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4èmes Rencontres nationales travail en élevage des acteurs du développement, de la recherche et de la formation : 5 et 6 novembre 2015 à AgroSup Dijon : Recueil des contributions
Jean-François TOURRAND, Auteur ; Delphine NEUMEISTER, Auteur ; Ibrahim DAOUD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2015Ce document rassemble la quarantaine dinterventions en séances plénières ou en ateliers qui ont eu lieu aux 4èmes Rencontres nationales travail en élevage des 5 et 6 novembre 2015, à AgroSup Dijon, dans le cadre du Réseau Mixte Technologique Travail en élevage, co-animé par lInstitut de lÉlevage, lInra et les Chambres dAgriculture. Le programme comprenait des interventions en séances plénières, 12 ateliers et des posters thématiques (attractivité du métier, économie et performance, réseaux, ressources humaines, santé, techniques délevage). Les thématiques abordées pendant ces deux jours portaient, notamment, sur l'importance de renforcer l'accompagnement des éleveurs sur le sujet du travail, de promouvoir l'image du métier auprès des jeunes, de développer l'agriculture de groupe et les réseaux professionnels, de réinventer la relation homme/animal et de miser sur les complémentarités entre travailleurs (hommes et femmes, employeurs et salariés).
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Amélioration des conditions de travail en élevage laitier en Auvergne, des expériences positives mises en place par des éleveurs
Le programme " Amélioration des Conditions de Travail en Elevage Laitier " a eu pour objectifs d'identifier, dans les systèmes d'exploitations, les marges de manoeuvre potentielles pour une amélioration du temps et des conditions de travail, et de proposer des solutions techniques adaptées. Il a aboutit à la rédaction d'un document pédagogique constitué d'un ensemble de fiches techniques à destination des éleveurs et techniciens agricoles. Les propositions d'amélioration des conditions de travail se regroupent en 5 thématiques : simplifier les conduites, s'équiper ou automatiser, recomposer la main d'oeuvre, se soulager des tâches administratives, autres astuces pouvant être mises en oeuvre sur l'exploitation. Un exemple de fiche est donné dans cet article, ainsi que le contact pour commander le document pédagogique.
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Amélioration du contrôle des normes sociales à l'étranger
Jörg SCHUMACHER, Auteur ; Gabriela STRAUB, AuteurLes consommateurs suisses sont de plus en plus critiques à l'égard de la durabilité sociale des denrées alimentaires importées. Or, certains produits Bourgeon (bio) importés proviennent de régions où cette durabilité sociale n'est pas assurée. Aussi, en collaboration avec des organisations labellisatrices d'autres pays importateurs, Bio Suisse entend améliorer la situation sur place et avoir des contrôles plus efficaces.
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Améliorer l'efficacité du travail en maraîchage, un enjeu majeur pour la pérennité des exploitations
Christophe DERUELLE, AuteurEn saison, les exploitants maraîchers diversifiés travaillent 60 heures par semaine. Sachant que le travail est le premier facteur de production, sa juste organisation doit faire l'objet d'une prévision. Cet article donne les étapes à suivre pour rationaliser l'organisation : 1) Prévoir les besoins à l'avance grâce à la planification des cultures, des livraisons, des réunions, etc. ; 2) Collecter les temps de travaux réellement effectués afin de les comparer aux prévisions ; 3) Analyser ses pratiques pour les améliorer, en utilisant par exemple les leviers suivants : faire appel à de la main d'uvre temporaire, modifier les pratiques agronomiques, changer d'équipements, optimiser le parcellaire voire les bâtiments, juger des méthodes de commercialisation. La Chambre d'agriculture de la Corrèze donne des ratios de référence pour la part de temps annuel consacrée à chaque activité d'un maraîcher.
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Améliorer l'ergonomie en maraîchage c'est possible !
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurL'article présente quelques pistes pour améliorer l'ergonomie au travail en maraîchage biologique, en particulier pour mieux gérer la pénibilité des tâches physiques répétitives : corriger ses postures, réapprendre les bons gestes, adapter son environnement (réglage de la hauteur du plan de travail ou du siège...), adapter ses outils de travail... sans oublier que ménager une phase de récupération après l'effort permet aussi d'atténuer les risques.
