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2023, une Belgique sous tension...
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, de plus en plus d'entreprises engagées en bio doivent s'adapter pour faire face à la crise économique : partenariats entre acteurs, fermetures ou ventes des magasins, remaniement des gammes de produits... Cet article fait le point sur des stratégies mises en place dans la distribution belge.
Agrofün, fer de lance de la chia bio française
BIO-LINEAIRES, AuteurCréée en 2005, avec l'objectif de réintroduire des plantes oubliées pouvant être cultivées localement, l'entreprise Agrofün est un membre fondateur de la filière chia bio en France. Depuis 2017, elle fédère l'ensemble des acteurs de filière chia (agriculteurs, coopératives...), du champ au triage, et assure la communication auprès des distributeurs et des consommateurs. Sa marque, Tchia!, propose des graines entières, de l'huile et de la farine de chia française. Ce publi-reportage présente les atouts de cette plante (bienfaits sur la santé, utilisations en cuisine, bénéfices agronomiques et environnementaux...), mais aussi l'éthique de l'entreprise, ainsi que ses actions pour le développement de la filière (sécurisation des volumes par le biais de partenariats avec les producteurs, communication auprès des distributeurs et des consommateurs pour coordonner l'offre et la demande...).
Une année de chou-fleur
Jean-Paul THOREZ, AuteurLe chou-fleur est un légume qui peut être cultivé toute l'année, grâce à la diversité de ses variétés qui permet de répartir la récolte sur plusieurs périodes. Cependant, les aléas climatiques, notamment les vagues de chaleur, peuvent menacer le développement de ce légume. Dans cet article, l'auteur présente plusieurs variétés de chou-fleur et le calendrier de culture correspondant. Il indique aussi comment lutter contre ses ravageurs (chenilles de piérides et de noctuelles, pucerons, cécidomyies, pigeons ramiers) et ses maladies (mildiou). Louis-Marie Broucqsault, directeur de production chez Agrosemens, dans les Bouches-du-Rhône, présente les gammes de semences maraîchères de chou-fleur, 100 % bio, produites par l'entreprise.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2023-2024
Dans cette édition 2023-2024 de son Annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, agriculture connectée, diffusion et presse, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formation (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
L'aventure du Fédou, de la bergerie à la fromagerie
Bérenger MOREL, AuteurLa fromagerie Le Fédou a vu le jour sur le Causse Méjean, en Lozère, dans les années 80. Aujourd'hui, elle collecte les laits de huit éleveurs ovins, dont quatre en agriculture biologique, et transforme les 800 000 litres collectés tous les ans en différents fromages : la gamme compte plus de vingt références. La collecte bio a été lancée il y a peu. En parallèle, l'entreprise investit pour limiter son impact environnemental : récupération d'eau de pluie, installation de panneaux photovoltaïques... Présente sur le marché local, mais aussi national et international, la fromagerie tient à préserver son côté artisanal.
Belgique, un premier semestre 2023 mitigé
Mélanie LONGIN, AuteurAprès un rapide exposé de la situation du marché bio en Belgique pour les premiers mois de 2023, cet article présente la fusion de Biodis et Marma, deux fournisseurs de produits bio à destination des magasins spécialisés, et le développement de leurs services (assortiment, livraisons).
Bien manger pour vivre mieux : Manifeste pour un monde plus bio et plus juste
Alors que la désinformation autour de la bio, linflation et le greenwashing brouillent les pistes et menacent le développement d'un système agro-alimentaire durable, Pierrick de Ronne, à Biocoop depuis 2009, montre, dans cet ouvrage, que les enseignes ont un rôle à jouer dans la transition alimentaire. D'après lui, de la même manière que, après la Seconde Guerre mondiale, des moyens gigantesques et des législations hors norme ont été mobilisés pour développer lagriculture intensive et garantir la souveraineté alimentaire, il est temps, à lheure de la crise écologique, de mettre les sociétés et les institutions en action pour réussir une nouvelle transition alimentaire.
La bio en Benelux : Forte attente de transparence
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Stephan Blommendaal, responsable des achats chez UDEA (le principal grossiste des magasins spécialisés bio au Benelux), fait le point sur l'état du marché de la bio depuis 2020 et sur les activités du groupe.
La bio au Danemark : « Organic is not enough »
Jean-Marc DENAN, AuteurChampion du monde de la consommation alimentaire bio, le Danemark privilégie, mis à part pour les fruits et légumes bio (46 % sont importés), le bio local. Dans cette interview, Anders Kok, PDG du distributeur multicanal Biogan, présente l'évolution, depuis 2020, des ventes de son entreprise et fait part de ses attentes, au-delà de la qualité bio, vis-à-vis de ses fournisseurs, en particulier français, en termes de maîtrise de l'approvisionnement, de traçabilité et de qualité. En encart, un tableau présente l'évolution 2020-2022 du marché bio danois dans les différents canaux de distribution.
Bio : Tous unis face aux turbulences
Sophie SABOT, AuteurLe 12 octobre 2023, dans la Drôme, la Région et la Chambre d'agriculture Auvergne-Rhône-Alpes ont signé le nouveau plan régional consacré à l'agriculture biologique. Une enveloppe de 10,4 millions d'euros sur cinq ans est allouée aux structures partenaires du plan bio (les chambres d'agriculture, la FRAB, la Coopération agricole régionale et le Cluster Bio) pour poursuivre leurs missions d'accompagnement des agriculteurs (bio ou en démarche de conversion), mais aussi pour développer les débouchés : soutien aux entreprises de transformation, diversification des circuits de distribution...
Biofuture : Aider les gens à changer le monde sans changer leurs habitudes
BIO-LINEAIRES, AuteurSoucieux de défendre une alimentation saine et responsable, Sébastien Loctin a fondé, en 2009, l'entreprise Biofuture et la marque Quintesens. Avec l'aide de professionnels de la nutrition, Sébastien s'est d'abord concentré sur le marché de l'huile, avec pour fil rouge d'offrir des produits aux apports nutritionnels optimaux pour la santé. En 2013, après avoir obtenu la certification bio, (malgré la présence d'huile de poisson issu de pêche sauvage et non certifiable) les huiles santé de Biofuture ont été lancées sur le marché. Sébastien s'est ensuite attelé au marché des vinaigrettes, puis à celui des "junk sauces" (ketchup, barbecue, burger, mayonnaise) et, depuis début 2023, ses chefs revisitent les sauces pimentées (tabasco...). Pour la fabrication des produits, l'entreprise a fait le choix de sous-traiter à des artisans français, qui travaillent sur la base d'un cahier des charges strict (produits bio et bruts, locaux, sans additifs...). Les produits sont distribués dans environ 2500 magasins bio en France, ainsi qu'en e-commerce.
Bioportrait : La Fourche, le distributeur spécialisé bio en ligne et partenaire de Biolait, sort son épingle du jeu !
Marion LE DU, AuteurDepuis 2018, le magasin bio en ligne La Fourche distribue des produits de consommation bio, avec l'ambition de rendre la consommation bio accessible à toutes et à tous. Grâce à sa communauté d'adhérents (abonnement à 59 /an) qui limite les frais de marketing, La Fourche peut diminuer ses marges et pratiquer des prix plus attractifs que dans le commerce physique. Certifié Agri-Éthique France, label de commerce équitable français, le magasin sélectionne ses producteurs et des marques bio engagées dans le respect de la santé des consommateurs, de l'environnement et des producteurs. Courant 2021, La Fourche a mis en place la vente de lait demi-écrémé, de marque La Fourche, en partenariat avec Biolait.
Bourgogne Franche-Comté : Semeurs du possible essaime
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCréée il y a dix ans, en Bourgogne, lassociation Semeurs du possible se développe sur les territoires bourguignons (Saône-et-Loire, Côte-dOr, Yonne et Nièvre). Elle accompagne des porteurs de projet dinstallation agricole. Une trentaine de personnes ont ainsi été accompagnées depuis son lancement. Actuellement, huit porteurs de projet, accompagnés par cette association, bénéficient dun espace-test. L'association Semeurs du possible est née en 2013, suite à une étude de faisabilité pilotée par la caisse régionale de la MSA. Cette association privilégie les porteurs qui ont un projet en agriculture biologique. Si les espaces-test sont des outils performants pour démarrer progressivement une activité en limitant la prise de risques, ce nest parfois pas suffisant. Les candidats non issus du milieu agricole, ni même de zones rurales, sont de plus en plus nombreux. Même sils passent un BPREA, ils ont besoin de découvrir la réalité agricole. Dautant que leurs projets sortent souvent du cadre classique du parcours à linstallation, ce qui amplifie les difficultés et augmente les risques déchec. Selon Maude Château, lune des quatre salariées de lassociation, les porteurs de projet pointent une lourde charge administrative et financière, avec des difficultés à identifier les bons acteurs. Cest pourquoi Semeurs du possible a coconstruit, grâce à des fonds européens, en 2022, le dispositif Immersion agricole, avec la Chambre régionale dagriculture, le CFPPA du Morvan, le CFPPA 89 et Aventure Cellula. Ce dispositif sappuie sur des stages de trois mois, sur au moins deux fermes, avec des sessions de regroupement entre stagiaires.
Bretagne-Pays de la Loire : Salon Probio Ouest : au plus près des territoires
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa seconde édition de Probio Ouest sest tenue, le 3 avril 2023, à La Gacilly (Morbihan). Ce salon a été initié par Interbio Pays de la Loire et IBB-Initiative Bio Bretagne. Il a été organisé en partenariat avec Biolinéaires et Entrepreneurs Bio des Pays de la Loire. Cet évènement a regroupé une centaine dexposants bio régionaux et a répondu aux attentes des acteurs de proximité (distributeurs, grossistes, magasins spécialisés, GMS, restauration collective, collectivités locales, transformateurs ) qui ont pu rencontrer des fournisseurs en produits bio et locaux. Ce salon professionnel a été étayé par des tables rondes, dont certaines portaient sur les leviers à mobiliser pour redynamiser le marché bio. Tous les réseaux sont affectés par les difficultés actuelles, ce qui engendre notamment des inquiétudes et des fermetures de magasins bio, même si le premier trimestre 2023 a été un peu meilleur du point de vue de la consommation. Le levier de la restauration collective est plus que jamais urgent à mobiliser. Probio Ouest a promu le label Territoire Bio Engagé, afin de valoriser les actions des collectivités locales en faveur des producteurs bio ou des produits bio en restauration collective. Par ailleurs, Province Bio, distributeur bio depuis 26 ans basé du côté de Nantes, est en train de développer le marché de la restauration collective, scolaire et commerciale. Cette entreprise sapprovisionne auprès de producteurs locaux, massifie les appels doffre et sensibilise les élus. Elle fait également beaucoup de pédagogie en accueillant les responsables de cantines et en se déplaçant dans les écoles pour expliquer les spécificités de la bio, la saisonnalité des fruits et légumes, etc.
Chaire agriculture bio : 1er séminaire scientifique sur la biodiversité
BIOFIL, AuteurCréée en 2022, la Chaire agriculture bio a pour vocation de rapprocher les entreprises avec les acteurs de la formation et de la recherche pour accompagner le développement des filières biologiques. Elle est financée par une dizaine dentreprises et d'organismes mécènes, en partenariat avec Inrae, lUniversité de Bordeaux et Interbio Nouvelle-Aquitaine. Des ateliers thématiques sont organisés dans ce cadre, sur des axes de travail considérés comme prioritaires à questionner et à explorer : la fertilité des sols, le changement climatique, la biodiversité, la résilience des fermes, la consommation et la formation. Cette Chaire travaille également sur la structuration dune offre de formation (initiale et continue) sur lagriculture biologique. Des webinaires sont également proposés pour diffuser des résultats de recherche. Le premier séminaire de vulgarisation scientifique a été organisé le 28 juin 2023, à Bordeaux Sciences Agro. Il a questionné les liens entre agriculture biologique et biodiversité. La bio favorise labondance des espèces et, parallèlement, ce mode de production dépend étroitement des services rendus par la biodiversité. AB et biodiversité se rendent donc des services mutuels, mais comment valoriser ces interactions ? Lors de la certification bio, la biodiversité nest pas contrôlée. Le cas des labels bio mieux-disants, axés sur la biodiversité, a été abordé, ainsi que loutil Biodiv-score dInrae.
Communiqué de presse du 2 juin 2023 : Avec une stabilisation des surfaces et une légère croissance du nombre de producteurs, la région Nouvelle-Aquitaine reste la 2ème région bio française
OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE (ORAB) - NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (Cité Mondiale, 6 Parvis des Chartrons, 33 075, FRANCE) : INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2023Ce communiqué de presse, qui s'appuie sur les données de l'Agence BIO, présente les principaux chiffres 2022 de l'agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine : évolution du nombre de fermes bio ; évolution de la surface cultivée en bio ; classement national (2ème rang français en nombre de fermes et en surfaces bio) ; chiffre d'affaires régional de l'agroalimentaire...
Contractualiser en grandes cultures : Une assurance sur lavenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa contractualisation pluriannuelle et souvent multipartenaire (agriculteurs, collecteurs, transformateurs, par exemple) est mise en avant comme étant la « pierre angulaire de la structuration des filières » en AB, notamment en grandes cultures. Cependant, le contexte de baisse des prix (avec une offre trop importante) et le manque de visibilité du marché malmènent cette approche. Les prix du marché sont en net recul et, parfois, sont « en deçà du niveau bas de la fourchette à payer aux producteurs » prévue dans certains contrats. Des transformateurs peuvent alors préférer jouer les prix et se fournir sur le marché libre. Or, la stratégie de jouer le court terme et de ne plus privilégier la contractualisation peut amener à fragiliser durablement les filières grandes cultures bio. Dans un contexte où lorigine France est un point bien ancré dans les habitudes des consommateurs, la sécurisation des approvisionnements, qui plus est les plus locaux possible, est un élément essentiel. Avoir une vision pluriannuelle reste donc un gage davenir : lensemble des acteurs semblent en être conscients, y compris la distribution. Les logiques de partenariat, autour de démarches de qualité, type commerce équitable, sont des réponses plus que jamais pertinentes. Néanmoins, chaque filière doit « se pencher sur ses particularités ».
Développer les boucheries bio : Une stratégie progressive
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour contrer la baisse des ventes de viande bio dans les rayons traditionnels des grandes et moyennes surfaces, Unebio (Union des éleveurs bio) continue dinvestir dans des boucheries bio. Selon Jean-Marie Roy, éleveur bio en Vendée, vice-président dUnebio et président du Comptoir des Viandes Bio (outil de transformation de ce groupement), le mot « bio » fait peur au consommateur. Il vaut mieux parler de local, de biodiversité, de qualité de leau, de captation de CO2 Le terme « boucherie bio » napparaît pas forcément sur les enseignes des boucheries du groupement et a été remplacé par « boucherie des éleveurs ». Malgré quelques fermetures, 25 points de vente restent ouverts en France. Les éleveurs du conseil stratégique dUnebio ont dailleurs réaffirmé la stratégie de développement du réseau de boucheries. Deux nouvelles enseignes vont ouvrir, début septembre, en Pays de la Loire, et des projets sont à létude pour la région parisienne. Selon Jean-Marie Roy, plus que lemplacement dune boutique, la qualité des équipes (motivées et formées pour être capables de parler des externalités de la bio) est primordiale. Par ailleurs, pour ne pas perdre ses clients, il faut compter un temps de conversion avant quune boucherie du groupement ne propose la totalité des produits en bio. Le buf passe dabord en bio, puisquil ny a pas décart de prix avec le conventionnel, ensuite le veau, le porc et, enfin, la volaille. Il faut compter environ trois ans pour que tous les produits proposés soient bio.
Dossier : Comment Bio en Grand Est peut accompagner les territoires pour le développement de l'agriculture biologique ?
Pauline BOGE, Auteur ; Marie BRILLAND, Auteur ; Hélène CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, composé de retours d'expériences, présente une palette de dispositifs, de méthodes et d'outils à disposition des collectivités territoriales, permettant d'accompagner les projets en lien avec l'agriculture biologique dans la région Grand Est : - Les diagnostics Sensibio (Bio en Grand Est) pour déterminer la propension des agriculteurs à s'engager en bio ; - Différentes opérations du Grand Reims, en collaboration avec Bio en Grand Est, visant à favoriser la conversion des agriculteurs des Aires d'Alimentation de Captages ; - L'espace-test agricole, mis à disposition des candidats à l'installation afin qu'ils puissent tester la viabilité de leur projet agricole ; - L'outil PARCEL, développé par BASIC, la FNAB et Terre de Liens, permettant d'évaluer les surfaces agricoles nécessaires et les impacts écologiques associés aux modes de production / aux régimes alimentaires sur un territoire donné ; - Des événements, à l'initiative de citoyens, pour soutenir le nouveau marché bio à Nancy ; - Les défis "Foyers à Alimentation Positive" (FAAP) qui accompagnent les consommateurs dans l'augmentation de la part de bio et de bio local dans leur alimentation...
Dossier : Distribution bio spécialisée, où en est-on ?
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Laura DUPONCHEL, AuteurCe dossier dresse un panorama des acteurs de la distribution bio spécialisée, en France et en Belgique, qu'ils soient indépendants, organisés en réseaux, en franchises, en coopératives ou sous forme de groupements d'indépendants. Il met en évidence les évolutions depuis l'édition de 2020 (nombre de points de vente, surfaces, chiffres daffaires, parts de marché, etc.). Ce panorama inclut, pour la première fois, une présentation des acteurs de la distribution en Restauration Hors Domicile (RHD).
Dossier : Légumes pour l'industrie : Diversifier en maîtrisant les risques
Marion COISNE, AuteurCe dossier fait le point sur les légumes industrie biologiques (destinés à la surgélation ou à la mise en conserve) : état du marché, principales régions productrices, principaux légumes cultivés, problématiques techniques, témoignages de producteurs Le désherbage est la problématique principale, avec des risques liés à des plantes toxiques comme le datura ou la morelle, ce qui nécessite parfois des passages manuels, notamment en carottes, épinards et betteraves. Jean-Paul Hignet, ainsi que Stéphane et Nathalie Urvoy, producteurs de petits pois industrie en Bretagne, font un retour sur leurs itinéraires techniques et sur les problèmes rencontrés, notamment les aléas climatiques et sanitaires. De même, Thomas Raoul, dans la Somme, témoigne sur la production dépinards, culture intéressante, mais très technique et risquée, pour laquelle « on na pas le droit à lerreur ». Une nouvelle usine de surgélation, ayant démarré son activité au printemps 2022 dans les Hauts-de-France, traite des volumes bio et cherche de nouveaux producteurs. Si les haricots et les pois sont plutôt porteurs, lépinard reste compliqué à produire. Enfin, avec lévolution du climat, lirrigation est de plus en plus de mise pour ces cultures. Par ailleurs, il est important de noter que la production de légumes industrie est en recul dans le Sud-Ouest à cause de problèmes techniques, liés notamment au changement climatique (mildiou sur la tomate, plantes toxiques, températures trop fortes pour les petits pois ). Stéphane Besnier, installé dans le Lot-et-Garonne, apporte son témoignage sur les tomates industrie.
Dossier : Main basse sur les terres
Michel MERLET, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurCrise climatique, défrichement massif des forêts, pollutions, chute de la biodiversité, accroissement des inégalités et de la faim, conflits Pour les auteurs de ce dossier, toutes ces dérives sont liées, de façon directe ou indirecte, à la mainmise sur les terres et les ressources. Pour comprendre laccaparement des terres, il faut faire le lien avec la concentration, la financiarisation et la numérisation à outrance des oligopoles agro-industriels mondiaux, qui contrôlent toujours plus les différents maillons agricoles et alimentaires. Ainsi, 4 multinationales détiennent, à ce jour, 50 % du marché des semences et 62 % de lagrochimie, à léchelle mondiale En pharmacie animale, ce sont 6 firmes qui contrôlent 72 % du marché mondial Et leurs lobbies sont très puissants. Aujourdhui, ces géants agricoles restructurent lensemble de leurs activités autour des Big Data Par ailleurs, lartificialisation des sols a concerné 7 % des terres agricoles, ces 30 dernières années, en France. Ses impacts à court et long terme sur les propriétés des sols (capacité à retenir leau, à stocker les matières organiques ou le carbone ) et sur la biodiversité sont importants. Pour faire face à tout cela, des leviers existent : la SAFER, outil de service public mais dont le financement public réduit limite ses possibilités daction ; lassociation Terre de Liens, qui favorise laccès à la terre à de nouveaux agriculteurs ; ou sont à mettre en place, comme la création de nouveaux communs, la reconnaissance de lexistence de droits de différentes natures sur la terre et dayants droit multiples, individuels et collectifs, etc. De plus, des citoyens se mobilisent pour laccès aux ressources naturelles (sol, eau ) : les soulèvements de la terre, les collectifs bassines non merci, le forum des luttes pour la terre et les ressources naturelles avec des alliances citoyennes campagne-ville pour stopper laccaparement des terres à léchelle mondiale
Dossier : La ruée vers l'or bleu
Dominique DIOGON, Auteur ; Anne BOURGES, Auteur ; Thierry SENZIER, Auteur ; ET AL., AuteurÀ travers ce dossier, les auteurs abordent l'épineuse question de l'eau, ressource indispensable mais qui se raréfie. Leurs enquêtes les ont conduits dans plusieurs départements de France, mais aussi à l'étranger. Dans le Var, département qui a connu une forte augmentation de sa population ces dernières années, la Communauté de communes du Pays de Fayence a décidé de geler la délivrance de permis de construire sur son territoire pour quatre années. L'objectif est de limiter l'explosion des besoins dans un contexte de sécheresses fortes et récurrentes. En Auvergne, les projets de bassines ou de réserves se multiplient, créant des tensions, notamment entre les agriculteurs à l'origine de ces projets, qui expriment un réel besoin professionnel, et les autres usagers, des associations dénonçant une "aberration écologique". Deux de ces projets de bassines sont particulièrement conséquents, de respectivement 15 et 18 hectares. Aux alentours d'Ambert, dans le Puy-de-Dôme, ce sont les entreprises et les mairies qui s'adaptent à des situations de sécheresse inédites, avec des mesures de limitation des usages mises en uvre dès le mois de mars en 2023. Globalement, partout dans le monde, ce sont nos habitudes de consommation qui vont devoir évoluer, l'économie étant la première des solutions. À celle-ci, s'en ajoutent d'autres : réduire les fuites sur les réseaux d'eau potable, dessaler l'eau de mer, mieux valoriser les eaux usées... À l'échelle mondiale, le problème de l'eau pourrait être, et est déjà par endroits, à l'origine de conflits armés, en particulier le long d'une diagonale de la soif, du Maroc au Nord de la Chine, en passant par la Crimée.
Epiciers, boulangers : ensemble, plus forts
Cécile BERGOUGNOUX, AuteurLe Grap, Groupement régional alimentaire de proximité, à Lyon, est une coopérative qui réunit des activités de transformation et de distribution dans lalimentation bio-locale. Intéressé par le travail de ce Grap, Vincent Blot, épicier dans le Puy-de-Dôme, a initié une structure proche, la Coopérative auvergnate dalimentation de proximité (Caap), qui a reçu des fonds de France active Auvergne pour son lancement. Cinq entreprises, impliquées dans la transformation et la distribution en circuit court et bio, sont actuellement hébergées juridiquement par la coopérative.
Étamine du lys : Spécialiste multi-expert de la détergence écologique
BIO-LINEAIRES, AuteurExperte en chimie verte depuis 1995, la marque Étamine du lys commercialise, en magasins bio, mais aussi en e-commerce, drogueries, pharmacies et EAP (Épiceries Alternatives de Proximité), une large gamme de produits détergents, 100 % français, naturels et éco-responsables, certifiés Eco-détergents par Ecocert. Dans cet article, Céline Herbaux (Responsable de la Communication) et Céline Bonnin (Responsable Marketing pour Comptoir des Lys) présentent la gamme de la marque, la démarche qualité, les innovations et la place sur le marché.
Les femmes aussi aiment la bière !
Elodie DE MONDENARD, AuteurEn Auvergne, la filière brassicole bio se développe, avec l'essor de brasseries artisanales : en 2023, il existait 24 microbrasseries bio et/ou Nature & Progrès sur ce territoire. Ces brasseuses et brasseurs sont à la recherche d'approvisionnements bio ET locaux et c'est grâce aux initiatives de deux femmes, toutes les deux installées dans le Puy-de-Dôme, qu'ils peuvent en partie y parvenir. Leurs témoignages (émergence des projets, formation, installation, premières récoltes et transformations...) sont rapportés dans cet article. Lucile Comptour a créé, en 2017, la Malterie des Volcans, l'une des 10 malteries françaises. Chaque année, elle y produit 400 tonnes de céréales maltées, approvisionnée par 10 à 15 céréaliers locaux et à destination de 50 brasseries clientes. Nellia Pelardy, de la ferme "Cours Cocotte", s'est lancée dans la production de houblon. Sa première récolte certifiée bio a été réalisée en 2023. Toutes les deux s'évertuent à s'adapter, d'une part, aux exigences et aux besoins de leurs clients brasseurs et, d'autre part, à la variabilité inter-annuelle de leurs productions en lien avec les conditions pédoclimatiques changeantes.
