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ECONOMIE DU TOURISMESynonyme(s)economie touristique |


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L'Ardèche, vivier de plantes médicinales
Vincent Deschandol ramasse et cultive en bio des plantes médicinales depuis 1999. Rien qu'en bio, l'activité de cueillette occupe une cinquantaine de personnes en Ardèche. Entre 800 et 1 300 mètres d'altitude, chacun a, de manière tacite, ses coins, des espaces dont les propriétaires autorisent la cueillette en échange d'un sac de pommes de terre ou de fruits frais. Au cours de ses pérégrinations, Vincent Deschandol constate la difficulté à se procurer l'arnica tant la plante souffre des erreurs de l'agriculture conventionnelle. Par contre, le cueilleur collecte l'aubépine, le laurier, le thym de garrigue, le bourgeon de hêtre. En France, plus de 200 plantes à parfum, aromatiques et médicinales sont cueillies et plus de 120 sont cultivées. La lavande et le lavandin représentent plus de la moitié des surfaces de production bio. Sur 5 hectares seulement, l'exploitation de l'Ardéchois en renferme une grande diversité. Echinacée, mélisse, menthe poivrée, bardane, pissenlit, serpolet... couvrent la moitié de la surface. Plusieurs situations liées à la viabilité de l'exploitation de Vincent Deschandol sont évoquées : le contexte dans lequel évoluait son exploitation lors de son installation ; les débouchés de certaines de ses plantes aromatiques ; l'entretien de petites terrasses ou le choix de cultures sur bâches ; la livraison de végétaux à la coopérative Vivaplantes, située à Mercuer. Cependant, alors que la production de plantes à parfum est, en France, un secteur très dynamique et en pleine croissance (7% des PPAM sont bio, alors que la surface totale consacrée à ce mode de culture dépasse à peine 2%), Vincent Deschandol, pour compléter son revenu, travaille 10 heures par semaine à Vivaplantes.
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Auswirkungen einer Ausdehnung des Öko-Landbaus in der Europäischen Union : Neue Forschungsergebnisse
Une thèse de troisième cycle examinait les résultats possibles d'une augmentation distincte de l'agriculture biologique dans l'Union Européenne. Particulièrement, les conséquences pour la structure de la production agricole et les effets sur le marché ont été déterminés ainsi que les effets environnementaux.
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Autonomie des exploitations agricoles et conséquences environnementales : Etude d'un indicateur
Martin BORTZMEYER, Auteur ; Adriana RAVEAU, AuteurL'autonomie d'une exploitation agricole désigne sa capacité à limiter le recours à des produits achetés sur les marchés de fournitures agro-industrielles (intrants), souvent sources d'impacts négatifs sur l'environnement. Pour autant, le ration des intrants sur le chiffre d'affaires peut-il caractériser une exploitation plus autonome et ainsi plus respectueuse de l'environnement ? L'étude sur deux filières spécialisées en lait et en céréales montre que ce ratio, faisant intervenir les prix, des intrants et des productions, est avant tout un indicateur de performance économique. Il peut éventuellement aider à discerner les exploitations exerçant une moindre pression environnementale, c'est-à-dire peu utilisatrices d'intrants par hectare, mais ce n'est pas systématique. Ces résultats conduisent à discuter la construction de ce ratio en tant qu'indicateur d'autonomie ou de dépendance et à proposer des pistes d'amélioration. Le document se présente comme suit : - Un ratio retenu pour sa simplicité ; - Un ratio de performance économique... ; ... qui peut révéler une moindre consommation d'intrants, mais pas systématiquement ; - Une analyse du ratio sur deux filières ; - Pour les Bovins lait : le ratio révèle à la fois l'efficience et la sobriété... ; ... mais il peut pénaliser des régions peu productives ou valorisant mal le lait ; - Approche régionalisée pour la filière Céréales ; - En IDF (Ile-de-France), à la fois critère de sobriété et de chiffre d'affaires plus important ; - En Midi-Pyrénées, le ratio ne permet pas de distinguer les exploitations les plus sobres ; - Meilleure production et meilleure valorisation monétaire ; - Un ratio à aménager pour le rendre plus pertinent. Un encadré présente le réseau d'information comptable agricole (RICA) et la classification par Otex.
