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« Je suis tombé dedans quand j'étais petit »
Amandine LEDREUX, AuteurEn 1987, Jean-Luc Gicquel, éleveur laitier à Guilliers (56), a repris la ferme parentale, qu'il a convertie en bio. Il élève aujourd'hui, sur 60 ha, une quarantaine de Montbéliardes et, en 2012, année de l'arrivée de Béatrice (sa femme) sur l'exploitation, un atelier de transformation a été créé. Chaque année, l'EARL La Crème Rit valorise 110 000 litres de lait en vente directe (magasin de la ferme, marchés, épiceries et restauration collective), transformés en beurres, crèmes, yaourts, skyrs et glaces biologiques ; 50 000 litres de lait sont vendus à Biolait et la viande est commercialisée soit en direct, soit par Bretagne Viande Bio. Ancien président du GAB56, Jean-Luc a toujours été très engagé. Dans ce portrait, il explique que, pour lui, les mandats (d'administration, de conseiller municipal...) font partie intégrante du métier de paysan et qu'il en va de la responsabilité des personnes vivant de l'agriculture biologique de s'engager pour décider de l'avenir de la filière...
Les contaminations par les pesticides en bio : Comment s’en protéger ?
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn agriculture biologique, les contaminations par les pesticides peuvent entraîner des déclassements de récoltes ou de parcelles, obligeant alors à une reconversion, avec des coûts parfois très conséquents. L’origine de ces contaminations est généralement connue : le voisinage ou le matériel en commun. Malgré tout, les indemnisations sont rares. La FNAB a ainsi mis en place deux kits pour aider les producteurs : l’un visant à réduire les risques de contamination et l’autre à obtenir une indemnisation. Une réflexion est également en cours pour protéger les agriculteurs bio et indemniser les pertes de façon plus efficace.
Guide international des labels de commerce équitable : Edition 2020
Nadine ARNOLD, Auteur ; Elizabeth BENNETT, Auteur ; Manuel BLENDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | NOGENT-SUR-MARNE (Jardin d’agronomie tropicale, 45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, 94 736, FRANCE) : COMMERCE ÉQUITABLE FRANCE | 2019Dans un contexte de forte croissance des ventes de produits labellisés « commerce équitable » (+ 22 % en France en 2018), ce guide décrypte, analyse et compare les différents labels présents sur le marché, dans le monde. Les différents labels de commerce équitable partagent un socle commun d’engagements économiques, sociaux, environnementaux qui constituent le fil conducteur de ce guide. Ils se différencient néanmoins par certaines de leurs approches, leurs modes de gouvernance, les modèles agricoles qu’ils soutiennent ou encore les systèmes de contrôle et d’audit qu’ils mettent en œuvre. Il ressort de cette analyse comparée que les labels de commerce équitable ont l'avantage de mettre en œuvre des engagements économiques précis sur les relations commerciales entre acheteurs et producteurs. Les professionnels de l’agro-alimentaire, du textile, des cosmétiques ou encore du tourisme trouveront, dans ce guide, des informations pour améliorer les relations avec leurs fournisseurs et pour valoriser leurs pratiques, via des labels de commerce équitable. Cette 5ème édition du guide présente les principales initiatives de commerce équitable local, ainsi que des labels de développement durable et des initiatives de multinationales.
Systèmes agroalimentaires en transition
Pasquale LUBELLO, Auteur ; Alain FALQUE, Auteur ; Leïla TEMRI, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Cet ouvrage traite de la transition des systèmes agricoles et alimentaires actuels vers des systèmes soutenables. Cette question est déclinée sous les multiples angles de vue que peuvent offrir les sciences sociales (gestion, économie, sociologie, anthropologie et philosophie). Le livre fournit des pistes de réflexion et de discussion autour des questions suivantes : Vers quel état caractéristique futur le système agroalimentaire actuel pourrait-il se diriger, ou devrait-il se diriger ? Par quel chemin cette transition pourrait-elle ou devrait-elle s’opérer ?
