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ECONOMIE DU TOURISMESynonyme(s)economie touristique |
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2022 : L'année qui a secoué le secteur bio en Allemagne
Michael BÖHM, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio connaît une crise sans précédent. En 2022, elle enregistrait une baisse de ses ventes de 12,3 %, alors que les ventes bio ont progressé de 3,2 % en grande distribution. Le discount est le circuit qui affiche la plus grande croissance, notamment concernant les ventes de produits frais bio (+ 13 % en valeur), en raison d'une augmentation importante de ses prix (+ 11 %) car les volumes n'augmentent que de 2 %. Si les prix du bio ont augmenté plus lentement que les prix des produits conventionnels, l'image du bio en tant que "produit cher" et le contexte d'inflation ont poussé des consommateurs à se détourner du bio. Par ailleurs, concernant les prix agricoles, le prix payé aux producteurs bio s'approchant du prix payé aux producteurs conventionnels, la dynamique de conversion vers l'agriculture biologique semble menacée. Le bilan des ouvertures et des fermetures de magasins bio, en 2022, en Allemagne, est négatif : face à l'explosion des coûts (personnel, énergie), 50 magasins bio (et particulièrement les plus petits) ont dû mettre la clé sous la porte...
Activité des magasins bio : Cinq premiers mois de 2023 ; Les ventes en mai 2023 en MSB en 3 points
Bernard OLLIÉ, AuteurCet article met en perspective les chiffres relatifs à l'activité en magasins bio, en France, en 2023, en les comparant avec les chiffres des années précédentes, avec, toutefois, quelques précautions : prise en compte des fermetures, de l'effet calendaire (nombre de jours ouvrés), de l'évolution des ventes par familles de produits, des écarts de prix avec les produits conventionnels... L'analyse révèle une activité en baisse, baisse modérée au vu du contexte, qui se maintient avec l'alimentaire qui est relativement stable et le non-alimentaire qui connaît une forte diminution.
Activité en magasins bio ; GMS : les PGC FLS bio et non bio à fin décembre 2022 ; Une année 2022 difficile pour le bio en GSA dans un contexte défavorable ; GMS : les PGC FLS bio et non bio en janvier 2023
Juliette FAVRE, Auteur ; IRI, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn magasins bio, en 2022, le chiffre d'affaires des ventes de produits bio est revenu au niveau de l'avant-Covid. Les ventes de produits alimentaires résistent, tandis que celles des produits du rayon DPH (droguerie, parfumerie, hygiène) et les compléments alimentaires ont fortement chuté (respectivement -39 % et -23 %). En janvier 2023, en GMS, les ventes de produits bio ont connu encore un recul, accentué par la baisse de l'offre bio (-6 % en 3 ans). L'hygiène beauté bio a également reculé en valeur en GMS, mais les ventes ont progressé en volume.
Activité en magasins bio premier trimestre 2023 ; Le vert à moitié plein ou à moitié vide ; Les prix en MSB, vers un printemps rouge ? ; GMS : Les PGC FLS bio et non bio en février 2023 ; Bio en GSA : Le recul des volumes saccélère début 2023 ; Compléments alimentaires en 2022 : Un marché en croissance mais pas pour tous les réseaux ; Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022
Bernard OLLIÉ, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; CIRCANA (ex-IRI), Auteur ; ET AL., AuteurAu premier trimestre 2023, les ventes en magasins bio ont connu une décroissance par rapport à 2022. Cette baisse des ventes, qui sajoute à laugmentation des coûts de lélectricité, inquiète. La GMS a créé une forte concurrence avec les magasins bio sur plusieurs familles de produits (alimentation infantile, hygiène et soins, entretien ). Par ailleurs, lécart des prix sur les fruits et légumes en bio et non-bio se réduit, jusquà parfois être positif en faveur des F&L bio (entre -5 % et +15 %), et les ventes ont augmenté de 5 % entre mars 2022 et mars 2023. En GMS, les ventes en valeur sont en forte progression pour les PGC FLS conventionnels (+ 10,6 %), alors que les PGC FLS bio connaissent une baisse en valeur de 1,5 % par rapport à 2022, ainsi qu'une baisse en volumes (- 12,5 % par rapport à 2022)...
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur lensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales ).
Allemagne : Les magasins bio voient le bout du tunnel
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, au premier trimestre 2023, la baisse du chiffre d'affaires en magasins bio a semblé ralentir (-8 % au T1 2023, contre -13,4 % au T1 2022). Les coopérations entre la distribution conventionnelle (discounters) et les associations bio ont permis de consolider, voire d'augmenter, la part de produits bio dans les assortiments. Avril 2023 a aussi vu la naissance d'un nouvel acteur hybride entre le commerce conventionnel et les magasins bio : la chaîne de distribution conventionnelle Tegut, qui réalise 30 % de son chiffre d'affaires par la vente de produits bio, a racheté le détaillant spécialisé bio Basic (19 magasins).
La bio en Benelux : Forte attente de transparence
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Stephan Blommendaal, responsable des achats chez UDEA (le principal grossiste des magasins spécialisés bio au Benelux), fait le point sur l'état du marché de la bio depuis 2020 et sur les activités du groupe.
Bretagne : Comment booster la consommation en magasin bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLe 1er décembre 2022, à Pontivy (56), Initiative Bio Bretagne (IBB) a organisé des rencontres professionnelles pour faire le point sur la consommation dans les magasins bio. À cette occasion, IBB a présenté les résultats de son enquête bisannuelle auprès des magasins bio bretons : nombre de magasins, évolution du CA, comportement du consommateur, concurrence, perspectives d'avenir...
Changement climatique : Réfléchir à une nouvelle conduite de la vigne ?
Arnaud FURET, AuteurLe plan vertical palissé est le mode de conduite le plus répandu pour la vigne. Avec lavènement de la mécanisation, il a supplanté les autres pratiques. Néanmoins, les enjeux liés au changement climatique amènent les viticulteurs à revisiter ces autres pratiques. Cet article effectue un tour dhorizon des autres modes de conduite pratiqués en France et en Italie. En Haute-Savoie, les viticulteurs cultivaient la vigne en crosse, ou hautains, sur des troncs morts de châtaigniers, et cultivaient leur potager sous la vigne. Côté italien, il existe encore une grande diversité de modes de conduite. Dans le Piémont et à Donnas, la vigne est cultivée en terrasses sur les coteaux et monte sur une pergola haute (2 m). La vigne recouvre ainsi toute la largeur de la terrasse. A contrario, du côté de Morgex, la vigne est cultivée avec des pergolas basses, situées à 1 m de hauteur, ce qui impose de travailler à genoux. Ces différences de conduite sont liées au climat : en altitude, les pergolas basses font profiter la vigne de la réverbération du sol, ce qui permet aux raisins darriver à une bonne maturité ; tandis que, dans les vallées, les pergolas hautes assurent un rafraîchissement des baies et une bonne aération. En Sicile, sur lÎle de Pantelleria, les vignes sont conduites ad alberello (en nid doiseau) : la plante est installée dans un trou creusé dans un sol volcanique et est taillée en gobelet de telle sorte que le feuillage capte la moindre humidité. Par ailleurs, dans le Jura, le Domaine Pignier expérimente une conduite haute et retombante pour un cépage hybride résistant. En raisin de table, à Moissac, une expérimentation porte sur une conduite en T-Bord (une sorte de pergola à port retombant).
Communiqué de presse du 2 juin 2023 : Avec une stabilisation des surfaces et une légère croissance du nombre de producteurs, la région Nouvelle-Aquitaine reste la 2ème région bio française
OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE (ORAB) - NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (Cité Mondiale, 6 Parvis des Chartrons, 33 075, FRANCE) : INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2023Ce communiqué de presse, qui s'appuie sur les données de l'Agence BIO, présente les principaux chiffres 2022 de l'agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine : évolution du nombre de fermes bio ; évolution de la surface cultivée en bio ; classement national (2ème rang français en nombre de fermes et en surfaces bio) ; chiffre d'affaires régional de l'agroalimentaire...
Communiqué de presse du 20 septembre 2023 : La Coopération Agricole publie sa première enquête sur l'avenir de la filière BIO dans les coopératives agricoles
À l'occasion de l'édition 2023 du salon Tech&Bio, la Coopération Agricole, qui fédère les entreprises coopératives agricoles en France, a présenté les conclusions de sa première enquête portant sur l'évolution du secteur bio et sur la perception des coopératives agricoles, en France, sur le sujet. 800 coopératives et unions sont certifiées bio, ce qui représente 40 % des coopératives agricoles. Plus de la moitié des coopératives qui ont répondu à l'enquête (188) ont connu une baisse de leur chiffre d'affaires début 2023 et près de 60 % déclassent une partie de leur production. Néanmoins, près de la moitié des coopératives répondantes sont plutôt optimistes sur l'avenir du bio et moins d'1/3 sont plutôt pessimistes. Ce communiqué de presse comprend une synthèse de l'enquête (chiffres-clés...) et brosse rapidement les demandes et les propositions, formulées par La Coopération Agricole, à l'attention des pouvoirs publics, pour soutenir le secteur.
Dossier : Distribution bio spécialisée, où en est-on ?
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurCe dossier dresse un panorama des acteurs de la distribution bio spécialisée, en France et en Belgique, qu'ils soient indépendants, organisés en réseaux, en franchises, en coopératives ou sous forme de groupements d'indépendants. Il met en évidence les évolutions depuis l'édition de 2020 (nombre de points de vente, surfaces, chiffres daffaires, parts de marché, etc.). Ce panorama inclut, pour la première fois, une présentation des acteurs de la distribution en Restauration Hors Domicile (RHD).
Dossier : Distribution spécialisée : Le marché en 2022
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurAu sommaire de ce bilan 2022 de la distribution spécialisée bio en France : - Activité en magasins bio durant les 11 premiers mois 2022 ; - Ouvertures, fermetures 2022 : Un bilan inédit ; - Carte de France 2022 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales en 2022 ; - Bilan des principaux groupements bio et enseignes nationales en 2022 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2022 ; - Les PGC FLS (produits de grande consommation et frais libre service) bio et non bio en GMS à fin novembre 2022 ; - L'année se termine dans la tourmente pour les PGC FLS bio.
EAP : Enquête sur un canal en progression
Antoine LEMAIRE, AuteurCet article présente les résultats d'une enquête, menée auprès de 140 épiceries alternatives de proximité (EAP), qui visait à estimer le poids de ce canal dans le marché bio en France. Des données relatives au parc (nombre de magasins, surface moyenne, types d'EAP, parts de marché) et aux ventes (CA par régions, CA moyen au m², parts de l'alimentaire et du non alimentaire, part de bio) sont fournies.
Étude de la vente directe en agriculture biologique : Avril-octobre 2023
Depuis 2014, lObservatoire national de lagriculture biologique réalise une enquête en ligne auprès des agricultrices et des agriculteurs sur la vente directe de leurs produits bio. En 2023, lenquête a fait lobjet dune étude approfondie, enrichie par des entretiens auprès dune dizaine de productrices et de producteurs, qui a permis la mise en place de la première typologie nationale des exploitations bio en vente directe. Afin de restituer les résultats et les conclusions de cette étude sur la vente directe en AB, lAgence BIO a organisé un webinaire, le 15 novembre 2023. Ce document en est le support de présentation. Il traite, notamment, des points suivants : - Chiffres-clés des circuits courts et de la vente directe en France ; - Diversité des structures d'exploitations bio en vente directe (taille, produits commercialisés, transformation, lieux de vente...) ; - Identification de 5 profils d'exploitations ; - Motivations, obstacles et enjeux autour de la vente directe.
L'évolution des achats de produits issus de l'agriculture biologique par les ménages français depuis 2015
Après une période de forte croissance jusqu'en 2019, les achats de produits biologiques par les ménages français ont montré, en 2020, des premiers signes de ralentissement (augmentation des produits bio, mais dans une moindre mesure comparativement à la forte progression des achats de produits conventionnels), ralentissement qui s'est confirmé en 2021 et en 2022. Cette étude fait état de l'évolution des achats de produits issus de l'agriculture biologique, en France, depuis 2015, en examinant des données relatives aux dépenses des ménages, au profil des ménages acheteurs, mais aussi aux ventes par grandes familles de produits... Pour terminer, des pistes de réflexion sont proposées pour comprendre l'origine du recul des achats de produits biologiques. À long terme, les enjeux écologiques devraient continuer de porter la filière bio, à condition de relever les défis auxquels elle est confrontée.
Evolution de lagriculture bio française : Toujours en croissance, malgré la crise
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlors que les achats alimentaires se rétractent de 5,1 % en France en 2022, la consommation bio à domicile diminue de 4,6 %, ce qui représente 600 M de moins par rapport à 2021 (sachant que les prix des produits bio résistent mieux à linflation). La part de marché des produits bio est ainsi passée de 6,4 % à 6 %. La plupart des circuits de distribution (GMS, magasins spécialisés, artisans-commerçants ) ont enregistré une baisse de leur chiffre daffaires lié à la vente de produits bio en 2022. Seule la vente directe, qui représente 13 % de la consommation bio, affiche une hausse de 3,9 % de son chiffre daffaires. Or, pour atteindre lobjectif national de 18 % de bio dans les champs en 2027, il faut des débouchés et, donc, retrouver plus de produits bio dans les assiettes. Doù la nécessité de mettre en place dimportantes campagnes de communication. Néanmoins, en prenant en compte la restauration commerciale et collective, le marché de la bio ne régresse que de 3 % en 2022. Même si les agriculteurs restent prudents, les conversions continuent : 5 330 nouveaux producteurs se sont lancés en bio en 2022 (le cap des 60 000 fermes bio a ainsi été dépassé). Par ailleurs, la moitié des 3 290 arrêts de certification sont dus à des départs à la retraite.
Évolution des ventes alimentaires biologiques au 1er semestre 2023
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Cette étude, réalisée pour l'Agence BIO, par AND International et l'Agence Good, propose une vision panoramique sur l'évolution du marché alimentaire biologique français au 1er semestre 2023. L'analyse prend en compte les ventes de produits alimentaires (dont les vins), dans les GMS généralistes et les magasins spécialisés bio, chez les artisans-commerçants et les producteurs agricoles (vente directe) et exclut la restauration hors domicile (collective et commerciale). Dans un contexte inflationniste et défavorable à la consommation des ménages, le recentrage de l'offre et de la demande alimentaire sur des produits bon marché, entamé à l'été 2022, s'est poursuivi au premier semestre 2023. En bio, la baisse des ventes en valeur a ralenti (-2,7 % au S1 2023, contre -4,6 % au S1 2022). En parallèle, les ventes en volume ont baissé de 10 %, ce qui entraîne des déclassements (en particulier dans la filière laitière) ou des dégagements, des réductions d'activité (fermetures d'exploitations...), ou encore des déconversions.
GMS : Les PGC FLS bio et non bio en avril 2023 ; Les difficultés des PGC FLS bio s'accentuent en GSA
Juliette FAVRE, AuteurEn France, en grandes surfaces, les PGC FLS (produits de grande consommation et frais libre service) bio ont enregistré, au premier trimestre 2023, une baisse des ventes en volume. En parallèle, les ventes en valeur des PGC FLS non bio, concernés par une inflation plus élevée que les produits bio, ont augmenté de 12,8 % en un an, alors que les ventes en valeur des PGC FLS bio ont enregistré une progression de 0,3 % en un an. La descente en gamme des Français bénéficie aux marques de distributeurs bio (MDD), plus dynamiques en valeur que les marques nationales bio. Ce contexte défavorable pour la bio, accentué par la contraction de l'offre bio dans tous les circuits, nentache pas pour autant la sensibilité des Français à la nécessité de bien consommer.
GMS : Les PGC FLS bio et non bio en juin 2023 ; Bio en GMS : Des difficultés mais des signaux encourageants ; L'activité des magasins bio fin juin 2023 ; Premier semestre 2023, le bilan en réseau bio
Juliette FAVRE, Auteur ; AGENCE GOOD, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, en grandes et moyennes surfaces, le recul des produits de grande consommation, frais et libre service (PGC FLS) bio se poursuit au premier semestre 2023. Si les ventes en volume continuent à baisser à mi-2023, la remontée des ventes en valeur des produits bio est exclusivement liée à l'inflation. Concernant la consommation, on constate une descente en gamme des ménages français qui, contraints de réduire leurs dépenses, se détournent du bio compte tenu du positionnement prix des produits labellisés. En conséquence, l'offre bio en GMS se contracte et les Français favorisent les marques de distributeurs (MDD), plutôt que les marques généralistes AB. Néanmoins, il existe des signaux positifs : les Français ne remettent pas en cause la nécessité d'une consommation responsable, les tendances de la demande des références bio s'améliorent. En magasins bio aussi, l'inflation continue d'impacter négativement la demande nette de consommation, excepté pour les fruits et légumes bio, mais la situation semblait se stabiliser en milieu d'année 2023.
GMS : Les PGC FLS bio et non bio en septembre 2023 ; Bio en GMS : Des signaux encourageants malgré la rationalisation ; L'activité des magasins bio fin septembre 2023 ; Le marché se stabilise en MSB
Juliette FAVRE, Auteur ; Bernard OLLIÉ, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, au 3ème trimestre 2023, la situation des PGC FLS (produits de grande consommation frais et libre-service) en grandes surfaces alimentaires reste difficile : baisse du chiffre d'affaires (-4 %) et des volumes (-13,1 %). Si le label bio bénéficie de signaux encourageants (progression de la demande en références bio...), les coupes dans les assortiments en GMS se sont intensifiées. En magasins bio, la situation se stabilise malgré la baisse de la demande et le crash du "non-alimentaire".
Italie : « Le marché bio va repartir »
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Massimo Lorenzoni, PDG de BiotoBio, le plus important grossiste bio italien, répond aux questions de Bio Linéaires portant sur l'activité de l'entreprise et sur la situation du marché bio italien.
Lettre Info Marchés - Mai 2023
FNAB, AuteurCette Lettre Info FNAB fait un bilan de l'évolution des marchés de l'agriculture biologique entre 2019 et début 2023, période marquée par différentes crises successives (Covid-19, guerre en Ukraine, inflation). En magasins spécialisés, le chiffre d'affaires est en baisse début 2023 et retrouve ainsi son niveau de 2019, après des augmentations en 2020 et 2021. Cette baisse reste toutefois modérée grâce aux bonnes ventes de fruits et légumes (+5 % en 2023, par rapport à 2022), dont les prix sont restés relativement stables, contrairement aux fruits et légumes conventionnels et aux autres familles de produits. En grande distribution (GMS), les ventes de produits bio ont également baissé début 2023, par rapport à début 2022 (entre -11,6 et -15 %), et à un rythme plus poussé que pour les produits conventionnels. En magasins spécialisés comme en GMS, l'inflation s'avère moins marquée pour les produits biologiques que pour les produits conventionnels. Un zoom est proposé sur l'Allemagne, où le marché des produits bio est aussi en repli, et sur la Belgique, qui a mis en place un observatoire des prix bio en magasins spécialisés et en grande distribution.
Maraîchage bio sur petites surfaces : Tour dhorizon des projets dacquisition de références technico-économiques
Christel ROBERT, AuteurDe nombreux porteurs de projets souhaitent sinstaller en maraîchage diversifié biologique, sur de petites surfaces, et vendre leur production en circuits courts. Toutefois, peu de références technico-économiques étaient disponibles sur ces systèmes. Plusieurs projets de recherche-développement ont cherché à en acquérir. Cet article présente les principaux résultats de trois dentre eux : MIPS AURA, MIMaBio et MMBio. Le projet MIPS AURA (maraîchage intensif sur petite surface en Auvergne-Rhône-Alpes) a été mené, de 2019 à 2021, par la SERAIL. Lobjectif était dévaluer et de comparer les performances dune microferme (moins de 1 ha) avec celles d'un système maraîcher « classique » bio diversifié en vente directe (2 à 5 ha). Les résultats obtenus ont permis de calculer, pour chaque système, un certain nombre dindicateurs-clés, notamment en matière de temps de travail. Le projet MIMaBio a été coordonné par Bio de PACA, s'est déroulé de 2018 à 2022. Il visait notamment à produire des références socio-technico-économiques locales (en région PACA) et à réaliser des expérimentations paysannes (40 essais réalisés chez des producteurs bio sur diverses thématiques). Plusieurs documents synthétisent les résultats du projet. Le projet MMBio (Micro-fermes Maraîchères Biologiques), conduit par lITAB, de 2019 à 2022, avait de nombreux partenaires. Il a permis de : 1 - identifier et étudier un réseau national de microfermes maraîchères bio professionnelles pour acquérir des données sur leurs performances techniques, économiques, agronomiques et sur leur durabilité ; 2 - évaluer ces systèmes de cultures et leurs conduites propres (association et densification de cultures, intensification des rotations, intrants organiques importants) au sein de parcelles expérimentales ; 3 évaluer et diffuser les parcours socio-économiques et techniques pour les microfermes et leur dynamique de progression ; 4 - produire des méthodes et des outils daccompagnement des microfermes.
Le marché bio en Allemagne sort de la récession !
Burkhard SCHAER, AuteurEn Allemagne, la vente de produits bio connaît, pour le deuxième trimestre consécutif, une évolution positive dans la distribution conventionnelle. Cette progression concerne les grandes surfaces, les discounts et les drogueries, qui profitent du fort développement des marques de distributeurs bio. Par ailleurs, des liens forts entre la grande distribution conventionnelle et les associations de producteurs bio (Naturland, Bioland, Demeter...) se sont créés, permettant la distribution de leurs produits aux distributeurs conventionnels. En parallèle, au premier trimestre 2023, la distribution spécialisée bio enregistrait une baisse du chiffre d'affaires de 8 %.
