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Baromètre des produits biologiques en France 2023 : Consommation et Perception : Synthèse
En 2022, les produits biologiques ont connu une baisse d'attractivité, en partie due au contexte inflationniste, qui pousse les consommateurs à sacrifier la qualité pour restreindre leurs dépenses alimentaires. Sur les 4 semaines précédant l'enquête, la part d'acheteurs de produits biologiques a chuté (-17 points par rapport à 2021). Cependant, on constate, en parallèle, une intensification de la consommation bio par les consommateurs réguliers de produits alimentaires biologiques : près d'un quart des consommateurs estiment à plus de 75 % la part de bio dans leur consommation alimentaire (+10 points par rapport à 2021). Un second frein, en forte progression, et qui indique un étiolement de l'image de la bio, concerne les doutes des consommateurs quant à sa réalité. Cependant, les Français restent convaincus que la bio préserve l'environnement et crée de l'emploi.
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Bretagne : Comment booster la consommation en magasin bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLe 1er décembre 2022, à Pontivy (56), Initiative Bio Bretagne (IBB) a organisé des rencontres professionnelles pour faire le point sur la consommation dans les magasins bio. À cette occasion, IBB a présenté les résultats de son enquête bisannuelle auprès des magasins bio bretons : nombre de magasins, évolution du CA, comportement du consommateur, concurrence, perspectives d'avenir...
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Les chiffres du bio 2022 en Wallonie
Ariane BEAUDELOT, Auteur ; Julien CAPOZZIELLO, Auteur ; Bruno CRAEYE, Auteur | JAMBES (Rue Burniaux, 2, 5100, BELGIQUE) : APAQ-W (Agence Wallonne pour la Promotion d'une Agriculture de Qualité) | 2023Ce rapport, né d'une collaboration entre l'Apaq-W et Biowallonie, est un livrable du Plan bio 2030, un plan de développement de la production biologique en Wallonie. Il dresse la situation du bio en Wallonie en 2022, en présentant une synthèse des chiffres-clés. La première partie traite de la production agricole biologique wallonne, afin de qualifier et de quantifier loffre bio disponible. La seconde partie fournit des données liées à la distribution et à la consommation de denrées alimentaires biologiques (marché bio, dépenses alimentaires bio, comportement d'achat et profil des ménages, canaux de distribution). Un comparatif entre l'offre et la demande bio wallonne est ensuite réalisé. Deux autres chapitres sont dédiés à la production et à la consommation bio en Europe et dans le monde.
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Les chiffres du bio : Panorama 2022
En 2022, linflation a mis à mal le pouvoir dachat des Français et les a conduit à devoir dépenser plus pour leurs achats, ce qui a eu pour conséquence de réduire la consommation. Si les chiffres des ventes de produits alimentaires de 2022 (conventionnels et biologiques confondus) sont en hausse de 3 milliards d'euros par rapport à 2021, c'est du fait de la hausse des prix car, ramenés sur la base des prix de l'année 2021, ces chiffres indiquent qu'en réalité la consommation alimentaire est en baisse (-5,1 %) par rapport à 2021. Dans ce document, l'Agence BIO dévoile les chiffres 2022 du secteur bio. La part de produits bio dans les courses alimentaires des Français est en recul (de 6,44 % en 2021 à 6,06 % en 2022). Le nombre d'exploitations bio s'élève à 60 483 (+3,5 % par rapport à 2021, mais des conversions au bio en baisse), tandis que le nombre d'entreprises engagées en bio (préparateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs) est en recul de 2,2 % par rapport à l'année précédente. Au sommaire de ce dossier de presse : - Bio et consommation ; - Bio et production agricole ; - Bio et souveraineté alimentaire ; - Bio et local : Territoire bio engagé et Établissement bio engagé ; - Bio en France et ailleurs ; - Bio et viticulture.