Galerie des acteurs de la bio 2023
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 24 acteurs bio présentés dans ce dossier (grossistes, fournisseurs, entreprises, importateurs, gestionnaires de marques, distributeurs, transformateurs), qu'ils soient historiques ou start-ups innovantes, sont tous animés par une volonté de résilience, de rigueur et de performance sur leurs marchés. Ces entreprises sont de tailles différentes : certaines sont des PME, d'autres des réseaux de magasins indépendants. Dans ce dossier, chacun de ces 24 acteurs présente ses produits et ses engagements (santé humaine, biodiversité, conditions de vie des producteurs), ainsi que ses innovations.
Gersycoop, coopérative de céréales et oléoprotéagineux : Un nouveau silo dédié à la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurNée en 2008, la coopérative Gersycoop est détenue par 1 000 agriculteurs gersois, dont 180 producteurs biologiques. Les surfaces bio de cette coopérative ont doublé en trois ans. Elles se sont maintenant stabilisées. Les céréales et les oléoprotéagineux biologiques représentent 8 000 hectares, soit 20 % de la sole totale des adhérents. Gersycoop était déjà équipée dun silo de 5 000 tonnes dédié aux récoltes biologiques, mais sa capacité de stockage est vite devenue trop limitée. En 2019, la coopérative a décidé dinvestir dans une nouvelle installation destinée à la bio, avec séchage et tri des grains. Ce nouveau site est devenu opérationnel en juin 2022 et a pu accueillir les récoltes de cette campagne. Pour sadapter à la multiplicité des cultures bio (lune des spécificités de lagriculture biologique), dont certaines sont collectées en très petits volumes, ce nouveau silo, dune capacité de 10 200 t, est constitué de 16 cellules de 400 t, 16 autres de 200 t et 6 de 100 t. Linvestissement, de 7 M, a obtenu un financement de 635 000 du Fonds Avenir Bio (géré par lAgence BIO) dans le cadre du Plan de relance. Une partie des graines récoltées par la coopérative est destinée à lalimentation humaine, et une autre à lalimentation animale. Gasco, fabricant daliments pour les animaux de compagnie et filiale de Gersycoop, écoule notamment 10 % des volumes. Certaines références proposées par Gasco viennent dêtre labellisées Biopartenaire (démarche de commerce équitable).
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie & Auvergne-Rhône-Alpes Édition avril 2023
Le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes s'associe à INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et à INTERBIO Occitanie pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio des régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés dans ces trois régions, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette troisième édition, actualisée et complétée avec des acteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide présente aussi les 3 structures à l'initiative de ce guide, ainsi que des fiches thématiques sur le vrac et le local.
Index Acta biocontrôle - 2023
Le biocontrôle est un ensemble de méthodes de protection des végétaux basées sur la gestion des équilibres biologiques et des mécanismes naturels. Quelles sont les solutions de biocontrôle existantes ? Comment sont-elles utilisées, quels sont les produits de biocontrôle commercialisés et pour quels résultats ? Sont-ils utilisables en AB ? Que dit la réglementation ? Lindex biocontrôle propose : - Une définition du biocontrôle, ainsi quune description précise des agents qui le composent (macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques, substances naturelles) ; - Un point sur la réglementation en vigueur ; - Des fiches dexemples dutilisation des solutions de biocontrôle sur le terrain pour illustrer leur contribution dans la protection intégrée des cultures (lutte contre l'otiorhynque du fraisier, la pourriture grise sur vigne, l'oïdium en horticulture, la septoriose sur blé, les insectes piqueurs-suceurs (aleurodes, pucerons) et l'acarien tétranyque sur tomate, les tordeuses de la grappe sur vigne, la septoriose sur blé et le mildiou sur pomme de terre, l'oïdium et le mildiou sur vigne et cultures sous abris, la pyrale du riz) ; - Un répertoire des produits (usages, classification toxicologique, conditions demploi...) ; - Une liste de contacts et d'adresses utiles (firmes, instituts techniques agricoles ) ; - Les index généraux de consultation (par culture et par usage, par substance active, par spécialité commerciale). Les produits utilisables en AB sont identifiés.
Italie : « Le marché bio va repartir »
Jean-Marc DENAN, AuteurDans cette interview, Massimo Lorenzoni, PDG de BiotoBio, le plus important grossiste bio italien, répond aux questions de Bio Linéaires portant sur l'activité de l'entreprise et sur la situation du marché bio italien.
Jérôme Martinez, un brasseur de convictions
Catherine CHALOM, AuteurCe portrait retrace le parcours atypique de Jérôme Martinez, un montreuillois qui est devenu, en 2023, sommelier en bière (ou « biérologue »). Après une carrière consacrée à l'aide aux sans-papiers, Jérôme Martinez a quitté la CIMADE en 2012. C'est ensuite, par le biais de l'association « Le sens de l'Humus » qu'il a rencontré Florent, qui souhaitait céder sa micro-brasserie. Après un an de formation auprès de Florent, Jérôme a repris l'entreprise en 2013. Il a commercialisé ses bières localement, sous la mention Nature & Progrès, de 2014 jusqu'à fin 2022, lorsqu'il a pris, après deux années difficiles, la décision douloureuse de placer la micro-brasserie en liquidation. Auteur de deux livres (Faire sa bière à la maison ; La Bière pour les nuls), Jérôme a acquis une notoriété en tant qu'expert. Il se reconvertit, aujourd'hui, dans le métier de sommelier en bière pour apporter ses conseils aux brasseurs, mais aussi aux acheteurs (restaurants, bars...).
Une légumerie bio alimente les cantines de Dijon Métropole
Christophe LESCHIERA, AuteurEn 2020, afin de répondre aux besoins de la restauration collective du territoire, Dijon Métropole a voté en faveur d'un projet de création de légumerie. Ce projet, appelé « ProDij, mieux manger, mieux produire », organise l'approvisionnement de la restauration collective en privilégiant les produits locaux de qualité, issus des circuits courts, qui garantissent des débouchés et une juste rémunération aux agriculteurs locaux. La légumerie est labellisée Agriculture biologique, tandis que la cuisine centrale de Dijon a reçu le label « En cuisine » (label dédié à la restauration collective bio)...
Matériels et intrants Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique (UAB). Ils ont été exposés lors de lédition 2023 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 La société Action PIN a développé une gamme de produits contre les stress abiotiques, dont deux sont UAB, à savoir Amalgerol Essence (contre les stress pédologiques) et Syncro-Natural (contre les stress hydriques) ; 2 Andermatt rappelle les extensions dusage de son produit Vitisan, un fongicide à base dhydrogénocarbonate de potassium, qui bénéficie, depuis février 2022, de trente nouveaux usages sur de nombreuses espèces en arboriculture et maraîchage ; 3 Belhomme met en avant sa tondeuse gyrobroyeuse équipée de deux disques interceps Speedway, qui permet, en un passage, la tonte de linter-rang et le désherbage du rang ; 4 Hippomeca (qui a repris la société Vitimeca) présente sa charrue de buttage de la vigne en traction animale ; 5 Mycophyto est une start-up, encore au stade de recherche-développement, dont lobjectif est de caractériser et de produire des champignons mycorhiziens arbusculaires indigènes de chaque terroir ; 6 Naturagriff propose un porte-outil quatre tête pour le désherbage mécanique ; 7 Solemat présente deux nouveautés : Xosol, un déchaumeur à disques 100 % fabriqué en France, et un vibroculteur V.I.B.S.
Matériels et intrants Vu au Vinitech-Sifel
VITISBIO, AuteurCet article présente huit matériels ou intrants destinés à la culture de la vigne et utilisables en agriculture biologique. Ils ont été présentés lors du salon Vinitech-Sifel : 1 Actisol a développé un châssis qui peut se fixer à un quad et sur lequel peuvent fonctionner des tondeuses, un rouleau... ; 2 BAAS (Biology as a solution) a élaboré un piège à spores pour détecter les spores de mildiou, doïdium, de black-rot et de botrytis de manière précoce ; 3 Bayer présente Movida GrapeVision, un outil daide à la décision (OAD) qui permet de piloter, à la fois, la gestion du mildiou, de loïdium, du black-rot et du botrytis ; 4 Bliss Ecospray a conçu une rampe de pulvérisation « face par face aéroconfinée » ; 5 EQO a développé Eqo-Modul, une station pour filtrer et améliorer la qualité de leau afin d'optimiser les traitements ; 6 Resoilutions présente son prototype Resoiler, dont lobjectif est de produire un compost de qualité, riche en champignons, servant dinoculum microbien ; 7 Sotextho propose un paillage en chanvre, nommé Thorenap, pour les parcelles difficiles à désherber, et a conçu des manchons en laine de mouton, nommés Thorelaine, pour protéger les jeunes plants ; 8 Vert protect a développé Fog Dragon, une chaudière à biomasse mobile pour lutter contre le gel.
Minoterie Suire : Experte en farine bio de qualité
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPionnière depuis 1979 dans la production de farine de qualité supérieure, bio et sur meule de pierre de silex, la Minoterie Suire milite plus que jamais pour des produits céréaliers plus sains, plus nutritionnels et gustatifs. Le 28 juin 2023, 200 invités sont venus pousser les portes de cette entreprise familiale implantée en Loire-Atlantique. L'entreprise est devenue, en plus de quarante ans, lun des leaders du marché de la farine bio. Elle compte 33 salariés, a produit 44 000 tonnes de farine bio en 2022, fournit près de 800 professionnels, et a réalisé un chiffre daffaires de 32 millions deuros en 2022. Elle espère faire un résultat stable en 2023, même si le marché du bio est bousculé. La minoterie mise sur la qualité (notamment nutritionnelle) et sur son large réseau (lentreprise est bien implantée dans lOuest de la France) pour maintenir ce cap. Du point de vue des approvisionnements, la minoterie a très vite mis en place des contrats avec des agriculteurs locaux et sest impliquée dans la construction de la filière bio régionale, notamment avec la Cavac (coopérative vendéenne, qui est aussi lun de ses fournisseurs historiques les plus importants). La Minoterie Suire sest également engagée dans le commerce équitable, avec le label Agri-Ethique. Par ailleurs, via son organisme de formation « lAtelier mAlice », elle s'appuie sur laccompagnement et le conseil prodigués aux professionnels pour promouvoir le bon pain, tout en respectant lenvironnement et la santé des consommateurs.
Des opportunités pour redynamiser le secteur bio !
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, le marché bio n'a pas été épargné par les crises multiples qui ont récemment touché l'Europe. Cela se traduit notamment par une tendance de retour des consommateurs bio vers la grande distribution, voire, pour certains, par l'abandon des achats bio. Malgré un contexte peu favorable pour le secteur, certaines organisations continuent à soutenir les achats durables (circuits courts, produits locaux, zéro déchet, produits bio...). Des initiatives en faveur de la bio sont présentées : - Fin 2022, MABIO, une nouvelle coopérative de commercialisation qui met en relation des producteurs bio de Wallonie avec différents points de vente, a vu le jour ; - Le gouvernement wallon a adopté un Plan bio 2030, qui vise à renforcer l'offre et la demande en produits biologiques locaux, avec, pour clé de voûte, l'accompagnement des établissements de la restauration hors domicile ; - Dans une interview, Eddy Raskin, directeur de Vitaverde Bio, une entreprise de transformation et de distribution de produits biologiques, explique la démarche actuelle de l'entreprise : continuer à investir pour rendre les produits biologiques accessibles au plus grand nombre.
Plantes aromatiques en pot : Lusine flambant neuve de Bioplants
Marion COISNE, AuteurBioplants est une entreprise spécialisée dans la production de plantes aromatiques bio destinées à être vendues en pot au rayon fruits et légumes des supermarchés. Lusine, qui était auparavant localisée à Saint-Martin-du-Fouilloux (49), a déménagé sur un nouveau site de production comportant 14 500 m2 de serres, près dAngers (aux Ponts-de-Cé). Cette entreprise se porte bien : son chiffre daffaires est passé de 2,62 M en 2021, à 3,4 M en 2022 (en prévisionnel). Malgré la conjoncture, ce marché reste porteur et Bioplants ambitionne un chiffre daffaires de 6 M en 2024. Le processus de production est fortement automatisé et le nouveau site de production a été mûrement réfléchi afin d'économiser leau et lénergie. Les plants se développent grâce à de la sub-irrigation (ils baignent dans de leau avec des éléments nutritifs dorigine organique). Leau utilisée provient des toits des serres, elle est récupérée et stockée dans des bassins bâchés près du parking. Le dispositif dirrigation fonctionne en circuit fermé, ce qui permet à l'entreprise de consommer 8 à 10 fois moins deau et dêtre quasiment autonome. Lentreprise sinscrit dailleurs de manière plus large dans une démarche écoresponsable : implantation du nouveau site de production sur une friche péri-urbaine (et non sur de bonnes terres), 17 % des surfaces couvertes sont dédiées à la biodiversité, pas dutilisation du cuivre, recours limité à la tourbe, utilisation de housses (autour des plants) en papier kraft et de pots en matériaux 100 % biosourcés en France et compostables
Produits bio : Guide pratique pour la transformation 2ème édition
Cyril BERTRAND, Auteur ; Philippe COTTEREAU, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (RMT ACTIA TRANSFOBIO, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTIA | 2023Au fil des évolutions réglementaires et depuis ses débuts, lagriculture biologique a fait lobjet de nombreuses améliorations pour toujours mieux sadapter aux attentes des consommateurs, en préservant ses valeurs dorigine. Dans ce contexte évolutif, les transformateurs ont besoin dêtre accompagnés pour démarrer une gamme de produits bio ou pour approfondir leurs connaissances sur la transformation des produits issus de lagriculture biologique. Cet ouvrage, fruit dun travail collectif des membres du RMT Actia TransfoBio, est un outil opérationnel destiné aux entreprises. Il propose l'accès à un outil d'auto-diagnostic comportant les principales questions quil faut se poser au moment de se lancer dans la transformation de produits biologiques. Les éléments-clés de la transformation bio sont ensuite détaillés, en sappuyant sur les spécificités de la règlementation bio : marché, démarches de certification, approvisionnement, formulation, transformation. Des cas concrets issus dentreprises, des outils pratiques et de nombreuses données sont fournis au fil de cet ouvrage. Lengagement des transformateurs en agriculture biologique se traduisant également par une recherche continue damélioration, ce guide apporte des informations pour aller au-delà de la stricte application des exigences du règlement bio et tendre vers plus d'engagements, comme le proposent les valeurs fondatrices de la bio.
Pur Aliment, toujours aussi engagé à faire rayonner la bio
BIO-LINEAIRES, AuteurPur Aliment est un grossiste franco-allemand en produits biologiques, qui travaille exclusivement avec des distributeurs spécialisés bio. L'entreprise recense, dans son catalogue, 3 500 références et 150 marques. Fort de ses 60 ans d'expertise, ce fournisseur s'appuie sur une équipe de 13 commerciaux confirmés (7 sur le terrain, 6 au siège) ayant, en moyenne, plus de 10 ans d'ancienneté. Ce publi-reportage présente les différentes nouveautés de l'entreprise : création de la boutique en ligne, mise en place d'un nouvel outil de gestion des relations clients, innovations produits...
Rapport d'activité et moral 2022-2023
Le Synabio, le syndicat national des entreprises agroalimentaires bio (transformateurs et distributeurs), se présente à travers son rapport d'activité et moral (missions, équipe, actions réalisées, publications...) pour 2022-2023. Entre le recul du marché et la hausse des coûts de production, le syndicat a notamment mis l'accent, avec ses partenaires, sur des actions de plaidoyer et de communication visant notamment à relancer la consommation bio et à accompagner les filières et les producteurs confrontés à des excédents de production.
Rencontres du Reneta : « Les espaces-test sont des outils clés pour linstallation agricole »
Frédérique ROSE, AuteurA loccasion des 13èmes rencontres nationales du Reneta (Réseau national des espaces-test agricoles), qui se sont tenues en juin 2023, 170 membres et partenaires de ce réseau se sont réunis pour échanger sur les plus-values des dispositifs de portage dactivités agricoles. Ce réseau compte 81 membres, dont notamment 65 espaces-test en fonctionnement et 13 à létat de projet. Beaucoup dintercommunalités ont récemment rejoint Reneta, signe que le portage dactivités est un véritable levier pour déployer linstallation agricole. La très grande majorité des sites du réseau sont conduits en agriculture biologique. Être en bio est une réelle demande pour les porteurs de projets, qui ne sont souvent pas issus du milieu agricole. Certains espaces-test sont permanents, mais le portage dactivités directement sur le lieu de linstallation (portage juridique, social et administratif) se développe de plus en plus. La plupart des porteurs de projets sont en maraîchage (les investissements sont moindres et les terres assez accessibles). En grandes cultures, laccès au foncier reste un problème et, en élevage, la question des moyens de production (notamment du troupeau) reste complexe à gérer. Entre 75 et 80 % des porteurs de projets sinstallent à lissue des périodes de test, et ces installations sont plus consolidées et plus fiables comparées à celles qui nont pas bénéficié de portage. Par ailleurs, il sera désormais possible denvisager le métier dagriculteur sous une autre forme, puisque le décret n°2023-366 du 13 mai 2023 modifie la définition dun agriculteur actif : les Scop et les Scic sont maintenant reconnues comme statuts possibles pour être agriculteur (ces statuts juridiques peuvent maintenant permettre de bénéficier de la Pac).
Retour du Sival salon du végétal spécialisé : Miser sur des ppam bio, locales et de qualité
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÀ loccasion du Sival (à Angers), une table ronde a été organisée, le 19 janvier 2023, sur la filière PPAM bio, autour de la thématique suivante : le marché est-il toujours porteur ? Ces cultures à forte valeur ajoutée bénéficient dune dynamique exceptionnelle : les surfaces de PPAM bio ont bondi de 70 % entre 2020 et 2021. Or, face au tassement du marché, la filière a besoin de mieux se structurer. Se renseigner et assurer la commercialisation de sa production restent essentiels avant de sinstaller. Selon François Duveau, producteur bio et co-fondateur dAdatris (société créée en 2010, en Anjou, qui produit et transforme des PPAM), les PPAM peuvent être une source de diversification, mais il ne faut pas minimiser les investissements car ces cultures sont exigeantes, notamment en matière de désherbage. Il préconise également de contractualiser sa production au préalable, afin déviter les problèmes de trésorerie. Catherine Mahé sest installée en 2016, en sassociant à un GAEC en production laitière, au sein duquel elle a créé un atelier de PPAM bio. Ses plantes séchées ou distillées sont destinées au marché du demi-gros. Pour elle, il est important de faire partie dune démarche collective. Ainsi, elle a intégré un GIEE (groupement dintérêt économique et environnemental) qui la fait progresser sur des aspects aussi bien techniques quéconomiques. Dautres intervenants, comme Cécile Haridon (directrice de Lherbier dYves Rocher) et Marie Chupin (responsable commerciale chez Comptoir des Lys), apportent également leurs regards sur la filière.
Séquiper pour cultiver du tournesol bio à façon
Jacques Belloir a créé lETA (Entreprise de travaux agricoles) Agri-Travaux 53 en 1991, en Mayenne. Sa fille, Emmanuelle Belloir, et son fils, François Belloir, lont rejoint, en 2021, à la direction de cette entreprise. L'entreprise génère 1,7 million deuros de chiffre daffaires, emploie huit conducteurs à lannée, ainsi que sept conducteurs saisonniers. En 2016, lentreprise a débuté un partenariat avec une entreprise de triage de grains, nommée Agro-Logic. Depuis, lETA réalise le travail à façon sur plusieurs dizaines dhectares de tournesol biologique pour approvisionner Agro-Logic. Cest Alain Candelle, lagronome dAgro-Logic, qui élabore litinéraire technique de la culture et qui définit les interventions nécessaires à réaliser dans chaque parcelle (suite à ses visites dans les champs). Le fait davoir un seul interlocuteur pour connaître les travaux à réaliser, plutôt que de dialoguer avec chaque propriétaire foncier, facilite le travail de Jacques, d'Emmanuelle et de François Belloir. Litinéraire technique (préparation du lit de semence, semis, désherbage mécanique, récolte) et le matériel agricole utilisé pour cultiver le tournesol biologique sont détaillés.
Salaison Bio Valeur (SBV) : « Nous sommes une salaison qui appartient à des éleveurs »
BIO-LINEAIRES, AuteurLa Salaison Bio Valeur (SBV) est une unité de transformation de porcs 100 % bio, appartenant à Bio Direct, un groupement de 80 producteurs qui représente 35 % de la production de porcs bio en France. Les fermes adhérentes, certifiées Bio Cohérence, sont engagées sur des pratiques d'élevage respectueuses des animaux et de leur bien-être, en plein air ou sur paille (sans caillebotis) et dans des élevages à taille humaine, et visent l'autonomie alimentaire (production sur l'exploitation des céréales destinées à l'alimentation des porcs). L'ensemble de la production, distribuée en priorité en magasins bio, mais aussi à des grossistes, des transformateurs à à la restauration hors domicile, est commercialisée avec une chaîne maîtrisée de A à Z, sous le label Bio Équitable en France. En réponse à une croissance forte depuis plus de 10 ans, l'entreprise a engagé des travaux d'agrandissement et de modernisation des locaux, dont l'inauguration est prévue au printemps 2023.
Sommet de l'Elevage 2023 : Parcours bio : Guide des exposants ayant une activité en agriculture biologique ; Programme des conférences bio
Ce guide "Parcours bio" recense les exposants ayant une activité en agriculture biologique et présents au Sommet de lÉlevage en octobre 2023. Une grande variété de professionnels et d'acteurs de la bio (conseil, collecte, transformation, formation, recherche, coopératives, matériel...) y figurent, ainsi que leurs coordonnées.
Témoignage : « Accompagner pour préserver les ressources en eaux »
Yasmina LEMOINE, AuteurHéloïse Augros conduit des actions pour la protection des ressources en eau pour des eaux minérales, notamment dans le cadre de lassociation Bulle Verte, qui regroupe lentreprise Badoit et trois communes de la Loire. Cette association agit sur 40 km² de limpluvium « Badoit » (zone dinfiltration de leau minérale) en faveur dun aménagement raisonné des villes et des villages (ex. amélioration du traitement des eaux usées), de la préservation des milieux naturels et de la biodiversité et de laccompagnement de pratiques agricoles respectueuses de la qualité de leau. Ce dernier point vise à réduire lusage des pesticides, à soutenir la bio (appui aux conversions), à préserver les prairies, la biodiversité et les sols, ou encore à améliorer la valorisation des effluents délevages pour la fertilisation. 23 agriculteurs de cet impluvium sont accompagnés de diverses manières par cette association : formations, conseils techniques individualisés et collectifs, financement dessais (ex. prairies à flore variée, culture de méteil ) ou dachat de matériel pour la réduction du travail du sol, par exemple. Thomas Philis, éleveur de bovins lait en bio et faisant partie du programme de la Bulle Verte depuis 2018, a ainsi été accompagné pour sa conversion à lAB. Les formations et les échanges quil a pu avoir au sein du collectif lui ont permis daller plus loin pour améliorer ses pratiques. Tout cela lui a aussi montré limportance de sinvestir plus pour maintenir cette dynamique collective et développer de nouveaux projets.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2023-2024
VITISBIO, AuteurDans son Annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2023-2024), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture biologique. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents, vigne connectée ; 2 Équipements de chais : construction et aménagement de chais, réception de la vendange / égrappoirs / pressoirs, contenants viticoles et matériels de cuverie, pompes / transfert / procédés physiques, mesure et régulation, intrants nologiques et gestion des gaz, hygiène du chai, chai connecté ; 3 Embouteillage et Conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôles et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant et autres, salons / foires / expositions.
