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CONJONCTURE ÉCONOMIQUE |
Documents disponibles dans cette catégorie (135)


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Embargo russe : un impact significatif sur la filière laitière ou une bonne excuse à la baisse des prix ?
Théophile JOUVE, AuteurDepuis le 6 août, la Russie a décrété un embargo sur la moitié des exportations de l'Union Européenne, soit 5 % en valeur du total des exportations communautaires de produits agricoles. Les filières les plus touchées sont les fruits et légumes, le fromage et le beurre. Ils représentent respectivement 29 %, 33 % et 28 % des exportations européennes. En France, l'activité commerciale vers la Russie est modérée puisqu'elle représente 1 Md, majoritairement dans le secteur viticole. Or, ce dernier est exclu de l'embargo par le Kremlin. Quant à la filière viande, l'impact économique est faible car il existait déjà un embargo sanitaire depuis janvier 2014. Pour la filière laitière, c'est seulement 0,7 % de la production française qui est exportée vers la Russie. Pourtant, les répercussions ont lieu au niveau communautaire, car le marché européen était déjà saturé au deuxième trimestre 2014. La grande distribution et les enseignes de maxidiscompte en France profitent de la baisse du cours de la poudre de lait pour baisser le prix d'achat du lait frais. Le lait biologique suit cette tendance, mais dans de moindres proportions car la politique des acteurs de la filière est de localiser l'activité commerciale sur le territoire national. C'est le cas de Biolait pour 90 % de son activité. De plus, le marché des produits biologiques en Russie est embryonnaire.
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Le Portrait du mois : Jean-Pierre Leroux : Son moulin, c'est tout un poème
Antoine BESNARD, AuteurDepuis tout petit, Jean-Pierre Leroux rêvait de refaire vivre le moulin perché sur les hauteurs de Bain-de-Bretagne. Après quelques concours de circonstances, il est arrivé à réaliser son rêve : depuis 2008, il est paysan-meunier au Moulin de Bertaud. « Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait », c'est cette citation de Marc Twain qu'il a écrite sur un panneau qui résume le mieux son histoire, comme un poème Jean-Pierre Leroux raconte son histoire, son parcours peu académique, son activité et son engagement.
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La production laitière demain
Aurélie CHEVEAU, AuteurLe projet européen Dairyman vise à comparer les productions laitières de plusieurs pays du nord-ouest de l'Europe. Depuis 2000, les systèmes laitiers d'Irlande affichent les meilleurs résultats économiques et ceux du Danemark les moins bons. En effet, au Danemark, la productivité par travailleur est très élevée, mais le coût important de l'achat de l'outil de production limite sa rentabilité. Aux Pays-Bas, l'organisation de la filière est très poussée, avec l'objectif d'augmenter encore la production, mais tout en veillant à ne pas impacter l'environnement. Concernant la directive nitrates, elle est européenne, mais ses déclinaisons varient beaucoup selon les pays, en termes de normes de rejet d'azote des vaches laitières, de pertes gazeuses des effluents Un éleveur du Nord-Pas de Calais a visité d'autres pays dans le cadre de ce programme. La gestion optimisée du pâturage en Irlande l'a séduit, tandis qu'il a été déçu par les troupeaux allemands qui ne sortent plus.
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Réseau Charolais campagne 2013 : 57 exploitations conventionnelles, 11 exploitations biologiques : Principales évolutions par rapport à 2012 et 2011
Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; Michel LHERM, Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2014Les résultats technico-économiques synthétiques 2013 des exploitations du Réseau Charolais sont décrits à l'aide des catégories suivantes : taille des exploitations et productivité du travail, marge brute sans aides, charges de structure, revenu moyen du travail et des capitaux. On observe une baisse de marge brute bovine dans les élevages biologiques et conventionnels. Son origine diffère selon le type d'exploitations : en agriculture biologique, elle est due à la baisse de la productivité numérique et à la baisse du nombre d'animaux valorisés en bio ; tandis que dans les élevages conventionnels, elle est causée par une hausse du coût des concentrés et des fourrages. Dans les deux cas, le revenu moyen des éleveurs chute, mais les systèmes biologiques restent plus rémunérateurs de 7 300 /UTH en 2013.