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L'autre façon de voyager
Il est difficile de cerner ce qu'est le tourisme responsable, mais, quoi qu'il en soit ,il s'oppose à l'industrie du tourisme dont le maître mot est rentabilité. Pour moraliser le tourisme, des initiatives officielles ont été prises comme la création de chartes pour un tourisme durable ou d'un label pour une éthique du tourisme. Mais ces chartes internationales ou françaises n'imposent aucune contrainte aux tour-opérateurs et l'idée d'un label, amorcée par le Ministère français du Tourisme, en 2002, a été abandonnée. Cependant, ces initiatives dénotent une prise de conscience car le tourisme classique (celui du forfait tout compris) est prédateur pour les pays du Sud. Une association australienne s'est d'ailleurs engagée dans la certification de complexes hôteliers qui améliorent leurs pratiques environnementales et sociales. Mais la mesure reste coûteuse. Aussi, les réseaux associatifs impliqués dans le tourisme responsable doivent se faire connaître car 66% de personnes interrogées se disent intéressées : des organisations se structurent et offrent des solutions alternatives. C'est le cas avec l'ATES (Association pour un Tourisme Equitable et Solidaire), qui s'est organisée autour de valeurs fondamentales, comme l'implication des populations locales, le respect de leur culture et de la nature, la répartition plus équitable des ressources générées par le tourisme... C'est également le cas avec ATR (Agir pour un tourisme responsable), qui s'est engagée dans la création d'un label.
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La baisse des tarifs est effective
REUSSIR BOVINS VIANDE, AuteurDans un arrêté publié au Journal Officiel du 5 mars 2011, le gouvernement a confirmé la baisse du tarif de rachat de l'électricité photovoltaïque. En ce qui concerne les agriculteurs, les panneaux intégrés au bâti verront leur tarif de rachat démarrer à 35,2 c/kWh pour les installations de petite taille (9kWc) et passer à 12 centimes au-delà. En intégration simplifiée, le tarif est fixé à 30,35 c/kWh pour les installations de moyenne puissance (36 kwc au maximum), puis il est dégressif. Chaque trimestre, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) les révisera à la baisse afin de les adapter aux diminutions de coûts du matériel. Cette décision va inévitablement se traduire par une baisse sensible du nombre d'installations. Jean-Louis Bal, président du syndicat des énergies renouvelables (SER), précise, en termes chiffrés, le net ralentissement prévu pour 2012 (ralentissement des nouveaux investissements du fait du plafonnement à 500 MW par an et du fait de la mise en place d'une procédure d'appel d'offres sur 60 % de ce total...). Cependant, selon lui, pour l'avenir, si l'intérêt d'investir dans le photovoltaïque s'est sensiblement réduit, il ne faut pas pour autant tirer un trait définitif sur l'éventualité d'un investissement.
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Un bar à vin pour sauver son domaine
Justine GRAVÉ, AuteurLise et Bertrand Jousset sont installés sur 11 ha dans le Val de Loire depuis 2002 et sont passés en agriculture biodynamique depuis 2015. Les fortes gelées quils ont subies en 2012, 2013, 2016 et 2017 ont occasionné entre 50 et 100 % de pertes sur leur domaine. Pour réagir face à ces aléas climatiques, ils ont créé, en 2012, une activité de négoce. Malgré cette nouvelle activité, les fortes gelées de 2016 ont remis de nouveau en question léquilibre de lexploitation. Ils décident alors de développer un bar à vin durant la saison estivale afin daugmenter la part de vente directe qui ne représentait alors que 5 % des bouteilles (contre 70 % à lexport). Ils réaménagent leur ancienne salle de dégustation et y installent une cuisine pour un investissement dun peu moins de 20 000 . Hormis les touristes, ils visent les habitants locaux et communiquent essentiellement via les réseaux sociaux. Sur le plan administratif, le couple a réalisé un stage de 20 h pour obtenir la licence III (500 remboursables pour les chefs dentreprise et leur conjoint collaborateur) et a déposé une déclaration administrative quinze jours avant l'ouverture. Après deux années, la vente directe a doublé et la fréquentation a augmenté de 20 % la deuxième année.