Vu au Space : Des solutions en prévention dès la poulette ; Nouveautés vues au Space ; Nouveautés vues au Sima
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; BIOFIL, AuteurCet article présente des nouveautés (utilisables en agriculture biologique) vues sur des salons professionnels agricoles fin 2022 début 2023. Il est composé de trois parties. La première partie est consacrée à deux acteurs impliqués dans la nutrition animale biologique et présents au Space (salon dédié à lélevage). Ces derniers développent de nouveaux produits pour les poules pondeuses afin daméliorer leurs performances. Il sagit de lentreprise CCPA (qui propose notamment des solutions pour gérer la coccidiose chez les volailles) et lentreprise Lallemand (qui propose un probiotique pour renforcer la santé des poulettes). La deuxième partie est consacrée à cinq autres nouveautés vues au Space : 1 lentreprise Appi-Bestico propose des solutions pour gérer les insectes nuisibles dans les élevages (mouches, ténébrions, poux ) ; 2 Kanne Brottrunk présente un booster énergétique à ajouter dans la ration des animaux ; 3 Intra Hoof IT a développé une bande cohésive en tissu naturel pour soigner les animaux ; 4 Toy, concepteur-fabricant-installateur de matériel pour la fabrication daliments à la ferme (FAF), présente une nouvelle gamme déquipements ; 5 Via Végétale propose un complexe bactérien à appliquer au sol et visant à améliorer la dégradation des résidus de végétaux et à aider à protéger les végétaux. La dernière partie est consacrée à sept nouveautés découvertes au Sima (salon dédié au matériel agricole) : 1 Actisol présente son nouvel outil polyvalent (mulcheur et semoir) ; 2 Agrivaux propose des bineuses robustes et faciles à régler ; 3 APV a développé une nouvelle herse pour la régénération et le sursemis des prairies ; 4 Bioret Agri propose un séparateur de lisier (partie liquide et solide) ; 5 Monosem présente un nouveau matériel pour le semis ; 6 Samson Group-Pichon a inventé un analyseur de matière organique solide pour épandeur à fumier ; 7 Naïo propose un nouveau robot électrique et autonome destiné aux cultures en lignes.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2022-2023
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2022-2023 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Belgique : marché et tendances
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, l'activité des magasins bio a diminué depuis juin, par rapport à 2020. Toutefois, les chiffres restent plutôt stables, comparés à ceux de 2019. Cet article traite des tendances d'achats en bio en 2021 et 2022. Un encadré présente l'interview de Céline Rouet, fondatrice de BioBraine Distribution, grossiste belge qui a pour vocation de faire découvrir, à ses clients, des produits bio, sains, qui n'existent parfois pas encore sur le marché. Pour finir, un encart aborde l'actualité des distributeurs bio Kazidomi et BioDemain en Belgique.
La bio chez Eureden : CapAB donne un sens à la filière
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe groupe coopératif breton Eureden est né en 2000, de la fusion des coopératives Triskalia et daucy. Cette fusion classe le groupe coopératif au 3ème rang des groupes alimentaires français. Avec près de 2 000 producteurs biologiques (qui représentent 10 % des coopérateurs), Eureden cherche à se faire une place sur le marché de la bio, en soutenant les filières et en clarifiant son projet bio. La gouvernance de la partie bio dEureden est assurée par une commission spécifique, présidée par David Joubier, administrateur et producteur bio. Limportant, pour Eureden, est de favoriser la contractualisation pour anticiper. Le groupe coopératif mise également sur sa nouvelle marque, CapAB, lancée au printemps 2022, qui rassemble tous les producteurs bio du groupe et les nouveaux convertis. Pour les grandes cultures, CapAB sappuie sur lactivité dAgro Bio Pinault (filiale spécialisée en grain dEureden). Cette nouvelle entité assure la collecte, la mise aux normes et la vente des céréales et oléagineux bretons. En légumes, la croissance de la filière reste soutenue. Les bassins de production du groupe coopératif alimentent les conserveries daucy et les sites de surgélation. Côté productions animales, la filière est moins avancée : la filière porc est en construction, la filière uf repose sur 45 000 poules en partenariat avec le fabricant daliments Moulin du Poher, et la filière lait sest construite en partenariat avec Laïta et Agrial.
La bio au salon CFIA de Rennes : Miser sur la proximité
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe Carrefour des fournisseurs de lindustrie agroalimentaire (CFIA) sest tenu du 8 au 10 mars 2022, à Rennes. Un pôle réservé à lagriculture biologique a réuni, pour la seconde fois, une quinzaine dentreprises. Cet article apporte des informations sur les productions et la gestion des approvisionnements de trois dentre elles : lUfab, la Minoterie Suire et Biolintec. LUfab (Union française dagriculture biologique) est une filiale de la coopérative Le Gouessant. Une part de sa production est destinée à lalimentation humaine. Depuis deux ans, elle travaille sur une gamme dingrédients végétaux (protéines, amidons et fibres), à base de pois et de fèves, qui offrent des applications culinaires en fast-food, sauces, tartinades, etc. Les approvisionnements ont été difficiles en 2021 suite à des récoltes catastrophiques. Lobjectif est de multiplier par dix les volumes de pois et de féveroles transformés dici sept ans. La Minoterie Suire fait partie des moulins pionniers de la bio (depuis 1979). Actuellement, 90 % de sa production est bio. Une partie de son blé bio est également certifié Agri-Ethique : la plupart des achats passent par des contrats pluriannuels, avec des volumes fixes et des fourchettes de prix minimum et maximum. Le moulin sest rapproché du Gabb Anjou et de Florent Mercier (producteur bio) pour proposer de la farine issue de blés de population. La Minoterie Suire propose ainsi des séries limitées de farine. Biolintec, précurseur en protéines de soja texturées, produit également des huiles à base de tournesol et de soja. Pour sapprovisionner en matière première de qualité, lentreprise passe par des organismes stockeurs et des coopératives, mais a mis également en place des contrats tripartites ou quadripartites directement avec des producteurs, sur plusieurs années.
La biodiversité au coeur d'un partenariat Biolait, LPO et Conseil Régional des Pays de la Loire
Tiphaine PALAZON, AuteurDans les Pays de la Loire, la Région a mis en place le Règlement Entreprise/Biodiversité, une aide financière destinée aux projets d'entreprises qui s'inscrivent dans une démarche de préservation de la biodiversité. Dans ce cadre, Biolait, en partenariat avec la LPO Pays de la Loire, a lancé, en 2020, le projet "Diagnostic Partagé Biologique" visant à valoriser les fermes qui ont des pratiques de production favorables à la biodiversité et à soutenir leur développement économique. Un encart présente en détails cette initiative.
C>Terre : Dans le commerce de détail alimentaire, les voies contrastées de lécologisation
Mathieu HOCQUELET, Auteur ; Samira MAHLAOUI, AuteurDans le cadre du projet de recherche C>Terre (compétences dans la transition écologique, représentations et réalités) conduit par le Céreq, une étude exploratoire a été réalisée à partir de lanalyse de discours institutionnels, de la littérature scientifique et dentretiens avec des acteurs du secteur, sur les enjeux écologiques dans le commerce de détail. Dans ce secteur « marqué par la diversification des circuits de distribution », comment sopèrent les dynamiques décologisation et comment cela affecte les métiers et les activités ? En la matière, les discours sont très contrastés, entre des grandes enseignes qui structurent le marché mais peinent à renouveler un modèle commercial fondé sur une distribution et une production de masse, des TPE parfois innovantes, où les préoccupations écologiques structurent les activités et qui sont à la recherche dun modèle économique viable, et les magasins bio qui promeuvent une alimentation de meilleure qualité mais sont tentés dimiter les process de la GMS. Comment vont évoluer les oppositions entre ces différentes orientations décologisation ? Vont-elles aboutir à des circuits de distribution et à des métiers différents, induisant des besoins de formation, eux aussi différents ? Ou observera-t-on un rapprochement avec une des orientations devenant dominante ? Entre différenciation et rapprochement, quel est le rôle des parties prenantes (producteurs, fournisseurs, consommateurs, gérants, salariés, acteurs de la logistique ), chacun étant plus ou moins volontaire dans la démarche décologisation ? Est-ce à ces acteurs de décider de lavenir, ou à la « branche » de décider daller au-delà de simples actions de verdissement, ou encore à laction publique dengager des actions plus volontaristes, en termes notamment demplois et de formation ?
La carte des bonnes adresses bio dans l'Allier : Edition 2022
Cette brochure fournit, pour le département de l'Allier, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes et ufs, boissons, miels, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, pains... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les magasins de producteurs, les Amap, les marchés...
La carte des bonnes adresses bio dans le Puy-de-Dôme : Edition 2022
Cet annuaire fournit, pour le Puy-de-Dôme, une liste de producteurs bio en vente directe de : fruits et légumes ; lait et produits laitiers ; viandes et ufs ; miels et produits dérivés de la ruche ; plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; vins... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les Amap, les événements, les marchés...
Chocolat durable : Une étiquette, et après ?
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Domitille VEY, AuteurJugés en partie responsables du désastre écologique lié au marché mondialisé du cacao, les grands groupes de négociants et de transformateurs industriels déclarent s'engager pour développer la durabilité de la filière cacao d'ici 2025. Cependant, l'origine des fèves de cacao reste difficilement traçable, le niveau de vie des agriculteurs demeure très bas et la transition de la filière vers un label équitable est très lente. Aujourd'hui, à peine 8 % des volumes mondiaux sont labellisés équitables, les grands groupes soutenant plutôt la certification environnementale Rainforest Alliance-UTZ, moins contraignante, qui néglige cependant la durabilité sociale. Rémunération des cacaoculteurs, lutte contre le travail des enfants, lutte contre la déforestation, qualité des produits transformés... Le chemin sera long pour répondre à ces enjeux. UFC-Que Choisir livre son enquête.
Confiant malgré la conjoncture, Biocoop continue de porter haut ses valeurs
Julien THIVIN, AuteurEn 2021, le marché global de la bio a connu un fléchissement de 4,6 %. Malgré le ralentissement de la croissance de la bio, Biocoop, leader indépendant de la bio, demeure le seul distributeur à progresser en part de marché (+ 2 points), et ce, malgré la baisse, légère, de son chiffre d'affaires (1 %). Confiants, Pierrick De Ronne, président de Biocoop, et Sylvain Ferry, directeur général, partagent leur analyse et leurs objectifs pour 2022.
Coslys : Une gamme bucco-dentaire plus convaincante que jamais
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis près de 30 ans, l'entreprise Comptoir des Lys distribue, en magasins bio, des produits d'hygiène de la maison (marque Étamine du Lys) et de l'hygiène corporelle (marque Coslys). Dans cette interview, Céline Bonnin, responsable Marketing, présente plusieurs innovations 2022 de la marque Coslys, concentrées sur le rayon bucco-dentaire : un dentifrice à croquer, un dentifrice familial proposé en vrac et le premier dentifrice Protection Intégrale 8 en 1 bio français.
DANIVAL : un Chef au coeur des filières françaises
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis plus de 30 ans, la conserverie Danival élabore, fabrique et commercialise des produits 100 % bio, exclusivement dans le réseau bio spécialisé. Elle continue de porter les valeurs de ses fondateurs, Daniel et Valérie Gevaert, agriculteurs bio dans le Lot-et-Garonne, qui souhaitaient valoriser leurs fruits et légumes et développer les filières locales. Aujourd'hui, le catalogue Danival propose 150 recettes de produits prêts à consommer, proches du fait-maison, cuisinés à la française, mais aussi dans la tradition japonaise, dont les fondateurs étaient de grands amateurs.
Déléguer la pose du Fortisève pour lutter contre l'esca
Xavier DELBECQUE, AuteurFortisève est un produit de lutte contre l'esca, utilisable en préventif sur des ceps identifiés comme malades les campagnes précédentes ou en curatif, et autorisé en agriculture biologique. Le produit étant contenu dans une poche et fonctionnant à la manière d'une perfusion, la mise en uvre de ce traitement peut être fastidieuse pour les vignerons. Aussi, des entreprises de travaux viticoles, à l'image de Vignes du Sud qui est intervenue sur le domaine Terres Destel dans le Var en 2022, proposent de s'en charger.
Distillerie Saint-Hilaire : du champ au flacon
BIO-LINEAIRES, AuteurPassionné par les huiles essentielles, Gérard Chambon a créé une distillerie bio, en 1988, au cur de l'Auvergne. Depuis plus de 30 ans, la société Helpac gère la marque Distillerie Saint-Hilaire Auvergne, soit plus de 200 références : huiles essentielles, eaux florales, huiles et macérats végétaux, soins visage et corps, gemmothérapie... En parallèle, Helpac a également une activité de production, de transformation de végétaux et de commercialisation d'ingrédients à destination des industries de la cosmétique, de la parfumerie et de l'agroalimentaire. L'entreprise a aussi une certification Fair For Life pour concrétiser notamment ses liens avec les producteurs. En septembre 2021, la marque a lancé une gamme de cosmétiques solides, d'abord dans la catégorie soins, avec pour projet de développer une gamme hygiène fin 2022. Pour finir, le magasin de la distillerie, ouvert au public 7 jours sur 7 en été, permet aux visiteurs de découvrir les valeurs de l'entreprise et met à disposition des espaces pédagogiques pour les clients, professionnels et particuliers.
Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. Il regroupe cinq articles : 1 Pierre Legeay, co-fondateur du magasin « P'tits Poids carottes », à Angers (49), explique le développement de l'activité du magasin. 2 L'article suivant présente quelques repères économiques des points de vente du réseau EAP (chiffre d'affaires moyen, surface moyenne, taux de marge pratiqué). 3 Point sur les chantiers réglementaires en cours, autour de la vente des produits en vrac et du réemploi des emballages. 4 - Présentation de 5 nouveautés de la distribution vrac. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu, par région, des points de vente EAP, au nombre de 1043 en juillet 2022.
Dossier : Alternatives agricoles
Jérôme GOUST, Auteur ; Pierre PEGUIN, Auteur ; Annie KERGOURLAY, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, les initiatives pour une agriculture bio et paysanne fourmillent, comme l'insertion, la formation, l'installation, les circuits courts et l'aide à l'accès à la terre. Ce dossier de Nature & Progrès présente plusieurs alternatives, dans les articles suivants : - L'espace-test agricole ; - Optim'ism : l'action bio, positive et solidaire ; - Dans l'Aude, la force de l'union agroécologique et paysanne ; - Les abattoirs à la ferme ; - Les voies (et les voix) du collectif : Voie.X.
Dossier : Bilan carbone
Aurélie RINGARD, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Caroline TOSTAIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est dédié au bilan carbone : définition, témoignages, outils de diagnostic, place de la prairie... Si les systèmes herbagers et bio ont un meilleur bilan carbone que celui de la moyenne des élevages, l'élevage bovin, principal émetteur de GES, devra néanmoins activer plusieurs leviers pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050, objectif fixé par l'Union Européenne. Ce dossier se compose des articles et des témoignages d'éleveur·euse·s suivants : - De la prise de conscience environnementale à l'avènement du "Bilan carbone" et d'autres outils de comptabilisation des gaz à effet de serre : Bref historique autour de la comptabilité carbone ; - Faire son bilan carbone en élevage : Une panoplie d'outils existants ; - L'élevage à l'herbe : envisager un bilan carbone neutre à négatif, tout en ayant des atouts au-delà du carbone ; - Réduire son empreinte carbone en AB : L'exemple du GIEE lait bio bas carbone ; - Laitcoloscore : Calculer, agir pour améliorer l'empreinte carbone de nos produits laitiers ; - Le carbone est dans les prés ; - Amplifier l'autonomie de la ferme grâce au bilan carbone ; - Vers une ferme qui capte son carbone émis ; - Entrer dans un Plan de Gestion Durable des Haies en vue de l'obtention du Label Haie et de l'accès des paiements pour services environnementaux ; - Tout ce carbone pour faire dire quoi ? ; - Le bilan carbone à Biolait : où en est-on ? ; - La question du carbone vue par 2 services.
Dossier : Le commerce équitable cest notre choix
Christophe POLASZEK, AuteurSelon Commerce équitable France, en 2020, 90 % des produits importés et 59 % des produits dorigine France labellisés équitables étaient aussi certifiés bio. Dans ce dossier, laction et le positionnement de Biocoop dans le commerce équitable sont présentés, dans les relations avec les petits producteurs des pays du Sud et avec les producteurs français partenaires.
Dossier : Grossistes distributeurs bio : Un atout pour la distribution
BIO-LINEAIRES, AuteurLes grossistes-distributeurs engagés en bio jouent un rôle majeur dans l'approvisionnement des magasins bio, à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif. En 2021, leurs performances économiques étaient positives, la majorité des entreprises présentées dans le dossier ayant connu une croissance depuis 2019. Le chiffre d'affaires a dépassé le milliard d'euros en 2021 (560 millions d'euros en 2015). Ce dossier présente un panorama des grossistes-distributeurs bio français. D'abord localisées sur une carte de France, chacune des entreprises est présentée avec ses points forts. Elles sont classées dans 4 groupes principaux : - Grossistes généralistes ; - Fabricants-importateurs-grossistes ; - Grossistes spécialistes ; - Distributeurs vrac/EAP.
Dossier : Le marché du carbone met la main sur lagriculture
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Véronique MARCHESSEAU, Auteur ; ET AL., AuteurFace au dérèglement climatique, certains dans le monde prônent le marché du carbone comme solution : les sols agricoles et forestiers peuvent stocker du carbone (potentiel de stockage additionnel estimé à 5.78 millions de tonnes de CO2 par an, sur les 30 premiers cm du sol), ce qui représente une base pour alimenter un marché du carbone, axé sur la vente de crédits carbone à des entreprises désireuses de compenser leurs émissions. Ce dossier met en avant les limites de cette approche. En premier lieu, la priorité nest pas à la compensation mais, avant tout, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la compensation pouvant intervenir dans un second temps pour sapprocher de lobjectif de neutralité carbone. Par ailleurs, la capacité de stockage des sols est limitée dans le temps et peut être remise en question dans son efficacité par laugmentation des températures. De plus, stocker du CO2 dans les sols sous-entend de sanctuariser, sur du très long terme, ces derniers pour ne pas relarguer le gaz, ce qui pose la question de leurs usages à lavenir ou encore de lautonomie de décision des agriculteurs. De plus, cette approche est basée sur une vision à la parcelle ou à la pratique et non à léchelle du système : on peut imaginer vendre des crédits carbone à des tiers alors que sa ferme est fortement émettrice de CO2. Est-ce quà terme les producteurs devront acheter des crédits carbone pour continuer de produire ? À cela, sajoute la spéculation, des acteurs économiques sétant emparés du marché pour vendre des crédits carbone, quitte à saccaparer des terres. Non régulé, ce marché devient la jungle où le prix de la tonne de CO2 est faible, amenant peu de retombées aux producteurs. Se pose aussi la question de comment certifier les projets de réduction démissions de GES. Lactuel Label Bas Carbone, réfléchi pour encourager à réduire les émissions, mais non pour soutenir les systèmes vertueux, favorise plutôt les exploitations intensives, sans prise en compte des enjeux de leau ou encore de la biodiversité. Le marché du carbone ne serait ainsi qu'une démarche de financiarisation de la nature, sans pour autant permettre la mise en uvre de politiques réellement efficaces pour lavenir dune planète viable.
Dossier : Mildiou : Les alternatives de demain
Xavier DELBECQUE, AuteurEntre la découverte dune substance ayant des propriétés antimildiou et son application sur le terrain, le temps est long. Certaines substances, dailleurs, ne sont finalement pas développées. Ce dossier permet de faire le point sur lavancée de différents travaux expérimentaux concernant la lutte contre le mildiou et ayant donné de bons espoirs ces dernières années. Les lysats damibes devraient ainsi arriver dans les vignes en 2024 (mode daction : éliciteur et fongicide), des microalgues sont également en bonne voie (lancement prévu en 2025, mode daction : fongicide), ainsi que des extraits dinule visqueuse (lancement prévu en 2026/27, mode daction : fongicide). Dautres produits sont testés mais nont pas encore de date de lancement prévue : un biostimulant à base de stérols végétaux, leau ozonée qui pourrait agir comme fongicide de contact ou encore leau électrolysée qui pourrait agir également comme fongicide.
Dossier du mois : Commerce alimentaire : Des chemins tortueux jusquà notre assiette
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Elisa OUDIN, AuteurLa guerre en Ukraine a mis en évidence la forte prédominance de quelques grands groupes sur le commerce alimentaire mondial et les faiblesses de ce système. Limpact de cette guerre tient au fait que les belligérants sont des fournisseurs majeurs de blé, d'orge, de tournesol et de maïs. Sajoutent à cela les conséquences de ce conflit sur le coût des énergies. Ceci amène à une flambée des prix et à des risques de pénuries, dautant plus que le commerce alimentaire est devenu mondial. Dans ce système, les denrées, devenues sources de spéculation, font des kilomètres à travers la planète avant darriver par cargos géants dans nos ports, puis dans nos assiettes. Connaître lorigine des produits que lon consomme devient souvent quasi impossible, surtout avec un étiquetage aux mentions obligatoires très parcellaires. Le but ? Tirer les prix vers le bas et répondre aux demandes de lagroalimentaire et de la grande distribution qui veulent des produits standardisés et peu chers. Ce système, opaque, est aussi plus à risques en termes de fraudes. En plus de présenter les coulisses du marché mondial des denrées alimentaires, ce dossier fait des focus sur certains produits de base comme le blé ; les huiles de tournesol, de colza, de palme ; le poulet ; le sucre ; la viande de buf ; le lait ; les tomates fraîches ; le cacao et le café : origine, traçabilité, qualité selon lexistence de signes de qualité ou non, part de production et de consommation en France, risque de pénurie ou dinflation suite à la guerre ou au changement climatique . Pour faire face à ces risques de chocs, la souveraineté alimentaire devient un enjeu majeur. Certains présentent alors le productivisme agricole comme la solution, quitte à faire fi des questions environnementales ou de santé. Dautres dénoncent le lobbying de lagrochimie qui cherche à « instrumentaliser la guerre » à son bénéfice. Stocker, réguler pour sadapter aux crises, réduire les importations, favoriser les filières plus modestes, mieux tracées et rémunérant mieux les producteurs sont les moteurs dune autre approche, basée sur une résilience alimentaire réfléchie à léchelle des territoires, à partir daliments locaux diversifiés.
Dossier : Volailles de chair : Les leviers pour traverser les turbulences
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa filière volailles de chair bio est malmenée par les hausses des coûts alimentaires, énergétiques et par la grippe aviaire. Tour dhorizon auprès déleveurs, de fabricants daliments, d'un accouveur et d'un vétérinaire et identification de leviers permettant de passer ces turbulences. Concernant la grippe aviaire, pour faire face aux conséquences économiques, plusieurs acteurs se sont engagées : lÉtat a versé une aide aux éleveurs ; les coopératives ont proposé des reports de factures, et des prêts-relais ont pu être mis en place avec les banques. Sur le volet sanitaire, les éleveurs prônent des mises à labri sur parcours réduits plutôt que des confinements. Dominique Balloy, vétérinaire du groupe dexperts sur la grippe aviaire, souhaiterait la mise en place de vrais plans de surveillance vétérinaire, adaptés à chaque zone selon les risques et les espèces, avec des claustrations proportionnées selon les risques. Pour lui, les sorties sur parcours réduits ont aussi du sens tant quil ny a pas de foyer détecté pour les poulets, les dindes et les pintades, mais cest moins évident pour les palmipèdes, plus sensibles et plus excréteurs. Les fabricants daliments ont également été fortement impactés par la grippe aviaire, avec une forte réduction de leur activité en 2022. De plus, le prix de laliment a augmenté de 20 % et, ceci, dans un contexte où lévolution de la demande ne va pas dans le bon sens, ce qui est source dinquiétude. Heureusement, pour lun de ces fabricants, lEspagne a permis un relais de croissance. Un accouveur (Couvoir Hubert) témoigne : il a aussi été fortement impacté, de façon indirecte, par la grippe aviaire, avec une activité réduite de moitié. Sa crainte est de ne pas toucher daides comme il est hors de la zone Influenza. Pour Benoit Drouin, éleveur de volailles de chair bio et vice-président du Synalaf, concernant les hausses de prix des matières premières, chacun doit réfléchir à sa part de marge et à la répartition de la valeur au sein de la filière. Pour faire face aux baisses de vente de 15 %, la production devrait également être un peu réduite dans les élevages. Enfin, pour certains acteurs, le consommateur doit également payer le juste prix et arbitrer entre ses loisirs et son alimentation.
Elevage Vu à Tech&Bio et au Space 2021 ; Cultures spécialisées Vu à Tech&Bio
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurCes deux articles détaillent des nouveautés présentées lors des éditions 2021 des salons professionnels Tech&Bio et Space. Trois des nouveautés sont des matériels et des intrants plutôt dédiés à lélevage : 1 - Le constructeur allemand Güttler a présenté son nouveau combiné de semis utilisable pour les cultures fourragères, le Green Master Direct ; 2 Lentreprise Pertinent, basée près de Pau, propose différentes éco-solutions utilisables en bio pour gérer des insectes problématiques en élevage (ténébrions, mouches, poux rouges ) ; 3 Le fabricant daliments MiXscience se prépare à proposer des aliments pour poules pondeuses à partir de matières agricoles 100 % bio ou C2. Les cinq autres nouveautés présentées concernant les cultures spécialisées : 1 La société grenobloise Selvert offre un panel de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) utilisables en bio, aux propriétés fongicides, bactéricides, acaricides ou insecticides ; 2 Le constructeur Busa présente loutil Gymf, des modules de désherbage mécanique à houes rotatives étoilées pour la vigne et les vergers ; 3 La société CBC Biogard a mis au point Biootwin L, un diffuseur de phéromones fabriqué à partir de polymères biosourcés biodégradables ; 4 Lentreprise Sumi Agro, en partenariat avec la société Fyteko, propose le biostimulant Nurspray qui prévient les risques de stress hydrique de la vigne et des fruitiers ; 5 - Lentreprise Terranis, en partenariat avec lICV, présente loutil daide à la décision Oenoview qui permet d'envisager des vendanges sélectives et doptimiser les apports en intrants.
