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Covid 19 : Les circuits courts : plus forts après la crise ?
Agathe PERRIN, AuteurLes GAB bretons ont mené des enquêtes auprès de leurs adhérents en circuits courts, afin de connaître l'impact de la crise Covid-19. On note une forte disparité entre les fermes. Si la majorité ont vu leur chiffre daffaires (CA) augmenter (cest particulièrement vrai pour les maraîchers), certains ont vu leur CA stagner et dautres ont vu le leur baisser (en particulier ceux ayant des débouchés tournés vers la restauration et les marchés de plein vent). Face à ces perturbations, les producteurs ont renforcé leurs ventes à la ferme ou leurs ventes en ligne, avec livraison à domicile de façon individuelle ou collective. Certains de ces débouchés se sont pérennisés. Après une année de crise, beaucoup dagriculteurs sont épuisés physiquement et mentalement face à tous ces changements et à ces adaptations permanentes, à ces réorganisations et/ou créations de nouveaux débouchés Si la plupart restent sereins pour la suite (débouchés consolidés, activité reconnue de première nécessité ), il nen est pas de même pour ceux qui ciblent en priorité la restauration commerciale, lévènementiel De plus, la crise a fait ressortir des difficultés en lien avec les conditions de travail et lorganisation du travail dans les fermes en circuits courts. Elle a également incité les producteurs à sinterroger sur leur stratégie commerciale.
Un début d'année 2021 sous tension pour le lait bio ; Sodiaal met le paquet sur la qualité du lait bio
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, AuteurLa demande des consommateurs en produits laitiers biologiques a été moins forte au premier semestre 2021 que les années précédentes, mettant le marché du lait bio sous pression, d'autant plus pour la période printanière pendant laquelle la production est généralement plus forte et les excédents, et donc les déclassements en conventionnel, plus fréquents. Dans ce contexte, les stratégies des opérateurs ont été variées. Chez Sodiaal, par exemple, le prix du lait bio est resté stable grâce à une revalorisation des grilles qualité, harmonisées à l'échelle nationale. En moyenne, les éleveurs livrant leur lait à la coopérative ont touché 4 supplémentaires / 1000 L.
Les dernières évolutions du marché bio suisse
Michel KNITTEL, AuteurEn Suisse, le marché de détail bio a augmenté de 19,1 % entre 2019 et 2020, pour atteindre 3,471 milliards d'euros, alors que cette augmentation n'était que de 5,6 % entre 2018 et 2019. La dépense moyenne par habitant est passée à 404 , représentant une augmentation de 40 % en 3 ans. Le réseau spécialisé a réalisé 9,6 % des ventes bio ; la part de marché de ce circuit continue de baisser depuis plusieurs années (-12 % en 2015). 2 enseignes leaders de la distribution conventionnelle, Coop et Migros, dominent le marché. Cependant, la situation diffère selon les régions, avec la présence plus ou moins forte de petites chaînes ou de magasins bio.
La distribution des produits naturels et bio en Amérique Latine
Michel KNITTEL, AuteurSi l'Amérique Latine fournit environ 20 % de la production mondiale bio, sa consommation bio ne représente que 1 % du marché mondial. Consommer bio est surtout le fait des classes moyennes et supérieures et ne concerne que certains pays, comme le Brésil, le Mexique et l'Argentine. La production latino-américaine bio est majoritairement destinée à l'export. Au Pérou comme au Chili, le bio est mal connu. Au Brésil, en revanche, le marché bio est bien développé (1,018 milliard d'euros) et a augmenté de 15 % entre 2019 et 2020. Selon le cabinet d'études South American RTE Food Market, le marché bio devrait connaître une croissance de 4,55 %, entre 2020 et 2025, en Amérique du Sud. Concernant la distribution, 2/3 des ventes bio, au Brésil, sont réalisées en GMS. La principale enseigne, Pão de Açúcar, commercialise des produits bio, y compris sous sa propre marque, ceux-ci étant également vendus en Colombie dans les grandes surfaces Exito et via les magasins Carrefour. La chaîne de supermarchés chilienne Jumbo, présente en Argentine et en Colombie, propose des références bio depuis 1992. La distribution spécialisée bio est bien présente, malgré la faiblesse du marché : Malunga possède 5 supermarchés à Brasilia (Brésil), The Green Corner en possède 6 à Mexico (Mexique), Fresco en gère 2 à Buenos Aires (Argentine).
Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
Dossier : Do It Yourself : Le marché du « Faire »
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; AGENCE GOOD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Bio Linéaires traite du marché du « fait-maison », de son évolution et de l'impact de la crise Covid-19 sur l'achat des ingrédients nécessaires au DIY, en alimentaire et non-alimentaire. Ce dossier comprend notamment une enquête, menée par Bio Panel, auprès des consommateurs de produits bio achetant principalement en magasins spécialisés bio, ce qui correspond au premier lieu d'achat des matières premières. Le dossier est composé des articles suivants : - La grande communauté du « faire » ; - Le Faire, âme du DIY - Insight conso, projectives 2025 ; - Les avantages nutritionnels et santé du « faire soi-même » ; - Quel a été l'impact du Covid-19 sur le fait-maison ? ; - La cosmétique « faite maison » : quelle place en magasin ? ; - Entretien « fait-maison » : du yoyo pendant la crise du Covid-19.
