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Centre-Val de Loire : Privilégier les variétés anciennes : « Être cohérents ! »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes frères Jérémy et Jonathan Desforges se sont installés sur la ferme familiale (Ferme des Trois Rois), en Beauce, qui existe depuis cinq générations. Suite au départ à la retraite de leur père, ils ont entamé une conversion à lagriculture biologique en 2018. Ils ont fait ce choix par défi agronomique, mais aussi pour restaurer et améliorer la fertilité de leurs sols, avec la volonté de produire des aliments sains et durables. Leurs 145 ha bénéficient maintenant dun assolement diversifié, basé sur une rotation de huit ans, dans laquelle se succèdent des légumineuses, des céréales, des oléagineux et des légumes. Ils commercialisent toutes leurs productions en direct, sous la marque Trésor de Beauce. Ils sont équipés de stockage, ainsi que de matériel de tri et de décorticage. Ils peuvent, grâce à leurs équipements, proposer à leurs clients une large gamme de légumes secs, des graines de tournesol, du soja alimentaire et des farines. Pour leurs céréales, ils ont ne cultivent que des variétés anciennes : même si les rendements sont plus bas, ces variétés sont plus rustiques et permettent de se démarquer avec des qualités gustatives et digestives excellentes. Pour assurer la pérennité de leur système, ils ont aussi construit des partenariats avec des fermes voisines et un moulin (les Moulins Viron). De nouveaux silos sont actuellement en cours de construction et bénéficient dun soutien financier du Fonds Avenir Bio (dans le cadre du Plan de Relance).
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-duvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux dÉlevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Stockage des légumes : Lécoconstruction fait gagner des watts !
Frédérique ROSE, AuteurCertains maraîchers mettent en place des chambres froides ou des cellules de conditionnement écoconstruites. Deux producteurs bio, lun dans le Vaucluse et lautre en Alsace, témoignent : les résultats sont là, avec des légumes stockés dans de bonnes conditions et une baisse de la facture délectricité. La Durette est une ferme pilote de 4 ha, en agroforesterie, basée à Avignon. Elle est accompagnée par le Grab. Les trois associés ont ressenti le besoin dinvestir dans des outils de stockage performants et adaptés à leurs besoins. En 2020, le Geres (ONG internationale agissant pour la solidarité climatique) a conduit une étude technique et thermique. Afin de trouver un compromis pour stocker les 45 fruits et légumes différents de la ferme, selon leurs volumes, leurs besoins en température et en hygrométrie, léthylène et les odeurs quils produisent, le Geres a opté pour la construction de quatre chambres froides. LApte (Association pour la promotion des techniques écologiques) a choisi une ossature en bois, un parement OSB de 15 mm et des cloisons isolées en balles de riz. En 2022, un chantier dinsertion a permis de construire ces chambres froides, qui sont maintenant opérationnelles. Maurice Meyer, en Alsace, a autoconstruit son premier frigo en murs de paille en 2002, puis un stockage pour ses pommes de terre en 2010. Il explique les matériaux quil a utilisés et chiffre léconomie réalisée grâce à lautoconstruction. Marc Glass, chargé de projet en efficacité énergétique au Geres, apporte aussi plusieurs préconisations pour ne pas consommer trop délectricité : ne pas faire tourner les chambres froides quand elles sont quasiment vides ; laisser les portes fermées pour ne pas réchauffer les parois ; entreposer les fruits et légumes une nuit dehors avant de les stocker pour les refroidir naturellement
Jardiner avec la Lune en biodynamie
Comme le présente l'ouvrage, « travailler en tenant compte des rythmes cosmiques, c'est impulser une dynamique qui contribue à donner aux plantes des forces qui vont leur permettre de croître et se développer pleinement tout en résistant mieux aux maladies et aux parasites. » Avec ce livre, le lecteur dispose d'un outil pour comprendre l'influence de la Lune et des planètes au jardin et au rucher, ainsi que pour la conservation et la transformation des fruits et légumes. Ce guide est aussi conçu comme un agenda où le lecteur pourra noter ses travaux au jardin, sa météo locale et ses observations personnelles. Des techniques culturales (préparations biodynamiques, compost, engrais verts, rotations, associations de cultures, etc.) sont d'abord proposés. Mois par mois et jour par jour, en fonction des rythmes cosmiques, un agenda de cultures est détaillé pour le potager et le verger (plantations, semis, désherbage, soins, taille, arrosage, récolte...). Un tableau reprend, culture par culture, les différentes opérations à effectuer. Un calendrier lunaire 2023 détachable est fourni.
Récupérer l'eau de pluie : Ça coule de source ?
Jérémy BELLANGER, AuteurCet article fournit des informations pour la mise en place d'un système de récupération des eaux pluviales en exploitation maraîchère. Il aborde les points suivants : réglementation, installation du dispositif, stockage de l'eau récupérée, solutions pour lutter contre l'évaporation.
Résilience alimentaire en Occitanie : La Scic Graines équitables change déchelle
Stéphanie CAMAZON, AuteurA sa création, en 2014, la Scic Graines équitables avait pour objectif de réhabiliter des friches viticoles abandonnées en Occitanie en les cultivant en grandes cultures biologiques. Sept agriculteurs se sont lancés dans laventure. Ils ont mis en place des rotations de cultures performantes, avec des légumineuses et des couverts végétaux, afin de pérenniser le rendement de leurs cultures bio. Depuis, la Scic a construit ses débouchés pour ces diverses cultures (produits pour lalimentation humaine et semences de couverts végétaux), et a investi dans des outils de nettoyage, de triage, de stockage et de transformation. En 2021, elle sest notamment équipée dune nouvelle unité de pré-nettoyage/triage/stockage dune valeur de 2,5 millions deuros. Avant cet investissement, les adhérents se freinaient sur les mélanges despèces quils cultivaient mais, maintenant, ils sont libres de faire les mélanges quils souhaitent. Par exemple, les blés modernes sont cultivés avec de la féverole, les blés anciens avec de la luzerne, du sainfoin, de la gesse ou de la lentille Lassolement des différentes cultures est réfléchi à léchelle de lOccitanie afin de répartir les risques en cas daccident climatique. Vingt-deux nouveaux agriculteurs souhaitent adhérer à la structure, mais le site de stockage, qui a été conçu pour stocker 2 000 tonnes, est déjà saturé.
Réussir l'implantation de sa culture d'ail Nouvelle-Aquitaine
Anne-Laure FUSCIEN, AuteurEn bio comme en conventionnel, il existe peu de méthodes de lutte contre les ravageurs et les maladies de l'ail (pourriture blanche, rouille, fusariose, Penicillium, etc.). Aussi, les pratiques préventives sont à privilégier sur la première partie du cycle de culture, mais aussi pendant la conservation de l'ail. Les techniques abordées dans ce bulletin sont les suivantes : - Choisir une parcelle drainée et bien ressuyée, séchant vite, avec un bon précédent (l'idéal étant le pois chiche) ; - Choisir des semences d'ail blanc (moins sensibles à la pression de la rouille que l'ail rose et violet) et veiller, lors des différentes manipulations, à ne pas blesser les grains ; - Adapter la période de plantation aux variétés ; - Fractionner les apports organiques et prévoir une intervention mécanique après chacun de ces apports ; - Gérer les adventices avec des outils adaptés ; - Optimiser l'irrigation ; - Protéger la culture (utilisation de cuivre ou d'huile essentielle d'orange, pose de filets...) ; - Sécher et stocker au froid pour maintenir la qualité de l'ail, tout en limitant les risques de fusariose. Un focus est fait sur le stockage en conteneur frigorifique.
Une solution à l'étude pour optimiser la conservation du potimarron : La désinfection à leau chaude après récolte
Patricia SANVICENTE, Auteur ; Fabrice BULVER, Auteur ; Sébastien LUROL, AuteurDans le cadre du projet OPTI-POT (Amélioration de la conservation du POTimarron par lOPTImisation des itinéraires culturaux et post-récolte), le CTIFL a évalué lintérêt dun traitement à leau chaude par trempage, appliqué après récolte, pour allonger la durée de stockage du potimarron. Ces essais ont été réalisés durant les campagnes 2019 et 2020 sur la variété Orange Summer. A léchelle expérimentale, la meilleure efficacité a été obtenue par un trempage de deux minutes dans leau chaude à 58 ou 60 °C. Avec ces paramètres de traitement, il est possible dallonger dau moins deux mois la durée de conservation des potimarrons par rapport à la modalité témoin. Cela permet ainsi de conserver les potimarrons jusquà mars-avril, période où les prix sont intéressants pour les producteurs. Le CTIFL travaille aussi sur un traitement à leau chaude par douchage à grande échelle. Les travaux se poursuivent pour optimiser cette méthode car, actuellement, son utilisation engendre des dégâts de décoloration sur lépiderme des potimarrons.
Conservation de la pomme Juliet® : Maîtrise du brunissement de lépiderme en atmosphère contrôlée
Philippe BONY, Auteur ; Vincent MATHIEU-HURTIGER, AuteurJuliet® est une variété de pomme bicolore cultivée exclusivement en agriculture biologique. Elle se récolte en octobre, lorsque sa couleur rouge striée est bien présente et que la régression de lamidon est quasi complète. Cette pomme à la chair ferme et sucrée se conserve très bien au froid (1°C) durant trois à quatre mois. Pour la conserver jusquà huit mois, elle doit être placée en atmosphère contrôlée afin de limiter lapparition dun aspect « graisseux » et de maintenir ses qualités gustatives (équilibre gustatif en partie lié à lacidité du fruit). Toutefois, avec ce type de stockage, un brunissement de lépiderme est parfois constaté. Suite à trois années de tests menés par le CITFL, des conditions optimales de conservation limitant le risque dapparition de ce brunissement ont été définies : une mise en atmosphère contrôlée trois semaines après la récolte, une température de conservation de 1°C (+/- 0,5 °C), un taux doxygène à 3 % et un taux de dioxyde de carbone à 1 %.
