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QUALITE SANITAIRESynonyme(s)ETAT SANITAIRE |
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Alerte Alimentation : Une succession de crises ; Le bio : Des consommateurs pas assez fidèles ; Contrôles des aliments : Changement de crémerie
Elsa CASALEGNO, AuteurLes difficultés rencontrées par lagriculture française sont nombreuses et se sont accentuées, ces dernières années : hausse du prix des intrants, grippe aviaire, changement climatique, vieillissement des agriculteurs et problème de renouvellement des exploitations... La bio est, elle aussi, touchée. Même si elle conserve des intérêts environnementaux et sanitaires certains, la consommation de produits biologiques baisse. Cette diminution est notamment due à des prix plus élevés, une confusion des labels et la concurrence du « local ». Quant à la surveillance de la qualité de nos aliments, elle a été retirée au ministère de lÉconomie au profit de celui de lAgriculture, en passant de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRP) à la Direction générale de lalimentation (DGAL). Ce transfert inquiète certains acteurs. Par ailleurs, comme les agents ne sont pas assez nombreux pour faire tous les contrôles nécessaires, une partie de ces contrôles pourrait être déléguée à des acteurs privés (bureaux détudes et laboratoires privés), ce qui présente des risques de conflit dintérêt et dopacité.
Dossier spécial Maraîchage : La conservation longue des légumes d'hiver : Un enjeu prioritaire pour garantir le marché des légumes frais biologiques de qualité
Sylvie SICAIRE, Auteur ; Nathalie DESCHAMP, Auteur ; Emmanuel PLANTIER, AuteurSi de bonnes conditions de production des légumes sont importantes, les conditions de récolte et de stockage avant commercialisation, en particulier en frais, n'en sont pas moins cruciales. À travers ce dossier, des préconisations pour la récolte, le conditionnement, le stockage (température, hygrométrie, ventilation...) des légumes d'automne et d'hiver sont apportées, ainsi que des conseils visant à guider les producteurs dans leurs choix stratégiques d'investissement et de gestion des stocks. L'aptitude des légumes à une bonne conservation se joue en partie dès le choix des espèces et des variétés (certaines se conservent mieux que d'autres), ainsi que de la parcelle (état sanitaire). C'est particulièrement le cas pour les courges. La fertilisation en cours de culture a également un rôle important, de même que la maturité des légumes à la récolte. Après cette dernière, les conditions de conservation devront être contrôlées et adaptées (si possible) à chaque type de légume. Des zooms sont proposés pour la conservation des courges, de la carotte et de la pomme de terre.
Graines germées : Marché de niche : Quarante nuances de goût
Emmanuelle PELLÉ, AuteurLa crise dE. coli, en 2021, a été dévastatrice pour les graines germées en 2011 mais le marché de ce produit ultra-frais prend un nouvel essor aujourdhui. On distingue les graines germées et les micropousses selon leur durée de croissance. Toutes les semences à destination des micropousses sont soit bio, soit non traitées, mais seules les graines germées peuvent prétendre à la certification (sur dérogation). Ces deux produits ont des propriétés nutritives très élevées (concentré de vitamines, micronutriments ), une forte intensité de goût, un aspect délicat permettant de décorer les assiettes, un coût faible Pour toutes ces qualités, ils intéressent les chefs restaurateurs, mais aussi le snacking (bars à salades, sandwichs ) avec leur côté healthy. Par ailleurs, la demande est croissante en GMS de la part des consommateurs, bien qu'elle doive être accompagnée de pédagogie, de dégustations, d'informations Les primeurs et les magasins de proximité peuvent jouer ce rôle plus facilement. Il existe de nombreuses références de graines germées et de micropousses, sachant que quelques références représentent l'essentiel du marché (betterave, alfalfa, radis, poireau, pois, moutarde, chou, haricot mungo). Laurent Couraudon, président de l'entreprise Wesh Grow et maraîcher cavernicole, témoigne sur cette production en ferme urbaine (garages réaménagés en salle de culture et nurserie pour ses végétaux), avec des livraisons de proximité en vélo pour la restauration, ainsi que pour des GMS et de la vente aux particuliers. L'entreprise est implantée à Paris et à Marseille.
Le Lait de foin se développe
Costie PRUILH, AuteurLa spécialité traditionnelle garantie (STG) « Lait de foin » peut aider les producteurs laitiers à se démarquer, notamment les éleveurs biologiques et les éleveurs situés en zone de montagne, et à mieux valoriser leur lait. Actuellement, la majorité des éleveurs certifiés se situent en Bretagne, en Normandie et en Pays de la Loire. Les fermes pionnières ont commencé à être certifiées en 2019. Le lait de vaches nourries sans aliment fermenté (ni ensilage, ni enrubannage) présente, en effet, de précieux atouts pour la transformation laitière, que ce soit en matière de qualité organoleptique ou de qualité sanitaire (moins de risques de butyriques et de listéria).
Maladies de conservation : Les recherches avancent sur pommes
Marion COISNE, AuteurLes maladies de conservation peuvent causer des dégâts importants sur les pommes. Pour évaluer les solutions efficaces en bio, le Cefel (Centre dexpérimentation en fruits et légumes du bassin Sud-Ouest) mène des essais en pré-récolte et en post-récolte. Contre les gloeosporioses, les résultats obtenus avec le traitement pré-récolte Amylo-X sont mitigés : il sest avéré intéressant en 2017, mais na montré aucune efficacité en 2020. Plusieurs traitements pré-récolte à base de cuivre ont également été testés contre le phytophthora, afin de comparer lefficacité des différentes formes de cuivre et des co-formulants. Le Funguran sest montré le plus performant à plusieurs reprises. Quatre traitements pré-récolte ont également été testés contre les pourritures de Gala : Blossom Protect, Amylo-X, Rhapsody et Curatio. Blossom Protect sest avéré être le plus efficace, que ce soit sur monilia, cylindrocarpon, gloeosporioses ou colletotrichum. Toutefois, il sagit dun essai unique : dautres expérimentations sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats. Enfin, le traitement à leau chaude (traitement post-récolte) a été testé pour lutter contre les gloeosporioses. Aucun fruit na été atteint par cette maladie lorsque les pommes ont été traitées 2,5 min à 51-52 °C. Mais, plus la durée et la température augmentent pendant le traitement, plus il y a de risques de brûlures. En complément de cet article, un encart explique quaux Jardins de Brière, en Loire-Atlantique, la lutte contre les maladies de conservation passe, dans un premier temps, par le choix de la variété, puis par des traitements pré-récolte.
Plateforme Adonis : Première évaluation sur lusage territorialisé des pesticides en France métropolitaine
Aurélien CHAYRE, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022La plateforme et la carte Adonis, établies par Solagro, ont pour ambition de porter à la connaissance de tous les données communales sur l'usage des pesticides. La carte reflète les Indices de fréquence de traitement (IFT) des surfaces agricoles de chaque commune métropolitaine. Elle a révélé une France très contrastée. Certains territoires font lobjet dune pression phytosanitaire élevée. Ce sont principalement les zones agricoles spécialisées : grand bassin parisien, Limagne, territoires viticoles et arboricoles Les assolements de ces régions sont généralement peu diversifiés et les pratiques agricoles sont plutôt intensives. A linverse, certains territoires sont protégés de lusage des pesticides. Ils sont principalement situés dans les zones de montagne et les marais côtiers. Ils correspondent à des systèmes en polyculture élevage de ruminants, avec une forte présence de surfaces en herbe (généralement non traitées). Toutefois, cette carte offre une vision des utilisations « directes » de pesticides, elle ne prend pas en compte les utilisations « indirectes ». Par exemple, elle ne prend pas en compte les pesticides utilisés pour produire lalimentation importée pour les monogastriques, comme le soja, qui peut provenir dautres territoires français ou de létranger. Cette cartographie permet également de mettre en avant les territoires qui ont engagé une politique volontariste de réduction des produits phytosanitaires, notamment en développant lagriculture biologique (ex : Drôme, Gers, Manche ). Pour finir, ce document dresse un constat alarmant vis-à-vis de lusage des pesticides : contamination de lalimentation humaine, effondrement de la biodiversité, pollution des nappes et des sols par les pesticides.
