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STATUT JURIDIQUESynonyme(s)STRUCTURE JURIDIQUE |


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"15 ans après l'installation, ça commence à aller mieux"
A. RENAULT, AuteurEmmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne, dans cet article, de la période difficile qu'il a dû traverser suite à son installation en 1997. En effet, les gros investissements liés à cette installation hors cadre familial ont engendré une rémunération faible pendant une dizaine d'années pour le producteur et son épouse. En 2003, un voisin lui propose de s'associer dans un projet de vente de paniers bio via un groupement d'intérêt économique. Emmanuel fait alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura permis de relancer l'exploitation et de s'ouvrir à de nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de se poser les bonnes questions.
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1er salon international du bio et de l'agri-durable à Agen : le Siad, un essai à transformer
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa 1ère édition du SIAD, salon sur le développement bio et durable, s'est tenue à Agen du 3 au 5 juin 2010. Soutenue par le Conseil régional d'Aquitaine, cette manifestation a accueilli 6 000 visiteurs et 250 exposants. La bio était au cur du salon, mais celui-ci était ouvert à la production conventionnelle, le but étant de réunir les différents modes de production. L'article présente les perspectives relatives aux activités en agriculture biologique d'organismes qui étaient présents : la Coopérative Terre du Sud, et notamment sa production avicole, le collecteur et metteur en marché Agribio Union, le groupe coopératif Maïsadour, et des sociétés de restauration collective. Chacun de ces acteurs régionaux insiste sur l'importance de l'approvisionnement de proximité.
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3 petits pois fait fleurir les p'tits magasins ; Un projet "clef en main" pour les demandeurs d'emploi ; A cheval sur les routes du Morbihan ; Entreprendre à moindre risque
Nicole GELLOT, AuteurDes petits commerces ont choisi de promouvoir le bio, le local et l'équitable avec l'appui de dispositifs ou de financements qui facilitent ce type de projet. A Lyon, une petite épicerie est installée au dixième étage d'une tour, dans le troisième arrondissement, à proximité du métro Garibaldi : des boutiques comme celle-ci, la coopérative "3 petits pois" en a une quinzaine à son actif (Olivier Bidaut et Julien West se sont associés pour lancer cette coopérative). Dans cette même ville, District solidaire, née en réaction au libéralisme et à l'individualisme, permet à des demandeurs d'emploi de monter leur entreprise au sein de la coopérative d'activité partenaire Oxalis. District solidaire, qui repère de nouveaux métiers correspondant à des besoins sociaux émergents, s'appuie sur un bureau d'études et un réseau d'adhérents appelés "consom'acteurs". A bord de sa roulotte épicerie et au rythme de son cheval de trait, Violaine Frappesauce dessert deux fois par semaine une dizaine de villages du Morbihan (elle compte sur un financement européen (Leader) attribué au titre de la dynamisation en milieu rural et a déjà touché une subvention du Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce)). Béatrice, en Loire-Atlantique, et Joëlle, en Haute-Loire, ont créé leur entreprise au sein d'Oxalis. L'une a aménagé un ancien fourgon de La Poste et l'a transformé en épicerie itinérante, spécialisée dans le bio, le local et l'équitable. L'autre vend à Clermont-Ferrand des produits du terroir qui viennent tout droit des exploitations agricoles de Lozère.
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Un abattoir collectif qui gagne de l'argent
Annick CONTÉ, AuteurEn 1996, les éleveurs du Beaufortain (73) ont failli perdre leur abattoir de proximité. Mais, c'était sans compter avec la détermination de la coopérative "La Laitière du Beaufortain", qui a réussi à convaincre la communauté de communes de fournir le terrain et de financer la moitié de l'investissement nécessaire à la construction d'un abattoir aux normes, apportant elle-même l'autre moitié du financement. La Sica viande du Beaufortain assure la gestion complète de la structure : finances, personnel, amont éleveurs, effluents, maintenance... Cette structure de commercialisation a été créée dans la foulée par 36 agriculteurs. Elle rachète les animaux à l'abattoir qui appartient à la communauté de communes, commercialise la viande et redistribue toute la plus-value aux éleveurs, leur permettant ainsi de bien valoriser leurs vaches de réforme.