Conservation et qualité post-récolte : Potimarron et asperge testent la thermothérapie
Arnaud FURET, AuteurLe projet multipartenarial Opti-pot cherche à améliorer la conservation des potimarrons en jouant sur litinéraire technique et sur les traitements post-récolte. Des essais de thermothérapie se révèlent prometteurs puisquils permettent un gain de deux mois de conservation. En ce qui concerne les asperges, elles peuvent être dépréciées suite à un changement daspect (rosissement). Là encore, la thermothérapie a donné des résultats encourageants pour réduire ces risques.
Conserver ses légumes d'automne : Avoir les bons réflexes !
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurPour conserver le plus longtemps possible leurs légumes récoltés à l'automne, les maraîchers se doivent de respecter des conditions spécifiques à chaque espèce de fruits et de légumes, ce qui peut poser des problèmes selon les espaces et le matériel dont ils disposent. Une des solutions consiste à regrouper, en un même lieu, plusieurs espèces, par familles ayant les mêmes contraintes en matière d'hygrométrie, de température, de luminosité et de circulation d'air. Un tableau présente les regroupements les plus pertinents pour une gestion simplifiée et un stockage adapté à de petits espaces. Un focus sur la conservation de l'oignon est proposé. Nathanaël Jacquart, maraîcher bio dans le Puy-de-Dôme, conserve les oignons en colonnes de plusieurs palox filmés et avec un ventilateur, système qu'il auto-construit. Il explique sa méthode, ses avantages et ses contraintes, et décrit le matériel utilisé.
Dossier : Potager perpétuel
Josiane GOEPFERT, Auteur ; Aymeric LAZARIN, AuteurArtichaut, oseille, livèche, ciboulette, chou Daubenton, crambé maritime... autant de légumes et de plantes vivaces pour lesquels le jardinier n'aura pas beaucoup à intervenir. Ces plantes, moins sensibles aux ravageurs et aux maladies, faciles à cultiver et à multiplier, peuvent trouver leur place sur un coin de jardin. Elles apportent des saveurs différentes et permettent avantageusement de faire la jonction entre deux récoltes de légumes. Un premier article - Légumes vivaces : bon plan ou doux rêve ? - expose les principes du potager perpétuel et dresse la liste des vivaces pouvant y prendre place. 5 plantes sont ensuite présentées plus en détails : - L'artichaut, influence méditerranéenne (Astéracées) ; - Chayotte, la fougueuse (Cucurbitacées) ; - La revanche du chou (Brassicacées) ; - Le légume aux anneaux de jade (crosnes, Lamiacées) ; - Quelle élégance, ces rocamboles ! (Alliacées).
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Criteria for evaluation of products for cleaning and disinfection : Final Report
L'EGTOP, groupe d'experts indépendants ayant pour objectif de fournir des conseils techniques à la Commission Européenne sur des questions liées à la production biologique, publie, dans ce rapport de 2021, ses préconisations concernant les méthodes et les produits de désinfection, détartrage et nettoyage utilisables en production biologique. Selon le groupe, la promotion d'une approche responsable et écologique du nettoyage et de la désinfection est la base pour un processus d'évaluation approprié des produits à utiliser en agriculture biologique, mais les experts prennent aussi en compte la nécessité d'avoir une gamme de substances autorisées et l'interdiction de substances indésirables. Ainsi, les principaux critères s'accordent sur trois objectifs qui sont la désinfection, le détartrage et le nettoyage, l'utilisation de substances éco-labellisées, ou encore l'écotoxicité et la biodégradabilité.
Limiter la "peau de crocodile" sur Juliet (in "Dossier Pomme-poire")
Philippe BONY, Auteur ; Vincent MATHIEU-HURTIGER, AuteurLa variété de pomme Juliet®, cultivée exclusivement en agriculture biologique, se conserve au froid normal pendant trois à quatre mois, mais peut présenter un aspect graisseux de lépiderme et perdre en acidité au bout de quelques semaines. Pour éviter ces désagréments, les pommes peuvent être placées en atmosphère contrôlée, afin de prolonger leur conservation. Cependant, ce mode de conservation accentue une maladie physiologique de lépiderme appelée « peau de crocodile ». Pour éviter ces problèmes, le CTIFL préconise un délai de trois semaines après la récolte avant la mise sous atmosphère contrôlée, avec des teneurs en oxygène de 3% et en CO2 de 1%.
« Nous mutualisons pour sécuriser le revenu »
Charles BAUDART, AuteurMickaël Dupeyron, agriculteur dans la vallée de lAdour (Hautes-Pyrénées), multiplie les projets communs avec sa sur, Vanessa Dupeyron (installée sur la même commune), et son filleul, Raphaël Descat (installé également non loin), afin de valoriser au mieux leurs productions. Tous trois sont installés en grandes cultures. Leurs 360 ha sont composés de maïs, de tournesol, de céréales à paille et de soja. Ils ont décidé de créer un groupement demployeurs afin de pouvoir proposer des CDI à leurs salariés, ce qui permet de consolider et de sécuriser leurs projets. Cest également dans un objectif de diversification et de consolidation des revenus quils ont chacun converti une partie de leurs surfaces en bio. Ils ont aussi créé une unité de séchage, de triage et de stockage de maïs et de céréales bio, dune capacité de 7 500 tonnes. Ils peuvent ainsi mieux maîtriser leurs coûts de séchage/triage/stockage et proposer leurs lots de céréales aux organismes de leur choix. Ces trois agriculteurs souhaitent aller encore plus loin dans la mutualisation en mettant en commun leurs matériels au sein dune ETA. Cette dernière est actuellement en cours de constitution.
Potimarrons et butternuts : Avancer leur récolte pour mieux les conserver
Marion COISNE, AuteurLe projet Optipot sintéresse à la production de courges, notamment de potimarrons et de butternuts. Si les problèmes sanitaires sont rares au champ, la conservation de ces fruits est plus compliquée, avec des problèmes de pourriture. La durée de conservation est variable : elle est, en moyenne, de deux à quatre mois, mais elle peut aller jusquà six mois. Cette variabilité peut être expliquée par différents facteurs. Le projet Optipot sest plus particulièrement intéressé à la date de récolte. Quatre dates de récolte ont été testées à la station expérimentale de Bretagne Sud. Ces dates ont été choisies en fonction de laccumulation de températures après floraison, calculée à laide de degrés jours base 8 °C. Ainsi, des butternuts ont été cueillis en sous-maturité le 7 août (287 °C jours), à loptimum le 13 août (379 °C jours), le témoin le 8 octobre (870 °C jours) et en sur-maturité le 19 octobre (906 °C jours). Si, selon les dates de récolte, aucune différence napparaît en matière de rendement (en poids et en nombre de fruits), une différence nette a été observée au niveau de la conservation : plus les fruits sont ramassés tôt, plus ils se conservent. Lobjectif nest pas de récolter toutes les courges durant lété (en plein pic de production), mais plutôt de récolter 10 ou 15 % de la production (qui sera vendue en dernier). Par ailleurs, les fruits récoltés en sous-maturité restent moins sucrés, mais ne sont pas pour autant mauvais.
Produire de l'herbe biologique en Bretagne
François PINOT, Auteur ; Elodie BOUDEELE, Auteur ; Olivia TREMBLAY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne) | 2021Ce guide technique, réalisé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne avec l'appui de ses partenaires, a pour objectif d'aider les agriculteurs et les agricultrices dans leurs choix pour gérer la prairie et le pâturage. Il rassemble les connaissances des équipes techniques, accompagnées des expériences issues des pratiques et des savoir-faire des producteurs biologiques (ce guide recense plus d'une vingtaine de témoignages). Le guide fournit, d'une part, les moyens de comprendre et de mieux maîtriser les systèmes herbagers biologiques, en présentant les techniques et les valeurs communes à tous les éleveurs et éleveuses et, dautre part, il donne un aperçu de la diversité des systèmes. Le guide est composé de 6 parties : 1) Implanter une prairie biologique ; 2) Parcellaire bien organisé, pâturage assuré ; 3) Gérer ses prairies en fonction du contexte de la ferme ; 4) Récolter et stocker un fourrage de qualité ; 5) La prairie, un allié pour son environnement de production ; 6) L'herbe, l'aliment économe par excellence.
Produire des semences de céréales en agriculture biologique : Règlementation ; Techniques de production
La production de semences de céréales en agriculture biologique doit répondre à deux réglementations : la réglementation de la production de semences de céréales et la réglementation de la production en agriculture biologique. Ce guide pratique décrit toutes les étapes de production de semences de céréales en agriculture biologique : - Choix de la parcelle, préparation du lit de semences et semis ; - Gestion des adventices ; - Gestion des maladies et des ravageurs ; - Fertilisation ; - Irrigation ; - Récolte et stockage des semences.