Marché bio en Belgique en 2022 : Une année compliquée
Mélanie LONGIN, Auteur ; Jean-Marc DENAN, AuteurEn 2022, également touchée par le contexte inflationniste, la Belgique a vu ses dépenses en bio baisser pour la première fois depuis 2016 (-2,5 % par rapport à 2021), et particulièrement en Wallonie (-5,8 %). Néanmoins, la proportion de consommateurs bio intensifs (+0,4 point) et intermédiaires (+1,3 point) se renforce avec, cependant, une tendance à la baisse dans les dépenses pour les acheteurs bio intensifs (-2,8 points). Concernant les canaux de distribution, tous à l'exception des magasins bio ont gagné des parts de marché entre 2021 et 2022. Dans une interview, Pauline Riga, responsable de la marque propre, du marketing et de l'assortiment produits de Vajra-Delibio, grossiste bio et Demeter à destination des magasins bio et des transformateurs, fait le point sur le marché bio en Belgique.
Marché du vrac : La crise, et après ?
Chloé LIARD, AuteurTout comme les rayons, les magasins vrac connaissent une baisse de fréquentation. En effet, avec l'inflation, les ménages ont commencé à adopter des stratégies d'adaptation avec, en tête, l'arbitrage prix. Pour le vrac, l'argument du choix de la quantité, caractéristique de ce mode de consommation, est un atout, et même une opportunité à saisir, à l'heure où le consommateur évite le superflu, d'autant plus que, après deux années difficiles, la tendance du marché du vrac en 2023 est redevenue positive.
Microfermes : Le maraîchage bio à échelle humaine
Jean-Martin FORTIER, Auteur ; Aurélie SÉCHERET, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2023La méthode de maraîchage bio-intensif sur petite surface, développée par Jean-Martin Fortier, permet de produire des légumes bio en quantité et en qualité, tout en respectant la biodiversité et le confort de vie de celles et ceux qui travaillent. Cependant, pour y parvenir, il ne s'agit pas seulement de faire pousser des légumes, il faut également savoir planifier, organiser ses cultures et être un bon gestionnaire au quotidien. Jean-Martin Fortier et huit maraîchers et maraîchères professionnels, qui appliquent sa méthode, donnent toutes les clés pour créer, gérer et rentabiliser sa microferme. Cet ouvrage décrit leur parcours, depuis l'acquisition d'un terrain jusqu'à la mise en vente des légumes récoltés, et fournit des détails sur le modèle économique, les investissements nécessaires, la planification culturale et la gestion d'équipe. Les maraîchers et les maraîchères partagent astuces et conseils de culture.
2021 - année exceptionnelle dans la distribution spécialisée bio allemande
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, le marché bio continue sa progression, avec un chiffre d'affaires bio approchant les +6 % en 2021 par rapport à l'année précédente. Cependant la situation est particulière pour la distribution spécialisée bio, qui connaît une baisse, particulièrement dans les petites surfaces en zone urbaine, surtout au dernier trimestre 2021 (-10 % en moyenne). Cependant, il faut noter que la crise Covid-19 rend difficile toute comparaison avec les chiffres 2020 et que l'évolution des achats bio par rapport à 2019 reste très positive : + 30 % tous circuits confondus, + 15 % en magasin bio en 2021. Dans cet article, Ecozept établit un bilan détaillé des ventes bio 2021 en Allemagne, où figure l'évolution des ventes pour différents produits bio, ainsi que les perspectives pour 2022.
"210 000 euros de revenu avec 518 000 litres"
Annick CONTÉ, AuteurDans le Finistère, le GAEC de Kergoat, comptant une SAU de 107.8 ha, a mis en place une stratégie particulière, basée sur une autonome alimentaire complète et un système tout herbe, permettant de dégager 52 000 euros de revenu disponible pour chacun des 4 associés. En agriculture biologique depuis 2017, cette exploitation a connu de fortes mutations depuis le début des années 2000, passant dun système intensif avec maïs à un sytème tout herbe. Le troupeau de 89 vaches (90 % croisées, dont 70 % en trois voies pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde) pâture jour et nuit à partir du 15 mars (pâturage tournant). Le déplacement des animaux est facilité par des chemins bien aménagés et par un boviduc. Lhiver, la ration est basée sur de lenrubannage de haute qualité, autoproduit à partir de prairies temporaires (association ray-grass anglais, trèfle blanc ou violet), fauchées toutes les trois semaines à partir de mai. Le travail, le pâturage et le suivi du troupeau, des rations ou des performances de lexploitation font lobjet dune approche très rigoureuse. Néanmoins, avec des achats limités (paille, sel, plastique pour lenrubannage, carburant), du lait de qualité, un faible taux dendettement (lauto-construction et lautofinancement sont privilégiés), les résultats économiques sont là. A cela, sajoute le choix volontaire de maintenir le chiffre daffaires au seuil du micro-bénéfice agricole. Deux des quatre associés réfléchissent à leur retraite, même sils ne lenvisagent pas avant cinq ans. Quel choix alors pour lexploitation ? Un nouvel associé ? Ou, hypothèse peut-être plus probable, le passage à la monotraite avec mise en place de vaches nourrices ?
Activité en Magasins Bio durant les 5 premiers mois 2022
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article traite de l'évolution du chiffre d'affaires en magasins spécialisés bio durant les 5 premiers mois 2022. Le mois de mai étant difficilement représentatif en raison des jours fériés, on retiendra surtout l'évolution du CA en cumul sur l'année (- 16 % entre mai 2022 et mai 2021). À noter que le contexte médiatique ne joue pas nécessairement en faveur de la bio.
Activité en magasins bio durant le premier semestre 2022
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article présente les chiffres de l'activité en magasins bio pour le premier semestre 2022. Ces chiffres sont mis en perspective grâce à un graphique et à un tableau montrant l'évolution du chiffre d'affaires en magasins bio par rapport aux années précédentes.
L'alimentaire bio en GMS à fin 2021 ; Bilan 2021 en GMS : une année plus complexe ! ; Activité de la distribution Bio en 2021
Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurD'après les données IRI, en France, la vente des produits bio (alimentaires et DPH) en GMS a connu une décroissance de -3,1 % en 2021, par rapport à 2020. Cependant, par rapport à 2019, année de référence avant la crise Covid-19, le marché bio en GMS a augmenté de 9,8 % en 2021. Un tableau présente les évolutions de chiffres daffaires en GMS pour de nombreux produits bio. Un article analyse le bilan 2021 de la consommation bio en GMS. Deux pages sont ensuite consacrées à lactivité des magasins spécialisés bio, de 2019 à 2021, avec graphiques et analyses.
L'alimentaire bio en GMS à fin avril ; Les difficultés du bio en GSA se poursuivent
Juliette FAVRE, AuteurÀ la fin avril 2022, le recul des ventes de produits alimentaires bio en GMS depuis début 2022 s'est confirmé, avec une décroissance atteignant - 9,6 %, d'après les données IRI, par rapport à avril 2021 (contre - 6,5 % en février). La montée de l'inflation continue d'inciter les consommateurs à prêter davantage d'attention aux prix et, par conséquent, à favoriser les marques de distributeurs plus économiques. Les assortiments bio se réduisent significativement cette année dans les différents circuits des GMS, et à un rythme supérieur à celui des produits conventionnels. Seules quelques familles de produits (bières, produits d'hygiène et de beauté, aliments bébé), pour lesquelles l'écart de prix entre bio et conventionnel est plus restreint, échappent à la tendance.
Bio, local et plaisir, les trois maîtres mots de Naturalia
Laura DUPONCHEL, AuteurLe 30 mars 2022, lors d'une conférence de presse, Allon Zeitoun, directeur général de Naturalia, a présenté les chiffres 2021, ainsi que les objectifs pour 2022. L'enseigne, par rapport à 2020, a vu son chiffre d'affaires diminuer de 2 %, malgré ses 38 points de vente supplémentaires en 2021. Cependant, par rapport à 2019, le chiffre d'affaires de l'enseigne a augmenté de 19 %. Pour 2022, l'objectif de Naturalia s'articule autour de trois maîtres mots : bio, local et plaisir. De nombreuses nouveautés sont déployées par l'enseigne, pour favoriser l'accessibilité au bio (promotions sur un nombre plus important de produits), recréer du lien social avec le consommateur (animations-dégustations le week-end) et promouvoir une offre locale plus importante (objectif 15 %), notamment au travers d'une campagne d'affichage avec la distance de provenance de certains produits.
Confiant malgré la conjoncture, Biocoop continue de porter haut ses valeurs
Julien THIVIN, AuteurEn 2021, le marché global de la bio a connu un fléchissement de 4,6 %. Malgré le ralentissement de la croissance de la bio, Biocoop, leader indépendant de la bio, demeure le seul distributeur à progresser en part de marché (+ 2 points), et ce, malgré la baisse, légère, de son chiffre d'affaires (1 %). Confiants, Pierrick De Ronne, président de Biocoop, et Sylvain Ferry, directeur général, partagent leur analyse et leurs objectifs pour 2022.
Distribution spécialisée bio : l'immobilisme masqué par la crise Covid
ECOZEPT, AuteurCet article présente l'analyse d'Ecozept qui met en lumière les facteurs de décroissance qui ont touché la bio spécialisée allemande à l'été 2021. Avec la hausse des prix à la consommation, la distribution spécialisée fait face à de nombreux défis : ne pas creuser l'écart des prix avec l'offre en conventionnel, fidéliser sa clientèle, se démarquer par ses compétences en conseil et par l'originalité de son offre, le tout face à une concurrence dynamique.
DIVEGFOOD : Conception, expérimentation et évaluation de systèmes maraîchers sous abris, agroécologiques, diversifiés et adaptés aux spécifications de leurs filières
C. LAUNAY, Auteur ; L. HUSSON, Auteur ; L. PARES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2022Divegfood est lune des dix plateformes dessais du projet européen DiverIMPACTS (projet dédié à la diversification des cultures). Cette plateforme se trouve sur le site de l« Unité Expérimentale sur les systèmes maraîchers agroécologiques », située dans la plaine horticole du Roussillon (Pyrénées-Orientales). Durant quatre ans, cest-à-dire des récoltes de 2019 à 2022, Divegfood a mené un essai système sur la diversification de cultures maraîchères sous abri (non chauffé) en pleine terre, conduit en AB. Cette expérimentation se base sur lhypothèse que la diversification est un levier stratégique pour faire face aux aléas économiques, climatiques, agronomiques et sanitaires que peuvent subir les systèmes peu diversifiés. Léquipe de recherche INRAE UE Maraîchage a ainsi conçu et testé quatre systèmes de production plus ou moins diversifiés. Ils ont tous été conduits en agriculture biologique et sinscrivent dans des circuits de commercialisation courts et longs présents sur le territoire. Le système « REF » (référence) correspond à un système représentatif de ceux en cultures maraîchères biologiques sous abri dans les Pyrénées-Orientales. Le système « MODIV » est modérément diversifié, avec une diversification des cultures dans le temps. Le système « DIVBANDE » repose sur une diversification des cultures dans le temps et lespace. Le système « DIVMIX » est aussi diversifié dans le temps et lespace, mais de manière encore plus importante. Ce document décrit plus précisément ces systèmes, notamment leurs rotations des cultures et leurs agencements dans lespace, et compare leurs performances : rendement total, rendement commercialisable, IFT, temps de travail, chiffre daffaires
Dossier Consommation
Lola SERÉE, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; Mélanie GOUJON, AuteurÀ travers ce dossier, les auteurs font le point sur la consommation de produits bio en France, pour lesquels les ventes ont commencé à stagner, voire à diminuer en 2021, après une hausse continue entre 2012 et 2020. Cette baisse concerne plus particulièrement la grande distribution et les réseaux spécialisés, et non pas les marchés locaux et les artisans. Les Français se sont largement tournés vers les produits bio et locaux lors de la crise sanitaire liée à la Covid 19, mais une perte d'engouement a été observée dès fin 2020, au profit des produits locaux et/ou porteurs d'allégations positives environnementales autres que le label AB. La forte inflation engendrée par le conflit russo-ukrainien à partir de 2022 a eu un impact supplémentaire sur les choix de consommation. Un zoom est proposé sur la filière laitière. En surproduction depuis 2019-2020, l'augmentation du prix du lait conventionnel, et donc un déclassement à moindre coût pour les éleveurs bio et un différentiel de prix négligeable pour les consommateurs, laissent de l'espoir pour l'avenir. Dans un dernier article, l'origine des produits biologiques consommés en France est passée au crible. En valeur, 68 % de ces produits viennent de France, soit plus de 81 % hors produits exotiques.
Dossier : Distribution spécialisée : le marché en 2021
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurDans ce bilan 2021 de la distribution spécialisée bio en France, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MSB (magasins spécialisés bio) et GMS ; - Bilan ouvertures fermetures ; - Carte de France des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et des groupements bio ; - Bilan des principales enseignes nationales bio organisées ; - Bilan des principales enseignes bio belges ; - Tendances et évolutions 2021 ; - Chiffres de la bio en GMS à fin novembre 2021 (données IRI) ; - Analyse des chiffres du bio en GMS.
Dossier : Grossistes distributeurs bio : Un atout pour la distribution
BIO-LINEAIRES, AuteurLes grossistes-distributeurs engagés en bio jouent un rôle majeur dans l'approvisionnement des magasins bio, à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif. En 2021, leurs performances économiques étaient positives, la majorité des entreprises présentées dans le dossier ayant connu une croissance depuis 2019. Le chiffre d'affaires a dépassé le milliard d'euros en 2021 (560 millions d'euros en 2015). Ce dossier présente un panorama des grossistes-distributeurs bio français. D'abord localisées sur une carte de France, chacune des entreprises est présentée avec ses points forts. Elles sont classées dans 4 groupes principaux : - Grossistes généralistes ; - Fabricants-importateurs-grossistes ; - Grossistes spécialistes ; - Distributeurs vrac/EAP.
Dossier : La pertinence d'un rayon "cuisines du monde" en réseau bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; François LABBAYE, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurAvec 646 millions d'euros de chiffre d'affaires en GMS, le rayon des cuisines du monde pourrait bien devenir un relais de croissance pour le réseau spécialisé. Au vu de la demande des consommateurs fidèles du réseau bio, le marché des cuisines du monde a un fort potentiel : en effet, le chiffre daffaires en produits du monde (hors café et thé « classique ») en magasins spécialisés sélève, en 2021, à 67 millions deuros. Au sommaire : - En GMS, la cuisine dailleurs est un vrai marché ici ; - Les cuisines du monde dans le détail ; - En réseau bio, les cuisines du monde sont aussi un marché à fort potentiel ; - Cuisines du monde : ce quen pensent les clients des magasins bio ; - Mise en place d'un rayon : « C'est l'expérience qui prime » ; - Les avantages nutritionnels des cuisines du monde.
Dossier : Produits festifs : Un atout pour les magasins bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Noël LEDEY, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurChaque année, le rayon des produits festifs est crucial pour les distributeurs, tout particulièrement en décembre, en période de fêtes de fin d'année : il représente entre 10 et 15 % du chiffre d'affaires annuel en grandes surfaces et permet de recruter de nouveaux consommateurs. En magasins bio, il s'agit aussi d'une période stratégique. C'est aussi la période où les fidèles du réseau bio sont demandeurs d'une offre élargie (chocolats, gâteaux typiques de la période, coffrets, etc.) et effectuent davantage d'achats impulsifs. Décoration, mise en avant des produits festifs, gestion des stocks... Pour chaque famille de produits, ce dossier propose, aux gestionnaires de magasins bio, des règles et des conseils à suivre pour rendre leur offre de produits festifs attractive.
Marché bio allemand : phase passagère de turbulences ?
Burkhard SCHAER, Auteur ; Michael BÖHM, Auteur ; Nura ALAYA, AuteurÀ la fin du premier semestre 2022, la production bio allemande continue sa progression : l'année précédente, les surfaces bio ont augmenté de 6 % et l'intérêt des producteurs conventionnels pour la bio, en 2022, reste fort, ce qui laisse penser que de nouvelles conversions pourraient être enclenchées. Cependant, en conventionnel, les prix à la production montent plus vite que dans les filières bio, réduisant ainsi l'écart de prix entre les produits bio et les produits conventionnels. Par ailleurs, les ventes bio reculent, particulièrement en magasins bio, mais elles sont compensées par une augmentation des ventes de certains produits bio moins chers, notamment dans les rayons des discounts, que leurs homologues conventionnels. Des difficultés d'approvisionnement en distribution conventionnelle entraînent également une augmentation des ventes de certains produits bio (farines, huiles alimentaires...). La filière bio doit communiquer, et notamment sur les prix bio, pour casser l'image du produit bio cher, ce qui n'est pas toujours le cas.
Observatoire de la production biologique en Bretagne : Édition 2022 : Chiffres 2021
Ce document rassemble les chiffres 2021 de la bio en Bretagne : nombre de fermes bio, surfaces, productions, installations à l'échelle de la région, puis par département. Il détaille, ensuite, les chiffres-clés des productions végétales et animales, en montrant leur évolution depuis 2010 (nombre de fermes, cheptels, surfaces, localisation...).
Observatoire régional de l'agriculture biologique : Les chiffres clés 2020 en Centre-Val de Loire
Bio Centre, la Chambre régionale dagriculture Centre-Val de Loire et la DRAAF publient la première édition des chiffres-clés de l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique (ORAB) en Centre-Val de Loire. Ce document dresse l'état des lieux de la bio en Centre-Val de Loire, en 2020, à l'échelle régionale et départementale : évolution du nombre d'exploitations et d'opérateurs de l'aval, évolution des surfaces, conversions, installations/transmissions. L'analyse détaille aussi les différentes filières : évolution des surfaces et du cheptel, opérateurs économiques, tendances du marché, restauration hors domicile...
Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : Données 2020 : Édition 2021
Chaque année, la publication de l'Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire permet de disposer d'un état des lieux chiffré de l'agriculture bio dans la région et de suivre son évolution. En 2020, en France, l'agriculture biologique a poursuivi son développement. Les achats alimentaires de produits bio ont été multipliés par 2 en 5 ans, pour atteindre 13,2 milliards d'euros. La région des Pays de la Loire participe à cette dynamique nationale et se distingue par son fort engagement en agriculture biologique. En 2020, 3 977 exploitations de la région étaient orientées en agriculture biologique, soit 15,1 % des exploitations ligériennes, et 234 147 ha étaient conduits en bio (soit 11,3 % de la SAU régionale). Les conversions, très soutenues depuis 2015, se sont poursuivies sur un rythme élevé en 2020. Les estimations 2021 prévoient une part de 16,3 % des exploitations engagées en bio et de 12 % de la SAU. 31 % des exploitations ligériennes sont orientées vers la production bovine. La région a la 1ère place nationale en nombre de poulets de chair et de vaches laitières, la 2ème place en poules pondeuses et en truies et la 3ème en vaches allaitantes. Les exploitations légumières et viticoles sont particulièrement nombreuses. 28 % des installations bio, en 2020, l'ont été en maraîchage.
Organisation du travail : Gagner du temps, ça ne se fait pas au champ
Maëla PEDEN, AuteurEn maraîchage bio diversifié avec vente en circuits courts, les différents postes (production, récolte, logistique et vente) impliquent un temps de travail important. Cet article fait suite à une formation, organisée au GAB 56, en fin d'année 2021, qui avait pour objectif de donner aux maraîchers des pistes pour optimiser leur temps de travail. Tout d'abord, ce sont les périodes de vente qui régissent la semaine de travail d'un maraîcher en vente directe. En découlent la logistique (tri, lavage, conditionnement), puis la plantation et les semis, ainsi que le travail du sol qui les précède. Le temps dédié à l'entretien des cultures (désherbage), plus chronophage sur les fermes bio, est parfois pénalisé par le temps passé à la vente. Ce dernier étant difficilement compressible si on veut s'assurer une rémunération correcte, ce sont donc l'adaptation de la gamme à la clientèle, l'aménagement de l'étal et l'adaptation de la communication qui sont les leviers principaux pour améliorer son chiffre d'affaires. Il est, par ailleurs, possible de gagner du temps sur le poste "logistique", avec des bâtiments bien aménagés et des modules qui s'enchaînent bien, de l'arrivée des légumes à la première zone de stockage jusqu'au quai de chargement, pour limiter ainsi le temps et la pénibilité des déplacements et des ports de charges. Il est essentiel d'avoir un temps dédié au désherbage dans la semaine : celui-ci peut être significativement réduit s'il est réalisé tôt, lorsque les adventices ne sont pas trop développées. Pour finir, afin d'éviter l'effet entonnoir entraîné par un poste moins productif, il est conseillé de noter le temps de travail consacré à chaque poste, afin d'identifier les points de blocage sur la ferme.
Là où même les chiffres sont bio
Stéphanie FUCHS, AuteurDébut avril 2022, Bio Suisse a présenté les chiffres de la filière biologique suisse pour lannée 2021. Au total, 7 500 exploitations agricoles travaillent selon le cahier des charges Bourgeon (Le Bourgeon est la marque pour les denrées produites selon le cahier des charges de Bio Suisse). Quelques arrêts ont été enregistrés : 87 fermes ont cessé une activité agricole et 35 ont opté pour un autre cahier des charges biologique (lOrdonnance Bio OBio -). Près de 16,8 % des fermes helvétiques sont conduites en agriculture biologique (que ce soit avec le label Bourgeon ou OBio). Ces dernières sont majoritairement présentes dans les montagnes : 24,7 % des exploitations situées en zone de montagne sont en bio, contre 12 % des exploitations en zone de plaine. Pour répondre à la demande suisse, il faudrait dailleurs plus de conversions en zone de plaine, car la demande dépasse loffre pour le blé, le tournesol, les protéagineux et la betterave sucrière bio. Les ventes de produits biologiques ont dépassé les quatre milliards de francs suisses en 2021 (ce qui représente une croissance de 3,9 %). Les produits les plus achetés en bio sont les ufs, le pain frais, les légumes, les salades, les pommes de terre et les fruits. 56 % des consommateurs sondés ont dit manger bio plusieurs fois par semaine, voire tous les jours (mais ce quils entendent par « produit biologique » nest pas toujours clair).
