talbourdet (GAEC de Quinrouët (22), en agriculture biologique) ont décidé de le tester, en 2016 et 2017. En parallèle de leur activité d'élevage et transformation du lait de brebis et atelier apicole, ils disposent de 25 ha à mettre en cultures. Ils témoignent sur la culture du carthame sur leur ferme et sur la valorisation qu'ils en ont tirée.
Céréales et légumineuses
Marie Chioca, auteure de nombreux ouvrages consacrés à la cuisine et à lalimentation bio, partage dans ce livre ses meilleures recettes associant céréales et légumineuses : avoine, fonio, épeautre, orge, lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots secs Alliance de plaisir gustatif, de diététique et déconomie, les 35 recettes présentées sont classées en quatre parties : - Recettes de tous les jours (taboulé à lépeautre, velouté de pois cassés, petits burgers 100 % végétaux aux échalotes et champignons ) ; - Recettes traditionnelles (pot-au-feu catalan, chili « sin » carne ) ; - Recettes festives (navarin dagneau à lorge, quinoa rouge à la piperade et magrets fumés ) ; - Desserts gourmands et inattendus (petits cakes de maïs au miel et au citron, crèmes dessert magiques au petit épeautre ).
Compost tea spraying increases yield performance of pepper (Capsicum annuum L.) grown in greenhouse under organic farming system
Massimo ZACCARDELLI, Auteur ; Catello PANE, Auteur ; Domenica VILLECCO, Auteur ; ET AL., AuteurCet article scientifique traite de lefficacité du thé de compost sur les rendements de poivrons bio cultivés sous serre. Le thé de compost (TC) est un liquide riche en matière organique obtenu à partir de compost. Il contient des microorganismes et des molécules capables de protéger et de stimuler la croissance dune plante et il est utilisé pour augmenter la productivité en agriculture conventionnelle ou biologique. Pour quantifier les effets du thé de compost aéré (TCA), un essai consistant à pulvériser cette solution sur le feuillage de plants de poivrons bio cultivés sous serre a été mené durant deux ans (2012-2013). Les thés de compost utilisés pour lexpérience sont décrits (production, analyses physico-chimique et microbiologique effectuées), ainsi que la mesure de biostimulation utilisée et litinéraire technique conduit sous serre. Les résultats montrent que la production a augmenté de 21.9 % lors de la première année dessai et de 16.3 % la seconde année. Cette augmentation des rendements sexplique par un nombre de poivrons plus important par plant, mais le poids de chaque fruit na pas été affecté par ce traitement. Les mesures permettent également de montrer que la physiologie et le statut nutritionnel des plants ont été améliorés. La pulvérisation de TCA a donc un effet significatif et positif sur le rendement des poivrons bio cultivés sous serre. Comme les applications de TCA peuvent jouer un rôle important dans le développement de systèmes agricoles durables, larticle conclut quil serait intéressant détudier les systèmes de pulvérisation pour assurer des applications efficaces.
Les cultures dérobées : des fourrages de qualité nutritive intéressante
S. HERREMANS, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; Ueli WYSS, Auteur ; ET AL., AuteurAu-delà de leurs avantages agronomiques et environnementaux, les cultures dérobées peuvent constituer une source de fourrage complémentaire, en particulier lors de pénuries de fourrages traditionnels. Deux essais, réalisés par Arvalis-Institut du Végétal et lINRA sur plusieurs espèces utilisées en interculture, ont montré la bonne valeur nutritive du fourrage frais (jusquà 1,13 UFL et 158 g PDIE pour le sainfoin et 225 g PDIN/kg MS pour la vesce commune), en particulier au stade végétatif. Il est possible de conserver correctement ces fourrages par voie humide, malgré leur faible taux de matière sèche et leur pouvoir tampon élevé (étude Agroscope, Suisse). En Wallonie, une étude (2015-2017) sur la qualité des ensilages de cultures dérobées en fermes a montré des résultats intéressants (0,76 UFL/kg MS, 81 g PDIN et 102 g PDIE/kg MS). La présence de composés secondaires, chez plusieurs des espèces utilisées, peut améliorer la santé des ruminants, la qualité des produits ou encore réduire les rejets dommageables à lenvironnement. Des valeurs alimentaires de plusieurs espèces en vert sont fournies : phacélie, sarrasin, sainfoin, lentille, millet, cameline, moutarde, radis...
Dossier : Agriculture bio et santé
Claude AUBERT, AuteurCe dossier est composé de deux articles : - Agriculture bio et santé : la fin des polémiques. Trois principales questions ont fait l'objet de controverses au cours de ces quarante dernières années : Les produits chimiques, et particulièrement les résidus de pesticides, présents dans les aliments, menacent-ils notre santé ? ; La valeur nutritionnelle des produits bio est-elle supérieure à celle des produits conventionnels ? ; Les consommateurs de produits bio se portent-ils mieux que les autres ? L'auteur revient sur les arguments et les données existantes qui permettent de répondre positivement à ces trois questions, avec les nuances nécessaires. - L'agriculture bio, bénéfique pour l'environnement. Claude Aubert revient sur les atouts de l'agriculture biologique pour restaurer la fertilité des sols, lutter contre l'érosion, protéger les végétaux, favoriser la biodiversité, freiner le réchauffement climatique, etc. Des références bibliographiques pour aller plus loin complètent chaque article.
Dossier : La fermentation : une pratique ancestrale et universelle
Claude AUBERT, AuteurDe très nombreux aliments consommés au quotidien partout dans le monde sont des aliments fermentés, parmi lesquels le pain, le fromage, le yaourt... Si certains aliments fermentés ont résisté à l'industrialisation de l'alimentation, beaucoup ont disparu, concurrencés par les moyens de conservation plus modernes (stérilisation, surgélation, conservation dans le vinaigre...). Depuis quelques années, les aliments fermentés reviennent en force. Ce dossier présente leur origine, le principe de la fermentation, les différents types de fermentation (lactique, alcoolique, acétique, complexe...), les principaux aliments fermentés disponibles en France, comment en préparer certains chez soi... Il permet de connaître les différents micro-organismes qu'ils renferment, selon les aliments, ainsi que leurs vertus nutritives et leurs impacts sur la santé.
Dossier : Protéines végétales
Jean-Claude RODET, AuteurChacun des quatre articles qui composent ce dossier traite d'un enjeu particulier lié au développement de la production et de la consommation des protéines végétales et permet de mieux connaître leurs atouts : - Ces protéines végétales venues du bout du monde... ; un rapport de l'UE rappelle que l'Union européenne ne consacre que 3 % de ses terres arables à la culture des protéagineux et qu'elle importe plus de 75 % de son approvisionnement en protéines végétales, principalement du Brésil, d'Argentine et des États-Unis ; - Protéines végétales : un bon choix pour l'agriculture ; dans une exploitation agricole, l'intérêt agronomique d'une protéine cultivée est multiple ; - Protéines végétales : un bon choix pour l'environnement ; diminution de la consommation de viande, fixation d'azote dans le sol, renforcement de la résilience des exploitations face aux aléas climatiques, sécurité alimentaire... ; - Protéines végétales : un bon choix pour l'hygiène et la santé ; les protéines végétales présentent un réel intérêt nutritionnel (graines germées, légumineuses, oléagineux, etc.), surtout lorsquelles sont associées à des céréales ; elles se prêtent, de plus, à des préparations culinaires très variées qui offrent une réelle alternative à la viande. Quelques aliments protéiques font l'objet d'un focus : lupin blanc, pois chiche, châtaigne, chia, quinoa.
Etude de situation et des modes de production actuels en vue de la création d'une filière protéagineuse avec valorisation de la graine en élevage
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". La Minoterie Burggraf-Becker, située à Dossenheim-sur-Zinsel (67), dans le Parc Naturel des Vosges, transforme 1 500 tonnes de céréales (bio et non bio) par an, en farine destinée aux professionnels de la boulangerie-pâtisserie ou aux particuliers. Cette entreprise a toujours misé sur les céréales locales. Depuis les années 2000, elle s'est investie dans la filière bio locale (transformation des céréales en bio en farine, gamme d'aliments bio pour l'élevage). Afin de développer la bio locale, la minoterie souhaite mettre en place une filière légumineuses à grosses graines (pois, féverole, soja et lupin) avec l'utilisation d'un procédé de toastage pour l'élevage. L'étude a porté sur la faisabilité de l'implantation de protéagineux dans les exploitations de la Moselle et du Bas-Rhin, notamment en Alsace Bossue.
Kaki bio : le fruit d'hiver qui monte...
BIO-LINEAIRES, AuteurFruit du plaqueminier, originaire de Chine, importé au Japon il y a plus de 1000 ans, puis en Europe dès le XIIème siècle, le kaki est arrivé en France au XVIIIème siècle. Encore assez mal connu des non-amateurs, c'est un fruit riche en qualités gustatives et en bienfaits nutritionnels (vitamine C). Souvent considéré à tort comme un fruit exotique, il est bel et bien cultivable en France, et prend d'ailleurs de plus en plus sa place sur les étals. On recense une centaine de types et de variétés de kaki, parmi lesquelles les variétés à chair astringente, telles Tomatero, Gordo, Rojo Brillante, Hachiya. Pour ces variétés, il est d'usage de consommer le fruit très blet pour profiter de sa texture crémeuse et sucrée, ses tanins disparaissant à un niveau de maturité avancé. Les variétés de kaki à chair ferme ou kaki-pomme sont des variétés plus récentes, adaptées à l'évolution des modes de consommation. Les plus connues sont le Sharon et le Fuyu. Ce type de variété, moins sensible à la manipulation, se conservera un peu plus longtemps.
Manger bio sans augmenter son budget : c'est possible : Les clés d'une alimentation saine à moindre coût
Paloma DWIDAR, Auteur ; Nadine LAUVERJAT, Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2018Ce dossier synthétique démontre, par lexemple, quau-delà des intérêts sanitaires et environnementaux, la consommation de produits bio, si elle saccompagne de quelques ajustements dans les habitudes de consommation, ne grève pas lourdement les budgets. Cela est vrai à la maison, mais aussi en restauration collective où les gestionnaires regardent de très près toutes dépenses supplémentaires. 3 parties composent ce dossier : un premier volet expose les raisons dadopter une alimentation bio, tant en matière de santé que d'un point de vue environnemental ; un deuxième volet aborde le sujet du bio « à la maison » ; un dernier volet se concentre sur la restauration collective. Quelques exemples de recettes sont donnés.
Pourquoi et comment consommer de la viande de porc bio ?
Noël LEDEY, AuteurDepuis 2012, la consommation de viande de porc bio et de charcuterie bio a augmenté de près de 15 %. La viande de porc est une bonne source de phosphore, de zinc et de fer. Le gras de porc se trouvant surtout en périphérie, il est facile de dégraisser les morceaux avant ou après cuisson. De plus, sa teneur en lipides varie selon les coupes de viande. A partir du dessin d'un cochon, les différentes pièces destinées à la boucherie et à la charcuterie sont localisées et leurs modes de préparation déclinés.
Les prairies au service de l'élevage : Comprendre, gérer et valoriser les prairies
Sébastien COUVREUR, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; Etienne DOLIGEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2018Les prairies, qu'elles soient permanentes ou temporaires, constituent aujourd'hui un enjeu majeur pour l'élevage, tant leurs atouts sont nombreux aussi bien à l'échelle de la parcelle, de l'animal, du système d'élevage que du territoire. De ce fait, les prairies sont au cur de l'évolution de l'agriculture vers l'agroécologie. Néanmoins, la formation des futurs éleveurs, conseillers, techniciens et ingénieurs laisse peu de place aux prairies. L'enjeu est donc de convaincre les différents acteurs de l'intérêt des prairies qui produisent généralement la ration de base des herbivores tout en contribuant à la performance, à la compétitivité et à la durabilité des élevages, sans être particulièrement complexes à gérer. Ainsi, sur la base des ressources existantes recensées grâce au réseau constitué par le RMT Prairies Demain, cet ouvrage de référence a été créé dans l'objectif principal de rassembler et simplifier les messages sur les prairies, en les recentrant sur les idées clés, en les illustrant par des cas pratiques convaincants et opérationnels et en faisant appel à des expériences de formation. Au sommaire : - De l'espèce au couvert prairial ; - Gérer et valoriser les prairies ; La prairie dans le système ; Les rôles des prairies à l'échelle des élevages, des territoires et des filières : 8 cas concrets. Un guide à destination de l'enseignant a été rédigé en complément de ce manuel.
Qualité nutritionnelle : Faut-il en faire tout un plat ?
Lucie GILLOT, AuteurLes facteurs influençant la qualité nutritionnelle dun aliment seraient de trois ordres : - le niveau de transformation, notamment de raffinement ; - le mode de production agricole ; - la matrice dun aliment, cest-à-dire sa forme, qui rendra plus ou moins disponibles les nutriments quil contient. Ainsi, si les aliments transformés sont fréquemment montrés du doigt, les aliments bruts, d'origines végétale et animale, souffriraient également d'une baisse de leur qualité nutritionnelle du fait de l'industrialisation des modes de production agricoles. Ambroise Martin, professeur de nutrition et membre du comité de pilotage du Programme National Nutrition et Santé (PNNS), apporte son regard sur cette question de la qualité nutritionnelle. Selon lui, cette notion doit s'évaluer à l'échelle du régime global et non pas de l'aliment. Il aborde par ailleurs le cas de l'agriculture biologique, qui a fait l'objet de nombreux débats. La conclusion d'un rapport remis en 2016 au Parlement européen ne montre pas de conséquence particulière, en matière de qualité nutritionnelle, d'un régime à base de produits bio, si ce n'est pour la teneur en polyphénols. Les critères nutritionnels dépendraient plus fortement des différentes variétés ou, pour les produits issus de lélevage, de lalimentation des animaux. Les mesures mises en place au niveau national dans le cadre du PNNS sont présentées.
Réflexions pour un élevage de Porc Blanc de l'Ouest autonome et économe
Ce document a été élaboré par un groupe déleveurs de porcs Blanc de lOuest, accompagné par le CIVAM du Finistère. Il compile 3 ans dun travail conduit par le groupe déleveurs sur 3 volets : production, transformation et vente en collectif. Les données, idées et pistes de réflexions partagées au cours de ces 3 ans sont rassemblées dans ce document destiné à éclairer les personnes qui, souhaitant se lancer dans un élevage de porcs Blanc de lOuest, sinterrogent sur cette production.
Les vertus insoupçonnées des algues
Sarah JUHASZ, Auteur ; Maria BARDOULAT, Auteur ; Sylvie HAMPIKIAN-LE NIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux algues et à leur utilisation par l'homme (alimentation, santé, agriculture...), présente une grande sélection de variétés d'algues présentes sur les côtes françaises et en Europe. Naturopathes, pharmaciens, journalistes spécialisés, passionnés de produits naturels partagent leurs connaissances de ces plantes de la mer aux nombreuses vertus : - Une consommation millénaire ; - Nos nouvelles alliées santé ; - Un ingrédient phare des cosmétiques ; - Microalgues, maxi potentiels ; - Lithothamne : l'engrais bio des débuts ; - Récolte des algues : mode d'emploi ; - Les cuisiner, c'est les adopter !
9 concepts clés pour la diversité alimentaire
Véronique CHABLE, Auteur ; Edwin NUIJTEN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES Cedex (INRA SAD-PAYSAGE (Véronique CHABLE), 65 Rue de St-Brieuc - CS 84215, 35 042, FRANCE) : PROJET DIVERSIFOOD | 2017DIVERSIFOOD est un projet européen H2020 dont le défi est de promouvoir une nouvelle façon de penser l'agriculture. Son ambition est « dancrer la biodiversité cultivée et de soutenir les réseaux d'acteurs locaux pour des systèmes alimentaires de qualité ». Qu'entendons-nous par diversité alimentaire ? Neuf concepts clés ont été développés par tous les partenaires de DIVERSIFOOD. Ces définitions intègrent des notions pratiques et théoriques, ainsi que des perspectives en sciences naturelles et sociales. Ces concepts communs sont importants car les partenaires ont des parcours divers et donnent donc des significations différentes aux mots. Toutes ces définitions clés faciliteront la recherche et la communication, aussi bien entre les partenaires qu'avec d'autres acteurs.