SIMA Innovation Awards 2021 : La sélection de Biofil ; A découvrir aussi
BIOFIL, AuteurAlors que le SIMA (Salon International des solutions et technologies agricoles) a dû être reporté du 6 au 10 novembre 2022, le concours SIMA Innovation Awards 2021 a été maintenu. Biofil présente une sélection de sept lauréats de ce concours, susceptibles dintéresser la filière bio : 1 Smart Apply® Intelligent Spray Control System (développé par Smart Guided Systems), un système dappoint de pulvérisateur pour des pulvérisations modulées et localisées en arboriculture ; 2 Farmdroid FD20 (développé par Stecomat), un robot de semis et de désherbage autonome ; 3 - Downs CropVision® (développé par Downs), un trieur optique à grand débit pour pommes de terre non lavées ; 4 NutriSenseTM (développé par New Holland Agriculture), un dispositif à installer sur moissonneuse-batteuse pour analyser certains nutriments durant la récolte ; 5 VentiJavelot (développé par la S.A.S Javelot), un dispositif de ventilation automatique pour les grains stockés ; 6 CogenAir® (développé par Base), des panneaux photovoltaïques adaptés aux séchoirs en grange ; 7 Zürn Top Cut Collect (développé par Zürn Harvesting GMBH et par Bouillé Concept), une écimeuse-récolteuse des inflorescences dadventices. Biofil présente également les produits de trois autres entreprises : Partner&Co, qui vient dobtenir la certification Demeter ; Horsch, qui a développé deux nouvelles herses étrilles Cura ST ; Ukal et Lorentz, qui ont collaboré pour proposer des solutions dabreuvement en prairie.
Tous les légumes : Pour une autonomie alimentaire retrouvée
Ayant la volonté de retrouver la grande diversité des anciens catalogues de grainetiers, la Ferme de Sainte Marthe, productrice de semences bio depuis plus de 40 ans, a fait le choix de produire, en agriculture biologique, des variétés populations reproductibles. Ce guide rassemble les informations nécessaires à la culture (rotation, semis, repiquage, ravageurs et maladies...) de 165 espèces de légumes et plantes aromatiques, avec plus de 700 variétés présentées, ainsi que des conseils pour bien les utiliser en cuisine.
Une unité de triage pour valoriser ses récoltes
Charles BAUDART, AuteurCinq agriculteurs bio de Haute-Marne Guillaume Cathelat, David Soenen, Johann Hofer, Alexandre Dormoy et Guillaume Hofer ont créé la SARL Biotopes : un site de triage et de séchage des grains. Leur objectif était de pouvoir diversifier les rotations de leurs cultures et de multiplier les associations despèces, tout en captant un maximum de valeur ajoutée. Par exemple, un méteil graminée-pois est vendu 250 /t pour lalimentation animale, alors que les pois seuls, destinés à lalimentation humaine, sont vendus 500 /t. Lunité est capable de trier tous les types de grains. Elle est dotée dun trieur optique, dune table densimétrique, dune décortiqueuse, dune polisseuse, dun système daspiration, dun séchoir et de 29 cellules. Lunité propose des prestations de triage à dautres agriculteurs bio. Linvestissement, de 3 millions deuros, naurait pas pu être porté individuellement. Dautant que la conception de cette unité a été sinueuse : il a fallu pas moins de 149 dessins préparatoires avant de réaliser les travaux, et ces derniers nont pas pu être effectués par un constructeur français ou européen. Ils ont été réalisés par un constructeur turc qui avait plus de compétences en matière de légumes secs. Cet outil de séchage permet également de faire face aux conditions climatiques anormales (comme les conditions humides de 2021) en obtenant des lots aux normes, sans graines germées.
Du Champ à la Chope : Technologies appropriées pour la brasserie paysanne
Pour l'Atelier Paysan, la transformation de nos modèles de production agricole et alimentaire passe par la réappropriation de la question technologique par les communautés paysannes. Dans cet ouvrage, il part à la rencontre de la filière brassicole et publie un nouveau recueil thématique consacré à la brasserie paysanne. « Du Champ à la Chope » offre des ressources pour explorer les maillons de cette filière dynamique à travers des réalisations paysannes qui contribuent à son dynamisme et à donner une réelle perspective dautonomie et de coopération pour les acteur·rices qui souhaitent s'en saisir pour la diversification de leur activité ou pour linstallation. De la culture de lorge brassicole à celle du houblon, en passant par les étapes de maltage et de brasserie, ce guide recense des innovations techniques spécifiques et offre des pistes de réflexion concrètes pour favoriser la Recherche et le Développement appliquée à la filière.
Changement climatique, eau, agriculture : Quelles trajectoires dici 2050 ? Rapport CGEDD n° 012819-01, CGAAER n° 19056
Les projections climatiques du GIEC vont très rapidement se traduire par de fortes tensions en matière daccès et de partage de leau. Une mission interministérielle, menée par le Conseil général de lenvironnement et du développement durable (CGEDD) et le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER), avait pour objectif de s'inscrire dans une vision à 30 ans, afin danticiper les trajectoires dévolution de lagriculture, notamment dans son rapport à leau. Le but final étant daiguiller les politiques publiques conduites par les Ministères chargés de lagriculture et de la transition écologique. Cette mission sest déroulée de juin 2019 à juin 2020, et a permis de formuler sept principales recommandations, ainsi que 23 sous-recommandations. Les experts de cette mission considèrent notamment que la réponse au changement climatique nécessite un nouveau modèle agricole, plus économe en eau et plus protecteur des sols. Ils prônent aussi une transition vers une irrigation « de résilience », plus économe en eau et qui vise la stabilité des rendements et des revenus (plutôt que la recherche du rendement maximal). L'agriculture biologique et les infrastructures agroécologiques sont à développer pour les experts. Partout où cela est possible, il sera aussi nécessaire de renforcer la ressource en eau pour lirrigation, dans le respect de son renouvellement et du bon état des milieux. (retenues de substitution et les démarches de gestion collective de leau). Ils recommandent également de redynamiser la gestion territoriale de leau en renforçant lefficacité des projets de territoire et en élargissant les possibilités, pour les collectivités, dassurer le portage de démarches et de la maîtrise douvrage dinfrastructures liées à la gestion de leau.
Diversification : Cultiver et valoriser des légumes secs bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Romain COULON, Auteur ; Elodie DE MONDENARD, Auteur ; ET AL., AuteurCet article effectue un point sur les différents travaux menés en Auvergne-Rhône-Alpes sur les conduites culturales et la valorisation de légumes secs bio (pois secs, haricots secs, pois chiches, lentilles, féveroles et fèves). Dans cette région, trois secteurs sont historiquement reconnus pour leurs productions de légumes secs : le Puy (lentille verte), St Flour (lentille blonde et pois blond), Mollans (haricot coco). Bien que les surfaces en lentilles et pois chiches se développent depuis 2018, elles ne suffisent pas à répondre à la demande qui est en augmentation. Le contexte régional est donc porteur. Après avoir détaillé le contexte, cet article effectue un bilan de la campagne 2020 : elle a été médiocre en lentille et mitigée pour le pois chiche, en raison de plusieurs aléas climatiques, de ravageurs et de maladies. Il fournit ensuite des éléments sur la conduite de ces cultures : fiches techniques disponibles (itinéraires techniques et recueil de pratiques), programme dexpérimentations PEPIT LegSecAuRA, leviers agronomiques pour lutter contre les adventices, conseils sur la récolte, le stockage et le tri (certains GAB prévoient dailleurs daccompagner les producteurs dans la mise en place doutils de tri et de conditionnement collectifs). Enfin, les débouchés sont abordés, avec des réflexions autour de la structuration des filières pour approvisionner la restauration collective.
Diversifier la rotation : Suivi de parcelles de cameline biologique en Drôme de 2017 à 2019
Samuel L'ORPHELIN, AuteurEn France, les surfaces cultivées en cameline sont anecdotiques. Dans la Drôme, certains producteurs biologiques ont souhaité développer cette culture dans leurs systèmes céréaliers, dans le but de diversifier leurs rotations et leurs sources de revenu (un débouché leur est offert par lhuilerie Emile Noël basée dans le Gard). Ces producteurs bio ont fait appel à lassociation Agribiodrôme, afin didentifier les facteurs déterminant le rendement et la qualité des graines de cameline. Un suivi a ainsi été réalisé, de 2017 à 2019, dans une quinzaine de parcelles appartenant à une dizaine de producteurs, en se focalisant sur les points suivants : conditions pédoclimatiques, variétés, associations de cultures et fertilisation. Dans lensemble, les rendements ont été faibles (moins de 5 q/ha), en raison des accidents climatiques, mais aussi des conditions météorologiques de la Drôme (la cameline est mieux adaptée aux régions avec un climat plus doux et avec des précipitations mieux réparties). Il est également ressorti que la cameline se développe mieux sur des sols légers, drainants, voire caillouteux. Par ailleurs, Tofagne, une variété multipliée localement, sest imposée comme la variété de référence dans la Drôme. Quant à la fertilisation, elle doit être forte à la floraison et repose sur la fertilisation de fond. Enfin, la cameline offre de meilleurs rendements lorsquelle est implantée seule, plutôt quen association.
Les Graines de Louise, dans lIndre : La courge en prend de la graine !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn 2015, Victor Renaudat et Sabrina Bodet ont repris une ferme bio de 212 ha située dans lIndre. Leur objectif initial était de produire des semences et de cultiver diverses céréales, ainsi que des pommes de terre. Comme la demande en semences sest révélée insuffisante, ils ont arrêté den produire en 2018 et se sont lancés dans la production de graines pour lalimentation humaine. Ils se sont notamment tournés vers la production de graines de courges : ils cultivent près de 200 ha de courges et ont créé une société pour transformer leurs graines. Ces dernières sont vendues sur le marché national : 70 % sont vendues à létat brut et 30 % sont transformées (caramélisées, salées, enrobées de chocolat noir ). Au total, le couple a investi 400 000 dans du matériel de culture et 100 000 dans le laboratoire de transformation. Litinéraire technique et le matériel nécessaire à cette production atypique sont présentés, tout comme les étapes de tri, de stockage et de transformation.