Les PGC FLS bio et non bio en GMS à fin juin
Juliette FAVRE, AuteurEn juin 2022, d'après les données IRI, les ventes des produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires ont connu, à nouveau, une décroissance par rapport à juin 2021 (-4,2 %). L'écart de décroissance entre les produits labellisés et les autres PGC se creuse, les produits bio retrouvant à peine leurs poids du premier semestre 2019. Les difficultés du bio ne concernent pas seulement la grande distribution, mais aussi les magasins bio (-5,6 %). Si l'inflation des PGC en grandes surfaces alimentaires entraîne la réduction de l'écart des prix entre les références AB et non bio, les Français ne sont pas encore prêts à monter en gamme pour autant, l'écart de prix restant encore très important en 2022. Néanmoins, quelques marques bio résistent mieux.
Repères économiques
Juliette FAVRE, Auteur ; IRI, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurÀ lété 2022, la décroissance des volumes de produits de grande consommation en frais libre-service bio (PGC FLS) sest confirmée. Le nombre de références bio a diminué de 9,1 % entre lété 2022 et lété 2021, avec des réductions importantes sur les ufs, les aliments bébé et les jus de fruits ambiants. En magasins bio, le chiffre daffaires pour les 9 premiers mois 2022 est toujours en recul (-13 % par rapport à 2021) et sapproche de celui de 2019 (avant la pandémie). Un faible échantillon (5 %) des références bio présentes dans au moins 50 % des magasins bio n'ont pas augmenté, voire ont diminué entre mai 2021 et mai 2022. Dautres références, impactées par les faibles récoltes de matières premières en 2021, en lien avec la sécheresse, ont vu leur prix senvoler (jusquà 19,9 % entre un an) : purée d'amande par exemple.
Vers un doublement du chiffre d'affaires bio d'ici 2027 ?
NATEXBIO, Auteur ; LA MAISON DE LA BIO, Auteur ; CREDOC, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2021, Natexbio et La Maison de la Bio ont lancé une étude, avec l'institut Credoc et AND International, pour répondre à l'interrogation suivante : Comment va évoluer le secteur bio d'ici 2027 ? Les résultats de cette étude ont conduit à quantifier l'effet des facteurs extérieurs (politiques, économiques, sociologiques...) sur le secteur bio, afin d'aider les entreprises à se projeter. Ce travail a permis d'identifier quatre scénarios possibles, du plus pessimiste ou plus optimiste. Le scénario 2, qui envisage une croissance du secteur de +10 % par an (soit un chiffre d'affaires multiplié par deux) accompagnée, notamment, par la création de 137 000 emplois sur toute la filière bio, a été présenté lors de la conférence de presse à Natexpo, le 14 juin 2022. Les actions publiques qui pourraient être mises en place pour évoluer vers ce scénario ont été exposées en détail à cette occasion.
L'agneau bio progresse encore
REUSSIR PATRE, AuteurLe projet ReVABio a réalisé un état des lieux de la filière ovine bio en 2019. Le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % (comparé à 2018). Les brebis bio représentent 230 t équivalent carcasse et les agneaux 1 630 t. Depuis 2012, le nombre de brebis allaitantes élevées en bio progresse, en moyenne, de 10 % tous les ans. Le nombre d'ovins bio abattus est également en progression : + 15 % dune année sur lautre. Le chiffre daffaires (au stade détail) de la viande dagneau bio sélève à 72 millions deuros. Cette viande est présente dans tous les circuits de distribution. Selon les organisations économiques de producteurs, les ventes se répartissent de la manière suivante : durant lhiver (30 %), au printemps (35 %) et durant lété-automne (35 %). La couverture de la forte demande en agneaux autour de Pâques continue à saméliorer grâce aux efforts de toute la filière bio.
L'alimentaire bio en GMS à fin 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurLes données de la distribution des produits bio (hors droguerie, parfumerie et hygiène) en hypermarchés, supermarchés, EDMP (Enseignes à Dominante Marques Propres), drives et supérettes sont présentées. Elles concernent le mois de décembre 2020 et le cumul annuel mobile à fin décembre 2020.
Avec 15 mrds d' de CA, la filière bio allemande affiche de belles performances en 2020
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, le chiffre d'affaires bio a connu une progression importante dans tous les circuits de distribution, en 2020, par rapport à 2019 : + 16,4 % en magasins spécialisés bio, + 35 % en boucheries, boulangeries et vente directe, et + 22 % en GSA et discount. Les surfaces bio sont en augmentation et la dynamique de conversions se poursuit. Les consommateurs allemands restent fidèles aux produits bio et la valeur du panier moyen a augmenté fortement en 2020, avec la viande et les ufs au premier rang des produits bio achetés.
La bio en Allemagne : Dans un marché bio dynamique, la distribution bio spécialisée peine à garder le rythme
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, au 1er semestre 2021, la croissance du marché bio a continué sa progression, mais à un rythme moindre en magasins spécialisés bio. La vente en ligne a été le réseau le plus dynamique, puisquelle a progressé de 44 %, alors que la vente en magasins bio a eu tendance à stagner. Sils sont davantage fréquentés en milieu rural où la grande distribution restreint son offre, les magasins bio en zone urbaine nont pas réussi à fidéliser leur clientèle après les périodes de confinement. Le marché bio allemand semble avoir trouvé de nouveaux relais de croissance dans la vente en ligne et la vente directe, ainsi quavec loffre toujours plus fournie de la distribution conventionnelle. Reste à voir si les nouveaux consommateurs bio se tourneront ensuite durablement vers les circuits spécialisés bio
Les chiffres clés des filières bio de 2020
Lucie POLINE, AuteurEn 2020, dans le contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, l'agriculture biologique française a poursuivi son développement et a même connu une belle embellie en passant le cap des 50 000 exploitations certifiées ou en conversion (+ 13 % par rapport à 2019). Ce sont ainsi 11,8 % des fermes et 9,5 % des surfaces qui sont engagées en AB. L'Occitanie reste la première région française en nombre de producteurs (11 977) et est troisième en surfaces (556 634 ha certifiés ou en conversion, soit 18 % de sa SAU). Les conversions sont stimulées, notamment, par l'engagement de plus d'opérateurs - transformateurs et distributeurs - dans les filières biologiques. En 2020, le marché des produits biologiques en France a dépassé les 13 milliards d'euros.
Click & collect bio, les premiers chiffres
Laura DUPONCHEL, AuteurD'après une première estimation, le click & collect mis en place par un magasin bio représenterait 1 à 2 % de son chiffre d'affaires, ce qui pourrait porter ce marché, pour l'année 2020, à une valeur située entre 10 et 20 millions d'euros pour l'ensemble du réseau spécialisé bio français. Près de 400 magasins proposent ce service, en France.
Consommation des produits bio et enjeux : La crise sanitaire accentue les tendances alimentaires émergentes
Flavie TIRET, AuteurUne étude, menée par le CREDOC (Centre de Recherche pour létude et lobservation des conditions de vie), sur les comportements et les consommations alimentaires en France a montré que les consommateurs formulent de nouvelles attentes : lattente « santé » est repartie à la hausse depuis 2016 et la préoccupation environnementale grimpe depuis 2018. Concernant les risques liés à la consommation daliments, différents facteurs de préoccupation ont été identifiés : les antibiotiques et le bien-être animal pour les viandes, les conservateurs et les additifs pour les produits industriels, et les pesticides pour les fruits et légumes. Ces résultats expliquent lengouement des consommateurs pour les produits bio. Et cet engouement a été renforcé par la crise Covid-19 : gain de 20 % de chiffre daffaires et de 8 % dacheteurs. Du côté des points de vente spécialisés en bio, 90 % souhaitent prioriser les produits en vrac ou « zéro déchet », et 32 % les produits locaux (durant le premier confinement, 83 % des magasins spécialisés bio ont effectué des changements de fournisseurs, en faveur dopérateurs locaux et de filières courtes). La grande distribution continue à développer son chiffre daffaires en bio : si lécart sétait stabilisé entre les grandes surfaces et les magasins spécialisés, il se creuse de nouveau au profit de la grande distribution.
Covid 19 : Les circuits courts : plus forts après la crise ?
Agathe PERRIN, AuteurLes GAB bretons ont mené des enquêtes auprès de leurs adhérents en circuits courts, afin de connaître l'impact de la crise Covid-19. On note une forte disparité entre les fermes. Si la majorité ont vu leur chiffre daffaires (CA) augmenter (cest particulièrement vrai pour les maraîchers), certains ont vu leur CA stagner et dautres ont vu le leur baisser (en particulier ceux ayant des débouchés tournés vers la restauration et les marchés de plein vent). Face à ces perturbations, les producteurs ont renforcé leurs ventes à la ferme ou leurs ventes en ligne, avec livraison à domicile de façon individuelle ou collective. Certains de ces débouchés se sont pérennisés. Après une année de crise, beaucoup dagriculteurs sont épuisés physiquement et mentalement face à tous ces changements et à ces adaptations permanentes, à ces réorganisations et/ou créations de nouveaux débouchés Si la plupart restent sereins pour la suite (débouchés consolidés, activité reconnue de première nécessité ), il nen est pas de même pour ceux qui ciblent en priorité la restauration commerciale, lévènementiel De plus, la crise a fait ressortir des difficultés en lien avec les conditions de travail et lorganisation du travail dans les fermes en circuits courts. Elle a également incité les producteurs à sinterroger sur leur stratégie commerciale.
Les dernières évolutions du marché bio suisse
Michel KNITTEL, AuteurEn Suisse, le marché de détail bio a augmenté de 19,1 % entre 2019 et 2020, pour atteindre 3,471 milliards d'euros, alors que cette augmentation n'était que de 5,6 % entre 2018 et 2019. La dépense moyenne par habitant est passée à 404 , représentant une augmentation de 40 % en 3 ans. Le réseau spécialisé a réalisé 9,6 % des ventes bio ; la part de marché de ce circuit continue de baisser depuis plusieurs années (-12 % en 2015). 2 enseignes leaders de la distribution conventionnelle, Coop et Migros, dominent le marché. Cependant, la situation diffère selon les régions, avec la présence plus ou moins forte de petites chaînes ou de magasins bio.
La distribution des produits naturels et bio au Royaume-Uni et aux Pays-Bas
Michel KNITTEL, AuteurCes dernières années, le marché de la bio ne cesse de croître, particulièrement dans les pays d'Europe. Dans cet article, Bio Linéaires offre d'abord une vue d'ensemble chiffrée du marché bio en Europe, en s'appuyant sur les dernières données officielles disponibles (2019). Avec la pandémie de Covid-19, les ventes bio de 2020 ont encore connu une tendance à la croissance, différente selon les pays ; Bio Linéaires propose un coup dil sur les tendances du marché bio dans deux pays européens : le Royaume-Uni et les Pays-Bas. L'article fournit des chiffres et la répartition pour chaque circuit de distribution (GMS et chaînes, livraison à domicile, détaillants indépendants et RHD). Il traite également de l'évolution des enseignes du réseau bio, de leur historique, ainsi que de leurs chiffres d'affaires, dans ces deux pays. Un encart présente le programme "Plastic Free" de l'enseigne Ekoplaza.
Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
Dossier : Distribution spécialisée 2020 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce bilan 2020 de la distribution spécialisée bio, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MBS (magasins bio spécialisés) et GMS ; - Bilan 2020, par familles, dans les Magasins Spécialisés Bio ; - Ouvertures, fermetures 2020 : un bilan plutôt encourageant ! ; - Carte de France 2020 des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et groupements bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes nationales bio en 2020 ; - Bilan des principales enseignes belges bio en 2020 ; - Tendances et évolutions 2020 (enquête auprès de 2 143 points de vente) ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2020 (données cabinet IRI) ; - Le reconfinement est moins bénéfique aux PGC (produits de grande consommation) bio en GSA (grandes surfaces alimentaires).
Dossier : Produits laitiers
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe premier article, "Les Produits laitiers, un rayon dynamique en magasin bio", introduit ce dossier consacré aux produits laitiers bio par un rappel concernant leur marché, en plein essor, et annonce le contenu des articles à suivre : l'économie du lait, les enjeux de la filière, les différences entre lait bio et lait conventionnel, les différents produits laitiers et leurs spécificités... Au sommaire : - La filière laitière : les mamelles du bio ; - Vaches laitières et environnement ; - Élevage bio : les principales différences entre le conventionnel et le bio ; - Crème bio : l'incontournable du rayon frais ; - Le beurre bio : valeur sûre du rayon ; - Lait fermenté, yaourt ; - Desserts lactés : une offre qui s'enrichit ; - Fromage blanc : la famille des fromages non affinés ; - Fromages affinés bio : tradition et qualité.
Evolution de l'offre et du CA des PGC bio
Juliette FAVRE, AuteurLes ventes de produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires (GSA) ont connu une augmentation de + 13,1 % en 2020, contre + 19,9 % en 2019. A partir de début juin 2020, le poids du label bio au sein des PGC a cependant diminué. Le e-commerce de GSA a assuré plus d'un tiers des gains des PGC bio. L'évolution des chiffre d'affaires liés à cette catégorie de produits est présentée, en montrant notamment l'effet des 2 confinements sur leur évolution, avec une projection sur 2021.
Les légumes en agriculture biologique : principaux éléments de marché
Ce diaporama fournit les principaux éléments de marché des légumes biologiques pour la France. Il a été présenté le 11 mars 2021, lors dun webinaire dédié au développement de la production de légumes bio, co-organisé par le CTIFL et lITAB. Après avoir retracé lévolution de la production de légumes bio durant la période 2009 2019 (nombre dhectares, de fermes, chiffres daffaires ), des données chiffrées sont apportées sur le marché alimentaire des légumes bio en 2019 et 2020 : volumes achetés par les ménages français, prix moyens par légumes (avec une comparaison entre les prix de légumes bio et conventionnels), répartition des achats selon les circuits de distribution (généralistes, magasins bio, autres circuits spécialisés), profil des acheteurs
Nouveaux engagés en bio : L'installation comme moteur de la bio bretonne ; Lait bio Grand Ouest : Des nouvelles fermes aux profils divers
Hugo CHALEIL, Auteur ; Sébastien JULLIARD, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurCe dossier présente, dune part, les résultats de lenquête menée auprès des nouveaux agriculteurs engagés en bio lors du premier semestre 2021, en Bretagne et, dautre part, les résultats dune étude menée auprès des nouveaux éleveurs engagés en filière lait dans lOuest. Quels sont les profils, motivations, difficultés de ces nouveaux engagés en bio ? Quelles sont les typologies des nouvelles fermes laitières et les stratégies alimentaires ?
La perte de vitesse des PGC bio se confirme
Juliette FAVRE, AuteurEn grande surface, les ventes de produits de grande consommation bio ont commencé à se tasser en 2020, et la tendance se confirme en 2021. Une exception toutefois, le secteur de lhygiène bio qui affiche une croissance spectaculaire (+13,1 % contre 0,6 % en non bio) tirée par le soin beauté dont loffre sest développée. La visibilité du bio au sein du rayon frais, à linverse, est en recul, en particulier en hypermarchés.
Agri'scopie : L'agriculture biologique en Normandie : Typologie des exploitations bio
Ce document vient en complément de lObservatoire régional de lagriculture biologique en Normandie. Il apporte des éclairages sur la répartition géographique des exploitations bio, leurs profils typologiques, leurs structures et leurs modes de commercialisation. Des graphiques illustrent l'évolution des surfaces bio depuis 2013. Les données utilisées proviennent de deux sources différentes et complémentaires : la base de données exhaustive anonyme contenant les informations transmises par les organismes certificateurs et le fichier des notifications complété par les producteurs bio.
Consommation bio : + 13, 5 % en 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2019, le marché des produits bio a progressé de 1,4 milliards d'euros pour atteindre 11,93 milliard d'euros, soit une croissance de 13,5 % par rapport à 2018. Désormais, la consommation des ménages en bio atteint 6,1 %. Les achats de produits bio en restauration collective et en restauration commerciale ont augmenté de 16,4 % entre 2018 et 2019. L'évolution de la consommation et de la distribution des produits bio sont présentées : chiffre d'affaires entre 2010 et 2019 selon les circuits de distribution, progression des ventes selon les catégories de produits, répartition des achats de produits par famille et par circuit de distribution. Les enseignes de grande distribution sont restées, en 2019, le principal moteur des ventes bio.
Dossier : Bilan 2019 : Distribution spécialisée 2019 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce dossier, les chiffres de la distribution bio en France (cabinet IRI) pour l'année 2019 sont présentés et analysés : - Evolution du CA en MSB (magasins spécialisés bio) et en GMS (graphiques) ; - Estimation bilan MSB par familles en 2019 (chiffres d'affaires et évolution pour une quinzaine de familles de produits) ; - Ouvertures, fermetures 2019 : un bilan plus mitigé ; - Carte de France 2019 des magasins bio ; - Situation des principales enseignes régionales et groupements bio en 2019 ; - Situation des principales enseignes nationales en 2019 ; - Situation des principales enseignes belges bio ; - Les tendances et évolutions ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2019 ; - La promo, un levier de plus en plus activé pour les produits bio.
Dossier : Panorama de la distribution spécialisée 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier dresse un panorama des acteurs de la distribution spécialisée présents en France en 2019, qu'ils soient indépendants, organisés en réseaux, en franchises, en coopératives ou sous forme de groupements d'indépendants. Il met en évidence les évolutions entre 2015 et 2019 : points de vente, chiffres d'affaires, surfaces, parts de marché... Il s'intéresse également à la distribution bio en Belgique. Au sommaire : - Focus sur la distribution spécialisée ; - Réseaux organisés : Bio c' Bon, le bio accessible à tous... ; Biocoop, réseau leader de la bio en France ; La Vie Claire... engagement, dynamisme et croissance ; La Vie Saine, une promesse au-delà de la bio ; L'Eau Vive : le bon sens du bio ; Le Grand Panier Bio, des magasins modernes ; Les Nouveaux Robinson, naturellement différents ! ; Naturalia, l'enseigne qui a le vent en poupe ; NaturéO, votre spécialiste bio ; Satoriz, le bio pour tous ! ; So.bio, pour une bio engagée accessible à tous ; - Groupements nationaux : Accord Bio, un groupement d'indépendants spécialisés bio ; Biomonde, groupement coopératif de magasins bio indépendants ; GRAP, un groupement coopératif d'entrepreneurs au service du bio et du local ; Les Comptoirs de la Bio, le groupement d'indépendants qui grandit ! ; - Chaînes régionales : Bio&Co, un acteur engagé de la filière bio ; Bio&Sens, du bio, du local et des conseils ! ; Bioazur, l'indépendant du bio ; BioFrais, le spécialiste des fruits et légumes bio ; Chlorophylle, offrir le maximum de variétés... ; Coop Nature, 45 ans de bio en Touraine ; Côté Nature, en bio depuis 1969 ; Croc Nature, la bio à la portée de tous ; Label Vie, le bio en Hauts-de-France ; Le Marchand Bio, de la vente à la ferme au magasin ; Le Marché de Léopold, les amis de la bio ; marcel & fils, réseau régional bio dans le Sud-Est ; MyBioShop, la proximité en bio ; Naturel & Bio, naturellement mieux ; Queues de cerises s'engage au quotidien ; Un Autre Chemin, souvent moins cher, toujours sympa ! ; - Panorama de la distribution spécialisée bio en Belgique ; - Chaînes régionales belges (présentation de 12 chaînes de magasins bio).
Dossier Viande Bio : La viande bio ignore la crise
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Nicole OUVRARD, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; ET AL., AuteurLa viande bovine biologique suit la tendance générale de lAB et continue donc son développement. La crise de la Covid 19 a plutôt conforté lengouement pour la bio, même si les données statistiques 2020 ne sont pas encore connues : il faudra notamment voir léventuel impact de la crise économique prévue pour lautomne. Ce dossier, après un retour sur les chiffres relatifs à la croissance de lAB, présente une interview croisée des responsables du Synabio, de la FNAB et de lAgence Bio, pour qui le développement de cette agriculture se poursuivra, avec parmi les points-clés, la question des aides publiques, la place de lAB dans la future PAC ou encore le risque de décroissance de la démographie agricole dans les prochaines années. Par ailleurs, des références technico-économiques issues du Massif Central montrent la diversité des systèmes allaitants biologiques, avec des stratégies de commercialisation elles aussi diverses, pouvant associer vente directe et circuit long, et plusieurs productions (veaux, génisses, bufs ). Cest ce quillustre notamment lexploitation bio corrézienne du GAEC des Gariolles, qui associe plusieurs ateliers (noix, volailles ) à la production de viande qui représente plus de 50% de son chiffre daffaires global. Elle produit notamment des veaux rosés, commercialisés en vente directe ou par le biais de la Société coopérative agricole Le Pré Vert. Cette dernière, en 100 % bio, sest largement développée ces 20 dernières années en diversifiant ses débouchés, notamment la restauration hors domicile. Enfin, ce dossier revient sur un des enjeux techniques clés en viande bovine biologique : la production danimaux finis plus jeunes (difficulté avec les races allaitantes françaises en limitant la consommation de concentrés ; croisement avec de lAngus testé sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou).
