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Documents disponibles dans cette catégorie (243)


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Centre-Val de Loire : Privilégier les variétés anciennes : « Être cohérents ! »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes frères Jérémy et Jonathan Desforges se sont installés sur la ferme familiale (Ferme des Trois Rois), en Beauce, qui existe depuis cinq générations. Suite au départ à la retraite de leur père, ils ont entamé une conversion à lagriculture biologique en 2018. Ils ont fait ce choix par défi agronomique, mais aussi pour restaurer et améliorer la fertilité de leurs sols, avec la volonté de produire des aliments sains et durables. Leurs 145 ha bénéficient maintenant dun assolement diversifié, basé sur une rotation de huit ans, dans laquelle se succèdent des légumineuses, des céréales, des oléagineux et des légumes. Ils commercialisent toutes leurs productions en direct, sous la marque Trésor de Beauce. Ils sont équipés de stockage, ainsi que de matériel de tri et de décorticage. Ils peuvent, grâce à leurs équipements, proposer à leurs clients une large gamme de légumes secs, des graines de tournesol, du soja alimentaire et des farines. Pour leurs céréales, ils ont ne cultivent que des variétés anciennes : même si les rendements sont plus bas, ces variétés sont plus rustiques et permettent de se démarquer avec des qualités gustatives et digestives excellentes. Pour assurer la pérennité de leur système, ils ont aussi construit des partenariats avec des fermes voisines et un moulin (les Moulins Viron). De nouveaux silos sont actuellement en cours de construction et bénéficient dun soutien financier du Fonds Avenir Bio (dans le cadre du Plan de Relance).
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Jardiner avec la Lune en biodynamie
Comme le présente l'ouvrage, « travailler en tenant compte des rythmes cosmiques, c'est impulser une dynamique qui contribue à donner aux plantes des forces qui vont leur permettre de croître et se développer pleinement tout en résistant mieux aux maladies et aux parasites. » Avec ce livre, le lecteur dispose d'un outil pour comprendre l'influence de la Lune et des planètes au jardin et au rucher, ainsi que pour la conservation et la transformation des fruits et légumes. Ce guide est aussi conçu comme un agenda où le lecteur pourra noter ses travaux au jardin, sa météo locale et ses observations personnelles. Des techniques culturales (préparations biodynamiques, compost, engrais verts, rotations, associations de cultures, etc.) sont d'abord proposés. Mois par mois et jour par jour, en fonction des rythmes cosmiques, un agenda de cultures est détaillé pour le potager et le verger (plantations, semis, désherbage, soins, taille, arrosage, récolte...). Un tableau reprend, culture par culture, les différentes opérations à effectuer. Un calendrier lunaire 2023 détachable est fourni.
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Récupérer l'eau de pluie : Ça coule de source ?
Jérémy BELLANGER, AuteurCet article fournit des informations pour la mise en place d'un système de récupération des eaux pluviales en exploitation maraîchère. Il aborde les points suivants : réglementation, installation du dispositif, stockage de l'eau récupérée, solutions pour lutter contre l'évaporation.
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Résilience alimentaire en Occitanie : La Scic Graines équitables change déchelle
Stéphanie CAMAZON, AuteurA sa création, en 2014, la Scic Graines équitables avait pour objectif de réhabiliter des friches viticoles abandonnées en Occitanie en les cultivant en grandes cultures biologiques. Sept agriculteurs se sont lancés dans laventure. Ils ont mis en place des rotations de cultures performantes, avec des légumineuses et des couverts végétaux, afin de pérenniser le rendement de leurs cultures bio. Depuis, la Scic a construit ses débouchés pour ces diverses cultures (produits pour lalimentation humaine et semences de couverts végétaux), et a investi dans des outils de nettoyage, de triage, de stockage et de transformation. En 2021, elle sest notamment équipée dune nouvelle unité de pré-nettoyage/triage/stockage dune valeur de 2,5 millions deuros. Avant cet investissement, les adhérents se freinaient sur les mélanges despèces quils cultivaient mais, maintenant, ils sont libres de faire les mélanges quils souhaitent. Par exemple, les blés modernes sont cultivés avec de la féverole, les blés anciens avec de la luzerne, du sainfoin, de la gesse ou de la lentille Lassolement des différentes cultures est réfléchi à léchelle de lOccitanie afin de répartir les risques en cas daccident climatique. Vingt-deux nouveaux agriculteurs souhaitent adhérer à la structure, mais le site de stockage, qui a été conçu pour stocker 2 000 tonnes, est déjà saturé.