Grandes cultures bio Grand Ouest - Maîtriser la qualité de ses grains bio, du champ au silo : Les bonnes questions à se poser
La production de grains bio de qualité, que ce soit pour lalimentation humaine ou animale, nécessite des savoir-faire et engage la responsabilité individuelle et collective de tous les maillons de la chaîne (du producteur au transformateur). Cette fiche présente les principes, les pratiques et les outils adaptés à la récolte, au stockage, au triage et à lacheminement optimal des grains bio, du champ au silo. Lobjectif est de garantir la qualité des grains tout en limitant les risques (contaminations, déclassements, destruction ). Cette fiche apporte des données techniques sur les différentes étapes citées précédemment. Ces données sont illustrées par des schémas et synthétisées par des tableaux récapitulatifs. Elles sont également ponctuées par des citations de producteurs biologiques du Grand Ouest. Ce document a été réalisé par le groupe Grandes cultures bio Grand Ouest, qui regroupe des producteurs, des organismes stockeurs, des collecteurs, des groupements dagriculteurs biologiques, des associations interprofessionnelles bio, des Chambres dagriculture et la Coopération Agricole Ouest.
Je crée mon carré médicinal : 20 plantes pour composer sa pharmacie naturelle
Les plantes médicinales, autrefois nommées "simples", sont, par nature, faciles à cultiver et à entretenir. Vingt plantes différentes suffisent pour constituer une pharmacie naturelle efficace. Ce livre fournit toutes les informations utiles sur la mise en place d'un jardin médicinal : comment l'aménager, préparer le sol, où se procurer les plantes et en quelle quantité, comment les soigner, les récolter et les conserver. Achillée, mélisse, sauge... L'auteure propose vingt fiches de cultures comportant une description précise des plantes sélectionnées, leurs modalités propres de jardinage (exposition, type de sol, etc.), de récolte et de séchage. La transformation des plantes en diverses préparations est une étape incontournable pour bénéficier de leurs propriétés à tout moment de l'année, cest pourquoi lauteur présente aussi plusieurs recettes médicinales à faire soi-même : baume réparateur à la consoude, cataplasme dachillée millefeuille, crème cutanée au calendula, élixir floral daigremoine, vinaigre de lavande, teintures mères, tisanes, macérats
Mieux conserver le raisin de table bio
Sébastien LUROL, AuteurDeux facteurs limitent la durée de conservation du raisin de table : lapparition de pourritures (développement de Botrytis) et le brunissement des rafles (causé par des pertes deau). En conventionnel, des plaquettes de soufre sont utilisées pour conserver les raisins plus de deux mois (interdites en agriculture biologique). Le CTIFL teste, depuis plusieurs années, notamment dans le cadre du projet D2Biofruits, lefficacité de méthodes alternatives utilisables en bio. Contre le Botrytis, le traitement à leau chaude des grappes (52 °C durant deux minutes), combiné à un emballage approprié, permet une conservation proche de deux mois. Pour ralentir la maturation des fruits et maintenir les rafles vertes, il est possible de jouer sur latmosphère en réduisant le taux doxygène et en augmentant le taux de dioxyde de carbone. Cette modification de latmosphère peut seffectuer naturellement avec la respiration des fruits et la perméabilité de lemballage. Ainsi, lors du stockage, il est possible dutiliser des housses en plastique qui recouvrent plusieurs palettes de fruits.
Nouveautés : Cultures ; Nouveautés : Élevage
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Marion COISNE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article présente de nouveaux matériels et traitements utilisables en agriculture biologique. Cinq de ces nouveautés concernent les productions végétales et une est dédiée à lélevage (vaches laitières) : 1 - Le constructeur Bionalan a optimisé et étendu sa gamme décimeuses ; 2 - La société Terrateck propose un nouveau modèle de porteur polyvalent 100 % électrique ; 3 - La start-up Pochon a intégré un guidage GPS indépendant sur son prototype de robot afin que ce dernier soit indépendant (robot daide à la récolte, au désherbage et au semis) ; 4 - La société Bayer a développé un insecticide à partir de matières actives dorigine végétale à large spectre (certifié AB par Ecocert) afin de lutter contre les insectes dans les stocks de denrées alimentaires ou contre les moustiques (dans ce cas, le produit est destiné aux collectivités) ; 5 - La société Biotest a développé Bluestim®, un osmorégulateur qui permet de lutter contre les nécroses apicales ; 6 - La société SoluNature (qui développe des solutions alternatives aux traitements phyto-pesticides et aux antibiotiques) a lancé DéfiMam, un aliment complémentaire composé doligo-éléments et de plantes (phytothérapie) pour renforcer la santé de la mamelle.
Recueil de pratiques : Production de la lentille bio en Haute-Loire et Puy-de-Dôme
HAUTE-LOIRE BIOLOGIQUE, Auteur ; LICENCE PROFESSIONNELLE ABCD, Auteur | COUBON (2 Rue du Pranaud, 43 700, FRANCE) : HAUTE-LOIRE BIOLOGIQUE | 2020Dans le cadre du projet du contrat territorial de la Borne (43), soutenu par lAELB (Agence de l'eau Loire-Bretagne), des enquêtes ont été réalisées par des étudiants de la Licence professionnelle ABCD, basés au CFPPA de Brioude-Bonnefont et encadrés par Haute-Loire Biologique. Ce recueil de témoignages et de données techniques sur la lentille bio est le fruit de ce travail denquêtes, réalisées en 2019 auprès de 9 producteurs de Haute-Loire et du Puy-de-Dôme. Après des informations générales sur la culture, le triage, le stockage et la commercialisation de la lentille bio, les 9 exploitations font chacune l'objet d'une fiche synthétique présentant l'itinéraire technique choisi par l'agriculteur et les pratiques mises en uvre (protection, inter-cultures, associations de cultures...).
Stockage post-récolte des fruits et légumes frais
LA LUCIOLE, AuteurLa durée possible de maintien de la fraîcheur après la récolte a des impacts majeurs sur la valorisation des fruits et légumes. Dans le Sud-Est de la France, Philippe Bilocq produit des pommes et des poires bio, qu'il commercialise en circuits courts. Il a adopté les palox AC de Janny MT, bacs de conservation spécialement conçus pour réduire le taux de CO2 à l'intérieur du contenant, avec un capot qui combine un joint d'étanchéité et des membranes à perméabilité sélective O2/CO2. Philippe Bilocq a pu ainsi proposer à sa clientèle des poires Williams au mois de novembre, avec une grande qualité de fraîcheur. Conçus comme des modules, ces palox offrent, de plus, la possibilité d'organiser son stockage avec une grande flexibilité de déstockage.
2es Rencontres des grandes cultures bio : Un défi, consolider loffre
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes secondes Rencontres des grandes cultures bio ont eu lieu le 22 janvier 2019, à Paris. Elles ont mis l'accent sur les moyens de consolider l'offre, tant au niveau quantitatif que qualitatif. L'enjeu est de répondre à lessor du marché de lalimentation bio. Malgré lenvol des surfaces en 2017, la filière peine à satisfaire la demande en meunerie et en alimentation animale, et elle narrivera pas à être autosuffisante à court terme. Le recours aux importations savère donc indispensable. La sécurisation de ces dernières passe par la mise en place dun système de contrôle interne performant (stockage intermédiaire, analyse déchantillons, méthode HACCP, audits fournisseurs ). Lenjeu est de montrer que le système de contrôle établi par les organismes certificateurs va au-delà de lobligation de moyens. Les questions de stockage et de triage du grain bio présentent également un véritable enjeu afin de préserver ses qualités technologiques et sanitaires. Pour cela, il est nécessaire de stocker des récoltes saines, sèches et propres, de respecter des mesures sanitaires (nettoyage, désinsectisations préventives) et, si besoin, davoir recours à des actions curatives avec de la terre de diatomée. La ventilation, pour descendre la température du grain en dessous de 12 °C (seuil à partir duquel les insectes ne se développent plus), est aussi un facteur de réussite. Les choix variétaux ont également été abordés lors de ces Rencontres : loffre sélargit, dautant plus quà lhorizon 2025, les semences et plants utilisés devront obligatoirement être bio, en prévision de lapplication du règlement bio européen UE 848/2018 qui fixe larrêt des dérogations dici 2035.
Lenrubannage en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Lenrubannage reste très peu utilisé par les éleveurs caprins alors quil présente de nombreux avantages : meilleure valorisation des premières coupes qui ne répondent pas forcément aux exigences des chèvres lorsquelles sont récoltées sous forme de foin, plus grande facilité de récolte en automne, diminution des pertes en valeur alimentaire Toutefois, ce mode de conservation par voie humide (en milieu anaérobie et acide) augmente les risques liés à une mauvaise conservation. Ce guide technique, consacré à lutilisation denrubannage dans les élevages caprins, commence par dépeindre les intérêts et les limites de ce type de fourrage. Il apporte également des conseils techniques pour produire un enrubannage de qualité et pour mieux le valoriser dans les rations. Des témoignages déleveurs qui lutilisent et le valorisent de diverses manières sont également présentés. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues dessais réalisés à la Ferme des Âges (Lycée agricole de Châteauroux) et de suivis technico-économiques dans les fermes INOSYS Réseaux dÉlevage. Le guide a également bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap et du programme Herbe et Fourrages.