Agriculture et alimentation durables : Trois enjeux dans la filière céréales
Gilles CHARMET, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; Sylvie BONNY, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017La filière céréales doit produire des aliments sains, de bonne qualité nutritionnelle, abordables pour tous et suffisamment rentables pour ses acteurs, tout en étant respectueux des cultures et de lenvironnement. Cette nécessité de systèmes agricoles et alimentaires durables se décline de la production à la consommation, mais peut aboutir à des objectifs contradictoires entre eux quil est essentiel de concilier vu limportance des céréales dans lalimentation. Ainsi, les filières utilisatrices du blé, notamment à lexport, exigent une teneur en protéines nécessitant une fertilisation azotée qui peut poser des problèmes environnementaux. Par ailleurs, la qualité sanitaire des céréales peut être affectée par certains contaminants. Enfin, si les aliments céréaliers sont reconnus pour leur qualité nutritionnelle, elle peut être diminuée dans les produits finis par certains ajouts (sel, sucre et gras) et avec lélimination dune partie des tissus périphériques des grains. Louvrage explore ces trois grands enjeux : teneur en protéines dans la filière blé tendre, qualité sanitaire des récoltes, valeur nutritionnelle des aliments céréaliers. Des stratégies sont présentées pour obtenir un taux de protéines acceptable pour la transformation et à lexport tout en utilisant moins dengrais azotés, et pour diminuer la présence de pesticides, mycotoxines et Éléments Traces Métalliques (ETM). Puis, diverses voies sont examinées pour améliorer la qualité nutritionnelle des produits céréaliers tout en maintenant leur qualité organoleptique. Enfin, les auteurs abordent des stratégies possibles pour concilier les diverses demandes en matière de qualité et dépasser les contradictions pour une plus grande durabilité.
Arbres fourragers : De l'élevage paysan au respect de l'environnement
Pendant des millénaires, les feuilles d'arbres ont constitué la base de l'alimentation du bétail. La mécanisation de la récolte d'herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu'au milieu du XXème siècle pour le fourrage d'appoint. L'augmentation des périodes de sécheresse menace aujourd'hui les éleveurs qui, en fin d'été, se trouvent en rupture de pâtures et soit laissent surpâturer certaines prairies, soit doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers... Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d'autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches... Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement et leur valeur fourragère, et raconte l'histoire des arbres fourragers depuis le Néolithique. En s'appuyant sur l'exemple d'agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, il présente ce qui peut être fait dès aujourd'hui, les recherches menées par l'INRA, les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés. Enfin, des fiches présentent plusieurs dizaines d'arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail. C'est sur le terrain que ce livre s'est construit, au contact d'agriculteurs continuant à utiliser les arbres fourragers et de chercheurs s'attachant à actualiser ces pratiques. Écologiste depuis quarante-cinq ans, agriculteur biologique de 1977 à 1995, responsable de Nature et Progrès pendant des années, Jérôme Goust a toujours agi pour une agriculture biologique, paysanne, permettant une meilleure autonomie des producteurs.
Céréales bio : Leurs atouts nutritionnels
Marine BUET, AuteurLe pain contribue à notre équilibre alimentaire et constitue une source importante d'énergie grâce à l'apport nutritionnel des céréales : fibres, vitamines, minéraux, protéines, acides gras insaturés... Le pain élaboré à partir de céréales bio est non seulement un gage de qualité sanitaire, les produits chimiques concentrés essentiellement dans l'enveloppe du grain ne se retrouvent quasiment pas dans les pains bio semi-complets ou complets, mais il garantit, de plus, des teneurs supérieures en vitamines et minéraux. En effet, les procédés de transformation et méthodes de fabrication préservent de façon optimale les qualités nutritionnelles des matières premières et les pains bio sont en général peu raffinés. Grâce, notamment, à une panification au levain naturel, une fermentation acide vient accroître la biodisponibilité des micronutriments (calcium, fer, zinc, magnésium) et amorce la dégradation du gluten, ce qui améliore sa digestibilité.
Les dessous de lalimentation Bio
Cet ouvrage rassemble des entretiens menés avec Claude Gruffat, et complétés avec des questions-vérité de citoyens. Claude Gruffat, président de Biocoop depuis 2004, revient sur 50 ans dagriculture biologique, entre utopies et réalités, et expose sa vision dune bio saine, sociale et environnementale, en distinguant LA Bio et LE bio. A lheure où la bio est en plein essor, où les magasins se multiplient et où les citoyens sont de plus en plus demandeurs, cet ouvrage questionne les limites du bio, alarme sur létat actuel de notre modèle agricole qui sessouffle et sur les changements nécessaires quil faut opérer. Il démontre techniquement les non-sens du modèle actuel et interpelle sur notre vulnérabilité alimentaire. Lauteur aborde également ce qui menace la qualité nutritionnelle de notre alimentation, notre santé, notre autonomie. Il invite à penser la Bio comme un projet politique, résilient, ambitieux, humain ce projet de société étant la seule voie davenir, et non pas un marché ou un choix de quelques-uns.
Dossier : Les associations céréales / protéagineux : des intérêts agronomiques et nutritionnels
Nadine PIBOULE, AuteurLes intérêts agronomiques et nutritionnels des mélanges céréales protéagineux sont synthétisés dans ce dossier, en reprenant les résultats de la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou et le travail de lITAB sur le sujet. Teneur en MAT de la céréale associée, différence pois fourrager et pois protéagineux, associations blé-pois et triticale-pois, cas particulier de lavoine sont notamment abordés.
Dossier : Comment sauver les amandes ?
Jean-Marie BERNARD, Auteur ; Martin LACROIX, AuteurL'amande était un pilier de la ruralité dans le Sud de la France jusqu'au début du 20ème siècle. Dans ses terroirs d'origine, en France, l'amandier est désormais le plus souvent abandonné. Ce dossier, consacré aux amandes, aborde différents aspects de cette production et de son fruit : techniques de culture ; caractéristiques botaniques et anatomie de l'amande ; ravageurs et maladies ; diversité des variétés et particularités (une trentaine sont présentées : Aï, Ardéchoise, Tardive de la Verdière, Flour en bas, Dorée...) ; travaux de recherche ; passé et avenir de l'amande en France ; initiatives et projets de sauvegarde et de valorisation du patrimoine amande, ainsi que de sélection variétale ; propriétés gustatives, nutritionnelles et médicinales ; transformation... Sommaire : - L'amandier, culture et variétés ; - Relance de la production française d'amandes, une utopie ? ; - Sauvegarde des amandiers du pays Loudunais ; - Et si on régénérait l'amandier ? ; - Amandier, entre douceur et amertume.
Le dossier : La finition au pâturage, une mode ou une pratique d'avenir ?
Lucie DELORME, Auteur ; Denis ALAMOME, AuteurCertains éleveurs bovins et ovins du réseau Agriculture durable de moyenne montagne (ADMM) ont fait le choix d'engraisser leurs animaux à l'herbe. Ce dossier revient sur cette pratique. La finition à l'herbe présente un avantage économique non négligeable sur la finition à l'auge, avec des coûts environ cinq fois inférieurs pour des performances proches (poids de carcasse et durée de finition). L'impact sur la qualité de la viande, sensorielle et nutritionnelle, a aussi été étudié. La viande des animaux finis à l'herbe présenterait de plus fortes teneurs en composés d'intérêt nutritionnel pour l'homme (acides gras polyinsaturés, meilleur rapport oméga 6/oméga 3). La réussite de cette pratique passe par une bonne gestion de la ressource herbagère, au pâturage notamment, et des lots d'animaux, comme en témoignent deux éleveurs en agriculture biologique (bovins dans le Puy-de-Dôme et ovins en Haute-Vienne).
Dossier : Huiles bio
Angélique HOULBERT, AuteurLa gamme des huiles bio s'est beaucoup étoffée depuis quelques années, contrairement aux rayons des huiles conventionnelles qui ont plutôt tendance à stagner. Ce dossier se compose des articles suivants : - Évolution des tendances ; rappel sur la provenance des huiles, leurs caractéristiques visuelles et gustatives, les critères de qualité, les dénominations, puis focus sur les huiles aromatisées, l'huile d'avocat, l'huile de coco, les huiles toastées-grillées, les macérats, les mélanges, les usages internes/externes... ; - Fabrication des huiles bio et non bio ; la différence en termes de qualités nutritives et de sécurité sanitaire (dénaturation, perte d'antioxydants, présence de substances indésirables chez les huiles non bio) justifie de bien mettre les huiles bio en valeur ; - L'huile de noix de coco vierge ; - Margarines : évolution des ingrédients et des process ; en bio, les margarines ne sont ni partiellement hydrogénées, ni estérifiées ; - Analyse des ventes : des huiles alimentaires GMS et MSB (Magasins Spécialisés Bio) ; - Les huiles alimentaires, comment le consommateur évolue ; les consommateurs, très avertis, plébiscitent les huiles bio, gages de qualité, mais sont également sensibles à la richesse de l'assortiment, car l'huile est à la fois saveur, concentré de vertus diététiques et source d'inspiration pour la cuisine ; à noter, la poussée de la vente des huiles bio en vrac et/ou dans des bouteilles en verre.
Dossier Nutrithérapie : Nutrithérapie, le pouvoir "thérapeutique" des aliments
BIO-LINEAIRES, AuteurNutrithérapie, nutrition, diététique, micro-nutrition..., ces termes recouvrent une grande diversité de concepts qui se rejoignent pour constituer la science complète de l'alimentation. La nutrithérapie peut être définie comme la connaissance des aliments présentant naturellement dans leur composition les meilleurs potentiels préventifs et curatifs (antioxydants, caroténoïdes, flavonoïdes, acide folique, etc.) face aux pathologies actuelles. Elle repose donc sur la notion du pouvoir thérapeutique des aliments. Ce dossier permet de mieux connaître les principes et méthodes de la nutrithérapie : individualité alimentaire, besoins en nutriments essentiels à couvrir, principe de prévention... Il présente également les super-aliments et les ingrédients dits "fonctionnels" (acides gras essentiels, minéraux, vitamines naturelles, etc.), ainsi que les bienfaits pour la santé d'une utilisation raisonnée et rationnelle de suppléments alimentaires tels que le curcuma, les levures alimentaires, la propolis, la sève de bouleau, les jus verts, le magnésium... Une partie du dossier est consacrée à l'intérêt des consommateurs bio pour la nutrition. D'après une enquête réalisée via un questionnaire, lorsque ceux-ci recherchent des informations pour compléter leurs connaissances dans le domaine nutritionnel, ils font peu appel au personnel des magasins bio.
Etat des lieux et perspectives de développement de filières pour l'alimentation avicole biologique
Célia BORDEAUX, AuteurLe 1er janvier 2018, le règlement européen de lagriculture biologique va imposer le passage à une alimentation 100% bio en élevage de monogastriques. En aviculture biologique, les éleveurs et les opérateurs sinquiètent des conséquences que cela va engendrer. Le projet de recherche CASDAR Avialim Bio a été conduit de 2011 à 2015. Ses objectifs étaient didentifier et de caractériser des matières premières biologiques riches en protéines d'un point de vue nutritionnel, susceptibles de représenter une alternative aux matières azotées dorigine conventionnelle (soja notamment), et de tester ces matières premières et des stratégies alimentaires innovantes en station expérimentale et en élevage avicole. Le tout afin de repérer les matières premières les plus prometteuses, et de lancer une réflexion sur la structuration de filières de production de ces matières. Six matières premières ont été étudiées : le concentré protéique de luzerne, lortie, le tourteau de sésame, le tourteau de chanvre, la crépidule et les larves dinsecte. Cet article présente les principaux résultats obtenus pour chacune de ces filières des matières premières étudiées.
Faisabilité et intérêt de lapport densilage de luzerne dans lalimentation de porcs charcutiers
Dans le cadre du projet LUZPORC, conduit par la Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, un essai a été mené sur la ferme expérimentale des Trinottières (49), en partenariat avec la société TrustIng. Cet essai visait à évaluer la faisabilité de lapport densilage de luzerne dans lalimentation de porcs charcutiers. La luzerne a été récoltée avec une machine de récolte fractionnée (MRF), qui sépare les feuilles et parties aériennes des tiges (parties aériennes riches en protéines ou parèp), des tiges de la luzerne (riches en fibres). Les parèp sont ensuite mélangées à une autre matière première afin de constituer un aliment appelé massaï (majeure alternative simple au soja actuellement importé), qui subira une fermentation anaérobie lactique (ensilage). Dans cet essai, le massaï réalisé contenait 80 % de parèp et 20 % de blé broyé (en poids bruts). Ses caractéristiques et conditions de conservation, ainsi que ses valeurs nutritionnelles après trois mois de conservation en silo, sont détaillées dans cet article. Des aspects liés au temps de travail et à lapproche économique sont également présentés. Il reste notamment des solutions à trouver concernant la mécanisation de la reprise et de la distribution du massaï, produit très humide (39 % MS), afin que les éleveurs porcins puissent lutiliser dans des conditions de travail acceptables.
Le Feijoa : discret et inoubliable
Sylvie ARNAUD-GOMEZ, Auteur ; Charles-Antoine ARNAUD-GOMEZ, AuteurLe Feijoa sellowiana (ou Acca sellowiana), également surnommé goyavier du Brésil ou goyavier de Montévideo, est un arbre robuste à feuillage persistant, originaire d'Amérique Latine. Les auteurs présentent l'importation en France du Feijoa, sa culture peu exigeante et les propriétés de son fruit. D'abord planté comme haie arbustive pour sa magnifique floraison, le Feijoa est cultivé pour son fruit depuis les années 1980. Ces derniers se récoltent, à terre, d'octobre à décembre (50 g à 110 g par fruit, un arbre pouvant produire jusqu'à 200 kg de fruits). Leur conservation en frais est limitée, mais de nombreuses transformations sont possibles (jus, compote, eau de vie...). Le goût du fruit est légèrement acidulé, et change subtilement selon la variété. Très riche en vitamines et oligoéléments, il est parfois recommandé pour ses vertus anti-inflammatoires et anti-bactériques.
FROG : Plateforme Française pour la Recherche Bio : Programme cadre français pour la recherche et l'innovation en Agriculture Biologique : 100 objectifs
Vianney LE PICHON, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Ce programme-cadre est un panorama des besoins de recherche, identifiés par les acteurs français, dans le cadre de la plateforme FROG pour la recherche en AB. Les besoins ont été identifiés au cours d'un travail collaboratif conduit pendant une année et demie avec pour objectif d'appuyer le développement de l'agriculture biologique. Il vise, d'une part, à suggérer des thèmes aux financeurs qui élaborent des appels à projets, tant en France qu'au niveau européen, et, d'autre part, à inspirer les équipes de chercheurs susceptibles d'y contribuer. Ce programme-cadre rassemble des sujets de recherche relatifs aux multi-performances du système alimentaire bio, depuis les processus du vivant au sein d'agroécosystèmes biologiques, avec la transformation et jusqu'au produit fini. Il décline les performances à étudier selon quatre grandes thématiques : agricoles et agroalimentaires ; nutritionnelles et sanitaires ; environnementales et économiques ; sociales et territoriales. Le document aborde également les effets multiples des réglementations, politiques et actions publiques. Chaque thématique est déclinée en sujets de recherche (une centaine au total).
Human health implications of organic food and organic agriculture : a comprehensive review
Axel MIE, Auteur ; Helle R. ANDERSEN, Auteur ; Stefan GUNNARSSON, Auteur ; ET AL., AuteurCette analyse reprend les preuves existantes de limpact dune alimentation biologique sur la santé humaine, parmi 271 publications principalement axées sur l'Europe. Elle compare la production et la consommation daliments bio avec leurs pendants en conventionnel au regard déléments indicateurs de la santé humaine. Les facteurs étudiés sont les risques dallergies, dobésité ou ceux inhérents à lexposition aux pesticides, mais également les différences de qualité nutritionnelle, ainsi que le développement de bio-résistances aux antibiotiques.
Ils ont choisi de semer des mini-mottes
Cécile JULIEN, AuteurPourtant persuadés de l'intérêt de la betterave fourragère dans la ration des vaches laitières bio, certains éleveurs ne la cultivent pas, ou plus, parce qu'elle nécessite un désherbage à la fois contraignant et aléatoire. La plantation en mini-mottes pourrait lever ce frein. C'est ce que teste un groupe de 10 éleveurs bio d'Ille-et-Vilaine, séduits par la perspective d'un désherbage facilité. L'article décrit comment ces éleveurs ont mis en place la culture de la betterave sur une vingtaine d'hectares : approvisionnement en plants, passage en serre, mise en terre grâce à une planteuse à godets, binages après la plantation... Au terme de cette première campagne jugée réussie dans son ensemble, en termes économiques et techniques, le groupe a identifié des améliorations à apporter, notamment une vigilance sur le travail du sol avant plantation et une augmentation de la densité à plus de 40 000 plantes/ha pour gagner en rendement et diminuer la pression des adventices.
