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Documents disponibles dans cette catégorie (57)


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L'accueil à la ferme : Une affaire de passionnés
Alexandra LANNUZEL, AuteurL'accueil à la ferme, au-delà d'une activité annexe à la production agricole, est une affaire de passionnés. Les agriculteurs et les agricultrices qui ouvrent les portes de leurs fermes partagent l'envie de transmettre, de faire découvrir l'agriculture et de tisser des liens avec des personnes de tous horizons. Dans cet article, trois fermes du Finistère - dont deux en bio - et avec trois déclinaisons différentes de l'accueil à la ferme sont présentées : - Nicolas Mazeau et Jennifer Scouarnec, de la Cidrerie de Rozavern, à Telgruc-sur-Mer ; - Amélie Goossens et Etienne Menguy, de la Ferme de Quéménès, située dans les îles de la mer d'Iroise ; - Sandra et Raphaël Cotty, de la Ferme de Croas Men, à Plouigneau.
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Les bonnes adresses bio Rhône et Loire 2022-2023
Ce guide, édité chaque année par AGRIBIO Rhône & Loire (ex-ARDAB), fournit au consommateur les bonnes adresses où il pourra se procurer des produits issus de l'agriculture biologique locale des départements du Rhône et de la Loire. Il indique les coordonnées de producteurs, d'artisans et de magasins bio, ainsi que les AMAP, les marchés...
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Guide bio : Corrèze & Haute-Vienne : 2022-2023
AGROBIO 19, Auteur ; AGROBIO 87, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022Ce guide, réalisé par Agrobio 19, Agrobio 87 et Bio Nouvelle-Aquitaine, fournit des coordonnées de producteurs bio de Corrèze et de Haute-Vienne qui vendent directement aux particuliers : légumes, fruits, plantes aromatiques, plants et semences, viandes, produits laitiers, ufs, miel, pains, vins, etc. Ce guide présente également les coordonnées de magasins, de restaurants et de transformateurs bio pour ces deux départements.
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Kooma : Un lieu de vie 100 % bio à Strasbourg
Morgane FISCHER, Auteur ; Juliette OBERLÉ, AuteurKooma est un projet basé sur une économie circulaire entre plusieurs activités complémentaires : magasin de producteurs, épicerie, restaurants, et espace danimations pédagogiques et citoyens. Initié par la fondation Terra Symbiosis dès 2015, Kooma sest autonomisé, en avril 2019, par la création dune Société Coopérative dIntérêt Collectif (SCIC). Le projet est porté par un collectif dacteurs variés : des agriculteurs bio, des professionnels de la restauration, des associations, lOrganisation Professionnelle de lAgriculture Biologique en Alsace (OPABA - Bio en Grand Est), des citoyens et la Ville et lEurométropole de Strasbourg, et fait également partie du Projet Alimentaire Territorial (PAT) de lEurométropole de Strasbourg. En juin 2023, Kooma ouvrira un tiers-lieu dans lancienne Manufacture des Tabacs de Strasbourg et se donne pour ambition de devenir un lieu de vie convivial et engagé, autour de lagriculture biologique et de la transition écologique.
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Un restaurant à la ferme pour valoriser bovins et Normandie
Cyrielle DELISLE, AuteurEn 2014, Nicolas Onfroy a repris la ferme familiale, alors en bovins lait, pour s'installer en bovins viande biologiques et créer, avec sa femme Elsa, leurs premiers gîtes, à Sainte-Marie-du-Mont (50). En 2019, l'opportunité s'est présentée de reprendre le restaurant et l'hôtel de charme créés dans l'ancienne ferme voisine, à proximité des bâtiments d'élevage. La viande bovine bio, issue du cheptel de Limousines (avec quelques Angus) de Nicolas, est commercialisée sous la marque Utah Beach, en référence à la plage du Débarquement de 1944, située à quelques encablures du domaine. Nicolas a dû apprendre à valoriser une carcasse, à répartir les morceaux dans ses différents circuits de commercialisation et à diversifier l'offre (buf fumé, terrine, saucisse sèche...) La viande a une place de choix dans le restaurant ; pour le reste, pas de grossistes : Elsa et Nicolas ont fait le choix de travailler avec des produits locaux et de saison (viande, légumes, poisson, mais aussi boissons), afin de valoriser leur région. La structure emploie 16 salariés, dont 10 pour le restaurant. Le couple propose la visite de l'exploitation, ainsi que des activités pour découvrir les alentours. Dans un deuxième article, le système d'élevage de Nicolas, tout herbe, engagé vers la neutralité carbone, est présenté.