Review: Quality and authentication of organic animal products in Europe
Le label AB (Agriculture Biologique) et lEurofeuille garantissent un processus de production qui interdit, notamment, l'utilisation d'engrais de synthèse, de pesticides et d'hormones, tout en limitant l'utilisation de médicaments vétérinaires. Toutefois, les consommateurs exigent des garanties concernant la qualité de ces aliments. Cet article dresse un état des lieux des connaissances actuelles sur la qualité des produits animaux biologiques et sur les moyens d'authentifier leur origine biologique. La qualité est ici considérée comme une combinaison de six facteurs : la valeur commerciale, les attributs nutritionnels, sensoriels, technologiques, de commodité et sanitaires. La comparaison de ces attributs entre les produits animaux bio et conventionnels montre une forte hétérogénéité au sein de chaque modalité, due à la variabilité des pratiques agricoles. Deux méta-analyses récentes ont néanmoins montré de meilleurs attributs nutritionnels dans le lait et la viande biologiques, liés à leur teneur plus élevée en acides gras polyinsaturés. En ce qui concerne la qualité sanitaire, un manque d'études a été relevé. L'agriculture biologique réduit le risque de résidus de médicaments et de résistance aux antibiotiques, mais l'élevage en plein air et une période d'élevage plus longue peuvent augmenter l'exposition des animaux aux contaminants environnementaux, ce qui pourrait augmenter le risque de bioaccumulation dans les produits animaux. En général, les attributs liés à la qualité sont plus variables chez les produits bio que chez les produits conventionnels, ce qui peut être dû à une sélection génétique moins importante (notamment en volaille), une plus faible utilisation des intrants et/ou une plus grande variabilité des conditions d'élevage. Cependant, la littérature n'aborde pas limpact de cette plus grande variabilité sur l'acceptabilité par les consommateurs et sur ladaptation des procédés de fabrication.
Triage, séchage et stockage des grains : Entre minutie et pragmatisme ; Triage, séchage et stockage des grains : « Conserver la valeur ajoutée » ; Conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2 : Nox Storage veille au grain
Robin GUILHOU, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles sont dédiés au triage, au séchage et au stockage des grains en agriculture bio. Les conditions particulièrement humides de lété 2021 ont rendu ces trois étapes essentielles pour valoriser les récoltes à leur juste valeur. Pour optimiser la conservation et la qualité des grains, certains détails font la différence. Le premier article retranscrit ainsi une interview de Jean-Yves Moreau, ingénieur de recherche stockage des grains chez Arvalis Institut du végétal, qui fait un point sur les matériels recommandés et apporte des préconisations. Cette interview est accompagnée dun encart sur le matériel de tri, de séchage et de stockage utilisé par Agrobio Pinault (13 000 t/an) afin de garantir des grains de qualité. Le deuxième article présente le témoignage de Pascal Letort, un céréalier en bio depuis 2010, installé avec sa femme dans le Maine-et-Loire, sur 100 ha de limons argileux humides. Il cultive près de 15 espèces qui sont toutes vendues en direct, après nettoyage et stockage, à des agriculteurs transformateurs. Le troisième et dernier article est consacré à la conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2, et plus particulièrement au système mis en place par la société Nox Storage. Cette dernière propose un conditionnement en big-bags sous atmosphère modifiée. Cette technique peu coûteuse offre une très bonne protection contre les infestations et les contaminations post-récolte. Cet article est accompagné de trois témoignages de producteurs bio qui utilisent cette technique : le Gaec Pachamama (Maine-et-Loire), la ferme Ty Ar Gall (Finistère), et Marie Ristor et Romain Le Dret (Deux-Sèvres).
Commercialisation des vins de Bordeaux : Se rapprocher des consommateurs
Tanguy DHELIN, AuteurLes attentes des consommateurs en matière de vins, et notamment de vins bio, ont été abordées lors dune conférence virtuelle Vinitech, organisée le 2 décembre 2020, par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Selon Jean-Marie Cardebat, directeur de la chaire vins et spiritueux Inseec U, « Bio rime avec proximité, local et circuits courts ». Il est donc important de repenser la proximité avec le consommateur, que ce soit dun point de vue géographique ou relationnel. Selon lui, il est nécessaire de se doter dune culture danimation de communauté et dune structure technique tournée vers le consommateur afin daccroître la valeur perçue. Il est également important de prendre en compte la nouvelle donne sociétale sur le plan environnemental et sanitaire : en 2017, une étude sur des vins blancs a montré que les consommateurs pouvaient accorder plus de poids aux caractéristiques sanitaires et environnementales quaux qualités sensorielles des vins. Dans cette étude, le vin bio et celui issu de cépages résistants ont vu le CAP (consentement à payer) des consommateurs augmenter après la dégustation. Les viticulteurs bio ont donc tout intérêt à communiquer sur leurs pratiques vertueuses.
Listes bibliographiques sur : les chaînes de valeurs et lagriculture biologique ; lenvironnement et lagriculture biologique ; la souveraineté alimentaire et lagriculture biologique ; la santé et lagriculture biologique
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021ABioDoc a réalisé quatre listes bibliographiques consacrées aux chaînes de valeurs dans les filières biologiques et aux impacts de lagriculture biologique sur : lenvironnement, la santé (humaine) et la souveraineté alimentaire. La liste dédiée aux chaînes de valeurs des filières biologiques apporte des renseignements sur lorganisation de ces chaînes de valeurs, la contractualisation, les relations producteurs-entreprises, les relations Nord-Nord Celle sur lenvironnement offre des éléments de comparaison entre lagriculture biologique et l'agriculture conventionnelle en matière dimpacts environnementaux (empreinte carbone, changement climatique, biodiversité, qualité de leau, qualité de lair ). La bibliographie sur la santé offre également des éléments de comparaison entre agriculture biologique et agriculture conventionnelle, mais en matière de santé (cancer, obésité, diabète ) et de qualité des produits (valeurs nutritionnelles, qualité sanitaire, présence de résidus de pesticides ). Enfin, celle sur la souveraineté alimentaire fournit des renseignements sur la capacité de lagriculture biologique à atteindre la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire. Les différentes références bibliographiques sélectionnées ont été publiées entre 2010 et 2021.
Produire de lendive : Des solutions pour une culture à risque
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLendive fait partie des légumes les plus consommés en France. Cette culture très spécialisée peine à se développer en bio car le défi est double : il faut réussir à produire des racines saines, puis à maîtriser la phase de forçage. Elle nécessite également des installations dédiées et beaucoup de main duvre. Au champ, les racines poussent davril-mai à lautomne. Les racines sont ensuite récoltées, puis stockées au froid pour être mises en forçage au fur et à mesure des besoins. En agriculture biologique, la phase de forçage est possible, à condition quelle soit réalisée à leau claire, sans solution nutritive. Durant cette phase, le producteur peut juste jouer sur la température, lhygrométrie et la ventilation. Il est donc primordial davoir des racines saines, indemnes de sclérotinia, car les quelques produits autorisés en bio pour lutter contre cette maladie lors du forçage, ne sont efficaces quà 70 %, voire moins. Pour obtenir des racines saines, il est nécessaire de mettre en place des rotations longues et d'implanter la culture sur des parcelles pauvres en azote. En parallèle de cet article, un encart est consacré au témoignage de Pierre Jamet, producteur dendives bio en Isère.