Filières Carrefour bio : Multiplier les partenariats
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe géant Carrefour vise un chiffre daffaires liés à la vente de produits biologiques de 5 milliards deuros en 2022 (contre 2,3 milliards en 2019). Pour atteindre cet objectif, il développe des filières et cherche à sapprovisionner le plus possible en France, notamment pour fournir la marque Carrefour bio. Sa première filière boule bio (pain bio) a été créée en 1992. Depuis, le groupe Carrefour ne cesse de multiplier les filières bio et vient dailleurs den créer six nouvelles : pâtes, flocons davoine, farine de blé, quinoa, graines de lin et graines de chia (les filières blé dur/pâtes et avoine blanche sont plus amplement détaillées). Toutes ces filières reposent sur des contrats tripartites (producteur-transformateur-distributeur). Concernant les producteurs, en 2018 et 2019, 500 nouveaux partenariats ont été signés afin daccompagner des conversions ou d'encourager des producteurs à augmenter leurs surfaces contractualisées. Carrefour accompagne ainsi plus de 2 000 producteurs bio français. Par ailleurs, concernant les entreprises, le 21 septembre 2020, à loccasion du salon Natexpo, des contrats tripartites ont été signés avec six coopératives françaises (Fermes Bio, Agribio Union, Bio Sud, Union Bio Sud Est, Coop drômoise de céréales, Cavac) et trois industriels (Alpina Savoie pour le blé dur, Celnat pour lavoine et Cavac pour le pois chiche). Un encart décrit également le rachat de la chaîne Bio cBon par Carrefour.
Les filières laitières biologiques françaises : La 3ème vague de conversion, un changement d'échelle
Benoît BARON, Auteur ; Philippe CHOTTEAU, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; ET AL., AuteurLa filière lait de vache biologique a profondément muté ces dernières années : partant de 1 % de la collecte laitière nationale en 2008, elle a dépassé la barre des 4 % en 2019. Cette mutation sest opérée au travers de plusieurs vagues de conversions massives : une première à la fin de la décennie 90/début 2000, une deuxième à la fin des années 2000/début 2010, et une troisième à partir de 2015 qui semble être arrivée à maturité en 2018/2019. La troisième vague de conversions a vu la production de lait de vache biologique senvoler littéralement. La collecte a enregistré une hausse de près de 280 millions de litres (+ 49 %) entre 2015 et 2018 pour atteindre près de 850 millions de litres, selon lEnquête Annuelle Laitière. Le nombre de livreurs certifiés, qui navait augmenté que de 140 exploitations entre 2012 et 2015 (+ 7 %), a enregistré plus de 1 100 entrées supplémentaires sur la période 2015-2018 (+ 52 %). Une vague de conversion dimportance supérieure encore à celle connue au début de la décennie puisque, entre 2009 et 2012, la hausse navait été "que" de 800 fermes. Ce document dresse un état des lieux de la filière lait biologique depuis le début des années 1990, en abordant également les filières lait de brebis et de chèvre bio qui, bien que de tailles réduites, ont connu, elles aussi, un véritable élan.
Herbes aromatiques : Bioplants prend racine en Anjou
VEGETABLE, AuteurBioplants France produit des herbes aromatiques certifiées bio. Cest une filiale de lentreprise familiale suisse Max Schwarz-AG Villigen. Elle est installée, depuis 2010, dans le Maine-et-Loire. Elle produit une gamme de vingt herbes aromatiques et commercialise près de trois millions de pots dherbes aromatiques fraîches en grandes surfaces et en magasins spécialisés, sous la marque « Tout frais tout bio », proposés au rayon fruits et légumes. Ces herbes aromatiques sont cultivées dans des pots compostables et vendues dans un emballage certifié et écoconçu, issu de ressources naturelles renouvelables et recyclables. Le chiffre daffaires de Bioplants était de 2,7 millions deuros en 2019. L'entreprise compte douze salariés et emploie quelques saisonniers.
Maraîchage intensif sur petite surface, un système de culture en essai à la SERAIL
Grégory CHANTRE, Auteur ; Alexandre BURLET, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurDe plus en plus de petites exploitations maraîchères de moins dun hectare voient le jour, notamment en région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA). Peu de données sont disponibles sur la viabilité de ces systèmes de production. Pour pallier ce manque dinformations, la SERAIL, en partenariat avec la Chambre dagriculture du Rhône, a mis en place le projet MIPS AuRA (projet débuté en 2019 et financé par la région AuRA pour une durée de trois ans). Son objectif est de comparer un système « Petite surface » (PS) dun hectare et un système « classique » (SC) de 3,5 ha (maraîchage diversifié bio en circuit court), afin dobtenir des données chiffrées sur les temps de travail respectifs, la productivité, le chiffres daffaires et les charges. Pour cela, ces deux systèmes ont été recréés sur le site de Brindas. La gamme de légumes produits en SC a été choisie à partir des résultats dune enquête réalisée, en 2019, par le bureau technique des maraîchers (BTM) auprès de ses adhérents. Le système PS se différencie par lajout de mesclun, une part plus faible de légumes de conservation et une part plus importante de légumes bottes. Chaque opération réalisée est enregistrée et affectée à une culture. Les premiers résultats obtenus en matière de répartition des temps de travail sont disponibles (automne 2019 juillet 2020). Une première approche économique devrait bientôt être réalisée.
Observatoire de la production bio en Bretagne : Edition 2019 - Chiffres 2018
En 2018, la Bretagne a franchi le cap des 3000 fermes bio. 403 nouvelles fermes bio ont vu le jour au cours de l'année, 63 % sont issues de conversions et 37 % d'installations. Si la dynamique s'est confirmée du côté de la production, les données de consommation positionnent la Bretagne en tête des régions consommatrices de bio, ce qui tendrait à confirmer, pour Julien Sauvée, président de la FRAB Bretagne, que plus on accroît la disponibilité et l'accessibilité des produits bio, plus les consommateurs sont au rendez-vous. LObservatoire régional de la production biologique synthétise les chiffres de la production agricole bio des 4 départements bretons : nombre de fermes, productions, localisation des surfaces. Des graphiques et des cartes permettent de localiser les différents bassins de production.
Observatoire de la production biologique en Bretagne : Edition 2020 : Chiffres 2019
Ce document rassemble les chiffres 2019 de la bio en Bretagne : nombre de fermes bio, surfaces, productions, installations à l'échelle de la région, puis par département. Il détaille ensuite les chiffres-clés des productions végétales et animales, en montrant leur évolution sur 10 ans (nombre de fermes, cheptels, surfaces, localisation...).
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Nouvelle-Aquitaine : Analyse des installations en agriculture biologique
Dans le cadre de lObservatoire Régional de l'Agriculture Biologique, la Chambre régionale dagriculture de Nouvelle-Aquitaine a caractérisé les installations en agriculture biologique, entre 2016 et 2019, dans cette région, qui ont bénéficié de la Dotation Jeune Agriculteur (DJA) ou du prêt d'honneur (fonds régional destiné aux porteurs de projets non éligibles à la DJA). Entre 2016 et 2019, le nombre moyen de DJA sur la Nouvelle-Aquitaine est de 622. Sur cette même période, en moyenne 22,4 % de ces installations se sont réalisées en AB. En 2019, la part des femmes qui se sont installées en AB avec la DJA était de 33 %, et 54 % des installations en AB avec la DJA concernaient un « hors cadre familial ». Près de 6 installations sur 10 en AB avec DJA ont concerné une production animale. 1 installation sur 5 en AB avec DJA a été réalisée en aviculture et 15 % en maraîchage. Concernant les installations avec le prêt d'honneur, 20 % d'entre elles sont en AB. 3 installations sur 10, avec ce type de prêt et en AB, sont réalisées par une femme. 1 installation sur 3 est réalisée hors cadre familial. Des enquêtes auprès des centres de formalités des entreprises (CFE) révèlent qu'en 2019, 20 % des nouvelles inscriptions au CFE, hors transfert entre époux, sont en production principale en AB.
Repères économiques : Reprise du marché des compléments alimentaires en 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon le Syndicat National des Compléments Alimentaires (Synadiet), en 2019, le marché des compléments alimentaires a progressé de 3 %, contre 1,3 % en 2018. Tous les circuits de distribution n'ont pas de manière égale profité de cette croissance. En nombre de parts de marché, c'est la pharmacie qui est restée leader avec 50,3 %, affichant cependant un recul de 0,3 % par rapport à l'année précédente. Le E-commerce a vu augmenter ses parts de marché (+ 20 %), ainsi que son chiffre d'affaires (10,8 %), tandis que le circuit spécialisé (bio, diététique, franchise) a connu une légère baisse. La tendance du marché s'affirme sur les produits santé (digestion, stress, sommeil) au détriment des produits minceur.
L'agriculture bio en Auvergne-Rhône-Alpes : Les chiffres de la production, transformation et distribution : Edition 2019 ; Repères 2017-2018
Alice ODOUL, Auteur ; Thibault PECLET, Auteur ; Marithé CASTAING, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (16B Rue Aimé Rudel, BP 45, 63 370, FRANCE) : DRAAF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2019Les données 2018 de lAgence Bio ont placé Auvergne-Rhône-Alpes au 3ème rang des régions françaises en nombre de fermes bio : 5 858 exploitations bio ou en conversion, soit 10 % des exploitations régionales, marquant une progression en 5 ans de 50 % ; La région compte également 251 776 ha en bio, dont 195 357 ha certifiés et 56 419 ha en conversion, portant à 8,9 % la part de la SAU bio AuRA dans la SAU bio nationale. 2 755 opérateurs de laval sont également présents dans la région. Auvergne-Rhône-Alpes reste la première région française en ce qui concerne le réseau aval, très développé et dynamique. Les fermes bio dAuvergne-Rhône-Alpes pratiquent souvent la vente directe. Lâge moyen des producteurs ayant démarré une conversion bio récente (avant 2017-2018), se situe autour de 46 ans, 39 % dentre eux ont 50 ans et plus. Lagriculture bio semble être considérée comme un atout pour faciliter la transmission dune exploitation. La part des projets bio enregistrés dans les points daccueil installation en 2018 a progressé (36 % vs 29 % en 2017), mais en nombre variable selon les départements. Les chiffres clés 2018 de la filière bio en Auvergne-Rhône-Alpes sont détaillés et commentés : collecte, distribution, transformation, coopératives, débouchés de la restauration collective. Sont ensuite présentés les chiffres par filière et par département.
L'alimentaire bio en GMS fin 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurFin 2018, le taux de croissance de la distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres et E-commerce était estimé à 21,4 %, contre 20,4 % en 2017. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché entre décembre 2017 et décembre 2018, ainsi que le cumul annuel.
Bio : Les défis des distributeurs spécialisés
Florence BRAY, AuteurCe dossier, dédié aux distributeurs spécialisés et à leurs stratégies 2019, se compose des articles suivants : - La stratégie des spécialistes du bio en questions ; - Les leaders de la distribution sélective reprendront-ils l'avantage sur les GSA ? ; - Les challengers sont-ils condamnés à une course à la taille ? ; - Les réseaux bio des GSA vont-ils réussir à se faire une place ? ; - Une expansion tous azimuts du bio en GMS.
Le bio en GMS : une croissance qui s'essouffle pour la première fois !
Ingrid CUGNIERE, AuteurDepuis le début de l'année 2019, le bio ne cesse de progresser en GMS (+ 21,6 %), mais cette croissance tend à s'essouffler, comparé à la croissance de + 23,1 % en 2018 vs 2017. Tous les rayons du PGC-FLS (Produits de grande consommation - Frais libre-service) ont progressé. A noter que, dans 4 rayons, le bio progresse, alors que le conventionnel non : hygiène, épicerie salée, épicerie sucrée et spiritueux-champagnes. Selon l'institut IRI, le bio devrait atteindre 7 % du chiffre d'affaires alimentaire d'ici 2021.
La distribution bio à l'étranger : quelle évolution dans les pays européens proches ?
Michel KNITTEL, AuteurLes données de plusieurs années de la distribution bio sont présentées pour 4 pays limitrophes de la France : Allemagne, Italie, Espagne et Belgique. Pour chacun de ces pays, sont donnés : le montant du marché, l'évolution du chiffre d'affaires, les dépenses en bio des ménages, la part des différents circuits de distribution avec leurs spécificités selon les pays, le nombre de magasins bio et leurs surfaces, les tendances du bio en GMS avec les principales enseignes, etc.
La distribution des produits naturels et bio en Norvège
Michel KNITTEL, AuteurLa Norvège (385 000 km2) présente une densité de population peu élevée (13,8 habitants/km2). Lagriculture biologique et la consommation bio ne sy expriment pas autant que dans beaucoup dautres pays européens. En 2017, seule 4,7 % de la SAU était cultivée en bio (6,4 % en France, 14,4 % en Suisse, la même année ). Bien que ne faisant pas partie de lUnion européenne, la Norvège a adopté les exigences européennes pour sa propre certification. L'organisation privée Debio, créée en 1986, est le seul organisme national certificateur. En 2018, le chiffre daffaires de la bio en circuit conventionnel sélevait à 286 Mio . La même année, 60 % des ventes bio ont été réalisées dans les magasins à prix réduits qui ont fortement augmenté leur offre et dont la part de marché croît régulièrement. Les magasins conventionnels proposent des produits bio similaires à ceux du réseau spécialisé, et à des prix inférieurs. Les données pour le bio vendu en dehors des magasins conventionnels ne sont pas précises. Sous le terme « Spezialbutikker », se trouvent de petits points de vente alimentaires indépendants proposant un large choix daliments bio, mais aussi des produits dorigine locale, sans emballage plastique, etc. La distribution bio est aussi assurée par les « helsekostbutikker » (léquivalent des health-food stores anglo-saxons), qui vendent essentiellement des compléments alimentaires, des produits diététiques pour sportifs, des cosmétiques et un peu dalimentation bio. Pour la vente directe, la Direction de lAgriculture norvégienne dénombre 72 coopératives fermières (coopération à long terme entre producteurs et consommateurs) qui proposent des légumes, des fruits et des plantes culinaires. 60 % dentre elles sont certifiées par Debio (les autres travaillent de façon écologique) et leur chiffre daffaires est estimé à 1,05 Mio pour 2018. Léquivalent des Amap existe aussi (37 initiatives avec 400 producteurs). Les marchés fermiers en ville sont en baisse. En revanche, les grossistes livrant aux professionnels de la restauration collective ont vu leur chiffre daffaires augmenter de 3 % en 2018.
Distribution spécialisée : Bilan 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, en novembre 2018, le bio pesait 3,6 milliards d'euros en magasins bio et 3,9 milliards d'euros en GMS. Ce dossier présente l'ensemble des chiffres concernant la distribution des produits bio pour 2018. Ouvertures et fermetures de magasins bio, données de la bio en GMS et en magasins bio, résultats des principales enseignes bio nationales, régionales et des groupements, résultats de l'enquête auprès de plus de 2 000 points de vente (les évolutions concernant, pour le bio, le panier moyen, le taux de fréquentation des magasins, les chiffres d'affaires alimentaire et non alimentaire, le rayon vrac...). Un focus sur les principales enseignes belges bio complète le panorama.
Dossier : Grossistes distributeurs bio : un secteur dynamique
BIO-LINEAIRES, AuteurLes grossistes distributeurs bio, mois connus du grand public que les enseignes de distribution, jouent un rôle majeur dans l'approvisionnement des magasins bio, à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif. Certains d'entre eux ont même participé, en tant que pionniers, au développement de la distribution spécialisée. Leurs performances économiques sont très positives et en augmentation depuis 2015. Le chiffre d'affaires du secteur avoisinerait les 900 millions d'euros HT en 2019 (560 millions d'euros en 2015), soit + 61 % en 4 ans. Ce dossier dresse un panorama des grossistes bio en France : pour chacun d'entre eux, une présentation et un historique de l'entreprise, les points forts et les principaux chiffres.
Dossier : Le vrac, petit rayon devenu grand
BIO-LINEAIRES, Auteur ; Burkhard SCHAER, Auteur ; Aziz LAAZIZ, AuteurLe vrac (hors fruits et légumes) est aujourdhui partout, répondant à une tendance forte : réduire les emballages et éviter le gaspillage. Ce dossier est construit à partir des résultats de plusieurs enquêtes auprès de consommateurs et auprès de la distribution bio. Il décrypte les grandes tendances et les attentes sur ce rayon : - La consommation vrac, une vraie tendance de fond (le vrac, comment ça marche ? ; les chiffres de son essor, les raisons de son succès, notamment auprès des plus jeunes, moteurs de la tendance) ; - Le vrac en bio : Les magasins bio ont la parole (ce que représente le rayon vrac dans le CA des grandes enseignes bio et comment les responsables envisagent son évolution) ; - Le poids du vrac dans les enseignes et groupements (tableau représentant, pour 16 enseignes nationales ou régionales ou groupements, la part du vrac/CA total, la part des différents produits dans le rayon vrac, y compris fruits et légumes) ; - Etat des lieux de la règlementation de la vente en vrac ; - Le vrac marque sa présence dans les magasins spécialisés en bio (données sur la vente de produits bio en vrac issues dune étude portant sur 106 magasins bio en 2019) ; - Le vrac, les voyants sont au vert (comportements et attentes des consommateurs du BIO Panel vis-à-vis du vrac).
Un gâteau alimentaire de 96 % à conquérir : L'interview du mois : Claude Gruffat
Jean HARZIG, AuteurClaude Gruffat, président de Biocoop et de Natexbio, fait le point sur les perspectives de développement des entreprises de la bio. "L'avenir de la bio est devant nous, déclare-t-il, le champ des possibles est énorme pour la décennie à venir, notamment pour les commerçants spécialisés en bio, en France en particulier. Sans négliger le fait que la bio a aussi pesé 450 M en 2017 en RHD". Claude Gruffat dresse un portrait du commerce bio dans ce contexte de marché porteur, qui recèle, selon lui, 96 % de parts de marché à conquérir. Il exprime sa vision à travers un ensemble de questions : Comment a évolué la prise de conscience du consommateur qui génère cette dynamique ? ; Le prix des produits bio et son impact sur le pouvoir d'achat ; La question de l'emballage et du vrac ; La structuration des filières ; Y a-t-il une bio à plusieurs vitesses selon le pays d'origine ?
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14
Antoine BESNARD, Auteur ; Caroline BOUVIER D'YVOIRE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14 est composée des articles suivants : - Témoignage : Aude Ouvrard. L'envie du sol ; - Le désherbage thermique en maraîchage ; - Zoom sur la filière légumes de plein champ bio en Hauts de France ; - Pomme de terre bio : bilan de campagne 2018/2019 ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer ; - Produire des légumes bio : s'installer, s'organiser et préserver son bien-être - Un guide de la CAB Pays de la Loire.
Les magasins bio : des magasins presque comme les autres
P. GLÉNAT, Auteur ; C. LESDOS-CAUHAPÉ, Auteur ; Nadine LAÏB, AuteurLes magasins spécialisés en vente de produits biologiques présentent certaines particularités par rapport à dautres magasins de commerce alimentaire de proximité, selon létude présentée ici et menée à partir de données datant de 2016. Ces magasins représentaient alors 3.5 % des magasins du commerce alimentaire de proximité, mais employaient 4.2 % des salariés du secteur. Ils sont plus souvent organisés en réseaux denseigne (54 % contre 39 % pour les petites et moyennes surfaces généralistes et les autres spécialistes non bio) et en lien avec une part plus importante du commerce associé (18 % des spécialisés bio adhèrent à un groupement, contre 6 % pour les autres). La part des magasins en réseaux denseigne est même plus importante parmi les magasins bio les plus récents, qui sont aussi souvent plus grands que leurs « aînés » et moins implantés dans des grands Pôles urbains mais plus en couronne et dans des zones moins denses en population. Si on peut trouver des magasins bio sur toute la France, ils sont plus présents dans la région parisienne, le sud ou le nord-ouest du territoire. Ces magasins dégagent des marges plus élevées, ce qui peut expliquer leur dynamisme.
Nouveaux Bio : La bio, bien plus quun effet de mode
Alicia CLAVET, Auteur ; Sébastien JULLIARD, AuteurLObservatoire de la production biologique en Bretagne réalise des enquêtes auprès des nouveaux producteurs bio. Les résultats présentés dans cet article proviennent denquêtes réalisées auprès dagriculteurs qui se sont engagés dans la bio durant le premier semestre 2019 (janvier à juin 2019). 234 nouvelles fermes bio ont été enregistrées sur cette période : 63 % de conversions et 37 % dinstallations. La majorité de ces fermes sont en production maraîchère (27 %), en élevage laitier (24 %) et en grandes cultures (18 %). Sur ces 234 nouvelles fermes, 70 ont répondu à un questionnaire plus détaillé pour comprendre la dynamique de développement de lagriculture bio en Bretagne. Les nouveaux producteurs ont principalement fait le choix de sinstaller pour améliorer leur qualité de vie, vivre de leur passion et effectuer un métier manuel qui a du sens. Ils ont choisi la bio « par évidence » car les principes de lAB correspondent à leurs convictions. Les producteurs qui se sont convertis évoquent dautres raisons : pour générer de nouveaux débouchés, ou par désaccord avec le système conventionnel (refus des traitements chimiques, manque de cohérence et dautonomie dans les systèmes conventionnels ).