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La commercialisation des légumes une affaire collective !
Baptiste VICTOR, AuteurUn groupe de maraîchers bio s'est réuni, lors de la commission maraîchage, le 29 juillet 2013, à la Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique, afin d'échanger sur leurs pratiques de commercialisation. Le nombre de maraîchers en agriculture biologique augmente fortement, ce qui peut apporter quelques inquiétudes concernant les débouchés. De plus, l'Agence Bio estime que seulement 10 à 15% de la population est touchée par la vente directe bio : il y a donc des perspectives de développement de cette filière, à condition d'effectuer un travail de fond pour identifier et atteindre la population encore non touchée. La commercialisation impose un certain nombre de contraintes et difficultés, auxquelles la coopération peut répondre. Cuma, échange de temps de travail aux périodes clés et autres organisations collectives génèrent de nombreux atouts : amélioration de la gestion du temps de travail, prospection de nouveaux débouchés, échanges techniques entre producteurs, etc. Les organisations collectives permettent aux maraîchers d'assurer des revenus satisfaisants tout en rendant leurs produits plus accessibles.
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Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : Décembre 2013
Ce document fait le point sur la filière laitière biologique française fin 2013. La collecte est en progression (+11,8 % en octobre 2013 par rapport à octobre 2012), tout comme les fabrications, sauf pour la crème conditionnée (-17,1 %). D'autres indicateurs sont passés au crible dans ce document : - l'évolution des prix payés aux producteurs en France et en Allemagne ; - les importations de lait bio vrac ; - les taux de valorisation ; - les fabrications par type de produit ; - les ventes et prix moyens des produits laitiers biologiques en hypermarchés et supermarchés, en GMS et en magasins spécialisés ; - et l'évolution du marché.
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Débat : Revenu de l'exploitation, une notion obsolète ?
Gustave DELAIRE, AuteurLa lecture et l'interprétation des résultats économiques d'une exploitation agricole sont complexes. La notion de revenu, abordée dans cet article, est notamment de plus en plus brouillée. En effet, ce revenu ne correspond, ni à un montant disponible, ni aux prélèvements de l'exploitant. L'auteur débat ici sur les critères économiques divers utilisés pour caractériser une exploitation et il définit les objectifs et les utilisations de chacun. Globalement, il remet en cause les critères généralement utilisés pour juger de la bonne efficacité économique d'une exploitation et préconise une mesure de la création de richesse (valeur ajoutée). La répartition de cette richesse créée et des primes est également abordée.
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Dossier : Accompagnement des porteurs de projet : Pour la création d'activités Bio en Bretagne
Yoann GUERI, AuteurL'accompagnement des créateurs d'activités (entreprises bio) et la mise en relation « offre-demande » sont des missions assurées par Inter Bio Bretagne tout au long de l'année. L'interprofession s'adresse aux futurs détaillants (fixes ou itinérants), grossistes ou préparateurs de produits Bio, aux entreprises déjà existantes... auxquels elle propose la mise en relation avec des partenaires « sur mesure » et un accompagnement personnalisé dans le montage de projets. Présentation : La démarche d'accompagnement ; Présentation du projet et définition des modalités d'accompagnement du créateur d'activité ; Les nouvelles créations d'activités Bio en Bretagne ; Répartition des nouvelles activités Bio créées depuis 2009 en Bretagne ; Mise en adéquation du projet avec la réalité économique de la filière Bio. Témoignages d'entreprises accompagnées par Inter Bio Bretagne : Restaurant de l'Eco-Hôtel Spa Yves Rocher La Grée des Landes ; Le Centre de Production Alimentaire de Coëtquidan (CPAC) ; SARL Plurielle ; Awen Nature ; Lecoq-Gadby ; Ingrébio.