Bilan des vendanges 2020 : Un millésime qualitatif
Tanguy DHELIN, AuteurLes rendements des vendanges 2020 sont très hétérogènes selon les régions viticoles. Le gel et la grêle ont impacté certains vignobles mais, globalement, cest la sécheresse de lété qui a affecté les rendements, avec une répartition très inégale des rares pluies, ce qui a engendré de fortes disparités entre les vignobles. Néanmoins, la qualité semble être au rendez-vous pour tout le monde. Cet article effectue un tour dhorizon des caractéristiques des vendanges 2020 des vignobles conduits en agriculture biologique. Pour cela, il sappuie sur les retours de certaines coopératives et associations de producteurs : Sudvinbio, Sud-Est Vin Bio, Association Champagne Biologique, Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, Loire Vin Bio. Un focus est également réalisé sur les dégâts causés par le mildiou en Occitanie et sur les impacts du manque de pluie et des fortes chaleurs sur les pieds de vigne.
Effect of wheat species (Triticum aestivum vs T. spelta), farming system (organic vs conventional) and flour type (wholegrain vs white) on composition of wheat flour - Results of a retail survey in the UK and Germany - 3. Pesticide residue content
Juan WANG, Auteur ; Gultakin HASANALIEVA, Auteur ; Leonidas REMPELOS, Auteur ; ET AL., AuteurLe blé est un composant majeur du régime alimentaire de l'Europe du Nord. Il contribue donc, de manière significative, à l'exposition des consommateurs aux pesticides par le biais de lalimentation. Cette étude rapporte les résultats d'une enquête, menée durant deux ans, sur les résidus de pesticides de différents types de farines de blé vendues au détail au Royaume-Uni et en Allemagne. Ces farines étaient biologiques ou conventionnelles, complètes ou blanches, composées de blé ou d'épeautre. Les résidus de pesticides ont été détectés significativement plus fréquemment dans les échantillons de farine conventionnelle (87 % des échantillons) que dans les échantillons de farine biologique (25 %). Le composé le plus souvent détecté était le chlorméquat, un régulateur de croissance des plantes. Les concentrations totales de résidus de pesticides étaient : 1 - environ quatre fois plus élevées dans les échantillons conventionnels que dans les échantillons biologiques ; 2 - 100 % plus élevées dans la farine de blé que dans la farine d'épeautre ; 3 - 110 % plus élevées dans les échantillons de farine complète conventionnelle que les échantillons de farine blanche conventionnelle ; 4 - aucune différence significative na été observée entre les farines biologiques complètes et blanches. Les résultats suggèrent que l'utilisation de produits à base de blé biologique permet d'augmenter la consommation de céréales complètes, conformément aux recommandations nutritionnelles, sans augmenter lexposition aux pesticides via lalimentation.
Lélevage pour lagroécologie et une alimentation durable
Sghaier CHRIKI, Auteur ; Marie-Pierre OURY, Auteur ; Jean-François HOCQUETTE, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2020Malgré une large gamme de services économiques, sociaux, culturels et environnementaux, lélevage fait lobjet de questionnements complexes pour des raisons allant de préoccupations environnementales à des inquiétudes en matière de bien-être animal, en passant par le souci de la santé des Hommes. Cet ouvrage, à destination de toutes les parties prenantes concernées (éleveurs, industriels, étudiants, enseignants, décideurs publics, consommateurs et citoyens), analyse les questions liées à lélevage, produit des connaissances permettant dobjectiver ces débats, afin de proposer des pistes de progrès, et éventuellement d'éclairer les politiques publiques. Il est scindé en deux parties : 1/ Lélevage aujourdhui et les questionnements sociétaux : la place des produits animaux dans la nutrition humaine ; le concept de qualité dun aliment ; les évolutions récentes des modes de consommation ; le bien-être animal ; le stress à labattage et la gestion des crises sanitaires ; lélevage et lenvironnement (services et impacts) ; 2/ Les perspectives dévolution de lélevage : lévolution de lélevage pour une agriculture agroécologique ; le rôle de lagroécologie en élevage face au défi climatique ; le numérique au service dun élevage plus durable ; les alternatives aux produits animaux (analogues végétaux, viande in vitro) ; la place des produits animaux dans une alimentation plus durable.
Intérêts des sorghos dans les rations de vaches laitières et face au réchauffement climatique
F. BLOT, Auteur ; J. TOURNEUX, AuteurLe maïs ensilage est historiquement le fourrage dominant dans les systèmes fourragers des élevages de Vendée et de Charente Maritime. De nombreux éleveurs sont toutefois à la recherche dun fourrage complémentaire afin de diluer la teneur en amidon des rations sans pour autant perdre en énergie. De plus, avec laugmentation de la fréquence des aléas climatiques et du déficit hydrique qui impactent de plus en plus la qualité et le rendement du maïs ensilage, les éleveurs souhaitaient trouver une culture moins gourmande en eau et qui supporte mieux les fortes températures. Pour tenter de répondre à ces problématiques, le sorgho a été testé dans plusieurs élevages. Dès les premières années, le constat fut le même pour tous les éleveurs : le sorgho résiste mieux aux fortes chaleurs et au déficit hydrique que le maïs et il apporte une réelle plus-value dans les rations grâce à sa valeur énergétique sous forme de sucres et de cellulose très digestible. Le sorgho fourrager monocoupe BMR a ainsi permis daugmenter les taux butyreux et daméliorer létat sanitaire (taux cellulaire, boiteries ) des troupeaux. Cependant, le sorgho est une plante compliquée à cultiver du fait de sa faible vitesse dimplantation, de sa sensibilité au salissement et de son risque de verse en fin de cycle. Lors des premiers essais, litinéraire technique nétait pas suffisamment maitrisé et cela a conduit à des échecs. Les éleveurs ont persévéré et, même si litinéraire du sorgho reste toujours plus compliqué que celui du maïs, il est maintenant beaucoup mieux connu et maîtrisé.
Liveseed: Organic seed health. An inventory of issues and a report on case studies
Steven GROOT, Auteur ; Stéphanie KLAEDTKE, Auteur ; Monika MESSMER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport porte sur la production de semences biologiques saines. Il a été réalisé dans le cadre du projet européen Horizon 2020 LIVESEED. L'utilisation de semences biologiques peut générer des avantages pour le développement des semis. Les sols biologiques, sur lesquels sont produites ces semences, peuvent avoir un microbiome plus riche et plus diversifié que dans les sols conventionnels. Or, une partie de ce microbiome pénètre dans la graine au cours de son développement et, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, il semblerait que certains micro-organismes contenus dans ce microbiome jouent un rôle dans la tolérance des semis aux stress biotiques et abiotiques. Afin de synthétiser les connaissances permettant doptimiser la production de semences biologiques saines et de qualité, ce rapport commence par rappeler les différents paramètres pouvant influencer leur santé : conditions de production des semences, maturité des graines, microbiome des graines, traitements d'assainissement des semences, application de produits biologiques, utilisation de variétés résistantes. Le rapport effectue un inventaire des problèmes de production, de santé ou de qualité des semences biologiques. Il décrit ensuite plusieurs études de cas qui portent sur : la gestion de la carie commune du blé ; les virus sur les plants de pommes de terre ; la tolérance de la carotte à la fonte des semis ; les effets des conditions de production des semences sur leur microbiome ; le vieillissement du microbiome pendant le stockage des graines ; la durée de conservation des produits biologiques appliqués ; les matériaux d'emballage alternatifs. Enfin, il propose des fiches-résumés sur les pratiques optimisant la santé des semences.