Du lait A2A2 standardisé, ultrafiltré, microfiltré ou transformé en UHT, quel intérêt ?
Christian BASTARD, AuteurLe lait d'aujourd'hui subit, la plupart du temps, différents traitements physiques ou thermiques susceptibles de le dénaturer. Il est déstructuré, homogénéisé, décomposé en vue d'extraire ses différents composants. On extrait surtout la matière grasse, la caséine et le lactoserum, qui peuvent ensuite être valorisés dans d'autres industries. 99 % des laits subissent une homogénéisation à haute pression, qui provoque un éclatement total de la matière grasse et change son statut, ne permettant au lait pas d'être reconnu par notre système digestif. Cette action n'est pas la seule à rendre difficile la digestion du lait. Le lait UHT, chauffé pendant 3 à 5 secondes à une température de 135 à 170°C, voit ses flores microbiennes détruites et le calcium rendu indisponible. Les laits pasteurisés bio, qu'ils soient de vache, de chèvre ou de brebis, ne font guère exception. Ainsi, les politiques du zéro germe vont à l'inverse de la qualité du lait : les multiples agents utiles pour la digestion (anti-inflammatoires, immunostimulants, enzymes, mucines, lactopéroxydase), qui devraient normalement interagir pour que notre organisme profite de ces bienfaits, ont disparu. Les allergies au lait pourraient donc bien être avant tout une réaction à l'industrialisation du lait... De nouvelles technologies sont à l'étude (Hautes Pressions Hydrostatiques (HPH), pasteurisation douce à l'eau, inférieure à 72°). L'intérêt nutritif du lait de type A2A2 pour la santé est une piste, mais à condition qu'il soit issu de vaches en bonne santé, nourries à l'herbe et au foin, puis qu'il soit transformé en lait cru ou au maximum thermisé (<63°), transformé localement et collecté avant 60 heures de stockage en tank.
Le millet
Joël ACREMANT, AuteurL'intérêt diététique du millet, céréale moins connue que le blé, l'orge, l'avoine, le seigle ou le riz, est mis à l'honneur dans cet article. Le plus répandu, le millet perlé, de couleur jaune pâle, est celui que l'on trouve dans les magasins bio. Ses principales particularités sont, d'une part, de ne pas contenir de gluten, d'autre part, d'être beaucoup plus riche en silice que les autres céréales. Une consommation régulière peut ainsi avoir des effets positifs sur bon nombre de problèmes de peau, de cheveux, d'ongles, et avoir une bonne influence sur les organes sensoriels, notamment les yeux. Il est donc intéressant de savoir le cuisiner, en particulier de réussir sa cuisson, en suivant les préconisations et les recettes proposées. D'autres variétés de millet gagneraient à être connues et à entrer dans notre alimentation : le millet indien, le millet des oiseaux, le millet japonais... consommés dans certains pays sous forme de pains, comme du riz, ou encore entrant dans la préparation de plats typiques. Ces nombreuses variétés sont riches en protéines et en minéraux. L'éleusine, ou mil africain (ou encore "ragi"), a des effets bénéfiques sur la santé, grâce à la présence d'importants acides aminés et à une teneur élevée en calcium, en fer et en vitamines B, et surtout à sa forte teneur en polyphénols qui lui confèrent des propriétés antidiabétiques, antioxydantes et anti-microbiennes. Cependant, il semblerait que la consommation de millet doive être maîtrisée, en raison des goitrigènes contenus dans la graine. Les effets, accrus à la cuisson, pourraient avoir des incidences sur le bon fonctionnement de la thyroïde.
Organic Food and Health: A Systematic Review
B. ROCK, Auteur ; J. SURIYAN, Auteur ; B. VIJAY, Auteur ; ET AL., AuteurLes liens entre alimentation issue de l'agriculture biologique et santé humaine sont encore mal connus. Une équipe de recherche, en Inde, a réalisé une étude bibliographique visant à recenser les travaux sur la question. Il s'avère que seul un nombre restreint de publications traitant réellement de ce sujet est disponible. Parmi celles-ci, les thématiques abordées sont diverses : teneurs en pesticides, risques doccurrence de certaines maladies, qualité nutritionnelle, qualité microbiologique, etc. Globalement, cette étude de la bibliographie existante ne permet pas de conclure sur de réels bénéfices de l'agriculture biologique sur la santé. D'autres travaux, sollicitant de plus larges panels de personnes, pourraient combler ce manque.
Lortie est plus riche en protéines que la luzerne
Emeline BIGNON, AuteurLortie est connue pour ses vertus fortifiantes et stimulantes, liées à la présence de nombreux éléments nutritifs type vitamines, minéraux et antioxydants. Elle est aussi très riche en protéines, plus que la luzerne, avec un profil en acides aminées proche de celui de la viande. Il semble donc intéressant de lutiliser dans lalimentation animale. Mais sa culture est difficile, malgré ce que lon pourrait croire. Elle naime pas les sols trop tassés ou pauvres. De plus, le semis étant aléatoire, elle demande à être repiquée. Enfin, sa récolte est complexe, notamment le séchage, un peu à limage de la luzerne. Très riche, elle est plutôt à utiliser comme complément et peut être distribuée sous forme déshydratée. Cette plante éveille de plus en plus d'intérêts. Ainsi, le Centre des technologies agronomiques de Strée, en Belgique, travaille sur l'ortie depuis 25 ans. Laetitia Cenni, éleveuse bio dans la Manche, cultive 3 hectares dortie en plein champ.
Produits « bio » : de quelle qualité parle-t-on ? : 3ème édition
L'organisation des signes officiels de la qualité et de l'origine des produits, ainsi que la réglementation de l'agriculture biologique ont continué à évoluer ces dernières années et de nouvelles études ont été réalisées sur la qualité des produits bio. Dans ce contexte évolutif, cette nouvelle édition mise à jour revient tout dabord sur la notion de qualité et sur ses différentes facettes et propose une présentation de l'agriculture biologique. Un point sur les règlements européens en termes de qualité est exposé, puis sont présentées les attentes des différents intervenants de la chaîne alimentaire, jusqu'aux consommateurs. Les méthodes d'évaluation de la qualité sont aussi présentées en privilégiant l'approche par filière. Enfin, sont examinés les derniers résultats issus des publications de différents organismes afin de tendre vers une plus grande objectivité. Des fiches pédagogiques mises à jour sont disponibles en ligne. Elles ont vocation à outiller les enseignants sur le thème de la qualité des produits bio.
Produits laitiers bio : Leurs atouts santé
Sophie DENIS, AuteurSi l'on connaît les apports alimentaires du lait et des produits laitiers de vache (calcium, vitamine D, protéines et acides aminés, acides gras...), il est important de rappeler la plus-value des mêmes produits en bio. En effet, les produits laitiers bio présentent en général des qualités nutritionnelles supérieures au lait conventionnel, dues au mode de production et au régime alimentaire des vaches. En effet, d'après plusieurs études comparatives, le lait bio contient en particulier : jusqu'à 70 % d'oméga 3 en plus, 40 % d'acide linoléique en plus (oméga 6), et affiche un ratio oméga 3/oméga 6 meilleur qu'en conventionnel. Le lait bio contient également des concentrations supérieures en fer, vitamine E, caroténoïdes et vitamine D. Enfin, les produits laitiers issus de l'AB sont pratiquement exempts de pesticides et contiennent moins de résidus de médicaments vétérinaires et pas d'hormones. Les analyses du lait collecté par Biolait ne présentent, quant à elles, aucun résidu de pesticides, aucune substance antibiotique, ni aucun résidu de médicaments.
Les produits laitiers de chèvre et de brebis
BIO-LINEAIRES, AuteurMieux connaître les laitages de chèvre et de brebis pour mieux les conseiller, tel est l'objectif de cet article. Réputés comme alternative en cas d'allergie aux protéines du lait de vache, les laits de chèvre et de brebis ont connu une forte demande. En 10 ans, les volumes collectés ont été multipliés par 7 pour le lait de chèvre et par 4,5 pour le lait de brebis. Parmi les volumes, les laits bio de chèvre et de brebis ont respectivement augmenté de 37,4 % et de 46,6 %. Les produits transformés sont principalement les yaourts, fromages, fromages blancs et faisselles. Leurs compositions et leurs avantages nutritionnels sont présentés.
Quelles solutions et outils techniques pour accompagner le passage à une alimentation 100 % biologique en élevage avicole ?
Célia BORDEAUX, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Fabrice MORINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurLa fin des dérogations au règlement européen de lagriculture biologique (CEE 889/2008 article 43) imposera le passage à une alimentation 100 % Bio en élevage de monogastriques au 1er janvier 2018. Afin déviter laugmentation de lutilisation de tourteau de soja importé dans les aliments, la recherche de sources de protéines alternatives est nécessaire. Dans cet objectif, le projet Avialim Bio visait à : i) identifier et caractériser des matières premières potentiellement riches en protéines ; ii) tester leur incorporation dans des aliments complets en station expérimentale et en élevage ; iii) étudier les conditions du développement des filières de production de six matières premières prometteuses (concentré protéique de luzerne, tourteau de chanvre, tourteau de sésame, ortie séchée, larves dinsectes, et crépidule). Les résultats du projet ont permis de dégager plusieurs pistes complémentaires : la nécessité daméliorer la caractérisation nutritionnelle des matières premières et de leur variabilité, de diversifier les sources de protéines disponibles, de créer plusieurs filières de production de matières premières « nouvelles », et de développer en France des filières de production de matières premières classiques tracées et qualitatives.
Quelles variétés multiplier ? La betterave rouge "Crapaudine"
Philippe DELWICHE, AuteurLa betterave "Crapaudine" mérite attention pour ses qualités gustatives. Proposée au catalogue des semences des grainetiers américains à partir de 1868, elle sera décrite, en 1904, par Vilmorin-Andrieux comme se distinguant des autres betteraves par "l'apparence particulière de sa peau, qui est noire, crevassée, et qui rappelle l'aspect de l'écorce d'un jeune arbre, ou mieux encore d'un radis noir d'hiver. Racine assez longue, presque complètement enterrée, de forme souvent un peu irrégulière ; chair très rouge, sucrée, ferme ; feuilles nombreuses, un peu tourmentées, plutôt étalées que dressées, à pétiole rouge et limbe presque entièrement vert." C'est en effet une betterave très savoureuse et qui a confirmé son succès auprès des jardiniers amateurs. Elle possède de grandes qualités nutritives, sa chair rouge étant très riche en antioxydants, en vitamines B et C, ainsi qu'en minéraux et en oligo-éléments. Des conseils sont donnés pour la production des semences de betteraves Crapaudine.
Rapport 2017 WWF France : Vers une alimentation bas carbone, saine et abordable : Étude comparative multidimensionnelle de paniers alimentaires durables : impact carbone, qualité nutritionnelle et coûts
Shafik ASAL, Auteur ; Eliot GEOFFROY, Auteur ; Simon DELY, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2017Dans le cadre des Etats Généraux de lAlimentation (EGA) et avec lobjectif de sensibiliser les citoyens sur le lien entre lalimentation et le changement climatique, le WWF et Eco2 Initiative se sont associés pour élaborer des "paniers durables". Cette étude permet de comparer différents paniers alimentaires correspondant aux consommations hebdomadaires des ménages français et den évaluer limpact carbone, le coût et la qualité nutritionnelle. Elle sappuie notamment sur les résultats des études Livewell du WWF, Afterres 2050 de Solagro et INCA3 de lANSES. Lobjectif est de construire un panier alimentaire durable plus respectueux de lenvironnement, abordable financièrement (dont le coût nexcède pas celui du panier alimentaire moyen actuel) et qui couvre les besoins nutritionnels des Français.
La valeur alimentaire des fourrages à base dherbe en Lorraine. Zoom sur la campagne 2016 chez les adhérents de la coopérative Optival
Les résultats économiques des exploitations délevage sont fortement dépendants de la gestion et de la qualité des rations des animaux. Il est donc nécessaire de bien évaluer la valeur alimentaire des fourrages récoltés. La coopérative Optival propose à ses éleveurs adhérents deffectuer des analyses de fourrages ; elles sont rassemblées dans une base de données et analysées dans cet article. La coopérative Optival est localisée en Lorraine ; 800 de ses exploitations laitières (dont certaines sont en bio) bénéficient dun accompagnement technique. Les analyses de fourrages effectuées dans ce cadre depuis 2012 montrent limportance des variations interannuelles. Les résultats de 2016, année défavorable, sont analysés de façon plus approfondie : les prairies temporaires et avec trèfle blanc ont de meilleures valeurs MAT que les prairies naturelles ; la date dexploitation a eu un effet prépondérant en 1ère coupe (récoltes souvent plus tardives en raison de la météo, conduisant à des MAT variant de 90 à 140 g MAT/kg MS). Cette hétérogénéité de qualité (MAT et UFL) des ensilages et enrubannages, marquée en 2016, représente une incertitude pour les éleveurs laitiers.
Valeur alimentaire des populations naturelles de Sulla coronaria L. du nord-est de l'Algérie
K. CHAKER-HOUD, Auteur ; L. MEBIROUK-BOUDECHICHE, Auteur ; S. MAATALLAH, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les espèces spontanées des pâturages naturels, Sulla coronaria L. est utilisée en alimentation animale traditionnelle par les populations rurales du nord-est de l'Algérie. Cette espèce mérite donc dêtre mise en valeur afin de promouvoir sa culture et d'améliorer les ressources fourragères de l'élevage. La composition chimique, la digestibilité in vitro et les valeurs fourragères du sulla poussant à létat spontané dans trois zones différentes du nord-est algérien (Mila, El Tarf et Jijel) ont été évaluées (en vert et en foin) dans le but de caractériser cette légumineuse qui a fait lobjet de peu détudes dans cette région relativement humide. Le sulla en vert est très riche en matières azotées totales (20,85 % MS) particulièrement dans la région de Jijel. Dans les trois régions de collecte, la digestibilité de la matière organique du sulla (en vert et en foin) est très élevée ; sa composition chimique et ses valeurs fourragères (UFL, UFV et PDIN) sont aussi intéressantes. Cette légumineuse est un excellent fourrage qui peut pallier le déficit fourrager que connaît lAlgérie.
Valeur nutritive de lépeautre pour les ruminants
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | THORIGNÉ D'ANJOU (La Garenne de la Cheminée, 49 220, FRANCE) : FERME EXPÉRIMENTALE DE THORIGNÉ D'ANJOU | 2017A partir dessais variétaux conduits entre 2014 et 2016 par la Chambre régionale dagriculture des Pays de la Loire sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, en agriculture biologique, la valeur nutritive de lépeautre en épillets (grains + glumes) a été mesurée et comparée à celle du triticale (grains). Lobjectif était dobtenir des références pour cette ressource utilisée pour la complémentation des ruminants mais non référencée dans les tables INRA. Chaque année, deux variétés dépeautre et deux variétés de triticale étaient implantées, dont une qui revenait tous les ans pour chacune des espèces. Ainsi, en épeautre, Zollernspelz, Alkor, Cosmos et Franckenkorn ont été étudiées. En triticale, il sagit de Grandval, Tribeca et Kereon. La méthode utilisée est développée dans cette publication et les résultats en termes de rendements, composition et valeurs nutritives sont présentés. Du fait dune assez faible valeur énergétique, lépeautre ne semble pas présenter dintérêt particulier pour la complémentation danimaux nécessitant une ration à densité énergétique élevée. De plus, il présente une plus faible productivité en UFL par hectare que le triticale.