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Dossier - Agroforesterie : L'agriculture à l'ombre des branches
SPORE, Auteur ; Anne-Mireille NZOUANKEU, AuteurL'agroforesterie est un moyen de concilier production de fruits et de fourrage, de paillage et d'ombrage, de bois, voire de fertilisation dans le cas d'arbres fixateurs d'azote. En zone tropicale ou sahélienne, c'est aussi un moyen de lutter contre la déforestation ou la désertification et les risques naturels qui y sont associés. De nombreux programmes sont donc lancés en faveur de la plantation d'arbres et de cultures sous couvert d'arbres fertilisants, en Afrique et dans le Pacifique. Le Faidherbia notamment a fait l'objet de nombreuses études. Cet arbre est particulièrement intéressant car il perd ses feuilles, riches en azote, à la saison humide, et elles repoussent à la saison sèche, période durant laquelle elles peuvent servir de fourrage si nécessaire. Cependant, malgré ces intérêts agricoles et environnementaux, le développement de l'agroforesterie souffre d'un manque de coordination politique en sa faveur et de l'insécurité foncière. Enfin, une expérience camerounaise de domestication d'une plante forestière, l'Okok, est présentée dans ce dossier.
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L'économie écologique envisage l'avenir avec enthousiasme
LaRevueDurable, AuteurLa parution française du livre Vivement 2050 est l'occasion d'une rencontre avec Robert Costanza, co-auteur et fervent défenseur de l'économie écologique. Ce courant de pensée considère que l'économie doit être au service du bien-être des individus et des écosystèmes. Cette économie, associée à une société différente du modèle actuel, est un moyen d'avancer vers la durabilité. Les co-auteurs de Vivement 2050 imaginent cette société nouvelle : transition écologique, relocalisation de l'économie, démocratie participative, etc. Pour Robert Costanza, la croissance du PIB n'est pas le bon indicateur du bien-être de la société que doit permettre l'économie. La croissance verte n'est donc pas la seule possibilité, au contraire. Il est nécessaire de faire changer le système dans son ensemble, ce qui implique de proposer des alternatives positives et pas seulement de dénoncer les problèmes actuels. Dans cet objectif, Robert Costanza a créé l'ASAP, l'Alliance pour la soutenabilité et la prospérité. Cette Alliance a été créée au Bhoutan, pays qui promeut internationalement un changement de paradigme économique, fondé sur le BIB (bonheur intérieur brut) et non le PIB.
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Les espaces-test agricoles : une diversité de dispositifs au service de l'installation agricole
Mélanie BOYER, Auteur ; Aline FAYARD, Auteur | CLERMONT-FERRAND (9 Rue sous les Augustins, 63 000, France) : RESEAU DES CREFAD | 2013
Cet ouvrage est une publication RENETA, rédigée à partir d'une étude réalisée par le CELAVAR Auvergne, dans le cadre du projet CASIAR - Massif Central. Ce guide, à destination de porteurs de projets d'espaces-test agricoles, qu'ils soient associatifs, élus, agents de développement..., se propose de dresser un panorama le plus complet possible des différentes formes et fonctions des espaces-test agricoles à l'heure actuelle. Au sommaire : Introduction ; Enjeux et rôles des espaces-test agri-ruraux dans le contexte de l'installation agricole ; Test d'activité, espaces-test, lieu-test : éléments de repères et définitions ; Les cadres juridiques et réglementaires du test d'activité ; La diversité des dispositifs d'espaces-test agricoles : tentative de typologie ; Modalités de fonctionnement et conditions de pérennisation ; Conclusion : les espaces-test agricoles, un outil au service de l'installation agricole et du renouvellement des générations ; Fiches "expérience" ; Coordonnées des structures.