Évaluation et réduction des pertes après récolte : Synthèse des résultats du projet D²Biofruits
Sébastien LUROL, Auteur ; Xavier VERNIN, Auteur ; Aymeric BEBIN ; ET AL.Les recherches menées dans le projet D²Biofruits ont porté sur quatre espèces de fruits jugées sensibles aux pertes (châtaigne, pêche, raisin, mangue). Des méthodologies de quantification et dévaluation des causes de pertes ont été développées grâce à des diagnostics dentreprises et lidentification des processus clés. Une méthode didentification des maladies de la châtaigne et un outil pour anticiper les pertes pour le raisin de table ont également été mis au point. Dautres travaux ont porté sur lévaluation de méthodes physiques (traitements thermiques, atmosphère contrôlée ) montrant une efficacité pour lutter contre le développement des pourritures ou pour détruire déventuels insectes à lintérieur des fruits. Entre autres, la conservation du raisin de table bio sous atmosphère contrôlée (sous housses palettes étanches) ou modifiée (sous sachets plastique) a été testée. Ces méthodes permettraient de conserver les raisins de 1 à 2 mois en atmosphère contrôlée ou pendant quelques semaines en atmosphère modifiée, la durée variant selon létat après récolte. De plus, des travaux ont été menés sur des produits de biocontrôle (levure antagoniste, huiles essentielles), dont lefficience in vitro a été attestée, mais pas in vivo.
Filières de territoire : Grandes cultures : Retours dexpériences Savoirs et savoir-faire
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anaïs BIOCHE, Auteur ; Nathalie SEVAUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2019Ce document décrit la mise en place et le fonctionnement de douze filières en grandes cultures bio, inscrites dans leur territoire. Il illustre ainsi, à travers des exemples concrets, des initiatives d'agriculteurs bio pour organiser et structurer une filière à léchelle de quelques communes, située entre circuit court traditionnel et filière longue. Les filières suivantes sont ainsi détaillées : Les Greniers Bio dArmorique (Bretagne), De la Terre à la Bière (Bretagne), Terres du Pays dOthe (BourgogneFranche-Comté), Le Grain Libre (Centre-Val-de-Loire), GIE Légumes secs (Grand-Est), LOr des Graines (Grand-Est), Ferme de Chassagne (Nouvelle-Aquitaine), Raspaillou (Occitanie), LOdyssée dEngrain (Occitanie), Bio Ribou Verdon (Pays de la Loire), Grenier Bio dici (Pays de la Loire), Farine et Pain Paysans de Provence (PACA). Pour chacune dentre elles, les informations suivantes sont fournies : lorigine du projet, le montage du projet, les différents acteurs impliqués, laccompagnement du projet, lorganisation de la filière, les produits commercialisés (transformation et conditionnement), les volumes produits, les débouchés Des témoignages dagriculteurs impliqués dans ces filières sont également retranscrits.
Une gamme pour mieux valoriser ses vins
Catherine GERBOD, AuteurStefaan Massart, viticulteur au Château Vilatte (appellations bordeaux et bordeaux supérieur), est passé en bio en 2009. Son domaine est constitué dune douzaine dhectares. Il a développé, au fil des années, une large gamme de vins : il propose actuellement dix cuvées (dont un pétillant naturel) et deux jus de raisin, alors que le domaine ne comptait quun bordeaux supérieur rouge, un bordeaux blanc et un bordeaux rosé, il y a une trentaine dannées. La multiplication des produits pourrait être perçue comme un élément complexe à gérer mais, pour Stefaan Massart, ce choix permet avant tout de répondre à son envie de créer. Élargir sa gamme présente aussi des intérêts économiques : cela lui permet de proposer une diversité de vins à ses clients et de ne pas vendre ses produits en dessous de ses coûts de production, sachant que ces derniers sont supérieurs à ceux des vins conventionnels (coûts de main duvre et de mécanisation supérieurs, et rendements inférieurs). Ce nombre important de cuvées demande en revanche une bonne organisation pour le travail et pour lidentification des cuves.
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15
Antoine BESNARD, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amandine GATINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15 est composée des articles suivants : - Grégory Fachon - Maraîchage - Ille-et-Vilaine ; - Conservation en maraîchage diversifié : entre compromis et optimisations ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - Tester des couverts végétaux en maraîchage bio : de l'engrais vert à la plantation dans un couvert ; - Serres chauffées : les évolutions règlementaires ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2.
Nettoyage, tri et stockage des grains : Précision et modularité
BIOFIL, AuteurCinq constructeurs et distributeurs fournissent des informations sur leur offre déquipements pour le nettoyage, le triage et le stockage des produits céréaliers. Agriconsult distribue, installe et entretient des installations basées sur le triage optique des grains. Agromatic est spécialisée dans la fabrication déquipements destinés au contrôle de la température des céréales stockées en cellules ou à plat. Denis a créé un nouveau nettoyeur-séparateur qui nettoie des céréales à un débit de 10 t/h, des semences à raison de 2 t/h et qui trie des produits mélangés à raison de 10 t/h. Dorez a conçu une station mobile de nettoyage, triage et séparation de cultures associées. Elle peut trier jusquà cinq fractions (en comptant les écarts de tri). La société FAO présente sa nouvelle gamme de cribleurs rotatifs. Ces derniers ont été retravaillés pour faciliter les réglages et avoir plus facilement accès à leur maintenance.
Traitement post-récolte : Le douchage à l'eau chaude est opérationnel !
VEGETABLE, AuteurAprès une série dexpérimentations et de tests en conditions réelles durant la campagne 2018, le traitement à leau chaude des pommes, pêches et nectarines a donné des résultats significatifs contre les maladies de conservation. Le principe est le suivant : les fruits sont trempés quelques dizaines de secondes dans une eau à 58 °C, afin quune partie des micro-organismes présents sur leur épiderme soient détruits. En pêches bio, les tests réalisés par la coopérative Teraneo montrent une réduction de 70 à 90 % du taux de pourriture après six à huit jours de conservation à 20 °C. Des équipements de douchage sont maintenant disponibles à la commercialisation. Pour les pêches, un outil de douchage en ligne a été développé par la société Crovara. Il permet de traiter 7 t/h (avec un système complet de retraitement de leau en circuit fermé) et un coût inférieur à 0,02 /kg. Pour les pommes, ce même constructeur propose une machine adaptée aux palox avec un débit de 30 palox par heure. Les essais réalisés sur les abricots ne sont pas encore satisfaisants, mais les travaux sont en cours.
Agribio Union dans le Sud-Ouest : Un nouveau silo pour répondre à la croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAgribio Union (union de coopératives dans le Sud-Ouest) renforce sa présence dans le Lot-et-Garonne. Ce département représente 10 % de la collecte dAgribio Union avec 200 producteurs de céréales et d'oléagineux. Sur le site de Monbahus, le silo de 4 000 tonnes (construit il y a 10 ans) ne suffisait plus pour faire face à la forte croissance de la collecte. Un second silo, dune capacité de 11 200 tonnes, a été inauguré en juin 2018. La nouvelle installation compte plus de 30 cellules de 30 à 500 tonnes, un séchoir avec récupération dénergie et deux circuits de nettoyage. Cet investissement de 5,3 millions deuros a en partie été financé par la région Nouvelle-Aquitaine et lEurope via des fonds Feder (1,2 million deuros). Olivier Ladeveze, président dAgribio Union et agriculteur dans les Landes, explique la stratégie de lentreprise pour les quatre prochaines années : augmenter le volume de collecte et établir des contrats à moyen terme, notamment avec des fabricants daliments pour le bétail. Samuel Jariais, représentant de Terre du Sud dans le conseil dadministration dAgribio Union et agriculteur, précise que, pour lui, lapport total et la contractualisation devraient être de plus en plus importants.
Agrinove met à l'honneur l'innovation agricole
Adrien LASNIER, AuteurTrois projets ont été récompensés en 2018 par Agrinove à l'occasion dun concours sur les innovations agricoles en Nouvelle-Aquitaine. Lun deux est destiné plus particulièrement à lagriculture biologique. Le premier prix revient au projet Hopen Terre de houblon initié par deux ingénieures agronomes, Lucie Le Bouteiller et Fanny Madrid. Il vise à créer une filière houblon dans le Sud-Ouest de la France et à faciliter la vente directe avec la création dune plateforme de vente faisant le lien entre les producteurs et les brasseurs. Le second prix a été attribué à Mathieu Martinet qui a conçu un dispositif permettant de sectionner mécaniquement les drageons de noisetiers. Ce système est attelé à un tracteur et peut couper la totalité des drageons en un seul passage. Le troisième prix revient à Sanodev (société créée par Laure Sandoval en 2013) qui a développé un système de lumière UV pulsée pour désinfecter les fruits et légumes et lutter contre les pathogènes responsables de maladies de conservation. Cette innovation sappliquera principalement aux pommes bio, souvent sensibles à ces maladies telles que les gloeosporioses. Des essais ont déjà montré une augmentation de 20 % du temps de conservation et des essais grandeur nature vont bientôt être menés.