Observatoire de la Bio en Région Grand Est : Chiffres 2018
En 2018, 2 534 fermes étaient engagées en bio en Grand Est, soit 5,6 % du total des exploitations agricoles de la région. Ces fermes conduisaient 148 528 ha en bio ou en conversion, soit 4,9 % de la SAU totale en Grand Est, plaçant la région au 9ème rang des régions de France pour leur SAU en bio. Les chiffres 2018 présentés concernent les 10 départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges, Bas-Rhin, Haut-Rhin. Une entrée par filière permet ensuite de connaître la répartition des différentes productions sur l'ensemble du territoire Grand Est.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2018 - Données 2017
Pour sa 21ème édition, l'Observatoire Régional présente, pour la première fois, les données de la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. Au total, en 2017, 136 890 ha étaient cultivés en bio (soit 5,3 % de la SAU régionale), dont 48 220 ha en conversion ; 2 047 fermes bio étaient dénombrées, dont 247 nouvelles, plaçant la Bourgogne-Franche-Comté au 8ème rang national en nombre d'exploitations bio. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Edition 2019 - Données 2018
Cet Observatoire Régional présente les données sur l'AB de la grande région Bourgogne-Franche-Comté, collectées par Interbio Franche-Comté et Bio Bourgogne. 2018 aura vu samplifier encore le nombre des fermes ainsi que saccroître les surfaces dédiées à l'agriculture biologique : 324 conversions ou installations ont été recensées en 2018, soit + 13,8 %. Les surfaces conduites en agriculture biologique représentent 169 534 hectares (+ 19 %), dont 52 034 hectares en conversion. Bourgogne-Franche-Comté se place au 8ème rang national avec 2 329 fermes biologiques. La polyculture-élevage est lactivité la plus pratiquée par les paysans bio, suivie par la viticulture, lélevage et les grandes cultures. La consommation de produits bio ne cesse par ailleurs daugmenter (+ 15 % en 2018), et l'un des enjeux consiste à faire en sorte que lagriculture locale puisse répondre à cette hausse. L'ensemble des chiffres clés sont présentés et commentés, par filière et par département.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Nouvelle-Aquitaine : Analyse des installations en agriculture biologique
Dans le cadre de lObservatoire Régional de l'Agriculture Biologique, la Chambre régionale dagriculture de Nouvelle-Aquitaine a caractérisé les installations en agriculture biologique aidées entre 2016 et 2018 dans cette région, avec la Dotation Jeune Agriculteur ou avec le prêt d'honneur (fonds régional destiné aux porteurs de projets non éligibles à la DJA). Entre 2016 et 2018, le nombre moyen de DJA sur la Nouvelle-Aquitaine est de 614. Sur cette même période, en moyenne 21 % de ces installations se sont réalisées en AB. 2 fois sur 3, ceux qui sinstallent en production AB ont entre 30 et 40 ans. 30,5 % des femmes qui sinstallent avec la DJA le font en production AB, contre 18 % pour les hommes. Près de 6 installations sur 10 en AB sont réalisées « hors cadre familial » (HCF). 1 installation sur 3 en AB est réalisée en production maraîchère. Quant aux installations avec le prêt d'honneur en AB, elles se réalisent majoritairement à partir de 40 ans. 3 installations sur 10 avec ce type de prêt, en AB, sont réalisées par une femme. 1 installation sur 3 est réalisée hors cadre familial. 1 installation sur 3 est réalisée en production maraîchère... La troisième partie concerne des enquêtes des centres de formalités des entreprises (CFE) sur les installations 2018. Les résultats montrent que 24 % des nouvelles inscriptions au CFE, hors transfert entre époux, sont en production principale en AB.
Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : Données 2017 - Edition 2018
LObservatoire régional de lagriculture biologique des Pays de la Loire (ORAB) est un dispositif coordonné et animé par le pôle Agriculture biologique de la Chambre dagriculture Pays de la Loire avec la participation, au sein dun comité de pilotage, de la Coordination agrobiologique, de lInterbio des Pays de la Loire, de la DRAAF, de Coop de France Ouest, de lAgence de leau et du Conseil régional des Pays de la Loire. Cette brochure présente les chiffres clés de lAB en Pays de la Loire : productions animales et végétales, opérateurs, nombre dexploitations bio et en conversion, main duvre, surfaces, agriculture biologique dans les bassins versants. Elle détaille chaque type de production en mettant en évidence son évolution, la localisation des principaux bassins de production, les faits marquants de 2017, etc.
Repères économiques : La bio poursuit sa croissance dans le monde entier
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les chiffres du FiBL et d'IFOAM Organics International, 2017 a été une année record pour la bio mondiale : les surfaces agricoles bio ont augmenté de 20 % par rapport à 2016, une augmentation encore jamais enregistrée (les chiffres par pays producteurs sont fournis). Les pays ayant le pourcentage de terres en bio le plus élevé sont le Liechtenstein, avec 37,9 %, Samoa (37,6 %) et l'Autriche (24 %). Le marché est, lui aussi, en pleine croissance, passant de 17,9 à 97 milliards de dollars entre 2000 et 2017. En matière de chiffre d'affaires, les États-Unis représentent le marché principal, suivis de l'Allemagne et de la France. Les différents graphiques proposés montrent comment les pays dans le monde se positionnent dans cette croissance du bio, en fonction des indicateurs (marché, part de marché, part dans l'alimentation globale, dépenses en bio par habitant).
Le réseau Dephy Expe Ecophyto en arboriculture : Bilan après six années d'expérimentation
Baptiste LABEYRIE, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie ROUGIERLe réseau Dephy Expe est un dispositif qui vise à produire des connaissances sur la réduction de lusage des produits phytosanitaires par lexpérimentation de systèmes de culture innovants. Parmi les 65 systèmes innovants de lexpérience, 17 sont en agriculture biologique. Les premiers résultats obtenus pour la filière arboriculture montrent des baisses dIndice de fréquence de traitements (IFT) conséquentes par rapport aux références, avec une réduction encore plus forte pour les systèmes bio. Par exemple, par rapport aux systèmes de référence, les systèmes bio ont des IFT réduits de 77 % pour la pêche contre 51 % pour les systèmes économes en intrants. Ainsi, lobjectif de moins 50 % est atteint, voire dépassé pour la majorité des espèces fruitières étudiées. Cependant, une baisse des performances économiques de ces systèmes a malheureusement souvent été constatée, mais certains systèmes de culture testés se révèlent être multiperformants. Les systèmes économes en intrants génèrent des chiffres daffaires moins élevés que les systèmes de référence, en raison de la perte de production. Quant aux systèmes bio, cette perte est compensée par une meilleure valorisation. Ces approches expérimentales ont permis didentifier à la fois des verrous et des voies de progression pour une arboriculture plus économe en produits phytosanitaires.
Tout n'est pas vert dans le bio : Le vrai, le faux, le frelaté...
CANARD ENCHAÎNÉ, AuteurLe bio est en plein essor et les produits bio rencontrent un franc succès, en magasins bio comme en grandes surfaces. La demande n'a cessé de croître ces dernières années, pour un ensemble de raisons. Le Canard Enchaîné a enquêté pour comprendre les ressorts de cette dynamique, sans faire l'impasse sur les aspects financiers. Si le bio coûte plus cher au consommateur, c'est qu'il coûte aussi plus cher à produire. Cependant, en dépit du boom de la demande, l'offre locale ne suffit pas toujours. Le bio rapporte de l'argent, et l'on ne peut faire l'impasse de s'interroger sur les dérives engendrées par cet engouement pour le bio. Que penser de certaines pratiques commerciales, des serres espagnoles, des tomates chinoises, des saumons bio plus lourds en métaux que leurs congénères ordinaires, des jus de fruits très riches en sucres, etc. ? L'augmentation de la quantité rime-t-elle avec une baisse de la qualité ? Le Canard Enchaîné s'est penché sur de nombreux produits et aborde de nombreuses questions sur le bio et la santé, le bio et la distribution, le bio et les questions de société..., sans se départir de l'humour propre à sa ligne éditoriale, comme l'illustrent les titres des articles qui composent ce dossier ("Manger bio coûte du blé" ; "Ça la fish mal" ; "Sucré, ça l'est !" ; "La faim et les moyens"...).
La Vie Claire ou la "fidélité à son identité"
VEGETABLE, AuteurEntreprise familiale indépendante créée il y a 71 ans, la Vie Claire est la deuxième enseigne de distribution spécialisée biologique derrière Biocoop. En 2018, elle totalisait un chiffre d'affaires de 300 M (+ 12 %) avec ses 353 magasins, 105 succursales et 248 franchisés. En ce qui concerne les fruits et légumes, l'essentiel des produits est vendu en vrac, et 19 producteurs ont été sélectionnés pour conditionner leurs produits en marque propre La Vie Claire. Sébastien Bas, responsable des achats F&L, rappelle l'engagement et les valeurs de la marque. Il explique notamment le renoncement aux fruits et légumes hors saison, ainsi que la démarche d'accompagnement de producteurs partenaires qui sont en 3ème année de conversion.
Activité en MSB
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article présente l'évolution du chiffre d'affaires des magasins spécialisés bio (MSB) de 2017 par rapport à 2016 et de 2018 par rapport à 2017, mois par mois, ainsi que l'évolution de la surface de vente due aux ouvertures.
Activité en MSB : Expliquer pour comprendre
BIO-LINEAIRES, AuteurBio-Linéaires explique comment sont analysés les différents chiffres en provenance de Bio Analytics pour présenter régulièrement, dans ses pages, l'évolution du marché des Magasins Spécialisés Bio (cumul à date, à périmètre constant, cumul à date intégrant les ouvertures...). L'année 2018 est prise en exemple.
L'alimentaire bio à fin avril 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurEn avril 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une légère baisse de croissance (+ 20 %) par rapport à février et mars de cette même année (+ 25,6 % en février). Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour avril 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin avril 2018.
L'alimentaire bio à fin juin 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurFin juin 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une croissance de 22,4 %. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché, du cumul courant et du cumul annuel mobile fin juin 2018.
L'alimentaire bio à fin septembre 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurEn septembre 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une légère baisse de croissance par rapport aux trois mois précédents : 18,1 %, contre 22,4 % en juin, 19,9 % en juillet et 18,5 % en août. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché, du cumul courant et du cumul annuel mobile fin septembre 2018.
L'alimentaire bio en GMS fin 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurFin 2017, le taux de croissance de la distribution des produits bio était estimé à 20,4 %, contre 19,7 % en 2016. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché entre décembre 2016 et décembre 2017, ainsi que le cumul annuel mobile. La conjonction dune demande croissante des consommateurs en produits bio et de la multiplication des initiatives des enseignes GMS porte le poids du bio à 3,4 % du chiffre daffaires des produits de grande consommation, frais et libre-service, dans tous les circuits GMS (hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives). C'est la plus forte croissance historique.
L'alimentaire bio en GMS à fin février 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a poursuivi sa croissance. Le mois de février a connu une évolution de + 25 %. Le bio représentait alors 3,9 % des ventes de produits alimentaires dans ces circuits. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour février 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin février 2018.
L'alimentaire bio en GMS à fin février 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a poursuivi sa croissance. Le mois de février a connu une évolution de + 25 %. Le bio représentait alors 3,9 % des ventes de produits alimentaires dans ces circuits. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour février 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin février 2018.
L'amélioration de la production d'une exploitation maraîchère du Sundgau
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'étude porte sur l'exploitation maraîchère de Denis Brun et Christophe Rapp, l'EARL Biau Potager (90), en bio depuis 30 ans. Leur objectif est d'augmenter la production de légumes biologiques pour suivre une demande croissante. Pour cela, les associés sont à la recherche de conseils. Trois grands chantiers structurent le travail pour améliorer les conditions de production : le drainage sur certaines parcelles trop humides (terre argileuse lourde), l'installation de 2 000 m2 de serres, et la lutte contre les maladies et les ravageurs. Étape par étape, les opérations pour mettre en uvre des solutions identifiées sont décrites.
La bio en Allemagne : Une progression encore fragile
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, la progression du chiffre d'affaires en distribution spécialisée était relativement importante au premier semestre 2018 (+7,9 %). Ajoutée à une progression du nombre de clients, cette tendance vient peut-être marquer la fin de la primauté de la grande distribution en matière de circuit de distribution bio. Pourtant, un problème structurel demeure, illustré par le faible nombre d'ouvertures de magasins bio (78 en 2017) et par un turnover important du personnel. La distribution bio en Allemagne a du mal à investir sur le long terme. Les rachats par les chaînes filialisées continuent.
Bio PGC FLS : les GMS accélèrent en ce début d'année
BIO-LINEAIRES, AuteurLes ventes bio pèsent 3,9 % du chiffre d'affaires des produits de grande consommation et du frais libre-service (PGC FLS) des grandes surfaces à fin février 2018 (3,2 % en début d'année 2017). Fin février 2018, la croissance du bio s'établissait à + 23,3 % (contre 21,9 % à fin février 2017), pour un chiffre d'affaires de 622 millions. Le drive et les Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP) enregistraient les plus fortes croissances sur ces deux premiers mois pour le bio PGC FLS. Une croissance record du bio est à noter dans les rayons entretien.
Le Bio PGC-FLS (Produits de Grande Consommation - Frais Libre-Service) en GSA (Grande Surface Alimentaire) : une forte croissance soutenue par une offre encore plus importante...
BIO-LINEAIRES, AuteurSur les 4 premiers mois de 2018, alors que le chiffre d'affaires des produits de grande consommation et du frais libre-service (PGC-FLS) a stagné à + 0,3 %, la part de marché du bio a poursuivi sa croissance dans tous les formats de la Grande Surface Alimentaire (GSA) pour atteindre 4 % du chiffre daffaires.
Bio Suisse : Le bio en chiffres 2017
Fin 2017, 6 423 producteurs de Suisse et du Liechtenstein travaillaient selon le Cahier des charges de Bio Suisse (279 de plus quen 2016), correspondant à 13,6 % de l'ensemble des fermes. Les denrées alimentaires bio ont aussi atteint un record en réalisant un chiffre d'affaires de plus de 2,7 milliards de Francs suisses et une part de marché de 9 %. C'est en Suisse romande que la progression a été la plus forte. Sont présentés les chiffres d'affaires et les parts de marché, qui ont progressé pour toutes les catégories de produits.
Complément alimentaire : un marché en hausse de + 5,8 % en 2017...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2017, le marché des compléments alimentaires français a connu une croissance de 5,8 %, supérieure à 2016 (5,3 %), et représente dorénavant 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Le secteur "promesse santé", en particulier, se développe. Détails donnés par l'article : répartition par circuits de distribution des chiffres d'affaires générés par les compléments alimentaires en 2016-2017 ; répartition de la distribution par circuits ; progression de certaines tendances ; principaux chiffres.
Une croissance qui se poursuit en GMS
BIO-LINEAIRES, AuteurLe principal levier de croissance du bio en GMS repose sur le développement de l'offre bio globale. Pour le moment, la stratégie des distributeurs est tournée vers un remplacement des références non bio par des références bio dans tout l'univers des produits de grande consommation et frais libre-service. Pour répondre à la demande d'une plus grande accessibilité des produits bio, des stratégies prix et promotions pourraient évoluer dans le nouveau cadre juridique mis en place à la suite des États Généraux de l'Alimentation. Le bio serait alors l'une des catégories fortement jouées en "promo" en GMS.
La distribution des produits naturels et bio en République tchèque et Slovaquie
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ces deux pays, République Tchèque (ou Tchéquie) et Slovaquie, tous deux membres de l'Union européenne, la bio a démarré plus tard que dans le reste de l'Europe. Seule la Slovaquie a adopté l'euro. En Tchéquie, 73 % des habitants résident en zone urbaine. En 2016, 11,5 % de la SAU était cultivée en bio. On y dénombrait 4 271 producteurs (sur 489 000 ha), 616 transformateurs et 190 importateurs biologiques. Le chiffre d'affaires a significativement augmenté entre 2005 et 2008 pour atteindre 79 millions d'euros en 2015. Les produits bio restent un luxe, avec un écart de prix de 30 à 80 % par rapport au conventionnel. Ils sont principalement distribués dans le réseau alimentaire conventionnel (46 %), puis dans les drogueries (15 %) et enfin dans les magasins spécialisés (14 %). La vente directe se développe, mais bio et non bio y sont souvent mélangés. 600 magasins bio sont dénombrés, dont les 68 magasins de Pro-Bio, l'association tchèque des agriculteurs biologiques qui réunit environ 615 agriculteurs. Parmi les enseignes bio : Country Life, Bioobchod, Sklizeno. La Slovaquie, 2 fois plus petite que la Tchéquie, plus rurale, présente une SAU en bio de 9,9 %. On y dénombre 431 exploitations (18 100 ha), 36 transformateurs et 13 importateurs bio. La consommation bio y est très peu développée (0,70 par habitant et par an, contre 84 en France). Par contre, le marché des produits "de santé" mobilise les consommateurs slovaques. Le bio est présent dans les magasins de produits naturels (magasins diététiques). Un des acteurs majeurs de la distribution bio est Biopark. La GMS s'intéresse aussi aux produits bio.
Distribution spécialisée : Bilan 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec 265 ouvertures de magasins bio, lannée 2017 a connu les investissements les plus importants de lhistoire de la bio. Les chiffres 2017 de la distribution spécialisée bio sont présentés. Ils concernent lévolution du marché, les chiffres d'affaires réalisés par les principales enseignes nationales et régionales et par des groupements, un bilan de la situation des ouvertures et des fermetures de magasins bio, les données des GMS à fin novembre 2017, ainsi que les résultats d'une enquête réalisée auprès de 1129 points de vente (évolution du panier moyen, de la fréquentation, du chiffre d'affaires alimentaire et non alimentaire, du rayon vrac ).
Dossier LSA bio : La distribution dans tous ses états
Florence BRAY, Auteur ; Camille HAREL, Auteur ; François LECOQ, Auteur ; ET AL., AuteurLe marché du bio est promis, cette année et pour les années à venir, à un fort développement. Ce dossier est consacré en particulier aux efforts de la grande distribution pour prendre part à ce marché à la croissance exponentielle : ouverture de magasins dédiés au bio (Carrefour, Auchan, Leclerc...), développement des gammes MDD (Marque De Distributeur), rachat d'un réseau existant (comme Naturalia)... Pour contrer la grande distribution, les magasins spécialisés se mobilisent (offre étoffée, services innovants, mise en place de filières locales autour de leurs magasins...) en rappelant l'importance de défendre l'esprit de la bio. Le dossier traite également du commerce en ligne, dans un article intitulé "L'e-commerce, un terreau favorable et prometteur" : sur le marché du bio, le drive et l'e-commerce ont le vent en poupe, et les enseignes spécialisées se mettent en ordre de marche pour en profiter.
L'expérimentation mobilisée pour diminuer les IFT
Adrien LASNIER, AuteurLes expérimentations mises en place par le réseau Dephy Expé pour réduire lutilisation de produits phytosanitaires arrivent en fin de parcours et les premiers résultats sont disponibles. Ce réseau a piloté 41 projets, dont six concernent larboriculture. Une synthèse nationale des projets Dephy Expé Arbo est parue en juillet 2018 et conclut quil est possible de réduire de manière conséquente lutilisation de produits phytosanitaires mais que cette diminution saccompagne dune baisse de rendement. 65 systèmes arboricoles innovants ont été testés, 74 % conventionnels économes en intrants, 26 % conduits en AB. Afin dévaluer leurs performances, ces systèmes arboricoles ont pu être comparés à 41 REF (des systèmes de référence représentatifs des systèmes locaux) sur trois principaux facteurs : lIFT, la maîtrise des bioagresseurs et le chiffre daffaires. En matière de production, les expérimentations bio ont concerné la pomme, la pêche, le kiwi et la clémentine. Comparés aux REF, le IFT des bio ont été réduits de 87 % pour la pomme, 77 % pour la pêche et de 81 % pour le kiwi et la clémentine. Lécart de rendement le plus marqué est constaté pour la pomme : 42 t/ha pour les REF contre 33 t/ha pour les systèmes économes en intrants et 18 t/ha pour les systèmes en AB. Toutefois, le chiffre daffaires des bio est équivalent aux REF car ils compensent leur perte de rendement par une meilleure valorisation des produits, contrairement aux systèmes économes en intrants dont le chiffre daffaires est moindre. A la suite de ces expérimentations, de nouveaux projets devraient être lancés dans les deux prochaines années.
La fin du tunnel pour la distribution spécialisée bio allemande ?
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès une période de stagnation de son chiffre d'affaires, la distribution bio allemande a progressé de 2,4 % en 2017, marquant sans doute la fin d'un épisode qui aura duré 2 ans. Cette dynamique qui repart, après la fermeture d'un certain nombre de magasins, présente quelques caractéristiques. Outre la progression du chiffre d'affaires, il est à noter que les nouvelles ouvertures se font pour 2/3 par des filialistes et que la surface de vente progresse de 5,5 %.
Forces et faiblesses de la distribution spécialisée bio allemande (partie I)
BIO-LINEAIRES, AuteurLe secteur de la distribution bio en Allemagne est confronté à des mutations structurelles profondes. En témoignent les données d'octobre 2017, qui montrent une stagnation du chiffre d'affaires dans le circuit spécialisé bio, alors que ceux des autres circuits (GMS, "Drogeriemärkte", discounts) ont continué leur croissance. L'article fait le point sur le contexte actuel de la distribution bio en Allemagne et sur les principaux défis qu'elle va devoir relever.
La GMS allemande lance des défis
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, la distribution de produits biologiques est en pleine mutation. Cet article présente des initiatives conduites dans les circuits conventionnels allemands, ces deux dernières années. Le taux de progression du chiffre d'affaires lié aux produits bio y a été 4 fois plus rapide qu'en magasins spécialisés (+ 8,8 % contre + 2,2 %). Cette dynamique des grandes surfaces alimentaires s'expliquerait en partie par : un élargissement des gammes bio, notamment par des produits sous marques de distributeurs ; une communication offensive ; de nouveaux partenariats. Un partenariat important, qualifié d'"historique", a notamment été créé entre Alnatura et les enseignes conventionnelles, et concerne 900 références de produits secs.