LEmpreinte Bio : un atelier de découpe et une boucherie pour une filière viande locale
Fin 2020, cinq éleveur.euse.s issu.e.s de quatre fermes de lHérault ont décidé de monter un atelier de découpe et une boucherie attenante, pour la vente en circuits de proximité et en direct. Latelier, une société dont les parts appartiennent aux quatre fermes, achète les carcasses de bovins, de porcs ou dovins, qui sont alors prises en charge par deux bouchers salariés. En plus de la vente sur place, la société peut fournir des petites cantines scolaires, des restaurants ou des magasins alimentaires.
Espaces-test agricoles : Faciliter les installations
Eric CHARBONNIER, AuteurLes espaces-test agricoles sont des dispositifs qui permettent à des porteurs de projet d'expérimenter leur activité agricole, dans un contexte sécurisant, avant leur installation. Ils favorisent le renouvellement de la population agricole grâce à un accompagnement humain et technique, souvent nécessaire aux nouveaux agriculteurs non issus du milieu agricole pour réaliser leur projet. Aujourd'hui, il existe plus d'une soixantaine d'espaces-test en fonctionnement en France, sous des formes variées (associations, Coopératives d'Activités et d'Emploi, SCIC...). Ceux-ci suscitent la coopération de collectivités territoriales, de réseaux d'accompagnement et d'aide à la création d'entreprises, mais aussi d'entreprises locales, d'associations de consommateurs... au travers de partenariats. En cela, les espaces-test agricoles constituent, non seulement un outil d'appui à la professionnalisation, mais aussi l'opportunité de créer de nouvelles formes de coopération entre les acteurs d'un territoire.
EthicDrinks : Pour un monde du vin moins polluant
Frédérique ROSE, AuteurCamille et Mickaël Alborghetti ont fondé lentreprise EthicDrinks, en 2019. Cette société, spécialisée dans la commercialisation de vins engagés pour lenvironnement, travaille sur la réduction de lempreinte carbone de laval de la filière. Pour cela, elle a élaboré un cahier des charges précis et le plus « vert » possible : zéro plastique, pas de capsule, pas détiquette adhésive, utilisation de colle végétale ou naturelle, logistique verte (train en France et en Europe, voilier-cargot pour lexport, camion roulant au bio-éthanol issu de marc de raisin pour les petits trajets ). Elle sengage aussi à mesurer, à limiter et à compenser ses émissions de CO2. Pour cela, elle se fait accompagner et certifier par Toovalu (en 2020, la société a émis 128 t de CO2 et en a compensé 300 t). Elle sengage également auprès dONG en faveur de la protection de lenvironnement (5 % des ventes sont notamment reversés à Sea Shepherd qui protège les océans). EthicDrinks ne commercialise que des vins ayant un label environnemental : 95 % des vins sont bio. Lentreprise accepte les vins HVE, mais demande surtout ce label pour les vins en conversion (sinon, le vin nest pas reconnu comme doté dun label environnemental).
Être maraîcher, une question à choix multiple
Fabien BOCQUET, AuteurQuel statut choisir pour être maraîcher ? Peut-on devenir autoentrepreneur en maraîchage ? Ces questions sont récurrentes chez les porteurs de projets. Il faut rappeler que le statut juridique définit la façon dont lactivité professionnelle maraîchère est liée ou non à celle de la situation privée (cela va de la confusion complète à la séparation totale), tandis que le statut fiscal correspond à la façon dont lEtat prélève les taxes et les impôts sur lactivité agricole. Cet article commence par apporter des informations sur les différents statuts juridiques possibles et sur leurs caractéristiques : les formes individuelles (les entreprises individuelles EI - et les entreprises individuelles à responsabilité limitée EIRL -) et les formes sociétaires (les groupements agricoles dexploitation en commun GAEC -, les entreprises agricoles à responsabilité limitée EARL -, et les sociétés civiles dexploitation agricole SCEA -). Il évoque ensuite le statut fiscal, en abordant le mode dassujettissement à la TVA, ainsi que les régimes dimposition des bénéfices agricoles : micro-bénéfice agricole Micro-BA -, réel simplifié, réel normal et, pour les formes sociétaires, le choix irrévocable de loption impôt sur les sociétés. Enfin, il aborde les droits dun exploitant assujetti à la MSA (couverture santé, prestations familiales, assurance vieillesse, assurance accident du travail et maladie professionnelle ).
Etude des secteurs alimentaires et cosmétiques "biologiques" français, et des perspectives 2027
Christian RENAULT, Auteur ; Patrick DUCHEN, Auteur | PUTEAUX (8 Terrasse Bellini, 92 807, FRANCE) : LA MAISON DE LA BIO | 2022Le marché de la bio, qui a été multiplié par 3,5 entre 2010 et 2020, connaît un ralentissement en 2021. Cette étude, initiée par Natexbio et La Maison de la Bio en 2021, présente une prospective à 5 ans pour le secteur bio. 4 scénarios ont été établis : S1, Ambition Bio 2027 ; S2, favorable ; S3, tendanciel et S4 défavorable. Selon les scénarios extrêmes, la création demplois varie de 300 000 ETP et les surfaces passent dun chiffre stable (S4) à près de 25% (S1). Les conditions pour atteindre chacun des scénarios sont listées, en termes de demande (pouvoir dachat, attentes des consommateurs ), doffre (entreprises et distributeurs bio, communication ) et de réglementation (labels, PAC, affichage environnemental, actions en faveur du bio ). Pour finir, des pistes dactions pour viser lobjectif Ambition Bio 2027 sont proposées. Elles concernent dabord les pouvoirs publics et leurs actions dans léconomie (sécurité sociale alimentaire en favorisant le bio, investissements dans le bio pour les entreprises ), la recherche-développement, léducation (charte dAB dans les lycées agricoles) et la politique (mise en place de relais à toutes les échelles, participation aux campagnes de communication). Ces pistes concernent aussi les entreprises (réduction de lécart de prix avec les produits non bio, produits locaux/ équitables, RSE, meilleure connaissance scientifique des bienfaits du bio, accroissement des exportations, communication).
La filière Grandes cultures bio : Valoriser ses productions : Tendances des besoins en Nouvelle-Aquitaine
En 2021, 123 839 hectares de grandes cultures, en Nouvelle-Aquitaine, étaient cultivés en agriculture biologique (+7,7 % par rapport à 2020). Cette année-là, la récolte de céréales bio a été bonne, à l'exception du maïs, mais avec des qualités hétérogènes. En revanche, pour les oléagineux, les volumes récoltés n'ont pas été à la hauteur des attentes. En 2022, le conflit ukrainien a perturbé les marchés, la France s'est ouverte à l'export, les prix des intrants et du fret ont flambé... La forte augmentation des prix des intrants minéraux a eu pour conséquence une demande accrue de la part des agriculteurs conventionnels pour des engrais organiques, impactant donc le prix de ces intrants utilisés par les agriculteurs biologiques. Dans un tel contexte, la contractualisation pluriannuelle est plus que jamais préconisée. Une liste d'opérateurs collecteurs de Nouvelle-Aquitaine avec leurs principaux besoins est fournie dans cette fiche.
Des fines herbes bio dans un outil high-tech
Véronique BARGAIN, AuteurAngel Rodriguez, créateur de la société Bioplants, près dAngers, produit des plants dherbes aromatiques bio, prêtes à cueillir, destinés à la vente aux rayons fruits et légumes, en grande distribution et en magasins bio. Aujourdhui, les 15 000 m² de serres de Bioplants permettent de cultiver vingt espèces de plantes aromatiques pour le Grand Ouest et pour Paris. Cette production, entièrement automatisée, repose sur une technologie inspirée de lindustrie et sur lutilisation de lintelligence artificielle : toutes les tâches, de la commande des intrants à la sortie des plants, sont réalisées sans intervention humaine, grâce à un logiciel et à un transbordeur. Le contrôle qualité, le conditionnement et lexpédition sont ensuite réalisés manuellement. Pour finir, suite à la création dun second site, Bioplants prévoit daccueillir 4 ha de serres supplémentaires et de continuer à développer son activité dans dautres régions de France.
FRDP : des fruits et des légumes bio surgelés "engagés"
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 1997, l'entreprise FRDP, labellisée Bioentreprisedurable®, crée des filières de fruits et légumes bio destinés à la surgélation. Elle travaille avec des transformateurs agro-alimentaires français et européens (400 clients, avec qui FRDP réalise 80 % de son CA), avec la restauration collective (15 %) et commercialise une gamme grand public distribuée en magasins bio, sous la marque Bioregard (5 %). FRDP s'appuie sur des partenariats avec des producteurs bio, avec qui l'entreprise établit des contrats pluriannuels, sur le long terme. La forte dimension sociale de ces partenariats repose également, au besoin, sur le soutien financier de l'entreprise : préfinancement des récoltes, achat de semences, aide à l'acquisition de machines, etc. Forte de son organisation pour la surgélation et d'une traçabilité pointue, l'entreprise FRDP offre aux transformateurs un approvisionnement fiable et sécurisé. Interview de Marc Montluçon, président de FRDP.
Freins et besoins à la commercialisation de la viande biologique en circuit court : Résultats dune enquête menée auprès dopérateurs de laval de la filière viande bio Massif central
Ce diaporama synthétise les principaux résultats dun travail mené, en 2022, par des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement), basés à la MFR dAnneyron. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), ces étudiants ont été amenés à travailler sur les freins et les besoins pour commercialiser, en circuits courts, de la viande biologique produite à lherbe sur le Massif central. Pour cela, ils ont mené 13 entretiens auprès de différents opérateurs de laval : 5 magasins spécialisés, 3 boucheries, 2 restaurants, 2 GMS, 1 plateforme de distribution. Ces entretiens avaient pour objectifs : de mieux connaître lintérêt des distributeurs à vendre de la viande bio « 100 % élevée à lherbe », et de mieux cerner leurs attentes en matière de qualité des carcasses, ainsi quen matière dorganisation pour lapprovisionnement. Globalement, les résultats montrent que laspect local est le point le plus important pour les consommateurs (et donc pour les distributeurs), plus que le bio. Ils souhaitent aussi de la qualité gustative et associent souvent « bio » à « cher ». Ils ne savent pas quelle est la plus-value de la viande bio produite à lherbe par rapport à de la viande conventionnelle (défaut de communication). Ces résultats montrent aussi de grandes différences entre les attentes des différents types dopérateurs de laval en matière dachat et de stratégie de commercialisation de viande bio et locale. À lissue de ces enquêtes, des pistes spécifiques, pour chaque type dopérateur, ont été élaborées. En complément de cette synthèse, le rapport complet des étudiants est disponible sur le site internet du projet BioViandes.
Et les gagnants du Natexbio Challenge sont...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe jury de la quatrième édition du Natexbio Challenge a récompensé, parmi 10 nominés, 3 entreprises aux projets novateurs : Yency (1er Prix), Crémeries-Unies (2ème Prix) et l'Etuverie (3ème Prix). Le grand gagnant, Yency, propose des petits déjeuners sans sucre, à base de yacon, un tubercule originaire du Pérou et aux vertus sucrantes, et a pour projet d'investir dans la construction de la filière yacon (ou poire de terre) française. Le projet du second lauréat, Crémeries-Unies, repose sur l'implantation de laiteries urbaines et sur une offre locale et bio de produits laitiers. L'Etuverie, 3ème lauréat, valorise l'ail noir bio produit dans une ferme familiale, puis cuit à l'étuvée, sous différentes formes (têtes, pâte, miel, bière...).
Grand Est : Probiolor fête ses 30 ans !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa coopérative Probiolor a vu le jour en 1991, en Lorraine. En 2021, année de ses trente ans, elle a collecté 27 000 tonnes de grains, dédiés à 61 % à l'alimentation humaine, selon sa démarche historiquement 100 % bio, équitable et solidaire. Les évolutions de cette coopérative, pionnière sur le marché de l'AB, sont présentées dans cet article.
Guide 2022/2023 des groupements de producteurs & des entreprises bio de Nouvelle-Aquitaine
En 2021, en Nouvelle-Aquitaine, 9,22 % des surfaces agricoles sont cultivées en agriculture biologique (+ 13,4 % par rapport à 2020) et près de 8 800 exploitations sont certifiées bio, soit 785 de plus quen 2020. Les surfaces biologiques sont en augmentation (+ 31 267 ha en un an), dont 88 982 ha en conversion et 42 354 ha en 1ère année de conversion en 2021. La Nouvelle-Aquitaine est la deuxième région en nombre de producteurs bio et en surfaces bio et la première en production de fruits et légumes. On y recense 5 425 transformateurs (+ 11 % par rapport à 2020), 3 431 distributeurs (+ 60 % par rapport à 2020) et 32 importateurs. INTERBIO Nouvelle-Aquitaine rassemble 296 organisations et opérateurs membres. L'interprofession liste, tout d'abord, dans ce guide, les organisations professionnelles, les lycées agricoles et les centres techniques membres. Les groupements de producteurs et les entreprises bio de Nouvelle-Aquitaine sont ensuite présentés, par grands types de produits (fruits et légumes frais, grandes cultures, lait, épicerie, etc.).
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine & en Occitanie Édition juin 2022
Laureline TERRIS, Auteur ; Marine VEYRIES, Auteur ; Anaïs PINAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (Cité Mondiale, 6 Parvis des Chartrons, 33 075, FRANCE) : INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associées pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions, avec pour objectif de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette seconde édition, actualisée et complétée avec de nouveaux acteurs, recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche fournit, de manière synthétique, les informations suivantes : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide comprend aussi des données sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi quune fiche thématique sur le vrac.
Une histoire vigneronne en Catalogne
Soazig CORNU, AuteurJaume Gramona, vigneron en biodynamie à Sant Sadurní d'Anoia, en Catalogne espagnole, s'est associé à son cousin au sein de l'entreprise familiale qui emploie, en 2022, 70 salariés, entre vignes, cave, administratif et commerce. Le domaine est constitué de 65 ha de vignes et de 35 ha de forêt avec, à son cur, des bâtiments de ferme pour accueillir les animaux : une dizaine de chevaux pâturent sous les pins ; un troupeau de moutons permet de gérer l'enherbement des rangs et de réguler les engrais verts ; des oies et des chiens gardent le lieu ; d'autres volailles animent l'espace ; un troupeau de vaches Albera habite dans la forêt. Jaume, conscient de la nécessité de travailler collectivement, partage ses connaissances, son expérience et ses pratiques respectueuses de la nature, à son équipe, à ses élèves (il est professeur chargé de cours dnologie à l'Université Rovira Virgili de Tarragone) et au sein du groupe Alianzas por la Tierra (« Partenariats pour la Terre »), une association de vignerons créée en 2015. La cave actuelle a été construite, en 2002, avec une architecture bioclimatique, afin de réduire son impact environnemental et sa consommation énergétique. Les raisins y sont vinifiés, 20 % provenant des vignes de la famille Gramona, le reste des vignerons du groupe Alianzas por la Tierra. Chaque année, 850 000 bouteilles (deux tiers en vins effervescents, un tiers en vins tranquilles) sont produites et commercialisées en Catalogne (70 %), dans le reste de l'Espagne (17 %) et à l'export (13 %).
Hold-up sur la terre
Cest un phénomène secret mais puissant qui transforme radicalement lagriculture française : laccaparement des terres. Naguère « réservé » aux pays du Sud, il se répand rapidement dans notre pays. De grandes entreprises achètent la terre par centaines dhectares. Elles profitent des failles de la législation. Ce livre, résultat dune enquête de plusieurs années et nourri de nombreux reportages, révèle cette mutation souterraine, que lon peut qualifier de « hold-up ». Un hold-up qui ne se traduit pas seulement par une concentration foncière toujours accrue, mais qui stimule une agriculture industrielle et chimique, visant une production maximale au détriment de la biodiversité. L'arrivée des grands propriétaires fonciers prolétarise aussi les travailleurs de la terre : les paysans deviennent des sous-traitants et perdent toute autonomie. Une transformation radicale se déroule, qui signifie, pour l'auteure, la fin de lagriculture traditionnelle. Dans cet ouvrage, l'auteure propose des solutions simples, fondées sur lécologie, la liberté des paysans, et une maîtrise de la terre au service de lintérêt général.
Ils fabriquent des glaces La Mémère 100 % bio
Emeline BIGNON, AuteurEn Ille-et-Vilaine, les associés de l'EARL Beaufour Holstein, qui élèvent des vaches laitières en agriculture biologique, se sont associés à la Compagnie laitière des glaces paysannes. Ensemble, via une SAS dans laquelle les éleveurs sont les actionnaires majoritaires, ils produisent des glaces artisanales 100 % bio. Les éleveurs s'occupent de la transformation grâce à du matériel et 0des locaux fournis par la Compagnie. Cette dernière gère aussi la logistique et la commercialisation des glaces en supermarchés, sous la marque La Mémère.
Index Acta biocontrôle - 2022
Le biocontrôle est un ensemble de méthodes de protection des végétaux basées sur la gestion des équilibres biologiques et des mécanismes naturels. Quelles sont les solutions de biocontrôle existantes ? Comment sont-elles utilisées, quels sont les produits de biocontrôle commercialisés et pour quels résultats ? Sont-ils utilisables en AB ? Que dit la réglementation ? Lindex biocontrôle propose : - Une définition du biocontrôle, ainsi quune description précise des agents qui le composent (macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques, substances naturelles) ; - Un point sur la réglementation en vigueur ; - Des fiches dexemples dutilisation des solutions de biocontrôle sur le terrain pour illustrer leur contribution dans la protection intégrée des cultures (lutte contre la pyrale du maïs, le carpocapse des pommes et des poires, l'otiorhynque du fraisier, la pyrale du buis, lotiorhynque en pépinière, les tordeuses de la grappe sur vigne, la cicadelle vectrice du phytoplasme sur lavande et lavandin, les mouches mineuses des cultures florales sous serre, le mildiou de la vigne, la germination des pommes de terre, les mouches des fruits en arboriculture et maraîchage, la septoriose sur blé et le mildiou sur pomme de terre) ; - Un répertoire des produits (usages, classification toxicologique, conditions demploi...) ; - Une liste de contacts et d'adresses utiles (firmes, instituts techniques agricoles ) ; - Les index généraux de consultation (par culture et par usage, par substance active, par spécialité commerciale). Les produits utilisables en AB sont identifiés.
Le konjac, une nouvelle filière émergente ?
Adrien LASNIER, AuteurLe konjac est une plante dont le tubercule est transformé en farine, puis en pâtes ou en riz, ou est utilisé dans le milieu médical et en cosmétique. Il est produit principalement en Asie. Dans le Maine-et-Loire, l'entreprise Plant Innovation R & D travaille sur le développement d'une filière française, de la production de plants à la transformation des tubercules. Une ferme expérimentale teste différents itinéraires techniques en agricultures biologique et conventionnelle.
Laine lorraine : la renaissance ?
Camille JOURDAN, AuteurDans un contexte où les prix des matières premières flambent et avec un intérêt grandissant des consommateurs pour les produits biosourcés, des sociétés se sont emparées de la question des débouchés de la laine de mouton. Aujourd'hui, la majeure partie de la laine produite en France est exportée en Asie et le reste est détruit ou stocké. Pourtant, la laine de mouton présente des propriétés thermiques intéressantes et constitue, dans le cadre de la transition énergétique, une solution pour isoler les bâtiments. En Grand Est, la société MOS-Laine et le Cetelor (Centre d'essais textile lorrain) ont commencé la transformation de la laine de mouton en produits isolants.
Un lait en poudre bio, français et équitable pour le chocolat
Costie PRUILH, AuteurLe collecteur Biolait, l'industriel Ingredia et le fabricant de chocolat Ethiquable annoncent la création d'une filière de lait en poudre français, bio et équitable, destiné à la fabrication de chocolats Ethiquable. Cet article présente leur partenariat.
Un légume venu d'Asie : Le konjac débarque en France
Marion COISNE, AuteurLa SAS Plant innovation R&D, basée à Angers, a développé une technologie pour produire des plants bio français de konjac, et travaille sur litinéraire technique. Ce tubercule, qui provient principalement de Chine, est utilisé pour produire des nouilles, des éponges, ou encore des gélules minceurs. Sans gluten et avec un indice glycémique très faible, le konjac est un légume tendance. Cependant, en culture, il faut trois ans pour produire des tubercules suffisamment gros pour être commercialisés et la gestion du désherbage est compliquée.
MAISON NAJA : redonner leurs lettres de noblesse aux fruits secs
BIO-LINEAIRES, AuteurMarque de référence en fruits secs dans l'hôtellerie et dans la restauration de luxe, l'entreprise de la famille Najarian, à Marseille, propose, aujourd'hui, ses produits au réseau bio, sous la marque Maison Naja : produits apéritifs, confiseries, produits nature, pâtisseries, produits petit-déjeuner... Au-delà de la qualité de ses produits, Maison Naja est aussi engagée en matière d'écologie et de durabilité : par exemple, les stocks de fruits secs, issus de l'agriculture biologique, qui sont importés, sont protégés des infestations d'insectes par de la lutte biologique. Ce publi-reportage présente la marque et ce qu'elle peut apporter aux magasins spécialisés.
Manger Bio Hautes-Pyrénées : Annuaire des agriculteurs bio en vente directe Édition 2022/2023
GAB 65, Auteur ; BIO OCCITANIE, Auteur | TARBES (Hôtel Entreprise Libération, 28 Avenue de la Libération, 65 000, FRANCE) : GAB 65 | 2022Le Groupement d'Agriculture Biologique des Hautes Pyrénées (GAB 65) publie, conjointement avec Bio Occitanie, ce guide qui présente les coordonnées de producteurs biologiques qui ont choisi la vente directe. Les entreprises artisanales de transformation alimentaire (boulangeries, mielleries, brasseries...) et les magasins bio sont également cités.
Marché de l'huile vu par Biolintec : « Une spéculation inédite en bio »
Frédéric RIPOCHE, AuteurBiolintec est une entreprise de trituration doléagineux bio basée dans le Lot-et-Garonne. Elle transforme 8 000 t de graines de tournesol, 3 000 t de soja et produit différentes huiles. Elle travaille plutôt en B to B (business to business). Cette année, l'entreprise na pas fabriqué dhuile de colza, car la demande importante en graines de colza locales et françaises a fait fortement monter les prix. Globalement, depuis le début du conflit en Ukraine, cest lintégralité du marché des corps gras qui est déstabilisé. Tous les oléagineux sont donc plus ou moins impactés. Biolintec se fournit habituellement en filières courtes, via des contractualisations. Ses graines de soja et de tournesol proviennent ainsi majoritairement de France (seuls 15 % du tournesol vient dEspagne). Mais, cette année, avec la spéculation, il est difficile de demander à une coopérative ou à un agriculteur de conserver le prix fixé lors de la contractualisation, il faut sadapter au marché. Par ailleurs, certains clients de Biolintec, convaincus de manquer dhuile de tournesol ou de la payer trop cher, la remplacent par dautres types dhuiles. Lhuile de soja, qui était plutôt destinée à lalimentation animale, voire aux peintures bio, trouve, dans ce contexte, une place dans lalimentation humaine.
Mutyne : Des produits ménagers écologiques, éco-conçus, aussi efficaces que ceux du conventionnel
BIO-LINEAIRES, AuteurCe publi-reportage présente la marque familiale Mutyne, co-fondée en 2019 par Ghizlane et Romain Jougleux, dans le Nord (59), et qui propose des produits détergents écologiques. Les produits sont fabriqués dans le respect d'un cahier des charges précis. Ils intègrent, dans leur formulation, les dernières innovations issues de la chimie du végétal et sont parfumés avec des ingrédients 100 % naturels et sans allergènes. La marque Mutyne, exclusivement distribuée en magasins bio et en épiceries vrac, promet des produits aussi efficaces que ceux du conventionnel, tout en allant plus loin dans des solutions écologiques ; les produits sont efficaces à froid, ce qui permet de baisser la température de lavage (économies énergétiques, réduction de l'impact environnemental, durabilité des textiles...).
