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L'agriculture biologique traverse sa première crise
"Après une période faste liée à la crise de ""la vache folle"", la filière bio marque le pas. La baisse des prix fait souffrir les agriculteurs bio, alors même que la France reste déficitaire en produits bio. Les explications sont à rechercher principalement dans la concurrence de plus en plus rude, qui a permis aux transformateurs et aux grandes surfaces d'inverser le rapport de force avec les producteurs bio et dans un prix nettement supérieur à ceux des produits standards, qui a contribué à détourner certains consommateurs du bio. La dispersion des producteurs bio sur le territoire est à l'origine de ces surcoûts. Quel est donc l'avenir du bio ? Augmenter la taille de la production française pour limiter les surcoûts ? Arrêter les conversions, au risque de voir le marché du bio pris d'assaut par les autres pays européens ? L'issue dépend en grande partie de l'attitude du gouvernement français, qui aujourd'hui contrairement à ses voisins, ne soutient plus la conversion."
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Alimentation : demain, tout ne sera plus comme avant
Guillaume LOHEST, Auteur ; Chloé DARGE, AuteurPablo Servigne, auteur de "Nourrir l'Europe en temps de crise", répond, dans cet article, à quelques questions directement en lien avec le contenu de son livre. Il aborde ainsi les différentes crises que connaissent nos sociétés - climat, ressources pétrolières et autres, biodiversité, accès à l'eau, crises financières...- et propose une analyse personnelle, basée sur des études scientifiques récentes. Les constats et propositions qu'il formule concernent l'impact de ces crises entremêlées sur l'avenir des systèmes alimentaires.
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Colère noire au pays de l'or blanc
La crise du secteur cotonnier montre bien l'impasse des politiques néo-libérales sur l'Afrique. Après Cancun, au-delà de la recherche du juste prix du coton, l'Afrique veut se réapproprier ses ressources naturelles. A ce titre, le programme "Coton Bio" mené au Mali commence à faire des émules.
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Les consommateurs, l'agriculture, la qualité et la sécurité des aliments : une analyse du questionnement des consommateurs et des réponses apportées
La sécurité alimentaire des aliments est devenue depuis quelques temps l'objet de vives préoccupations en France. De fortes critiques s'expriment envers l'agriculture et l'alimentation modernes. L'amélioration de la sûreté et de la qualité de l'alimentation est ainsi devenue un objectif très souvent mis en avant par de nombreux acteurs de la filière. Dans ce contexte, l'article ne vise pas à faire une analyse d'une crise particulière ou d'un épisode de forte crise comme celui lié à l'ESB fin 2000. Il cherche, au contraire, une vue d'ensemble à plus long terme et propose une approche de synthèse sur diverses questions sous-jacentes en jeu : opinions des consommateurs en matière de qualité et de sûreté alimentaires, facteurs à l'origine des remises en cause actuelles, adéquation des solutions proposées aux risques dénoncés.
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Consommation alimentaire post-COVID en France : cinq scénarios possibles
FranceAgriMer a imaginé différents scénarios pour la consommation alimentaire française, suite au confinement de la population en lien avec la crise sanitaire. Lobjectif de ces scénarios est dinterroger les conditions dun maintien, dans la durée, de certaines tendances (comme laspiration au « manger français ») et du retour dautres tendances (la croissance de la consommation hors domicile, par exemple). Les cinq scénarios sont : - laprès-guerre (recul de lalimentation santé au profit de lalimentation festive ; valorisation des produits locaux, bio et des circuits courts uniquement si les prix restent accessibles) ; - lalimentation contrôlée, dans une sortie de confinement qui séternise (décroissance, e-commerce et télétravail, augmentation des repas livrés, budget alimentaire en hausse pour la classe aisée mais produits peu chers pour la classe moyenne) ; - produits nationaux sauf pour lentrée de gamme (part de lalimentation dans les budgets en augmentation, soit du fait de la baisse des revenus, soit par lachat de produits de qualité français pour ceux qui en ont les moyens) ; - feux verts, une alimentation saine accompagnant une transition environnementale et écologique (une majorité des consommateurs souhaite une alimentation "exemplaire" en matière sanitaire et environnementale ; augmentation de la vente directe...) ; - précarité alimentaire (insécurité alimentaire, épiceries solidaires et hard discount, mais aussi « fait maison » et prise de conscience du lien agriculture alimentation).
