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Fin annoncée du moratoire sur les OGM ?
Le vote des règlements européens en juillet 2003 sur la traçabilité et l'étiquetage des OGM ouvre la porte à la levée du moratoire européen. Pourtant, même s'il est indéniable que ces réglements apportent un plus par rapport à la législation antérieure (notamment avec l'étiquetage de l'alimentation animale et des produits issus d'OGM mais n'en contenant plus), ils n'en sont pas moins encore incomplets : quid de la responsabilité en cas de contamination ? quelle coexistence des filières ? Comment sauver la bio ?
OGM : La société civile argumente son refus : Dossier pour un débat public - Synthèse
Le dossier appréhende la problématique des OGM sous ses multiples dimensions - scientifiques, juridiques, économiques et éthiques. Une introduction revient sur les raisons d'un "dossier à charges" sur les OGM et sur son objectif (demande d'un débat public au gouvernement français), puis le dossier aborde différents sujets : - Paradigmes scientifiques ; - Impacts des OGM sur l'environnement et la santé ; - Du brevet sur les OGM à la privatisation du vivant ; - Économie et Commerce en agriculture : OGM, l'aboutissement d'une logique libérale ; - Stratégies de communication des entreprises de biotechnologies ; - Responsabilité et réparation des dommages liés aux OGM ; - OGM : la fin de la faim ? ; - Impacts des OGM sur les agrosystèmes. D'autres système agraires sont possibles ; - La gouvernance de la recherche et de l'innovation technique ; - Pour un grand débat public ; - Associations membres du collectif.
OGM : vers une levée précipitée du moratoire
"La Confédération paysanne s'inquiète de l'imminence de la levée du moratoire sur les nouvelles autorisations d'OGM en Europe. Pour elle, le répit d'un an qu'a accordé la France n'est destiné qu'à rassurer le consommateur sur la mise en place de la législation européenne. Mais la Confédération paysanne souligne que cette législation est loin d'être complète : manque de directive définissant la responsabilité des producteurs d'OGM en cas de contamination, et manque d'une loi exigeant un zéro OGM dans les semences conventionnelles. De plus, l'auteur rappelle que ""derrière tout OGM se cache un brevet"", et qu'il faut interdire que le vivant puisse être breveté."
Qui assurera les OGM ?
Acuellement, il n'existe aucun précédent en matière de sinistre causé par les OGM. Il est donc difficile de délimiter les risques et de définir un montant qui permettrait de réparer les sinistres éventuels. Comme tout développement économique suppose "l'assurabilité des risques", la question est de savoir sur quels critères quantifier de tels risques. Les compagnies refusent d'assurer le risque OGM. Qui paiera par conséquent ? La technique OGM est, à proprement parler, révolutionnaire et son avenir est incertain. Il faut connaître les risques des OGM pour que l'on mette en place un système de responsabilisation.
Détruire les champs d'OGM ? De la légitime défense !
Bien sûr, il est toujours facile de s'autojustifier lorsque l'on sort du cadre de la loi pour défendre ses intérêts. Mais, lorsqu'il s'agit de destruction de champs d'OGM, c'est un rapport très officiel de l'Union européenne qui vient en défense des arracheurs. Que nous apprend-il ? Que la coexistence de cultures conventionnelles ou biologiques, avec les OGM, est impossible. En effet, la pollution génétique est inévitable, même en instaurant des mesures de précaution onéreuses. Certes, les militants l'avaient déjà dit. Mais cette caution scientifique renforce leur détermination... même si elle ne les fait pas sortir de prison!
Oui pour des essais OGM... sous certaines conditions
Présentation des principales conclusions du rapport sur les OGM réalisé à la demande des Ministères de l'Agriculture et de l'Environnement. Il en ressort que l'expérimentation en milieu confiné est insuffisante pour rendre compte de la variabilité et de la diversité des milieux naturels, mais que toute expérimentation de plein champ doit être raisonnée au cas par cas, en renforçant le pouvoir des autorités locales sur la localisation des essais. Des réformes de structure sont également suggérées afin d'éclaircir et de rendre transparente la gestion des dossiers OGM.
Le principe de précaution
P. KOURILSKY ; G. VINEY 1999Le principe de précaution est apparu au cours des années 1980, à l'occasion de débats relatifs aux problèmes internationaux d'environnement, avant de recevoir une consécration publique en 1992, à la Conférence de Rio. Avec les problèmes liés à l'alimentation et à la santé, le principe de précaution a étendu son domaine d'application. Son succès d'opinion est si notable que son usage en est devenu incantatoire par ses partisans et par ses détracteurs. De cette constatation découle l'intérêt de ce rapport qui permet de préciser les contours du principe de précaution. Il traite du contenu pratique et de la mise en oeuvre de ce principe, puis, des aspects normatifs et judiciaires, et enfin, aboutit sur des recommandations.
La terre malade des hommes : La Bio-Révolution
La déforestation accélérée, les monocultures industrielles et les produits chimiques frappent la Terre d'un mal inexorable. Les sols meurent ; les cycles climatiques se dérèglent dangereusement ; la population du globe augmente d'une Chine tous les dix ans ; la santé des sols et celle des hommes est en péril. De la Castille autrefois verdoyante au drame de l'Ile de Pâques, en passant par la mer d'Aral et Tchernobyl, ce livre ouvre le dossier d'une planète en état d'alerte. Pourtant, les solutions existent et des hommes les défendent. Une prise de conscience planétaire s'effectue à la manière d'une mobilisation générale, pour que le danger devienne source de renouvellement.
Pour une éducation au développement durable
Francine PELLAUD, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Essais | 202011Vingt ans après son avènement médiatique, le développement durable est entré dans les programmes scolaires. Cependant, avec des thèmes qui n'entrent pas vraiment dans les disciplines telles que l'école les connaît, cet enseignement a du mal à prendre forme. Cet ouvrage reprend, explore et évalue les définitions habituelles reliant "environnement", "social" et "économique" dans un ensemble de cercles qui se recoupent, puis, à partir de cette analyse, met au jour les spécificités liées à l'éducation au développement durable. Il aborde les obstacles épistémologiques, didactiques et pédagogiques contre lesquels butent tant les enseignants que les élèves. A travers une réflexion sur les mécanismes en uvre dans l'appropriation de situations complexes, sur les méthodes pédagogiques favorables à ce type d'apprentissage et sur la manière d'évaluer des sujets qui, de prime abord, semblent hors programme, il offre des pistes, ouvre des voies. Tenant à distance l'utopie et sans donner de recettes, il suggère, à partir d'exemples tirés de la pratique, des outils pédagogiques et des méthodes pour un enseignement dynamique et interdisciplinaire du développement durable adapté à chaque situation.