Participation au groupe européen « Santé de labeille » ; Eip Agri focus group « bee health and sustainable beekeeping » : - Partage dexpérience avec le réseau
Florence Aimon-Marie est chargée de mission Agri-environnement et Apiculture à la Chambre dagriculture de la Charente-Maritime. Dans le cadre de sa mission pour lAPCA (Assemblée Permanente des Chambres dAgriculture), elle a intégré le groupe européen « Santé de labeille et apiculture durable ». Ce groupe a été formé en 2019 et sinscrit dans le cadre du Partenariat Européen pour lInnovation « pour une agriculture productive et durable » (PEI AGRI). Après avoir donné de plus amples informations sur le PEI AGRI et sur les « Focus Groups », Florence Aimon-Marie présente les axes de travail du groupe. Le document comporte aussi des fiches de présentation des projets et expériences découverts : 1 Rencontre avec un couple dapiculteurs suédois (Kurt et Mona Oldeskog) qui a su adapter ses pratiques à son environnement : sélection des abeilles, gestion du varroa ; 2 Rencontre avec léquipe de recherche Björn Lagerman de lUniversité dUppsala (Swedish University of Agricultural Sciences) qui a mis au point une application sur smartphone, nommée Bee Scanning, pour décompter les varroas phorétiques à partir de photos des cadres dune ruche ; 3 Rencontre avec un utilisateur et avec les concepteurs de loutil NOMADI-App, développé par une association italienne, qui est destiné à faciliter le suivi de ruchers transhumants en collectant des données consultables à distance par lapiculteur ; 4 Rencontre et visite de CONAPI, la plus importante coopérative dapiculteurs en Europe ; 5 Restitution dune table ronde avec les différents acteurs de la filière apicole dÉmilie Romagne (Italie) ont présenté les multiples actions quils ont mises en place afin de soutenir une apiculture durable.
Etat des lieux des résidus de pesticides dans les fruits et légumes en France : Edition juin 2019
La présence de résidus de pesticides dans les fruits et légumes (et les céréales) apparaît aujourd'hui dans les premiers rangs des préoccupations des consommateurs en matière de risques alimentaires en France et en Europe. Cette deuxième édition du rapport de Générations Futures sur les résidus de pesticides dans les fruits et légumes consommés en France intègre les données 2017 de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Il couvre ainsi une période détude de 6 ans (2012-2017). Il présente les résultats pour les 18 fruits et les 32 légumes sélectionnés, ainsi que le classement de chacun en fonction de la présence de résidus de pesticides mesurés, ainsi qu'en fonction des dépassements des limites maximales en résidus (LMR) sur la période 2012-2017.
Evaluation des procédés de transformation alimentaires biologiques : Méthodologie
Afin daider les transformateurs de produits biologiques à choisir leurs procédés de transformation, les partenaires du RMT Actia Transfobio ont travaillé à lélaboration dune méthodologie permettant doptimiser des procédés de transformation pour augmenter la qualité du produit transformé, et de comparer différents procédés entre eux. Lobjectif final étant de satisfaire les attentes des consommateurs vis-à-vis des produits bio et de respecter les fondements de lagriculture biologique. Cette méthodologie se base sur une évaluation multicritère, qui vise à caractériser lévolution (dégradation, amélioration ou conservation) de la qualité du produit au cours des différentes étapes de transformation. Elle tient aussi bien compte de la qualité sanitaire du produit, que de sa qualité nutritionnelle, sensorielle, environnementale, économique et sociale. A lissue de cette évaluation, des itinéraires de fabrication optimisés en fonction des contraintes de lopérateur sont établis. Concrètement, les différentes étapes à mettre en uvre sont de : 1 - définir les limites du système à étudier en établissant le diagramme de fabrication du produit ; 2 - définir les critères de qualité du produit et leurs différents indicateurs ; 3 - collecter des données sur les différents procédés de transformation possibles ; 4 - identifier les étapes critiques au cours desquelles les qualités du produit peuvent être dégradées. Un itinéraire technologique optimisé peut alors être identifié.
Etat des lieux des résidus de pesticides dans les fruits et légumes en France
La présence de résidus de pesticides dans les fruits et légumes (et les céréales) apparaît aujourd'hui au tout premier rang des préoccupations des consommateurs en matière de risques alimentaires en France et en Europe. Ce rapport entend apporter une information complète sur cette question pour les fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle vendus et consommés en France. Le rapport a été élaboré sur la base de données officielles produites par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Les analyses effectuées ont permis de réaliser un classement des fruits et des légumes en fonction de la fréquence de la présence de résidus de pesticides mesurés, ainsi qu'en fonction de la fréquence des dépassements des limites maximales en résidus (LMR), sur une période allant de 2012 à 2016. Le rapport présente les résultats détaillés pour chacun des 19 fruits et 33 légumes sélectionnés.
La qualité sanitaire du lait bio
Florane MARSAL, AuteurLa qualité du lait dépend de plusieurs facteurs : réglage de la machine à traire, pratique de traite, conduite du troupeau. Deux experts sont intervenus à ce sujet auprès dune quarantaine déleveurs, en Franche-Comté. Pierre-Guy Marnet, enseignant chercheur à AgroCampus Ouest (spécialiste de la physiologie de léjection du lait et de linfluence des machines à traire), a attiré leur attention sur les fuites dair au niveau des faisceaux trayeurs. Une entrée dair dans un faisceau fait chuter le vide dans le bol de la griffe ; le lait contenu dans ce bol peut alors remonter dans les autres manchons et conduire à la contamination des autres quartiers (les sphincters sont ouverts durant la traite). Ce processus est appelé le phénomène dimpact. De même, tirer les premiers jets directement au sol (notamment sur des quais de traite rugueux) présente un risque de contamination : en marchant dedans, les vaches contaminent le reste du bâtiment, ce qui augmente la charge en pathogènes. Enfin, lentretien de la machine à traire reste primordial. Les manchons en caoutchouc de synthèse doivent être changés au bout de 2500 utilisations, 600 pour ceux en caoutchouc naturel et 5000 pour ceux en silicone. Hubert Hiron, vétérinaire du GIE Zone Verte (pratiquant lhoméopathie et la phyto-aromathérapie), rappelle également quune maladie est lexpression dun déséquilibre. Si elle touche la majorité du troupeau, il faut se pencher sur lajustement de la ration ou une amélioration du bâtiment. Si, au contraire, elle touche un individu, il faut réfléchir sur laspect émotionnel : est-ce que la vache a subi un stress qui a pu diminuer son immunité ? Lhoméopathie, lacupuncture ou encore laromathérapie peuvent alors aider à résoudre ces problèmes. Ces deux experts concluent sur limportance de la prévention pour que le troupeau puisse faire face aux troubles divers.
