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CONJONCTURE ÉCONOMIQUE |
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La Filature du Hibou : un mini-mill à Boninne
Valentine DONCK, AuteurFrédérique Bagoly a monté une mini-filature, en Belgique. Son installation permet d'assurer toutes les étapes de transformation de la laine en petites quantités, du lavage au filage, pour aboutir à un produit fini unique. Les professionnels ou amateurs, amenant les toisons de toutes sortes d'animaux à laine et à poils, ont la garantie de repartir avec leur production. Alors qu'elle participait, en tant que bénévole, aux chantiers de gestion des Réserves naturelles de Natagora (association de protection de la nature, en Belgique), Frédérique s'était rendue compte qu'il n'existait pas, en Belgique, d'infrastructure pour traiter la tonte des moutons rustiques locaux. C'est à partir de là qu'elle s'est intéressée et passionnée pour la question et que, de fil en aiguille, elle a créé sa propre filature.
Lutte contre le réchauffement climatique : Des leviers d'action souvent générateurs de revenus
Annick CONTÉ, AuteurL'Institut de l'Élevage, la CNE, le Cniel et Interbev ont organisé un colloque, en juin dernier, avec pour thème : "L'élevage de ruminants, acteur de solutions climat". Au cours de ce colloque, le travail mené par les filières ruminants pour réduire leur empreinte carbone a été mis en avant. Des solutions pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique sont mises en uvre par des éleveurs qui témoignent qu'elles peuvent être également source de revenus. En production laitière, par exemple, le plan Carbon Dairy devrait permettre d'atteindre l'objectif européen de 20 % de réduction des GES d'ici 2025, tout en veillant à la performance économique, sociale et environnementale des élevages laitiers. Le rôle des prairies pour stocker les GES, qui est en passe d'être reconnu dans les méthodes d'évaluation environnementale, a également été abordé. Les points clés du colloque sont présentés dans l'article : - Une empreinte carbone nette du lait de 0,7 kg eqCO2/litre ; - Déjà une baisse de 15 % des émissions en vingt ans ; - Beaucoup de leviers qui "rapportent" ; - CAP2R pour évaluer les émissions de son atelier ; - Près de 4000 fermes dans Carbon Dairy.
Regards sur l'agriculture biologique : Le grand témoin : Nicolas Bouzou
ALTERNATIVES BIO, AuteurNicolas Bouzou est économiste et directeur du cabinet d'analyses Asterès. Les raisons qui l'ont amené à se pencher sur la bio tiennent à l'intérêt qu'il porte aux mutations économiques et aux "nouveaux secteurs qui vont structurer l'économie de demain". Dans cet article, il propose une analyse de l'étude publiée par Asterès en mars 2015, suite à une commande de la Fédération Natexbio, sur "La transformation bio face au défi de la croissance".
Une rentabilité variable, parfois tendue pour les unités de méthanisation actuelles
Cyrielle DELISLE, AuteurL'Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France(AAMF) alerte sur le fait que l'objectif d'atteindre 1000 installations à l'horizon 2020 ne paraît pas réalisable si certains freins ne sont pas levés. En effet, les résultats ne sont pas encourageants selon le président de l'association : rentabilité très variable, fonctionnement plus coûteux que prévu, tarification mal adaptée, fiscalité pénalisante. Il précise que, si les résultats peuvent être encourageants la deuxième ou troisième année de fonctionnement, le retour d'expériences montre qu'il faut rester vigilant en quatrième et cinquième année, notamment en raison des grosses réparations qui sont souvent nécessaires, alors que les constructeurs les annoncent pour la septième année. D'autres points de vigilance sont présentés, en particulier pour arriver à maîtriser le niveau d'investissement.
Anaïs s'en va-t-en guerre
Anaïs, 24 ans, s'est lancée dans la culture des plantes aromatiques et médicinales bio, en Bretagne. Les difficultés qu'elle rencontre sont nombreuses, qu'il s'agisse de la météo capricieuse, ou encore de contraintes financières ou administratives Marion Gervais propose un documentaire au plus proche de la jeune productrice, qui, sous le regard attentif de la réalisatrice, évoque ses problèmes, tout en s'occupant de ses plantes. Anaïs apparaît toujours comme quelqu'un travaillant en extérieur, sans relâche, clamant avec fierté sa liberté, son indépendance, le plaisir d'exercer son activité. Malgré les doutes et les obstacles, la conviction d'Anaïs l'emporte en permanence.
