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CONJONCTURE ÉCONOMIQUE |
Documents disponibles dans cette catégorie (135)


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Des opportunités pour le lait bio
Amélie VILLETTE, AuteurLa demande en lait de chèvre biologique croît. Les laiteries françaises en manquent, et elles ont recours de façon importante à limportation. Le cahier des charges bio stipule notamment que les éleveurs ont lobligation de faire pâturer les animaux dès que les conditions le permettent ou encore encore qu'ils doivent distribuer une alimentation bio produite à 60 % sur la ferme ou en coopération et contenant 60 % de fourrages grossiers. Ceci explique certains freins à la conversion. Aussi, les laiteries mettent en place des tarifs dachat au producteur incitatifs afin de développer les conversions. Ces tarifs, ajoutés aux aides à la conversion ou au maintien sont autant dopportunités pour le producteur. Une simulation faite par la Chambre dagriculture des Deux-Sèvres sur le passage du conventionnel au bio montre une nette augmentation de la rémunération (de 0.95 smic à 3.3 par UMO), même si cela saccompagne dune sensibilité un peu plus forte aux aléas.
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Le rapport Homme-Animal : cinq scénarios à lhorizon 2030
Florent BIDAUD, Auteur ; Madeleine LESAGE, Auteur ; Pierre CLAQUIN, AuteurSi la « question animale » gagne aujourdhui en importance et en visibilité, elle reste éclatée entre diverses approches (économique, environnementale, éthique, etc.) et son devenir est incertain car les sources dinflexion sont nombreuses. Le rapport Homme-Animal deviendra-t-il un des enjeux structurants de la société française, de son système alimentaire, et des évolutions du monde agricole et rural ? Sera-t-il au contraire un thème marginal et subordonné à dautres facteurs plus déterminants ? Sa mise en débat et sa gestion seront-elles pacifiées ou conflictuelles ? Cette note présente cinq scénarios prospectifs destinés à baliser le devenir de ce problème dans lespace public des quinze prochaines années.
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Synthèse : BL spécialisés (livreurs bio vs conventionnels) - 2015
Cette synthèse de lobservatoire Inosys des Réseaux délevage présente la moyenne des résultats technico-économiques des élevages bovins lait (BL) biologiques et conventionnels spécialisés et suivis en 2015. Les élevages sont catégorisés en quatre types : BL plaine spécialisés bio (19 élevages), BL plaine spécialisés conventionnels (116), BL montagne spécialisés bio (28) et BL montagne spécialisés conventionnels (107). Pour les élevages suivis, sont présentés les chiffres liés à la structure de lexploitation (UGB, SAU ), au fonctionnement technique (lait produit/VL, lait produit/SFP ), à lenvironnement (azote, énergie), aux résultats économiques (produits, charges, résultats de lexploitation, prix du lait, EBE ) et aux coûts de production (lait vendu / UMO, produits des différents ateliers, coût de production total ). En 2015, les systèmes bio affichent une bonne résilience. La performance économique de ces exploitations reste bonne avec un EBE/PB de lordre de 40 à 41%.
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Synthèse : Bovins viande Agri BIO - 2015
Cette synthèse de lobservatoire Inosys des Réseaux délevage présente la moyenne des résultats technico-économiques des élevages bovins viande biologiques suivis en 2015, en séparant les naisseurs spécialisés et les autres (production de veaux et/ou de bufs). Pour les 20 élevages suivis, sont présentés les chiffres liés à la structure de lexploitation (UGB, SAU ), à latelier bovin viande (productivité numérique, coût des aliments/kg, prix de vente ), à léconomie (charges, marge brute, EBE ), à lenvironnement (azote, énergie) et aux coûts de production (achats, travail, produits, prix de revient, rémunération ). En 2015, les élevages bovins viande bio ont maintenu leurs performances et leurs revenus. Les écarts de productivité demeurent mais les systèmes bénéficient de la baisse des charges de structure et renforcent encore un peu leur niveau defficacité économique.
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Les systèmes ovins biologiques sont-ils plus durables que les conventionnels ?
V. BELLET, Auteur ; C. EXPERTON, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2016Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2016 (Thème : Systèmes). Des premières références nationales ont été établies en matière de production ovine biologique, viande et lait : performances techniques et économiques, impacts environnementaux et temps de travail. Un réseau de 60 fermes (50 en viande, 10 en lait) a été suivi pendant 2 années (campagnes 2012 et 2013). Par rapport à leurs homologues conventionnels, la moindre intensification des systèmes biologiques étudiés se traduit par moins de productivité des brebis, ainsi quune moindre consommation de concentrés. Les résultats économiques sont, pour les élevages allaitants, légèrement inférieurs à ceux des systèmes conventionnels, alors quils sont comparables pour les élevages laitiers. Les impacts environnementaux évalués (changement climatique, consommations dénergie, qualité de leau), exprimés par ha ou par kg produit, sont généralement équivalents ou plus faibles pour les systèmes ovins biologiques allaitants, comparativement aux conventionnels, malgré la moindre productivité. Les systèmes pastoraux biologiques compensent en totalité leurs émissions de gaz à effet de serre grâce au stockage de carbone des sols. En élevage ovin allaitant biologique, malgré un temps de travail dastreinte par brebis plus élevé, les éleveurs disposent globalement de plus de temps libre quen élevage conventionnel.