Suivi de l'état sanitaire des sols sous abri : le système racinaire à la loupe
Cécile DELAMARRE, AuteurLa santé dune culture ne peut pas être jugée quavec les parties aériennes, il est nécessaire dévaluer létat de son système racinaire. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas des cultures conduites sous abri en agriculture biologique. Il recommande deffectuer au minimum une observation du système racinaire en fin de culture, mais cette opération peut également être effectuée au cours du cycle de la culture (par exemple, si un manque de vigueur est observé). La méthode pour effectuer ces observations est tout dabord abordée (nombre de plants, répartition, précautions à prendre pour ne pas abîmer le système racinaire, les éléments à regarder et les moyens pour y arriver). Les outils utiles à l'interprétation des ces observations sont ensuite présentés : fichier excel pour renseigner les indices de nécroses et de galles racinaires (INR et IGR), analyses en laboratoire pour identifier le bio-agresseur, site et application Ephytia de lINRA, pour aider au diagnostic. Un tableau permet également, pour chaque catégorie de bioagresseurs (nématodes, champignons telluriques ), de connaître la pertinence des pratiques agronomiques visant à les limiter et utilisables en bio (rotation, solarisation, plantes de coupure ).
FROG : Plateforme Française pour la Recherche Bio : Programme cadre français pour la recherche et l'innovation en Agriculture Biologique : 100 objectifs
Vianney LE PICHON, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2017Ce programme-cadre est un panorama des besoins de recherche, identifiés par les acteurs français, dans le cadre de la plateforme FROG pour la recherche en AB. Les besoins ont été identifiés au cours d'un travail collaboratif conduit pendant une année et demie avec pour objectif d'appuyer le développement de l'agriculture biologique. Il vise, d'une part, à suggérer des thèmes aux financeurs qui élaborent des appels à projets, tant en France qu'au niveau européen, et, d'autre part, à inspirer les équipes de chercheurs susceptibles d'y contribuer. Ce programme-cadre rassemble des sujets de recherche relatifs aux multi-performances du système alimentaire bio, depuis les processus du vivant au sein d'agroécosystèmes biologiques, avec la transformation et jusqu'au produit fini. Il décline les performances à étudier selon quatre grandes thématiques : agricoles et agroalimentaires ; nutritionnelles et sanitaires ; environnementales et économiques ; sociales et territoriales. Le document aborde également les effets multiples des réglementations, politiques et actions publiques. Chaque thématique est déclinée en sujets de recherche (une centaine au total).
Dossier Stockage des grains : Stocker des grains à la ferme : Atouts et contraintes
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurAlors que le stockage des grains à la ferme était autrefois une obligation, faute d'organismes stockeurs, c'est aujourd'hui un choix pour une partie des agriculteurs bio, représentant 30 % des volumes totaux produits. Par ailleurs, la vague de conversions en cours, notamment en grandes cultures, va augmenter les besoins en structures de stockage. Si le stockage à la ferme permet une meilleure maîtrise sur la logistique, la qualité, et la commercialisation, certaines contraintes spécifiques à lAB nécessitent une grande rigueur : tri des cultures en mélanges, présence d'adventices à la récolte, gestion des insectes au stockage... Dans ce dossier, trois agriculteurs ayant fait le choix du stockage à la ferme témoignent, en Vendée, dans l'Oise, et en Côte d'Or.
Sécurbio : sécurisation des filières biologiques par la gestion des contaminants et la prévention des risques associés
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, AuteurPour les produits certifiés AB, chaque détection de résidus de pesticides doit être déclarée à lorganisme certificateur et donne lieu à une investigation pour statuer sur la conformité ou la non-conformité du produit avec les règles de production (et de transformation) de lagriculture biologique. Des programmes de mutualisation de données danalyses existent pour les produits conventionnels, mais ils ne prennent pas en compte les problématiques spécifiques des produits biologiques : les seuils utilisés sont bien souvent les LMR (limites maximales de résidus) que les consommateurs ne trouvent pas suffisamment restrictives pour les produits biologiques ; les analyses sont souvent réalisées sur le lieu de distribution, ce qui ne permet pas toujours dévaluer la contamination au champ par les dérives de traitement . Aussi, les acteurs des filières biologiques ont souhaité disposer dun outil pour gérer et comprendre les contaminations en AB. Le programme Sécurbio (2011-2013) a répondu à cet objectif en développant des actions sur des points critiques : base de données mutualisée des analyses des opérateurs bio, rédaction de fiches de bonnes pratiques (générale, stockage, filière viti-vinicole), grille dévaluation des risques de la production à la distribution, mise en place de formations. Intéressés par ces actions, les professionnels continuent à alimenter la base et gèrent lexploitation des résultats à la suite du projet.
Dossier : La viande bio : structuration d'une filière en plein essor
ALTERNATIVES BIO, AuteurLes consommateurs de viande bio déclarent qu'ils achèteraient davantage de viande bio si les produits étaient plus facilement disponibles et si l'offre était plus diversifiée. Un des enjeux majeurs de la production est de pouvoir répondre à une demande croissante. Le dossier passe en revue quelques points-clés de la structuration de la filière et de la situation actuelle en Rhône-Alpes : - Répondre à la demande des consommateurs bio ; - Conduire des élevages en bio ; - La filière viande bio en Rhône-Alpes ; - La qualité sanitaire incontournable en bio ; - Abattoirs de proximité : un exemple de gestion directe à Die ; - La viande en points de vente collectifs ; - La viande bio en restauration collective, l'exemple de Bio A Pro ; - Le marché de la viande bio encore en progression dans les grandes surfaces ; - Le rayon viande dans les magasins bio de la première heure.
Essai 2014 Chou de Bruxelles : variétés en culture biologique de plein champ
Catherine MAZOLLIER, AuteurDepuis 2010, le Grab conduit un programme d'évaluation variétale en agriculture biologique pour différents types de choux, cultures importantes dans le Sud-est de la France. Les essais pour l'année 2014 portant sur les choux de Bruxelles sont rapportés dans cet article : conditions de culture et calendrier, protocole et résultats. 17 variétés, en semences biologiques ou conventionnelles non traitées, ont été étudiées pour cette campagne : 6 variétés populations, 8 variétés F1 sans stérilité mâle cytoplasmique, 3 variétés F1 avec stérilité mâle cytoplasmique. Les observations ont porté sur l'état sanitaire des plantes, leur développement végétatif et leur précocité.
Guide pour conserver et transformer ses légumes
Ce guide technique, édité par Agrobio 47, est à destination des producteurs et a pour objectif de leur permettre de découvrir des préalables pour s'engager dans la transformation de légumes à la ferme. Il aborde les aspects suivants : - Pourquoi les légumes s'altèrent ? : Quelles sont les différentes causes d'altération ? ; Quels sont les facteurs d'altération ? ; Gérer les altérations : les procédés de conservation (La conservation par le séchage ; La conservation par le froid ; La conservation par le chaud). - Le local de transformation. - Le diagramme de fabrication : Penser sa transformation avec le diagramme de fabrication ; Le diagramme sous forme graphique ; Exemple simplifié de diagramme. - Les opérations unitaires : Réception et tri des légumes : l'agréage ; Stockage intermédiaire ; Le nettoyage - lavage ; La cuisson des aliments. - Le processus de conservation et de cuisson : Valeur stérilisatrice ; Valeur pasteurisatrice ; Valeur cuisatrice.
Programme Sécurbio : Limiter les contaminants dans la filière
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDe 2011 à 2014, le programme Sécurbio, dont l'Itab est le chef de file, s'est penché sur une problématique forte en agriculture biologique : « la sécurisation des filières biologiques par la gestion des contaminants des produits biologiques et la prévention des risques associés ». Ainsi, une base de données centralise les informations, issues de l'amont et de l'aval des filières, relatives aux résidus de pesticides et d'OGM. A ce jour, 4500 bulletins d'analyse de matières premières et de produits transformés sont renseignés dans cette base. Les contaminations sont, dans la majorité des cas, inférieures aux limites maximales de résidus (LMR) mais ont tout de même permis d'identifier des situations à risque : type de contaminants, niveau de risque par type d'entreprise Sécurbio a également permis d'élaborer une fiche d'autoévaluation et des guides de préconisation, mis à disposition des opérateurs. En avril 2014, un séminaire de restitution a présenté les principaux résultats et réalisations du projet.