Elevage : Progression en 2013 des revenus bovins viande en agriculture biologique
Pascal BISSON, AuteurUne vingtaine d'élevages en bovins allaitants biologiques sont suivis dans les Deux-Sèvres (79). Ces systèmes peuvent être classés en naisseurs producteurs de broutards, en naisseurs engraisseurs de veaux et naisseurs engraisseurs de bufs. Pour les deux premiers, des cas-types ont même été décrits. Cet article reprend les principales caractéristiques de ces systèmes (en particulier celles des deux cas-types) et ce qui est à noter en termes de revenu. En 2013, les systèmes naisseurs bio sur ce département, très économes en charges, ont vu globalement leur revenu croître (cas-type : 22 550 euros de résultat en 2013 contre 19 300 en 2012) en lien avec, notamment, une augmentation du prix de vente des femelles. Le système Veaux sous la mère a vu aussi une progression de son résultat (+ 1 300 euros entre 2012 et 2013), mais dégage moins de revenu que le précédent système.
Embargo russe : un impact significatif sur la filière laitière ou une bonne excuse à la baisse des prix ?
Théophile JOUVE, AuteurDepuis le 6 août, la Russie a décrété un embargo sur la moitié des exportations de l'Union Européenne, soit 5 % en valeur du total des exportations communautaires de produits agricoles. Les filières les plus touchées sont les fruits et légumes, le fromage et le beurre. Ils représentent respectivement 29 %, 33 % et 28 % des exportations européennes. En France, l'activité commerciale vers la Russie est modérée puisqu'elle représente 1 Md, majoritairement dans le secteur viticole. Or, ce dernier est exclu de l'embargo par le Kremlin. Quant à la filière viande, l'impact économique est faible car il existait déjà un embargo sanitaire depuis janvier 2014. Pour la filière laitière, c'est seulement 0,7 % de la production française qui est exportée vers la Russie. Pourtant, les répercussions ont lieu au niveau communautaire, car le marché européen était déjà saturé au deuxième trimestre 2014. La grande distribution et les enseignes de maxidiscompte en France profitent de la baisse du cours de la poudre de lait pour baisser le prix d'achat du lait frais. Le lait biologique suit cette tendance, mais dans de moindres proportions car la politique des acteurs de la filière est de localiser l'activité commerciale sur le territoire national. C'est le cas de Biolait pour 90 % de son activité. De plus, le marché des produits biologiques en Russie est embryonnaire.
Le Portrait du mois : Jean-Pierre Leroux : Son moulin, c'est tout un poème
Antoine BESNARD, AuteurDepuis tout petit, Jean-Pierre Leroux rêvait de refaire vivre le moulin perché sur les hauteurs de Bain-de-Bretagne. Après quelques concours de circonstances, il est arrivé à réaliser son rêve : depuis 2008, il est paysan-meunier au Moulin de Bertaud. « Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait », c'est cette citation de Marc Twain qu'il a écrite sur un panneau qui résume le mieux son histoire, comme un poème Jean-Pierre Leroux raconte son histoire, son parcours peu académique, son activité et son engagement.
La production laitière demain
Aurélie CHEVEAU, AuteurLe projet européen Dairyman vise à comparer les productions laitières de plusieurs pays du nord-ouest de l'Europe. Depuis 2000, les systèmes laitiers d'Irlande affichent les meilleurs résultats économiques et ceux du Danemark les moins bons. En effet, au Danemark, la productivité par travailleur est très élevée, mais le coût important de l'achat de l'outil de production limite sa rentabilité. Aux Pays-Bas, l'organisation de la filière est très poussée, avec l'objectif d'augmenter encore la production, mais tout en veillant à ne pas impacter l'environnement. Concernant la directive nitrates, elle est européenne, mais ses déclinaisons varient beaucoup selon les pays, en termes de normes de rejet d'azote des vaches laitières, de pertes gazeuses des effluents Un éleveur du Nord-Pas de Calais a visité d'autres pays dans le cadre de ce programme. La gestion optimisée du pâturage en Irlande l'a séduit, tandis qu'il a été déçu par les troupeaux allemands qui ne sortent plus.
Réseau Charolais campagne 2013 : 57 exploitations conventionnelles, 11 exploitations biologiques : Principales évolutions par rapport à 2012 et 2011
Patrick VEYSSET, Auteur ; Didier BEBIN, Auteur ; Michel LHERM, Auteur | SAINT-GENES-CHAMPANELLE (63 122, FRANCE) : INRA CLERMONT - THEIX | 2014Les résultats technico-économiques synthétiques 2013 des exploitations du Réseau Charolais sont décrits à l'aide des catégories suivantes : taille des exploitations et productivité du travail, marge brute sans aides, charges de structure, revenu moyen du travail et des capitaux. On observe une baisse de marge brute bovine dans les élevages biologiques et conventionnels. Son origine diffère selon le type d'exploitations : en agriculture biologique, elle est due à la baisse de la productivité numérique et à la baisse du nombre d'animaux valorisés en bio ; tandis que dans les élevages conventionnels, elle est causée par une hausse du coût des concentrés et des fourrages. Dans les deux cas, le revenu moyen des éleveurs chute, mais les systèmes biologiques restent plus rémunérateurs de 7 300 /UTH en 2013.
La commercialisation des légumes une affaire collective !