Charles, l'histoire d'une transition : La solution est en nous
Ce roman est l'histoire de Charles, jeune cadre dynamique dans une entreprise multinationale. La trentaine approchant, il se sent soudain étriqué dans sa vie, et des éléments de son passé vont commencer à le rattraper. La société dans laquelle il vit au quotidien lui paraît soudain plus compliquée, et sa place moins évidente à trouver. Avec d'une part, le monde du travail et la société de consommation, qui lui semblent être en fin de course, et d'autre part, les besoins d'un nouveau type de développement, c'est le parcours que va connaître Charles qui est au cœur de cette histoire. Il va vivre cette crise salutaire qui va lui permettre de revisiter ses besoins et sa vie en profondeur. Ce livre interroge tout un chacun sur son action et sa responsabilité envers le monde, il interpelle sur le passage à des actes concrets pour un nouveau monde en marche.
Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique
L'auteur de ce rapport, député de la Mayenne, a été missionné par le Premier ministre, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, pour formuler des recommandations en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire. La décision de lutter contre le gaspillage renvoie à la question du choix de société. Produire et consommer autrement, agir contre les dérives de la surconsommation pour développer la solidarité, la responsabilité de chacun et l'accès à une alimentation suffisante et de qualité... Le document est organisé en trois grandes parties : - Responsabiliser chaque acteur (consommateurs, grande distribution, industriels, producteurs et restaurations commerciales et collectives) ; - Les outils d'une politique publique contre le gaspillage alimentaire (agence de lutte contre le gaspillage, mesure du gaspillage, contrats de service civique, RSE, défiscalisation du don et de l'aide logistique...) ; - Vers un nouveau modèle de développement (en France, en Europe et dans le monde).
Les nouveaux modes de vie durables : S'engager autrement
Dominique BOURG, Auteur ; Carine DARTIGUEPEYROU, Auteur ; Caroline GERVAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | LORMONT (118 Rue des Gravières, 33 310, FRANCE) : ÉDITIONS LE BORD DE L'EAU | 2015Cet ouvrage collectif présente un panorama des réflexions actuelles sur les modes de vie durables. Issu du programme de recherche Movida, il donne la parole à des chercheurs, mais aussi à des décideurs et à des personnalités. Chacun à sa façon essaie de dessiner des pistes pour accélérer le changement vers des modes de vie durables, c’est-à-dire une société où le vivre ensemble, la qualité de vie et la liberté de chacun seraient assurés, sans mettre en danger les grands équilibres écologiques dont nous dépendons. La pluralité des regards sur cette question des modes de vie fait de cet ouvrage une référence en matière de réflexion sur les évolutions de sociétés qui émergent en ce début de XXIème siècle. L’ouvrage explore des pistes innovantes qui s’offrent à chacun de nous et aux décideurs publics pour sortir d’un mode de vie consumériste et d’une société marchande, afin d’évoluer collectivement vers de nouveaux modèles. Des perspectives s’ouvrent alors pour réellement transformer la société, créer de nouvelles formes de prospérité, avec ou sans croissance économique, mais qui contribueront au bien-être et à la qualité de vie de tous, dans une logique de co-responsabilité.
Dossier de presse : Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, a présenté, le 14 juin 2013, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l'objectif est de diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d'ici à 2025. Ce dossier de presse présente notamment les onze mesures du Pacte : Mesure 1 : Signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage ; Mesure 2 : Journée nationale de lutte contre le gaspillage, prix "anti-gaspi" des pratiques vertueuses et labellisation de ces pratiques ; Mesure 3 : Des formations sur ce thème dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières ; Mesure 4 : Clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective ; Mesure 5 : Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d'un don alimentaire ; Mesure 6 : La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets ; Mesure 7 : La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises ; Mesure 8 : Remplacement systématique de la mention DLUO par "A consommer de préférence avant..." ; Mesure 9 : Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage ; Mesure 10 : Une nouvelle version du site dédié : www.gaspillagealimentaire.fr ; Mesure 11 : Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique. Sont aussi, entre autres, donnés les engagements pris par les partenaires de l'État signataires du Pacte et la liste des signataires du Pacte.
Dossier - La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), un des piliers du développement durable
Olivier DE CARNE, AuteurLa responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est l'application des principes du développement durable au sein des entreprises : économie, social, environnement. Concept décrit dans la norme ISO 26000, la RSE devrait prochainement faire l'objet d'une directive européenne (fin 2013). Dans ce contexte, les entreprises agroalimentaires françaises et Coop de France ont rédigé un accord de traduction de la norme internationale à destination des industries de leur secteur d'activité, et ce afin de leur permettre de tendre vers une amélioration de leur niveau de RSE. Un colloque a également été organisé sur le sujet, reflétant la grande implication du secteur de l'agroalimentaire sur ces questions de développement durable. Cet engagement a d'ailleurs été félicité par Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agro-alimentaire. La valorisation, en interne et en externe, des démarches engagées et quelques exemples sont également présentés.