Valorisation de lherbe par des monogastriques en agriculture biologique : des expériences à poursuivre
Antoine ROINSARD, Auteur ; C. GAIN, Auteur ; Thierry GIDENNE, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, les porcs et les volailles doivent avoir accès à des fourrages grossiers et ceux-ci doivent représenter 60 % de l'alimentation des lapins. Les fourrages présentent un potentiel intéressant (bien que les porcs et les volailles ne soient pas herbivores) pour diminuer le coût alimentaire et le recours à des sources de protéines dans l'aliment complet. La valeur nutritionnelle des fourrages est mal connue pour ces espèces animales mais, au vu des résultats disponibles, les porcs et les volailles sont en mesure de valoriser partiellement les protéines fourragères (environ 50 % de digestibilité pour des porcs ; 75 % pour des volailles). Pour les lapins (herbivores monogastriques), la valeur nutritionnelle des fourrages est élevée. Différents modes de valorisation peuvent être envisagés : pâturage ou distribution à l'auge. En fonction des objectifs et du système d'élevage, la conduite raisonnée dune alimentation incluant des fourrages peut permettre de maintenir des performances techniques élevées en diminuant le coût alimentaire. Cependant, de nombreuses pistes sont encore à explorer avant de proposer des recommandations aux éleveurs.
Valorisation de matières premières locales pour l'alimentation des poulets en agriculture biologique
Antoine ROINSARD, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; ET AL., AuteurLe passage à une alimentation 100 % biologique suscite de nombreuses interrogations au sein des filières avicoles et auprès des fabricants daliments biologiques. La formulation dun aliment 100 % biologique sans recours aux concentrés protéiques conventionnels actuellement autorisés à hauteur de 5 % pose divers problèmes : leur substitution par des matières premières (MPs) biologiques risque à court terme daugmenter la dépendance protéique des filières animales biologiques aux importations (essentiellement de tourteau de soja), et de générer des incertitudes techniques et économiques. Des projets de recherche (français et européens) se sont intéressés à cette thématique : cette synthèse en présente les principaux résultats. Une importante variabilité des valeurs nutritionnelles des matières premières biologiques, tourteaux doléagineux en particulier, a été mise en évidence dans des mesures de digestibilité, en lien notamment avec les procédés technologiques utilisés. Une meilleure connaissance de la valeur nutritionnelle des MPs biologiques est un élément clef de réussite du passage à une alimentation 100% biologique. En termes de formulation, des MPs de substitution sont prometteuses mais se heurtent à des manques de disponibilité (gluten de maïs bio ; tourteau de soja français tracé ; tourteau de sésame, etc ), à des prix prohibitifs (ortie, co-produits issus de la transformation de graines de chanvre, spiruline, etc .) et/ou à des verrous réglementaires (farines de poisson, larves dinsectes). Pour ces raisons, le passage à une alimentation 100 % biologique augmentera à court terme le recours au tourteau de soja (et les importations). Des surcoûts sont constatés dans les essais en lien avec un prix plus élevé de laliment et déventuelles augmentations dIndices de Consommation (IC). Des stratégies de formulation à plus faible niveau de protéines en finition peuvent permettre de les limiter. Améliorer la qualité et la disponibilité des matières premières locales, et mieux valoriser le parcours comme source de nutriments sont des pistes intéressantes, mais sur lesquelles des recherches complémentaires sont nécessaires.
Volailles de chair : Une alimentation réfléchie pour une bonne croissance
Damien DEÏSS, AuteurSi la question dimposer une alimentation 100 % bio dans les rations des monogastriques bio est en suspens depuis maintenant plus de dix ans, cela na pas encore été imposé dans le cahier des charges. Toutefois, lalimentation étant le poste de dépenses le plus important des élevages avicoles, les professionnels de la filière travaillent dores et déjà sur le sujet afin doptimiser la viabilité économique des exploitations. Lauteur présente les différentes matières premières pouvant être apportées pendant les trois phases de lalimentation des volailles de chair biologiques (démarrage, croissance, finition), en fonction notamment de leurs apports en énergie et protéines. Aux côtés des matières premières classiques (céréales, soja et autres oléo-protéagineux), il ne faut pas oublier les apports nutritionnels permis par les parcours et la possibilité dincorporer à la ration des matières premières « originales » (tourteau de chanvre, de sésame, concentré protéique de luzerne, ou encore ortie en granulés).
Allier agronomie et autonomie protéique avec les méteils protéagineux
Les méteils sont des mélanges de céréales et protéagineux. Ce document, écrit dans un contexte d'élevage conventionnel, s'intéresse plus spécifiquement aux méteils dits protéagineux, riches en espèces de cette famille végétale (exemple de mélange : féverole, vesce, pois, triticale). Comme pour tous les méteils, ces cultures présentent divers intérêts, aussi bien agronomiques que zootechniques, et peuvent être aisément cultivées sans fertilisants ni produits phytosanitaires. D'un point de vue nutritionnel, les méteils protéagineux seront plus riches en matières azotées totales (MAT). La date de la récolte devra être choisie de manière à privilégier la qualité plutôt que le rendement. Des exemples de mélanges, ainsi que leurs valeurs alimentaires, sont donnés pour la zone Nord Mayenne.
Un arbuste à (re)découvrir : Le feijoa
Patrice CHAPON, AuteurAcca sellowania ou Feijoa sellowana pour le nom scientifique, le goyavier de Montevideo, ou goyavier du Brésil, ou encore goyave-ananas, est un arbuste connu en Amérique du Sud depuis le XIXème siècle. Ses fruits, à la peau verdâtre, épaisse et pruineuse, ont une chair à pulpe blanchâtre et granuleuse, qui devient translucide à maturité. Apprécié pour son goût exotique prononcé et sa teneur en vitamine C, entre autres, ce fruit a fait l'objet d'essais de production en France. La maturité des fruits s'y étale de mi-octobre à mi-novembre. Les fruits tombent alors au sol, ce qui peut provoquer des meurtrissures et favoriser le développement de moisissures. C'est une des difficultés de cette production, qui impose également une récolte quotidienne pendant la période. De plus, la conservation des feijoas reste limitée. L'arbuste a tout de même sa place dans les vergers car il présente de nombreux atouts : il s'adapte à tous les sols, même les plus ingrats, présente une tolérance à la sécheresse et aux gelées et est indemne de tout parasitisme. Il a, de plus, toute sa place dans les jardins d'ornement, avec son feuillage persistant et sa magnifique floraison. Des conseils de culture sont donnés : choix de variétés, méthodes de multiplication, récolte...
Associations céréales protéagineux : Incidence du stade de récolte du fourrage
JP. COUTARD, Auteur ; J. FORTIN, Auteur ; G. JEHAN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Systèmes). Linfluence du stade de récolte dun méteil en céréales immatures ensilées sur sa valeur nutritive a été démontrée par la Chambre dAgriculture sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, conduite en bio. Les principaux résultats de cette étude comparative entre récolte précoce (avant semis d'une culture de printemps) et tardive (ensilage classique au stade laiteux-pâteux) sont regroupés dans ce document. Ils démontrent le faible intérêt de la récolte précoce, au vu dune diminution importante de rendement, difficilement compensée par une augmentation de la qualité nutritive (matière azotée principalement).
L'avoine
Joël ACREMANT, AuteurSans doute originaire du nord de l'Europe où elle a été pendant très longtemps à la base de la nourriture quotidienne, l'avoine (Avena sativa) mérite un véritable regain d'intérêt, tant cette céréale est "nourricière" et présente d'avantages pour notre alimentation. Céréale énergétique, reconstituante, stimulante et réchauffante, l'avoine est au sens propre un aliment de force, riche en minéraux et en vitamines, en huiles et en protéines. Essentiellement consommée sous forme de flocons, elle entre dans la composition des mueslis, du porridge, de biscuits... En cuisine, les flocons d'avoine permettent de confectionner des galettes, selon une recette de base à décliner par l'ajout de légumes, d'herbes aromatiques, d'épices..., ainsi que des boissons végétales.
Les bons réflexes pour manger bio sans se ruiner et rester en bonne santé !
Dans le cadre du projet Familles à Alimentation Positive, publié par le réseau FRAB Auvergne-Rhône-Alpes, ce guide donne des clés de réussite pour une alimentation bio tout en gardant la maîtrise de son budget alimentaire : achats bio locaux, en circuits courts, de saison, de produits bruts et en vrac, de produits à fort intérêt nutritionnel, non raffinés (céréales complètes, huiles de première pression à froid...), jardinage et cueillette sauvage. Il est accompagné de conseils pour la préparation des repas (diversification de l'apport en protéines, lutte contre le gaspillage alimentaire, redécouverte des légumes oubliés, algues...). Quelques recettes faciles à reproduire sont proposées.
Le chou kale en vedette américaine
Josiane GOEPFERT, AuteurCultivé et consommé jusqu'au Moyen Âge, Brassica oleracea regroupe plusieurs variétés de choux sous le nom générique de "chou kale", qui ont en commun leur récolte feuille à feuille et leur grande résistance au froid. Ces choux ont longtemps servi, depuis, de plantes ornementales. Récemment, ils ont été remis sur le devant de la scène, notamment aux États-Unis. Leurs grandes qualités nutritives leur confèrent le qualificatif de "superaliment" : haute teneur en oligoéléments, en vitamines A, C et K, en antioxydants, faible valeur calorique. La saveur du chou kale, presque épicée, rappelle un peu celle de l'épinard, devenant légèrement acidulée une fois cuit.
Composition differences between organic and conventional meat: a systematic literature review and meta-analysis
Dominika SREDNICKA-TOBER, Auteur ; Marcin BARANSKI, Auteur ; Chris SEAL, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande issue délevages biologiques fait face à une forte demande de la part des consommateurs. Pourtant, il y a peu détudes comparant spécifiquement les viandes bio et conventionnelles qui expliquent cet engouement. Ainsi, les auteurs de cet article ont réalisé une méta-analyse basée sur 67 études. Pour de nombreux composés nutritionnels (minéraux, antioxydants, et la plupart des acides gras individuels), la base de données nétait pas assez significative pour pouvoir réaliser une méta-analyse pertinente. Dans dautres études, pour lesquelles les viandes de plusieurs espèces animales ont été étudiées conjointement, des différences significatives sur les profils des acides gras ont pu être montrées avec, toutefois, de fortes variabilités. Limportance du pâturage et des régimes fortement basés sur les fourrages en agriculture biologique pourrait expliquer ces différences.
Cultivar, soil type, nitrogen source and irrigation regime as quality determinants of organically grown tomatoes
Stefania DE PASCALE, Auteur ; Albino MAGGIO, Auteur ; Francesco ORSINI, Auteur ; ET AL., AuteurLes produits biologiques ont globalement une image de produits plus sains, mais il peut être compliqué d'établir des liens entre mode de production et valeur nutritionnelle des produits. A travers trois dispositifs expérimentaux, et pendant trois ans, les départements des sciences agronomiques de l'université de Naples - Frédéric-II et de l'université de Bologne se sont penchés sur la question. Les équipes de chercheurs ont voulu mesurer les effets de la variété, de la fertilisation azotée, du régime d'irrigation et du type de sol sur les rendements et les caractéristiques qualitatives de tomates cultivées en agricultures biologique et conventionnelle. Si les différentes variétés présentent des niveaux d'accumulation d'antioxydants différents, en agriculture biologique, la teneur en antioxydants dépend aussi nettement de la saison de production. Par ailleurs, en conditions de culture limitantes (faibles fertilisation azotée et irrigation), l'agriculture biologique pourrait être plus compétitive en termes de rendement et de qualité nutritionnelle. Néanmoins, ce sont le type de sol et la variété qui, en agriculture biologique, restent déterminants pour la qualité des tomates.
Les derniers fruits d'hiver : Les nèfles
Isabelle MUNIER-MARSOLLIER, AuteurLa nèfle (Mespelus germanica L.) est un fruit relativement méconnu. Son exigence de maturité et sa fragilité l'éloignent des contraintes modernes du commerce. Fruit dur et astringent au départ, il faut être initié pour connaître le bon moment pour le récolter et le déguster. Cet article permet de mieux connaître ce fruit et ses contraintes de culture, de récolte et de conservation. Concernant sa consommation et sa transformation, des conseils sont donnés, notamment pour tirer le meilleur parti de sa valeur nutritive et de ses propriétés médicinales.
Dossier : L'asimine, notre future banane local ?
Raphaël COLICCI, Auteur ; Martin LACROIX, Auteur ; Christine ARNOUX, Auteur ; ET AL., AuteurL'asimine est le fruit de l'asiminier (Asimina triloba), arbre originaire des États-Unis, ainsi que du sud-est canadien. Il est parfois appelé "Indiana Banana", "Hoosier Banana" ou encore "Poor's man banana". Bel exemple de fruit oublié, il est promis au succès sur d'autres continents. Ce dossier explore toutes les facettes de l'arbre et du fruit : - Présentation de lasiminier (Asiminier triloba (L.) Dunal) ; Cet article se penche tout d'abord sur les origines de l'arbre et sa diffusion, la description des fleurs, la pollinisation, la description des fruits et l'utilisation. Bien que la saveur des fruits ait une connotation franchement tropicale, la plante est parfaitement adaptée aux climats tempérés froids. Les fruits sont de grandes baies ovales de 6 à 18 cm de long pour 3 à 9 cm de large. Réunis en groupes, ils constituent des régimes similaires dans leur structure à ceux des bananes. Arrivé à maturité, le fruit prend une couleur jaune et contient à l'intérieur de nombreuses graines brunes disposées en deux rangées, pareilles à celles des haricots. La pulpe est de consistance crémeuse, douce et parfumée, de saveur complexe semblable à la banane ou à la mangue, avec un arôme d'ananas, sans acidité. Le fruit peut être consommé à différents stades. Selon les goûts, il se prête aussi à la confection de crèmes, sorbets, confitures, compotes ou tartes... L'article présente ensuite le fruit en tant que ressource génétique (sélection, cultivars, environnement et culture, multiplication...) ; - L'asiminier vu par Raphaël Colicci ; Retour d'expérience de l'auteur qui a cultivé puis diffusé l'asiminier en France ; - Variétés d'asiminier ; 10 variétés sont décrites ; - Nutrition et santé ; Un tableau présente une étude nutritionnelle qui compare les composants nutritionnels de l'asimine, de la banane, de la pomme, de l'orange et de l'avocat. Le fruit est très riche en divers nutriments tels que l'acide ascorbique, la méthionine et le manganèse. Des recherches ont montré les vertus du fruit dans la lutte contre les cellules cancéreuses.
Higher PUFA and n-3 PUFA, conjugated linoleic acid, α-tocopherol and iron, but lower iodine and selenium concentrations in organic milk: a systematic literature review and meta- and redundancy analyses
Dominika SREDNICKA-TOBER, Auteur ; Marcin BARANSKI, Auteur ; Chris SEAL, Auteur ; ET AL., AuteurLa demande des consommateurs pour du lait biologique est en partie liée à la recherche de produits plus riches nutritionnellement parlant. Afin de savoir si le mode de production biologique a un réel impact sur la qualité du lait, en comparaison avec lagriculture conventionnelle, les auteurs de cet article ont réalisé une méta-analyse sur 170 études. Les concentrations en acides gras polyinsaturés et en oméga 3 sont significativement supérieures dans les laits bio, de même que les concentrations en acide alpha-linoléique, en acides gras oméga-3 à longue chaîne, et en acide linoléique conjugué. Ainsi, les laits issus délevages biologiques sembleraient présenter un profil dacides gras plus intéressant que les laits de lagriculture conventionnelle. Par ailleurs, les laits bio présentent de plus fortes concentrations en alpha-tocophérol (vitamine E) et en fer, mais plus faibles en iode et en sélénium. Limportance du pâturage et des fourrages dans les rations des vaches laitières biologiques pourrait être la principale raison de ces différences de composition.
Les légumes secs : Quelles initiatives territoriales ?
Pois chiches, haricots, lentilles, fèves... les légumineuses sont porteuses de solutions, en particulier pour lutter contre le changement climatique. Dune part, leur introduction dans les rotations permet de diminuer les apports dengrais azotés fortement émetteurs de gaz à effet serre et, dautre part, leurs atouts nutritionnels sont reconnus dans le cadre dune alimentation saine et équilibrée. Pourtant, la production et la consommation de légumineuses sont aujourdhui très faibles en France. Le pays ne produit que 20 % des légumes secs consommés, et la consommation est passée de 7,2 kg/personne en 1920 à 1,7 kg/personne aujourdhui, soit un niveau deux fois plus faible que la moyenne européenne. Un redéploiement de la production et de la consommation est possible dans les territoires. Cette publication met en avant plusieurs initiatives territoriales, sélectionnées de manière à couvrir une diversité de légumes secs, de provenances géographiques et dorganisations de filière. Les freins et leviers issus de lanalyse de ces retours dexpériences ont pour but de favoriser le développement dinitiatives similaires dans nos territoires. Au sommaire : - État des lieux des filières de légumineuses à graines en France ; - Initiatives françaises de production-consommation de légumes secs ; - Quelles initiatives à létranger ?