Baptiste VICTOR, AuteurUn groupe de maraîchers bio s'est réuni, lors de la commission maraîchage, le 29 juillet 2013, à la Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique, afin d'échanger sur leurs pratiques de commercialisation. Le nombre de maraîchers en agriculture biologique augmente fortement, ce qui peut apporter quelques inquiétudes concernant les débouchés. De plus, l'Agence Bio estime que seulement 10 à 15% de la population est touchée par la vente directe bio : il y a donc des perspectives de développement de cette filière, à condition d'effectuer un travail de fond pour identifier et atteindre la population encore non touchée. La commercialisation impose un certain nombre de contraintes et difficultés, auxquelles la coopération peut répondre. Cuma, échange de temps de travail aux périodes clés et autres organisations collectives génèrent de nombreux atouts : amélioration de la gestion du temps de travail, prospection de nouveaux débouchés, échanges techniques entre producteurs, etc. Les organisations collectives permettent aux maraîchers d'assurer des revenus satisfaisants tout en rendant leurs produits plus accessibles.
Conjoncture laitière biologique : Lait de vache : Décembre 2013
Ce document fait le point sur la filière laitière biologique française fin 2013. La collecte est en progression (+11,8 % en octobre 2013 par rapport à octobre 2012), tout comme les fabrications, sauf pour la crème conditionnée (-17,1 %). D'autres indicateurs sont passés au crible dans ce document : - l'évolution des prix payés aux producteurs en France et en Allemagne ; - les importations de lait bio vrac ; - les taux de valorisation ; - les fabrications par type de produit ; - les ventes et prix moyens des produits laitiers biologiques en hypermarchés et supermarchés, en GMS et en magasins spécialisés ; - et l'évolution du marché.
Débat : Revenu de l'exploitation, une notion obsolète ?
Gustave DELAIRE, AuteurLa lecture et l'interprétation des résultats économiques d'une exploitation agricole sont complexes. La notion de revenu, abordée dans cet article, est notamment de plus en plus brouillée. En effet, ce revenu ne correspond, ni à un montant disponible, ni aux prélèvements de l'exploitant. L'auteur débat ici sur les critères économiques divers utilisés pour caractériser une exploitation et il définit les objectifs et les utilisations de chacun. Globalement, il remet en cause les critères généralement utilisés pour juger de la bonne efficacité économique d'une exploitation et préconise une mesure de la création de richesse (valeur ajoutée). La répartition de cette richesse créée et des primes est également abordée.
Dossier : Accompagnement des porteurs de projet : Pour la création d'activités Bio en Bretagne
Yoann GUERI, AuteurL'accompagnement des créateurs d'activités (entreprises bio) et la mise en relation « offre-demande » sont des missions assurées par Inter Bio Bretagne tout au long de l'année. L'interprofession s'adresse aux futurs détaillants (fixes ou itinérants), grossistes ou préparateurs de produits Bio, aux entreprises déjà existantes... auxquels elle propose la mise en relation avec des partenaires « sur mesure » et un accompagnement personnalisé dans le montage de projets. Présentation : La démarche d'accompagnement ; Présentation du projet et définition des modalités d'accompagnement du créateur d'activité ; Les nouvelles créations d'activités Bio en Bretagne ; Répartition des nouvelles activités Bio créées depuis 2009 en Bretagne ; Mise en adéquation du projet avec la réalité économique de la filière Bio. Témoignages d'entreprises accompagnées par Inter Bio Bretagne : Restaurant de l'Eco-Hôtel Spa Yves Rocher La Grée des Landes ; Le Centre de Production Alimentaire de Coëtquidan (CPAC) ; SARL Plurielle ; Awen Nature ; Lecoq-Gadby ; Ingrébio.
Dossier - Agroforesterie : L'agriculture à l'ombre des branches
SPORE, Auteur ; Anne-Mireille NZOUANKEU, AuteurL'agroforesterie est un moyen de concilier production de fruits et de fourrage, de paillage et d'ombrage, de bois, voire de fertilisation dans le cas d'arbres fixateurs d'azote. En zone tropicale ou sahélienne, c'est aussi un moyen de lutter contre la déforestation ou la désertification et les risques naturels qui y sont associés. De nombreux programmes sont donc lancés en faveur de la plantation d'arbres et de cultures sous couvert d'arbres fertilisants, en Afrique et dans le Pacifique. Le Faidherbia notamment a fait l'objet de nombreuses études. Cet arbre est particulièrement intéressant car il perd ses feuilles, riches en azote, à la saison humide, et elles repoussent à la saison sèche, période durant laquelle elles peuvent servir de fourrage si nécessaire. Cependant, malgré ces intérêts agricoles et environnementaux, le développement de l'agroforesterie souffre d'un manque de coordination politique en sa faveur et de l'insécurité foncière. Enfin, une expérience camerounaise de domestication d'une plante forestière, l'Okok, est présentée dans ce dossier.