Conservation du potimarron, des essais bretons bio
Maude LE CORRE, AuteurDes essais ont été conduits dans le Morbihan, depuis cinq ans, sur les variétés et sur les conditions de conservation du potimarron en agriculture biologique. Lobjectif principal de ces essais est daméliorer la conservation du potimarron pour le vendre jusquen mars. Maët Le Lan et Solenn Pérennec, de la Chambre Régionale dAgriculture de Bretagne, indiquent que plusieurs variétés sortent du lot. Fictor (De Bolster), Solor (Essembio) et N°013 (Vitalis) présentent une bonne aptitude à la conservation, avec 50 % de pertes à la fin janvier, ainsi quune bonne qualité gustative (excepté Solor). Ces variétés présentent cependant linconvénient de donner des fruits de petit calibre (< 1 kg). Orange Summer (Vitalis) reste la variété de référence avec 100 % de levée en semis direct, un bon rendement, une conservation intéressante, ainsi quune bonne qualité gustative. Divine (Voltz) présente les mêmes caractéristiques que Orange Summer, mais le fruit est en forme de poire. Bol P 820 (De Bolster) a été remarquée pour sa très bonne conservation, mais elle présente de faibles rendements (un seul fruit par graine). Les essais sur les conditions de conservation ont été réalisés en conditions contrôlées sur Orange Summer (variété de référence). Les meilleurs résultats sont obtenus pour une température à 14°C et une hygrométrie de 60-75 %. Toutefois, ces conditions ne permettent pas de retarder les pertes de potimarrons ayant des problèmes sanitaires en début de conservation.
Dossier : Lautonomie des fermes céréalières bio du Grand Est
Y. MICHAUD, Auteur ; A. LAURENT, AuteurLa question de lautonomie, aussi bien à léchelle du système que du territoire, est un sujet de questionnement permanent pour les céréaliers bio du Grand Est. Cela touche divers points : la fertilité du sol, les semences paysannes, le triage et le stockage à la ferme, la maîtrise de la commercialisation aussi bien en circuits longs que courts, ou encore lautonomie gagnée par des échanges entre agriculteurs. Ce dossier reprend donc des questionnements ou des témoignages de céréaliers de lEst de la France autour de trois grands thèmes touchant à lautonomie : i) gérer la fertilité de son sol sur le long terme (via ses pratiques, lintroduction de lélevage, les rotations, lintroduction de légumineuses, les modalités de travail du sol ) ; ii) Pouvoir stocker et trier toutes ses cultures (Pourquoi ? Quels équipements ?) ; iii) Garder la valeur ajoutée grâce à la vente directe ou aux structures collectives de commercialisation. Sur ce dernier thème, témoigne notamment un paysan boulanger qui pousse sa recherche dautonomie jusquà la sélection de ses semences en variétés anciennes.
Le dossier : Ensemble, cultivons nos semences paysannes
Elodie BUTIN, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; Alice MULLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa question des semences paysannes intéresse de plus en plus de producteurs sur le Massif Central et plusieurs dynamiques collectives, parfois ouvertes à dautres acteurs comme des jardiniers, se développent autour de la production, de la multiplication et de la sélection de variétés dites anciennes (non inscrites au Catalogue Officiel). Produire et cultiver ses propres semences (céréales, maïs, prairies ) offre plusieurs avantages : ces semences sont moins coûteuses, les variétés produites sont souvent plus aptes à résister aux aléas climatiques ou aux maladies, les blés anciens ont des qualités organoleptiques souvent très intéressantes et le travail de sélection génère une dynamique sociale riche. Certes, produire ses semences et les sélectionner demande une véritable organisation logistique pour la multiplication, la récolte, le tri, le stockage Mais ce travail de sélection, pratiqué depuis des générations par les producteurs est toujours dactualité pour relever les défis de lagriculture daujourdhui.
Dossier : Des solutions pour mieux conserver
Béatrice BONNET, Auteur ; Maude LE CORRE, AuteurCe dossier présente six solutions pour améliorer la conservation des pommes. La conservation permet une diminution des pertes et une commercialisation plus longue, mais représente un investissement lourd, souvent rentabilisé sur plusieurs décennies. Il est donc primordial doptimiser les techniques de conservation. Le premier article présente une solution basée sur un modèle informatique, capable de gérer les flux dair dans une chambre froide afin daméliorer la conservation. Larticle suivant relate le témoignage de Philippe Bilocq, arboriculteur biologique, qui a choisi de construire lui-même ses chambres froides afin de maîtriser son investissement et de réfléchir leur conception pour être pratiques pour la vente directe. Il sest lancé en 2015 et a construit deux chambres froides dun volume total de 675 m3 pour un investissement de 99 314 , soit 147 / m3. La troisième solution présentée permet daméliorer les performances de chambres sous atmosphère contrôlée vieillissantes avec un système de régulation de la pression atmosphérique. La solution suivante concerne les palox Janny MT. Ce sont des caisses-palettes plastiques étanches de 610 L permettant un déstockage flexible. La respiration des produits stockés est utilisée pour obtenir naturellement une atmosphère contrôlée. Les résultats des essais menés sur ces palox en Wallonie sont également présentés, ainsi que le témoignage dun utilisateur, Pierre Dancoise, producteur biologique. La cinquième alternative est la thermothérapie. La plus grande coopérative de pommes bio autrichienne a opté pour cette méthode. Des palox de 300 kg sont douchés deux minutes à 52 °C. Ils sont ensuite refroidis avec de leau froide dans laquelle sont incorporées des levures pour former une paroi sur les blessures. Plusieurs couples température-durée ont été testés, mais certaines variétés sont sensibles à la chaleur. Le dernier article présente les résultats de lapplication de deux substances naturelles (Myco-Sin® et Vacciplant®) en verger contre les gloeosporioses. En verger expérimental, Myco-Sin® a retardé lincidence de la maladie de 56 %, mais aucune de ces molécules na présenté de résultats concluants en verger professionnel.
Filière céréales, oléagineux, protéagineux bio de l'Ouest : Poursuivre le développement et s'organiser pour bien valoriser ses cultures de vente
FRAB BRETAGNE, Auteur ; BIO NORMANDIE, Auteur ; CAB PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2018Tirée par les demandes croissantes en alimentation humaine et en alimentation animale, la filière céréales, oléagineux, protéagineux bio se développe. Afin d'assurer un développement cohérent de la filière et une juste rémunération des producteurs, il est nécessaire d'anticiper et de s'organiser pour produire, collecter, stocker et mettre aux normes ces productions bio et en conversion pour répondre aux besoins des marchés. Cette brochure propose des informations pour aider les producteurs (Ouest de la France) de la filière céréales, oléagineux, protéagineux bio à se poser les bonnes questions avant de se lancer, ainsi que la liste des opérateurs collecteurs-stockeurs avec leurs besoins prioritaires, et une liste des structures d'accompagnement. Ce document a été co-rédigé par les groupements d'agriculteurs bio : FRAB Bretagne, Bio Normandie, CAB Pays de la Loire ; les associations interprofessionnelles bio : IBB et Inter Bio Pays de la Loire ; les Chambres d'Agriculture de Bretagne, Normandie, Pays de la Loire ; et Coop de France Ouest.
Journées techniques fruits et légumes biologiques : Qualité et conservation
Julie CARRIERE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2018Les Journées techniques Fruits & Légumes biologiques des 24 et 25 janvier 2018 ont rassemblé de nombreux partenaires et des acteurs des filières fruits et légumes : représentants de la recherche et du développement, producteurs, transformateurs, distributeurs, jusquau consommateur. La thématique centrale était la qualité et la conservation des fruits et légumes bio. Ce document présente les résumés des interventions, qui abordent : la recherche/expérimentation en France, les systèmes agroforestiers associant fruitiers et cultures maraîchères, la conservation des fruits et légumes et les techniques post-récolte (effet des pratiques culturales, autoconstruction doutils pour la conservation, douchage à leau chaude, stockage des légumes dhiver ), la biodiversité au verger, la bioélectronique de Vincent.
Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne : Les guides techniques du réseau GAB-FRAB Bretagne
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Sarah CHOUPAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2018La demande en céréales et oléoprotéagineux bio reste très forte, tant pour l'alimentation animale que pour l'alimentation humaine. En parallèle, les conversions à l'AB sont de plus en plus nombreuses, entraînant un changement d'échelle de la bio qui pourrait avoir des conséquences sur les prix. Réalisé par les techniciens et animateurs du réseau GAB-FRAB Bretagne, le guide « Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne » est un outil daide à la décision destiné aux agriculteurs bio bretons et aux producteurs en réflexion sur un repositionnement de leur système. Construit autour de données théoriques et réglementaires, il propose des clés pour raisonner son système biologique avec, pour objectif, la recherche dune cohérence économique, technique et agronomique. Les techniques présentées sont illustrées par des retours dexpérience et savoir-faire de producteurs biologiques via des témoignages qui mettent en lumière la diversité des systèmes de cultures bio en Bretagne.
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Stockage : Pour des produits céréaliers sains
BIOFIL, AuteurBiofil présente 3 nouveaux équipements et outils pour le stockage des produits céréaliers. Le premier, conçu par le constructeur Batysilo Sarl, est un bâtiment semi-circulaire (marque Wonder) se fixant sur des murs banchés, blocs de béton modulaires ou directement au sol, dont la structure sadapte aux zones de montagne et de vent. Le second est un plancher ventilé métallique surélevé, de lentreprise Denis, composé de lames étanches, à installer dans les cellules de formes diverses et sur dalle béton même détériorée. Le troisième est une brosse BG 600 pour la préparation hygiénique du grain avant mouture proposée par Moulin Alma Pro. Elle retire poussière, ufs dinsectes, petites pailles, blés cariés, moisissures, spores grâce à un système daspiration intégré.