La stérilisation par la chaleur des produits alimentaires peu acides destinés à la vente
Pascal DONAT, AuteurL'atelier de transformation alimentaire de l'EPLEFPA de Limoges et Nord Haute-Vienne fait le point sur les conditions de détermination des barèmes de stérilisation en autoclave, dans le cadre de la mise en place d'ateliers de transformation et de vente paysanne. Les denrées alimentaires qui ont un pH supérieur à 4,5 sont plus difficiles à stériliser. Tout traitement thermique est défini par le couple température-temps appelé barème de stérilisation. L'article rappelle les principes et méthodes de stérilisation, les critères de choix du barème et les règles à respecter.
DinABio 2013 : Conférences plénières
Stéphane BELLON, Auteur ; Niels HALBERG, Auteur ; Ilse A. RASMUSEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Au colloque DinABio des 13 et 14 novembre 2013, les présentations effectuées en conférences plénières (sous forme de résumés dans ce document) ont permis, dans un premier temps, d'aborder la recherche et la formation : la recherche en agriculture biologique et en agroécologie se développe au niveau international ; au Danemark, la recherche participative en agriculture biologique a permis un fort développement de ce secteur ; en France, la formation continue en agriculture biologique est fortement utilisée, mais l'offre ne répond pas encore à tous les besoins. Des aspects techniques, environnementaux et sanitaires de l'agriculture biologique ont aussi été abordés au travers de trois présentations. La première concerne le projet AGTEC-ORG, qui a identifié les leviers agronomiques et technologiques pour améliorer la qualité des blés et farines biologiques. Denis Lairon a ensuite présenté les premiers résultats de l'étude Nutrinet-santé : les consommateurs de produits bio en France ont un profil alimentaire plus sain et présentent moins de risque de surpoids. Enfin, le projet BioBio a permis d'étudier les relations entre les indicateurs de biodiversité et les pratiques agricoles aux échelles européenne et régionale (cas d'étude français en Vallée et Coteaux de Gascogne).
Dossier - Alimentation bio et santé
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., AuteurDivers projets de recherche sont menés pour tenter de répondre aux questions concernant l'impact des produits bio sur la santé des consommateurs et leurs intérêts nutritionnels. Une partie d'entre eux ont été présentés lors de la deuxième conférence internationale sur la qualité des aliments et la santé, organisée par Food Quality and Health, en juin 2013, à Varsovie. La qualité des produits issus du mode de production biologique était en effet l'une des quatre thématiques abordées. Ce dossier revient également sur l'étude NutriNet-Santé. Plus de 50 000 consommateurs, bio et non bio, ont participé à cette étude qui a permis de décrire le profil alimentaire des différents groupes et les liens sur la santé. Des initiatives plus locales, menées dans le Massif Central et la région Rhône-Alpes et visant à développer la consommation de produits bio notamment en restauration collective, sont décrites. Enfin, le projet RMT Transfo Bio, le travail d'évaluation des filières et produits bio par le Conseil National de l'Alimentation et le site « Manger bio c'est mieux ! » sont présentés.
Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du Végétal : Produire du blé de qualité en agriculture biologique : Leviers agronomiques, génétiques et technologiques : des méthodes pour améliorer la qualité du blé biologique
Laurence FONTAINE, Auteur ; Michel MANGIN, Auteur ; AGTEC-ORG, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013La Journée Technique Grandes Cultures Biologiques "Produire du blé de qualité en agriculture biologique : Leviers agronomiques, génétiques et technologiques : des méthodes pour améliorer la qualité du blé biologique" a été organisée par l'ITAB et ARVALIS-Institut du Végétal, le 28 mai 2013, à Montmeyran (Drôme). Ces Actes comprennent : le poster présenté en salle, intitulé "Les chiffres du blé tendre bio" ; les interventions en session plénière ("Solutions agronomiques et technologiques pour améliorer la qualité du blé bio" : présentation et principaux résultats du projet AGTEC-Org ; "Associer en relais céréales et légumineuses fourragères" ; "Développer les associations de culture blé et protéagineux à graines : conséquences sur le fonctionnement des fermes" ; "Pourquoi sélectionner de nouvelles variétés de blé tendre adaptées à l'AB ?" ; Référentiel Blé AB : présentation et exemple de fiche variétale). Est aussi présente la liste des posters (en salle) et panneaux (en bordure de parcelle) présentés lors de la Journée Technique (téléchargeables sur le site de l'ITAB : http://www.itab.asso.fr). Le document se termine par un approfondissement du poster "Désherbage" : extrait de la brochure "Désherber mécaniquement les grandes cultures" (http://www.itab.asso.fr/programmes/desherbage.php).
Un plan de développement durable de l'apiculture
Laurent JOYET, AuteurEn France, la filière apicole doit faire face à une situation alarmante : une perte de 40 % d'apiculteurs entre 2004 et 2010, une perte de 20 % de ruches sur la même période et une perte de production de 40 % en 15 ans. Dans ce contexte, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé la mise en place d'un Plan de développement durable de l'apiculture pour la période 2013-2015. Avec un double enjeu à la fois économique et environnemental, ce plan s'organisera autour de différents axes : - mieux appréhender la réalité sanitaire de la filière ; - réduire l'impact des produits phytosanitaires ; - lutter contre les maladies et ravageurs ; - favoriser le développement d'une filière compétitive d'élevage de reines et d'essaims ; - développer la biodiversité nécessaire ; - développer le service de pollinisation ; - organiser un système global de surveillance des colonies ; - mieux former les apiculteurs et encourager l'installation de nouveaux apiculteurs ; - organiser la filière.
Le point technique élevage : Fin des patentes sanitaires : Nouvelle réglementation pour la vente du lait cru
Katell GUEGUEN, AuteurDepuis le début de l'année 2013, la patente sanitaire laisse place à une nouvelle réglementation qui régit la vente de lait cru. Le préalable à toute vente de lait cru de bovidés, petits ruminants et solipèdes (familles des chevaux, des mules et des ânes) est de deux ordres : demande d'autorisation ou déclaration d'activité. Les personnes qui vendent du lait cru au consommateur final doivent faire une « demande d'autorisation » (cerfa n° 14788*01) ; ceux qui vendent du lait cru à un commerce de détail ou à un artisan qui transforme ce lait doivent transmettre à la DDPP une « déclaration d'activité » (cerfa n° 13984*02). Présentation : Quelques règles autour de la production laitière ; Eau du réseau et laiterie impeccable ; Critères de qualité du lait : il faudra faire des analyses ; Température, bouchons et étiquettes : beaucoup de bon sens & quelques contraintes ; Bonnes pratiques d'hygiène et plan de maîtrise sanitaire.
Désinfection à la vapeur aérée, une solution pour les semences biologiques de plantes aromatiques et médicinales?