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La valorisation de la viande bio locale dans les différents circuits de distribution
Le projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, sest intéressé à la question de la valorisation des viandes bio locales dans différents circuits de distribution. Pour cela, des enquêtes qualitatives ont été menées en 2022 auprès dopérateurs basés dans le Massif Central. Des premières enquêtes ont été réalisées par un groupe détudiants de la MFR (Maison familiale rurale) d'Anneyron auprès de cinq magasins bio, trois boucheries, deux restaurants, deux GMS (grandes et moyennes surfaces) et une plateforme de distribution multi-produits. Lobjectif était didentifier les stratégies de commercialisation de la viande bio par ces distributeurs, la place des circuits-courts au sein de ces stratégies, ainsi que les attentes des consommateurs vis-à-vis de la viande bio. Une seconde série denquêtes a été réalisée par une élève ingénieure de lENSAIA (École d'ingénieurs de Nancy) auprès dune douzaine dopérateurs de la restauration hors domicile (RHD) et déleveurs bio. Lobjectif était alors didentifier leurs attentes respectives, ainsi que les besoins et les contraintes spécifiques à ce circuit commercial (RHD). Globalement, les résultats montrent quen magasin bio, la présence dun rayon traditionnel stimule les ventes de viande bio ; tandis que dans les GMS, la viande bio nest souvent disponible quemballée en libre-service (pas en rayon traditionnel), et un approvisionnement local ne semble pas forcément être une priorité pour les GMS. Les boucheries visent, quant à elles, une viande locale de bonne qualité organoleptique, et le bio est un plus pour les convaincus. En restauration collective, le surcoût lié à lachat de viande bio reste le premier frein à son introduction régulière dans les menus. Pour ce circuit de commercialisation, il faut tenir compte de la triple contrainte prix loi logistique.
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Une micro-filière Jeunes Bovins Bios dans lAude
Harmonie LOZE-SALLES, AuteurFace à labsence de débouchés pour les jeunes bovins bio, six éleveurs de lAude se sont lancés, en 2017, dans la création dune micro-filière locale de valorisation. Ils ont, pour cela, été accompagnés par le BioCIVAM de lAude. Ils fournissent actuellement quatre magasins bio, un magasin de producteurs, quatre restaurants collectifs et un restaurant. Cette micro-filière permet de commercialiser un jeune bovin tous les quinze jours. Ces animaux, de race Aubrac ou Gasconne, sont abattus autour de dix mois, avec un objectif de 180 kg de carcasse et une conformation R2. Ils sont élevés dans les Hautes-Vallées de lAude (région montagneuse) et sont finis pendant deux mois avec des céréales. Trois éleveurs fournissent des animaux régulièrement, et trois autres de manière plus ponctuelle. Chaque éleveur est responsable de sa bête, de labattage jusquà la vente : chacun se charge de la gestion de labattage et de la découpe, traite en direct avec les clients pour la répartition des morceaux entre les différents débouchés, réalise la livraison et la facturation. La mutualisation se fait sur le planning dapprovisionnement, la coordination des commandes, la recherche de nouveaux débouchés et la promotion de la démarche (via la marque régionale Tendre dOc).
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Restauration commerciale : Un nouveau cahier des charges au menu
Cathy PICHON, AuteurSelon une étude de lAgence BIO de 2019, 78 % des Français souhaiteraient manger des produits bio au restaurant. Un cahier des charges relatif à la restauration hors domicile à caractère commercial en agriculture biologique existe depuis 2012 ; mais dans les faits, peu de restaurateurs se sont certifiés. Ce cahier des charges a donc été revu et modifié par arrêté interministériel. La nouvelle version a pris effet au 1er janvier 2020. Elle sappuie sur deux types de certification. Lune est une certification « Quantité produit », qui est fondée sur le pourcentage des achats de denrées alimentaires bio (valeur dachat sur une base mensuelle). Elle se décline en trois catégories : + 50 % (au moins 50 % de la valeur dachat des denrées alimentaires correspond à des produits bio), + 75 % et + 95 %. Lautre est une certification « Plats et menus », ayant pour objectif didentifier un ou des plats composés à plus de 95 % de produits biologiques, ainsi que des menus réalisés uniquement à partir de produits biologiques. Cet article aide à décrypter ces nouvelles règles et apporte des précisions sur des points particuliers. Il est complété par linterview dun restaurateur (basé à Brest) qui a fait le choix de se certifier « + 75 % ».