Inter Bio Pays de la Loire : 20 ans au service de la bio
BIO-LINEAIRES, AuteurL'association Inter Bio Pays de la Loire a été créée en 1996, dans le Maine-et-Loire. Elle regroupe producteurs, transformateurs, distributeurs, fournisseurs, chambres consulaires et consommateurs, et pilote de nombreuses actions, notamment auprès de la distribution spécialisée. Elle contribue à une bonne adéquation entre offre et demande sur le territoire régional et procure aux distributeurs un appui qui leur permet de s'engager avec confiance dans le développement d'une filière bio cohérente et dynamique.
Interbio Occitanie : L'Observatoire régional de l'agriculture bio en Occitanie
Interbio Occitanie publie la première édition de l'Observatoire de l'agriculture biologique de la région Occitanie. Cet outil donne les chiffres-clés de l'agriculture bio pour l'année 2017 : nombre d'exploitations, productions, localisation des surfaces, filières, données par département, secteur aval.
Maintenir son chiffre d'affaires en diminuant ses surfaces : Une expérience de maraîchage intensif sur petites parcelles
Christophe DERUELLE, AuteurEn 2016 et 2017, des données ont été collectées sur deux parcelles conduites sur une exploitation en maraîchage « bio-intensif » dans la Creuse. Les résultats sont encourageants en matière de productivité du travail et déconomie deau. Ils devront cependant être confirmés et confortés. Larticle décrit tout dabord ce quest le « bio-intensif », ainsi que les choix techniques quil impose afin de maximiser le chiffre daffaires sur de petites surfaces. Il décrit ensuite lhistorique et les motivations des deux maraîchers creusois qui se sont lancés dans ce système sur deux parcelles (1200 et 1500 m2) (à côté de 2 ha de légumes de plein champ). Durant deux années, ces maraîchers se sont astreints à noter les produits récoltés, les temps de travaux et toutes les données techniques des parcelles. Leur chiffre daffaires, pour ces deux parcelles, est de 9000 sur 1200 m2 en 2016 et 19 000 sur 2700 m2 en 2017. Le chiffre daffaires (7 /m2) a été trois fois supérieur à celui quils avaient réalisé en plein champ les années antérieures. Le poste main duvre représente : 321 heures en 2016 et 730 heures en 2017 (40 % pour la récolte et le conditionnement 60 % pour limplantation et lentretien).
Marché bio suisse : un nouveau record pour 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Suisse, le chiffre d'affaires des produits alimentaires biologiques a progressé de 8,1 % en 2017 pour atteindre 2,7 milliards de francs, selon un rapport de Bio Suisse. Toutes les catégories de produits bio sont concernées par cette augmentation, la part de marché la plus importante restant, comme pour les années précédentes, celle des ufs, celle des légumes arrivant ensuite, suivie par le pain frais. Le bio alimentaire représente, dans son ensemble, 9 % des parts de marché dans le commerce de détail. 77 % du chiffre d'affaires est encore réalisé par les deux grands distributeurs suisses : Coop et Migros. En moyenne, un citoyen suisse consomme l'équivalent de 320 francs de produits bio par an (soit un peu plus de 280 ).
Observatoire de la production bio en Bretagne : Edition 2018 - Chiffres 2017
La Bretagne est la 6ème région française en nombre de fermes bio (2 736 en 2017, dont 386 nouvelles) et en pourcentage de bio dans la SAU régionale (6,6 % au 1er janvier 2018). LObservatoire régional de la production biologique synthétise les chiffres de la production agricole bio bretonne : nombre de fermes, productions, localisation des surfaces. Une analyse du réseau GAB-FRAB sur le développement de la production bio en Bretagne en 2017 est présentée, illustrée par des graphiques et des cartes permettant de localiser les différents bassins de production.
Premier semestre en GMS : + 23,5 % en valeur pour le bio PGC FLS
BIO-LINEAIRES, AuteurAu premier semestre 2018, les PGC FLS bio (Produits de Grande Consommation - Frais Libre-Service) ont connu une augmentation en valeur, portés par un développement de l'offre. Sur une carte de France, sont renseignées les zones où le chiffre d'affaires du bio est le plus important par rapport au chiffre d'affaires régional, ainsi que le cumul des surfaces des magasins bio par département.
Trajectoires en maraîchage bio : Un système est viable quand il répond aux attentes des producteurs
SYMBIOSE, AuteurDeux études ont été réalisées sur les trajectoires sur 5 ans de fermes en maraîchage diversifié bio en Bretagne et en Normandie. Ces études dacquisition de références sortent dune vision purement technico-économique et remettent au centre les objectifs des producteurs (besoins personnels, familiaux et professionnels aussi bien au niveau éthique, technique qu'économique). Elles questionnent ainsi la notion de viabilité des systèmes. Lévolution des systèmes normands met en évidence une augmentation de lefficience des fermes et une réduction de la pénibilité physique : avec le temps, les maraîchers ont une meilleure maîtrise de leur système.
Vente directe : Déterminer et suivre ses indicateurs de vente
Lise ALLAIN, AuteurChoisir de vendre en circuit court entraîne souvent une complexification de lorganisation et une augmentation de la charge de travail physique et mental des producteurs. Il est alors nécessaire de tenir compte de loptimisation et de lorganisation des activités commerciales tout au long de la vie de lexploitation et pas seulement lors de linstallation. Céline et Dominique Dubreuil témoignent de leur stratégie commerciale. Une réflexion en amont leur permet de se fixer un ou des objectifs annuels (résultat souhaité, mesurable, ambitieux et réaliste) et de les noter à lécrit pour sy référer, les respecter et se récompenser quand ils sont atteints. Certains ratios commerciaux sont ensuite suivis : % de CA du débouché/% du temps de commercialisation par exemple, et une analyse des ratios couplée à une analyse des atouts et contraintes des différents débouchés leur permet de définir un plan daction (arrêt dun débouché, ouverture de nouveaux créneaux, réaménagement de loffre pour tel débouché ). Les ratios seuls ne peuvent être les uniques indicateurs à prendre en compte pour un choix. En effet, dautres critères peuvent intervenir (choix de garder une belle expérience collective, avance pour la trésorerie ). La tenue des tableaux de bord prend un peu de temps mais permet une bonne réactivité et une anticipation et elle est une véritable aide à la décision.
Activité en MSB (magasin spécialisé bio) : 1er trimestre 2016 et 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurFocus sur les trois premiers mois de 2016 et de 2017 pour comparer les chiffres d'affaires des magasins bio sur ces deux périodes, et pour présenter la part et l'évolution de CA de grandes familles de produits. En termes d'ouvertures de nouveaux magasins bio, l'estimation de croissance totale sur la période du 1er trimestre 2017 est de + 9,23 %.
Activité en MSB (magasin spécialisé bio) en 2016
BIO-LINEAIRES, AuteurUn graphique présente l'évolution du chiffre d'affaires mois par mois des magasins spécialisés en bio (janvier à décembre 2016). A noter la faible performance du mois d'octobre.
L'alimentaire bio en GMS à fin 2016
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2016, la distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP) et E-commerce a progressé, avec un taux de croissance de 19,7 % contre 10,2 % à fin 2015. Les meilleures performances concernent en particulier lépicerie salée (+25 %). La crèmerie reste leader en matière de part de marché avec près de 6 %. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour l'année 2016.
L'alimentaire bio en GMS à fin septembre 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurEn septembre 2017, la vente de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une croissance de + 22 %. Les produits frais non laitiers, lépicerie salée, lépicerie sucrée ont notamment connu respectivement une croissance de 31 %, 28,3 % et 24,3 %. Les produits traiteur frais en libre-service observent la plus forte progression (+ 54,2 %), et la crèmerie prend + 6 % de part de marché. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour septembre 2017, du cumul depuis le 1er janvier 2017 et du cumul annuel mobile.
L'alimentaire bio en GMS en janvier et février 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2017, la distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une croissance un peu moins forte par rapport à lensemble de lannée 2016. Certaines familles de produits ont en effet régressé, comme la saurisserie (- 17,9 %). La crèmerie reste, quant à elle, leader en matière de part de marché, avec près de 6 %. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour janvier et février 2017.
Le Bio en chiffres : Conférence de presse annuelle de Bio Suisse du 4 avril 2017
En Suisse, 50 % des consommateurs achètent chaque jour ou plusieurs fois par semaine des produits bio, ce qui en fait le pays champion du monde de la consommation bio. Bio Suisse a communiqué les chiffres clés de la bio pour 2016, parmi lesquels : le nombre total de producteurs Bourgeon, en Suisse et au Liechtenstein, travaillant selon le cahier des charges de Bio Suisse, est de 6 144, sur quelque 140 000 ha, soit 13,4 % de l'ensemble de la surface agricole. Le marché bio a aussi continué de progresser en augmentant d'environ 7,8 %, le chiffre d'affaires bio a dépassé les 2,5 milliards de francs suisses et la proportion de bio par rapport à l'ensemble du marché alimentaire a atteint 8,4 %.
Distribution spécialisée : Bilan 2016
BIO-LINEAIRES, AuteurLes chiffres de la distribution spécialisée en 2016 sont présentés. Ils concernent les chiffres d'affaires réalisés par les principales enseignes nationales et régionales et par des groupements, un bilan de la situation des ouvertures et des fermetures de magasins bio, les données de la GMS à fin novembre 2016, ainsi que les résultats d'une enquête réalisée auprès de 1007 points de vente (évolutions du panier moyen, de la fréquentation, du chiffre d'affaires alimentaire et non alimentaire).
Dossier : Le bio, terre de conquête
Camille HAREL, Auteur ; Marie NICOT, Auteur ; François LECOQ, Auteur ; ET AL., AuteurLe baromètre de l'Agence Bio/CSA a présenté une croissance du marché bio de 20 % en 2016. L'alimentation bio est plébiscitée par les Français et fait désormais partie de leurs habitudes. La grande distribution prend sa place dans la distribution des produits bio. Selon les résultats du baromètre, 73 % des consommateurs souhaitent un développement de l'offre en grandes surfaces. Les gammes se multiplient, le nombre de références explose sur tous les segments. Cependant, les approvisionnements peinent à suivre, malgré les conversions en grand nombre. La création de filières bio est un enjeu majeur dans ce contexte. Ce dossier propose un ensemble d'articles pour mieux connaître ce marché, les produits et leurs circuits de distribution : - Les marques nationales en mode offensif ; La double vie des industriels engagés sur les deux circuits ; - Les marques de distributeurs défendent leurs positions ; - Ces puristes qui disent non à la grande distribution ; - La filière s'organise ; - Les consommateurs, toujours plus fans ; - Le bio continue sa poussée en GMS ; - L'Europe en pointe.
Dossier : Encore une croissance record de la Bio !
Nadine PIBOULE, AuteurL'Observatoire régional de la bio en Lorraine présente la dynamique de développement de la bio dans cette région. Pour la région Grand Est, on a compté, en 2016, 309 nouvelles fermes, ce qui a permis de dépasser la barre des 10 000 ha de surfaces conduites en bio. En Lorraine, à l'image de 2015, la dynamique de conversions a été très forte en 2016 (138 fermes bio en plus), avec un doublement de la surface cultivée en bio par rapport à 2014, représentant 5,4 % de la SAU. L'élevage bovin reste l'activité dominante des fermes bio. En 2016, 92 nouveaux ateliers bovin viande ou lait se sont engagés en bio. Autre élément marquant, plus de la moitié des fermes maraîchères de la région sont conduites en AB.
Dossier : Panorama 2017 de la distribution spécialisée bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier dresse un panorama des acteurs de la distribution bio française, qu'ils soient indépendants, organisés en réseau, en franchise, en coopérative ou sous forme de groupement d'indépendants. Il met en évidence les évolutions depuis les quatre dernières années : points de vente, chiffres d'affaires, surfaces, parts de marché... Il s'intéresse également à la distribution bio en Belgique. Au sommaire : - Marché et distribution des produits bio en France ; - Focus sur la distribution spécialisée ; - Réseaux organisés : - Bio c'Bon, le bio accessible à tous... ; - Biocoop, réseau leader de distribution de produits bio en France ; - L'Eau Vive... partageons du bio et plus encore ! ; - La Vie Claire... engagement, dynamisme et croissance ; - Le Grand Panier Bio, un réseau en plein développement ; - Les Nouveaux Robinson, naturellement différents ! ; - Naturalia, "Soyez libre d'être nature" ; - NaturéO, le plus large choix bio ; - Satoriz, le bio pour tous ! ; - Groupements nationaux : - Accord Bio, un groupement d'indépendants spécialisés bio ; - Biomonde, un groupement coopératif de magasins bio indépendants ; - GRAP, un groupement coopératif d'entrepreneurs au service de l'alimentation bio et locale ; - GVA BIO, fait par des indépendants pour des indépendants ; - Les Comptoirs de la Bio, la force d'un réseau d'indépendants ! ; - Chaînes régionales : - Bio&Co, un acteur engagé de la filière bio ; - Bio&Sens ; - Bioazur, l'indépendant du bio ; - Chlorophylle, offrir le maximum de variétés... ; - Coop Nature, 40 ans de bio en Touraine ; - Côté Nature, en bio depuis 1969 ; - Croc Nature, "Nous, c'est le Bio logique !" ; - La Cigale et la Fourmi, depuis 1983 en Alsace ; - Label Vie, le bio en Hauts de France ; - Le Marchand Bio, de la vente à la ferme au magasin ; - Le marché de Léopold, coup de jeune sur la bio ; - Les Comptoirs de la Bio (anciennement lÉpicerie Verte) ; - Marcel & Fils, réseau régional bio dans le Sud-Est... ; - Naturel et Bio, au cur de la bio ; - Planète Nature, 30 ans de bio en Limousin ; - Resobio, résolument bio ; - Sedona, magasins "bio et local"... ; - So.Bio, 1ère enseigne indépendante du Sud-Ouest ; - Un Autre Chemin, souvent moins cher, toujours sympa ! ; - Le marché bio belge continue sa progression en 2016... ; - Chaînes régionales belges (présentation de 6 chaînes de magasins bio).
Dossier : Produits de grande consommation : Analyse des ventes : pourquoi les 40 % des volumes LS ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLes produits en libre-service représentent 40 % des unités de vente consommateurs en magasin bio. Les produits concernés sont des "moteurs" des points de vente bio. Ils représentent en effet 1/4 du chiffre d'affaires. Ce dossier est consacré à ces produits "de grande consommation" en magasins spécialisés bio (uniquement les produits à code barre et hors fruits et légumes, vrac et activité service arrière). Il analyse les ventes (évolution mensuelle du chiffre d'affaires, etc.) de certains produits au cours de l'année 2016 : - Ultrafrais : un rayon toujours en croissance... ; - Épicerie sucrée : La plus grande... ; - Épicerie salée : forte volatilité des rotations... ; - Liquide : la plus fluide... ; - ufs et laits ; - Boisson végétale et desserts végétaux ; - Chocolat tablette et huiles ; - Rupture : comportement irrationnel... (cas particulier du beurre, en rupture en 2016, et dont les ventes ont cependant été très importantes) ; - Eau et jus de fruit. Le dossier s'intéresse ensuite au point de vue des consommateurs bio quant à leur appréciation des principaux réseaux de distribution de produits alimentaires bio (magasins bio, marchés, vente directe et GMS) : - Un réseau bio en pleine santé, mais... la concurrence des grandes surfaces est là !
Le marché du complément alimentaire continue sa croissance en 2016...
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon le syndicat Synadiet, en 2016, le marché des compléments alimentaires a connu une croissance de 5,3 % par rapport à 2015, atteignant 1,62 milliards d'euros. Selon les circuits de distribution, cette croissance n'est cependant pas uniforme. La pharmacie reste le premier circuit de vente (52 % des achats des consommateurs en valeur). On trouve ensuite la parapharmacie, les GMS, les circuits spécialisés, dont les magasins bio, et la vente à distance par internet. On note un recul des ventes des compléments alimentaires dédiés à la minceur, à la beauté et au solaire, et, en revanche, un développement de ceux dédiés à la gestion du stress et du sommeil et à la digestion.
Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique - Édition 2016 - Données 2015
Cette septième édition de lObservatoire Normand de la bio, coordonnée par Inter Bio Normandie et coproduite avec Agrobio Basse-Normandie, le GRAB Haute-Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie, présente lensemble des statistiques 2015 des filières animales et végétales bio en Normandie. Pour chaque filière, les chiffres de production sont accompagnés d'autres éléments liés à cette filière (collecteurs, abatteurs, transformateurs...). Au sommaire : - Lagriculture biologique en France et en Normandie ; - Les filières animales bio en Normandie ; - Les filières végétales bio en Normandie ; - Les préparateurs bio en Normandie ; - La commercialisation et la consommation des produits bio ; - Conclusions et perspectives.
Observatoire de la production Bio en Bretagne : Edition 2017 - Chiffres 2016
Cette nouvelle édition de l'Observatoire de la production bio en Bretagne présente les chiffres 2016 de la production biologique de la région, dans les 4 départements et par filière de production. En 2016, on comptait 432 nouvelles fermes bretonnes engagées en bio, portant le total à 2410 (soit 7 % des fermes bretonnes). En termes de surface, la bio bretonne comptait 95 101 hectares (dont 23 965 en conversion), soit 5,8 % de la SAU régionale. Au sommaire de cet Observatoire : - Les données générales ; - Les données départementales (Côtes d'Armor ; Finistère ; Ille-et-Vilaine ; Morbihan) ; - Les productions végétales (Herbages et fourrages ; Légumes ; Fruits ; Céréales ; Oléoprotéagineux ; PPAM) ; - Les productions animales (Bovins lait ; Bovins viande ; Porcs ; Poules pondeuses ; Poulets de chair ; Caprins lait ; Ovins viande ; Ovins lait ; Autres productions bio).
Quelques chiffres sur l'Agriculture biologique suisse - Edition juin 2017
AGRIDEA donne, à travers ce powerpoint, des données chiffrées sur l'agriculture bio en Suisse. Le marché bio en Suisse a progressé, en 2016, de 7,8 %. Le document précise, pour chaque canton, pour 2016 : le nombre d'exploitations bio, la part de la surface cultivée en bio. Les données concernent ensuite les différentes cultures (surface, part de la bio, prix, marge brute) et productions animales, puis le marché et la consommation bio.
Repères économiques : Activité en MSB : janvier à fin juillet 2016 et 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article compare les chiffres d'affaires des ventes de produits bio (alimentaires et non alimentaires) réalisés dans les magasins spécialisés bio (MSB) entre, d'une part, le 1er janvier et le 31 juillet 2016, et, d'autre part, le 1er janvier et le 31 juillet 2017.
Repères économiques : L'aliment bio en GMS au 2ème trimestre 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les données d'IRI, la distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes affichait, à mi 2017, une croissance de 17,5 %. Un tableau présente, pour l'épicerie salée, l'épicerie sucrée, la crèmerie, le frais non laitier en libre-service, les glaces et surgelés et les liquides bio : le chiffre d'affaires, la part de marché et les ventes, ainsi que leur évolution. Les plus fortes augmentations de la période concernent les produits traiteurs frais non laitiers et l'alimentation infantile. La crèmerie maintient sa place de leader en matière de part de marché, avec 6,3 %.
Suivi à long terme d'une zone de pullulation cyclique de campagnols terrestres : le contrôle raisonné des populations est possible !
Patrick GIRAUDOUX, Auteur ; Geoffroy COUVAL, Auteur ; Aurélien LEVRET, Auteur ; ET AL., AuteurLa régulation des populations de campagnols terrestres, de laquelle dépend l'autonomie fourragère des élevages dans plusieurs régions de moyenne montagne, passe par le concept de lutte raisonnée et d'une batterie d'actions préventives. L'efficacité de ces actions mesurée pendant 12 ans (deux cycles) dans une zone expérimentale du massif du Jura est présentée dans cet article. Les effets des actions à long terme mises en uvre par 28 exploitants dans le cadre d'une expérience de lutte raisonnée à basse densité ont été observés de 2005 à 2016. Dans la plupart des parcelles suivies, ces actions ont ralenti la phase de croissance et ont permis de maintenir la population de campagnols à des valeurs inférieures à celles observées dans les zones aux alentours, parfois même pendant tout le cycle pour certains îlots. Une enquête rétrospective indique, parmi les éléments de la « boîte à outils », l'importance particulière du contrôle des populations de taupes, de la persistance des interventions et de la perturbation régulière du sol. Une approche multifactorielle réunissant plusieurs exploitants est essentielle pour créer une dynamique collective sur une surface suffisante et conserver l'autonomie fourragère requise. A noter que, dans cette étude menée en agriculture raisonnée, des méthodes de lutte en lien avec les pratiques agricoles (pâture, décompactage, labour, mise en place de perchoirs...) ont été comparées à des méthodes de lutte chimique, comme l'utilisation de bromadiolone, non autorisé en agriculture biologique.
1er semestre 2016 : l'activité des magasins bio est au beau fixe
BIO-LINEAIRES, AuteurLe relevé d'activité des magasins bio français du 1er semestre 2016 montre une progression du chiffre d'affaires de toutes les familles de produits et une progression globale de 20 %. Le vrac, les fruits et légumes et le frais sont en tête de palmarès, l'épicerie sèche et les produits d'hygiène et d'entretien contribuent à la croissance pour une part importante et les compléments alimentaires et le "sans gluten" sont toujours en progression.