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Réussir l'implantation de sa culture d'ail Nouvelle-Aquitaine
Anne-Laure FUSCIEN, AuteurEn bio comme en conventionnel, il existe peu de méthodes de lutte contre les ravageurs et les maladies de l'ail (pourriture blanche, rouille, fusariose, Penicillium, etc.). Aussi, les pratiques préventives sont à privilégier sur la première partie du cycle de culture, mais aussi pendant la conservation de l'ail. Les techniques abordées dans ce bulletin sont les suivantes : - Choisir une parcelle drainée et bien ressuyée, séchant vite, avec un bon précédent (l'idéal étant le pois chiche) ; - Choisir des semences d'ail blanc (moins sensibles à la pression de la rouille que l'ail rose et violet) et veiller, lors des différentes manipulations, à ne pas blesser les grains ; - Adapter la période de plantation aux variétés ; - Fractionner les apports organiques et prévoir une intervention mécanique après chacun de ces apports ; - Gérer les adventices avec des outils adaptés ; - Optimiser l'irrigation ; - Protéger la culture (utilisation de cuivre ou d'huile essentielle d'orange, pose de filets...) ; - Sécher et stocker au froid pour maintenir la qualité de l'ail, tout en limitant les risques de fusariose. Un focus est fait sur le stockage en conteneur frigorifique.
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Une solution à l'étude pour optimiser la conservation du potimarron : La désinfection à leau chaude après récolte
Patricia SANVICENTE, Auteur ; Fabrice BULVER, Auteur ; Sébastien LUROL, AuteurDans le cadre du projet OPTI-POT (Amélioration de la conservation du POTimarron par lOPTImisation des itinéraires culturaux et post-récolte), le CTIFL a évalué lintérêt dun traitement à leau chaude par trempage, appliqué après récolte, pour allonger la durée de stockage du potimarron. Ces essais ont été réalisés durant les campagnes 2019 et 2020 sur la variété Orange Summer. A léchelle expérimentale, la meilleure efficacité a été obtenue par un trempage de deux minutes dans leau chaude à 58 ou 60 °C. Avec ces paramètres de traitement, il est possible dallonger dau moins deux mois la durée de conservation des potimarrons par rapport à la modalité témoin. Cela permet ainsi de conserver les potimarrons jusquà mars-avril, période où les prix sont intéressants pour les producteurs. Le CTIFL travaille aussi sur un traitement à leau chaude par douchage à grande échelle. Les travaux se poursuivent pour optimiser cette méthode car, actuellement, son utilisation engendre des dégâts de décoloration sur lépiderme des potimarrons.
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Conservation de la pomme Juliet® : Maîtrise du brunissement de lépiderme en atmosphère contrôlée
Philippe BONY, Auteur ; Vincent MATHIEU-HURTIGER, AuteurJuliet® est une variété de pomme bicolore cultivée exclusivement en agriculture biologique. Elle se récolte en octobre, lorsque sa couleur rouge striée est bien présente et que la régression de lamidon est quasi complète. Cette pomme à la chair ferme et sucrée se conserve très bien au froid (1°C) durant trois à quatre mois. Pour la conserver jusquà huit mois, elle doit être placée en atmosphère contrôlée afin de limiter lapparition dun aspect « graisseux » et de maintenir ses qualités gustatives (équilibre gustatif en partie lié à lacidité du fruit). Toutefois, avec ce type de stockage, un brunissement de lépiderme est parfois constaté. Suite à trois années de tests menés par le CITFL, des conditions optimales de conservation limitant le risque dapparition de ce brunissement ont été définies : une mise en atmosphère contrôlée trois semaines après la récolte, une température de conservation de 1°C (+/- 0,5 °C), un taux doxygène à 3 % et un taux de dioxyde de carbone à 1 %.