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Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.
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En direct de l'Inao : Restauration commerciale : réforme du cahier des charges
Serge JACQUET, AuteurLe bio est régi par la réglementation européenne pour la quasi-totalité de la filière, à lexception notamment de la restauration collective. Le choix de l'exclure a récemment été conforté par le nouveau règlement (UE) n° 848/2018. Cependant, en France, il existe, depuis 2012, un cahier des charges qui définit les règles applicables à la restauration hors foyer, à caractère commercial, qui utilise des produits bio. Ce dernier est encore très peu connu. Il peut actuellement sappliquer à trois catégories de restaurants : Cas 1 restaurants avec seulement une ou plusieurs denrées ou ingrédients alimentaires bio ; Cas 2 - restaurants proposant des plats et menus bio ; Cas 3 - restaurants bio (au moins 95 % de leurs ingrédients et denrées doivent être bio). Toutefois, après six années dapplication, le bilan est mitigé puisque seulement 200 restaurants sont certifiés alors que de nombreux établissements revendiquent des produits et menus bio en dehors du cadre de la certification. Ce constat a incité le Cnab à lancer une réforme de ce cahier des charges. Une étude a identifié et analysé les principaux freins à la certification. Elle a conduit à la simplification des cas 1 (en supprimant lobligation de notification des produits bio) et des cas 2 (en créant une certification « Quantité produits » basée sur le pourcentage de produits bio achetés). La dernière étape avant lhomologation de ce nouveau cahier des charges est une procédure dopposition qui permet de recueillir les avis des personnes potentiellement concernées par ces changements.
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Fiche technique : Comparaison de 3 systèmes délevage haut pyrénéens basés sur loptimisation des prairies
Cette fiche technique met en parallèle trois systèmes délevage biologiques des Hautes-Pyrénées. Les trois éleveurs partagent un objectif commun : maximiser lutilisation de la ressource en herbe pour augmenter leur autonomie et la résilience de leur ferme. Le premier système délevage est celui de Patrice Fis. Sa ferme est située sur le plateau de Lannemezan et bénéficie dune bonne pousse dherbe (environ 1 300 mm de précipitations annuels). Il exploite une SAU de 54 ha et détient un troupeau composé dune cinquantaine de vaches allaitantes (Limousines) quil commercialise en filière longue. Il a réfléchi son système de manière à être totalement autonome en alimentation (il nachète que des minéraux), en effectuant notamment du pâturage tournant. Le second système est celui de la ferme dAyzi : un système transhumant typique des zones de montagne. Située à 600 m daltitude dans une zone touristique, cette ferme laitière (70 VL) produit également des veaux sous la mère (croisés Blonde dAquitaine), dont la production est calquée sur les besoins du restaurant appartenant aux éleveurs. Du pâturage tournant est effectué sur le parcellaire morcelé (73 ha) de la ferme, tout en incluant la transhumance dans son plan de pâturage. Le troisième système est celui de la ferme de Valneste, également située sur le plateau de Lannemezan. Elle produit des agneaux (80 mères) et du miel (200 colonies) sur 14 ha. Son système fourrager est inspiré du technopâturage néozélandais : pâturage tournant, transhumance inverse (chez un céréalier du Gers en hiver) et agroforesterie.