Natexpo à Lyon : Sadapter et continuer à innover
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon Natexpo sest tenu du 18 au 20 septembre à Lyon. Cet évènement, plutôt destiné aux magasins bio, mais ouvert à tous les circuits de distribution, reflète les tendances du marché bio. Cette édition a été marquée par des inquiétudes sur lévolution de la consommation des produits biologiques. Un recul de 6,6 % des ventes a été enregistré en GMS au premier semestre 2022 (comparé à 2021), et les magasins bio évoquent une baisse de 16 % des achats. Malgré ce tassement, comparé à 2019 (année avant le covid), le marché reste à peu près stable en magasins spécialisés (- 1 %), et en hausse de 15,5 % en GMS. Néanmoins, linflation, due au contexte géopolitique, commence à avoir des effets. La GMS, qui avait fortement élargi sa gamme de produits bio ces dernières années, procède actuellement à des déférencements de produits, par souci de rentabilité. La bio est donc moins visible et les ventes sont en recul. Les magasins spécialisés, qui ont connu un boom au niveau de leurs ouvertures, doivent faire face à une concurrence accrue et ont du mal à simposer avec leurs prix moins attractifs, ce qui entraîne des fermetures. Pour aider à enrayer le repli de consommation actuel, il faut que la bio continue à se structurer et à communiquer efficacement, notamment sur les bénéfices de ce mode de production. Il faut aussi sappuyer sur certaines tendances recherchées par les consommateurs, notamment la chasse au gaspillage et la réduction des emballages. Côté prix, il croît davantage en conventionnel quen bio, ce qui amène le différentiel à se contracter. Toutefois, ce sont les marques distributeurs, en GMS, qui semblent résister le mieux : la maîtrise du prix est donc un levier important à mobiliser. En magasins spécialisés, le prix n'est pas le principal argument et les priorités sont le conseil, la qualité et la fraîcheur, les assortiments. Plusieurs entreprises présentes au salon témoignent : Val d'Ormèze, Ferme Ty-Coz, Uni-Vert, Le Relais Local et Arcadie.
Natexpo : Les trophées 2022
BIO-LINEAIRES, AuteurLes Trophées Natexpo 2022 ont mis à l'honneur 16 produits innovants lancés entre avril 2021 et avril 2022, soit 2 produits pour chacune des 8 catégories suivantes : - boissons ; - compléments alimentaires ; - cosmétiques et hygiène ; - épicerie salée ; - épicerie sucrée ; - produits et services pour la maison et la personne ; - services et équipements pour le magasin et les marques ; - produits frais. Le jury, composé de 17 professionnels et journalistes, a décerné, pour la première fois cette année, un Trophée « Mention spéciale internationale », toutes catégories confondues, pour récompenser le talent des exposants internationaux.
Nomade Palize : les trésors bio et équitables du terroir iranien
BIO-LINEAIRES, AuteurNée en 2004 de l'initiative du franco-iranien Siamak Mozafari, la société Nomade Palize, basée dans le Gers (32), a développé, en Iran, des filières bio et équitables de produits emblématiques du pays : rose, safran, henné... En plus d'être bio, les produits sont, pour la plupart, équitables, certifiés Fair for Life. L'activité de production, de transformation et d'importation de l'entreprise fait vivre près de 300 familles en Iran, et a permis, grâce au fonds social de la FFL (Fair for Life), d'améliorer les infrastructures et de répondre à des besoins essentiels des communautés (irrigation, éducation, santé). Dans ce publi-reportage, Siamak Mozafari raconte l'histoire de l'entreprise.
Normandie : Reine Mathilde trace son sillon
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe programme Reine Mathilde (version 4, période 2022-2024) entame sa douzième année. Il poursuit ainsi des essais déjà mis en place, notamment ceux sur le non-labour. Ce programme de soutien au développement de la filière lait bio en Normandie a été créé en 2010 et est porté par lentreprise Les Prés Rient Bio (ex-Stonyfield France), filiale autonome de Danone. Ce programme était initialement focalisé sur la Basse-Normandie mais, depuis sa version 3, il sétend aussi en Haute-Normandie. Cette évolution a été souhaitée par la société Danone elle-même, qui voulait développer une filière bio en propre au plus près de son usine de transformation basée à Ferrières-en-Bray (Seine-Maritime). Si Reine Mathilde a eu un effet très positif sur le développement de la filière bio, le géant laitier a quand même revu ses objectifs à la baisse, du fait du contexte actuel. Il prévoit néanmoins de collecter 10 millions de litres de lait bio auprès de 22 fermes certifiées dici 2023. De son côté, lentreprise autonome Les Prés Rient Bio, bien implantée sur le marché avec ses marques « Les 2 Vaches » et « Faire Bien », collecte 55 producteurs bio, soit 16,5 millions de litres de lait. Elle subit néanmoins des baisses de vente, comme les autres acteurs de la filière. Pour préparer le renouvellement des générations, l'entreprise a mis en place « La Pépinière », afin de favoriser les installations hors cadre familial. Mais son édition 2022 a été reportée, faute de candidats...
Nouveautés : VIOLLEAU : Les fertilisants organiques dorigines animales montent en puissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe fabricant damendements et de fertilisants organiques Violleau propose sa gamme VIO®Orga, constituée en majorité de sous-produits animaux (farines de viande et dos de catégorie 2, et protéines animales transformées PAT de catégorie 3). Ces engrais affichent des concentrations en azote allant de 3 à 13 % et des concentrations en phosphore allant de 2 à 12 %. Leur minéralisation est plus ou moins rapide en fonction de leur formulation. Les agriculteurs (céréaliers, légumiers, arboriculteurs, viticulteurs ) peuvent donc choisir la meilleure formulation en fonction de la période dapport et des besoins spécifiques des cultures. Ce fabricant français, basé dans les Deux-Sèvres, tient à souligner lorigine française des matières premières utilisées. Des essais, menés en 2021 par Arvalis, ont montré lefficacité de ces bouchons PAT sur la fertilisation azotée de céréales bio, aussi bien en matière de rendement quau niveau du taux de protéines.
Observatoire RSE 2022 : Bioentreprisedurable ® : Le label RSE des entreprises bio qui agissent pour un modèle alimentaire durable !
Créé en 2017, BioED (Bioentreprisedurable) est un label RSE qui permet, aux entreprises de l'agroalimentaire bio, de s'engager à intégrer le développement durable au cur de leur mission et à contribuer positivement à la transformation de la société. En 2022, dans le cadre de la 2ème édition de l'Observatoire du label BioED, le Synabio met en avant la performance des entreprises sur les indicateurs RSE attendus : gouvernance, ressources humaines, environnement, achats et ventes responsables, santé, sécurité, naturalité et ancrage territorial, d'après les données 2021. Par rapport à l'année précédente, les chiffres sont en hausse : le label concernait, en 2021, 59 entreprises (contre 46 en 2020). Ces entreprises ont, notamment, effectué 46 % de leurs achats en matières premières en commerce équitable, contre 21,5 % l'année précédente. Chaque année, elles indiqueront la mesure des indicateurs de performance RSE de l'année précédente, ce qui permettra d'établir un suivi de progression.
Paiements pour services environnementaux : les conditions de réussite
TRAVAUX ET INNOVATIONS, Auteur ; Pierre DUPRAZ, AuteurCet article sappuie sur lintervention de Pierre Dupraz (INRAE) ayant eu lieu dans le cadre dune conférence organisée, en janvier 2022, sur « Les paiements pour services environnementaux (PSE) : comment construire de nouveaux marchés entre agriculteurs et entreprises ? ». Les PSE peuvent permettre de préserver l'environnement tout en rémunérant les agriculteurs pour leurs actions allant dans ce sens, mais aussi être un outil pour une entreprise dans le cadre de sa responsabilité sociale et environnementale (RSE). Or, les PSE restent complexes à mettre en uvre : cela demeure une « notion aux contours flous », notamment par labsence de définition concrète, opérationnelle et juridique des services environnementaux. Le cas des mesures agro-environnementales (MAE), que lon peut voir comme des PSE, et dautres expériences dans le domaine soulignent 4 grandes questions en la matière : I) la définition des services environnementaux qui, en labsence de définition officielle, sont cadrés par létablissement dun PSE et d'un contrat spécifique ; II) le niveau du paiement, établi entre le manque à gagner des agriculteurs et le consentement à payer du financeur ; III) le besoin du passage dune obligation de moyens à une obligation de résultats, sachant que peu de MAE se sont engagées dans cette voie ; IV) la question de la cohérence spatiale et temporelle des dispositifs PSE, car les effets attendus sur lenvironnement demandent du temps et aussi une emprise spatiale qui concerne plusieurs exploitations. Les PSE hors PAC permettent des « contrats de plus long terme et des contrats collectifs sur un territoire cohérent », mais doivent être acceptables pour le financeur. Par ailleurs, la PAC 2023-2027 sest dotée dun nouvel instrument, lécorégime, qui devrait mobiliser 20 % des aides agricoles directes (1er pilier). Jugé insuffisant et peu incitatif au regard des enjeux par certains, cela constitue, malgré tout, un nouveau contexte pour létablissement de PSE hors PAC.
Le palmarès des Trophées de lInnovation Vinitech-Sifel 2022 : La sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurLors de la 23ème édition du salon Vinitech-Sifel, 62 dossiers innovations ont été examinés pour le concours dexcellence Trophées de lInnovation Vinitech-Sifel. Quinze innovations ont reçu un prix, et 23 autres ont été citées afin dencourager les porteurs de projet. Vitisbio en présente dix : 1 La société MO.DEL a développé un tunnel escamotable anti-pluie, grêle et gel ; 2 Parsec propose Quadr@, un assistant numérique puissant qui interprète les données des processus de production du vin et identifie les moments dintervention adéquats ; 3 Naïo technologies présente Jo, un robot adapté aux vignes étroites et aux fortes pentes ; 4 Lamouroux a développé Phybiomatic, une plateforme de gestion phytosanitaire pour lagriculture conventionnelle, biologique et biodynamique ; 5 Polypoles met en avant Ventigel, un outil mobile permettant de lutter contre le gel ; 6 Egretier propose LOriginale, un nouveau dispositif de désherbage mécanique sous le rang ; 7 Vitifort présente Alqeos, des piquets de vigne à impact environnemental réduit ; 8 Yanmar Vineyard Solutions met en avant Yanmar YV01, un robot chenillard pour traiter les vignes ; 9 lIFV a élaboré VISA (VIgnoble Sporée Aérienne), une prestation de suivi de la sporée aérienne par des agents cryptogamiques responsables des principales maladies du vignoble (mildiou, oïdium, black-rot et botrytis) ; 10 lIFV a développé loutil de calcul en ligne GES&Vit, qui permet de quantifier lempreinte carbone dun domaine viticole.
Perspectives à l'export pour les produits biologiques français : Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni
Adeline NOËL-GRAUTMANN, Auteur ; Jean PLASSART, Auteur ; Luigina TRENTO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 14 (7 Boulevard Saint-Jacques, 75 998, FRANCE) : BUSINESS FRANCE | 2022Cette étude, réalisée par Business France, en partenariat avec le ministère en charge de l'Agriculture, analyse le marché des produits biologiques pour 4 pays européens (Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Pologne). L'objectif est de donner, aux entreprises françaises, les clés de compréhension, ainsi que des propositions concrètes pour exporter leurs produits sur ces marchés. Elle permet de mieux connaître les tendances de consommation de produits biologiques, le fonctionnement des circuits de distribution, ainsi que les principaux importateurs et distributeurs en Allemagne, en Italie, en Pologne et au Royaume-Uni. Elle indique aussi les besoins et les attentes des différents distributeurs, ainsi que des clés pour se démarquer des offres concurrentes. Pour finir, des recommandations sont formulées à l'égard des exportateurs français souhaitant se lancer ou améliorer leurs connaissances sur ces marchés.
Perspectives à l'export pour les produits biologiques français : Pays nordiques
Arnaud DUPRAT, Auteur ; Majbritt LEENAERT, Auteur ; Manon CLEMENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 14 (7 Boulevard Saint-Jacques, 75 998, FRANCE) : BUSINESS FRANCE | 2022Cette étude, réalisée par les bureaux Business France de Suède, du Danemark et de Finlande et par la Chambre de Commerce Franco-Norvégienne, en partenariat avec le ministère en charge de l'Agriculture, analyse le marché des produits biologiques pour les 4 pays nordiques. L'objectif est de donner, aux entreprises françaises, les clés de compréhension, ainsi que des propositions concrètes pour exporter leurs produits sur ces marchés. L'étude permet de mieux connaître les tendances de consommation de produits biologiques, le fonctionnement des circuits de distribution, ainsi que les rôles des principaux importateurs et distributeurs au Danemark, en Suède, en Finlande et en Norvège. Elle indique aussi les besoins et les attentes des différents distributeurs et aborde les aspects de concurrence. Pour finir, des experts partagent leurs recommandations à l'égard des exportateurs français souhaitant se lancer ou améliorer leurs connaissances sur ce marché.
Perspectives à l'export pour les produits biologiques français : Synthèse : Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Pays Nordiques
Ce document fait la synthèse d'une série d'études réalisées, en 2021, par Business France, en partenariat avec le ministère en charge de l'Agriculture, sur différents marchés européens porteurs pour les produits biologiques. L'objectif de ces études était de donner, aux entreprises françaises, les clés de compréhension, ainsi que des propositions concrètes, pour exporter leurs produits sur les marchés allemand, danois, finlandais, italien, norvégien, polonais, suédois et britannique. Ce document aborde les thématiques suivantes : 1) Évolution du marché des produits biologiques ; 2 - Impact du Covid-19 sur la consommation de produits biologiques ; 3) Spécificités des marchés européens matures ; 4 - Circuits de distribution des produits biologiques ; 5) Principaux importateurs/distributeurs de produits biologiques ; 6) Concurrents de l'offre française ; 7) Opportunités pour les produits bio français ; 8) Recommandations.
Pourquoi le jardin solidaire d'Hyères a choisi la mention Nature et Progrès
Dominique VIAU, AuteurEn 2008, dans le Var, le Jardin solidaire d'Hyères (JSH) a vu le jour tout près de la ville, sur un hectare et demi, en zone inondable. Mis à disposition gracieusement par la propriétaire, ce tier-lieu est occupé par de nombreuses associations, pour des activités agricoles (espace test pour la production et la vente de produits biologiques), mais aussi pour des activités culturelles et d'éducation populaire (formation, accompagnement technique, accueil de stagiaires et de Wwoofers), et pour de l'animation. Le Jardin, cultivé en biodynamie, a choisi la mention Nature & Progrès, pas seulement pour les aspects agricoles, mais aussi, notamment, pour son fonctionnement participatif.
Préserver la biodiversité au sein des filières bio des pays du Sud : Guide pédagogique à destination des entreprises bio
La biodiversité connaît un déclin majeur à l'échelle mondiale : 25 % des espèces sont menacées d'extinction et les écosystèmes naturels, refuges de biodiversité, ont chuté de 47 %, en moyenne, au cours du dernier demi-siècle. La situation est particulièrement préoccupante dans les zones tropicales et subtropicales, où l'élevage intensif, l'expansion agricole et l'exportation des matières premières vers l'Union Européenne sont les principaux responsables de la déforestation. Face à cette situation alarmante, le SYNABIO considère qu'il est essentiel que les entreprises bio fixent des objectifs de progrès complémentaires aux exigences du règlement bio. Ce guide, destiné aux entreprises, a pour objectif de leur permettre de comprendre les enjeux liés à la perte de biodiversité et de mettre en uvre des solutions pour la préservation de la biodiversité dans les filières bio des pays du Sud.
PROPOLIA - APIMAB Laboratoires : la passion au service du savoir-faire
BIO-LINEAIRES, AuteurEntreprise spécialisée dans les produits de la ruche et connue via sa marque Propolia, Apimab Laboratoires conçoit et fabrique une large gamme de produits de bien-être et de beauté, de soins pour les animaux de compagnie, ainsi que des produits alimentaires et des produits de la ruche purs. De la fabrication des extraits apicoles à l'élaboration de recettes innovantes, ce publi-reportage indique que Apimab Laboratoires, par son savoir-faire et pour son utilisation de la propolis depuis plus de 40 ans, est reconnue comme une société pionnière sur le marché apicole.
Résilience alimentaire en Occitanie : La Scic Graines équitables change déchelle
Stéphanie CAMAZON, AuteurA sa création, en 2014, la Scic Graines équitables avait pour objectif de réhabiliter des friches viticoles abandonnées en Occitanie en les cultivant en grandes cultures biologiques. Sept agriculteurs se sont lancés dans laventure. Ils ont mis en place des rotations de cultures performantes, avec des légumineuses et des couverts végétaux, afin de pérenniser le rendement de leurs cultures bio. Depuis, la Scic a construit ses débouchés pour ces diverses cultures (produits pour lalimentation humaine et semences de couverts végétaux), et a investi dans des outils de nettoyage, de triage, de stockage et de transformation. En 2021, elle sest notamment équipée dune nouvelle unité de pré-nettoyage/triage/stockage dune valeur de 2,5 millions deuros. Avant cet investissement, les adhérents se freinaient sur les mélanges despèces quils cultivaient mais, maintenant, ils sont libres de faire les mélanges quils souhaitent. Par exemple, les blés modernes sont cultivés avec de la féverole, les blés anciens avec de la luzerne, du sainfoin, de la gesse ou de la lentille Lassolement des différentes cultures est réfléchi à léchelle de lOccitanie afin de répartir les risques en cas daccident climatique. Vingt-deux nouveaux agriculteurs souhaitent adhérer à la structure, mais le site de stockage, qui a été conçu pour stocker 2 000 tonnes, est déjà saturé.
Retour sur la présentation du repère « IL LAIT LÀ » ; Retour sur l'AG et sur la boîte à questions : Le CA répond à 3 questions
Camille LOURDIN, Auteur ; Marie-Laure MAZURIER, AuteurLes 7 et 8 avril 2022, lors de lAssemblée Générale de Biolait, le repère « IL LAIT LÀ » a été officiellement présenté aux producteurs. Ce repère, qui se veut simple et explicite, a été conçu dans lobjectif de mieux communiquer sur les atouts et les engagements des fermes Biolait et de se faire connaître auprès des consommateurs. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès de producteurs et de consommateurs ; dans le même temps, un travail sur lidentité visuelle de Biolait a été conduit et le slogan a été revu pour être encore plus clair et cohérent. Un des articles revient sur 3 questions recueillies lors de lAG, notamment la mise en place de véhicules électriques et le prix TPC (toutes primes comprises) du lait.
Réussir à lancer de nouveaux projets : Les pistes de financement de la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article fait le point sur les financements possibles pour structurer et développer la bio, les conditions déligibilité des acteurs et des dépenses. Le fonds Avenir BIO, créé en 2008 et géré par lAgence BIO, a pour but de favoriser la structuration des filières. Le 32ème appel à projets a démarré en septembre 2022, pour une clôture fin mars 2023. Une consultation est prévue en 2023 pour faire évoluer ce fonds. Lappel à projets France Relance 2021-2022 est clôturé depuis septembre. Lenveloppe 2022 na été pas complètement consommée. En effet, certains opérateurs diffèrent leurs investissements par manque de visibilité. On notera également la création récente du premier fonds dinvestissement dédié à la bio par Esfin Gestion, et dautres outils, comme le financement participatif (ou crowdfunding) permettant de développer des projets en utilisant différentes plateformes (Miimosa ).
Salon Sitevi : Projets et nouveautés à explorer
Frédérique ROSE, AuteurLédition 2021 du Sitevi (salon professionnel destiné à la filière viti-vinicole) sest tenue du 30 novembre au 3 décembre et a rassemblé 51 000 visiteurs de 61 pays. Lévènement a favorisé les échanges, notamment autour de la gestion des ravageurs. Par exemple, la société UV Boosting a présenté sa gamme Hélios qui vise à renforcer les plantes avec des flashs UVc pour quelles puissent lutter contre les ravageurs (solution préventive). La stimulation de la vigne par ces flashs permet, en effet, de maintenir la vigne en état dalerte : la vigne réagit alors en produisant des composés liés à sa défense contre les pathogènes. Le concepteur de pulvérisateurs Berthoud propose une fonctionnalité de coupure de tronçon lors de la pulvérisation, ce qui permet déviter de pulvériser aux mêmes endroits, tout en facilitant la conduite pour les chauffeurs. De son côté, la société Greenshield expérimente le traitement par motifs pour diminuer la quantité de produits phytosanitaires utilisée (pulvérisation sur 18 m, puis non pulvérisation pendant 6 m, avant de pulvériser de nouveau pendant 18 m, etc., en décalant les espaces non pulvérisés dun rang à lautre). Cette même société met en place des systèmes de surveillance, dont une application pour mobile et tablette qui permet de remplir, en temps réel et de façon géolocalisée, létat sanitaire des vignes (mildiou et oïdium). Des robots étaient également présentés au salon, dont Jo, le robot chenillard de Naïïo technologies adapté aux vignes à haute densité, et Traxx, lenjambeur monorang autonome dExxact Robotics.
Savons Arthur : Immersion dans une bulle écolo
Elise ROTELLINI, AuteurIssu d'une famille de fervents défenseurs du bio, c'est dans la petite grange de ses parents, dans le Loiret qu'Arthur, jeune chimiste, a commencé à créer des savons biologiques. Cette année-là, en 2014, il lance sa marque "Savons Arthur" et obtient la mention Nature & Progrès, qui garantit non seulement que les ingrédients sont d'origine biologique, mais également la démarche éco-responsable du projet. Paul, le père d'Arthur, le rejoint dans cette aventure et l'accompagne, à vélo, pour trouver des boutiques vrac et zéro déchet pour commercialiser leurs produits. Courant 2017, la grange devient trop petite pour l'activité d'Arthur : c'est ainsi que Paul et Arthur se sont lancés dans l'auto-construction d'un bâtiment en bois et en paille. Arthur, bénéficiant de plus d'espace, complète sa gamme de savons solides 100 % huile d'olive avec des savons liquides à froid, des produits d'entretien, des lessives, une gamme bébé, d'autres produits d'hygiène et beauté adaptés à chaque type de peau... L'entreprise, maintenant constituée de 6 personnes, travaille en accord avec les piliers de sa démarche écologique et durable : zéro déchet, récupération, recyclage... et compte continuer à sensibiliser les consommateurs à travers ses produits.
Sommet de l'Elevage 2022 : Parcours bio : Guide des exposants ayant une activité en agriculture biologique ; Programme des conférences bio
Ce guide "Parcours bio" recense les exposants ayant une activité en agriculture biologique et présents au Sommet de lÉlevage en octobre 2022. Une grande variété de professionnels et d'acteurs de la bio (conseil, collecte, transformation, formation, recherche, coopératives, matériel...) y figurent, ainsi que leurs coordonnées.
Timac Agro : Oceryos, un biostimulant agissant au cur des plantes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTimac Agro est une entreprise familiale bretonne spécialisée dans les engrais/amendements, ainsi que dans la nutrition animale. En 2016, cette entreprise a créé un Centre mondial de linnovation (CMI), à Saint-Malo, où des chercheurs tentent de mieux cerner le fonctionnement des végétaux, des algues et des minéraux, afin de comprendre leurs interactions avec leur environnement. Lobjectif final est dappréhender les besoins des végétaux, notamment des algues, ainsi que leurs réactions, et didentifier les composés émis afin de les extraire et de les utiliser comme stimulants pour les cultures. Grâce à ces recherches et à lacquisition de nouvelles connaissances, cinq nouveaux stimulants racinaires et foliaires ont vu le jour en 2021, dont Oceryos qui est utilisable en agriculture biologique. Cette matière fertilisante à base dextraits dalgues brunes et de végétaux est un biostimulant de nouvelle génération, qui agit sur lexpression du potentiel génétique des plantes en régulant et en optimisant lexpression de certains gènes qui améliorent lefficience de labsorption et de la transformation des nutriments.
Triage, séchage et stockage des grains : Entre minutie et pragmatisme ; Triage, séchage et stockage des grains : « Conserver la valeur ajoutée » ; Conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2 : Nox Storage veille au grain
Robin GUILHOU, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles sont dédiés au triage, au séchage et au stockage des grains en agriculture bio. Les conditions particulièrement humides de lété 2021 ont rendu ces trois étapes essentielles pour valoriser les récoltes à leur juste valeur. Pour optimiser la conservation et la qualité des grains, certains détails font la différence. Le premier article retranscrit ainsi une interview de Jean-Yves Moreau, ingénieur de recherche stockage des grains chez Arvalis Institut du végétal, qui fait un point sur les matériels recommandés et apporte des préconisations. Cette interview est accompagnée dun encart sur le matériel de tri, de séchage et de stockage utilisé par Agrobio Pinault (13 000 t/an) afin de garantir des grains de qualité. Le deuxième article présente le témoignage de Pascal Letort, un céréalier en bio depuis 2010, installé avec sa femme dans le Maine-et-Loire, sur 100 ha de limons argileux humides. Il cultive près de 15 espèces qui sont toutes vendues en direct, après nettoyage et stockage, à des agriculteurs transformateurs. Le troisième et dernier article est consacré à la conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2, et plus particulièrement au système mis en place par la société Nox Storage. Cette dernière propose un conditionnement en big-bags sous atmosphère modifiée. Cette technique peu coûteuse offre une très bonne protection contre les infestations et les contaminations post-récolte. Cet article est accompagné de trois témoignages de producteurs bio qui utilisent cette technique : le Gaec Pachamama (Maine-et-Loire), la ferme Ty Ar Gall (Finistère), et Marie Ristor et Romain Le Dret (Deux-Sèvres).