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Apiculture et jachère
La concurrence internationale crée une crise économique en apiculture, liée à la forte production de miel dans les pays du Sud, de l'Est et de l'Extrême-Orient, et accentuée par la libéralisation de ce marché international où le GATT impose une réduction de 36 % des droits de douane sur 5 ans. Tout cela risque d'entraîner le déclin de l'apiculture européenne si, malgré l'obligation de mise en cultures des jachères par des plantes mellifères, les records de production de miel sont obtenus à des prix de revient supérieurs au prix de vente. L'apiculture étant soumise à des fluctuations qu'elle ne maîtrise pas (remise en cause possible des jachères par une décision politique ou la demande du marché, déplacement des centres de production apicole provoqué par l'augmentation de cette production, évolution de la réglementation...), il faut que des mesures spécifiques adaptées à ses besoins soient prises et mises en oeuvre, afin de maintenir, par une bonne répartition des ressources dans le temps et l'espace, cette activité économique qui participe grandement au respect de l'environnement et au maintien de la biodiversité.
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L'assiette sale : Des OMI aux AMAP
Le film documentaire décrit les conditions de vie et de travail d'ouvriers saisonniers étrangers, appelés les OMI, et embauchés, chaque année, par des exploitants agricoles des Bouches du Rhône. Partant de cette situation, le film va montrer qu'il existe des formes d'agriculture, des manières de consommer différentes et que les combats menés par des militants aboutissent, parfois, à des victoires. Chaque année, le département des Bouches du Rhône accueille 5 000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont parfois indignes. Le film décrit les mécanismes qui engendrent cette situation, dénonce les excès et les dangers de l'agriculture intensive, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution. Puis il montre que d'autres formes d'agricultures existent, qu'elles permettent la pérennisation d'exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur (tel que celui rencontré dans les AMAP...).
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Un automoteur pour les choux-fleurs
Véronique BARGAIN, AuteurLe concepteur du premier automoteur d'aide à la récolte de choux a mis au point une nouvelle version de la machine. La plateforme a été rallongée et permet d'avoir huit caisses de récolte en simultané, elle a été un peu abaissée pour plus de confort et est équipée de pneus plus larges sur les roues motrices pour faciliter son passage en conditions difficiles et moins abîmer le sol. L'automoteur apporte beaucoup de confort de travail et permet d'améliorer la productivité.
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En autonomie alimentaire, il réalise son quota
David ROY, AuteurInstallé à Betton, à proximité immédiate de l'agglomération rennaise, dans une boucle du canal d'Ille et Rance, Paul Thébault exploite seul soixante hectares de terres avec un quota laitier de 217 000 litres en AB. Sur des terres parfois humides et avec une structure morcelée, il atteint sa priorité : produire le quota en autonomie alimentaire. Mais, concilier objectifs de production, équilibre des rations, contraintes structurelles et autonomie... n'est pas un exercice toujours simple. Paul Thébault s'est installé en 1992, à la suite de ses parents, sur 32 hectares de terres. 210 000 litres de lait sont livrés à une laiterie... La conversion à l'agriculture biologique démarre avec la reprise de 11 ha de terres, en 1999. Evocation de plusieurs aspects de la conversion : bouleversement du "système de l'exploitation" où le niveau de production des Prim'Holsteins est descendu à 5 000 litres, puis à 4 500 litres, structure de l'exploitation et pâturage, production du quota en autonomie (assolement stabilisé sur cinq-six hectares de maïs, un hectare de betteraves et sept hectares de mélange céréalier, évolution des rotations, conduite des prairies, système d'alimentation sur du zéro pâturage...), équilibre de la ration, charges de travail, transformation du quota d'origine en quota de vente directe (valorisation d'une partie de son lait sur un atelier de transformation monté à la ferme).
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Une bergerie tout confort pour le troupeau et léleveur
Mylène COSTE, AuteurAnselme Basset sest installé en Ardèche, en 2013, au sein du Gaec La Caprovine (270 ha de SAU). Ses parents élèvent des chèvres, tandis que lui s'occupe de 400 brebis, dont il commercialise les agneaux à la coopérative. Le troupeau est dehors quasiment toute lannée et il est nourri avec du foin produit exclusivement sur la ferme. Sur lexploitation (en conversion bio), Anselme Basset a construit une bergerie tout confort, autant pour les animaux que pour lui. Ce bâtiment est performant énergétiquement, avec une toiture entièrement isolée qui permet de limiter les différences de température, et un système de ventilation qui améliore la qualité de lair. Laménagement intérieur a aussi été réfléchi, les cornadis peuvent être fermés pour immobiliser les brebis, des nourrisseurs roulants sont présents pour distribuer les aliments et un petit espace avec des balances et des portes est dédié à la pesée et au tri des agneaux. Anselme Basset prévoit encore de réaliser dautres aménagements, toujours dans lobjectif de réduire la pénibilité du travail.