Sarah SIGG, Auteur ; Xavier SIMONNET, Auteur ; Werner E. HELLER, Auteur ; ET AL., AuteurLes producteurs suisses de plantes aromatiques et médicinales sont confrontés, depuis plusieurs années, aux dégâts de champignons pathogènes sur les cultures de mauve et de guimauve. Les semences pourraient être des vecteurs de ces pathogènes mais il n'existe aujourd'hui aucun moyen de désinfection des semences autorisé en agriculture biologique. Ainsi, dans le cadre du projet Mediplant, la désinfection à la vapeur aérée (DVA) a été testée sur mauve, guimauve, thym et pimprenelle. Cette technique a présenté de bons résultats sur mauve et guimauve avec un traitement à 68°C pendant 120 secondes, entraînant par ailleurs une augmentation du taux de germination qui peut être contrôlé par un séchage des semences à 37°C. En revanche, les températures et durées de désinfection appliquées sur thym et pimprenelle ont fortement pénalisé les facultés germinatives de ces deux espèces, sans efficacité sur leurs pathogènes.
E.Coli et autres risques sanitaires : La bio injustement accusée : Synthèse de Claude Aubert
Claude Aubert, rédacteur de nombreux livres sur l'alimentation et la santé, analyse l'affaire des graines germées contaminées par E. coli qui ont entraîné, en 2011, le décès de 60 personnes en Allemagne et en France. L'infection s'est faite par une souche anormalement virulente d'E. coli, provenant sans doute d'un lot de graines de fenugrec importées d'Egypte et étiquetées "organic". Nénanmoins, le doute sur l'origine demeure selon les enquêteurs. De plus, l'apparition de la souche et les contaminations des graines restent inconnues. Cependant, les contaminations alimentaires sont malheureusement fréquentes chaque année en France et ailleurs, et l'auteur démontre, en se basant sur plusieurs études, qu'elles ne sont pas plus fréquentes en bio qu'en conventionnel, bien que certains soutiennent le contraire du fait de l'emploi de fumier comme fertilisant et de l'absence de produits chimiques utilisés sur les plantes. Par ailleurs, manger bio permet d'ingérer nettement moins de pesticides et des produits plus riches en polyphénols (et en oméga 3 pour le lait).
L'hygiène en point de vente : Les dangers des denrées alimentaires
BIO-LINEAIRES, AuteurPour tous les magasins qui disposent d'un service arrière, la contamination des aliments est une préoccupation quotidienne Parmi les trois catégories de contaminants possibles des denrées alimentaires, l'article présente en détail les microorganismes dont certains pathogènes sont gênants (responsables d'altération des aliments comme les bactéries, les levures et les moisissures) ou dangereux (parce qu'ils provoquent des maladies ou des intoxications). Un tableau présente six pathogènes : Salmonella, Campylobacter, Listeria monocytogenes, Escherichia coli, Clostridium perfringens, Clostridium botulinum (origines, conséquence sanitaire et évaluation du risque). Un second tableau, présente, pour chacun, les risques (de majeur à faible) selon le conditionnement des produits (produits appertisés, pasteurisés, cuits reconditionnés, crus réfrigérés).
L'hygiène en point de vente : Règles d'hygiène en magasin : les préconisations
BIO-LINEAIRES, AuteurLa mise en vente de denrées alimentaires ne présentant aucun danger pour la santé du consommateur requiert le maintien au quotidien de bonnes pratiques d'hygiène. Les préconisations présentées dans l'article concernent particulièrement les locaux et les matériels des lieux où sont réceptionnés, entreposés, déconditionnés et transformés ou découpés les produits frais : - Les locaux ; - Les nuisibles ; - La gestion des déchets ; - Nettoyage et désinfection ; - Les meubles réfrigérés ; - Les risques de contaminations croisées.
Manger bio c'est mieux ! : Nouvelles preuves scientifiques à l'appui...
Claude AUBERT, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; André LEFEBVRE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Petit manifeste sur l'alimentation biologique à l'intention des sceptiques et des convaincus. Ecrit par trois éminents spécialistes de l'agriculture biologique et de la nutrition, ce livre analyse, de façon synthétique et accessible, les dernières études internationales sur l'alimentation bio et conventionnelle. Au sommaire notamment : 1 - Des aliments souvent plus riches en nutriments et en antioxydants ; 2 - Des produits transformés plus sains ; 3 - De meilleures habitudes alimentaires ; 4 - Limitation des risques liés aux pesticides ; 5 - Pas plus de contaminations microbiennes ; 6 - Éviter les conséquences désastreuses des excès d'azote ; 7 - De plus en plus d'études sur l'impact positif des produits bio sur la santé ; 8 - Notre environnement et celui des générations futures protégé ; 9 - La bio en questions (la bio peut-elle nourrir le monde ?, les prix, produit bio et local...) ; 10 - L'agriculture biologique : une longue histoire et des techniques éprouvées ; Cuisiner bio sans se ruiner : 30 recettes à moins de 1 20.
Perspectives : Produits transformés bio : Quelles stratégies de développement ? ; Quelles opportunités et tendances en nutrition santé ?
Régine MARTIN, Auteur ; Yoann GUERI, AuteurPlus de 60 personnes ont participé, le 16 octobre 2012, à Rennes, au Colloque « Produits transformés Bio : quelles stratégies de développement ? Quelles opportunités et tendances en nutrition santé ? », organisé par Inter Bio Bretagne, ADRIA Développement et la Chambre de Commerce et d'Industrie Rennes-Bretagne. Cet article fait un focus sur les qualités nutritionnelles et sanitaires des produits bio à propos desquelles Denis Lairon, Directeur de recherche à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), était intervenu. Expert en nutrition humaine et co-auteur du livre « Manger Bio c'est mieux ! », Denis Lairon s'est appuyé notamment sur le travail de l'AFSSA (aujourd'hui ANSES Agence nationale de sécurité sanitaire) qui, en 2003, publiait un rapport d'analyse de plus de 300 études scientifiques internationales. Il a présenté les résultats d'études comparant la qualité nutritionnelle selon le mode de production biologique ou conventionnel, occasion de rappeler les bénéfices avérés des produits bio : teneurs en matière sèche, minéraux et oligo-éléments ; et les intérêts sanitaires de l'agriculture biologique : pas de différence de contamination selon les modes de production pour E. Coli, Salmonella , taux de résistance des bactéries aux antibiotiques plus faible, risque de contamination par les pesticides plus faible
Qualité agronomique et sanitaire des digestats
Nicolas THEVENIN, Auteur ; Mohammed BENBRAHIM, Auteur ; Christophe BACHOLLE, Auteur ; ET AL., AuteurLe développement de la méthanisation des déchets organiques et des effluents constitue en enjeu fort pour la France, notamment pour la production d'énergie renouvelable mais aussi pour la préservation de la qualité des sols par une bonne gestion du retour au sol de la matière organique résiduelle. Cependant, la connaissance de l'impact de la digestion sur la valeur agronomique et sanitaire des matières organiques n'est pas suffisamment précise à ce jour. Dans ce cadre, l'ADEME et le ministère de l'Agriculture ont lancé une étude bibliographique afin d'essayer de caractériser les digestats en fonction des intrants et des procédés utilisés. Les résultats de cette étude sont présentés dans cet article. Il apparaît ainsi que la méthanisation ne pénalise pas la valeur fertilisante des matières organiques tant en termes de nutriments que d'entretien des taux de matières organiques du sol. Selon les matières premières et les procédés, le potentiel peut être amélioré (produit stabilisé en termes de nuisance olfactive, produit plus hygiénique, constitution d'un engrais azoté « quasi minéral »). Enfin, les teneurs en éléments traces métalliques peuvent rester faibles. Cette étude a également permis de faire ressortir les données manquantes (impact des différents digestats sur la fertilité des sols, la croissance des plantes et l'environnement, bilan des résultats économiques des fermes travaillant avec ces digestats ).