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Conservation et qualité post-récolte : Potimarron et asperge testent la thermothérapie
Arnaud FURET, AuteurLe projet multipartenarial Opti-pot cherche à améliorer la conservation des potimarrons en jouant sur litinéraire technique et sur les traitements post-récolte. Des essais de thermothérapie se révèlent prometteurs puisquils permettent un gain de deux mois de conservation. En ce qui concerne les asperges, elles peuvent être dépréciées suite à un changement daspect (rosissement). Là encore, la thermothérapie a donné des résultats encourageants pour réduire ces risques.
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Conserver ses légumes d'automne : Avoir les bons réflexes !
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurPour conserver le plus longtemps possible leurs légumes récoltés à l'automne, les maraîchers se doivent de respecter des conditions spécifiques à chaque espèce de fruits et de légumes, ce qui peut poser des problèmes selon les espaces et le matériel dont ils disposent. Une des solutions consiste à regrouper, en un même lieu, plusieurs espèces, par familles ayant les mêmes contraintes en matière d'hygrométrie, de température, de luminosité et de circulation d'air. Un tableau présente les regroupements les plus pertinents pour une gestion simplifiée et un stockage adapté à de petits espaces. Un focus sur la conservation de l'oignon est proposé. Nathanaël Jacquart, maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, conserve les oignons en colonnes de plusieurs palox filmés et avec un ventilateur, système qu'il auto-construit. Il explique sa méthode, ses avantages et ses contraintes, et décrit le matériel utilisé.
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Dossier : Potager perpétuel
Josiane GOEPFERT, Auteur ; Aymeric LAZARIN, AuteurArtichaut, oseille, livèche, ciboulette, chou Daubenton, crambé maritime... autant de légumes et de plantes vivaces pour lesquels le jardinier n'aura pas beaucoup à intervenir. Ces plantes, moins sensibles aux ravageurs et aux maladies, faciles à cultiver et à multiplier, peuvent trouver leur place sur un coin de jardin. Elles apportent des saveurs différentes et permettent avantageusement de faire la jonction entre deux récoltes de légumes. Un premier article - Légumes vivaces : bon plan ou doux rêve ? - expose les principes du potager perpétuel et dresse la liste des vivaces pouvant y prendre place. 5 plantes sont ensuite présentées plus en détails : - L'artichaut, influence méditerranéenne (Astéracées) ; - Chayotte, la fougueuse (Cucurbitacées) ; - La revanche du chou (Brassicacées) ; - Le légume aux anneaux de jade (crosnes, Lamiacées) ; - Quelle élégance, ces rocamboles ! (Alliacées).
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Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Criteria for evaluation of products for cleaning and disinfection : Final Report
L'EGTOP, groupe d'experts indépendants ayant pour objectif de fournir des conseils techniques à la Commission Européenne sur des questions liées à la production biologique, publie, dans ce rapport de 2021, ses préconisations concernant les méthodes et les produits de désinfection, détartrage et nettoyage utilisables en production biologique. Selon le groupe, la promotion d'une approche responsable et écologique du nettoyage et de la désinfection est la base pour un processus d'évaluation approprié des produits à utiliser en agriculture biologique, mais les experts prennent aussi en compte la nécessité d'avoir une gamme de substances autorisées et l'interdiction de substances indésirables. Ainsi, les principaux critères s'accordent sur trois objectifs qui sont la désinfection, le détartrage et le nettoyage, l'utilisation de substances éco-labellisées, ou encore l'écotoxicité et la biodégradabilité.
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Limiter la "peau de crocodile" sur Juliet (in "Dossier Pomme-poire")
Philippe BONY, Auteur ; Vincent MATHIEU-HURTIGER, AuteurLa variété de pomme Juliet®, cultivée exclusivement en agriculture biologique, se conserve au froid normal pendant trois à quatre mois, mais peut présenter un aspect graisseux de lépiderme et perdre en acidité au bout de quelques semaines. Pour éviter ces désagréments, les pommes peuvent être placées en atmosphère contrôlée, afin de prolonger leur conservation. Cependant, ce mode de conservation accentue une maladie physiologique de lépiderme appelée « peau de crocodile ». Pour éviter ces problèmes, le CTIFL préconise un délai de trois semaines après la récolte avant la mise sous atmosphère contrôlée, avec des teneurs en oxygène de 3% et en CO2 de 1%.