L'équivalence pour la réparation des ressources : Analyse de la méthode ressource-ressource
La Loi sur la responsabilité environnementale (entrée en application en 2009) définit un cadre pour la responsabilité environnementale sur le principe pollueur-payeur. Si, par exemple, un exploitant est à l'origine d'un dégât environnemental grave, pris en compte dans cette loi, il doit mettre en place une action de réparation permettant de compenser le dégât subi. Reste à déterminer quelle action de réparation ou de restauration mettre en place. La loi prévoit deux méthodes pour cela, selon l' « objet » environnemental touché. Si le dégât touche une espèce ou des espèces patrimoniales, endémiques, fortement représentatives d'un milieu ou encore un écosystème peu complexe (ex : la forêt des landes), la loi prévoit l'application de la méthode dite ressource-ressource. Le présent article présente en détail comment appliquer cette méthode et quelles préconisations suivre pour répondre au fait que l'on ne dispose pas de certaines informations, comme notamment, la durée nécessaire à un écosystème pour revenir à son état initial. Cette méthode compte cinq étapes : (i) la détermination des conditions du milieu (ex : choix de l'espèce représentative du milieu impacté), (ii) l'estimation des pertes causées, (iii) l'identification des différents projets de restauration possibles, (iv), l'estimation des gains issus des projets et (v) le dimensionnement des projets (ex : nombre d'années nécessaire à la restauration).
Dictionnaire du commerce équitable : Etat des lieux des recherches universitaires
Vivien BLANCHET, Auteur ; Aurélie CARIMENTRAND, Auteur ; Céline CRAVATTE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Le commerce équitable connaît un fort développement qui ne se dément pas depuis près de vingt ans. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Quels sont les acteurs locaux et internationaux ? Qui l'a inventé et quelles sont les filières concernées ? Voici un dictionnaire qui permet de répondre à ces questions fondamentales tout en présentant une synthèse des recherches menées depuis une quinzaine d'années. Il est le fruit d'un travail collaboratif mené par des chercheurs spécialistes du commerce équitable et des échanges alternatifs, réunis au sein de l'association Fairness. Les différents courants du commerce équitable sont décrits et analysés en prenant en compte les avis des acteurs concernés. L'analyse est pluridisciplinaire et couvre la sociologie, l'anthropologie, les sciences politiques, le droit, l'économie et les sciences du management. Les entrées proposées concernent trois grands domaines : les principes fondamentaux et l'éthique du commerce équitable ; les différents acteurs du commerce équitable ; le développement du commerce équitable. Cet ouvrage de référence s'adresse tout autant aux chercheurs désireux d'étudier le phénomène qu'aux étudiants en sciences sociales ou aux militants, entrepreneurs et citoyens s'interrogeant sur l'équité dans les relations commerciales.
Le droit à l'alimentation bafoué par l'exploitation des ressources naturelles : Quelle responsabilisation du secteur privé ?
Frédéric TRIEST, AuteurLa faim dans le monde s'explique notamment par les violations des droits humains, en particulier celles du droit à l'alimentation. Le droit à l'alimentation, approche notamment juridique (dont la définition a été fournie par le Comité des Nations Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels et reprise en 2001 par Jean Ziegler), permet d'aller plus loin que la sécurité alimentaire, forgée par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) et la souveraineté alimentaire telle que définie par Via Campesina… Si l'Etat est responsable en cas de non-respect du droit à l'alimentation, le secteur privé ou les institutions financières internationales (IFI) participent pleinement aux mécanismes économiques qui bafouent le droit à l'alimentation : impact du secteur des agrocarburants (Brésil), du secteur extractif des mines et hydrocarbures (Pérou, Guatémala, île de Mindanao aux Philippines) et du secteur de l'agro-business (pratiques de multinationales sur le brevetage de semences non seulement pour les plantes modifiées génétiquement mais aussi pour celles produites à l'aide de procédés conventionnels (cas de Monsanto en Argentine)). En outre, les multinationales tentent d'étendre le brevetage à toute la filière de la production animale. Les prix des denrées alimentaires sur le marché international ont connu une forte augmentation ces dernières années. Ceci s'explique en grande partie par la domination de la logique financière. Comme l'explique Claude Serfati, les matières premières (commodities) sont en train de devenir un type d'actifs financiers… En septembre 2012, une discussion devait avoir lieu avec les décideurs politiques et les partenaires du Sud, présents au salon Valériane, pour envisager les mesures à prendre afin de renforcer la responsabilité du secteur privé quant au respect du droit à l'alimentation...