L'agriculture Bio en Rhône-Alpes : Les chiffres de la production, transformation et distribution : édition 2016 - repères 2015
Fin 2015, la région Rhône-Alpes comptait : 3 117 exploitations bio (2ème région française), soit 8 % des exploitations régionales ; 101 091 ha certifiés bio ou en conversion (4ème région française), soit 7 % des surfaces agricoles régionales ; 1075 préparateurs certifiés bio (1ère région française) ; 283 grossistes, 327 magasins spécialisés bio, Rhône-Alpes étant 2ème région française en nombre de distributeurs bio. Au sommaire de ce document rassemblant les chiffres de l'AB en Rhône-Alpes : - La bio dans la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes ; - La production agricole bio en Rhône-Alpes ; - La transformation des produits bio ; - La consommation et la distribution des produits bio ; - Les filières bio ; - Les productions végétales : Légumes ; Fruits ; Vin ; PPAM ; Céréales et oléoprotéagineux ; - Les productions animales : Viande bovine ; Lait de vache ; Lait de chèvre et de brebis ; Viande ovine ; Viande porcine ; Poulets de chair et ufs ; Miel ; - La bio dans les départements : Drôme ; Ardèche ; Isère ; Ain ; Loire ; Rhône ; Savoie ; Haute-Savoie.
"Agriculture biologique : une filière en expansion" ; "Sondage : Les Français adeptes de la viande bio"
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur- "Agriculture biologique : une filière en expansion". Ce premier article rappelle que plus de 80 millions d'hectares sont désormais consacrés à l'agriculture biologique à travers le monde (incluant les surfaces dédiées à l'apiculture et à la cueillette). En termes de consommateurs de produits bio, 90 % d'entre eux vivent en Amérique du Nord et en Europe. L'Allemagne est le pays où la consommation de produits bio est la plus développée, suivie de la France (qui se situe, en termes de SAU bio, au troisième rang dans l'Union européenne). - "Sondage : Les Français adeptes de la viande bio". D'après le sondage d'avril 2016 mené par la Commission Bio d'Interbev, 70 % des Français interrogés affirment manger de la viande bio. Les chiffres d'affaires des différentes viandes bio en France, entre 2012 et 2014, sont rappelés.
L'alimentaire bio en GMS au 2ème trimestre 2016
BIO-LINEAIRES, AuteurLa distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP) et E-commerce a continué sa progression au 2ème trimestre 2016. Les meilleures performances sont celles des produits d'épicerie salée et de la gamme petit déjeuner. Dans ces circuits, le bio a représenté 3,3 % sur cette période. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires, de la part de marché et des ventes unités.
L'alimentaire bio en GMS au 3ème trimestre 2016
BIO-LINEAIRES, AuteurLa distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP) et E-commerce a continué sa progression au 3ème trimestre 2016. Les plus importantes performances ont été réalisées par les conserves de fruits (+39,2 %) et par les produits de la saurisserie (+ 35,6 %). Est à noter également, pour cette période, la performance des produits frais (hors produits laitiers) en libre-service. Comme pour les 2 premiers trimestres 2016, lépicerie salée maintient sa croissance, toujours boostée par les féculents, lalimentation infantile et les conserves de légumes. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché.
Année 2015 : année charnière pour la filière bio en Allemagne
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, alors que les années précédentes avaient vu se creuser l'écart entre production et consommation bio, en 2015, la production a progressé de manière significative. De même, les surfaces de vente bio ont également progressé (3 % par rapport à 2014). Certaines filières restent cependant déficitaires en matières premières (céréales et oléoprotéagineux, lait). Cet article propose une analyse des tendances dans la distribution spécialisée allemande.
Le Baromètre 2016 des énergies renouvelables électriques en France
Julien COURTEL, Auteur ; Aude RICHARD, Auteur ; Juliette TALPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2016Cette septième édition du Baromètre des filières renouvelables électriques en France réunit un ensemble d'indicateurs énergétiques, socioéconomiques et industriels qui, regroupés et analysés, présentent une photographie détaillée de tous les secteurs. Elle présente les énergies renouvelables électriques les plus développées, comme le photovoltaïque, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse solide, le biogaz et l'incinération de déchets, mais également les secteurs en devenir comme la géothermie, les énergies marines et le solaire thermodynamique. Chaque filière traitée est présentée sous la forme d'une fiche synthétique. Une attention toute particulière a été portée à la dimension territoriale en produisant, chaque fois que cela était possible, un détail régional de l'état des filières suivies. Au sommaire : - Les filières renouvelables : - Éolien ; - Photovoltaïque ; - Hydraulique ; - Biomasse solide ; - Biogaz ; - Déchets urbains renouvelables ; - Géothermie ; - Énergies marines renouvelables ; - Solaire thermodynamique ; - Panorama régional des filières renouvelables électriques en France ; - Les régions à la loupe.
Les chiffres des distributeurs spécialisés bio (suite)
BIO-LINEAIRES, AuteurTrois enseignes de magasins spécialisés, Biocoop, La Vie Claire et NaturéO ont communiqué leurs rapports annuels pour 2015. L'article présente les principaux chiffres clés de chacune d'entre elles, ainsi que leurs perspectives d'évolution. Le réseau Biocoop confirme son succès avec une progression de 16,9 % de chiffre d'affaires. Pour La Vie Claire, 2015 aura été une année de croissance et de développement. NaturéO réalise une année 2015 performante.
Circuits de commercialisation bio : Les chiffres clés en Bretagne
Michaël DESPEGHEL, AuteurEn Bretagne, 3 % du chiffre d'affaires des exploitations agricoles est réalisé par des fermes bio. Parmi ces dernières, 66 % vendaient au moins une partie de leur production en circuits courts en 2014, marquant une progression touchant l'ensemble des productions bio. Ce mode de commercialisation est particulièrement plébiscité par les nouveaux installés, notamment en maraîchage. Cette tendance s'est cependant inversée au cours du 1er semestre 2016, qui a vu de nombreux cas de conversion en élevage laitier : 69 % en effet de ces nouvelles fermes bio pratiquaient la vente en circuits longs. Les chiffres clés de la commercialisation bio en Bretagne sont présentés dans cet article.
Développer les associations annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers
JC. EMILE, Auteur ; JP. COUTARD, Auteur ; E. FOREL, Auteur ; ET AL., AuteurLes associations annuelles céréale(s) - légumineuse(s) présentent des atouts (économie, autonomie de l'exploitation, simplicité de la conduite...) et constituent une voie de sécurisation (climatique et économique) du système fourrager. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en culture d'été, les légumineuses (pois, vesce, soja ou haricot) améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure. Les 2 principaux freins à l'utilisation de ces associations sont le pilotage de la proportion de légumineuses et la prédiction de leur valeur alimentaire. De nombreux résultats expérimentaux fournissent des éléments pour la composition de ces associations, leur conduite culturale, leur récolte et leur utilisation pour le rationnement des ruminants.
Distribution spécialisée : estimation 2015
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2015, la surface de vente cumulée des magasins bio en France a passé le cap des 500 000 m2. On dénombrait 1503 magasins bio au 31 décembre 2015. Le nombre d'ouvertures au cours de cette même année, estimé à environ 133, rend plus compliquées les estimations de marché que les années précédentes. Les chiffres montrent cependant des résultats positifs.
Dossier : Cosmétique bio : des clés et des outils pour un réseau bio performant
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier propose un état des lieux du secteur de la cosmétique bio destiné à éclairer le réseau spécialisé pour qu'il puisse continuer à jouer un rôle moteur dans le développement de ce marché. Le dossier explique notamment les principaux tenants et risques de la norme ISO 16128 (définition dun produit cosmétique naturel et biologique), donne les clés essentielles de compréhension de la certification COSMOS, qui remplace le référentiel COSMEBIO, décrit les tendances actuelles du marché et donne des conseils pour le rayon cosmétique en magasin bio. Au sommaire : - La cosmétique bio : un marché en croissance constante ; - Les cosmétiques en magasin bio : une analyse exclusive inédite ; - Certifications et normes, quoi de neuf ? ; - Quelle cosmétique bio demain dans les rayons ? ; - Cosmétiques et médias ; - L'art de vendre la cosmétique bio ; - Les obligations réglementaires des magasins ; - Enquête cosmétique Bio Linéaires : des consommateurs impliqués et vigilants.
Dossier de presse : Étude exclusive Natexbio/Asterès : La bio prend de l'ampleur : Une croissance hors du commun sur tous les segments du marché
Cette étude menée par le cabinet Asterès pour Natexbio, la fédération des entreprises de transformation et de distribution de produits biologiques et écologiques, montre que tous les secteurs bio sont concernés par une croissance exceptionnelle. Les entreprises françaises de transformation de lagroalimentaire, des cosmétiques, des compléments alimentaires, des produits dhygiène comme des textiles bio ont toutes vu leur activité faire un bond sans précédent ces dernières années. Le segment agroalimentaire, qui constitue le marché traditionnel de la transformation bio, est le premier concerné par cet essor record et enregistre de nombreuses créations dentreprises. Les nouveaux marchés de la transformation de produits biologiques connaissent également une croissance des plus soutenues. La production de cosmétiques bio a ainsi progressé de +10 % en valeur en 2015 et constitue un segment particulièrement innovant puisque près de 9 entreprises sur 10 ont lancé un nouveau produit dans lannée. Compléments alimentaires, produits dentretien et textile affichent également une croissance positive de 5, 13 et 3 % en France en 2015. Les enseignes bio en réseau affichent une progression de leur chiffre daffaires de 14 % en 2015.
Emploi et agriculture bio : Employeurs cherchent salariés qualifiés
Bénédicte ROUSVOAL, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurEn Bretagne, la FRAB a mené, dans le cadre de lObservatoire régional de la production bio, une enquête sur lemploi salarié dans les fermes bio. Plus de 600 agriculteurs ont répondu, permettant de dresser un état des lieux des emplois pourvus et à pourvoir et des besoins et attentes des agriculteurs en termes de compétences et de formation. Premier résultat pouvant être retenu : le dynamisme de lemploi salarié en exploitations biologiques. En effet, le nombre de salariés embauchés à plein temps dans les fermes bio bretonnes en 2016 peut être estimé à 1450. Ce chiffre devrait augmenter, avec la création de plus de 420 postes à prévoir dici un an et de 670 dici trois ans. La majorité des recrutements concerne des CDI et des salariés polyvalents. Le niveau de formation nest pas le critère déterminant à lembauche, alors que lexpérience est essentielle. Ces postes salariés sont des occasions pour les salariés de se former, mais aussi de devenir à terme associé ou de reprendre une exploitation. Mais les employeurs ont du mal à trouver des candidats et il semble important de travailler à lever les freins à lembauche : rendre plus attractif lemploi salarié agricole en AB (en mettant en avant les perspectives davenir offertes par exemple), rendre la formation agricole moins théorique et quelle intègre mieux les spécificités de lAB, soutenir, par exemple par des aides, les employeurs qui recrutent des salariés avec peu de formation et ainsi reconnaître leur rôle de formateur, accompagner les producteurs dans leurs besoins de formation sur la réalisation dune embauche ou sur ce que représente le fait dêtre employeur... autant de pistes de travail mises en avant par cette étude.
Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre : Optimiser les mélanges prairiaux
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, a pour objectif, entre autres, de produire des références technico-économiques pour les éleveurs. 57 des 146 ha de la ferme sont certifiés bio, de même que le troupeau allaitant de 62 UGB. Une partie des travaux porte notamment sur les mélanges prairiaux. Rémi Brochier et Thierry Foussier, respectivement ingénieur et technicien régional chez Arvalis-Institut du végétal, décrivent, dans cette interview, les choix de mélanges faits sur l'exploitation, en fonction des types de sols et des modes d'exploitation. Ils détaillent également les itinéraires techniques mis en place.
Installations et arrêts de certification : Chiffres 2014 : Plus de fermes, mais une population vieillissante
Michaël DESPEGHEL, AuteurLes chiffres que présente cet article sont issus de l'Observatoire de la production bio bretonne 2015 (chiffres de 2014). Ils précisent le type de production des conversions et, par activité dominante des fermes, le nombre de nouvelles conversions et le nombre d'arrêts de certification. L'article effectue ensuite un focus sur les arrêts de certification avec une courte analyse des raisons de ces arrêts (retraites, déconversions, arrêt d'activité...). La transmission reste un enjeu majeur des années à venir pour la pérennité des fermes bio dans la région.
Nouveaux agriculteurs bio : La diversité fait la force
Eléonore SCHNEBELIN, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurL'Observatoire régional de la bio en Bretagne dresse un état des lieux de l'évolution de la bio dans cette région, en se basant, d'une part, sur les données de l'Agence BIO et, d'autre part, sur des données issues d'une enquête réalisée auprès des nouveaux agriculteurs bio. Toutes ces données concernent le premier semestre 2016. Au cours de ces six mois, ce sont 310 nouvelles fermes bio qui ont vu le jour, et la moitié d'entre elles sont des fermes laitières. Parmi ces dernières, plus de 90 % sont issues de conversions. L'état des lieux présente la part des différentes productions dans cette dynamique de développement. Une grande diversité caractérise les nouvelles fermes bio, tant en termes de type de production que de taille, d'organisation du travail, de commercialisation... Plus de la moitié des agriculteurs concernés ont bénéficié d'un accompagnement dans leur démarche, les difficultés les plus ressenties étant celles liées à l'accès au foncier et aux démarches administratives. Les motivations sont de divers ordres pour s'installer en bio, mais celles liées à la qualité de la vie, au désir d'arrêter les traitements chimiques, ainsi que l'avantage économique reviennent régulièrement. Un tiers des 73 fermes ayant arrêté leur certification bio est lié aux départs en retraite. Mais une part importante des terres ne sont pas reprises en bio...
Observatoire de la production Bio en Bretagne : Edition 2016 - Chiffres 2015
Cette nouvelle édition de l'Observatoire de la production bio en Bretagne présente les chiffres 2015 de la production biologique de la région, dans les 4 départements et par filière de production. En 2015, 2038 fermes bretonnes étaient engagées en bio (soit 5,9 % des fermes bretonnes). En termes de surface, la bio bretonne comptait 73 243 hectares (dont 8441 en conversion), soit 4,5 % de la SAU régionale. Au sommaire de cet Observatoire : - Les données générales ; - Les données départementales (Côtes d'Armor ; Finistère ; Ille-et-Vilaine ; Morbihan) ; - Les productions végétales (Herbages et fourrages ; Légumes ; Fruits ; Céréales ; Oléoprotéagineux ; PPAM) ; - Les productions animales (Bovins lait ; Bovins viande ; Porcs ; Poules pondeuses ; Poulets de chair ; Caprins lait ; Ovins viande ; Ovins lait ; Autres productions bio).
Observatoire régional de l'agriculture biologique d'Auvergne - Edition 2016
En 2015, en Auvergne, on comptait 1099 exploitations en agriculture biologique et en conversion, 64 644 hectares en bio (dont 12 688 en conversion), 282 transformateurs et distributeurs bio. Ce document présente les chiffres clés 2015 de l'agriculture biologique en Auvergne avec des focus sur : les grandes cultures ; les fruits, légumes, vigne, PPAM ; les bovins lait ; les bovins viande ; les ovins viande ; les porcs ; les volailles de chair et les poules pondeuses.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Edition 2016 (Chiffres établis à fin 2015)
L'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France (ORAB IdF) a pour but de réaliser un bilan de la production biologique et des circuits de distribution des producteurs biologiques de la région. L'ORAB IdF 2016 brosse, dans une 1ère partie, un portrait de l'AB dans la région avec les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Une 2ème partie aborde les tendances de l'AB en Ile-de-France (évolution de l'AB, installations, conversions...). La 3ème partie fait un focus sur l'AB et l'eau dans la région et la 4ème sur l'AB par département. La 5ème partie présente les productions bio de l'amont à l'aval (arboriculture et petits fruits ; pépinières et cultures ornementales ; productions spécialisées : PPAM, cresson, champignon ; maraîchage diversifié ; légumes secs ; légumes de plein champ ; grandes cultures ; surfaces fourragères ; bovins, ovins, caprins ; poules pondeuses et volailles de chair). La dernière partie se penche sur les filières en Île-de-France (préparateurs, distributeurs, distribution des produits bio, vente directe, magasins spécialisés, restauration collective, restauration commerciale...). Fin 2015, 221 exploitations étaient engagées dans une certification AB en Ile-de-France (soit 4,4% des exploitations agricoles franciliennes) ; 11 074 ha étaient cultivés en bio ou en conversion (soit près de 2% de la SAU régionale).
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers du réseau CIVAM : Exercice comptable 2015
Même si la chute du prix du lait impacte tous les producteurs conventionnels, léleveur laitier de lOuest gagne plus à développer un système pâturant économe quà sagrandir. Tel est le constat de lObservatoire économique du Réseau Civam sur lexercice 2015 pour les systèmes bovin lait spécialisés du Grand Ouest. Les systèmes herbagers créent plus de richesse (+ 24 % de valeur ajoutée par actif en non bio), qui va prioritairement à la rémunération du travail plutôt quaux investissements. Cette synthèse présente les résultats 2015 comparés des fermes en agriculture durable (AD), économes et autonomes en intrants, avec le RICA (Réseau d'Information Comptable Agricole), pour les systèmes bovins laitiers. L'échantillon des fermes en AD comptaient 66 % des fermes herbagères en AB et les résultats sont présentés sous deux sous-échantillons : herbagers non-bio et herbagers bio. Parmi les résultats, il est souligné que les fermes RICA sont en moyenne plus sensibles aux variations de prix, notamment du prix du lait, avec d'importants volumes de production, mais coûteux à produire. Leur revenu est ainsi plus affecté quand le prix du lait est bas.
Ouvertures, fermetures : un bilan record pour 2015...
BIO-LINEAIRES, AuteurFin 2015, le nombre de fermetures de magasins bio s'établissait à 66, celui des ouvertures à 160, situation qui n'avait pas été observée depuis 10 ans. Ce record porte à 2415 le nombre total de magasins bio en France. Les chiffres clés, présentés dans plusieurs tableaux, graphiques et sur une carte, montrent les différentes facettes de cette évolution : le nombre de magasins, leur surface de vente, leur répartition sur le territoire national, le chiffre d'affaires des principaux groupements et enseignes bio, nationales ou régionales, ainsi que les chiffres concernant les ventes des produits alimentaires bio en GMS (fin octobre 2015).
Rapport mai 2016 : Conférence de presse Semaine BIO : Les chiffres du bio 2015
Sylvie ANNET, Auteur ; Ariane BEAUDELOT, Auteur | NAMUR (Rue du Séminaire 22 - Bte 1, 5000, BELGIQUE) : BIOWALLONIE ASBL | 2016Fin 2015, la superficie agricole bio en Belgique est de 68 780 ha (soit 5,1 % de la SAU belge) ; le nombre de fermes bio y est de 1717. Au 31/12/2015, la Wallonie comptait 1 347 fermes bio en (soit 10,5 % des fermes wallonnes) ; la superficie agricole bio y atteint 63 437 ha (soit 8,7 % de la SAU wallonne). Ce document rassemble les chiffres de la production agricole biologique et des données sur la distribution et la consommation de produits bio, pour la Wallonie et pour l'ensemble de la Belgique.
Repères économiques 2015 : L'alimentaire bio en GMS à fin 2015
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les données de IRI, la distribution des produits bio en 2015 en hypermarchés, supermarchés, hard-discount et E-commerce présente une croissance de 10,2 %, contre 9,3 % à fin 2014. L'épicerie (salée et sucrée) approche ou dépasse les 13 % d'évolution, boostée, semble-t-il, par l'alimentation infantile et la panification sèche qui continuent leur développement. La crèmerie reste leader en matière de part de marché avec près de 5 %. Dans ces circuits, les produits bio représentent aujourd'hui 2,7 % des ventes des produits alimentaires. Un tableau présente, pour l'épicerie salée, l'épicerie sucrée, la crèmerie, le frais non laitier en libre-service, les glaces et surgelés et les liquides bio : le chiffre d'affaires, la part de marché et les ventes, ainsi que leur évolution.
Les revenus 2015 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Pour la 7ème année consécutive, les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion, ont compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2015 de cette région. Lannée 2015 a connu une vague de conversions importante en Pays de la Loire (153 conversions pour environ 11 800 ha), et cette dynamique sest amplifiée en 2016 avec près de 320 conversions et 22 000 nouveaux ha en bio. Aussi, les chiffres de cette édition vont pouvoir servir de références, notamment pour les agriculteurs récemment engagés et pour ceux qui pensent reprendre une ferme bio ou qui envisagent une conversion. L'étude a pris en compte 577 exploitations bio (dont 183 en production laitière bio). Le document rassemble des références technico-économiques en agriculture biologique par grands systèmes de production.
SICARAPPAM : Vers plus de production et plus de professionnalisme
Sophie CHATENET, AuteurDepuis près de 30 ans, la coopérative auvergnate de plantes aromatiques et médicinales SICARAPPAM (à Aubiat (63)), uvre pour produire des plantes de qualité, cueillies ou cultivées dans le respect de l'environnement. Comme en a fait état Denis Chaud, président de la coopérative, lors de l'assemblée générale de fin avril, l'année 2015 s'est terminée sous le signe de l'embellie, avec un chiffre d'affaires de plus d'1 million d'euros. Si la cueillette de plantes sauvages a été l'activité fondatrice de la SICARAPPAM, notamment avec la gentiane, aujourd'hui, l'activité a évolué et une cinquantaine de producteurs partenaires, répartis sur l'ensemble du Massif Central, l'approvisionnent en plantes variées : bouleau, reine des prés, arnica, vigne rouge, gentiane, mauve, prêle, frêne, camomille, hêtre... La mise en place d'un groupe culture a ainsi permis, à partir de 2008, d'étoffer la gamme. Ses clients, environ 200, uvrent dans les secteurs de l'homéopathie, de l'herboristerie, de la gemmothérapie et dans divers laboratoires.