Du maïs paysan dans mon assiette ! : (Re)découvrez une céréale aux qualités insoupçonnées dans toute sa diversité !
AGROBIO PERIGORD, Auteur ; Beatriz ALVAREZ, Auteur ; Vincent ARNOULD, Auteur ; ET AL., Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2016Traditionnellement, avant d'être largement utilisé en alimentation animale, le maïs a eu un fort impact dans la culture culinaire et traditionnelle. Les variétés paysannes de maïs avaient quasiment disparu du paysage agricole avec l'arrivée des variétés hybrides, lors de l'intensification de l'agriculture. A nouveau cultivées, principalement sans irrigation, depuis une quinzaine d'années par des agriculteurs passionnés, elles présentent des caractéristiques nutritionnelles et gustatives remarquables. La semoule et la farine de maïs sont des produits peu chers, simples à cuisiner et permettant de composer des plats nutritifs, compatibles avec les régimes végan et sans gluten. Un collectif de producteurs-transformateurs, cuisiniers et boulangers propose, dans cet ouvrage, une large gamme de recettes. Cet ouvrage est le fruit d'un travail collectif, initié par AgroBio Périgord dans le cadre du programme de recherche européen SOLIBAM.
Des mélanges prairiaux conciliant biodiversité et valeur alimentaire
Bernard GRIFFOUL, AuteurLa Dombes, dans l'Ain, est une zone humide classée Natura 2000. C'est un lieu privilégié pour la nidification des canards prairiaux. Afin de les protéger, des pratiques agricoles adaptées sont nécessaires, comme la fauche tardive des prairies. Ainsi, des travaux sont en cours afin de trouver le meilleur compromis entre préservation de la faune sauvage et valeur alimentaire du fourrage récolté.
Ne extra oleas : Ne t'éloigne pas de l'olivier
Raphaël COLICCI, AuteurMises en évidence dès l'Antiquité par Hyppocrate, les vertus de l'huile d'olive ont été confirmées, dans les années 1980, par des études qui ont permis de caractériser l'acide oléique et la vitamine E comme une réponse aux maladies cardio-vasculaires. A côté des acides gras, les polyphénols - tyrosol, hydroxytyrosol et dérivés - contenus dans l'huile d'olive sont en effet de puissants antioxydants. Leurs nombreux bienfaits pour la santé, qui ont fait l'objet d'études et de tests, sont décrits dans cet article. Une consommation régulière d'huile d'olive, à condition qu'elle soit de bonne qualité (vierge, issue de l'agriculture biologique...), ne peut être que conseillée. Dans un encadré, l'auteur explique les possibilités de valorisation, grâce à la cosmétique, des déchets d'olives (solides et liquides) générés par la fabrication de l'huile. Une autre utilisation des vertus de l'olivier consiste à valoriser ses fleurs, comme l'a fait le Docteur Bach, sous forme d'élixir floral, qui va agir sur la partie subtile de notre fonctionnement énergétique pour lui apporter force et vitalité.
Le seigle
Joël ACREMANT, AuteurLe seigle, comme toute céréale, est à la base de la nourriture de nombreux peuples. Mais il est aussi, avec le blé, une graminée qui permet de fabriquer du pain. L'article propose de faire plus ample connaissance avec le seigle par une approche biodynamique. Une de ses vertus pour la santé est son action bénéfique sur l'ensemble du système circulatoire. Dans la cuisine, il apporte une composante humide à la préparation. Il est utilisé, notamment, pour la fabrication du pain noir, très apprécié en Allemagne.
L'univers des poissons en magasin bio
Angélique HOULBERT, AuteurLes Français sont de gros consommateurs de produits de la mer. Certaines pratiques de pêche cependant, peu exemplaires, sont pointées régulièrement du doigt par des associations de consommateurs. Le magasin bio a un rôle à jouer car il est en mesure d'apporter des solutions éthiques et qualitatives. Après un rappel des nombreuses qualités nutritionnelles du poisson et de ses bienfaits pour la santé, l'article passe en revue les différents rayons dans lesquels on trouve le poisson sous différentes formes (poisson frais, conserves, tartinables, soupes, surgelés...).
100 arguments en faveur de l'agriculture biologique
Ce document, édité par l'Institut de recherche de l'AB suisse, présente 100 arguments en faveur de l'agriculture biologique, en fournissant, pour chacun, plusieurs références documentaires issues de résultats scientifiques, mais aussi d'ordonnances et de cahiers des charges biologiques suisses. Les arguments sont regroupés sous 16 thématiques : - Le bio est vraiment bio ; - Le bio est cohérent ; - Le bio est plus sûr ; - Les produits bio sont différents ; - Les produits bio sont plus riches ; - Le bio travaille sans manipulations génétiques ; - Les animaux bio vivent mieux ; - Moins de médecine conventionnelle pour les animaux bio ; - Le bio favorise la biodiversité ; - Le bio prend soin du sol ; - Le bio protège l'eau, les cours d'eau et les lacs ; - Le bio économise l'énergie ; - Le bio est bon pour le climat ; - Le bio est social ; - Le bio fournit des plus-values sociétales ; - Le bio est important pour l'alimentation du monde.
Ananas bio : le fruit exotique incontournable
BIO-LINEAIRES, AuteurApparu en Europe dans les années 1555, l'ananas est arrivé en Angleterre et en France au XVIIème siècle. Cette plante tropicale d'environ 1,20 m possède une tige centrale qui porte le fruit. Étant un des fruits exotiques les plus consommés, il est, comme beaucoup de ces produits où la demande est forte, cultivé en conventionnel de façon intensive. Il est ainsi recommandé de le consommer bio. Les différences entre cultures en bio et cultures en conventionnel, pour ce fruit, sont détaillées, ainsi que les qualités nutritionnelles, des éléments pour bien le choisir et le conserver et des conseils pour une bonne gestion du rayon.
L'Aquitaine cultive la biodiversité : Expérimentation en variétés population en Dordogne : Edition 2015
Elodie GRAS, Auteur ; Marion HUREAUX, Auteur ; Rémy LEBRUN, Auteur ; ET AL., Auteur | COURSAC (7 Impasse de la Truffe, 24 430, FRANCE) : AGROBIO PÉRIGORD | 2015Depuis 2001, le réseau Bio d'Aquitaine se mobilise autour du programme « L'Aquitaine cultive la biodiversité », né du double constat de l'érosion de la biodiversité cultivée et de la perte des savoir-faire en autoproduction de semences à la ferme. Ce programme compte trois axes : - l'expérimentation et la sélection participative, mises en place sur une plateforme mais aussi chez des agriculteurs bio, avec environ 85 populations de maïs et 10 populations de tournesols concernées ; - l'échange d'expériences et de savoir-faire (formations, appui technique, visites...) ; - l'organisation collective pour le développement de la biodiversité cultivée autour du concept de Maison de la Semence Paysanne. Dans l'édition 2015 de cette publication annuelle, les principales références co-construites sont présentées : - description des variétés ; - présentation des essais mis en place sur la plateforme régionale et chez les agriculteurs partenaires ; - et principaux résultats obtenus pour la campagne 2014. Trois types d'expérimentations in situ sont réalisés : - le suivi des variétés ; - des expérimentations selon des modalités spécifiques (densité de semis, techniques culturales simplifiées...) ; - la mise en place de protocoles de création variétale. Si ces résultats concernent principalement les maïs population, des observations concernent aussi les tournesols population et les semences potagères (dans le cadre du projet Intervabio). Enfin, les programmes Solibam et Proabiodiv sont présentés.
L'artichaut
Joël ACREMANT, AuteurOriginaire des régions méditerranéennes, l'artichaut (famille des Astéracées) occupait autrefois une place importante dans les repas et la pharmacopée. Deux variétés principales sont connues : les artichauts mauves, de petite taille, et les Camus, plus gros, essentiellement produits en Bretagne. Ses vertus et ses principaux éléments sont présentés, par exemple son action hépatobiliaire, pour laquelle il est utilisé en phytothérapie. Plusieurs façons de le préparer et de le cuisiner sont proposées.
Les baies : Des ressources en vitamines pour préserver votre santé et entretenir votre beauté
Répandues dans le monde végétal, les baies sont de petits fruits souvent sauvages, poussant facilement au bord des routes de campagne, et dont beaucoup sont comestibles. Au jardin, les arbustes produisant ces baies peuvent se cultiver avec un minimum d'entretien et de taille. Peu caloriques, savoureuses et riches en nutriments bienfaisants, les baies sont une source importante de vitamines, minéraux, oligoéléments et antioxydants et, à ce titre, elles sont précieuses pour la santé. Elles peuvent aussi s'utiliser pour fabriquer des produits de beauté. Cet ouvrage, qui comprend de nombreuses illustrations, permet de les découvrir ou de les redécouvrir : cassis, belladone, groseille, myrtille, douce-amère, canneberge, bryone baie de goji, myrte, aronia, physalis, raisin d'Amérique et d'apprendre à reconnaître celles qui sont toxiques. Le livre propose des conseils pour cultiver les baies, ainsi que des recettes de beauté (shampooings, gommages ), de santé (contre la fièvre, l'insolation, la fatigue ) et de cuisine (pour les transformer, fraîches ou séchées, en accompagnements des plats salés, en desserts, confitures, conserves, vins, liqueurs, jus, compotes, coulis ).
Le bio en France : Situation actuelle et perspectives de développement : Avis n°74
Ce document, publication du Conseil National de l'Alimentation (CNA), indique la perception, au sein de son groupe de réflexion prospective, concernant le développement des produits issus de l'agriculture biologique. Le groupe de travail était composé de structures membres du CNA (collèges de consommateurs et d'usagers, de producteurs agricoles, de transformateurs et d'artisans, de distributeurs...) et d'autres structures et personnalités (ACTA, ACTIA, Agence BIO, Bio Consom'acteurs, FNAB, FranceAgrimer, INAO, ITAB...). Au sommaire : - L'agriculture biologique : perspective historique ; - Un point de situation réglementaire ; - Les impacts environnementaux ; - Le Bio est-il meilleur pour la santé ? ; - Les aspects économiques et sociaux ; - Recommandations du CNA : Un pacte d'engagement des acteurs économiques ; Un développement harmonieux du marché et de la production ; Une communication ambitieuse ; Renforcer deux clés de la confiance, la réglementation et la certification ; Étudier les externalités positives du mode de production biologique ; Investir en recherche et développement, un moteur d'évolution.
Caractérisation, par des indices botaniques, des pratiques de gestion des prairies de deux terroirs des montagnes de Bigorre
Georges BERTONI, Auteur ; A. GIBON, Auteur ; L. RAISON, Auteur ; ET AL., AuteurDes outils bien établis permettent de caractériser les prairies au moyen d'un relevé botanique et d'estimer ainsi l'effet du sol, du climat et d'une gestion plus ou moins intensive (fauche, pâture, fertilisation) sur la production. Ces outils sont utilisés dans cette étude pour cerner l'évolution de terroirs contrastés sur une période de 10 ans. Trois types doutils botaniques ont été utilisés pour caractériser les prairies de terroirs de montagne des Pyrénées centrales. Les résultats ont été confrontés à des mesures (climat, sols, indices de nutrition du fourrage) et à des enquêtes auprès des agriculteurs. L'indice de fertilité d'Ellenberg nexplique pas les différences de production. L'analyse fonctionnelle des graminées (Cruz et Duru) et l'analyse botanique de Balent montrent que l'utilisation du terroir d'altitude a augmenté de 2002 à 2012 (+ 0,9 t MS/ha), bien qu'il soit encore le moins productif (5,4 t MS/ha.an). Ces indices, basés sur des relevés botaniques rapides à réaliser, permettent un diagnostic agroécologique pertinent des relations entre services écosystémiques et pratiques fourragères au niveau de la parcelle.
Ciboulette et crosses de violon
Jean-Claude RODET, AuteurLa ciboulette (Allium schnoprasum L.), appelée aussi civette, fait partie de la famille des Amaryllidacæe. Cette plante aromatique cultivée pour ses tiges s'utilise en cuisine comme condiment. Les crosses de fougère (Matteuccia struthiopteris) et Tête de violon (Osmunda cinnamomea) sont les jeunes pousses de certaines fougères qui croissent le long des cours d'eau. Certaines espèces seulement sont comestibles, et elles ne se consomment que cuites. Elles sont connues en particulier en Amérique du Nord, en Australie et au Japon. Les qualités alimentaires et vertus thérapeutiques, notamment pour lutter contre la parasitose intestinale, les modes de consommation et de conservation de ces plantes sont présentés.
Colza : Une plante ancienne peu cultivée en Bretagne
Yann EVENAT, AuteurLe colza est peu cultivé en Bretagne en bio (83 ha pour 2 169 ha en France, en AB ou en conversion, en 2014). Pourtant, cette plante présente de nombreux avantages : prix rémunérateur, apports intéressants en matières azotées dans les rations de monogastriques et de ruminants avec le tourteau (pressage possible à la ferme) La culture de cette plante n'est pas toujours facile en AB car elle est gourmande en azote et exigeante en termes de préparation du lit de semis et de régulation des adventices. Ici, sont présentés divers éléments techniques à savoir sur le semis (faux semis, semis sous couvert), le désherbage, la récolte, le stockage à la ferme, le pressage, les valeurs alimentaires du tourteau Des témoignages d'agriculteurs sur leur expérience de la culture du colza complètent cet article.
La coriandre
Jean-Claude RODET, AuteurLa coriandre (Coriandrum sativum) est aussi appelée "persil arabe" ou "persil chinois". Cette ombellifère originaire du bassin méditerranéen est cultivée dans les zones tempérées du monde entier, et consommée internationalement. Elle est utilisée pour de très nombreuses préparations asiatiques, latino et nord-américaines et dans la cuisine méditerranéenne. Elle renferme de nombreuses propriétés thérapeutiques (antiseptique, dépolluante, diurétique, antioxydante etc.), permet de soulager certains troubles de santé (hypertension, migraine, mauvaise digestion, parasites intestinaux, anxiété etc.) et améliorerait même l'effort cérébral... Ses utilisations culinaires sont nombreuses et variées, à partir de ses feuilles, mais aussi de ses graines.
Dossier : Pourquoi produire et manger bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier a pour objectif de faire un état des lieux de toutes les raisons pour lesquelles il est important de consommer des produits biologiques, pour nous-mêmes et pour la planète. Au sommaire : - Des aliments plus riches en nutriments ; - Des aliments beaucoup moins pollués ; - Des techniques de transformation plus respectueuses ; - Des données scientifiques sur l'impact sur la santé ; - Des contrôles efficaces ; - L'environnement préservé ; - Un fort potentiel d'augmentation des rendements ; - Enquête consommateur : Tout est question d'équilibre...
Focus rayon : Algues bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLes algues bio prennent place de plus en plus dans les rayons : fraîches, en paillettes, en marinades, mélangées à du sel ou comme additifs. Elles présentent de nombreux atouts, à la fois culinaires, nutritionnels et environnementaux. La production d'algues marines bio destinées à la consommation humaine est autorisée depuis 2010 avec l'entrée en vigueur du règlement bio européen n°710/2009. Un premier article, "Algues bio : une production exigeante...", fait le point sur la règlementation liée à la production des algues marines bio. Seules certaines variétés sont autorisées (8 algues brunes, 11 algues rouges, 2 algues vertes et 3 micro-algues), d'autres étant exclues en raison de leur concentration en métaux lourds ou en iode et selon des critères microbiologiques. Pour les deux types de production - récolte ou culture bio -, les conditions portent principalement sur la qualité de l'eau, la gestion des ressources naturelles et les modes de transformation. Le deuxième article, "Algues bio : bien les valoriser en magasin...", met en évidence les apports nutritionnels des algues marines bio et leurs différents modes de consommation. Les algues sont à la fois riches en iode, en protéines, vitamines, sels minéraux et oligoéléments, et pauvres en lipides. En magasin, elles bénéficieront de préférence d'un emplacement et d'une présentation privilégiés, au rayon frais comme au rayon épicerie. Des conseils sont donnés pour bien informer le consommateur et le guider dans ses choix. Un tableau présente, par type d'algues (laitue de mer, dulse, nori, wakamé, kombu royal, haricots de mer) leurs saveurs, leurs textures et formes...