Dossier de presse Agence BIO : Le bio, acteur incontournable de la souveraineté alimentaire - Les chiffres 2020 du secteur bio : Juillet 2021
Alors que lannée 2020 a impacté les modes de consommation, lAgence BIO dévoile les chiffres de cette année atypique, marquée par la crise sanitaire. La tendance du consommer sain et durable, local et de saison est plus que jamais dactualité. Une majorité de Français déclarent acheter plus de produits frais (57 %) et davantage de produits de saison (57 %). Près de 6 Français sur 10 (59 %) privilégient les produits locaux et les circuits courts. Le "cuisiné maison" fait de plus en plus dadeptes (55 % ; +8 points vs 2019). En considérant à la fois les achats des ménages pour leur consommation à domicile et les achats en restauration (hors taxes), le marché bio sélève à près de 13,2 milliards deuros en 2020, soit +10,4 % depuis 2019. Il a ainsi presque doublé au cours des cinq dernières années. Du côté de la distribution, la vente directe enregistre une progression de +11,7 % en 2020 (vs +8 % en 2019). La production bio se poursuit dans tous les territoires de l'Hexagone, atteignant 53 255 fermes en bio, soit 11,77 % des exploitations agricoles françaises, pour 9,49 % de la SAU.
Dossier de presse - Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ?
La filière lait biologique est un secteur à fort développement depuis plusieurs années. Néanmoins, elle doit actuellement faire face à dimportants enjeux déquilibrage entre les volumes produits et la demande. Le réseau des agriculteurs bio de Bretagne (réseau Gab-Frab Bretagne) a souhaité apporter des informations sur la situation de cette filière, en publiant un dossier de presse intitulé « Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ? ». Ce réseau incite, en effet, à employer le terme « crise » avec prudence et à regarder lévolution de la filière à long terme. Dans lOuest, le développement de la production laitière bio sest toujours fait par à-coups, au gré des vagues de conversions. Lannée 2021 a été marquée par deux phénomènes : larrivée des volumes des fermes converties à la fin de la vague de conversions 2016-2019, et un pic de production printanier amplifié par leffet météorologique (permettant une bonne pousse de l'herbe). La conjugaison de ces deux facteurs a conduit à une surproduction ponctuelle, avec une diminution des prix payés aux producteurs. De nombreux collecteurs ont incité à réduire les volumes au printemps, et certains ont également stoppé les conversions. Une baisse de la consommation a également été observée par rapport à 2020 (année de confinements). En comparant lannée 2021 à 2019, leffet confinement est gommé et les ventes augmentent sur tous les segments, excepté pour lultra frais.
Dossier : Zéro déchet
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, AuteurCe dossier propose un état des lieux du zéro déchet en France, entre innovations, performances, attentes des consommateurs et limites de certaines démarches. Au sommaire : - Zéro déchet, tout doit disparaître ! ; Quelles solutions alternatives, aujourd'hui, et avec quels impacts, selon les produits alimentaires et les cosmétiques les plus fréquemment utilisés ? ; - Less is more, âme du zéro déchet : mise en perspective et avenir ; - La stratégie zéro déchet des distributeurs bio ; - Le retour de la consigne pour réemploi ; - Le vrac essaie de réduire les déchets d'emballage en amont ; - Cosmétiques zéro déchet : Jusqu'où peut-on aller ? ; - Zéro déchet : Le consommateur bio adhère !
Emballages : le secteur s'impatiente et cherche des solutions
Oumaima MASBAH, Auteur ; Burkhard SCHAER, AuteurEn 2021, Ecozept a réalisé une étude, en coopération avec Bio Linéaires, sur le marché des produits biologiques en France, et plus particulièrement sur les emballages alimentaires. L'enquête, menée auprès d'un échantillon de magasins bio français, révèle que les solutions et les innovations pour réduire limpact écologique des emballages sont un moyen, pour la distribution spécialisée bio, de se distinguer dans la compétition qui l'oppose à la grande distribution, tant par les alternatives proposées par les fournisseurs, que par la mise en place de dispositifs de collecte dans les magasins pour le recyclage. La distribution bio prend également des initiatives en termes de communication, afin dencourager sa clientèle à sengager pour la réduction des déchets et linciter à apporter ses propres contenants. Un petit encart définit les emballages « bio-sourcés ».