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Dossier : Politiques agricoles : où va-t-on ?
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Dominique JEANNOT, Auteur ; Guillaume LOHEST, Auteur ; ET AL., AuteurLes auteurs analysent qu'en Europe, dans un contexte de crise économique et d'instabilité climatique croissante, alors qu'on observe un retour à la terre dans les pays les plus fragilisés comme l'Espagne, l'Italie ou le Portugal, les décisions politiques concernant l'agriculture peuvent s'avérer primordiales. Parallèlement, dans la société civile, les problématiques de souveraineté alimentaire convergent avec celles sur l'écologie. Les citoyens sont de plus en plus nombreux à désirer des produits de qualité, et des produits issus de l'agriculture biologique. Les pouvoirs publics sont amenés à prendre en considération les questions d'agroécologie, de reterritorialisation, de circuits courts, un ensemble de termes auxquels se réfère la loi d'avenir pour l'Agriculture, l'Alimentation et la Forêt (LAAF). De la même façon, on parle d'un "verdissement" de la Politique Agricole Commune (PAC). Ce dossier se pose la question de savoir si les orientations prises sont à la hauteur des enjeux, si elles constituent de véritables avancées au regard des échéances futures, et ce que l'on peut en attendre concrètement. Il est constitué des articles suivants : - Reverdie, la Politique Agricole Commune ? ; - Loi d'avenir : du bon sens à l'horizon ? (entretien avec Jean-Jacques Mathieu, agriculteur et membre du Conseil National de l'Alimentation pour la Confédération Paysanne) ; - Le purin d'ortie et les PNPP enfin reconnus par la loi ! ; - Bientôt un nouveau règlement bio européen ? (entretien avec Juliette Leroux, chargée de mission réglementation à la FNAB) ; - Agroécologie et libre échange : l'alliance impossible ; - Des systèmes résilients pour "Nourrir l'Europe en temps de crise" (entretien avec Pablo Servigne, auteur de l'ouvrage "Nourrir l'Europe en temps de crise").
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L'écologie, c'est fini : Qu'en pensent les experts ?
L'écologie, en dépit des deux Grenelle Environnement, marque le pas, voire régresse. Cette spécificité hexagonale se vérifie dans le comportement et les actions des particuliers, des entreprises... Pourtant, personne n'a intérêt à en finir avec l'écologie ! C'est ce que démontre l'auteur, spécialiste du développement durable. S'appuyant sur de nombreuses enquêtes, expertises et exemples, cet ouvrage dresse, chiffres à l'appui, un constat concret et sans concession du ralentissement de l'écologie... tout en démontrant pourquoi elle va tenir de nouveau le haut du pavé à l'avenir.
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La France à la recherche d'un nouveau modèle agricole
T. GADAULT ; J. SECONDI ; E. LEMIEUX ; ET AL.Baisse des prix, surproduction, crise environnementale, insécurité sanitaire, mondialisation, réforme de la politique européenne : le modèle productiviste français des années 60 est entré dans une crise profonde. Des méthodes de production, de nouveaux types d'agriculture, le nouveau modèle reste à inventer. La crise économique se double d'une crise morale et politique d'autant plus forte que les autres pays européens défendent un projet agricole commun différent de celui de la France.
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Fruits et légumes en bio : la soupe à la grimace
Alors que depuis les années 1990, la crise avait atteint le maraîchage en agriculture conventionnelle, l'agriculture biologique connaît apparemment les mêmes difficultés à l'heure actuelle. La concurrence des pays étrangers semble en être la cause, de même que les coûts de production sont plus élevés en bio qu'en conventionnel. De plus, la sécurité alimentaire est devenue un réel leitmotiv, or certains pays n'ont pu cacher la mauvaise publicité qu'a reçu leur secteur bio et une volonté de rendement se fait déjà sentir par endroits. Cet article tente donc finalement de savoir d'où vient aujourd'hui l'inquiétude des agriculteurs bio, et si cette angoisse est vraiment justifiée.