Agriculture et alimentation durables : Trois enjeux dans la filière céréales
Gilles CHARMET, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; Sylvie BONNY, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017La filière céréales doit produire des aliments sains, de bonne qualité nutritionnelle, abordables pour tous et suffisamment rentables pour ses acteurs, tout en étant respectueux des cultures et de lenvironnement. Cette nécessité de systèmes agricoles et alimentaires durables se décline de la production à la consommation, mais peut aboutir à des objectifs contradictoires entre eux quil est essentiel de concilier vu limportance des céréales dans lalimentation. Ainsi, les filières utilisatrices du blé, notamment à lexport, exigent une teneur en protéines nécessitant une fertilisation azotée qui peut poser des problèmes environnementaux. Par ailleurs, la qualité sanitaire des céréales peut être affectée par certains contaminants. Enfin, si les aliments céréaliers sont reconnus pour leur qualité nutritionnelle, elle peut être diminuée dans les produits finis par certains ajouts (sel, sucre et gras) et avec lélimination dune partie des tissus périphériques des grains. Louvrage explore ces trois grands enjeux : teneur en protéines dans la filière blé tendre, qualité sanitaire des récoltes, valeur nutritionnelle des aliments céréaliers. Des stratégies sont présentées pour obtenir un taux de protéines acceptable pour la transformation et à lexport tout en utilisant moins dengrais azotés, et pour diminuer la présence de pesticides, mycotoxines et Éléments Traces Métalliques (ETM). Puis, diverses voies sont examinées pour améliorer la qualité nutritionnelle des produits céréaliers tout en maintenant leur qualité organoleptique. Enfin, les auteurs abordent des stratégies possibles pour concilier les diverses demandes en matière de qualité et dépasser les contradictions pour une plus grande durabilité.
Conservation des fruits et légumes adaptée aux circuits courts : Exemple de matériel
Brice LE MAIRE, AuteurL'article présente des modules de conservation en atmosphère contrôlée naturelle placés en chambre froide, proposés depuis une dizaine d'années par la société Janny MT. Ces modules permettent d'allonger la durée de vie des fruits. Le principe : un caisson étanche, à couvercle, équipé de membranes à perméabilité sélective aux gaz. Ce système permet de stocker et de conserver environ 300 kg par module. Un tableau "avantages" et "inconvénients" complète la description.
Les Greniers Bio d'Armorique : des producteurs de céréales bio se réapproprient leurs filières dans l'Ouest
En Bretagne, l'association Les Greniers Bio d'Armorique, créée en 2005, fédère une quarantaine de producteurs de céréales bio destinées à l'alimentation humaine. Cette organisation a pour but de proposer une bonne valorisation de leurs productions aux agriculteurs, dans un contexte de changement d'échelle de la bio. L'association travaille à structurer des filières "justes" garantissant une valeur ajoutée acceptable. Les Greniers Bio d'Armorique ont créé un partenariat avec un transformateur bio régional, Céréco, qui produit des céréales pour le petit déjeuner et les commercialise dans toute la France, notamment via le réseau Biocoop, et un autre avec un collecteur, la SA Pinault. L'association porte de nombreux projets, parmi lesquels l'investissement dans sa propre unité de stockage et le développement de nouvelles filières pour diversifier les débouchés : oléagineux, chanvre et sarrasin.
Légumes bio : La conservation, ça a du bon
SYMBIOSE, AuteurLa bonne conservation des légumes est un enjeu important, particulièrement pour les maraîchers qui commercialisent en vente directe toute l'année. Cet article prend l'exemple de la courge. Le local de stockage devra être sec et ventilé, à l'abri du froid (minimum - 1°C). Il faudra prêter attention à l'aération et à l'hygrométrie, à la température, à la luminosité... Un tableau rappelle les conditions optimales de conservation au froid (bâtiment ou frigo, température, humidité, durée...) d'une sélection d'autres légumes : aubergines, blettes, betteraves, carottes... Yves Jardin, maraîcher bio à Plumelec (56), a construit 2 chambres froides de 18 et 35 m2. Il explique comment il stocke ses légumes d'hiver et gère la conservation.
Mois de la bio : Deux exemples de conversion en grandes cultures
Lundi 13 novembre 2017, le pôle conversion bio, associant la Chambre dAgriculture dAlsace et lOPABA, proposait, dans le cadre du mois de la bio en Grand Est, une rencontre avec deux agriculteurs de Petit-Landau, dans la Hardt Haut-Rhinoise, qui ont récemment engagé une conversion en grandes cultures : Matthieu Herrmann et Benoît Sutter. Ils expliquent quelles ont été leurs motivations pour cette conversion et exposent leur projet à plus ou moins long terme. Matthieu Herrmann vend en partie en circuit long à Probiolor, ainsi qu'en circuit court. Blé, colza, tournesol, sarrasin sont produits sur la ferme de Benoît Sutter qui a aussi des poules pondeuses et qui produit des pâtes, de la farine, ainsi que des légumes de plein champ.
Le temps du potager : De la culture bio à la permaculture
Lauteur partage sa passion du potager et livre ses secrets pour une culture facile avec des méthodes respectueuses de l'environnement. Il expose l'intérêt de la permaculture et explique comment observer et analyser son jardin afin de déterminer les interactions harmonieuses et bien choisir les espaces de culture. Au fil des pages, il dispense des conseils pour démarrer les zonages en permaculture et présente ses espèces et variétés de plantes favorites pour quatre saisons de récolte. Des fiches descriptives (légumes, racines, aromatiques...) permettront de savoir comment préparer son sol, comment semer ses graines, comment entretenir les cultures, comment conserver la récolte. Des idées pour cuisiner ces plantes en profitant au mieux de leur saveur complètent ces explications. Des fiches inédites de "plantes à rêver" (griffe du diable, arbre aux faisans, larme de Job...), aussi extraordinaires par leur forme que par leur nom, illustrent lincroyable diversité des plantes potagères.
Chauffer pour réduire les pertes sur châtaignes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre du projet Casdar D2Biofruits (2014-2016), des méthodes non-chimiques de désinsectisation des lots de châtaignes en post-récolte pour éliminer les larves de carpocapses et de balanins sont testées. Dans une enceinte sans oxygène, la température est augmentée pour tuer les larves sur des durées courtes (quelques dizaines de minutes). Sébastien Lurol, responsable du pôle Itinéraires techniques en commercialisation au Ctifl, explique ce procédé et fait part des points qu'il reste encore à vérifier avant d'envisager un développement industriel.
La commercialisation des oeufs en bio
Les techniciens spécialisés bio des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes ont réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La commercialisation des ufs en bio" et traite des points suivants : 1- Déclarer son activité ; 2- Marquer ses ufs ; 3- Stockage des ufs ; 4- Délai de vente ; 5- Catégories de poids des ufs ; 6- Indications complémentaires de vente ; 7- Synthèse des conditions de vente ; 8- Le dépistage des salmonelles ; 9- Le centre d'emballage agréé (CEO).
Compatibilité de stockage courte durée : Impact de l'éthylène sur les fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Pierre LANDRY, Auteur ; Philippe BONY, AuteurL'éthylène est une hormone végétale impliquée dans la maturation de certains fruits et légumes. Il est produit par ces fruits et légumes et se dégage alors dans l'atmosphère. Sa présence dans les lieux de stockage peut avoir un effet néfaste sur les espèces végétales qui y sont sensibles, remettant en question la possibilité d'un même lieu de stockage pour différentes espèces. Un tableau présente un recensement, à partir de la bibliographie, des effets de l'éthylène sur une cinquantaine d'espèces fruitières et légumières. Le niveau de production d'éthylène de ces espèces est également évalué. Des travaux menés par le Ctifl sur le concombre, le kiwi, la fraise et la laitue, complètent ces données.
L'eau chaude contre les maladies de conservation
Maude LE CORRE, AuteurAfin de lutter contre les maladies de conservation des pommes, une technique consiste à immerger les pommes dans de l'eau chaude : c'est la thermothérapie. Dans le cadre du réseau national Conservation, la station expérimentale de la Morinière, en Indre-et-Loire, a conduit des essais sur cette technique. Ils ont permis de montrer des résultats probants, sur pommes conventionnelles et biologiques, et de définir les conditions optimales d'application : temps d'immersion de deux minutes, température de 48-49°C, application dans les sept jours suivant la récolte. Quelques résultats d'efficacité pour plusieurs variétés sont présentés.
Fiche pratique : Purin d'ortie : Préparation facile
Christophe NOISETTE, AuteurCette fiche pratique consacrée au purin d'ortie décrit comment le préparer et l'appliquer : broyage ; réalisation ; filtration ; conservation et stockage ; application. A la fin de la fiche, sont aussi données les propriétés des principales plantes utilisées en purin : ortie, consoude, fougère, prêle.
Final Report on Cleaning and Disinfection
Le groupe dexperts pour les conseils techniques en production biologique a fourni son rapport final concernant la gestion de lhygiène, le nettoyage, le détartrage et la désinfection. Le groupe recommande notamment lutilisation de produits avec un écolabel de préférence aux autres produits. Une vue densemble de toutes les substances listées dans lannexe VII comme des substances autorisées en élevage bio est apportée (alcool, sels de calcium, sodium et potassium, acides organiques ou inorganiques ). Concernant laviculture, le groupe a suggéré de réévaluer lutilisation du formaldéhyde. Le groupe a aussi abordé les multiples aspects de la désinfection en production végétale, ainsi que le nettoyage des bâtiments et des installations, des équipements et des machines. Les systèmes dirrigation et le stockage sont également traités dans ce document.