Étude sur les Grandes Cultures Biologiques en UE et dans les principaux pays tiers
Afin de compléter une étude menée en 2019 par lObservatoire de lAgence BIO, lAgence BIO, Intercéréales et Terres Univia ont lancé une étude approfondie sur les grandes cultures bio dans lUnion européenne et dans certains pays tiers. La réalisation de cette étude, confiée à Ecozept et AND International, avait pour objectifs de : 1 - recenser les volumes produits au cours des cinq dernières campagnes et établir une prospective pour les cinq prochaines campagnes ; 2 - recenser les prix sur les cinq dernières années dans les différents pays étudiés ; 3 - analyser les échanges de produits issus des grandes cultures intra-Union européenne et avec les principaux pays tiers ; 4 - exposer lenvironnement politique et règlementaire, ainsi que le soutien apporté au secteur bio dans les différents pays étudiés ; 5 - établir un carnet dadresses dexperts des grandes cultures biologiques pour les pays étudiés (hors France). Elle a porté sur 18 pays, dont douze États membres de lUE (Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni et Suède) et six États tiers (Chine, États-Unis, Inde, Russie, Togo et Ukraine). Ce document en présente les principaux résultats.
Evolution de la consommation de vin bio en Europe
SUDVINBIO, Auteur ; IPSOS, Auteur | MONTPELLIER (Bât. A8, ZAC Tournezy, 2 Rue Simone Signoret, 34 070, France) : SUDVINBIO | 2021Cette étude, réalisée pour Sudvinbio dans le cadre du salon Millésime Bio 2022, fournit des éléments relatifs à la consommation de vins biologiques sur trois marchés en Europe : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Globalement, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par les questions environnementales (81 % des Européens en 2021, contre 73 % en 2015), et cela impacte leurs habitudes de consommation. Si la consommation totale de vin est en baisse, celle du vin bio augmente. Ce dernier est un produit de consommation habituel pour 29 % des Européens (contre 17 % en 2015) et 36 % des Français. Cela concerne des consommateurs plutôt jeunes, à la recherche de produits respectueux de l'environnement et équitables, et prêts à payer un peu plus pour cela. Le marché de la bière bio est, lui aussi, en pleine évolution. Pour Nicolas Richarme, président de Sudvinbio, "on est passé d'une consommation de curiosité à une consommation structurelle".
Evolution de l'offre et du CA des PGC bio
Juliette FAVRE, AuteurLes ventes de produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires (GSA) ont connu une augmentation de + 13,1 % en 2020, contre + 19,9 % en 2019. A partir de début juin 2020, le poids du label bio au sein des PGC a cependant diminué. Le e-commerce de GSA a assuré plus d'un tiers des gains des PGC bio. L'évolution des chiffre d'affaires liés à cette catégorie de produits est présentée, en montrant notamment l'effet des 2 confinements sur leur évolution, avec une projection sur 2021.
Face à la crise sanitaire : Le vin bio tire son épingle du jeu
VITISBIO, AuteurAlors que le contexte mondial est assez morose pour le secteur du vin en raison de la crise sanitaire Covid-19, une projection réalisée par le cabinet IWSR montre que le vin bio sera sûrement de plus en plus plébiscité dans le monde. La bio continuerait ainsi sa progression et gagnerait des parts de marché dans les années à venir, pour atteindre 4 % du marché mondial du vin en 2024 (contre 1,5 % en 2013 et 2,75 % en 2019). Entre 2014 et 2019, les volumes de vins bio vendus dans le monde ont augmenté de près de 9 %. La France et lAllemagne sont les deux premiers pays consommateurs de vins bio. LItalie est le plus gros producteur et exportateur au niveau mondial. Parmi les principaux pays producteurs de vins bio, deux typologies de vignobles se démarquent : certains sont avant tout destinés à lexport (cas de lItalie et de lEspagne), tandis que dautres sont majoritairement tournés vers une consommation nationale (France, Allemagne, États-Unis).
Filière française émergente : La chia prend de la graine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa filière Chia essaime et se structure en France : elle compte actuellement 20 partenaires, groupements de producteurs et coopératives (Qualisol, Dijon Céréales, Cavac ). Au total, 250 agriculteurs en cultivent partout en France, et plus majoritairement dans le Sud-Ouest, en Bourgogne, dans les Hauts-de-France et le Sud-Est. Les graines minuscules de cette sauge originaire dAmérique du Sud sont très appréciées pour leurs qualités nutritionnelles. LEurope en a consommé 111 000 tonnes en 2020 (en conventionnel et en bio), dont 90 % sont importées dAmérique du Sud. La France en a produit 150 tonnes. La filière française a mis une décennie à se mettre en place. Elle est portée par Frédéric Poujaud, un ingénieur agronome et semencier. Ce dernier a créé, en 2017, la société Agrofün qui est uniquement consacrée à la chia. Cette entreprise encadre la production, qui est réalisée à 90 % en bio, à travers un cahier des charges précis, et qui est uniquement basée sur des contrats tripartites et pluriannuels. Dun point de vue agronomique, la chia possède de nombreux atouts (faibles besoins en eau et en fertilisation, plante mellifère ). Un encart est réservé au témoignage de Lionel Sartori, un producteur biologique du Gers qui en cultive depuis deux ans.