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Le Baromètre 2016 des énergies renouvelables électriques en France
Julien COURTEL, Auteur ; Aude RICHARD, Auteur ; Juliette TALPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2016Cette septième édition du Baromètre des filières renouvelables électriques en France réunit un ensemble d'indicateurs énergétiques, socioéconomiques et industriels qui, regroupés et analysés, présentent une photographie détaillée de tous les secteurs. Elle présente les énergies renouvelables électriques les plus développées, comme le photovoltaïque, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse solide, le biogaz et l'incinération de déchets, mais également les secteurs en devenir comme la géothermie, les énergies marines et le solaire thermodynamique. Chaque filière traitée est présentée sous la forme d'une fiche synthétique. Une attention toute particulière a été portée à la dimension territoriale en produisant, chaque fois que cela était possible, un détail régional de l'état des filières suivies. Au sommaire : - Les filières renouvelables : - Éolien ; - Photovoltaïque ; - Hydraulique ; - Biomasse solide ; - Biogaz ; - Déchets urbains renouvelables ; - Géothermie ; - Énergies marines renouvelables ; - Solaire thermodynamique ; - Panorama régional des filières renouvelables électriques en France ; - Les régions à la loupe.
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Bien choisir ses variétés en fonction de sa conduite
Cet article est un recueil de témoignages et d'échanges entre agriculteurs sur la conduite de leurs prairies complexes et sur leurs prises de décision, avec tout d'abord le choix des variétés et de leur précocité en fonction du mode de conduite (pâture, fauche, ou mixte). Pour le RGA, des critères, tels la remontaison et la souplesse d'exploitation, sont déterminants. Sont évoqués ensuite divers cas concrets de gestion de parcelles en fonction du choix initial et des aléas d'exploitation.
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Les biens communs
Le dossier propose une réflexion et un changement de regard sur les biens communs (tous les élements, la terre, l'humus, l'eau, l'air, l'énergie, les semences, les savoirs faire traditionnels) : - Editorial ; - Les secrets des trésors collectifs ; - Penser les biens communs ; - Remettre les valeurs humaines au coeur des processus sociaux ; - Le revenu de base inconditionnel : une solution pour rendre sa liberté à l'agriculteur ? ; - Pédagogie sensible et pédagogie de l'imaginaire ; - Climat de la Terre, climat de l'homme ; - L'eau, de cueillette à culture ; - Le sol : l' épiderme vivant de la Terre ; - La terre n'est pas une marchandise ; - Favoriser la biodiversité au jardin ; - Réflexions sur le passage à l'acte.
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Bilan de l'approvisionnement des lycées pilotes : Année scolaire 2009/2010
Ce document présente un bilan de l'approvisionnement des lycées pilotes de Rhône-Alpes en produits biologiques sur l'année 2009/2010 (en comparaison avec l'année 2008/2009). Le chiffre d'affaires a été de 573 000 pour un volume estimé à 155 tonnes de produits biologiques (le CA et le volume de produits biologiques étaient de 450 000 et de 125 tonnes l'année scolaire précédente). Cela correspond à 159 évènements "repas 100 % bio" organisés par les lycées, soit 80 600 repas bio servis aux convives des établissements pilotes et, dans chaque lycée, à une introduction régulière chaque semaine de 2 familles de produits bio au minimum. Le bilan statistiques repose sur plusieurs aspects : nombre et implantation des fournisseurs, poids relatif des producteurs dans l'effectif des fournisseurs, dépense des lycées en produits bio ; volume, chiffre d'affaires et leur évolution par famille de produits ; origine des produits (difficile à analyser) et la part du chiffre d'affaires et du volume en fonction de l'origine des fournisseurs. Le bilan fait également état de l'impact de cette consommation sur les filières bio rhônalpines ; de l'évolution, sous forme de graphique : des repas 100 % bio et de l'introduction des familles de produits dans les lycées.