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Travail en exploitation d'élevage : Le "Bilan travail" : du simple constat à la réflexion sur le système dexploitation
Michel WEBER, AuteurLe bilan travail permet de quantifier le travail dastreinte, le travail de saison et le temps disponible. Cest un outil pertinent qui permet également de connaître le fonctionnement dune exploitation, de cerner les périodes délicates et denclencher une réflexion sur le système et son évolution possible. Dans lAveyron, des bilans ont été réalisés. Le travail de saison reste plutôt constant dun système d'élevage à lautre alors que le travail d'astreinte passe du simple au triple. Le temps disponible est de 1200h/personne, ce qui est plutôt bon (mais possible grâce au bénévolat et au nombre dassociés). Lévolution des cas-types aveyronnais donne des éléments complémentaires sur lévolution du bilan travail en lien avec lagrandissement des exploitations.
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Voyage en Bretagne : Visite de l'exploitation d'Erwan et Laurence Le Roux ; Stratégie d'entreprise et investissement économes, porter un autre regard...
Mélissa DUMAS, Auteur ; Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurInstallés depuis 12 ans sur la presqu'île de Crozon, dans le Finistère, Erwan et Laurence Le Roux ont fait évoluer l'élevage laitier vers un système plus durable. Concrètement, cela s'est traduit, entre autres, par la conversion à l'agriculture biologique, la mise en place du pâturage tournant, l'élevage des génisses à l'herbe mais aussi au lait avec des vaches nourrices, l'implantation de prairies multi-espèces destinées à devenir des prairies permanentes, etc. Le couple d'éleveurs détaille les quatre critères qu'il s'est défini pour le bon fonctionnement de l'exploitation : - le revenu horaire du travail ; - l'efficacité économique du système de production ; - la rentabilité du capital investi ; - l'empreinte écologique.
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Dossier : Filière lait bio
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurLa baisse des prix du lait en conventionnel aura-t-elle des répercussions sur la filière lait bio ? Les signaux de la consommation des produits de la filière lait bio étaient positifs fin 2014. Parallèlement, une pénurie de lait bio est à craindre. Ce dossier propose d'examiner plusieurs facteurs qui vont peser sur l'avenir de la filière : - 2015, fin des quotas : quid de l'intérêt de se rassembler ou qui décidera de votre volume contractuel et de votre prix ? - Fonctionnement des OP (organisations professionnelles) bio, pionnières dans la fusion des régions ; - Zoom sur la filière lait bio régionale (Lorraine).
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Economics of organically managed and conventional potato production systems in Atlantic Canada
M. KHAKBAZAN, Auteur ; R. HENRY, Auteur ; J. HAUNG, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les résultats d'une étude conduite à l'Île-du-Prince-Édouard, visant à mesurer les conséquences économiques de la transition au biologique en culture de pommes de terre. 7 rotations de cultures de 4 ans ont été étudiées (2 ans de précertification et 2 ans après l'obtention de la certification biologique) et comparées à une rotation conventionnelle de 4 ans. Les 7 rotations biologiques incluaient, en plus de la pomme de terre, au moins une autre culture commerciale (soya, seigle d'automne, maïs, luzerne, blé, canola, carottes, avoine-pois et orge) , des engrais verts et des cultures visant à contrôler les maladies. Les rendements moyens en pommes de terre des rotations biologiques étaient entre 19 % et 39 % moindres que ceux de la rotation conventionnelle. Aucune différence significative de rendement n'a été observée entre les rotations biologiques pour la pomme de terre. L'analyse économique démontre que le revenu net des pommes de terre pour les rotations biologiques est inférieur à celui de la rotation conventionnelle lorsqu'elles sont vendues au prix conventionnel (période de précertification), mais qu'il est supérieur pour toutes les rotations biologiques lorsqu'elles sont vendues au prix biologique. Le revenu de l'ensemble de la rotation, en comptant les autres cultures commerciales, est également supérieur pour chacune des rotations biologiques que pour la rotation conventionnelle lorsque les produits sont vendus au prix du biologique.
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La Filature du Hibou : un mini-mill à Boninne
Valentine DONCK, AuteurFrédérique Bagoly a monté une mini-filature, en Belgique. Son installation permet d'assurer toutes les étapes de transformation de la laine en petites quantités, du lavage au filage, pour aboutir à un produit fini unique. Les professionnels ou amateurs, amenant les toisons de toutes sortes d'animaux à laine et à poils, ont la garantie de repartir avec leur production. Alors qu'elle participait, en tant que bénévole, aux chantiers de gestion des Réserves naturelles de Natagora (association de protection de la nature, en Belgique), Frédérique s'était rendue compte qu'il n'existait pas, en Belgique, d'infrastructure pour traiter la tonte des moutons rustiques locaux. C'est à partir de là qu'elle s'est intéressée et passionnée pour la question et que, de fil en aiguille, elle a créé sa propre filature.