Vit'All+ : la garantie du meilleur
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1978, au Mans (72), Colette Serrault ouvre un point de vente dédié à l'alimentation saine et à la santé naturelle. L'offre en compléments alimentaires était alors quasi inexistante, un regret qu'elle partageait avec son mari, Roger, préparateur en pharmacie, spécialisé en diététique et homéopathie. C'est en 1987, suite à l'offre d'un laboratoire belge souhaitant s'implanter en France, que Roger s'est lancé dans la distribution de compléments alimentaires. Bénéficiant d'un grand succès, l'entreprise familiale a ensuite racheté son fournisseur et a continué de se développer, toujours fidèle au réseau bio. Dans ce publi-reportage, Anne Serrault, la fille de Colette et de Roger, co-gérante de Vit'All+, présente l'entreprise, son expertise et ses innovations.
Vitagermine : Des marques solides qui cultivent des valeurs fortes
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1996, l'entreprise Vitagermine a mis sur le marché le tout premier lait infantile bio français, sous la marque Babybio. Vitagermine, considérée comme une entreprise pionnière de la bio, a aussi créé deux autres marques : Vitabio pour l'alimentation des enfants et des adultes et Madiabio, sa marque de super-aliments. Dans cette interview, Stéphane Priou, directeur Marketing de Vitagermine, présente son entreprise, au travers de ses marques.
Vitisbio : Annuaire des fournisseurs des vignerons bio 2022-2023
VITISBIO, AuteurDans son annuaire des fournisseurs des vignerons bio (édition 2022-2023), Vitisbio répertorie les coordonnées des structures qui proposent des matériels, des produits ou des services en lien avec la viticulture bio. Cet annuaire est composé de plusieurs catégories : 1 Les techniques culturales : plants et pépinières, fertilisation et couverts végétaux, travail du sol et machinisme, autres matériels et protections physiques, protection sanitaire et biocontrôle, logistique et manutention, gestion des effluents ; 2 Les équipements de chais : tonnellerie / foudrerie / cuverie, chaudronnerie, instrumentation et régulation, construction et revêtements, pompes / compresseurs / filtration, produits nologiques, transfert et traitement ; 3 Lembouteillage et le conditionnement : impression et traçabilité, matériels / process / ingénierie, conditionnement et packaging, bouchons et capsules ; 4 Les services : organismes de développement (organismes nationaux, organismes régionaux, organismes de contrôle et marques, stations dexpérimentations), formations spécialisées, conseil indépendant, viticulture et vinification connectées, salons / foires / expositions.
Vu au Sival 2022 à Angers
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article décrit plusieurs produits et innovations vus à lédition 2022 du Sival, le salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées : 1 Lentreprise Cichorium, basée en Espagne, propose un process clé en main pour cultiver des endives ; 2 Degravagri, distributeur de plants de fraisiers, de petits fruits rouges, dasperges et de rhubarbe, élargit sa gamme certifiée bio, notamment en fraisiers et framboisiers ; 3 - De Sangosse présente le Checkmate puffer, un diffuseur de phéromones contre le carpocapse et les tordeuses en arboriculture ; 4 Feldklasse propose deux nouvelles bineuses pour les cultures en planche (bineuse Rukaby) et les cultures sur butte (bineuse Pacorel) ; 5 Koppert, spécialiste dans la sélection de nématodes entomopathogènes contre les ravageurs, élargit sa gamme pour les cultures sous abris ; 6 Partner & Co présente sa gamme de semences Demeter de couverts végétaux ; 7 Sumi Agro propose un fongicide composé de terpènes pour lutter contre les maladies de conservation des fruits à pépins.
Vu au Space
Frédéric RIPOCHE, AuteurÀ l'occasion du Space, salon agricole dédié à l'élevage qui se tient chaque année à Rennes, de nombreuses entreprises viennent exposer leurs nouveautés. Certaines de ces nouveautés sont présentées dans cet article : - les additifs alimentaires à base d'extraits de plantes de la société Nor-Feed, et notamment la gamme à base d'agrumes qui a pour but de mieux valoriser les protéines de la ration par les monogastriques ; - le complexe de minéraux et d'oligo-éléments Z'Fix Slurry, conçu par Olmix, qui améliore la qualité biologique, physique et agronomique des lisiers ; - le produit Phyto Ax'cell, de Phytosynthèse, qui peut soutenir les animaux d'élevage lors des périodes où leur métabolisme est fortement sollicité (ponte, mise-bas, stress thermique...) ; - la préparation bactérienne DéchaumActiv, de la société Via Végétale, qui améliore la fertilité des sols en optimisant la dégradation des résidus de cultures et la libération des éléments nutritifs ; - le bloc à lécher SodiRespi, destiné aux bovins et aux équins, un complément riche en minéraux et en oligo-éléments qui permet, par ailleurs, d'optimiser le confort respiratoire des animaux. Pour finir, Moulin Marion présente sa nouvelle filière de trituration de soja bio en France. À terme, le meunier et fabricant d'aliments pour le bétail aimerait proposer des produits 100 % français.
Les zéolithes, une arme contre le mildiou ?
Xavier DELBECQUE, AuteurL'entreprise Solého environnement a mis au point Zéo Vignes, un produit composé exclusivement de zéolithe, un minéral naturel d'origine volcanique. Utilisable en agriculture biologique, il représente un nouvel outil dans la lutte contre le mildiou et les maladies cryptogamiques de la vigne. Il peut être utilisé seul ou en association avec du cuivre et du soufre.
100 % bio et coopératif : Comment l'idée a germé de créer la première coop de producteurs bio
Face aux dérives et dégâts de l'agriculture industrielle, des paysans cherchaient des réponses qui préserveraient l'avenir. En Bourgogne, dans les années 1970-1980, ils passent leurs exploitations en agriculture biologique, se rencontrent et s'épaulent. « Pour beaucoup, les agriculteurs bios étaient des rigolos ! » se souvient lun deux. Pionniers, ils créent, en 1983, la première coopérative 100 % bio pour commercialiser leurs céréales. Depuis, la Cocebi, cest son nom, a grandi et regroupe 250 adhérents. En tissant des liens avec dautres coopératives, en travaillant avec le mouvement des coopératives de consommateurs, en défendant leur vision de lagriculture et de la bio au sein des structures professionnelles et gouvernementales, ces hommes et ces femmes répondent aux grands enjeux environnementaux. Avec toujours cette exigence : 100 % bio et 100 % coopératif ! Une immersion passionnante dans une aventure humaine et paysanne pleine despoirs.
3J Développement : la solution pratique et de bon sens pour le vrac liquide
BIO-LINEAIRES, Auteur3JD est une entreprise familiale installée dans la Vienne, spécialisée dans la vente de produits en vrac liquides. Fondatrice du groupe Nature & Stratégie, la famille Gabory nest pas une inconnue dans le monde de la bio. Engagée pour la réduction du gaspillage et de l'empreinte environnementale, lentreprise propose toute une gamme de distributeurs de vrac liquides, adaptés aux différents besoins des magasins, qui permettent une traçabilité parfaite et le respect des normes dhygiène et de sécurité. Pour les liquides non alimentaires, 3JD choisit de distribuer les marques de produits Etamine du Lys et Coslys via la structure commerciale familiale, Comptoir des Lys, du groupe Nature & Stratégie. Pour lalimentaire, cest vers dautres partenaires que lentreprise se tourne : « des fabricants bio de qualité, de préférence locaux » à qui elle offre une place et de la visibilité en magasin, ainsi que des solutions pour la poursuite de leur projet de vente en vrac. Pour finir ce publireportage, les Gabory partagent leur volonté de continuer à accompagner les producteurs et les fabricants, tout en offrant aux consommateurs et aux points de vente des solutions pratiques pour la distribution des produits.
8e Salon Tech&Bio : Le plein en références techniques et économiques ; Pôle Élevage : Des repères dans toutes les filières ; Création de filières agroalimentaires : « Un long fleuve pas si tranquille »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles effectuent un retour sur la 8ème édition du salon Tech&Bio, qui sest tenue du 21 au 23 septembre 2021, sur le Lycée agricole du Valentin, à Bourg-lès-Valence (Drôme). Cette édition a regroupé 18 000 visiteurs. Le premier article revient sur ce rendez-vous incontournable qui permet de faire le plein en références techniques et économiques, et de voir les dernières innovations. Au total, 375 exposants de lamont et de laval étaient présents, une centaine de démonstrations de matériels innovants ont été organisées, ainsi que de nombreuses conférences, dont certaines ont été prises dassaut. Le fil vert de cette édition a été le Village du Biocontrôle (nouveauté 2021), qui a réuni plus de 16 entreprises. Le second article est consacré au Pôle Élevage. Divers ateliers et conférences ont abordé les principales préoccupations des éleveurs bio. Cet article revient plus précisément sur les conférences consacrées à lautonomie alimentaire des élevages bio, lactualisation des références en ovins lait bio, ladéquation entre loffre et la demande pour la filière ovins viande bio (projet Casdar ReVABio), ainsi qu'au nouveau bâtiment délevage de la ferme du Lycée agricole du Valentin, qui illustre comment réduire les conséquences des évolutions climatiques sur un troupeau laitier. Pour finir, le dernier article regroupe les témoignages de trois opérateurs qui ont participé à la création de filières agroalimentaires bio issues en grandes cultures : la coopérative agricole Duransia (filière légumes secs), le transformateur Ekibio (filière blé dur) et le distributeur Carrefour (filières blé dur et blé tendre).
Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
Alambic Bourguignon fait renaître un savoir-faire artisanal
Charlotte FÉLIX, AuteurEn Bourgogne, Mathieu Sabbagh a repris, en 2018, la distillerie familiale et itinérante des frères Pigneret. Installé sur un camion, l'alambic voyage ainsi de village en village, entre septembre et novembre, pour proposer des ateliers et la distillation de fruits, mais aussi de marcs et de lies de raisin apportés par environ 300 viticulteurs. Depuis 2020, la distillerie est certifiée agriculture biologique.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2021-2022
BIOFIL, AuteurDans cette édition 2021-2022 de son annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, diffusion, agriculture connectée, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formations (initiales par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
L'assortiment doit-il être le même en e-commerce et en magasin physique ?
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon Simon Le Fur, expert en e-commerce et fondateur d'Aventure Bio, les consommateurs qui se tournent vers le commerce en ligne bio attendent le même assortiment de produits qu'en magasin bio, et au même prix. C'est ce que confirment les témoignages de Thomas Dromer (Biocoop) et de Christophe Choquet (Les Comptoirs de la Bio). Cependant, le e-commerce peut aussi être l'occasion, pour une enseigne, de tester des nouveautés en ajoutant des produits exclusifs qui peuvent lui permettre de se démarquer.
Big Corps, hyper monopoles ! : Opportunités et menaces pour la bio (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurCette première partie traite de l'influence des « big corps » (multinationales, grandes enseignes de la distribution) sur le marché agroalimentaire aux États-Unis et en France. Côté américain, les magasins considérés peu rentables par les grands distributeurs voient leurs portes se fermer, au détriment des populations des régions les plus défavorisées : on déplore la disparition de plus de 30 % des épiceries en 25 ans. De même en France, l'économie est aussi concentrée. Cependant, les défis environnementaux et l'intérêt du consommateur pour des produits bio, sains et locaux peuvent imposer certains changements positifs. Les menaces et les opportunités qui attendent la bio spécialisée seront traitées dans le prochain numéro de Bio Linéaires.
Bio C' Bon : Des milliers d'épargnants leurrés
Elisa OUDIN, Auteur ; Elsa CASALEGNO, AuteurAprès une croissance record de 2009 à 2020, le réseau de magasins alimentaires bio, Bio c bon, est désormais en faillite. De plus, lexamen du montage financier de ce réseau est sujet à controverse et de nombreux investisseurs particuliers risquent de perdre lintégralité de leur mise. Un encart présente la structure capitalistique (coopérative, filiale, majorité actionnariale...) dautres enseignes bio.
Bio-éthique du beurre
Dominique DIOGON, AuteurEn 2017, apparaissait la marque de beurre bio "C'est qui le patron ?!", avec pour objectif d'assurer une plus juste rémunération des éleveurs. Aujourd'hui, fabriqué dans le Puy-de-Dôme par l'usine Candia , filiale de Sodiaal, c'est le beurre bio le plus vendu en France. Cet article retrace l'histoire de la marque et les résultats obtenus, concernant les ventes, mais aussi la rémunération des éleveurs bio. Pour chaque plaquette vendue, 15 centimes sont reversés sous forme de prime à la conversion.
Biobreizh : Économie vertueuse
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh, le spécialiste du légume bio en Bretagne qui est approvisionné par 84 producteurs (15 000 tonnes/an de légumes bio), vient dentrer dans le dispositif Bio équitable. Ce référentiel national garantit des produits bio origine France et issus de relations commerciales durables. La rémunération des producteurs par les entreprises de laval doit seffectuer sur la base dun prix équitable, calculé, pour chaque produit, à partir du coût de production, de la rémunération du producteur et de la marge opérationnelle de lentreprise (frais de fonctionnement et besoins en investissements).
Biodis : Au service des magasins indépendants
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Biodis, qui ne portait alors pas encore ce nom, a démarré en 1988 sur les marchés locaux. L'activité consistait à vendre des fruits, des légumes et des fromages bio. Elle s'est ensuite étendue rapidement à l'approvisionnement d'autres vendeurs, pour devenir petit à petit une entreprise de vente en gros, implantée en Bretagne. Myriam Jourdan, dans l'entreprise depuis 2006, l'a reprise en 2019. L'assortiment est principalement alimentaire : fruits et légumes, produits frais, mais s'étend aussi à une courte gamme de produits d'hygiène, grâce à des partenariats avec des marques qui n'ont pas forcément les moyens de se faire connaître auprès de l'ensemble du réseau bio ou qui n'ont pas la logistique nécessaire. Aujourd'hui, le rayon d'action de Biodis dépasse le cadre régional et l'entreprise livre 600 points de vente en France, essentiellement des magasins bio et des magasins spécialisés dans le vrac. Le dialogue permanent avec les magasins bio permet de faire évoluer l'assortiment en y incluant régulièrement les produits de jeunes marques. Biodis initie des actions pour soutenir les producteurs bio bretons. L'entreprise a, par exemple, lancé sa propre marque de fruits et légumes "Bio de la Baie du Mont-Saint-Michel", grâce à un partenariat avec 2 producteurs bio de la baie. Elle est aussi devenue le grossiste référent du label bio breton Be Reizh, créé par Initiative Bio Bretagne.
Biodiversité : Le Synabio propose d'aller au-delà du cahier des charges bio
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn 2020, le Synabio, qui rassemble 200 transformateurs et distributeurs bio français, a mis en place un groupe de travail visant à mettre en évidence les liens entre agriculture bio et biodiversité et à identifier des leviers d'actions en faveur de la biodiversité. 19 indicateurs ont ainsi été formalisés et proposés. Ils concernent toutes les étapes de la chaîne de valeur, de la production des produits bio à la transformation et à la distribution de ces produits. En 2021, ces indicateurs, avec des objectifs à atteindre à l'horizon de 2023 et 2030, vont être testés par les entreprises du groupe de travail, qui vont évaluer leur pertinence et, si besoin, les réajuster, avant d'être diffusés à l'ensemble des adhérents du Synabio. Ces derniers pourront les prendre en main via des outils pédagogiques, des formations ou des exemples de bonnes pratiques.
Bioentreprisedurable : Observatoire RSE 2021
Initiative portée par le Synabio, Bioentreprisedurable (BioED) est un label RSE indépendant, créé en 2014 par et pour les entreprises de la bio. 46 entreprises labellisées BioED sont engagées dans une démarche d'amélioration de leurs pratiques pour contribuer à la construction d'un modèle alimentaire durable. Plusieurs indicateurs-clés de la RSE constituent la boussole des entreprises BioED sur le long terme (gouvernance, ressources humaines, environnement, achats et ventes, santé, ancrage territorial...). Ce document présente, pour la première fois, les chiffres-clés de la performance RSE des entreprises BioED. Chaque année, l'ensemble de ces entreprises indiqueront la mesure des indicateurs de performance RSE de l'année précédente, ce qui permettra d'établir un suivi de progression.
Blue Whale mise sur le raisin apyrène
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2020, l'entreprise Blue Whale, dans le cadre de sa filière Élément Terre Bio, a lancé son projet de raisin bio sous abri climatique. Afin de sécuriser et de pérenniser l'activité de ses 30 viticulteurs, Blue Whale mise sur trois variétés de raisins apyrènes (rouge, rose et blanche), qui se caractérisent, notamment, par une bonne capacité de conservation.
Bretagne : Les légumes surgelés inspirent Eureden
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTriskalia et la Cecab ont fusionné pour former Eureden qui affiche le nouveau slogan « Continuons à semer lavenir en bio ». Cette nouvelle entité bretonne regroupe plus de 20 000 adhérents, dont plus de 200 agriculteurs bio et une trentaine en conversion, et produit majoritairement des légumes. Lancés il y a seulement quelques années, les surgelés bio montent en puissance : Gelagri (filiale dEureden et leader français des légumes surgelés) a produit 10 000 tonnes de surgelés bio en 2020 (soit 20 à 30 % de plus quen 2019). Près de 120 agriculteurs produisent ainsi des légumes de plein champ bio sous contrat, destinés à être surgelés. Hormis les légumes ratatouille qui sont transformés sur des sites espagnols, tout est produit et transformé en Bretagne, à Loudéac. La majorité de ces légumes sont vendus sous marques distributeurs, mais la marque propre dEureden (Paysan Breton) souhaite se démarquer. Gelagri cherche également à sensibiliser et à impliquer les consommateurs dans les changements de pratiques nécessaires pour produire en bio (difficultés de mise en uvre et surcoûts) avec lopération « Faites un bio geste ». Lobjectif final étant de sécuriser la rémunération des producteurs avec des consommateurs prêts à payer un peu plus cher.
Bretagne : Prince-de-Bretagne vise 20 % de bio
Véronique BARGAIN, AuteurPrince-de-Bretagne regroupe 1700 maraîchers, dont 151 en agriculture biologique (chiffres 2020). A l'occasion d'une conférence de presse, la marque a présenté ses objectifs pour 2030, parmi lesquels 20 % de volumes en bio et 20 % de volumes cultivés sans pesticides.
Cantal, la ruée vers l'orge
Dominique DIOGON, AuteurEn 2018, Alexandre Veermersch installait sa brasserie "360" dans le Cantal. Soucieux d'apporter une certaine typicité aux neuf bières différentes produites à la brasserie, son fondateur a mis en place une mini-filière locale d'orge bio. En 2021, trois éleveurs bio du Cantal produisent de l'orge brassicole pour lui, ce qui couvre un tiers de ses besoins. A terme, il aimerait voir se développer ce type de partenariat et, in fine, une véritable filière orge brassicole locale pour fournir les quelques 380 brasseries de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Carrefour Bio : Nouveau partenariat en brocoli
Florence RABUT, AuteurCent tonnes de brocolis bio ont été contractualisées en filière Carrefour bio avec lEARL Les Demoiselles, une exploitation agricole basée en Provence. La productrice, Camille Poulet, a repris la ferme familiale. Elle a dabord testé la production de brocolis bio sur trois hectares, avant de se lancer dans une production à plus grande échelle (40 ha). Cette contractualisation de minimum trois ans a été officiellement signée lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Lors de ce salon professionnel, Carrefour sest également engagé dans une autre filière : la filière blé meunier bio / farine / pain précuit.
Celtic : Une eau minérale pure et vertueuse
BIO-LINEAIRES, AuteurL'Alsace, bien connue pour ses vins et ses bières, est aussi riche de nombreuses sources et d'une longue tradition de thermalisme. L'eau minérale "Celtic", embouteillée depuis plus de 20 ans au sein du groupe Moulin des Moines, s'ancre dans ce patrimoine ancestral. La source de la Liese, dont elle est issue, a reçu l'agrément d'eau minérale en 1986. Puisée à environ 45 cm de profondeur, filtrée par le grès des Vosges, elle doit sa pureté à sa faible minéralisation, et à une teneur en sodium parmi les plus faibles d'Europe (1,1 mg/l). La première entreprise qui a procédé à son embouteillage a connu un dépôt de bilan en 1999, date à laquelle Edouard Meckert, fondateur de la société alsacienne Moulin des Moines, l'a reprise. La source et les usines, situées en pleine forêt, s'intègrent parfaitement dans les actions de préservation du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Celtic se décline aujourd'hui en 3 versions, eaux pétillantes et eau plate. 70 % des ventes sont réalisées à l'export et, en France, ces eaux sont vendues exclusivement dans le réseau bio.
Le chanvre à la croisée des chemins
Pascale CAUSSAT, Auteur ; Marie NICOT, AuteurL'histoire du chanvre est intimement liée à l'essor de l'humanité, rappelle Alexis Chanebeau, dans son livre qui retrace les innombrables usages de cette culture depuis l'Egypte ancienne : linceuls, cordages, vêtements, alimentation... En 1900, la France était couverte de 170 000 ha de chanvre, dix fois plus qu'aujourd'hui. Le chanvre a pourtant disparu, en particulier dans les sociétés industrialisées, et ce, pour de multiples raisons. Depuis des années, des pionniers croient cependant à son renouveau. La crise écologique et la fin annoncée de l'ère du pétrole relancent l'intérêt pour cette matière première sans pareille, aux nombreuses vertus. Riche en oméga 3 dans l'alimentaire, respirante dans le textile, isolante dans le bâtiment, résistante dans la plasturgie, antispasmodique en médecine, la culture représente une alternative solide aux industries conventionnelles. Grâce à l'opiniâtreté de 1 400 agriculteurs convaincus, la France est aujourd'hui le premier producteur européen, regroupant 6 chanvrières. En rotation avec le blé, le chanvre est idéal pour rompre le cycle des maladies et des adventices ; il débarrasse les sols des excès de nitrates et peut fixer jusqu'à 15 tonnes de CO2 par hectare et par an. Si les débouchés sont nombreux, la transformation du chanvre nécessite des équipements et du matériel spécifiques. Naturellement bien adapté au réchauffement climatique, le chanvre redevient une option sérieuse pour les agriculteurs, mais il doit encore s'inscrire dans une filière économique rentable qui, pour l'heure, se construit petit à petit.
Co-Hop : Une bière locale et amicale
Cécile PEGUIN, AuteurAmis depuis le lycée, c'est à l'approche de la quarantaine que Jean-Yves Brabant, Alain Gruslin, Julien Valteau et Bruno Watrin ont décidé de monter un projet ensemble. Issus de formations différentes et forts de leur première expérience professionnelle, les quatre amis ont réuni leurs compétences pour créer une brasserie dans l'Ariège. L'objectif : une brasserie artisanale, biologique, intégrée dans la vie locale, et proposant des évènements festifs et culturels. Après l'acquisition en commun d'un corps de ferme, ils se sont lancés dans d'importants travaux pour transformer la grange en une brasserie sur 2 niveaux, forçant l'admiration de leur entourage par leur énergie et leur enthousiasme, se formant petit à petit auprès d'amis artisans, aménageant un système d'assainissement phytosanitaire, installant un potager en permaculture, une serre en bambou... La brasserie Co-Hop produit une "bière ariégeoise naturellement brassée à Lèze" (affluent de l'Ariège), commercialisée sur les marchés et les petits festivals d'été. La gamme repose sur des bières à fermentation haute, non filtrées, non pasteurisées et refermentées en bouteille. Les projets ne manquent pas : élaboration d'une bière au miel, labellisation Parc Naturel Régional de l'Ariège, création d'une houblonnière sur place, d'une aire d'accueil en camping, d'un théâtre de verdure, ouverture d'un pub, etc.
Comprendre et préserver la biodiversité dans les chaînes de valeur bio : Guide pédagogique à destination des entreprises bio
La biodiversité seffondre : les scientifiques parlent désormais dune sixième extinction massive. La disparition de certaines espèces, notamment des auxiliaires de culture, remet en question la pérennité de nos systèmes alimentaires. Lagriculture biologique participe activement à réduire les pressions exercées par lagriculture sur la biodiversité en interdisant les pesticides et les engrais de synthèse. Les pratiques biologiques permettent également de favoriser le vivant (rotations longues, légumineuses, couverture des sols ). Ainsi, en moyenne, les parcelles conduites en bio comptent 30 % despèces en plus que les parcelles conventionnelles. Face à ces constats, le Synabio (syndicat professionnel qui rassemble des entreprises de la bio, transformateurs et distributeurs spécialisés) considère quil est impératif, pour les entreprises bio, de se fixer des objectifs complémentaires au règlement bio européen, afin que la bio reste un pionnier et un modèle exemplaire en matière de biodiversité. Ce guide, destiné aux entreprises, a été conçu pour leur permettre de mieux appréhender les enjeux liés à la préservation et à la restauration de la biodiversité. Il se compose de trois parties : 1 Comprendre les enjeux ; 2 Découvrir les axes de progrès ; 3 Agir à léchelle de son entreprise.