Kale : le super aliment
BIO-LINEAIRES, AuteurLe kale est un chou français oublié, remis au goût du jour par la mouvance "Healthy food" venue des États-Unis. Son succès repose sur ses qualités nutritionnelles exceptionnelles alliées à sa faible valeur calorique : il contient plus de vitamine C que l'orange, de la vitamine A et de la vitamine K en grande quantité, plus de calcium qu'un verre de lait, deux fois plus d'antioxydants que les autres légumes verts, un puissant anticancérigène qui aide à lutter contre les inflammations de l'estomac et des vaisseaux sanguins... Ce légume ressemble à de la salade et peut se manger cru ; sa saveur rappelle alors celle des pousses d'épinards. Cuit, il est très tendre et légèrement acidulé, et sa saveur rappelle plutôt celle de la blette ou de l'oseille. On le récolte au début de l'automne, et durant tout l'hiver. Sa culture est assez exigeante en main d'uvre : ses feuilles fragiles nécessitent un désherbage manuel et la plante a besoin de beaucoup de soins et d'arrosage.
Nutrition et santé : Plante-liane aux multiples facettes : La passiflore
James FOREST, Auteur ; Christine ARNOUX, AuteurLa passiflore, aussi appelée "fleur de la passion", fait référence à différentes variétés : Passiflora coerulea, Passiflora edulis, Passiflora incarnata. C'est cette dernière qui est la plus utilisée en phytothérapie pour ses bienfaits sur la santé, en particulier pour son action sédative et antispasmodique : elle permet de traiter notamment l'anxiété, la nervosité, les effets du stress... et favorise l'endormissement. Elle s'utilise en infusion, en teinture-mère ou en alcoolature... La culture de Passiflore incarnata s'est développée pour ses débouchés médicinaux, entre autres en France. Les différentes variétés de passiflore donnent différents fruits - fruit de la passion ou grenadille (dont la composition nutritionnelle est détaillée), aux formes et couleurs variées. Les principaux critères de réussite de cette culture sont présentés.
Le poireau bio : des vertus ancestrales
BIO-LINEAIRES, AuteurEn bio, les gros bassins de production du poireau sont la Bretagne, les Pays de la Loire et la région Rhône-Alpes. Certaines variétés sont plus résistantes au froid. Du point de vue consommation, le poireau reste une valeur sûre sur les plans gustatif et nutritionnel. Des informations sont proposées sur la façon de le cuire et de le conserver, puis sur ses qualités nutritives, avant quelques recommandations pour sa mise en rayon.
Programme INTERVABIO : des variétés de légumes pour l'AB
Chloé GASPARI, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurPour répondre aux défis environnementaux et aux besoins d'une agriculture biologique diversifiée, il est nécessaire, pour les producteurs, d'avoir accès à des variétés adaptées à leurs terroirs. Dans ce contexte, le projet Intervabio (pour Interactions entre territoires et variétés en agriculture biologique), initié en 2014, a pour objet l'évaluation de variétés de tomates, poivrons et aubergines, conservées au Centre de Ressources Biologiques de l'Inra d'Avignon. Dans une démarche participative, les essais sont conduits chez des agriculteurs des quarts Nord-ouest, Sud-est et Sud-ouest de la France.
La prune et le pruneau
Joël ACREMANT, AuteurOn dénombre plusieurs centaines de variétés de prunes dans le monde. En France, elles se présentent sous différentes formes, sphériques ou allongées, et diverses couleurs. Originaire d'Asie, l'introduction du prunier en Europe est sans doute liée tout d'abord à la route de la soie ; puis, alors qu'il était déjà bien répandu dans tout le bassin méditerranéen, ce sont des Croisés qui rapportèrent de Syrie des pruniers, que des moines bénédictins du Lot-et-Garonne, au XIIème siècle, eurent l'inspiration de greffer avec des pruniers locaux. Telle serait l'origine de la prune d'Ente qui, une fois séchée, donne le pruneau. Ses propriétés sont nombreuses (énergétique, stimulant du système nerveux, antioxydant, désintoxiquant, diurétique...) et les façons de le consommer sont variées. Quelques recettes sont proposées pour l'intégrer dans des plats sucrés ou salés.
Qui connaît : Les kiwis : Actinidia... Prémices botaniques
Christian SUNT, AuteurOriginaires de Chine, les kiwis sont des fruits de plusieurs espèces de lianes du genre Actinidia, famille des Actinidiaceae. Parmi les différentes espèces, sont présentées dans l'article : Actinidia chinensis, Actinidia deliciosa, Actinidia arguta. Leur reproduction, leur mode de culture et la façon de les conserver sont détaillés, ainsi que leurs qualités nutritionnelles et gustatives.
Responsables : Généreux Légumes secs
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurEconomiques, gourmands, polyvalents, rassasiants, reminéralisants, les légumes secs sont considérés, traditionnellement, lorsqu'ils sont consommés avec des céréales, comme la base nourricière des populations du monde entier. Leur consommation, en moyenne 9 kg/hab./an, baisse à mesure que le niveau de vie augmente. En France, elle est de 1,6 kg/hab./an, 10 fois moins qu'il y a un siècle. Pourtant, les légumes secs sont riches en fibres et glucides fermenticides, aux effets prébiotiques reconnus, mais aussi en vitamines du groupe B et en minéraux. L'article présente les atouts des légumes secs du point de vue économique, gustatif, nutritif, écologique..., et propose des conseils pour les introduire dans l'alimentation, y compris sous forme de graines germées, ainsi que des conseils de préparation.
Sortir de la fatigue chronique
La fatigue chronique est un phénomène répandu. Pour l'auteur, prendre soin de soi est une affaire de bon sens et de discernement. Dans ce livre, l'auteur, qui s'est intéressée aux soins du corps par l'alimentation et s'est formée à la naturopathie, présente le corps humain et ses besoins essentiels. Elle donne des conseils sur le mode d'alimentation à adopter, les activités et exercices à pratiquer et les soins dont le corps a réellement besoin pour être en bonne santé. Elle donne également des clés pour réussir un ressourcement épanoui et, enfin, venir à bout des pathologies qui épuisent notre organisme au quotidien. Pour elle, une alimentation équilibrée, riche en produits biologiques, adaptée à chaque individu, est à la base d'un bien-être général. En cas de pathologie chronique, un changement d'alimentation est donc souvent une étape incontournable.
La spiruline : De l'aliment ancestral à une aquaculture moderne
Association Spiruline et Progrès, Auteur ; Fédération des Spiruliniers de France, AuteurLa spiruline (Arthrospira platensis) est une des premières formes de vie sur la planète. Apparue il y a environ 3,5 milliards d'années, cette algue microscopique est en réalité une cyanobactérie, grâce à laquelle, par un mécanisme de photosynthèse où le gaz carbonique a été transformé en matière organique et où de l'oxygène a été dégagé, les conditions de l'apparition du vivant sur la terre ont été créées. La spiruline fait partie de l'alimentation traditionnelle depuis des temps ancestraux, par exemple chez les Aztèques, qui la consommaient déjà. Aujourd'hui, ce sont, entre autres, les peuples du nord-est du Tchad qui la récoltent et la font sécher, avant d'en faire des galettes qu'ils intègrent dans leur alimentation. En Occident, elle a été découverte au milieu des années 1960 par un botaniste belge. Sa valeur nutritive est exceptionnelle. Elle renferme, en effet, 5 nutriments essentiels : protéines (65% digestes à 92%), contenant les 20 acides aminés ; Bêta-carotène (précurseur de la vitamine A) ; fer ; vitamine B12 ; acide gammalinoléique. Elle contient encore de nombreux autres éléments, dont la phycocyanine, de couleur bleue, stimulant du système immunitaire. Cette micro-algue manifeste une très grande capacité d'adaptation. Si on l'observe à l'état sauvage dans différents endroits du globe, elle fait aussi aujourd'hui l'objet d'une culture par des "spiruliniers". La spiruline se cultive facilement, se récolte et se prépare très simplement. En France, depuis les années 2000, des fermes artisanales de production de spiruline sont apparues. L'article aborde la question du mode de production de la spiruline : aquaculture de laboratoire, artisanale ou industrielle ? L'article explique les principes de culture et le rendement de l'algue, et ce qu'il en est d'une éventuelle certification bio. Ce super-aliment est précieux pour la santé, car il peut jouer le triple rôle de nourrir, de détoxiquer l'organisme et de stimuler le système immunitaire. Dans le cadre sanitaire, il a déjà permis de réduire des cas de malnutrition aigüe en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud et fait désormais figure de proue dans la lutte contre la malnutrition au plan mondial.
Les autres fruits à coque...
Angélique HOULBERT, AuteurA côté de l'amande et des noix communes, les noisettes, pistaches, cacahuètes, noix du Brésil, noix de Macadamia, noix de cajou, noix de Pécan regorgent également de bienfaits nutritionnels. Chacune d'entre elles possède ses spécificités propres. Angélique Houlbert, nutritionniste, propose de les découvrir en détails.
La bio est-elle meilleure pour la santé ?
Sophie DENIS, AuteurLa question de l'intérêt de manger bio sur notre santé ne fait pas consensus. Des éléments de réponses ont été apportés sur cette question par Denis Lairon, directeur de recherche à l'INSERM. Un premier constat est à faire : de graves problèmes de santé publique sont en cours de développement en lien avec notre alimentation, très industrielle dans les pays occidentaux. Par ailleurs, des études scientifiques de plus en plus nombreuses font le lien entre aliments biologiques et intérêt nutritionnel. Par exemple, les produits bio ont une concentration plus importante en certains minéraux, une matière sèche plus élevée, plus d'antioxydants ou d'oméga 3, autant d'éléments concourant à une meilleure santé. Autre point majeur : la faible teneur, voire dans la grande majorité des cas, l'absence de résidus en métaux lourds, OGM, nitrates et autres produits chimiques. Là aussi, de plus en plus d'études montrent des liens directs entre pathologie et exposition aux pesticides, à travers l'alimentation. Pour aller plus loin, une importante étude, pilotée notamment par l'INSERM, est donc en cours sur la santé de consommateurs de produits biologiques.
Le citron
Joël ACREMANT, AuteurLe Citrus lemonum ou Citrus medica tient une place importante dans la liste des végétaux comestibles. Originaire d'Inde, sa culture a ensuite gagné toute la région méditerranéenne. En agriculture biologique, c'est la variété « Primofiori » d'Espagne que l'on rencontre le plus souvent. La constitution du fruit est rappelée, ainsi que sa composition, non seulement la présence, bien connue, de vitamine C, mais aussi celle d'un certain nombre d'autres vitamines et minéraux. L'acide citrique qu'il contient, en parcourant le chemin de la digestion, est générateur d'alcalinité dans l'organisme et a un effet déterminant sur la rétention du calcium, selon les diététiciens. Son action antiseptique et bactéricide permet de lutter contre diverses maladies infectieuses, il renforce les défenses naturelles, fluidifie la circulation du sang, combat les lithiases urinaire et biliaire, exerce une action bénéfique sur le taux de cholestérol sanguin, etc. La liste de ses propriétés bénéfiques pour l'organisme est donc longue. Son essence, extraite par simple pression à froid de son écorce, et non par distillation à la vapeur d'eau contrairement aux autres huiles essentielles, permet de bénéficier des vertus du citron d'une autre manière. Les naturopathes préconisent de l'utiliser, entre autres, pour son action préventive et curative dans les cas d'infections virales et bactériennes, y compris en diffusion - toujours en respectant les précautions d'emploi liées à l'usage des HE. Le citron, en jus, offre également des possibilités d'usages domestiques, vétérinaires et cosmétiques. En cuisine, il est largement présent ; on utilise tant son jus que son zeste ou même son essence, pour élaborer des plats ou des boissons.
Cultures moissonnées en agriculture biologique : Mélanges céréales-protéagineux en AB : l'association, c'est « tout bénéfice » !
MISSIONS AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET AGRONOMIE, Auteur ; Stéphane DOUMAYZEL, AuteurInclure des mélanges céréales-protéagineux dans sa rotation peut apporter de nombreux avantages, surtout en AB : complémentarité entre espèces, fourniture d'azote par les légumineuses, productivité supérieure, valeur azotée plus forte Cela explique que de nombreux éleveurs en AB utilisent ces mélanges. Cet article reprend, en plus de témoignages d'éleveurs bio, les points majeurs à maîtriser pour réussir ces cultures : leur place dans la rotation (ex : après une prairie temporaire longue durée dans une rotation longue), le travail du sol (privilégier un travail « léger »), le choix de la période de semis (ex : les semis plus tardifs sont moins sensibles aux adventices, mais peuvent être pénalisés côté rendement), la densité de semis (ex : prévoir en AB + 100 grains de céréales / m² que préconisé en conventionnel), la fertilisation (à bien raisonner), le désherbage (qui demande de combiner diverses techniques : place de la culture dans la rotation, type de labour, faux semis ). Ces mélanges permettent globalement d'obtenir des céréales avec des teneurs plus fortes en matière azotée, même si, au final, si on sait ce que l'on sème, on ne sait pas ce que l'on récoltera.
Dossier : l'agriculture biologique dans le débat alimentation et santé
C. TESSIER, AuteurAfin d'avoir une vue globale de la thématique complexe "Alimentation et santé", l'assemblée générale d'Agrobio Poitou-Charentes a invité Denis Lairon, président de l'Inserm. Différentes études attestent que certains produits biologiques contiennent de plus fortes proportions d'anti-oxydants, de vitamines, d'acides gras poly-insaturés que les produits conventionnels. La fréquence des résidus de pesticides, ainsi que leurs conséquences possibles sur la santé humaine sont discutées sur la base de plusieurs études : Inserm, Direction générale de l'alimentation (Ministère de l'Agriculture), etc. Enfin, l'étude Nutrinet-santé est présentée, il s'agit d'une étude de long terme (10 ans) utilisant un vaste échantillon de population (500 000 personnes) afin de comprendre les relations entre la nutrition et les indicateurs de santé. Les premières conclusions montrent que les consommateurs réguliers de produits biologiques ont un profil alimentaire plus équilibré et une faible probabilité de surpoids.
Dynamiques d'innovation dans l'alimentation des bovins-lait : une analyse du processus de diffusion de la démarche "Bleu-Blanc-Coeur" et de ses répercussions
Marie-Benoît MAGRINI, Auteur ; M. DURU, AuteurComment un mode d'alimentation innovant peut-il se développer dans divers systèmes d'élevage ? L'amélioration de la qualité nutritionnelle avec la démarche Bleu-Blanc-Cur (BBC) est un exemple d'innovation combinant les aspects santé et environnement par l'augmentation de la teneur en oméga-3 des aliments (incorporation de lin extrudé), la réduction des émissions de méthane et la création d'un label privé pour une meilleure valorisation de la viande. L'article émet l'hypothèse d'une diffusion de la démarche BBC aux systèmes herbagers de montagne.
Faire pousser ses graines germées
Cet ouvrage présente une sélection de graines à faire germer soi-même, ainsi que leurs bienfaits, des suggestions d'utilisation et des recettes. Une série de conseils permettra de réussir la germination : matériel nécessaire, règles à respecter pour mélanger les graines, quantités, méthode de conservation, soins (lumière, eau, température). Pour chaque type de graines, les différentes techniques possibles sont expliquées et illustrées étape par étape. Sont ainsi étudiées les légumineuses (pois, lentilles, pois chiches), les céréales (sarrasin, avoine, orge, quinoa, riz), les pousses feuillées (alfalfa, brocoli, choux, trèfle, radis, oignon), les graines mucilagineuses (recouvertes d'une pellicule collante : cresson, lin, moutarde), les grands germes (produits par de grosses graines et qui donnent de longues pousses pouvant remplacer la salade), les herbes destinées à élaborer des jus vitaminés .
Le fenouil bio : un légume au goût anisé...
BIO-LINEAIRES, AuteurOn compte trois grandes variétés de fenouil : fenouil commun, fenouil de Florence et fenouil doux. Cette plante annuelle appartient à la famille des ombellifères. En agriculture biologique, la maîtrise technique de cette production reste assez aisée. Des conseils de conservation sont donnés pour que le fenouil garde, dans les rayons tout comme chez les consommateurs, le maximum de ses qualités nutritionnelles.