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Lutte contre le réchauffement climatique : Des leviers d'action souvent générateurs de revenus
Annick CONTÉ, AuteurL'Institut de l'Élevage, la CNE, le Cniel et Interbev ont organisé un colloque, en juin dernier, avec pour thème : "L'élevage de ruminants, acteur de solutions climat". Au cours de ce colloque, le travail mené par les filières ruminants pour réduire leur empreinte carbone a été mis en avant. Des solutions pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique sont mises en uvre par des éleveurs qui témoignent qu'elles peuvent être également source de revenus. En production laitière, par exemple, le plan Carbon Dairy devrait permettre d'atteindre l'objectif européen de 20 % de réduction des GES d'ici 2025, tout en veillant à la performance économique, sociale et environnementale des élevages laitiers. Le rôle des prairies pour stocker les GES, qui est en passe d'être reconnu dans les méthodes d'évaluation environnementale, a également été abordé. Les points clés du colloque sont présentés dans l'article : - Une empreinte carbone nette du lait de 0,7 kg eqCO2/litre ; - Déjà une baisse de 15 % des émissions en vingt ans ; - Beaucoup de leviers qui "rapportent" ; - CAP2R pour évaluer les émissions de son atelier ; - Près de 4000 fermes dans Carbon Dairy.
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Regards sur l'agriculture biologique : Le grand témoin : Nicolas Bouzou
ALTERNATIVES BIO, AuteurNicolas Bouzou est économiste et directeur du cabinet d'analyses Asterès. Les raisons qui l'ont amené à se pencher sur la bio tiennent à l'intérêt qu'il porte aux mutations économiques et aux "nouveaux secteurs qui vont structurer l'économie de demain". Dans cet article, il propose une analyse de l'étude publiée par Asterès en mars 2015, suite à une commande de la Fédération Natexbio, sur "La transformation bio face au défi de la croissance".
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Une rentabilité variable, parfois tendue pour les unités de méthanisation actuelles
Cyrielle DELISLE, AuteurL'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France(AAMF) alerte sur le fait que l'objectif d'atteindre 1000 installations à l'horizon 2020 ne paraît pas réalisable si certains freins ne sont pas levés. En effet, les résultats ne sont pas encourageants selon le président de l'association : rentabilité très variable, fonctionnement plus coûteux que prévu, tarification mal adaptée, fiscalité pénalisante. Il précise que, si les résultats peuvent être encourageants la deuxième ou troisième année de fonctionnement, le retour d'expériences montre qu'il faut rester vigilant en quatrième et cinquième année, notamment en raison des grosses réparations qui sont souvent nécessaires, alors que les constructeurs les annoncent pour la septième année. D'autres points de vigilance sont présentés, en particulier pour arriver à maîtriser le niveau d'investissement.
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Anaïs s'en va-t-en guerre
Anaïs, 24 ans, s'est lancée dans la culture des plantes aromatiques et médicinales bio, en Bretagne. Les difficultés qu'elle rencontre sont nombreuses, qu'il s'agisse de la météo capricieuse, ou encore de contraintes financières ou administratives Marion Gervais propose un documentaire au plus proche de la jeune productrice, qui, sous le regard attentif de la réalisatrice, évoque ses problèmes, tout en s'occupant de ses plantes. Anaïs apparaît toujours comme quelqu'un travaillant en extérieur, sans relâche, clamant avec fierté sa liberté, son indépendance, le plaisir d'exercer son activité. Malgré les doutes et les obstacles, la conviction d'Anaïs l'emporte en permanence.
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Elevage : Progression en 2013 des revenus bovins viande en agriculture biologique
Pascal BISSON, AuteurUne vingtaine d'élevages en bovins allaitants biologiques sont suivis dans les Deux-Sèvres (79). Ces systèmes peuvent être classés en naisseurs producteurs de broutards, en naisseurs engraisseurs de veaux et naisseurs engraisseurs de bufs. Pour les deux premiers, des cas-types ont même été décrits. Cet article reprend les principales caractéristiques de ces systèmes (en particulier celles des deux cas-types) et ce qui est à noter en termes de revenu. En 2013, les systèmes naisseurs bio sur ce département, très économes en charges, ont vu globalement leur revenu croître (cas-type : 22 550 euros de résultat en 2013 contre 19 300 en 2012) en lien avec, notamment, une augmentation du prix de vente des femelles. Le système Veaux sous la mère a vu aussi une progression de son résultat (+ 1 300 euros entre 2012 et 2013), mais dégage moins de revenu que le précédent système.