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Mesure de l'introduction des produits bio en restauration commerciale : Rapport d'étude : Octobre 2019
Ce baromètre concernant la restauration commerciale relatif à lannée 2019 présente les résultats d'une enquête réalisée à partir de 1040 entretiens téléphoniques avec des responsables de la restauration, gestionnaires, cuisiniers ou gérants intervenant dans différentes catégories de restauration commerciale en France : restauration traditionnelle, cafétérias et autres libres services, restauration rapide, traiteurs, débits de boissons et hôtels/hébergements similaires. En 2019, 43 % des établissements ont introduit des produits bio dans leurs menus et projettent en majorité d'augmenter cette part à l'horizon 2022. Concernant l'origine des produits bio introduits, 80 % étaient d'origine française. L'approvisionnement en produits locaux est encouragé. La catégorie de produits bio introduite en plus grande quantité est celle des légumes frais, avec des nuances selon les régions. Pour 42 % des établissements n'ayant pas introduit de produits bio dans leurs menus, le principal argument concerne les coûts engendrés.
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Paysan cuisinier
Anne DENIS, AuteurChef de cuisine pendant plusieurs années dans de grands restaurants gastronomiques étoilés, Frédéric Ménager a quitté cette fonction pour exercer son métier à sa façon. Il est devenu "paysan-cuisinier". Installé en 2002 sur une ferme de 5 ha, la Ferme de la Ruchotte, près de Beaune, en Bourgogne, il maîtrise désormais la chaîne dapprovisionnement en produisant lui-même la viande (cochons, canards, oies, dindons, brebis, poulets...), les légumes, les fruits (150 arbres fruitiers) et les ufs pour confectionner ses mets. Tout est produit en bio, puis transformé et cuisiné sur place. Les week-ends, il ouvre la grande salle campagnarde de son domaine, dune capacité de 25 personnes, pour servir aux convives sa cuisine paysanne, subtil mélange de finesse et de rusticité, à partir de produits dexception.
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Petit Futé France Bio
Marine CLABAUT, Auteur ; Cynthia BENZIANE, Auteur ; Alma ROTA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18 Rue des Volontaires, 75 015, FRANCE) : NOUVELLES ÉDITIONS DE L'UNIVERSITÉ | 2018
La nouvelle édition du Guide France Bio du Petit Futé propose des centaines d'adresses écologiques et bio dans les départements de France : restaurants, épiceries, petits producteurs et artisans, AMAP, marchés, vente à la ferme, vignerons, magasins de cosmétiques, centres de beauté et de bien-être, hôtels, chambres et tables d'hôtes... Il fournit des informations sur les labels bio, sur lalimentation vegan ou sans gluten Des dossiers thématiques complètent le Guide (sur le vin bio, lhabitat écologique, l'écotourisme, les garanties de l'agriculture biologique ) ; des fiches pratiques et des conseils de grand-mère (pour le ménage, la beauté, le jardinage, la cuisine...) sont proposés pour vivre bio au quotidien.
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Réenchanter le consom'acteur : Les nouveaux espaces hybrides de restauration (4/5)
BIO-LINEAIRES, AuteurDans le numéro précédent de la revue, il était question des magasins lieux de vie expérienciels. L'article propose, tout d'abord, la suite et fin de cette thématique, avant de s'intéresser à un autre aspect de la tendance : les nouveaux espaces hybrides de restauration. Ces espaces proposent, la plupart du temps, une offre qui peut combiner restauration rapide de qualité, vente à emporter, service traiteur, livraison de repas à domicile et cuisine sur place. Ces services sont intégrés dans l'offre commerciale du magasin, au point parfois qu'il est difficile de discerner sa vocation réelle. C'est l'effet synergie de plusieurs services en un seul concept qui est attendu pour attirer la clientèle. 7 initiatives d'enseignes bio sont présentées, dont 3 aux États-Unis, comme ce magasin bio hybride lounge bar, dans l'Ohio, qui comprend, sur 830 m2, un café bar, un restaurant, un coin salon avec cheminée et une salle d'exposition d'artistes locaux... En France, le magasin Biocoop Data, ouvert en 2015, à Paris, mise sur le côté chaleureux et convivial en proposant une restauration "maison". D'autres initiatives ont vu le jour, par exemple à Bordeaux, où le Magasin Général vend des produits bio locaux et des plats éco-responsables. Citons encore le magasin La Récolte, avec une offre 100 % circuit court et de saison, et la Maison Plisson, épicerie fine parisienne, en partie bio, qui organise un "petit déjeuner des voisins" le dimanche. La grande distribution tend, elle aussi, à intégrer le concept dans ses hypermarchés.