Les confitures Ottiger font flirter industriel et fait maison
René SCHULTE, AuteurLentreprise Ottiger Spezialitäten est connue dans toute la Suisse pour ses confitures et ses gelées. Cette entreprise a été créée en 1973 et emploie près de 40 personnes. Elle fabrique 180 tonnes de confitures chaque année. Elle présente la particularité de transformer à la fois de gros volumes pour des industriels, et de petites quantités pour répondre à la demande de fermes (des lots de fruits sont acceptés à partir de 30 kg, cest-à-dire la contenance dun autocuiseur). Ottiger Spezialitäten a également commencé à confectionner des confitures bio en 2013, et sa gamme bio ne cesse de sélargir. Toutefois, les fruits sont souvent importés. Par exemple, les abricots bio viennent de Turquie, de Hongrie ou de Bulgarie. Lentreprise est à la recherche de producteurs suisses qui seraient prêts à produire des fruits bio seulement pour lindustrie. Lapprovisionnement en sucre pose également question : la quantité de sucre produit à partir de betteraves biologiques suisses est faible, ce qui oblige lentreprise à sapprovisionner en Allemagne.
Culture et transformation de chanvre : « Structurer la filière : un besoin urgent ! »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurGary Charré a repris la ferme familiale, dans le Lot-et-Garonne, en 1993. Cette ferme est composée de vignes et de grandes cultures. Quatre ans plus tard, il est rejoint par son épouse, Pascale Croc. Des changements samorcent alors sur lexploitation, notamment lenrichissement de lassolement : douze cultures salternent en rotation. Les céréales sont vendues en coopérative, tandis que les protéagineux et les oléagineux sont valorisés, de plus en plus, en circuits courts. La ferme est convertie en bio en 2012. Par ailleurs, depuis 2008, les agriculteurs produisent du chanvre. Cette idée leur est venue lors dune réunion collective. Ils ont alors commencé à produire cette culture qui ne nécessite pas dintrant. Toutefois, ils ne valorisent que les graines, pas la paille, faute déquipement dans leur secteur. Une fois triées et séchées, les graines sont transformées en huile ou vendues à létat brut. Les tourteaux, riches en azote et en phosphore, mais légèrement déficitaires en potassium, peuvent être utilisés en amendement sur les cultures et les vignes, et représentent une source protéinée pour lalimentation humaine et animale. Cet article est complété par deux encarts : lun présente la SARL Chanvre Mellois, basée dans les Deux-Sèvres, et lautre est dédié à lassociation Chanvre Nouvelle-Aquitaine, née en février 2021.
Danatel : les fromages bio « zéro lactose » et 100% goût !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, l'entreprise familiale Danatel produit des fromages bio et sans lactose (par allongement de la maturation ou ajout de lactose). Grands consommateurs de produits laitiers, le couple Crahay a créé Danatel pour répondre aux problèmes de digestion liés à la consommation de produits laitiers, particulièrement chez les adultes. Dans ce publireportage, les Crahay partagent leur expérience, de l'élaboration des produits à leur commercialisation en réseau spécialisé bio.
Développement : Pas de trêve estivale pour les Comptoirs de la Bio
VEGETABLE, AuteurLe groupement de magasins indépendants « Les Comptoirs de la Bio » a ouvert 28 magasins supplémentaires entre janvier et juillet 2021. Il confirme ainsi sa dynamique dexpansion et maintient son objectif qui est daccueillir, au sein de son réseau, un nouveau point de vente par semaine jusquà fin 2021. Les Comptoirs de la Bio fédèrent ainsi des magasins sur toute la France. Lenseigne sest également dotée de deux nouveaux bâtiments : un nouveau siège social, basé dans le grand Montauban, et une plateforme logistique à Niort.
En direct de l'Inao : Distribution des produits bio : les obligations
Serge JACQUET, AuteurTout comme pour les producteurs et les transformateurs, les distributeurs de produits biologiques sont soumis à des règles de contrôle et de certification. Des dispenses existent toutefois pour les distributeurs revendant directement des produits à l'utilisateur final, agriculteur ou consommateur. Ces dispenses sont variables selon qu'il s'agisse de produits préemballés (dispense de contrôle et de notification), ou de produits en vrac (dispense de contrôle si le montant annuel d'achat est inférieur à 10 000 euros HT). Il n'existe pas de dispense pour les produits ayant subi une activité de préparation, y compris un ré-étiquetage ou un reconditionnement. Les règles en vigueur à ce jour vont évoluer à partir du 1er janvier 2022 avec l'entrée en application du nouveau règlement bio (UE) n° 2018/848.
Dordogne : Lhomme qui voulait des voisin.es
Michèle ROUX, AuteurPatrick Busselet est paysan bio dans le Périgord Vert. Il sest installé en 1994, en bovins viande, et a été rejoint par sa femme, salariée de lexploitation, en 2003. Sensible à la désertification des milieux ruraux, il pense très vite à la transmission de sa ferme. Dès 2009, il cherche à accompagner linstallation de nouveaux paysans sur sa ferme. Il décide alors de mettre à disposition de porteurs de projets 2 ha de vallon, ainsi quun bâtiment de stockage et une maison dhabitation quil a rénovée. Julien et Elodie sinstallent ainsi en maraîchage diversifié en 2012. En 2019, ces deux maraîchers créent une SCI et commencent à cultiver un autre site. Ils libèrent ainsi un hectare sur la ferme de Patrick Busselet, ainsi que la maison dhabitation. Ceci permet linstallation de deux nouvelles porteuses de projet en maraîchage diversifié : Caroline et Valentine. Ces dernières sont accompagnées par Paysen graines (réseau périgourdin despaces-test agricoles). À 12 km de là, Patrick a aussi souhaité mettre en place un parc photovoltaïque de 8,8 ha et tient à ce que ce projet sintègre dans le territoire. Pour cela, il va expliquer le projet à son voisinage et fait des compromis pour que le projet convienne à tous. Ce parc va permettre linstallation de Josie, une éleveuse de moutons qui entretiendra le parc. Cette dernière a également signé des contrats de pâturage avec dautres paysans.
Dossier : Bienvenue en Bretagne !
Jean-Louis CHEVÉ, AuteurCe dossier met à l'honneur la Bretagne, 6ème région de France pour la production, la transformation et la distribution bio, et qui a accueilli, du 6 au 10 septembre 2021, à Rennes, le Congrès Mondial de la Bio. 3 600 fermes engagées en bio et 183 magasins bio étaient dénombrés au 1er janvier 2021. Initiative Bio Bretagne (IBB) est la structure qui accompagne, depuis 25 ans, le développement et la structuration des filières bio bretonnes. Ce dossier "spécial Bretagne" propose un tour d'horizon qui permet de mieux connaître la bio dans cette région : - La bio en Bretagne (La production bio ne connaît pas la crise ; Élevages avicoles et porcins biologiques, point sur des filières en développement (Projet Valorage)) ; - Be Reizh, le label des produits bio et bretons ! ; - L'écoconception s'intègre au cur de Be Reizh (projet collectif APEE : Amélioration de la PErformance Environnementale des produits labellisés Be Reizh) ; - Les entreprises bretonnes à Natexpo (présentation des entreprises présentes au Salon Natexpo 2021, accompagnées par IBB) ; - Loi EGalim : 20 % de produits bio dans les cantines bretonnes d'ici 2022 ; - Le réseau spécialisé bio toujours en croissance en Bretagne (résultats d'une étude réalisée par IBB, sur le marché des produits bio en Bretagne).
Dossier : Les espaces tests, encourager l'installation des nouveaux agriculteurs, accompagner la transmission des fermes
Hélène CLERC, Auteur ; Kim STOECKEL, AuteurCe dossier présente le dispositif des espaces-tests, lieux hybrides entre lexploitation et la formation agricole, qui permettent aux porteurs de projet de tester leur activité, avant de décider de leur installation. Intégrés à un réseau accompagnant des projets agricoles durables (réseau RENETA, présenté dans un encadré), les espaces-tests répondent notamment aux besoins des candidats à linstallation hors cadre familial, qui bénéficient alors, avec cet outil, dun statut légal, dun terrain et de matériel de production, ainsi que dun accompagnement adapté au projet et au profil du futur agriculteur. Trois espaces-tests du Grand Est sont présentés, ainsi que la procédure à suivre pour les testeurs et pour les paysans accueillants. Bertrand Tournaire, passé par ce dispositif, livre son témoignage.
Dossier : Galerie des acteurs B to B de la Bio : Vive la diversité !
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 58 entreprises bio présentées dans ce dossier, qu'elles soient jeunes ou moins jeunes, sont toutes animées du même esprit pionnier et de la volonté d'agir pour des produits de qualité, et sont engagées pour porter haut la durabilité, l'écologie, les valeurs environnementales et sociales. Certaines de ces entreprises sont des sociétés avec plusieurs centaines de collaborateurs, d'autres des TPE de moins de dix salariés, ou des entreprises familiales indépendantes avec des dirigeants appartenant à la 3ème génération, ou encore des fondations... Les certifications sont nombreuses, avec de plus en plus d'entreprises labellisées commerce équitable et solidaire ou labellisées RSE. Leurs actions pour préserver l'environnement et ménager les ressources de la planète (emballages, bâtiments, énergie...) témoignent également de leur engagement. Dans ce dossier, chacune des 58 entreprises présente les missions qu'elle s'est données, les moyens mis en uvre, les innovations et les valeurs qu'elle porte.
Dossier : Les paysans de la mer
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; Pierre MOLLO, Auteur ; ET AL., AuteurL'impact de l'agriculture sur l'environnement et son rôle dans le changement climatique et la dégradation des écosystèmes sont de plus en plus documentés. Les écosystèmes marins ne sont pas en reste, nos pratiques sur terre ayant un impact sur la qualité de l'eau. Dans ce dossier, Nature & Progrès s'intéresse aux "paysans de la mer" qui ont aussi leur rôle à jouer, tout en subissant les déséquilibres du biotope marin (acidification des eaux notamment), qu'ils soient éleveurs de moules, d'huîtres, "cueilleurs" de sel, d'algues, petits artisans pêcheurs, etc.
Dossier de presse La Maison de la Bio
Les organisations professionnelles SYNABIO, SYNADIS BIO, SYNADIET, COSMEBIO et FOREBIO, fédérées au sein de NATEXBIO, ont créé lassociation « La Maison de la Bio ». Lassemblée générale constitutive a eu lieu le 1er mars 2021. Elle a permis de poser les bases dune structuration plus aboutie, en vue dêtre plus visible et audible des institutions et des pouvoirs publics, mais aussi de mutualiser certains moyens. La Maison de la Bio (plus de 10 000 entreprises, dont 7 000 fermes) a pour ambition de souvrir progressivement à dautres organisations bio, et intégrera complètement les missions de NATEXBIO à court terme. Cette création sinscrit dans une volonté des entreprises bio de préserver les valeurs fondatrices de la bio, au-delà de la seule certification des produits, et de promouvoir une bio responsable. Des chiffres-clés de la filière bio (marché, emplois, consommation...) sont rappelés, et les grandes lignes de la feuille de route 2021-2022 de La Maison de la Bio sont présentées.
Dossier : Repenser son système suite au départ d'un associé
Pauline BOGE, Auteur ; Élise SCHEEPERS, AuteurEn France, les fermes sont de plus en plus fréquemment confrontées au départ dun associé. Avec le vieillissement de la population agricole, les fermes continuent de disparaître, faute dun nombre suffisant de repreneurs dans le ratio départ-installation. Afin de favoriser la reprise de lexploitation, les agriculteurs doivent saisir loccasion de repenser leur système en se recentrant sur certaines priorités : gagner en autonomie, installer un jeune, recruter un salarié... Sappuyant sur les données statistiques publiées par Agreste, ce dossier fait, dans un premier temps, létat des lieux des tendances démographiques en agriculture bio en France et, plus particulièrement, pour la région du Grand Est. Il présente également lévolution des profils des candidats à linstallation : une part de plus en plus importante de porteurs de projets sont non issus du milieu agricole (NIMA) et ont, par conséquent, des envies différentes par rapport aux systèmes en place. Pour favoriser la transmission de la ferme, il est donc parfois nécessaire pour les cédants, denvisager différemment leurs productions et leurs modes de commercialisation, ou de mettre en place un projet de diversification avec le repreneur. Le porteur de projet peut exercer son futur métier dans le cadre dun espace-test, lui permettant dêtre accompagné avant de décider de poursuivre, dadapter ou darrêter son projet dinstallation. Pour accéder à cette opportunité, il faut une formation agricole préalable (BPREA conseillé) ou pouvoir justifier dune expérience professionnelle, et présenter son projet (en AB) à lassociation Espaces Tests de la région. Le portrait de Jean-Luc Rosselle, installé en bio sur la ferme familiale, est présenté comme exemple de parcours et décrit les aménagements mis en place, avant le départ à la retraite de son oncle, pour la conversion en bio de l'exploitation et sa transition vers un système plus résilient.
Dossier : Le Réseau RADiS : pour des filières bio et solidaires à l'échelle des territoires !
Sylvie LA SPINA, Auteur ; Dominique PARIZEL, AuteurEn Wallonie, Nature & Progrès s'est associé avec la Fondation Cyrys pour créer, dans la région de Dinant, le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire). Le projet a pour objectif de travailler sur 3 dimensions essentielles pour faire évoluer les systèmes alimentaires : la relocalisation de l'alimentation, le développement de l'agriculture biologique et l'accessibilité de l'alimentation bio et locale pour tous. Les 2 partenaires se sont d'abord concentrés sur un premier territoire, celui de Dinant, et espèrent que ce premier projet inspirera toute la Wallonie. Dans ce dossier, les auteurs présentent le Réseau RADiS, ses principes et ses valeurs, ainsi que son fonctionnement.
Leau de Saint-Géron toute en beauté
Jean-Luc CHABAUD, AuteurLe laboratoire Cosmétosource, installé à Fontannes (Haute-Loire), développe toute une gamme de produits cosmétiques bio à partir de leau minérale naturelle de Saint-Géron. Ces produits Saint-Géron Beauty sont vendus en pharmacies et en magasins bio.
Edition régionale Auvergne-Rhône-Alpes : Spécial B.I.O.NDAYS 2021
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier est introduit par un éditorial d'Adrien Petit, directeur du Cluster Bio (association d'entreprises et d'experts de la bio en Auvergne-Rhône-Alpes), qui présente les principaux acteurs de la bio dans la région, ainsi que le thème de la 6ème édition du salon professionnel international B.I.O.NDays (du 9 au 11 juin 2021) : "Comment concilier la croissance et la confiance dans le bio ?". 7 articles développent ensuite différentes thématiques concernant la bio en Auvergne-Rhône-Alpes ou le salon B.I.O.NDays 2021 : - La convention d'affaires internationale des produits biologiques (rendez-vous d'affaires) ; - Étude exclusive sur les mentions/labels qui augmentent les intentions d'achat de produits bio ; - L'innovation au sein des B.I.O.NDays ; - Un évènement résolument tourné vers l'international ; - Les protéines végétales : une filière à développer et structurer en région ; - Les Plantes à Parfums Aromatiques et Médicinales bio (PPAM) : des plantes emblématiques du territoire ; - 1ère Région d'ouvertures de magasins bio en 2020.
Des espaces-test pour l'installation paysanne
Timothée VERNIER, AuteurLes espaces-test agricoles facilitent linstallation paysanne grâce à des tests dactivité en conditions réelles. Ces tests sont encadrés par une coopérative multi-acteurs assurant quatre fonctions essentielles : couveuse, pépinière, accompagnement et animation-coordination. Chacune de ces fonctions est détaillée dans larticle, ainsi que les obstacles que rencontrent ces espaces-test (DJA, absence de cotisations ). Lespace-test du Perche, dans lOrne, est pris en exemple.
La Ferme de la Motte, dans le Loir-et-Cher : Lail, production émergente
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis 2019, la SARL Ferme de la Motte développe une production dail bio pour répondre à la demande de plusieurs distributeurs de Paris en ail bio régional. La Beauce ne manque pas datouts pour cette culture (climat sec et venteux, présence dirrigation, sols argilo-calcaires ). La marge nette de cette culture est attractive, mais cest une culture qui est très technique : salissement, nombreuses maladies et travail post-récolte exigeant en main duvre. Aussi, aujourdhui, lail bio importé représente 60 % de la consommation en France. Lenjeu est donc de produire davantage
Fermes en Vie : des fermes agro-écologiques et collaboratives
Elsa EBRARD, AuteurAlors que la transmission des exploitations est de plus en plus compliquée, de nouvelles modalités daccompagnement voient le jour, telles que Fermes en Vie (FEVE). Cette "société à mission" de lÉconomie Sociale et Solidaire a été créée, en septembre 2020, par quatre entrepreneurs : Marc Batty (ingénieur agronome), Simon Bestel (ingénieur agronome), Astrid Tarteret (fille déleveur, diplômée dune école de commerce) et Vincent Kraus (ingénieur polytechnicien). Ces associés souhaitent participer au développement de la transition agro-écologique en aidant des collectifs dagriculteurs à sinstaller sur des fermes durables et vivables, soit des fermes très diversifiées et de taille moyenne (50 à 150 ha). Pour cela, Fermes en Vie propose des solutions en matière daccès au foncier (via une société foncière et une épargne solidaire) et daccompagnement. Une première expérimentation est en cours sur trois fermes pilotes. Ces dernières sont basées dans lAllier, en Dordogne et en Haute-Garonne.
Filières bio en transition : Marques circulaires et fermières (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurL'attrait grandissant des consommateurs pour les produits fabriqués localement, par des entreprises à taille humaine et implantées dans leur territoire, est en train de redéfinir les notions de marques, ainsi que les relations entreprises agricoles/distributeurs. Le locavorisme évolue et s'achemine vers la prise en compte de 2 concepts-clés : des produits récoltés sur place, des produits fabriqués sur place. C'est ainsi que des crêpes bretonnes seront bretonnes à 100 %, beurre et sel compris. Les marques et les magasins circulaires et fermiers commencent à se développer et les modèles d'agriculture comme la biodynamie ou la permaculture, considérés par certains jusque-là comme alternatifs, sont de plus en plus sollicités.
Filières courtes maîtrisées : Une vraie lame de fond
Florence RABUT, AuteurDepuis quelques années, de plus en plus de filières courtes voient le jour, notamment en agriculture biologique. Ces filières permettent de répondre aux attentes des consommateurs qui demandent plus de sens, de local et de naturalité. Cet article présente quelques filières courtes permettant de mettre en avant différents modèles de développement. Par exemple, lindustriel franco-suisse Reitzel, leader des condiments, a souhaité relancer la culture de cornichons en Europe, et plus particulièrement en France. Cinq ans après le lancement de cette filière, 330 t de cornichons ont été produites, dont 50 t en bio, par un collectif dune douzaine dagriculteurs sous contrat. Lentreprise Prosain, basée dans les Pyrénées et pionnière de la fabrication de conserves et de plats préparés à base de fruits et légumes bio, a souhaité maîtriser intégralement son sourcing. Pour cela, elle a intégré un nouveau métier à son entreprise, celui de producteur. Plus de 12 ha sont cultivés en biodynamie, avec une attention particulière apportée au sol. Certains distributeurs jouent également la carte des filières courtes. Par exemple, lenseigne U met en place de la « (re)territorialisation » et Picard a co-construit, avec des producteurs bio, une filière nommée « Bio Français équitable ».
Le financement dans le bio
Pour une entreprise, développer un projet, c'est une idée, une équipe, du temps et de l'argent. Trouver un financement adapté à son projet na rien de simple. Ce document présente des conseils pour aiguiller toute recherche de financement pour son projet bio. Au sommaire : - Se poser les bonnes questions pour son projet de financement (le plus adapté à son projet) ; - Panorama des solutions de financement sur le secteur du bio (schéma synthétique pour visualiser, en un coup dil, les solutions existantes) ; - Les solutions de financement à chaque étape de la vie de votre entreprise ; De nombreuses aides bio existent pour les transformateurs et les distributeurs de produits bio, attribuées par le département, la région ou lEurope. Elles donnent un vrai coup de pouce lors du lancement ou de la phase de développement de lactivité.
Fish4ever : La marque emblème d'une pêche écologiquement et socialement durable
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Fish4ever, créée en 2001 par Charles Redfern, entrepreneur et militant écologique de la première heure au Royaume-Uni, propose des produits de la mer en conserve, issus de la pêche responsable. Lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure, avec l'objectif d'une démarche de durabilité et de transparence, son ambition était d'appliquer les valeurs de la bio dans ce secteur, alors que les certifications de la pêche durable n'existaient pas encore. Sa définition de la pêche durable repose sur une attention aux volumes de pêche, aux méthodes de pêche et de transformation, ainsi qu'aux aspects sociaux et humains. Fish4ever s'appuie sur de nombreuses conserveries partenaires, essentiellement en Europe (Açores, Espagne, Écosse), et prochainement au Maroc, toujours situées sur des lieux de pêche et au plus près de petits pêcheurs locaux, sélectionnés pour leurs méthodes artisanales et respectueuses de la ressource. Fish4ever s'engage aussi auprès des ONG qui protègent l'océan et les espèces marines. Les produits de la marque sont, entre autres, vendus, depuis 2016, dans le réseau spécialisé bio français, que Charles Redfern considère particulièrement en phase avec les exigences de qualité et les engagements de la marque qu'il a créée.
Florame : la promesse de l'excellence
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 30 ans, la marque Florame, pionnière de la production dhuiles essentielles bio en Provence, s'est engagée dans la cosmétique bio. Ce publireportage présente les activités de lentreprise depuis ses débuts, en mettant en avant son expertise dans la fabrication de produits cosmétiques équitables et son inscription dans une démarche de développement durable (valorisation de la proximité grâce à des partenariats avec des producteurs bio locaux). Confiante dans lavenir, lentreprise familiale continue dinvestir dans son développement avec la construction dune nouvelle usine, plus grande, éco-construite, qui remplacera lusine existante d'ici début 2023, toujours à Saint-Rémy-de-Provence.
Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
Grain de sail, une entreprise qui a le vent en poupe
Cindy SCHRADER, AuteurJacques et Olivier Barreau ont créé lentreprise Grain de Sail pour transporter du café et du chocolat, de lAmérique latine jusquau Finistère, avec un bilan carbone très faible, grâce à un voilier cargo. Stefan Gallard, directeur marketing à Grain de Sail, présente les valeurs sociétales et environnementales de lentreprise, comme le choix de produits biologiques.
Grandes cultures : Zoom sur le matériel ; Autres nouveautés
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurSuite à lannulation de nombreux salons professionnels en raison de la crise sanitaire Covid-19, la revue Biofil a proposé à des fabricants et distributeurs de matériels dédiés aux grandes cultures de présenter leurs nouveautés. Les matériels et équipements suivants sont décrits : 1 le mulcheur à stelles Stellair dActisol ; 2 des équipements pour pouvoir déchaumer, fissurer et scalper avec un déchaumeur lourd, développés par Adi Carbures ; 3 les semoirs monograines Ozdoken dAgripartner ; 4 le vibro-scalpeur Bio Eurocult dAgrosoil ; 5 la herse étrille Vario VS dAPV ; 6 la ligne de nettoyage des grains bio et semences de Bühler ; 7 la houe rotative Rotanet Control de Carré ; 8 le décompacteur Helios de Grégoire Besson ; 9 la rampe de semis Taro SL dHorsch ; 10 la fraise rotative EL Biomulch de Kuhn ; 11 la herse peigne trois rangées de Kverneland ; 12 le combiné de semis avec trémie frontale de Pöttinger ; 13 les semoirs de semis direct à dents T-Sem de Simtech ; 14 la gamme de fraises rotatives « bio » de Stecomat ; 15 linterface de guidage de Terrateck. Quelques nouveautés destinées à dautres productions sont présentées : 1 le biostimulant Biosmart® dAgrauxine by Lesaffre pour homogénéiser la floraison des vignes ; 2 - le pulvérisateur à dos Pulsar 15 L Electric dHozelock ; 3 lantioxydant Paradigmox Green de Kemin pour éviter loxydation des aliments des animaux délevage.
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine & en Occitanie
INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associés pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette première édition recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide comprend aussi des informations sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi quune fiche thématique sur le vrac.