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Billet d'humeur : Le bio espagnol au milieu de la polémique
Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurLagriculture biologique espagnole, et plus particulièrement celle pratiquée dans la région dAlmería (culture de tomates bio sous serre), est au cur dune polémique. Un article était paru dans Le Monde en septembre 2019 et dénonçait des dérives, notamment en matière de conditions de travail. Tomás García Azcárate répond ici à cet article. Pour cela, il recontextualise certains points et rappelle que le règlement bio européen nencadre pas le droit du travail.
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Bioentreprisedurable® : L'engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des entreprises bio
La démarche Bioentreprisedurable® du Synabio permet à ses adhérents, entreprises de l'aval du secteur biologique, en particulier aux TPE et aux PME, de découvrir le développement durable comme un outil de performance, de cohésion et de communication. La bio se doit, selon le Synabio, d'être pionnière sur la question de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Avec la démarche Bioentreprisedurable®, les entreprises adhérentes peuvent formaliser et déployer leur stratégie RSE (ISO 26 000, décret n° 2012-557), tout en valorisant les fortes spécificités des entreprises bio. Cinq entreprises labellisées "Bioentreprisedurable®" apportent leur témoignage.
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Bioentreprisedurable® : Référentiel dévaluation de la Responsabilité Sociétale des entreprises bio
Le label Bioentreprisedurable® est une initiative privée portée, depuis 2014, par le SYNABIO, le Syndicat National des entreprises de la bio. Le SYNABIO rassemble aujourdhui plus de 200 entreprises de la bio, transformateurs et distributeurs spécialisés. Un des objectifs du label Bioentreprisedurable® est d'inscrire la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) au cur de la réflexion stratégique des entreprises bio. Le processus de labellisation est détaillé. Les 6 thèmes du référentiel Bioentreprisedurable® sont présentés : Gouvernance de lentreprise ; Relations et conditions de travail ; Environnement ; Pratiques dachat et de vente responsables ; Santé, sécurité et naturalité des produits bio ; Ancrage territorial.
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Blanchiment des abris : Pour le confort des plantes et des travailleurs
Benoit AYMOZ, AuteurEn culture sous abri, avec lexcès de rayonnement et la perte dhygrométrie, de nombreux agriculteurs ont constaté des effets négatifs : coups de soleil, pertes de vigueur, attaques dacariens, feuilles enroulées, coulures de bouquets, nécroses apicales, marbrures physiologiques... Le blanchiment des serres et des tunnels peut permettre de remédier en partie aux fortes chaleurs de lété en coupant le rayonnement de 30 à 50 % et en augmentant lhygrométrie. Il présente également lavantage : de créer des conditions défavorables pour certains ravageurs (notamment les acariens) ; daugmenter la durabilité du plastique ; et de créer des conditions de travail plus agréables. Cet article commence par décrire les cultures sur lesquelles le blanchiment a un effet favorable (tomates, poivrons, concombres, aubergines, fraises). Il explique ensuite comment choisir la période de blanchiment, quel produit utiliser (produits à base de calcium et de résines acryliques ; mélange de chaux aérienne éteinte et de lait ; mélange dargile calcinée et de blanc doeuf - ou de fromage blanc). Des filets dombrage peuvent aussi être installés.
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Bretagne : Répondre aux attentes des maraîchers diversifiés
Véronique BARGAIN, AuteurLa Station expérimentale de Bretagne Sud, basée à Auray (Morbihan), est dédiée au maraîchage diversifié, bio et conventionnel. Elle est pilotée par la Chambre dagriculture de Bretagne. Fin septembre 2019, près de 250 maraîchers ont participé à sa porte ouverte. À cette occasion, les résultats de plusieurs essais ont pu être présentés. Certains portaient sur la conservation des potimarrons : la meilleure période de récolte pour assurer à la fois la qualité gustative et la bonne conservation du produit semble être la mi-août. Les essais portant sur la culture de patates douces, en plein champ et sous abri, ont aussi été abordés : variétés, densité de plantation, paillage, fertilisation à base de luzerne fraîche. Enfin, un essai portant sur lamélioration des conditions de travail a été présenté. Trois conduites en maraîchage bio ont été comparées : une témoin, une robotisée (Oz), et une assistée (Toutilo). Les résultats montrent le gain de confort et la polyvalence de Toutilo, mais ce dernier présente un certain coût.