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« Nous mutualisons pour sécuriser le revenu »
Charles BAUDART, AuteurMickaël Dupeyron, agriculteur dans la vallée de lAdour (Hautes-Pyrénées), multiplie les projets communs avec sa sur, Vanessa Dupeyron (installée sur la même commune), et son filleul, Raphaël Descat (installé également non loin), afin de valoriser au mieux leurs productions. Tous trois sont installés en grandes cultures. Leurs 360 ha sont composés de maïs, de tournesol, de céréales à paille et de soja. Ils ont décidé de créer un groupement demployeurs afin de pouvoir proposer des CDI à leurs salariés, ce qui permet de consolider et de sécuriser leurs projets. Cest également dans un objectif de diversification et de consolidation des revenus quils ont chacun converti une partie de leurs surfaces en bio. Ils ont aussi créé une unité de séchage, de triage et de stockage de maïs et de céréales bio, dune capacité de 7 500 tonnes. Ils peuvent ainsi mieux maîtriser leurs coûts de séchage/triage/stockage et proposer leurs lots de céréales aux organismes de leur choix. Ces trois agriculteurs souhaitent aller encore plus loin dans la mutualisation en mettant en commun leurs matériels au sein dune ETA. Cette dernière est actuellement en cours de constitution.
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Potimarrons et butternuts : Avancer leur récolte pour mieux les conserver
Marion COISNE, AuteurLe projet Optipot sintéresse à la production de courges, notamment de potimarrons et de butternuts. Si les problèmes sanitaires sont rares au champ, la conservation de ces fruits est plus compliquée, avec des problèmes de pourriture. La durée de conservation est variable : elle est, en moyenne, de deux à quatre mois, mais elle peut aller jusquà six mois. Cette variabilité peut être expliquée par différents facteurs. Le projet Optipot sest plus particulièrement intéressé à la date de récolte. Quatre dates de récolte ont été testées à la station expérimentale de Bretagne Sud. Ces dates ont été choisies en fonction de laccumulation de températures après floraison, calculée à laide de degrés jours base 8 °C. Ainsi, des butternuts ont été cueillis en sous-maturité le 7 août (287 °C jours), à loptimum le 13 août (379 °C jours), le témoin le 8 octobre (870 °C jours) et en sur-maturité le 19 octobre (906 °C jours). Si, selon les dates de récolte, aucune différence napparaît en matière de rendement (en poids et en nombre de fruits), une différence nette a été observée au niveau de la conservation : plus les fruits sont ramassés tôt, plus ils se conservent. Lobjectif nest pas de récolter toutes les courges durant lété (en plein pic de production), mais plutôt de récolter 10 ou 15 % de la production (qui sera vendue en dernier). Par ailleurs, les fruits récoltés en sous-maturité restent moins sucrés, mais ne sont pas pour autant mauvais.
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Produire de l'herbe biologique en Bretagne
François PINOT, Auteur ; Elodie BOUDEELE, Auteur ; Olivia TREMBLAY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne) | 2021
Ce guide technique, réalisé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne avec l'appui de ses partenaires, a pour objectif d'aider les agriculteurs et les agricultrices dans leurs choix pour gérer la prairie et le pâturage. Il rassemble les connaissances des équipes techniques, accompagnées des expériences issues des pratiques et des savoir-faire des producteurs biologiques (ce guide recense plus d'une vingtaine de témoignages). Le guide fournit, d'une part, les moyens de comprendre et de mieux maîtriser les systèmes herbagers biologiques, en présentant les techniques et les valeurs communes à tous les éleveurs et éleveuses et, dautre part, il donne un aperçu de la diversité des systèmes. Le guide est composé de 6 parties : 1) Implanter une prairie biologique ; 2) Parcellaire bien organisé, pâturage assuré ; 3) Gérer ses prairies en fonction du contexte de la ferme ; 4) Récolter et stocker un fourrage de qualité ; 5) La prairie, un allié pour son environnement de production ; 6) L'herbe, l'aliment économe par excellence.