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Crise de la bio : Arrêt sur limage
Lucie GILLOT, AuteurAprès plusieurs années de forte croissance, la consommation de produits biologiques connaît un coup darrêt, en France. Elle se heurte à la crise inflationniste. Dans ce contexte, et avec un surcoût estimé à 30 % par rapport au conventionnel, les produits bio ont moins séduit les consommateurs. Le décalage entre loffre et la demande a entraîné des déclassements (produits bio réorientés vers le conventionnel), ainsi que des déférencements dans les grandes et moyennes surfaces. Le risque de déconversions inquiètent la France, dautant quelle sest engagée, comme dautres pays européens, à accroître ses surfaces agricoles bio. Cette crise nest, toutefois, pas causée uniquement par linflation. Le label AB pâtit également dun problème dimage. La bio est concurrencée par une multitude dautres logos et le phénomène de « conventionnalisation » de la bio (intensification des modes de production et distanciation avec les consommateurs) a également engendré de la méfiance. Les consommateurs doutent que les produits soient « totalement bio », alors que lobtention du logo AB est soumise à une réglementation stricte. Parallèlement, le programme de recherche Metabio a montré que la bio tire les pratiques agricoles vers le haut : à mesure que la bio se développe, les pratiques conventionnelles tendent aussi à sagroécologiser. Un effet positif pour lagriculture, mais qui a tendance, pour les consommateurs, à mettre la bio au même niveau que les autres modes de production. Par ailleurs, le développement de la bio ne dépend pas uniquement du marché, il dépend aussi des politiques publiques. Globalement, la bio est peu aidée au regard des services environnementaux quelle génère. Cet article est accompagné de trois encarts : lun résume lhistoire de la bio, un autre effectue un point sur l'évolution de la bio en Europe, et le dernier propose un remodelage du label AB (avec intégration du bilan carbone et de dimensions sociales).
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Défis de la bio : Comment rendre la bio désirable
Sauveur FERNANDEZ, AuteurAlors que de nouveaux labels viennent brouiller la perception du consommateur, le marché bio souffre d'un déficit de désirabilité des produits biologiques. En effet, si la bio suscite toujours la confiance, les consommateurs sont de moins en moins motivés pour accepter l'inévitable écart de prix. Comment rendre la bio désirable ? Pour répondre à cette question, cet article indique trois pistes de travail : mieux valoriser les atouts du label bio, utiliser un langage adapté aux moins de 35 ans, capter les tendances fortes du commerce.
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Le dossier : La Bio augmentée : Les 6 réponses majeures à la crise
Sauveur FERNANDEZ, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurFace à la baisse de la consommation bio, la distribution spécialisée bio doit se réinventer, et mettre en avant une « bio augmentée ». Au sommaire de ce dossier : - Le défi de la désirabilité ; - Le défi du nouveau locavorisme ; - Le défi de l'aliment nu ; - Le défi de la biodiversité produit ; - Le défi des nouveaux formats, circuits, univers ; - Le défi du magasin relationnel et vie légère.
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Dossier : Comment Bio en Grand Est peut accompagner les territoires pour le développement de l'agriculture biologique ?
Pauline BOGE, Auteur ; Marie BRILLAND, Auteur ; Hélène CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, composé de retours d'expériences, présente une palette de dispositifs, de méthodes et d'outils à disposition des collectivités territoriales, permettant d'accompagner les projets en lien avec l'agriculture biologique dans la région Grand Est : - Les diagnostics Sensibio (Bio en Grand Est) pour déterminer la propension des agriculteurs à s'engager en bio ; - Différentes opérations du Grand Reims, en collaboration avec Bio en Grand Est, visant à favoriser la conversion des agriculteurs des Aires d'Alimentation de Captages ; - L'espace-test agricole, mis à disposition des candidats à l'installation afin qu'ils puissent tester la viabilité de leur projet agricole ; - L'outil PARCEL, développé par BASIC, la FNAB et Terre de Liens, permettant d'évaluer les surfaces agricoles nécessaires et les impacts écologiques associés aux modes de production / aux régimes alimentaires sur un territoire donné ; - Des événements, à l'initiative de citoyens, pour soutenir le nouveau marché bio à Nancy ; - Les défis "Foyers à Alimentation Positive" (FAAP) qui accompagnent les consommateurs dans l'augmentation de la part de bio et de bio local dans leur alimentation...