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques : Elevages biologiques : Campagne 2010/2011 - Edition 2012
Cette 7ème édition de la brochure de présentation des résultats d'expérimentations et de suivis techniques en "Élevages biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement de l'agriculture biologique. La CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique), commission interne à Inter Bio Bretagne, coordonne le programme régional de recherche-expérimentation en agriculture biologique. Les actions mises en uvre dans ce cadre répondent aux demandes des producteurs émises au sein des 3 commissions techniques : "Élevages", "Légumes" et "Grandes Cultures". En 2011, 52 projets ont été menés, dont 6 en élevage, parmi lesquels 4 font l'objet des synthèses de cette brochure. Au sommaire : Action N°1 : Réseau d'élevages bovins laitiers en Agrobiologie : - Capacité d'adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse : autonomie alimentaire ; - Les troupeaux laitiers à plus de 6500 kg de lait par vache ; - Résultats technico-économiques 2010-11 ; - Analyse du prix du lait sur la campagne 2010-11 ; Action N°2 : Impact de la conversion en Agriculture Biologique sur les élevages laitiers bretons ; Action N°3 : Approches alternatives de la gestion sanitaire en élevage bovin laitier biologique ; Action N°4 : Pathologies en volailles de chair biologiques.
Elevages bio : un état sanitaire global satisfaisant mais davantage de cellules
Véronique BARGAIN, AuteurCet article présente les principaux résultats d'une enquête, menée en Bretagne, auprès de 29 producteurs laitiers biologiques, sur l'état sanitaire des troupeaux. Douze critères ont été analysés. Ce bilan montre que l'état sanitaire des troupeaux biologiques est satisfaisant : mortalité des veaux comparable aux conventionnels bretons, tout comme les fièvres de lait. Les avortements sont légèrement inférieurs en AB, les acétonémies, les non-délivrances et métrites sont très rares. La différence majeure est le nombre plus élevé de cellules dans les élevages biologiques (45% des élevages avec plus de 300 000 cellules en moyenne), sans être proportionnel au taux de métrites cliniques, ni en lien avec le niveau de production ou le type de conduite.
Fiche recherche - Protection des plantes : Activité antifongique de la prêle
Patrice MARCHAND, AuteurLes céréales, utilisées pour l'alimentation humaine et animale, peuvent être contaminées par des champignons mycotoxigéniques. Une étude, réalisée en 2011 par un laboratoire (Food Technology Department) de l'Université espagnol de Lleida, a testé les effets d'extraits de prêle des champs (Equisetum arvense) et de Stevia rebaudiana sur la croissance des moisissures et la production de mycotoxines. Les extraits ont été ajoutés à différentes concentrations (1-3%) dans un milieu gélosé, auquel ont été ensuite inoculées six moisissures mycotoxigéniques. Une incubation a ensuite eu lieu à différentes températures pendant 21 jours. Il résulte de l'étude que la croissance des moisissures a été complètement inhibée dans toutes les conditions étudiées avec Equisetum arvense (sauf dans une modalité à 30° où la croissance a diminué de 86%), mais que les résultats ont été moins probants avec Stevia rebaudiana.
Fiche technique : Stockage des grains
Cette fiche technique, élaborée par la Corab Centr'Atlantique, Agrobio Poitou-Charentes et les Chambres d'agriculture de Poitou-Charentes, en partenariat avec Arvalis, présente des conseils techniques et les règles à respecter pour le stockage et la conservation des grains biologiques, afin de préserver leurs qualités initiales. Cette brochure se compose de trois parties : règles générales à respecter pour tout type de stockage, stockage longue durée et stockage tampon de courte durée. Chaque partie comporte des références techniques, des photographies, mais aussi des informations concernant l'enregistrement des conditions de stockage et de traçabilité. Une liste de contacts est disponible dans le document.
Mise en place d'une production de fromage au lait de vache bio : les exigences sanitaires et règlementaires
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", dans le cadre d'un stage effectué au sein de la fromagerie Lou Passou Bio (située en Lozère). L'entreprise, qui produit des fromages affinés au lait de brebis bio depuis sa création (1998), a pris la décision de se restructurer et d'élargir sa production au lait de vache bio. L'objet du stage a consisté à étudier, d'un point de vue règlementaire et sanitaire, les conséquences de l'introduction de lait de vache dans la chaîne de fabrication de fromage (éviter les mélanges de lait de différentes espèces pour des aspects sanitaires (allergènes éventuels) et commerciaux). Sa mission consistait également à préconiser les mentions obligatoires à faire figurer sur l'étiquetage des produits.
Pommier bio : Activité biologique du sol et état sanitaire : Mise en place d'un essai et premiers résultats
Henri BREISCH, AuteurLe principe agronomique de référence en agriculture biologique est que l'état de santé d'une plante est étroitement lié à l'activité biologique du sol qui la nourrit. Afin de vérifier ce principe et de déterminer les modalités d'entretien du sol les plus performantes, le Ctifl de Lanxade a mis en place, en 2009, un essai sur un verger de pommiers conduit en agriculture biologique depuis 10 ans. Quatre types d'entretien du sol sont comparés : un témoin en mode sandwich, un mode sandwich recevant des apports d'un activateur biologique Equisetum(R) Arboriculture, un mulch de paille et un mulch de compost grossier. Les paramètres observés portent sur l'état sanitaire des arbres, les paramètres physiques et biologiques du sol, ainsi que sur les critères quantitatifs et qualitatifs de la production. Les tous premiers résultats montrent un effet significatif du mulch de paille et du mulch de compost sur la réduction de la tavelure sur les fruits de Fuji. Le puceron lanigère a légèrement réduit sa pression qui reste cependant à un niveau élevé.
Réglementation : Analyses du champ à la table : actrices incontournables du contrôle qualité...
BIO-LINEAIRES, AuteurLes contrôles qualité en bio sont effectués à toutes les étapes de la production, de la transformation et de la distribution. Les produits biologiques sont davantage concernés car leur process, de la récolte à la transformation, doit suivre un cahier des charges comportant des analyses obligatoires avec des seuils souvent plus restrictifs que la législation en vigueur. L'article présente ces contrôles : les premiers contrôles portent sur les matières premières avec des analyses des contaminants externes, ou encore, des substances non intentionnellement ajoutées à la denrée alimentaire, mais présentes comme résidus de production (analyse de traces de produits de traitement des cultures, vérification de l'absence d'organismes génétiquement modifiés sur des produits à base de maïs...). Les seconds contrôles portent souvent sur les produits transformés où la recherche des produits néoformés pendant le process s'avère nécessaire (exemple de l'acrylamide provoquée par le chauffage des glucides à haute température). Suivent des analyses de conformité (afin de s'assurer du respect de l'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires), ainsi que des analyses de microbiologie (qui sont régulières) sur les aliments transformés.
Utilisation rationnelle de l'énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d'actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des grains et semences
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d'énergie française. Lors du Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre un taux de 30 % d'exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l'ADEME, a été réalisée afin d'identifier les leviers d'actions possibles pour limiter l'énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les grains et semences, la France possède un parc de séchoirs important qui permet d'agir dès la moisson. Ces installations, dont 80 % appartiennent à des organismes de récolte et de stockage et 20 % directement à des agriculteurs, ont en moyenne 25 ans, la technique n'ayant pas évolué depuis les années 70-80. Elles consomment en moyenne 240 ktep (kilotonne d'équivalent pétrole) par an. Les leviers d'actions proposés dans cette étude pour réduire cette consommation d'énergie concernent quatre catégories : - le suivi et l'analyse des consommations énergétiques ; - la formation et l'information ; - les modifications techniques ; - les travaux de recherche et développement.