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Accompagner le (re)dimensionnement des fermes et des activités ; Se nourrir dautres champs et problématiques du développement rural
Alexandra VILLARROEL, AuteurUsageR.E.s est un projet piloté par lAtelier Paysan (2018-2021). Il vise à favoriser linnovation par lusage en agriculture (ex : autoconstruction de matériels et de bâtiments). Lun de ses objectifs est dinnover pour renforcer laccompagnement des agriculteurs, et plus particulièrement laccompagnement des agriculteurs en situation difficile, ainsi que des porteurs de projet à linstallation et des cédants. L'accompagnement va ainsi nourrir des réflexions sur le (re)dimensionnement des fermes et des activités. Pour cela, il va travailler sur les outils, les bâtiments, lhumain, les aspects financiers, les statuts juridiques, le collectif Des enquêtes, réalisées en 2019, avaient pour but de mieux cerner les besoins et les problématiques des agriculteurs concernés par le projet, avant de créer et dexpérimenter des modules de formation adéquats. Pour mettre en place cet accompagnement, les partenaires dUsageR.E.s vont également sappuyer sur des expériences menées en dehors du domaine agricole, comme celle de lUsine Vivante (qui est plus amplement détaillée dans larticle). Ce tiers-lieu a été créé en 2015, dans la Drôme. Il rassemble 50 travailleurs (de différents secteurs dactivités) dans une ancienne fabrique de pièces automobiles et aéronautiques. LUsine Vivante montre quil est possible dutiliser autrement un patrimoine bâti (redimensionnement, fonctionnement collectif, échange de compétences), ce qui peut être intéressant au regard des difficultés actuelles liées à la transmission de certaines exploitations.
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Acquérir de l'expérience grâce au stage
Fabrice BUGNOT, AuteurLe Plan de professionnalisation personnalisé donne la possibilité aux candidats à l'installation en agriculture d'effectuer un stage sur une exploitation ou dans une entreprise agricole. L'objectif est d'acquérir une expérience pratique, complémentaire aux formations plus théoriques. Le candidat prend alors le statut de stagiaire et bénéficie d'une bourse. L'agriculteur peut, quant à lui, recevoir une indemnité. Pourtant, ce dispositif est peu mobilisé. Des flous juridiques importants autour de ce statut et le faible nombre d'agriculteurs agréés (maîtres exploitants) peuvent expliquer cela. Les porteurs de projet semblent aller plus facilement vers une expérience concrète de terrain via du travail saisonnier, du bénévolat, ou encore du wwoofing.
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Adopte un supermarché
Omar MAHDI, AuteurSuperQuinquin, tel est le nom du "supermarché" coopératif qui a ouvert ses portes à Lille (59), le 1er avril 2017. Nicolas Philippin, ancien consultant en accompagnement de projets en économie sociale et solidaire, a rencontré Tom Boothe, Américain fondateur de La Louve, à Paris, sur le modèle de Park Slope Food, et réalisateur du documentaire Food Coop. Grâce à ses conseils, Nicolas et la dizaine de personnes intéressées pour créer un lieu dachat dans cet esprit ont franchi le pas. En créant SuperQuinquin, ils ont pour ambition "d'offrir une solution pour faire toutes ses courses au même endroit et d'y trouver des produits de qualité, bio ou locaux, qui restent accessibles". Mais c'est la force du collectif et l'humain qui restent les principaux moteurs de l'aventure. Seuls les coopérateurs, qui donnent de leur temps pour faire fonctionner le magasin, peuvent s'y approvisionner. Ils décident ensemble de ce qui est mis en magasin, pourquoi et à quel prix. L'acte d'achat s'en trouve chamboulé, mais seul ce changement de point de vue, comme l'illustrent les témoignages des coopérateurs engagés dans SuperQuinquin, permettra aux supermarchés coopératifs de représenter, à terme, une véritable alternative au consumérisme.
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AGENCE BIO : 10 ans de Printemps BIO : La bio fait son chemin, L'horizon s'élargit : Rencontres nationales bio : Un autre rapport qualité-prix, 9 juin 2009, à Paris
Ce dossier, distribué aux participants, lors des Rencontres nationales bio : "Un autre rapport qualité-prix", qui se sont déroulées le 9 juin 2009, à Paris, comporte les documents suivants : 4 pages sur "L'agriculture biologique en France : un marché porteur" ; 4 pages sur "L'agriculture biologique en France : Chiffres clés" ; 7 fois 2 pages sur : "L'agriculture biologique : un sol vivant et fertile ; un environnement préservé" ; "Les atouts nutritionnels et sanitaires des produits bio : quelques résultats du programme européen de recherche (projet QLIF)" ; "Nouvelle réglementation en agriculture biologique : ce qui a vraiment changé le 1er janvier 2009" ; "En savoir plus : Logos et contrôles" ; "Actions mises en place au plan européen pour informer sur l'agriculture biologique et ses produits" ; "L'Agence BIO ; Les actions de la filière viande (Commission Bio d'Interbev)" ; Une liste des inscrits aux rencontres nationales du 9 juin 2009 ; Une liste des contacts relais régionaux.