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Rencontre : Dominique Méda : La transition écologique exige d'en finir avec le culte du PIB
LaRevueDurable, AuteurDans cette interview, Dominique Méda, professeure de sociologie à l'Université Paris Dauphine et titulaire de la chaire Reconversion écologique, travail, emploi, politiques sociales au Collège d'études mondiales, expose la nécessité de trouver d'autres indicateurs économiques que le PIB, pour, à la fois, améliorer les conditions sociales et réussir la transition écologique. Le PIB ne comptabilise que le travail, mais pas les activités politiques, citoyennes, sociales et familiales. Viser uniquement la croissance du PIB occulte la qualité de vie, les conditions de travail et l'environnement. La croissance du PIB veut dire augmenter la quantité de biens et services produits, en intensifiant l'utilisation du travail et des ressources naturelles. La chaire sur la reconversion écologique réfléchit à l'élaboration d'indicateurs alternatifs ou complémentaires au PIB. La mobilisation d'acteurs pluridisciplinaires (sciences physiques et du climat, sociologues, économistes) est indispensable et encore trop peu utilisée. On a besoin d'une vision partagée du monde qu'on souhaite faire advenir en 2050 pour avancer vers la durabilité et choisir les bons indicateurs.
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Dossier : Revivre à la campagne
Nicholas BELL, Auteur ; Nicholas GOULD, Auteur ; Paul KINGSNORTH, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Revivre à la campagne", est composé des articles suivants : - Grèce : contre la crise, le retour à la campagne ; - L'art de bien vivre selon William Morris ; - Penser et agir à échelle humaine ; - Reprendre les choses en main ; - La coopérative, un modèle viable ; - L'action d'un maire rural ; - Dix points clefs.
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Le petit journal du Synabio
Cécile LEPERS, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; Claire LARGIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe deuxième numéro du Petit Journal du Synabio, le Syndicat National des transformateurs de produits naturels et de culture biologique, présente : - un point sur la réglementation générale des produits agroalimentaires, notamment sur le nouveau règlement européen sur l'information des consommateurs, dit « INCO », sur le décret français encadrant l'utilisation de l'étiquetage « sans OGM », sur l'utilisation de l'Ecolabel et sur les allégations de santé ; - un point sur la réglementation en agriculture biologique, avec quelques précisions sur les évolutions du règlement (CE) n°502/2012, venu modifier le règlement (CE) n°889/2008 en 2012, et sur l'arrêté du 28 novembre 2011 portant homologation du cahier des charges relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial ; - quelques actualités sur les spécificités de la transformation biologique, sur l'indicateur de conjoncture du Synabio (enquête auprès des adhérents) et sur l'étude concernant la formation des vendeurs conseil en magasins spécialisés ; - quelques projets de recherche-développement, notamment sur les sels nitrités, sur le goût des produits bio (Ecropolis), sur le projet de base de données (SecurBio), sur l'affichage environnemental (Conso bio et DD) et, plus en détail, sur le projet Bioentreprisedurable® ; - les travaux du groupe des transformateurs bio européen d'IFOAM-EU. Quelques éléments d'actualités du Synabio viennent compléter ce numéro.
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Productions, gouvernance et ingénierie territoriales : Principaux enseignements du programme Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011
Laurent TROGNON, Auteur ; René BAUMONT, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial est consacré aux résultats du programme de recherche Pour et Sur le Développement Régional en Auvergne 2007-2011. Les principaux enseignements des neuf projets de recherche, co-construits et menés dans un partenariat acteurs-chercheurs pendant plus de quatre ans, y sont présentés en trois grandes thématiques : productions, gouvernance et ingénierie territoriales. Le lecteur y trouvera des articles de synthèse et des focus qui lui permettront d'enrichir ses connaissances en matière de valorisation des productions agricoles et forestières, de gouvernance et de création de valeur et d'emplois, et d'ingénierie territoriale. Il sera en effet question de prairies de moyenne montagne, de vache salers, de bois énergie, d'aménités et de ressources territoriales, d'outils d'évaluation des politiques publiques, de création d'activités nouvelles, de tourisme, de compétences en ingénierie... ; autant de facettes du développement territorial.