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Lait bio : envol des coûts de production et recul de la collecte
BIOFIL, AuteurAprès une forte croissance ces dernières années, la collecte de lait biologique est en décélération en France début 2023. Les arrêts dateliers lait bio se sont accélérés. Les cessations dactivité, qui étaient marginales jusquà présent, en raison dun meilleur taux de reprise des fermes bio, concerneraient 5 % des exploitations laitières bio, contre 4.5 % en conventionnel. Les points de collecte en bio commencent donc à diminuer. Cependant, cette évolution diffère selon les régions : la production laitière bio continue globalement à augmenter au nord de la Loire, alors quelle recule en Auvergne-Rhône-Alpes. A léchelle nationale, la consommation de produits laitiers bio est revenue au niveau de 2018, alors que la collecte a entre-temps augmenté de 50 %. Doù une hausse des déclassements du lait bio en conventionnel. Ceci concernerait au moins 35 % du lait bio collecté en 2022. Ce déséquilibre offre-demande a, globalement, fait stagner les prix du lait bio en 2022. Le prix a néanmoins commencé à progresser à partir de lautomne 2022, mais avec une forte hétérogénéité entre les laiteries. Parallèlement, le contexte de canicule et de sécheresse affecte les systèmes herbagers, avec dimportantes répercussions sur les coûts de production, qui ont flambé de 10 % selon lInstitut de lÉlevage.
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Légumes frais : Les surfaces en stagnation
Tanguy DHELIN, AuteurLes rencontres techniques légumes en agriculture biologique se sont déroulées, le 29 novembre 2022, au centre CTIFL de Balandran. Elles ont été loccasion de faire un point sur la filière des légumes biologiques destinés au marché du frais. Face à une baisse inquiétante de la consommation des fruits et légumes biologiques, la filière stoppe sa dynamique de croissance pour essayer de maintenir lexistant. Les surfaces cultivées en légumes biologiques destinés au marché du frais étaient de 29 404 ha en 2021, soit un chiffre équivalent à 2020. Selon Forébio, fédération des organisations de producteurs (OP) 100 % bio, la stratégie des OP est de soutenir les producteurs historiques et ceux qui ont réalisé récemment des investissements. Elles ne recrutent plus de nouveaux producteurs. Plusieurs questions ont également été soulevées lors de ces rencontres : au vu de la conjoncture économique, comment répercuter la hausse des coûts de production sur les prix de vente alors que le consommateur nest pas prêt à payer plus cher ? Il faut aussi prendre en compte le fait que les GMS ont tendance à déréférencer des produits bio. Lespoir de la filière repose sur une augmentation de la consommation de légumes frais biologiques en restauration hors domicile, notamment dans les cantines dans le cadre de la loi Egalim.
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"Le marché de la viande bovine bio est dégradé"
Cyrielle DELISLE, AuteurDécryptage du marché de la viande bovine bio avec Philippe Sellier, président de la commission bio dInterbev et éleveur de Charolaises. Une réduction de 20 % de la consommation devrait être enregistrée en 2022, ce qui bouscule les opérateurs de la filière habitués aux croissances à deux chiffres dans ce secteur. La prolifération de marques privées, labels prônant un plus pour lenvironnement (mais loin du cahier des charges bio), lattrait pour les produits locaux, linflation et le choix des consommateurs de ne pas rogner sur les loisirs ou la communication expliquent cette chute des ventes. Côté production, les volumes dabattage sont aussi en régression à cause de la décapitalisation du cheptel et dune commercialisation dune partie des animaux élevés en bio dans le circuit conventionnel. La demande du consommateur évolue également avec une clientèle régulière pour du haché bio, au détriment de la valorisation bouchère des carcasses. Cest pourquoi des opérateurs essayent de développer la valorisation de l'ensemble des carcasses. Pour faire face à cette baisse de consommation, Interbev a lancé une opération de communication, en octobre 2022, pour mettre en avant les atouts de la viande bio. L'interprofession a également accompagné la campagne BioRéflexe mise en place par lAgence BIO. Enfin, il est nécessaire d'insister auprès des élus locaux pour que les lois Egalim 1 et 2 soient respectées.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mars 2023
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mars 2023, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - de l'agriculture bio en Guyane et aux Antilles ; 5 - des échos du monde. Cinq régions ont décidé de prolonger d'un an l'aide au maintien à l'agriculture biologique (la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays de la Loire et l'Occitanie). En 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 2,7 % par rapport à 2021, tandis que les ventes de lait bio en GMS ont reculé de 8,8 % en volume et de 2,6 % en valeur. Les ventes dufs bio ont baissé de 5,8 % en volume mais ont progressé de 1,5 % en valeur en GMS, par rapport à 2021. Les ventes de 15 fruits et légumes bio ont reculé de 9,5 % en volume et de 12,1 % en valeur, par rapport à la moyenne 2019-2021.