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Agir : Haute-Normandie : Quand la bio s'éveille
Lisa GIACHINO, AuteurLa Haute-Normandie, avec 156 exploitations, à peine 0,8 % de la surface agricole utile et une quarantaine de distributeurs, est au dernier rang des régions de France en matière d'agriculture biologique... L'association Aneth, organisatrice du salon E'caux bio, a porté, depuis près de quinze ans, le projet de l'E'caux centre. A la fois plateforme de distribution, lieu de production et de formation, l'E'caux centre, a inauguré, le 20 juin 2012, ses bâtiments. Installée à Yvetot (Pays de Caux), cette Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) a été soutenue par la Communauté de communes d'Yvetot (terrain à disposition), et financée par le département, la région, l'Etat, un emprunt (coût de 3,7 millions d'euros). Sept salariés travaillent déjà sur place. Les cinq hectares du site comprennent des terres de maraîchage, une boulangerie, une centrale d'achats, un bâtiment destiné à la formation, une maison bioclimatique... Denis Langlois, directeur du site, espère donner un coup de fouet au développement de la bio. Pour Matthieu Rios, chargé de mission filières à l'organisation Inter Bio Bretagne, « l'E'caux centre peut faire un appel d'air en direction des producteurs qui ne sont pas dans une dynamique de vente directe, et pourront ainsi engager une conversion ». La plateforme pourrait aussi encourager la création de filières. Dans un entretien, Denis Langlois parle de cette coopérative (origine du projet, fonctionnement du magasin, table-ronde autour de la restauration collective).
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Agrial Eurial offensif sur la bio
Costie PRUILH, AuteurAfin d'assurer l'auto-approvisionnement en lait bio d'Eurial, sa branche transformation laitière, la coopérative Agrial, lance un plan de développement de l'agriculture biologique. Ainsi, une aide à la conversion de 30 /1000 L a été reconduite. L'objectif est d'atteindre 100 millions de litres collectés en 2020, et 140 millions en 2022. La gamme des produits laitiers bio, avec des innovations, devrait s'élargir en 2018. Active aussi sur d'autres productions (fruits, légumes, céréales, viande), Agrial a lancé une démarche d'identification des agriculteurs biologiques avec lesquels elle travaille : Générations bio. Des groupes d'échanges, entre productions mais aussi entre bio et conventionnels, devraient voir le jour.
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Agribio Union dans le Sud-Ouest : Un nouveau silo pour répondre à la croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAgribio Union (union de coopératives dans le Sud-Ouest) renforce sa présence dans le Lot-et-Garonne. Ce département représente 10 % de la collecte dAgribio Union avec 200 producteurs de céréales et d'oléagineux. Sur le site de Monbahus, le silo de 4 000 tonnes (construit il y a 10 ans) ne suffisait plus pour faire face à la forte croissance de la collecte. Un second silo, dune capacité de 11 200 tonnes, a été inauguré en juin 2018. La nouvelle installation compte plus de 30 cellules de 30 à 500 tonnes, un séchoir avec récupération dénergie et deux circuits de nettoyage. Cet investissement de 5,3 millions deuros a en partie été financé par la région Nouvelle-Aquitaine et lEurope via des fonds Feder (1,2 million deuros). Olivier Ladeveze, président dAgribio Union et agriculteur dans les Landes, explique la stratégie de lentreprise pour les quatre prochaines années : augmenter le volume de collecte et établir des contrats à moyen terme, notamment avec des fabricants daliments pour le bétail. Samuel Jariais, représentant de Terre du Sud dans le conseil dadministration dAgribio Union et agriculteur, précise que, pour lui, lapport total et la contractualisation devraient être de plus en plus importants.