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Internationales : Espagne : La clé des champs ouvre la porte d'un avenir meilleur
Delphine DESCAMPS, AuteurIl n'y a pas qu'en Grèce que la crise économique renvoie les citadins à la campagne. Cet article relate un vécu similaire en Espagne, et s'attarde sur l'exemple d'un groupe de huit personnes (graphiste, ingénieur... et tous chômeurs...) qui ont décidé de recultiver, avec l'accord des propriétaires, des terres abandonnées dans la région de Murcia (huit hectares à Lo Jorge, sur la commune de Fuente Alamo). Agriculture bio et vente directe leur permettent aujourd'hui d'approvisionner 200 familles, une vingtaine de primeurs et quelques restaurants. Une solidarité s'est mise en place, qui permet au groupe de reconstruire les maisons du village abandonné, d'arranger les chemins... Un autre exemple est cité sur la récupération d'une oliveraie abandonnée par le grand-père et aujourd'hui cultivée par les petits-enfants, toujours vers Murcia. Ces expériences montrent qu'en cas de crise, la production alimentaire est vitale, mais que les savoirs faire se perdent vite. Il est donc urgent de favoriser ces retours à la terre.
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Nourrir l'Europe en temps de crise : Vers des systèmes alimentaires résilients
Avec l'accélération des crises économiques, sociales et climatiques, la généralisation des pollutions, la destruction irréversible des écosystèmes et la fin de l'ère des énergies fossiles, l'Europe risque d'être confrontée, bien avant 2030, à des chocs systémiques graves qui mettront en danger l'ensemble des systèmes alimentaires industriels, c'est-à-dire sa sécurité alimentaire. Dès lors, comment anticiper une transition vers des systèmes alimentaires résilients et soutenables ? En prenant comme sujet principal l'ensemble du système alimentaire, et non plus seulement l'agriculture, l'auteur tente, en s'inspirant d'expériences de terrain, d'apporter des pistes de solutions pour produire, distribuer et transformer des aliments en quantité suffisante avec de moins en moins d'énergie fossile, pour sécuriser l'approvisionnement des villes, mais aussi pour construire une vision à long terme d'une politique alimentaire européenne. Il présente des principes généraux de résilience susceptibles de guider les choix d'innovation et les propositions politiques. Des expériences alternatives concrètes et crédibles existent déjà. Même si ces initiatives restent fragiles et nécessitent d'être facilitées et soutenues par des politiques publiques fortes, elles font la démonstration qu'une transition est possible.
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Produits laitiers : crise de croissance pour les produits laitiers
Sous l'impulsion des aides et notamment de celles mises en place par l'Onilait entre 1998 et 1999, le nombre de producteurs, et par conséquent les volumes de collecte de lait, ont nettement évolué ces dernières années. La collecte est en effet passée de 55 millions de litres en 1998 à 160 millions de litres en 2001. Et si la production a augmenté, la consommation aussi. Toutefois, même si la filière des produits laitiers biologiques connaît des progressions à deux chiffres, l'euphorie de consommation n'est plus à l'ordre du jour depuis 2002. Ce ralentissement s'explique par la diminution des craintes engendrées par les crises alimentaires et il est important aujourd'hui de réfléchir à de nouveaux débouchés pour remédier au décalage entre production et consommation. Ce dossier se conclut par un tableau recensant les opérateurs des produits laitiers biologiques.
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La Terre est en surchauffe : L'impact de la mondialisation et des multinationales sur notre planète
L'homme est en train de changer le climat. Depuis la création de l'OMC, l'auteur analyse que les tenants de la mondialisation ont retiré les pouvoirs dévolus aux États pour les confier aux multinationales. Les peuples se sentent souvent abandonnés par leurs gouvernants. Le monde doit impérativement changer : fédérer les États, appliquer un droit international, rechercher et punir les coupables d'écocides. Ce livre expose les liens entre économie mondialisée et dérèglement climatique, puis met en lumière les actions possibles pour les entreprises, les politiciens, les citoyens, dans le monde et dans la vie quotidienne, et propose aussi des idées de projets de grande envergure. Dans une première partie, louvrage revient sur les évolutions qui ont marqué la société et les équilibres mondiaux, depuis laprès-guerre (1945), pendant les Trente Glorieuses et jusquà la période récente (mondialisation, finance, Cop21...). La deuxième partie de louvrage expose les enjeux du réchauffement climatique et les pistes de solutions adaptées pour limiter les dégâts de ce réchauffement (finance, transports, habitat, production et distribution des denrées agricoles, consommations énergétiques et énergies renouvelables, droit international pour la Terre et les citoyens).