2000 fermes bio en Bretagne
Antoine BESNARD, Auteur ; Michaël DESPEGHEL, AuteurD'après l'Observatoire de la production bio en Bretagne, la barre des 2000 fermes bio a été franchie au cours de l'année 2015 dans cette région, soit 5,8 % des fermes bretonnes. Cette croissance est marquée par deux grandes tendances : l'installation en maraîchage bio et la conversion des fermes en bovins lait. Les chiffres relatifs à l'AB en Bretagne sont présentés : répartition des fermes bio en fonction de leur production principale, place de l'agriculture bio bretonne en France, évolution du nombre de fermes bio entre 2009 et 2015, évolution des surfaces bio depuis 2012 et projections 2017 et 2020.
Agriculture biologique en bref : édition 2014
Cette brochure présente les chiffres de l'agriculture biologique en Midi-Pyrénées pour l'année 2013. Cette région est leader en termes de surface en AB (130 502 hectares certifiés ou en conversion, soit 5,75 % de la SAU régionale). C'est également la région qui a connu la plus forte dynamique de conversion entre 2012 et 2013, avec des taux de +5,6 % pour le nombre d'exploitations et de +11 % pour les surfaces. Les grandes cultures ont significativement profité de cette vague de conversion, et la région est leader sur cette production en France. En ce qui concerne les productions animales, Midi-Pyrénées est la première région en ovins et bovins viande, avec des effectifs en augmentation de 6 % par rapport à 2012. 581 transformateurs de produits biologiques sont présents sur le territoire midi-pyrénéen. 55 % des producteurs pratiquent la vente directe, et la restauration collective est un débouché en développement.
La bio en France en 2014
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2014, selon l'Agence Bio, les ventes de produits biologiques en France ont progressé dans tous les circuits de distribution. D'après les premières estimations, pour la même année, les surfaces cultivées en bio aurait augmenté de 4 % par rapport à 2013, et le nombre de producteurs aurait plus que doublé depuis 2007 (+ 4 % par rapport à 2013). Pour 2014, cela représente plus de 2000 nouveaux producteurs engagés en bio. Concernant la transformation, ce sont plus de 900 transformateurs nouvellement engagés en bio (hors transformateurs à la ferme), avec un dynamisme particulier pour la fabrication artisanale de pain bio et l'élaboration de vin bio. D'autres chiffres sont disponibles dans cet article, notamment concernant les motifs de conversion ou d'abandon du bio, la répartition de l'activité principale des nouveaux transformateurs engagés en bio en 2014, ou encore la répartition du chiffre d'affaires global des magasins bio entre les différentes catégories de produits (l'alimentaire représente, à titre d'exemple, 68 % du CA global de l'ensemble des magasins bio français).
Biocoop assoit son modèle et étend son réseau
LSA, AuteurLe leader historique de la distribution de produits bio en France a vu son chiffre d'affaires progresser de 13,4% en 2014. Il a également accentué le développement de son réseau avec 17 ouvertures cette même année, et compte désormais un parc de 357 magasins. Biocoop propose 7 400 références, dont 80% pour l'alimentaire. Claude Gruffat, président de l'enseigne, souligne l'aspect militant du concept. Il estime à 8 000 ha la surface cultivée en bio nécessaire pour couvrir l'ensemble des besoins du réseau, en plus des 100 000 ha existants. Pour lui, c'est une façon d'encourager les conversions. Le modèle de gouvernance de l'entreprise s'appuie sur un conseil d'administration réunissant les magasins, les producteurs, les 3 450 salariés et l'association Bio Consom'acteurs.
Ces jeunes pousses qui font le bio de demain
Clara DELPAS, AuteurC'est sur le salon Natexpo 2013 que Baptiste Cotte a proposé, pour la première fois, à six jeunes autres entrepreneurs du bio de s'unir en réseau. De façon informelle et dans un esprit d'entraide, ils échangent des idées et des conseils pour développer leurs marques et proposent leur soutien à de jeunes entrepreneurs qui se lancent. Tous se sont engagés dans le bio portés par une motivation liée à un événement déclencheur, que ce soit l'envie de protéger les ressources de la mer, de mettre en valeur la culture indienne, d'offrir aux enfants une alimentation à haute valeur nutritionnelle et gustative... Engagés dans une démarche sociale, écologique et solidaire, ils n'en ont pas moins conscience de l'importance de la communication pour être visibles sur le marché. Porteurs d'une vision innovante du secteur, ces jeunes entrepreneurs contribuent à dynamiser le bio par une offre de produits variés, à la fois transparents, ultra-écologiques et plus proches des attentes des consommateurs.
Coopératives & Agriculture Biologique - Rhône-Alpes Auvergne
Le réseau coopératif est un acteur majeur dans le développement de l'AB en Rhône-Alpes Auvergne. On y dénombre 72 coopératives, 16 filiales et 8 unions engagées dans l'ensemble de la filière bio de la grande région. Le réseau est bien réparti sur l'ensemble des départements des deux régions, ainsi que dans toutes les filières. Les rubriques suivantes permettent de connaître : - La part de la bio dans le chiffre d'affaires ; - Les volumes collectés et transformés en bio ; - Les associés coopérateurs et la bio ; - Des coopérateurs et des hommes ; - Les débouchés pour les produits bio ; - Les perspectives de développement.
Distribution des produits bio : Bilan 2014
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article fait suite à celui du n°57 de la revue. Il apporte des résultats complémentaires, notamment ceux concernant la situation des réseaux et groupements (chiffres d'affaires, nombre de magasins, surface de vente...). Le bilan de l'activité 2014 en hypermarchés, supermarchés, hard discount, E-commerce GSA est présenté, en distinguant la part des produits biologiques et non biologiques. Les chiffres concernant les magasins bio (surface cumulée, chiffre d'affaires alimentaires et non alimentaires et leurs évolutions) sont présentés pour les années 2010 à 2014.
Dossier : L'agriculture face au changement climatique
Philippe TOUCHAIS, Auteur ; Frédéric LEVRAULT, Auteur ; Vincent CAILLIEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe changement climatique fait déjà sentir ses effets sur l'agriculture : avancement des dates de récoltes, augmentation du titre alcoolémique des vins, sécheresses, plafonnement des rendements des blés... L'accélération du changement climatique est certaine, le point de rupture ayant eu lieu dans les années 1980, avec depuis + 0.4°C / 10 ans. Si les effets sur la pluviométrie et les vents sont encore mal connus, les scénarios montrent, en France, la poursuite de l'augmentation des températures (ex : +0.6 à 1.3°C sur la période 2021-2050), un accroissement de 10 à 75 mm de pluies en hiver à l'horizon 2071-2100, mais une baisse de 10 à 25 % de la recharge des nappes phréatiques au milieu du siècle. Or, l'agriculture contribue au changement climatique (ex : 20 % des GES en France sont dus à l'agriculture), mais peut aussi contribuer à en atténuer les effets (ex : captage du carbone). Pour les Chambres d'agriculture, des observatoires (ex : sur les effets du changement climatique) sont à développer, ainsi que la formation des conseillers et des agriculteurs. Les enjeux sont complexes, car, pour l'agriculture, le changement climatique s'appréhende dans deux dimensions : l'adaptation et l'atténuation. La première, qui se raisonne plus à court terme, devra être réfléchie durablement (les adaptations à faire en 2020 ne seront par les mêmes qu'en 2050), et demande une réflexion à l'échelle de la ferme et des territoires. La seconde doit être prise en compte dès à présent pour amener des effets dans plusieurs années et se raisonne à des échelles de territoires plus grandes. Adaptation et atténuation peuvent avoir des enjeux contradictoires. Mais, il est important d'intégrer ces deux composantes dans l'évolution des pratiques et des systèmes, afin de viser une agriculture climato-intelligente, concept basé sur trois piliers : I) augmenter la productivité agricole et les revenus des agriculteurs (sécurité alimentaire) ; II) renforcer la résilience et la capacité d'adaptation ; III) limiter les émissions de GES et augmenter la séquestration du carbone.
Dossier : Le bio s'installe durablement
Camille HAREL, AuteurCe dossier fait le point sur la forte croissance du marché bio, qui atteint 5 milliards de chiffre d'affaires fin 2014. Aujourd'hui, 62 % des Français mangent des produits bio au moins une fois par mois et l'offre se multiplie en parallèle. Le bio est porteur de croissance dans l'industrie agroalimentaire et créateur d'emplois dans ce secteur : + 3 % chez les entreprises de transformation bio. Selon l'auteur, le bio doit actuellement relever deux défis : augmenter la production pour pouvoir répondre à la demande et développer l'export. Différents graphes et données chiffrées sont détaillés dans ce dossier. Un dernier article présente la stratégie des enseignes spécialisées bio pour se développer et populariser le bio. Si certains magasins spécialisés misent sur leurs valeurs d'engagement, d'agriculture responsable et de proximité, d'autres jouent sur le bio gourmand et urbain ou sur la proposition d'une gamme étoffée de produits toute l'année. La différence entre ces enseignes et les GMS réside souvent dans le service et le conseil aux consommateurs.
Dossier : Distribution spécialisée : Bilan 2014
BIO-LINEAIRES, AuteurChaque année, Bio Linéaires publie une situation économique de la distribution spécialisée bio, grâce à différentes enquêtes et observations qui lui permettent d'estimer l'évolution par rapport à l'année antérieure. Cette année, outre les résultats des principales enseignes nationales et régionales, le sentiment des consommateurs bio vis-à-vis de leur lieu d'achat préféré a été pris en compte. Au sommaire : - Ouvertures, fermetures : un bilan positif pour 2014... ; - Carte de France 2014 des magasins ; - Situation des principales enseignes régionales bio en 2014 ; - Situation des principales enseignes nationales bio organisées en 2014 ; - Enquête économique sur la distribution spécialisée ; - Perception des consommateurs vis-à-vis des magasins ; - Le marché en Grandes et Moyennes Surfaces.
Dossier de presse : Les entreprises bio : Créatrices de croissance et d'innovations pour l'économie française
NATEXBIO, Auteur ; ADOCOM-RP, Auteur | PUTEAUX (8 Terrasse Bellini, 92 807, FRANCE) : NATEXBIO | 2015La Fédération Natexbio (Fédération française de la filière bio, des produits biologiques, diététiques et écologiques) a présenté, le 16 avril 2015, les résultats de la première étude macro économique sur le secteur biologique en France, réalisée par l'Institut ASTERES : chiffres d'affaires, croissance, emplois, exportations, investissements, innovations, perspectives D'après l'étude, les entreprises de transformation bio ont enregistré une hausse de leur chiffre d'affaires bio de +14% en 2013, pour atteindre 2,86 milliards d'euros en sortie de production. Créateur de richesse pour le pays, le secteur recrute, avec +3% de nouveaux collaborateurs entre 2012 et 2013, alors que l'emploi a reculé de 1% dans l'ensemble de l'industrie agroalimentaire sur la même période. Le secteur est également source d'innovations : 4 entreprises sur 10 ont lancé des nouveautés bio en 2013. Ce secteur dynamique est composé de plus de 10 000 préparateurs de produits bio, dont 1 500 sont réellement équipés d'un outil de transformation et peuvent donc être considérés comme entreprises de transformation de produits bio à part entière. Ce document est le dossier de presse réalisé à l'occasion de la publication des résultats de l'étude.
Entreprises bio : créatrices de croissance et d'innovations pour l'économie française
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude récente, réalisée par le cabinet d'analyse économique Asterès, estime le chiffre d'affaires de la transformation de produits biologiques à 2,86 milliards d'euros en 2013 (+ 14 % par rapport à 2012), soit 2,3 % de la production de l'industrie agroalimentaire. Les entreprises de transformation de ces produits jouent donc un rôle central dans l'essor du marché bio. Elles contribuent au dynamisme de l'industrie agroalimentaire non seulement par une croissance soutenue de leur activité, mais aussi par la création de nombreux emplois. L'article présente les repères économiques clés de la transformation de produits bio en France. Les chiffres montrent une performance digne d'être soulignée dans un contexte de stagnation du PIB national à + 0,4 %.
Entreprises bio : créatrices de croissance et d'innovations pour l'économie française (suite)
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article fait suite à celui du n° 60 de la revue, où étaient présentés une partie des résultats de l'étude Asterès pour NATEXBIO sur les entreprises de transformation bio. Ici, ce sont les exportations et la croissance qui sont plus particulièrement détaillées. Les exportations et chiffres d'affaires 2012 par secteur (boissons, céréales, boulangerie, fruits et légumes, viandes et produits laitiers) sont présentés dans un graphique. L'industrie agroalimentaire bio accuse un déficit commercial de 31 % de son chiffre d'affaires, quand l'industrie agroalimentaire classique est en excédent à hauteur de 6 %. L'export élargit considérablement les perspectives de débouchés de la production française. Les territoires où la transformation de produits biologiques est la plus dynamique sont la Bretagne, le Centre, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Auvergne-Rhone-Alpes. En matière de croissance, les entreprises transformatrices de produits bio sont plus dynamiques sur tous les segments, hormis les céréales, que les entreprises classiques. Les chiffres clés de la transformation bio montrent sa contribution à la richesse nationale, avec, par exemple, un chiffre d'affaires de 2,86 millions d'euros en 2013, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2012.
État des énergies renouvelables en Europe : Édition 2014 : 14ème bilan EurObserv'ER
OBSERV'ER, Auteur ; RENAC, Auteur ; INSTITUTE FOR RENEWABLE ENERGY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2015Soutenu par la Commission Européenne, l'Ademe et la Caisse des Dépôts, l'Observatoire des énergies renouvelables réalise et publie le baromètre EurObserv'ER. Il présente un focus détaillé sur l'état de la production d'une filière (éolien, solaire thermique, solaire photovoltaïque, petite hydraulique, biogaz, biomasse solide, biocarburant, géothermie et pompes à chaleur) pour chaque pays de l'Union européenne : chiffres clefs, indicateurs, avancées technologiques, emplois, détail des programmes et des aides publiques 5 cas pratiques de mécanismes de financement innovants sont présentés.
L'état des énergies renouvelables en Europe : Édition 2015 : 15ème bilan EurObserv'ER
OBSERV'ER, Auteur ; RENAC, Auteur ; INSTITUTE FOR RENEWABLE ENERGY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2015Soutenu par la Commission Européenne, lAdeme et la Caisse des Dépôts, lObservatoire des énergies renouvelables réalise et publie, sur CD-Rom, le 15ème baromètre EurObservER. Il présente un tour d'horizon complet de l'ensemble des filières renouvelables en Europe (éolien, solaire thermique, solaire photovoltaïque, petite hydraulique, biogaz, biomasse solide, biocarburant, géothermie et pompes à chaleur) à travers des indicateurs énergétiques, industriels et socio-économiques : chiffres clefs, indicateurs, avancées technologiques, emplois, détail des programmes et des aides publiques 4 cas pratiques de mécanismes de financement innovants sont présentés. En supplément, 6 baromètres thématiques (éolien, photovoltaïque, solaire, biocarburant, pompes à chaleur, biomasse solide) peuvent être consultés indépendamment.
Léa Nature ne lésine pas sur les investissements
Camille HAREL, AuteurLe groupe de produits bio Léa Nature, dont les marques sont vendues en grandes surfaces ou en réseaux spécialisés, connaît actuellement une croissance importante, avec un chiffre d'affaires de 154 millions d'euros en 2014. Le groupe a investi 10 millions d'euros pour des sites immobiliers et industriels, se dotant d'un atelier Recherche et Développement dédié aux produits sans allergène et sans gluten et d'une ligne de production pour des sachets repas sans gluten et bio. Avec des ambitions à l'international, Léa Nature a inauguré une boutique à Paris qui, en plus d'être un point de vente pour la clientèle parisienne, constitue une véritable "vitrine pour l'export", selon le président du groupe.
Maraîchage bio en Basse-Normandie : Des clés pour se repérer : Références techniques, économiques et sociales en maraîchage biologique diversifié : Étude réalisée sur 31 fermes de Basse-Normandie - Édition 2015/Données 2013
Les installations en maraîchage bio se sont multipliées ces dernières années en Basse-Normandie. Les maraîchers font souvent face à des difficultés techniques, économiques, de santé, ou encore de temps de travail. Dans ce contexte, Agrobio Basse-Normandie, lARDEAR, Biopousses, le CFPPA de Coutances, Solidarité Paysans et Inter Bio Normandie ont décidé de porter un projet de production de références technico-économiques. Ce document est laboutissement dun an et demi de travail. Il est issu dune enquête sur 31 fermes maraîchères bio de la région. Il présente les principales caractéristiques des exploitations bas-normandes : ancienneté, surfaces, main duvre, résultats économiques, matériel, temps de travail, commercialisation Il comprend des données générales sur la production, ainsi que des cas concrets à travers 14 fiches de fermes. Outil pratique destinés aux maraîchers en activité, il permet de se repérer, dévaluer les performances de sa ferme, danalyser les points forts et les points faibles. Il sadresse également aux candidats à linstallation, qui ont besoin de données chiffrées sur les fermes existantes, et qui ont besoin dexaminer la diversité des systèmes pour faire leurs propres choix. Enfin, cette étude sadresse aux techniciens de la filière, aux étudiants, aux formateurs, aux financeurs, et à tous ceux qui souhaitent en apprendre plus sur le métier de maraîcher.
Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique : Édition 2015 - Données 2014
Cette sixième édition de lObservatoire Normand de la bio, coordonnée par Inter Bio Normandie et coproduite avec Agrobio Basse-Normandie, le GRAB Haute-Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie, présente lensemble des statistiques 2014 de productions des filières animales et végétales bio de Normandie. Parmi les principaux chiffres représentatifs de l'année 2014 : 1 098 exploitations bio, soit 3,4 % daugmentation par rapport à 2013 ; 58 037 ha de surfaces cultivées en bio, soit 5,3 % daugmentation par rapport à 2013 ; 383 préparateurs certifiés ; 123 distributeurs certifiés, soit 8 % daugmentation par rapport à 2013. Une analyse présente les tendances 2015 de conversions pour la région et une synthèse des conjonctures par item. Cette édition de lObservatoire Normand de la bio propose une vision large et approfondie de chaque filière régionale, de la production à la commercialisation, en passant par la transformation. Pour chaque filière, les chiffres de production sont accompagnés de commentaires et dune description fine de la filière (fournisseurs, collecteurs, abatteurs, transformateurs, vente directe, grossistes, magasins spécialisés ).
Observatoire de la production bio en Bretagne : Edition 2015 - Chiffres 2014 : Tome 1 / 2 : Les productions végétales et animales
Cette nouvelle édition de l'Observatoire de la production bio en Bretagne, édité par la FRAB, présente les chiffres 2014 de la production biologique de la région, dans les 4 départements et par filière de production. En 2014, 1880 fermes bretonnes étaient engagées en bio (soit 5,5% des fermes bretonnes) ; la Bretagne étant la 7ème région française en nombre de fermes bio. En termes de surface, la bio bretonne comptait 69 406 ha, dont 6393 en conversion ; la Bretagne étant la 6ème région française en nombre d'hectares en bio. Au sommaire de cet Observatoire : - Les données générales ; - Les données départementales (Côtes d'Armor ; Finistère ; Ille-et-Vilaine ; Morbihan) ; - Les productions végétales (Herbages et fourrages ; Légumes ; Fruits ; Céréales ; Oléoprotéagineux ; PPAM) ; - Les productions animales (Bovins lait ; Bovins viande ; Porcs ; Poules pondeuses ; Poulets de chair ; Caprins lait ; Ovins viande ; Ovins lait ; Autres productions bio).
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Champagne-Ardenne : Edition 2015 - Chiffres 2014
En 2014, en Champagne-Ardenne, 478 fermes et domaines sont engagés en bio (138 pour les Ardennes, 72 pour l'Aube, 201 dans la Marne, 67 en Haute-Marne), soit 2 % des fermes et domaines champardennais ; la région étant en 17ème position en nombre d'exploitations engagées en bio. Au niveau des surfaces, 21 028 ha sont engagés en bio, soit 1,4 % des surfaces agricoles champardennaises (7 678 ha pour les Ardennes, 2 729 pour l'Aube, 4 672 dans la Marne, 5 948 en Haute-Marne), dont 19 % en conversion. On y dénombre 183 transformateurs et 56 distributeurs de produits bio. Cette édition 2015 de l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Champagne-Ardenne présente les chiffres 2014 de l'AB de la région, par département et par production (Productions végétales : Grandes cultures, Surfaces fourragères, Luzerne, Vigne, Légumes frais et fruits, PPAM ; Productions animales : Vaches laitières, Vaches allaitantes, Brebis et chèvres, Volailles, Porcs, ruches).
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
En ordre de marche
Raymond DIENER, AuteurEn Allemagne, depuis de nombreuses années, le commerce extérieur reflète la santé de l'économie de ce pays qui dégage des soldes records. Les résultats sont, cependant, nettement plus contrastés en ce qui concerne les fruits et légumes, domaine dans lequel l'Allemagne reste avant tout grandement dépendante des importations. Soucieuse des attentes des consommateurs, elle est attentive aux discussions sur les nouvelles contraintes de l'Union européenne en matière de pesticides, et plus généralement de santé publique liée à l'alimentation et à la protection de l'environnement, ainsi qu'en matière d'emploi des travailleurs saisonniers en agriculture. Dans un marché saturé, où l'intensité de la concurrence entre grands distributeurs allemands installe un niveau de marge les plus faibles d'Europe, les deux meilleures progressions de chiffres d'affaires en 2014 ont été enregistrées par 2 spécialistes de produits biologiques, Dennree et Alnatura. L'Allemagne est le premier marché européen des produits bio. Plus de 2 500 magasins bio sont présents sur le territoire.