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Des agriculteurs bio diplômés, jeunes et tournés vers les circuits courts : Recensement agricole 2010 : Exploitations agricoles en production bio
Thuriane MAHÉ, Auteur ; Jérôme LERBOURG, AuteurL'article dresse un état des lieux statistique de l'agriculture biologique en France (18 000 exploitations bio certifiées pour la campagne 2010). Les régions dont la part des exploitations agricoles est la plus importante sont la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Corse et le Languedoc-Roussillon ; les DOM ont encore une part faible d'exploitations bio. Les prairies sont majoritaires dans la SAU bio (surface agricole utile nationale en bio). Il existe de forts écarts entre productions (la superficie moyenne des exploitations bio est de 53 ha : surface moyenne en vigne (14 ha), en élevages bovins (97 ha), en élevages ovins (66 ha)). La part de cheptel d'ovins et caprins bio est de 2,8 %. Il existe une bonne représentation en bio pour le maraîchage, l'horticulture et les cultures fruitières quelle que soit la taille des exploitations. Les exploitations bio sont surtout de taille moyenne (43 %) et pratiquent plus de diversification en circuits courts (3 exploitations sur 10 pratiquent une activité de diversification, 10 000 exploitations bio ont fait le choix de la vente directe). Les exploitants bio sont plus jeunes et plus formés. Les exploitations bio génèrent plus d'emplois et les exploitations pratiquant la diversification génèrent plus d'UTA (Unité de travail annuel) par exploitation qu'en conventionnel. Les exploitations bio relèvent en général moins d'un statut juridique individuel que les conventionnelles (respectivement 63 % et 71 %). Deux points sont faits sur la plus faible adoption d'assurance multirisque climatique en bio et sur les intentions de conversion au bio.
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Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.
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L'agriculture bio en Auvergne-Rhône-Alpes : Les chiffres de la production, transformation et distribution : Edition 2019 ; Repères 2017-2018
Alice ODOUL, Auteur ; Thibault PECLET, Auteur ; Marithé CASTAING, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (16B Rue Aimé Rudel, BP 45, 63 370, FRANCE) : DRAAF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2019Les données 2018 de lAgence Bio ont placé Auvergne-Rhône-Alpes au 3ème rang des régions françaises en nombre de fermes bio : 5 858 exploitations bio ou en conversion, soit 10 % des exploitations régionales, marquant une progression en 5 ans de 50 % ; La région compte également 251 776 ha en bio, dont 195 357 ha certifiés et 56 419 ha en conversion, portant à 8,9 % la part de la SAU bio AuRA dans la SAU bio nationale. 2 755 opérateurs de laval sont également présents dans la région. Auvergne-Rhône-Alpes reste la première région française en ce qui concerne le réseau aval, très développé et dynamique. Les fermes bio dAuvergne-Rhône-Alpes pratiquent souvent la vente directe. Lâge moyen des producteurs ayant démarré une conversion bio récente (avant 2017-2018), se situe autour de 46 ans, 39 % dentre eux ont 50 ans et plus. Lagriculture bio semble être considérée comme un atout pour faciliter la transmission dune exploitation. La part des projets bio enregistrés dans les points daccueil installation en 2018 a progressé (36 % vs 29 % en 2017), mais en nombre variable selon les départements. Les chiffres clés 2018 de la filière bio en Auvergne-Rhône-Alpes sont détaillés et commentés : collecte, distribution, transformation, coopératives, débouchés de la restauration collective. Sont ensuite présentés les chiffres par filière et par département.
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L'agriculture bio en devenir : Le cas alsacien
Denise VAN DAM, Auteur ; Michel STREITH, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Editions scientifiques internationales, 1 Avenue Maurice, 1050, Belgique) : P.I.E. PETER LANG | 2011
L'Alsace devient progressivement une région de pointe en matière d'agriculture biologique et pourrait être considérée comme une référence pour d'autres régions. Cet ouvrage analyse, à partir de points de vue divers, les conditions et les processus qui favorisent le développement du bio. S'appuyant sur une soixantaine d'interviews et de nombreux documents, les auteurs répondent à diverses questions : dans quelle mesure le bio répond-il à une nouvelle demande sociale ? Quel rôle jouent les émotions dans la mobilisation des acteurs ? Comment les collectifs contribuent-ils à la construction des savoirs ? Certaines contributions se penchent sur des dynamiques singulières, telle la place d'une coopérative laitière, ou celle d'une association de viticulteurs, ou encore la façon dont deux manifestations promotionnelles reflètent des sensibilités différentes. D'autres textes mettent en avant les disparités suivant les secteurs, les territoires et l'implication des individus, des associations ou des institutions. Au-delà de ces thèmes, la question des tensions entre modernité et tradition, entre individu et institution, entre mouvement social et institutionnalisation court tel un fil rouge dans les différents chapitres et montre la complexité du champ de l'agriculture biologique.