Focus sur les noix : ses cerneaux et son huile
BIO-LINEAIRES, AuteurLa noix et l'huile que l'on en extrait sont d'une excellente valeur nutritionnelle. Pour mieux connaître les atouts de cet oléagineux précieux pour la santé des artères, du cur et du cerveau, l'article en dresse une carte d'identité précise : les terroirs qui la produisent, sa saisonnalité, mais surtout sa place dans l'équilibre alimentaire. Outre sa valeur nutritive en tant que protéine végétale et ses apports en magnésium, la noix a une place à part au sein des fruits à coque, étant la seule à fournir de l'acide alpha-linoléique, précurseur direct des oméga-3. La noix apporte également de nombreuses vitamines, dont la vitamine E, qui contribue à freiner le vieillissement cellulaire, et la vitamine K, essentielle à une bonne santé osseuse. Des conseils de consommation sont proposés.
Les fruits à coque : recommandations et conseils
BIO-LINEAIRES, AuteurSouvent délaissés par les consommateurs pour des raisons diététiques ou gustatives, les fruits oléagineux sont des trésors de nutrition : protéines, acides aminés, magnésium, acides gras, vitamine E, vitamines du groupe B, calcium, phosphore, potassium, zinc, sélénium... Ils méritent donc de retrouver une place de choix dans l'alimentation quotidienne car, même s'ils sont très caloriques, ils sont indispensables au bon fonctionnement des cellules. C'est pourquoi il est important de savoir les conseiller et les recommander. Il conviendra notamment de tenir compte de l'état de santé du client (en particulier dans le cas de calculs rénaux ou d'allergies aux fruits à coque), et de connaître leur valeur nutritive, ainsi que les bonnes façons de les consommer.
Higher antioxidant and lower cadmium concentrations and lower incidence of pesticide residues in organically grown crops: a systematic literature review and meta-analyses
Marcin BARANSKI, Auteur ; Dominika SREDNICKA-TOBER, Auteur ; Nikolaos VOLAKAKIS, Auteur ; ET AL., AuteurLa demande des produits biologiques est en partie motivée par la perception des consommateurs qui considèrent qu'ils sont plus nutritifs. Cependant, l'opinion scientifique est divisée sur l'existence de différences nutritionnelles significatives entre les aliments biologiques et non biologiques. Dans cette nouvelle étude, des chercheurs ont effectué des méta-analyses basées sur 343 publications scientifiques qui indiquent des différences statistiquement significatives dans la composition entre les aliments à base de cultures biologiques et non biologiques. En particulier, les concentrations d'une gamme d'antioxydants notamment les polyphénols ont été sensiblement plus élevées dans les aliments à base de cultures biologiques. La fréquence d'apparition de résidus de pesticides s'est révélée quatre fois plus élevée dans les cultures conventionnelles, qui contiennent également des concentrations importantes de Cadmium. Des différences significatives ont également été détectées pour d'autres composés (par exemple les minéraux et les vitamines). Il parait évident que des concentrations plus élevées d'antioxydants et de plus faibles concentrations de Cd sont liées à des pratiques agronomiques spécifiques (par exemple, la non-utilisation d'azote minéral et des engrais chimiques phosphatés, respectivement) prescrites dans les systèmes biologiques.
How can both the health potential and sustainability of cereal products be improved ? A French perspective
Anthony FARDET, AuteurL'article passe en revue les voies d'amélioration de la qualité nutritionnelle des produits à base de céréales dans une perspective de production durable. Les leviers abordés sont de : réduire les transformations thermiques et mécaniques du grain ; accroître l'usage des processus fermentaires et/ou de germination ; valoriser les légumineuses ; utiliser les progrès génétiques pour améliorer les teneurs en antioxydants. La question de l'accumulation des résidus de pesticides dans les enveloppes périphériques des grains vient compromettre la qualité nutritionnelle des grains complets en production conventionnelle. Quant à l'agriculture biologique, l'auteur conclut que bien qu'elle ne procure pas d'amélioration significative de la qualité nutritionnelle, elle amène d'indéniables bénéfices environnementaux. L'acceptabilité de nouveaux produits à base de céréales complètes et de légumineuses auprès des consommateurs doit faire l'objet de recherches approfondies.
Kiwi bio : le champion de la vitamine...
BIO-LINEAIRES, AuteurOriginaire de Chine, le kiwi a longtemps été considéré comme un fruit exotique. Si la Chine, l'Italie et la Nouvelle-Zélande restent les plus gros producteurs, le kiwi est aussi abondamment cultivé en France. La plante femelle, liane robuste semblable à la vigne, donne une récolte d'un millier de fruits une fois l'an. Réputé pour son exceptionnelle teneur en vitamine C, le kiwi est le 6ème fruit bio le plus vendu en France, et c'est essentiellement dans le Sud-Ouest qu'il est produit. Pour profiter de ses qualités nutritionnelles, il faudra savoir le choisir et le conserver.
Les melons auraient-ils des secrets à nous livrer ?
Christine ARNOUX, Auteur ; James FOREST, AuteurCes fruits ne sont pas qu'un régal pour les papilles, ils ont de nombreuses vertus nutritionnelles, voire médicinales. Les caractéristiques botaniques et écophysiologiques des cucurbitacées sont présentées, en lien avec les usages et les croyances qui y sont associés. L'affinité du melon pour le calcaire a par ailleurs inspiré les homéopathes pour la réalisation de remèdes. Différentes cucurbitacées apparentées au melon sont décrites selon leurs exigences écologiques : en milieu tropical ou dans les zones semi-désertiques de l'Afrique du Sud-Ouest. Les caractéristiques nutritionnelles font l'objet d'une description détaillée. La couleur orangée du melon est due aux caroténoïdes qui ont une vertu antioxydante. Les autres antioxydants que renferme le melon sont également décrits, notamment la superoxyde dismutase, considérée comme retardant le vieillissement cellulaire. Ses vertus ne doivent pas faire oublier quelques précautions de consommation, car le melon est diurétique et laxatif. Les valeurs nutritionnelles quantitatives de la pulpe et des graines sont indiquées. Ces dernières sont intéressantes car elles ont une haute teneur en protéines, elles peuvent être consommées grillées ou réduites en poudre, il est aussi possible d'en faire de l'huile.
Microbes amis : dans nos aliments
Claude AUBERT, AuteurCertains microorganismes présents dans nos aliments (levures, bactéries, moisissures), loin d'être dangereux comme le sont les salmonelles, contribuent à notre santé. C'est le cas de la famille des bactéries dites "lactiques", qui transforment les sucres en acide lactique. Les bactéries lactiques contribuent à l'équilibre de la flore intestinale. Dans les processus de fermentation, comme dans la fabrication de la choucroute, les bactéries lactiques acidifient le milieu grâce à l'acide lactique qu'elles fabriquent, empêchant ainsi les bactéries pathogènes de se développer. Les levures, elles, produisent de l'alcool et du gaz carbonique à partir des sucres dont elles se nourrissent, comme dans le processus de vinification ou encore la panification. Quant aux moisissures, elles sont présentes par exemple dans les produits fermentés à base de soja (miso, tempeh, natto...) que l'on retrouve dans la plupart des magasins bio.
Les produits bio meilleurs : nouvelles preuves...
Claude AUBERT, AuteurLa revue scientifique British Journal of Nutrition a récemment publié le bilan de 343 études comparatives sur la valeur nutritive et la pollution des produits biologiques et conventionnels. Les caractéristiques des produits bio, par rapport aux produits de l'agriculture conventionnelle, font état, entre autres, de : 19% à 69% d'antioxydants en plus, 4 fois moins de pesticides, 48% de cadmium en moins, moins de nitrates et de nitrites, 17% de caroténoïdes et 6% de vitamine C en plus. Comment expliquer que les méta-analyses sur le même sujet, de Dangour en 2009 et de Smith-Spangler en 2012, ne soient pas arrivées aux mêmes conclusions ? L'auteur propose des éléments de compréhension pour décrypter ce qui est calculé dans ce type d'études.
Recherche : La qualité des produits biologiques : Incidence sur la santé (aspects nutritionnels, toxicologie...) et profil des consommateurs bio en France
Denis LAIRON, AuteurDenis Lairon est directeur de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et a récemment contribué à un volet de l'étude " Nutrinet-Santé ", qui vise à mieux comprendre les relations entre nutrition, santé et comportements alimentaires. Une partie des résultats livrés dans l'article concerne le profil des consommateurs de produits bio en France. Entre autres, il révèle quelques traits caractéristiques des consommateurs bio : niveau d'éducation plus élevé, activité physique plus grande, niveau de revenus comparable aux non-consommateurs bio ; leurs choix alimentaires tendent vers des produits végétaux et peu raffinés ; les apports caloriques moyens journaliers sont identiques, mais les apports en vitamines, minéraux, acides gras oméga-3 et fibres sont supérieurs. Les consommateurs bio auraient une moindre probabilité d'être en surpoids ou obèses. Concernant la qualité des produits de l'agriculture biologique, une étude de l'Afssa fait état d'un taux supérieur de matière sèche, de fer ou de magnésium dans les légumes bio, d'antioxydants dans les productions végétales et, dans les produits animaux, moins de lipides et plus d'acides gras polyinsaturés. Enfin, d'un point de vue sanitaire, on y détecte rarement de résidus de produits phytosanitaires, et les teneurs en nitrates sont plus faibles d'environ 50% dans les légumes bio.
Rosacées, vertueuses et généreuses : Pêche, Abricot et Prune. Valeur alimentaire et nutritionnelle Et parfois médicinale !
Christine ARNOUX, Auteur ; James FOREST, AuteurLes vertus nutritionnelles et même médicinales de divers fruits à noyaux ont longtemps été ignorées. Ce n'est que depuis la caractérisation des vitamines et la mise en évidence de l'importance des oligo-éléments que l'on perçoit mieux leur intérêt. Les caractéristiques botaniques de la grande famille des rosacées sont décrites, puis l'article revient sur les composants du fruit : cellulose, fibres, sucres, etc. Les arbres de la famille des Prunus ont des caractéristiques nutritionnelles communes : - toniques du système nerveux (surtout la pêche) ; leur noyau contient un précurseur de l'acide cyanhydrique, toxique ; - les fruits sont riches en phénols qui sont des antioxydants. Un tableau comparatif fait figurer les quantités de divers éléments nutritifs (y compris les vitamines) dans les abricots frais et séchés, les pêches, prunes et pruneaux. Les vertus médicinales de ces fruits sont décrites.
Les superaliments : Les connaître et les cuisiner au quotidien
Locaux (ail, choux, fruits frais, légumes à feuilles vertes) ou exotiques (baies de goji, açaï, fèves de cacao crues, physalis, maca, acérola), les superaliments, d'une exceptionnelle densité nutritionnelle et très concentrés en vitamines, minéraux, antioxydants et protéines, sont une vraie source de bienfaits pour booster l'organisme contre la fatigue, la déminéralisation, les carences en vitamines, les troubles digestifs, le stress, et prévenir affections et maladies chroniques. Pour profiter de leurs qualités, cet ouvrage permet de partir à la découverte d'une quarantaine de superaliments, et d'apprendre à les intégrer facilement à l'alimentation quotidienne grâce à une sélection de plus de soixante recettes saines et gourmandes, sans oublier conseils, astuces et bonnes adresses.
Usages traditionnels de l'avocat et de sa graine
Yann GAVINELLI, Auteur ; Olivier GAVINELLI, AuteurL'huile et la chair de l'avocat sont riches en matières grasses et se prêtent à un usage alimentaire comme à la fabrication de cosmétiques. La composition de l'avocat, minéraux et vitamines, est intéressante du point de vue de ses propriétés anti-oxydantes. Pour extraire une huile de qualité, la pression à froid est privilégiée. Cette huile se conserve jusqu'à deux ans dans des conditions optimales. Les noyaux de l'avocat, qui sont, en fait, des graines, produisent également de l'huile, à partir d'un procédé d'extraction différent : déshydratation des copeaux de noyau par chauffage, puis extraction de l'huile. Les copeaux peuvent également entrer dans l'alimentation. Ils possèdent, entre autres, des propriétés anti-inflammatoires.
Verification of fresh grass feeding, pasture grazing and organic farming by cows farm fatty acids profile
Edoardo CAPUANO, Auteur ; Grishja VAN DER VEER, Auteur ; Rita BOERRIGTER-EENLING, Auteur ; ET AL., AuteurLes produits laitiers issus d'élevages pâturants et/ou biologiques sont perçus par les consommateurs comme meilleurs, tant pour leurs qualités nutritionnelles qu'organoleptiques. De nombreuses études ont utilisé le profil d'acides gras de ces produits pour distinguer avec succès des rations, le plus souvent pour des cas extrêmes, par exemple une forte proportion d'ensilage ou de concentrés comparée à des rations herbagères. L'analyse d'un seul acide gras n'étant pas suffisante pour caractériser un lait, cette étude néerlandaise propose donc une approche multivariable afin d'identifier le type de ration des vaches laitières. 113 échantillons de lait sont prélevés dans les tanks de 30 fermes à quatre périodes différentes de l'année. Les laits biologiques et biodynamiques ont des profils d'acides gras différents des laits conventionnels, mais il n'est pas possible de les distinguer de manière univoque en utilisant leur seul profil d'acides gras, et ce, quelle que soit la saison. La présence d'herbe fraîche dans la ration est facilement distinguable de rations n'en contenant pas, mais il n'a pas été possible de distinguer clairement les rations avec herbe fraîche coupée distribuée à l'auge (zéro pâturage) et les rations pâturantes.
Vertus nutritionnelles et thérapeutiques de l'avocat : Une loi douce sur les graisses autorisées
Christine ARNOUX, Auteur ; James FOREST, AuteurOriginaire du Mexique et du Guatemala, l'avocatier est un des représentants les plus anciens du groupe des plantes à fleurs qualifiées d'angiospermes primitifs, comme le cannelier ou le laurier noble. Ces végétaux sont intérieurement gorgés de soleil, leur permettant de former des huiles essentielles dans l'écorce, les fleurs, les feuilles et les fruits, et des huiles grasses dans les fruits et les graines. L'avocat, très riche en lipides, contient environ 65% d'eau, des protéines contenant tous les acides aminés essentiels, des fibres, mais aussi une série de vitamines et de minéraux. Tous les éléments qui le composent sont répertoriés dans un tableau. Ce fruit contenant des matières grasses fait véritablement figure d'exception, tant sur le plan de ses qualités nutritionnelles que des multiples utilisations de ses différentes parties : fabrication d'huile à partir de sa chair, d'élixir floral à partir de sa fleur, consommation de ses feuilles en condiment, de son écorce en décoction...
Zoom sur l'amande et ses dérivés...
BIO-LINEAIRES, AuteurConsommées entières, complètes ou blanchies, sous forme de boisson végétale, de pâte ou de purée, les amandes ont des propriétés nutritionnelles exceptionnelles. Elles renferment une grande proportion de fibres, une importante teneur en magnésium, potassium, calcium, vitamine E, et sont, de surcroît, très riches en protéines. En matière de diététique et de santé, elles n'entraîneraient pas de prise de poids et seraient bénéfiques au niveau cardiovasculaire.
L'accès pour tous à une alimentation de qualité
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Maud ROUSSEL, Auteur ; Mathilde AZZANO, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Corabio, structure de coordination de l'agriculture biologique en Rhône-Alpes, travaille depuis une quinzaine d'années pour l'introduction de produits bio en restauration collective. Ainsi, ce sont aujourd'hui 90 lycées et treize restaurants d'entreprise qui sont engagés dans les opérations « Mon lycée mange Bio » et « Manger Bio Local en Entreprise ». Par ailleurs, Corabio accompagne les cuisiniers et gestionnaires dans cette démarche d'introduction, notamment à travers des ateliers culinaires les aidant à mieux appréhender les spécificités des produits bio. Ceux-ci s'avèrent plus riches et peuvent être faciles à travailler malgré certains préjugés. En encart, le défi lyonnais des familles à alimentation positive est présenté. L'objectif pour les familles engagées : augmenter leur consommation de produits bio sans augmenter leur budget.
L'ail blanc ou ail commun
Joël ACREMANT, AuteurPour certains auteurs, l'ail serait originaire d'Asie centrale et, pour Linné, de Sicile... Présentation de l'ail, à la fois légume et condiment, dont Joël Acremant rappelle les mille vertus : action stimulante, antiseptique, bactéricide, fébrifuge, vermifuge. C'est en outre un bon hypotenseur, un expectorant et, pour certains, un antibiotique naturel... Présentation de ses composés, de ses modes de préparation comme remède, de ses utilisations (santé, cuisine). Présentation également de la relation de cette plante condimentaire avec les constituants de l'homme (en référence à Wilhelm Pelikan).