La loi responsabilité environnementale et ses méthodes d'équivalence : Guide méthodologique (Références - Juillet 2012)
Hélène GAUBERT, Auteur ; Séverine HUBERT, Auteur | LA DÉFENSE CEDEX (SERVICE DE L'ÉCONOMIE, DE L'ÉVALUATION ET DE L'INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Bureau des Territoires - Tour Séquoïa, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2012La loi sur la responsabilité environnementale (LRE), en vigueur depuis le 27 avril 2009, établit un cadre de responsabilité environnementale fondé sur le principe du pollueur-payeur. Un exploitant responsable d'un dommage concerné par la LRE doit réparer les dégâts occasionnés en nature, en menant sur le terrain les opérations de réparation adéquates, à un coût raisonnable pour la société. Toute compensation financière est explicitement exclue. Le présent guide précise les termes introduits par cette loi et s'adresse aux acteurs potentiellement concernés par la LRE : services de l'État, collectivités territoriales, exploitants, experts (scientifiques, assureurs, juristes, etc.), associations de protection de l'environnement, etc. Il est constitué de deux parties : la première partie aborde le dispositif issu de la loi et la seconde partie détaille les méthodes à employer et le processus à suivre pour déterminer les mesures de réparation qui doivent être mises en œuvre suite à un dommage écologique. Ce guide a été élaboré par un groupe de travail constitué sur le mode de la gouvernance grenelle-environnement.
Rapport d'information fait au nom de la mission commune d'information sur les pesticides et leur impact sur la santé et l'environnement, Par Mme Nicole Bonnefoy, Sénateur. : Tome 1 : Rapport
L'ensemble d'éléments recensant les cas de victimes d'accidents, d'intoxications aiguës… dus à l'usage des pesticides et dont des médecins se faisaient l'écho, en France comme à l'étranger, a conduit le Rapporteur, Nicole Bonnefoy, à demander au Président du groupe socialiste du Sénat, M. François Rebsamen, la création d'une mission commune d'information sur « Les pesticides et leur impact sur la santé et l'environnement » au titre du droit de tirage des groupes politiques. Le rapport, qui en est issu, est conçu comme suit : - I. Le constat d'une urgence sanitaire pour les utilisateurs de pesticides : A. Les pesticides, des produits dangereux ; B. Les pesticides à la source d'un problème émergent de santé publique ? ; C. Les effets des pesticides sur la santé et la responsabilité des fabricants comme des pouvoirs publics ; - II. L'encadrement de l'usage des pesticides : une réglementation lourde mais insuffisante : A. Au confluent de plusieurs sources, le droit des pesticides connaît une évolution accélérée ; B. Les propositions de la mission commune d'information ; - III. Les limites de l'encadrement national et européen des pesticides : A. Un point névralgique : l'évaluation du risque ; B. Le nécessaire renforcement du suivi des autorisations de mise sur le marché des pesticides ; - IV. La France et les pesticides : A. Les pesticides solidement installés dans le paysage français ; B. Les pesticides, atout ou faiblesse de la France ? ; C. Echapper aux pesticides, une ambition récente.
La vérité sur les OGM, c'est notre affaire !
Cigarettes, Médiator, Bisphénol A : les scandales de santé publique ne manquent pas. Bien qu'il n'y ait pas toujours eu de certitude scientifique quant à la nocivité de ces produits, le principe de précaution aurait dû l'emporter. Pour l'auteur, nous sommes aujourd'hui dans la même situation pour les OGM. Faisant le constat des défaillances, des conflits d'intérêt et autres manœuvres destinées à empêcher la recherche indépendante et la transparence sur les effets des OGM, le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) a décidé de mener lui-même une expérimentation qui est une première, conduite par GE. Séralini. Corinne Lepage raconte dans cet ouvrage la saga de cette expérience, la manière dont elle s'inscrit dans l'histoire des OGM en Europe et les perspectives de participation qu'elle ouvre à la société civile. Elle propose un nouveau modèle d'expertise, pluraliste, pluridisciplinaire et contradictoire, fondé sur la responsabilité des experts et des politiques, et dans lequel les citoyens ont toute leur place.