Île-de-France : Place à une filière blé dur !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Coopérative Bio dÎle-de-France regroupe 69 sociétaires. Elle collecte, transforme et commercialise la production de 4 500 ha (fruits, légumes, produits laitiers, céréales). Elle participe également au lancement dune filière blé dur bio. La demande en pâte bio est forte sur ce territoire, notamment de la part de la restauration collective. Cest Frédéric Bonomo, un ex-cadre de lhôtellerie, qui est à lorigine de ce projet de création de filière : il souhaitait construire une unité de fabrication de pâtes bio. Il sest alors tourné vers Moulins Bourgeois pour sapprovisionner et ce moulin a accepté de le suivre. Sociétaire de la Coopérative Bio, Moulins Bourgeois a réuni plusieurs partenaires pour monter ce projet et a profité de la construction dun nouveau site dédié à la bio pour mettre en place les équipements nécessaires à la transformation du blé dur en semoule (pour les pâtes). Au printemps 2021, 40 ha de blé dur ont été emblavés par des adhérents de la Coopérative Bio (deux autres coopératives vont également fournir Moulins Bourgeois pour obtenir les volumes nécessaires). Comme la culture de blé dur est aléatoire, Moulins Bourgeois sengage à payer une prime de 150 /t par rapport au prix du blé meunier bio. Toutefois, si le grain natteint pas les teneurs en protéines requises, il sera déclassé en blé meunier.
L'impact d'un produit systémique et biologique dans un milieu naturel
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", suite à un stage à la SARL de la Croix, entreprise qui commercialise des produits (semences végétales, produits divers pour les animaux d'élevage, autres denrées agricoles...), dont certains UAB (utilisables en agriculture biologique). C'est le cas du ferment de pain au levain naturel Kanne, qui existe depuis plus de 30 ans. Ce ferment, composé de 3 céréales bio, d'eau de source et de sel, est très riche en bactéries lactiques. Il est utilisé sous des formes différentes, solides (croquettes, poudre...) ou liquides, pour favoriser la santé des végétaux et des animaux. Avec le développement de l'agriculture biologique, il est de plus en plus commercialisé en France, mais reste peu connu. La SARL de la Croix en a fait son produit phare. L'objectif du stage était d'étudier et de tester l'efficacité du levain Kanne, en particulier sur des végétaux et notamment sur une parcelle d'avoine. Les résultats techniques collectés, analysés et interprétés (volume de racines...) ont permis à l'entreprise de connaître encore mieux ce produit pour pouvoir le conseiller à ses clients.
Aux Jeunes Pousses, trois ans pour se faire la main
Catherine GERBOD, AuteurDésireux de contribuer au renouvellement des générations, Thibault Liger-Belair a choisi de confier les clés dun domaine biologique de 5 ha à deux jeunes vignerons qui avaient envie de sinstaller. Angela Quiblier et Hugo Foizel avaient trois ans pour tester la vie de vigneron sur le Domaine des Jeunes Pousses, situé dans le Beaujolais. Ils devaient tout assurer : de la gestion de la vigne à la commercialisation du vin. Pour mettre en uvre ce concept inédit de gestion à durée déterminée de vignoble, Thibault Liger-Belair sest fait aider du cabinet Aucap-Terravea. Il a fallu quatre ans pour que le projet se concrétise. Les bâtiments, les vignes et les moyens de production sont détenus par un GFV (Groupement foncier viticole) et la vendange appartient à la SCEA Domaine des Jeunes Pousses. Lexploitation a bénéficié d'un apport de 100 000 euros afin de faire face aux coûts de la première année. Angela Quiblier et Hugo Foizel préparent déjà la suite : ils ont déjà repris 2 ha sur Chénas et se sont créés un véritable réseau professionnel dans le Beaujolais.
Lebensbaum : le bon goût du bio et plus encore
BIO-LINEAIRES, AuteurMarque allemande connue pour la qualité de ses épices, infusions et cafés, Lebensbaum est devenue un acteur majeur du marché bio en Europe et en Allemagne. Depuis plus de 40 ans, Lebensbaum construit des partenariats durables et équitables avec les producteurs ; ses produits, fabriqués avec des matières premières directement issues de la nature, sont certifiés bio. Cependant, l'entreprise va au-delà des exigences de la certification : utilisation de 100 % d'ingrédients bio, issus de productions aux critères stricts, notamment en biodynamie (certification Demeter). Grâce à son implication directement sur le terrain auprès de ses partenaires producteurs et par une batterie d'audits qualité assurés par ses collaborateurs, Lebensbaum garantit des produits goûteux et de qualité. Aujourd'hui, Lebensbaum affiche son engagement en devenant la première entreprise à obtenir la nouvelle certification de haut niveau We Care, portée par le FiBL.
Legros Bio : Un parcours hors normes à Saint-Charles
Jean HARZIG, AuteurLentreprise Legros Bio est plutôt méconnue des grands circuits de distribution français. Elle accomplit pourtant un parcours remarquable dans limport/export de produits biologiques pour des circuits de distribution spécialisés allemands, français, belges et britanniques. Cette société a été fondée par Yvonne Legros, une médecin nutritionniste allemande, qui, un jour, a décidé de se baser à Perpignan pour approvisionner les circuits bio doutre-Rhin dont elle avait une très bonne connaissance. Après une phase de démarrage un peu lente, lactivité a pris de lampleur pour atteindre, en vingt ans, 30 millions de chiffre daffaires pour 20 000 tonnes de produits commercialisés. Léquipe est maintenant composée dune quarantaine de personnes, majoritairement des femmes, de six nationalités différentes pour bien cerner les différents marchés. Le mode de gestion de lentreprise est extrêmement souple et autonome, reposant sur un management libre. Les relations avec les producteurs, principalement espagnols, sinscrivent dans la durée et reposent sur des contrats annuels. Lentreprise sest récemment rapprochée dAlternea, même si Yvonne Legros tient à ce que son entreprise conserve son indépendance.
Maïs, tournesol, soja, sorgho Quelle offre variétale pour répondre aux besoins ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes cultures dété, telles que le maïs, le tournesol, le soja et le sorgho, sont très présentes dans les rotations des grandes cultures et participent à leur diversification. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières expliquent les stratégies quelles mettent en place afin de répondre aux besoins des agriculteurs bio pour ces espèces. Dans un premier temps, Limagrain, RAGT Semences, Saatbau, Maïsadour, Euralis Semences, Caussade Semences et Semences de France répondent chacune à la question « Quels sont les principaux critères de sélection des variétés disponibles en bio, tant au niveau agronomique que celui du marché ? ». Dans un deuxième temps, certaines de ces entreprises expliquent « Dans quelles conditions seffectue la multiplication en bio » et répondent à la question « Faut-il sattendre cette année [2021] à des tensions sur la disponibilité de certaines espèces au vu des conditions climatiques difficiles pour la production de semences en 2020 ? ».
La matinale BIO du 19 janvier 2021 - Agence BIO
La matinale BIO, organisée par l'Agence BIO, se présente sous la forme d'une émission TV avec des débats, des interviews et de courts reportages sur les pratiques de la bio en France. Cette première émission s'articule autour du thème suivant : "Le bio pour surmonter les bouleversements environnementaux et socio-économiques ?". Le lien entre le système agricole et alimentaire et la santé est expliqué, discuté, notamment à travers l'exemple de la crise sanitaire actuelle. L'émission traite aussi de la place de l'agriculture dans le débat public, des évolutions liées à la crise, des tendances et des changements alimentaires, ainsi que du concept de One Health. Enfin, les intervenants sont interrogés sur la question "Le bio peut-il être le fer de lance de la transition agroalimentaire en Europe ?". La diversité des intervenants permet de traiter ces questions sous différents angles, du champ à l'assiette.
Milarom : Le concept qui sublime le vrac
BIO-LINEAIRES, AuteurLaeticia et Romain Paillet, tous les 2 passionnés de nutrition végétale, ont créé Milarom, après avoir suivi une formation sur le "raw food" (alimentation brute) en Californie. Ils sont les premiers à avoir introduit, en France, un moulin permettant de faire des purées d'oléagineux sur place, en magasin. Le concept a connu un succès immédiat. Le choix du modèle de moulin a été déterminant. Fabriqué depuis plus de 45 ans dans la même usine australienne, c'est le moulin le plus vendu au monde. Il est à la fois facile à installer, très simple à utiliser et très facile à nettoyer. Le procédé de broyage, semblable à celui d'une meule de pierre, garantit la qualité de la pâte obtenue. Un levier permet même de choisir la texture (smooth, medium ou crunchy). Milarom propose également une sélection d'oléagineux bio, amandes, noisettes, noix de cajou, cacahuètes, qu'elle torréfie dans ses locaux, ainsi que de la noix de coco et du chocolat bio pour des pâtes mélangées. Le concept Milarom, à la croisée entre plusieurs tendances, répond à de nombreuses attentes des consommateurs : produits bio bruts et bons pour la santé, avec le moins d'additifs et de sucre possible, produits en vrac, réemploi des contenants (bocaux), mais aussi transparence des produits, do it yourself, etc.
Moulin du Poher, dans le Finistère : « La nouvelle réglementation aura des impacts très significatifs »
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fabricant daliments pour animaux Moulin du Poher (Provimi France), basé dans le Finistère, est engagé dans la bio depuis 1996. Actuellement, il produit 50 000 tonnes daliments bio par an. Il est engagé sur toutes les filières animales, bien que les trois quarts des aliments bio soient destinés aux poules pondeuses. Dans cet article, François Boucher, responsable aliments biologiques dans cette entreprise, et Sarah Poirot, chef de produit volaille chez Provimi France, évoquent les impacts de la suppression de la dérogation autorisant jusquà 5 % de protéines non bio dans les formules pour monogastriques. Ils expliquent plus particulièrement les incidences sur les aliments pour poulettes et pondeuses bio (déséquilibre dans les apports dacides aminés soufrés, augmentation des protéines, baisse des performances zootechniques ), ainsi que sur les évolutions dutilisation des matières premières (le maïs sera moins recherché que les céréales à paille). Ils évoquent également limpact dun autre changement dans la réglementation : la baisse de la part de cultures en C2 (cultures en deuxième année de conversion) de 30 à 25 % dans les aliments bio. Afin de se préparer à ces divers changements, Moulin du Poher réalise des essais longue durée avec des rations 100 % bio.
Les Moutons de l'Ouest, le concept déco-pâturage qui cartonne en Bretagne
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLes Moutons de lOuest est une entreprise spécialisée dans lécopâturage. Elle a été créée en 2016, emploie 7 personnes (3,5 ETP), compte 80 clients et entretient 800 000 m2 despaces verts avec ses 600 moutons et chèvres. Au départ, lentreprise se concentrait dans les Pays de la Loire, mais, depuis 2018, elle a commencé à couvrir des sites en Bretagne. Beaucoup dentreprises et d'organisations sont, en effet, à la recherche de solutions plus éthiques et écoresponsables pour diminuer leur empreinte carbone, que ce soit par conviction ou dans le cadre de leur RSE. Avec une prestation clé en main, Les Moutons de lOuest leur offre une opportunité de gérer les espaces verts de manière plus durable. En parallèle, les Moutons de lOuest sensibilisent le grand public à léco-pâturage, au monde animal et à la préservation de la nature. Cet article est accompagné dun encart sur Quentin Noire, le fondateur de cette entreprise, ainsi que des témoignages de deux bergers employés par la structure (Nicolas Lefébure et Thibault Poulain) et des retours de six entreprises clientes.
Le Natexbio Challenge consacre BioDemain, Neo Farm et Handi Gaspi
Laura DUPONCHEL, AuteurLa troisième édition du Natexbio Challenge, qui s'est déroulée en juin, a distingué les projets BioDemain (1er Prix), Néo Farm (2ème Prix) et Handi Gaspi (3ème Prix). Le grand gagnant, BioDemain, s'inscrit dans la démarche de favoriser la conversion bio des producteurs, avec une rémunération juste et une valorisation de leurs produits sous la marque BioDemain. Le projet du second lauréat, Néo Farm, repose sur le maillage de micro-fermes en maraîchage afin de produire des fruits et légumes bio et locaux destinés aux circuits courts. Handi Gaspi décroche le 3ème prix : cette biscuiterie, employant des personnes en situation de handicap, confectionne ses biscuits bio à partir de pains invendus.
Natexbio Challenge : Les talents de lavenir de la bio
VEGETABLE, AuteurMalgré la crise covid, la créativité des participants au Natexbio Challenge 2021 est restée intacte. Cette année, les projets ont beaucoup porté sur les matières premières (présentes dans six projets sur dix), sans pour autant contrecarrer les tendances de fond qui poussent vers le gourmand, le zéro déchet, le recyclé, lantigaspillage, le social et lenvironnement. Le premier prix a été remporté par Biodemain. Cette marque, basée sur le commerce équitable Nord-Nord, soutient les agriculteurs qui se convertissent en bio. Elle cherche notamment à donner toute sa valeur à la démarche bio en valorisant les produits issus dexploitations en conversion bio. A terme, cette marque a aussi vocation à accompagner les transitions vers la permaculture et lagroécologie. Le deuxième prix a été attribué à Neo-farm dont le principe repose sur la production et la distribution à grande échelle de légumes, produits en partie sur des micro-fermes. Le troisième prix est revenu à Handi-Gaspi, une entreprise qui produit des biscuits bio et emploie une vingtaine de personnes en situation de handicap mental ou psychique.
Naturalia mise sur ses franchisés
BIO-LINEAIRES, AuteurL'enseigne bio Naturalia compte 37 magasins franchisés, en France métropolitaine, dans les DOM-TOM et au Luxembourg, et prévoit d'en ouvrir plus d'une quinzaine supplémentaires en 2021. Dans cette interview, le directeur général de Naturalia France, Allon Zeitoun, présente les atouts de la franchise.
Nutrition animale : Cizeron anticipe lavenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCizeron Bio, pionnier en nutrition animale bio, situé dans la Loire, continue à développer sa micro-alimentation à base de noyaux protéiques (innovation développée par ce fabricant daliments). Comme les protéines bio sont de plus en plus rares et chères, Cizeron Bio a travaillé, dès 2012, sur la mise au point dun noyau protéique concentré, obtenu à partir dune diversité de matières premières et de technologies spécifiques. Ce noyau est incorporé à hauteur de 20 % dans les formules des aliments, ce qui permet dobtenir une gamme d'aliments ciblés et de diminuer lutilisation de soja (ce dernier nentre que dans 9 % des achats de matières premières de Cizeron Bio). En 2020 et 2021, Cizeron Bio a réalisé de nouveaux investissements avec laide du fonds Avenir Bio : il a augmenté ses capacités de stockage en matières premières et a élargi les sources de protéines entrant dans la composition de ses aliments. Ainsi, en plus des pois, de la féverole, du lupin et des tourteaux de sésame, tournesol, lin et cameline, il utilise des coproduits régionaux, comme les drêches, les issues de triage des protéagineux, les Pat (protéines animales transformées), ainsi que les amidons déjà précuits.
Organyc : par respect pour les femmes et pour la planète
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2009, la société italienne Corman crée Organyc, la marque de protections hygiéniques féminines en coton 100 % bio. Aujourd'hui certifiée GOTS et présente dans trois continents, l'entreprise porte des valeurs de durabilité et continue de s'investir environnementalement et sociétalement, avec pour prochain objectif l'obtention du label B Corp. Ce publireportage détaille les engagements de l'entreprise.
Passerelles entre agricultures : Des dynamiques avec lAgriculture Biologique
Quelles soient « bio » ou conventionnelles, les filières opèrent des transformations dans lensemble des productions, et dans tous les territoires. Les coopératives sont des relais intéressants pour favoriser les transferts de bonnes pratiques et en assurer lévolution, tout en valorisant au mieux les productions des agriculteurs. Ce document, réalisé par La Coopération agricole, compile une sélection d'initiatives concrètes, partout en France. 19 témoignages de coopératives illustrent la possibilité de faire naître des liens entre les différentes formes dagricultures. Ce document reflète les passerelles qui existent entre de multiples formes de productions et de certifications, tant dun point de vue technique que commercial. L'ancrage territorial et les valeurs de démocratie et de gouvernance sont soulignés comme des facteurs de réussite pour créer ces passerelles. Certaines pratiques agronomiques éprouvées grâce à la bio servent les autres modes de production qui permettent à leur tour une croissance accélérée du bio par leurs expériences des marchés traditionnels et leurs outils de transformation. Ces complémentarités dapproches constituent une véritable force pour créer différentes synergies afin de structurer des filières pérennes.
Pionniers du chocolat bio
Maya FROMMELT, AuteurMonica Müller est à la tête de lentreprise familiale Chocolat Stella Bernrain, le leader suisse de la fabrication de produits à base de chocolat biologique, biodynamique et issu du commerce équitable. Lentreprise a été créée en 1950 par son grand-père et emploie actuellement 170 personnes. La fabrication de chocolat bio a débuté en 1991. A cette époque, les matières premières bio de qualité étaient très peu disponibles, ce qui représentait un véritable défi. La situation a bien changé : les cacaos bio sont maintenant dexcellente qualité et permettent de répondre à la demande, qui est dailleurs grandissante. La transparence des filières dapprovisionnement et la traçabilité sont les leitmotivs de cette entreprise. Elle privilégie dailleurs les partenariats stables et durables avec les coopératives.
Plantes et ingrédients naturels : Se "sourcer" en Occitanie
Arielle BOURGEON, Auteur ; Amélie BERGER, AuteurPremière région française productrice de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) biologiques avec 559 producteurs certifiés, l'Occitanie a un potentiel important pour répondre aux besoins des filières. Le 21 octobre 2020, était organisée, à Carcassonne, une convention d'affaires visant, dans un premier temps, à faire le point sur la filière locale puis, dans un second temps, à organiser des rencontres producteurs-porteurs de projets et/ou experts-prestataires et/ou entreprises et industriels. L'objectif : accompagner le développement de filières durables d'approvisionnement. Les témoignages de quatre entreprises des secteurs de l'agroalimentaire, de la cosmétique et/ou du bien-être, engagées dans des démarches de relocalisation de leurs approvisionnements en PPAM, sont rapportés dans cet article.
Préparer son installation avec loutil espace-test
Anne DAZET, AuteurLespace-test est un outil de pré-installation qui commence à apparaître en élevage. Il ne correspond pas à un lieu précis, mais plutôt à un cadre à géométrie variable au sein duquel de potentiels futurs agriculteurs testent leur projet, tout en étant accompagnés par des techniciens et des référents. Les porteurs de projet, aussi appelés « couvés », ont un statut dassimilé salarié à la MSA, avec un contrat Cape (contrat dappui au projet dentreprise). Cet article décrit le parcours de trois « couvés » ayant des projets dinstallation en élevage ovin. Elise Colas a été la première couvée ovine en France. Cette bergère a souhaité se sédentariser et lespace-test lui a permis dapprendre les techniques quelle ne pratiquait pas en alpage, dacquérir des connaissances sur la partie administrative et de créer son réseau de commercialisation en vente directe en Île-de-France. Denise Herriest, bergère sans terre, a vu en lespace-test une opportunité pour laider à passer dun statut déleveuse à titre secondaire à un statut d'éleveuse à part entière. Elle a ainsi changé son troupeau allaitant pour un troupeau laitier et transforme le lait en Ossau-Iraty. Elle espère maintenant trouver des terres pour sinstaller. Victor Eylenbosch a utilisé le dispositif de lespace-test comme un outil de transmission : lespace-test lui a permis de réaliser une période dessai dans la ferme qu'il souhaitait reprendre afin de voir si celle-ci lui convenait et si sa compagne arrivait à sadapter à la vie à la campagne.
Projets collectifs : La Pampa, Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats ; Une brasserie éco-responsable en Auvergne
Solenn BRIOUDE, Auteur ; Amélie HÉRICHER, AuteurDepuis juin 2021, la Pampa (Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats), projet qui a émergé en 2017, développe des actions pour favoriser le recyclage et le réemploi de contenants en verre. Avec le soutien de l'État, de l'ADEME et de CITEO, la Pampa, désormais constituée en association, a mis en place des groupes de travail visant à identifier des solutions techniques pour la collecte, le lavage de contenants, la mise en place d'achats mutualisés et l'instauration de la consigne. Les citoyens auvergnats sont invités à rejoindre ces groupes de travail. Charlie Leroux a créé la Brasserie de l'Alagnon en 2009, en Haute-Loire. Certifiée Nature & Progrès en 2011, la brasserie bio, artisanale et locale a souhaité aller plus loin dans la réduction de son bilan carbone. Charlie Leroux a commencé par expérimenter la consigne, le lavage des bouteilles étant réalisé par un prestataire. En 2014, il a investi dans une laveuse d'occasion, qu'il a réparée et remise en route. Aujourd'hui, avec ses 2 associés, il gère le lavage d'environ 3000 bouteilles par jour, une vingtaine de jours par mois. Malgré les contraintes, ils en tirent une grande satisfaction et continuent de mettre en place des actions pour réduire encore leur empreinte carbone, notamment en relocalisant toujours plus leurs approvisionnements.
Rayon vrac
Laura DUPONCHEL, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; RESEAU VRAC, AuteurCet article comporte 2 parties. 1 - Pourquoi faire du vrac ? Avec une croissance de 41 % en 2019 (bio et non bio), le vrac est une vraie tendance du marché. De plus en plus de consommateurs ne veulent plus d'aliments emballés et sont sensibles à l'importance que les magasins donnent au rayon vrac. Pour Chloé Liard, chargée de développement et projets à l'association Réseau Vrac, la plus-value du vrac repose sur une offre qui permet au client de nacheter que la quantité dont il a besoin, de tester de nouveaux produits, de mesurer son budget... Avec le vrac, le magasin a la possibilité de présenter une offre responsable et d'afficher sa contribution à la réduction des déchets. Pour Jeanne Mignon, chef de projet Zéro Déchet à Biocoop, le prix du vrac en magasin bio offre une réelle alternative. Avec 450 références vendues en vrac, l'enseigne est investie dans ce mode de distribution depuis ses débuts et a réalisé, en interne, une étude sur le cycle de vie pour mesurer l'impact des emballages ; 2 - Commerces spécialisés vrac : un marché florissant. Réseau Vrac a réalisé une étude sur les commerces spécialisés vrac en France et en présente les principaux résultats : portrait du commerçant vrac aujourd'hui, spécificités de ce modèle de commerce, dynamiques économiques, perspectives.
Recherche : Est-elle toujours à notre service ?
Fabienne MALEYSSON, AuteurAlors que les travaux des chercheurs ont un impact concret pour chacun, larticle questionne les modalités de financement de la recherche, en France ou encore en Europe. Qui décide de ce qui doit être financé ou pas ? Selon quelles priorités ? Quid des moyens financiers de la recherche, de leur attribution ou encore des liens entre privé/public ? Alors que les moyens alloués à la recherche publique sont largement insuffisants, que la Cour des comptes indiquait déjà, en 2013, que les documents issus du ministère de la recherche ne permettaient pas « de rapprocher priorités scientifiques et programmes budgétaires », certains constats viennent encore sajouter. Le financement sur projet, maintenant généralisé, aboutit à une perte énorme de moyens, de temps et dargent, amenant à démotiver les chercheurs qui doivent toujours passer plus de temps à trouver des financements quà faire de la recherche. Par ailleurs, certains domaines de recherche sont les parents pauvres, notamment létude des risques (santé, environnement...) par rapport aux études sur les innovations. Ce déséquilibre est fortement lié au poids des partenariats privé-public, qui sont très fortement favorables au monde de lentreprise, ce dernier décidant dans certains cas, de ce qui est financé ou pas, sans contrôle par le politique. Le crédit dimpôt-Recherche illustre, à son niveau, cette dérive, ce dispositif permettant aux entreprises de financer des projets parfois à lintérêt douteux pour la société. Dans ce contexte, la voix des citoyens nest que très peu prise en compte, alors que ce sont les premiers intéressés. Pourtant, une meilleure communication entre société et monde de la science semble nécessaire, ne serait-ce que pour « restaurer la confiance dans la parole scientifique ».
Reprise : Nouveau grossiste bio dans le Sud
VEGETABLE, AuteurBio Cash Distribution est un grossiste basé près de Montpellier spécialisé dans les fruits, légumes, produits frais et produits dépicerie issus exclusivement de lagriculture biologique. Après une période compliquée, cette entreprise a été placée en redressement judiciaire. Le Tribunal de commerce de Montpellier a choisi Dynamis pour reprendre la partie grossiste. La partie commerce de détail et son réseau de magasins est reprise par lenseigne Naturalia. Suite à sa reprise, Bio Cash Distribution a changé de nom pour devenir Halle Bio dOccitanie. Lentreprise continuera ainsi son activité de grossiste en renforçant ses liens avec des producteurs locaux.
Résultats de l'enquête sur les brasseries bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes
En 2021, le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé une enquête auprès des brasseries bio implantées dans la région. 49 d'entre elles y ont répondu. Cette enquête portait notamment sur les approvisionnements en malts et houblons (variétés, origines, difficultés rencontrées...) avec, pour la majorité des enquêtés, une volonté forte de s'approvisionner en matières premières régionales ou locales. Les circuits de commercialisation de ces brasseries sont diversifiés, magasins bio et vente directe en tête, et nombreuses sont celles qui souhaitent développer leurs parts de marché dans les restaurants et bars.