Le chou
Joël ACREMANT, AuteurLe chou appartient à la famille des crucifères (près de 2 000 espèces) et sa richesse en souffre varie entre 70 et 140 mg pour 100 g selon les espèces... Le chou vert ou frisé est utilisé en cataplasme : contusions, plaies diverses La manière de préparer cette médication est expliquée. Le chou rouge, vert ou blanc est utilisé en usage interne : riche en vitamines A et B, il favorise la nutrition cellulaire ; riche en fer, il combat les états anémiques Le chou cru, le jus frais de chou sont également bénéfiques pour la santé Les effets toniques de la choucroute sont notamment rappelés, ainsi que des conseils culinaires selon les types de choux (cuisson, assaisonnement). Une recherche du chou rouge aux pommes et raisins secs est proposée.
Dossier - Alimentation bio et santé
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., AuteurDivers projets de recherche sont menés pour tenter de répondre aux questions concernant l'impact des produits bio sur la santé des consommateurs et leurs intérêts nutritionnels. Une partie d'entre eux ont été présentés lors de la deuxième conférence internationale sur la qualité des aliments et la santé, organisée par Food Quality and Health, en juin 2013, à Varsovie. La qualité des produits issus du mode de production biologique était en effet l'une des quatre thématiques abordées. Ce dossier revient également sur l'étude NutriNet-Santé. Plus de 50 000 consommateurs, bio et non bio, ont participé à cette étude qui a permis de décrire le profil alimentaire des différents groupes et les liens sur la santé. Des initiatives plus locales, menées dans le Massif Central et la région Rhône-Alpes et visant à développer la consommation de produits bio notamment en restauration collective, sont décrites. Enfin, le projet RMT Transfo Bio, le travail d'évaluation des filières et produits bio par le Conseil National de l'Alimentation et le site « Manger bio c'est mieux ! » sont présentés.
Dossier Rentrée scolaire : 2. Cantines scolaires, Développer le "bio"
Franck CHEVALLIER, Auteur ; Chantal BERAUD, AuteurAujourd'hui, on estime que malgré les recommandations du gouvernement, seulement 56 % des cantines scolaires servent des produits "bio". Elles sont cependant de plus en plus nombreuses, notamment en milieu rural, à s'y mettre. L'article indique comment la méthode doit être progressive pour introduire des produits biologiques dans les repas délivrés par les cantines scolaires et fait le point sur les ressources locales. L'article revient également sur le décret n° 2011-1227 du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire ; témoigne sur la mise en place d'un circuit court sur la commune de La Clayette, en Saône-et-Loire, ainsi que sur l'importance de diminuer le gaspillage. Un encart présente la façon dont le Conseil général du Puy-de-Dôme mène une active campagne de promotion de la plateforme Internet auvergnate www.agrilocal63.fr.
L'écologie fonctionnelle pour évaluer et prédire l'aptitude des prairies permanentes à rendre des services
Michel DURU, Auteur ; Claire JOUANY, Auteur ; Jean-Pierre THEAU, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de l'analyse de 1283 prairies réparties sur 8 sites, 13 types de végétation fonctionnels correspondant à différentes plantes ont pu être décrits. Ces derniers sont influencés par les pratiques et les caractéristiques du milieu qui jouent un rôle de filtre pour favoriser, ou au contraire défavoriser, telle ou telle espèce végétale. Par ailleurs, chacun des types fonctionnels décrits ont eux-mêmes des effets sur les services fourragers (productivité et qualité, temporalité et saisonnalité de la production, souplesse d'utilisation) et permettent donc de les évaluer. Cette approche par l'écologie fonctionnelle permet d'évaluer et parfois d'anticiper les services rendus par des prairies permanentes. Toutefois, des travaux d'observation et d'expérimentation restent à mener. La démarche présentée ici peut également permettre d'examiner les services intrants, visant à une meilleure valorisation des ressources, ou de favoriser le stockage de carbone.
Focus produit : Zoom sur le Seitan, source de protéines...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe seitan est une source de protéines végétales. Il s'agit d'une spécialité originaire d'Asie... Le seitan est fabriqué à partir de la farine de blé complet (froment). Sont présentés : la façon dont il est obtenu, son apparence, les raisons de le conseiller, les conseils à donner aux clients (idées d'accommodement) et les personnes à qui le conseiller.
Fourrages : Les atouts du colza fourrager
Alexandre CORONEL, AuteurLe colza fourrager présente de nombreux avantages : cycle végétatif court, importante productivité, facilité de mise en place Ainsi, cette espèce peut représenter une solution de dépannage face à un manque de fourrage, mais aussi une culture à intégrer de manière plus régulière dans les systèmes. Le colza peut être semé pour être pâturé en été et limiter le déstockage. Il peut aussi être prévu pour un pâturage d'automne. Appétant, il est de bonne qualité nutritive, mais demande une transition alimentaire et un pâturage au fil pour éviter des problèmes de météorisation. Il est possible de l'affourager en vert et éventuellement de l'ensiler, malgré sa forte teneur en eau (par exemple, en y ajoutant de la paille ou de la pulpe). Il peut être très utile dans les rotations, avant un maïs ou entre deux prairies temporaires. Il est aussi utilisable en engrais vert.
FQH 2013 : recherches sur les liens entre qualité des produits bio et santé
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013L'association FQH (Food Quality and Health), l'université de Varsovie et Isofar ont organisé, en juin 2013, la deuxième conférence internationale sur la qualité des produits bio et la santé. L'occasion de faire le lien entre ces deux aspects à travers divers projets de recherche, dont certains sont présentés dans cet article. Certains portent sur la détermination, à partir de méthodes innovantes, de la qualité des cultures ou des produits alimentaires. Pour ces produits, des méthodologies communes aux produits bio et conventionnels mériteraient d'être développées. Par ailleurs, des techniques scientifiques d'identification des produits biologiques représentent une voie intéressante pour garantir ce mode de production et ainsi limiter les risques de fraudes. Côté consommateurs, les facteurs influençant leur perception de la qualité alimentaire et les réactions de l'organisme aux nutriments ont également été passés au crible. Une étude comparative sur des poulets nourris, soit avec de l'aliment bio, soit avec de l'aliment conventionnel, montre que, même s'ils sont tous en bonne santé, les poulets « bio » semblent mieux récupérer suite à un stress : ils font preuve d'une plus forte réactivité immunitaire et d'un rattrapage de croissance plus important. Enfin, Denis Lairon, directeur de recherche à l'INSERM, rapporte quelques études remarquables sur cette thématique.
Impacts de l'introduction de mélange céréalier ensilé en élevage laitier : Exemple en zone à faible potentiel
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; François BATTAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2013Dans certaines zones pédoclimatiques, les rendements en maïs ensilage peuvent être limités et très variables d'une année à l'autre. Dans ce contexte lorsque les éleveurs cherchent à sécuriser leur système fourrager, l'ensilage de mélange céréalier peut représenter une solution intéressante. Dans cette fiche technique, la culture est décrite de son implantation à la récolte, ainsi que ses valeurs nutritives et sa valorisation par le troupeau. Un exemple concret sur une exploitation laitière en Pays-de-la-Loire illustre ces informations, avec l'introduction de mélange céréalier ensilé en remplacement d'un quart du maïs ensilage dans la ration des vaches laitières et en remplacement de l'ensilage d'herbe dans la ration des génisses. Les résultats et conséquences technico-économiques sont présentés. La conduite prise en exemple est en agriculture conventionnelle mais ce mélange céréalier ne nécessite toutefois pas de traitements phytosanitaires. Seul l'apport de fertilisation minérale est à revoir pour une application en agriculture biologique.
Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du Végétal : Produire du blé de qualité en agriculture biologique : Leviers agronomiques, génétiques et technologiques : des méthodes pour améliorer la qualité du blé biologique
Laurence FONTAINE, Auteur ; Michel MANGIN, Auteur ; AGTEC-ORG, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013La Journée Technique Grandes Cultures Biologiques "Produire du blé de qualité en agriculture biologique : Leviers agronomiques, génétiques et technologiques : des méthodes pour améliorer la qualité du blé biologique" a été organisée par l'ITAB et ARVALIS-Institut du Végétal, le 28 mai 2013, à Montmeyran (Drôme). Ces Actes comprennent : le poster présenté en salle, intitulé "Les chiffres du blé tendre bio" ; les interventions en session plénière ("Solutions agronomiques et technologiques pour améliorer la qualité du blé bio" : présentation et principaux résultats du projet AGTEC-Org ; "Associer en relais céréales et légumineuses fourragères" ; "Développer les associations de culture blé et protéagineux à graines : conséquences sur le fonctionnement des fermes" ; "Pourquoi sélectionner de nouvelles variétés de blé tendre adaptées à l'AB ?" ; Référentiel Blé AB : présentation et exemple de fiche variétale). Est aussi présente la liste des posters (en salle) et panneaux (en bordure de parcelle) présentés lors de la Journée Technique (téléchargeables sur le site de l'ITAB : http://www.itab.asso.fr). Le document se termine par un approfondissement du poster "Désherbage" : extrait de la brochure "Désherber mécaniquement les grandes cultures" (http://www.itab.asso.fr/programmes/desherbage.php).
Nutrition et santé : Les myrtilles ou airelles noires
Christine ARNOUX, Auteur ; James FOREST, AuteurLa myrtille airelle noire (vaccinium myrtillus) est un fruit venu du Nord, avec sa famille, les Ericacées, pour qui la lumière, la fraîcheur et l'humidité réunies offrent un accueil idéal... Un rappel est fait sur les lieux d'implantation des Ericacées, les vertus médicinales et les bienfaits des myrtilles, ainsi que sur leurs propriétés : désinfecter le milieu intestinal, pouvoir bactéricide, traitement des infections buccales, désinfection des plaies cutanées, draineuse urique, action chez le diabétique, puissants antioxydants que sont ses pigments... Quelques précisions sont apportées sur les vertus de l'Airelle rouge (vaccinium vitis idaea). Un tableau présente notamment les valeurs nutritionnelles et intérêts médicinaux comparés : Cassis Groseille noire / Myrtille Airelle noire. Un post-scriptum évoque la façon dont les autorités européennes se sont prononcées sur certaines allégations santé des aliments.
Organic Production Enhances Milk Nutritional Quality by Shifting Fatty Acid Composition: A United StatesWide, 18-Month Study
Charles BENBROOK, Auteur ; Gillian BUTLER, Auteur ; Maged A. LATIF, Auteur ; ET AL., AuteurDans le dernier siècle, les apports d'acides gras omega-6 ont augmenté dans les régimes occidentaux, en même temps que les apports d'omega-3 ont décliné. Ainsi, les ratios d'omega-6 / omega-3 dans l'alimentation ont augmenté à des niveaux non souhaitables, généralement entre 10:1 et 15:1, alors que le ratio optimal est près de 2:1. Ce ratio permettrait une conversion optimale d'acide alpha-linolénique en acide docosahexaénoïque, qui a une meilleur valeur pour la santé humaine. Les auteurs ont analysé 220 échantillons de lait biologique et 164 échantillons de lait conventionnel auprès de 14 transformateurs commerciaux qui opèrent sous la bannière Organic Valley. Le lait biologique contenanit 25% moins d'omega-6 et 62% plus d'omega-3, soit un ratio omega-3/omega-6 de 2,3:1, comparé à 5,8:1 pour le lait conventionnel. La variabilité saisonnière dans les profils d'acides gras était généralement modérée. Le choix de remplacer des produits laitiers conventionnels par des produits laitiers biologiques contribuerait à réduire le ratio omega-6/omega-3 à un niveau souhaitable, particulièrement s'il est combiné à une réduction de la consommation d'aliments riches en omega-6.
Une qualité aussi recherchée en restauration collective
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Emilie DUVAL, Auteur ; Judith FOURNIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Les partenaires du projet « Développement des filières biologiques du Massif Central pour répondre aux besoins de la restauration hors domicile » uvrent pour plus d'introduction de produits bio en restauration collective. Pour les convives concernés, les aspects santé et nutrition ne sont pas négligeables et ils représentent un critère de choix majeur pour 90 % des consommateurs de produits bio. En effet, diverses études ont montré les atouts nutritionnels des produits bio : teneurs plus élevées en matière sèche, magnésium, vitamine C, acides gras polyinsaturés, antioxydants De plus, des procédés de transformation spécifiques assurent le maintien de ces nutriments dans les produits bio.
Qualité nutritionnelle et aromatique de la carotte : Caractérisation selon le type variétal
Christophe AUBERT, Auteur ; Guillaume CHALOT, Auteur ; Michel JOST, AuteurDepuis 2011, le Ctifl travaille sur 12 variétés de carottes de différentes couleurs afin d'en évaluer les qualités nutritionnelles et aromatiques, les caractéristiques physico-chimiques et leurs teneurs en composés volatils et micronutritionnels. La qualité nutritionnelle est étroitement liée à la teneur en pigments caroténoïdiques et anthocyaniques, variable selon les différentes variétés et qui est responsable de leurs différentes couleurs (blanche, jaune, orange, rose, violette). Ces pigments jouent également un rôle important sur la santé du consommateur. La caractérisation des 12 types variétaux étudiés a notamment permis de montrer que les carottes violettes avec un cur orange sont les plus riches en alpha- et beta- carotène et sont de ce fait très intéressantes d'un point de vue nutritionnel.
Quality and nutritional value of vegetables from organic and conventional farming
Albino MAGGIO, Auteur ; Stefania DE PASCALE, Auteur ; Roberta PARADISO, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique connaît une expansion croissante et rapide ces dernières années. Les consommateurs sont motivés par des aliments plus sains et sont intéressés à encourager les pratiques agricoles qui assurent une préservation de l'environnement. Pourtant, le lien entre les produits biologiques et leurs valeurs nutritionnelle et environnementale n'est pas bien compris. Une étude réalisée en Italie a évalué l'effet des variables de culture pouvant interagir avec les systèmes agricoles sur la qualité du produit final. Les chercheurs ont comparé les réponses des cultures de chou-fleur, d'endives et de courgettes conduites selon une régie conventionnelle ou biologique. Ils ont démontré que la qualité globale des produits biologiques dépend de plusieurs variables en interaction. Dans le cas du chou-fleur, le cultivar utilisé a un effet sur l'activité des antioxydants et l'accumulation des nitrates. Pour les endives, l'activité antioxydante liposoluble augmente en régie biologique uniquement en l'absence de paillage. En dernier lieu, l'agriculture biologique favorise l'accumulation de potassium dans le cas des courgettes cultivées en terre battue, et non dans les sols sableux. Une compréhension du lien fonctionnel entre les variables de culture et les réactions physiologiques des plantes sont indispensables pour l'amélioration et la normalisation de la qualité des produits biologiques.
Rayon fruits & légumes : Pomme de terre : l'incontournable du rayon F&L
BIO-LINEAIRES, AuteurLa pomme de terre, découverte près des côtes du Pérou et fruit d'hybridations naturelles "solanum tuberosum", propose aujourd'hui d'innombrables variétés... Présentation : - La culture biologique de la pomme de terre ; - Distribution et importation ; - Qualités nutritionnelles ; - Variétés (différence entre pomme de terre primeur et pomme de terre de conservation, pomme de terre de l'île de Batz) ; - Conditionnement ; - Bien la conserver ; - Bien la positionner en rayon ; - Bien la cuire.
Rayon fruits & légumes : Les salades... ne se racontent pas d'histoires
BIO-LINEAIRES, AuteurLa salade est un nom générique qui regroupe une centaine de variétés. C'est le troisième légume le plus consommé en France. Il importe, pour les gérants de magasins bio, de faire le bon choix variétal pour pouvoir proposer un produit frais et de qualité au consommateur : Variétés - Origine ; Le + bio ; Qualités nutritionnelles ; Bien les positionner dans le rayon ; Bien la conserver ; Conseils clients.
Rayon Légumes : La betterave bio : à déguster crue ou cuite...
BIO-LINEAIRES, AuteurLa betterave a de multiples atouts. Outre ses qualités nutritionnelles, elle s'utilise crue ou cuite Présentation : Différence entre bio et conventionnel ; Variétés ; Qualités nutritionnelles ; Gestion du rayon ; Les atouts de la 5ème gamme.