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L'Observatoire régional de l'agriculture bio en Occitanie : Conjoncture de la bio régionale Décembre 2022
Ce document s'intéresse à la conjoncture de la bio, en décembre 2022, en région Occitanie. Il aborde le marché, les dynamiques générales et la situation, filière par filière. Les conversions et les installations en bio continuent à alimenter les filières, même si elles connaissent un ralentissement. Le marché bio semble commencer à se stabiliser, après des mois de chute. La GMS continue à déréférencer les produits bio, tandis quen distribution spécialisée, la situation semble se consolider. Un effort de communication est à faire, auprès du consommateur, pour mettre en valeur les plus-values des produits bio et pour soutenir leur consommation, dans un contexte où les écarts de prix avec le conventionnel se resserrent et où une concurrence existe avec d'autres labels non-bio. Avec laugmentation du coût des matières premières dun côté, et avec la diminution de la consommation et du plafonnement des prix de vente de lautre, lenjeu actuel est d'accompagner les filières bio dans leur développement (diversification des gammes, développement de circuits de commercialisation alternatifs...), tout en faisant face à la flambée du prix de lénergie et des coûts de production.
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Soutien à la bio : de nouvelles annonces
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes Assises de lagriculture et de lalimentation bio, organisées par lAgence BIO, se sont déroulées le 6 décembre 2022. A cette occasion, Marc Fesneau, le ministre de lAgriculture et de la Souveraineté alimentaire, a fait plusieurs annonces pour soutenir les filières biologiques, qui sont actuellement en difficulté. 750 000 sont débloqués pour une nouvelle campagne de communication assurée par lAgence BIO. Il a aussi été demandé aux interprofessions dapporter leur contribution pour compléter ce financement. Ce montant sajoute aux deux millions deuros accordés par lUnion Européenne pour accentuer la promotion de la bio. LAgence BIO se voit également attribuer des moyens pour étudier la crise traversée par le secteur de lagriculture biologique. Létude de cette crise servira de travail préparatoire au Plan Ambition Bio 2023-2027 (retardé dun an) et à une étude prospective sur les scénarios de consommation de produits bio à lhorizon 2040. Le Fonds Avenir Bio va voir ses critères évoluer pour financer davantage de projets de structuration de filières. Ce Fonds est également renforcé, avec 2 millions deuros à destination de la filière porcs qui est en grande difficulté. Le crédit dimpôt est également revalorisé et passe de 3 500 à 4 500 /ferme. Pour le secteur bio, ces mesures ne sont pas à la hauteur du plan durgence demandé.
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U.S. Organic Production, Markets, Consumers, and Policy, 200021
Andrea CARLSON, Auteur ; Catherine GREENE, Auteur ; Sharon RASZAP SKORBIANSKY, Auteur ; ET AL., Auteur | WASHINGTON (355 E Street SW, 2002434221, UNITED-STATES) : ECONOMIC RESEARCH SERVICE - USDA | 2023Pour les auteurs, l'agriculture biologique présente plusieurs avantages : elle élargit les choix pour les consommateurs, améliore la rentabilité des exploitations et accroît la durabilité de l'agriculture. Aux États-Unis, la demande des consommateurs pour des produits issus de l'agriculture biologique a entraîné une expansion de ce mode de production à partir des années 2000. Les politiques publiques ont également joué un rôle déterminant dans le développement de lagriculture biologique. Ce rapport fournit des éléments chiffrés sur lévolution de lagriculture biologique aux États-Unis entre 2000 et 2021. Après avoir détaillé les politiques mises en uvre pour développer ce mode de production, il apporte des éléments chiffrés sur le marché (ventes, prix, caractéristiques des consommateurs de produits biologiques ), ainsi que sur les différents composants des filières bio : les exploitations biologiques et leurs productions, les acteurs de laval (structuration de lindustrie agroalimentaire et circuits de distribution) et le système de certification.