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La bio en Allemagne : Une progression encore fragile
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, la progression du chiffre d'affaires en distribution spécialisée était relativement importante au premier semestre 2018 (+7,9 %). Ajoutée à une progression du nombre de clients, cette tendance vient peut-être marquer la fin de la primauté de la grande distribution en matière de circuit de distribution bio. Pourtant, un problème structurel demeure, illustré par le faible nombre d'ouvertures de magasins bio (78 en 2017) et par un turnover important du personnel. La distribution bio en Allemagne a du mal à investir sur le long terme. Les rachats par les chaînes filialisées continuent.
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Le Bio en chiffres : Conférence de presse annuelle de Bio Suisse du 4 avril 2017
En Suisse, 50 % des consommateurs achètent chaque jour ou plusieurs fois par semaine des produits bio, ce qui en fait le pays champion du monde de la consommation bio. Bio Suisse a communiqué les chiffres clés de la bio pour 2016, parmi lesquels : le nombre total de producteurs Bourgeon, en Suisse et au Liechtenstein, travaillant selon le cahier des charges de Bio Suisse, est de 6 144, sur quelque 140 000 ha, soit 13,4 % de l'ensemble de la surface agricole. Le marché bio a aussi continué de progresser en augmentant d'environ 7,8 %, le chiffre d'affaires bio a dépassé les 2,5 milliards de francs suisses et la proportion de bio par rapport à l'ensemble du marché alimentaire a atteint 8,4 %.
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Le bio continue sa croissance alors que le marché est saturé
Jürg SCHENKEL, AuteurEn Suisse, le marché bio a de nouveau progressé de 5,3 pour cent en 2012 pour atteindre un chiffre d'affaires total de 1,83 milliard de francs. Le bio représente maintenant 6,3 pour cent de l'ensemble du marché des denrées alimentaires, établissant ainsi un nouveau record. La viande et le poisson caracolent en tête des groupes de produits avec une croissance de 13,8 pour cent. Et ils sont - avec les produits laitiers - les plus grands générateurs de chiffre d'affaires avec 186 millions de francs.
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La bio, dans la crise !
BIO-LINEAIRES, Auteur"La bio, dans la crise !", tel était le titre de la présentation de Jacques Dupré, directeur Insight de SymphonyIRI Group, à la conférence Eco-food, du 18 septembre 2012. Les chiffres présentés ne concernent que les Produits de Grande Consommation (PGC) en GMS. On intègre dans cette catégorie les produits d'entretien, d'hygiène, les produits de l'épicerie sucrée et salée, les liquides (boissons rafraîchissantes sans alcool - BRSA -, bières, cidres, alcools), les surgelés, les glaces, la crème et les produits frais non laitiers en libre service en poids fixe. Un ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires est observé depuis 6 mois mais, en dehors du mois de mars, les chiffres restent positifs. Selon Jacques Dupré, le marché du bio semble impacté par la crise qui s'installe petit à petit dans l'alimentaire. Certains distributeurs ont déjà pris en compte ce ralentissement vraisemblable de la "demande bio" dans leur politique d'assortiment. Les produits locaux pourraient représenter une vraie concurrence pour les produits bio dans l'avenir.
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Bio : Les défis des distributeurs spécialisés
Florence BRAY, AuteurCe dossier, dédié aux distributeurs spécialisés et à leurs stratégies 2019, se compose des articles suivants : - La stratégie des spécialistes du bio en questions ; - Les leaders de la distribution sélective reprendront-ils l'avantage sur les GSA ? ; - Les challengers sont-ils condamnés à une course à la taille ? ; - Les réseaux bio des GSA vont-ils réussir à se faire une place ? ; - Une expansion tous azimuts du bio en GMS.