Gestion des ravageurs de stockage : nouveau produit
Aude CHARMASSON, AuteurLe 21 septembre 2015, l'Anses a accordé une autorisation de mise sur le marché pour le produit Silicosec. Utilisable en AB, celui-ci est composé exclusivement de terre de diatomée et a des actions insecticide et acaricide. Il peut être utilisé pour le traitement de récoltes de céréales, des locaux et des structures et matériels de stockage de denrées végétales.
Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ | 2016Ce guide est co-réalisé par Bio Bourgogne et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne, fruit de la collaboration étroite entre les techniciens des différents organismes et du savoir accumulé dans le cadre du groupe de travail "Echo des champs" depuis plus de 10 ans. Il aborde, tout d'abord, les principes agronomiques et la stratégie du système : Caractéristiques des cultures, rotation, fertilisation, semis, désherbage mécanique, gestion de l'interculture, stratégie de stockage...). Il propose ensuite 26 fiches Cultures, 12 fiches Adventices, 12 fiches Maladies/Ravageurs, 7 fiches Fertilisation et 8 fiches Matériels.
L'huile de tournesol, un insecticide naturel !
Patrice MARCHAND, AuteurLe projet de recherche PBO (pour la molécule butoxyde de pipéronyl, utilisée dans certains insecticides) a permis de tester le caractère insecticide d'huiles végétales alimentaires (tournesol, colza et sésame). L'huile de tournesol a montré des résultats intéressants, avec une action biochimique, plus particulièrement pour faire face aux insectes prédateurs des denrées stockées (charançons du blé, capucins des grains...) ou pour la protection des cultures maraîchères. Si l'huile de tournesol est prochainement approuvée en tant que substance de base (règlement européen CE n°1107/2009 relatif à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques), elle pourra être directement utilisée en agriculture biologique.
Je prépare mon potager d'hiver : Semer au bon moment pour récolter... jusqu'à Pâques !
Il existe de nombreuses bonnes raisons pour cultiver des légumes en hiver : diversité, entretien facile (peu de ravageurs, pas d'arrosage), occasion de rattraper une mauvaise saison estivale, avantages pour la santé (consommation de légumes frais, exercice physique pour le jardinier !). Les conditions d'un potager d'hiver réussi : l'anticipation, pour bien préparer la terre et permettre un développement optimal des légumes, et l'organisation. Respecter les successions de légumes, établir son calendrier de semis, du printemps à la fin de l'été en fonction du climat propre à sa région et en tenant compte des dates butoirs, adopter les bonnes pratiques (protections, paillages...) : Blaise Leclerc explique très concrètement les techniques particulières du jardinage pour avoir de belles récoltes en hiver, en donnant toutes les précisions nécessaires à la culture et à la conservation de chaque légume. Un ouvrage complet et illustré, pour ne plus oublier qu'un potager d'hiver se prépare dès le printemps.
Matériel/Nouveautés
BIOFIL, AuteurCet article présente cinq matériels innovants pour l'agriculture biologique. La société Naïo a développé un nouveau robot de désherbage, Dino. Plus grand que son prédécesseur, Oz, il est dédié aux cultures de légumes en planches. Les entreprises Carré ont conçu un outil de strip till, Inro, qui permet de préparer le sol uniquement sur la future ligne de semis, dans le couvert précédent ou dans des chaumes. Elatec propose une version améliorée de son Cat, ou Chariot d'assistance au travail manuel, qui peut embarquer plusieurs personnes, assises ou allongées, pour intervenir sur des cultures maraîchères. Terrateck a mis au point une récolteuse de jeunes pousses (salade, mesclun, pourpier, épinard...). Enfin, la société Janny MT, spécialisée dans la post-récolte, propose des modules d'atmosphère contrôlée pour un meilleur stockage et une meilleure conservation des fruits, légumes, fleurs ou champignons.
Mildiou, variétés résistantes, conservation... : Les défis de la pomme de terre
Diane PELLEQUER, AuteurEn 2015, les cultures de pommes de terre biologiques couvraient plus de 2000 ha, dont un tiers dans des systèmes maraîchers plutôt destinés aux circuits courts et deux tiers issus de systèmes de production légumiers. Si c'est l'un des premiers légumes cultivés en bio, avec une forte demande de la part des consommateurs, cette culture n'est pas sans difficultés, et les agriculteurs doivent faire face à plusieurs difficultés majeures, comme la pression des ravageurs et maladies, le mildiou en tête. Si les précipitations sont inférieures à 700 mm/an, un recours à l'irrigation doit être envisagé. D'autres conseils en termes de gestion sanitaire de la culture de pommes de terre biologiques sont apportés dans cet article (doses de cuivre, choix des variétés, maîtrise du stockage, etc.).
Pommes / Poires : Spécial conservation
ARBO BIO INFOS, AuteurDes fruits paraissant sains à la récolte peuvent déclarer des maladies de conservation lors de lentreposage. Les maladies de conservation des pommes et des poires sont présentées : tavelure de conservation, Gloeosporium, Phytophthora, Botrytis et Monilia. Des traitements de conservation avant récolte sont possibles en agriculture biologique avec des variations selon la durée de conservation souhaitée et les conditions de récolte (pluvieuse ou sèche). Les résultats dun essai sur le traitement des gloesporioses en pommes sont également présentés. Enfin, il est très important de mettre en place une bonne prophylaxie : limiter les blessures et microblessures, limiter le potentiel dinfection des locaux, vérifier la fiabilité du matériel, respecter les conditions de mise au froid, utiliser des pallox fermés
Réduire le gaspillage alimentaire en restauration collective : Guide pratique
Antoine VERNIER, Auteur ; Sophie DEBARGE, Auteur ; Evelyne PERREON-DELAMETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 01 (20 Avenue du Grésillé, BP 90406, 49 004, FRANCE) : ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie | 2016Destiné en priorité aux gestionnaires de la restauration collective publique, ce guide propose une méthode pour réduire le gaspillage alimentaire, et ainsi répondre aux exigences de la loi de transition énergétique pour la croissante verte qui stipule : "l'État et ses établissements publics ainsi que les collectivités territoriales mettent en place, avant le 1er septembre 2016, une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire au sein des services de restauration collective dont ils assurent la gestion". Issu des enseignements tirés de nombreux projets de réduction du gaspillage alimentaire dans des restaurants collectifs, ce guide présente des outils et des conseils pour : réaliser un diagnostic, une évaluation du gaspillage ; identifier les causes du gaspillage ; concevoir et mettre en uvre un plan d'actions efficace ; pérenniser les résultats obtenus. Il peut également être utile à toute personne concernée par la restauration collective, que ce soit dans le secteur public ou privé.
Répertoire Biofil des fournisseurs de l'agriculture bio : 2016-2017
BIOFIL, AuteurCette 4ème édition du Répertoire Biofil des fournisseurs de l'agriculture biologique donne les coordonnées de fournisseurs de : - matériel (équipements d'élevage, matériels de culture, transformations et stockage, économie d'énergies, protection des plantes) ; - services (organismes certificateurs, formations, laboratoires d'analyse, conseil bio/organismes de développement, organismes institutionnels, banques/assurances, salons/évènements) ; - agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
Tri et stockage des céréales : Un séchoir solaire pour le grain
Céline ROLLAND, AuteurLa ferme des Le Jeloux (56) existe depuis 5 générations. Convertie à l'AB en 1983, elle s'est spécialisée au cours du temps en cultures de vente. Actuellement, Yann Le Jeloux cultive, avec son père, 42 ha, dont 25 ha en céréales. Pour avoir une meilleure valorisation de leurs céréales, ils ont décidé de s'équiper d'un séchoir solaire, qu'ils ont construit eux-mêmes. Une fois bien rodée, l'installation permettra de sécher, tout au long de l'année, maïs, colza, blé, pomme de terre, sarrasin, foin, bois... Le principe du séchoir solaire, le matériel nécessaire à sa construction et son coût sont présentés. Un focus sur le tri des céréales est ensuite proposé.
Conservation des légumes d'hiver
Christophe DERUELLE, AuteurL'allongement de la durée de conservation et la préservation de la qualité des produits permettent de répondre aux attentes des clients entre février et mai, ils sont donc des enjeux importants en maraîchage. La conservation hivernale se joue au stockage et à la récolte, mais aussi tout au long de la saison de production. L'article donne des indications pour choisir des variétés de légumes qui présentent une bonne aptitude à la conservation hivernale et rappelle les conditions de culture favorables (densité de peuplement, irrigation, fertilisation, surveillance des maladies), avant de décrire les facteurs influençant la récolte, ceux qui peuvent nuire à la conservation, puis les différents modes de stockage, selon les légumes : au champ, en silo, en cave, en local ventilé, isolé (chauffé), en chambre froide.
Dossier : Grossistes distributeurs bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLes grossistes-distributeurs engagés dans la bio représenteraient un poids économique avoisinant les 560 millions d'euros. Moins connus du grand public, ils jouent un rôle essentiel dans l'approvisionnement des magasins. Certains font même partie des pionniers de la bio, et bon nombre d'entre eux sont plus que des logisticiens. Impliqués dans l'amont, ils contribuent à construire des filières de production, en France ou à l'étranger. Engagés dans le respect de l'environnement, ils construisent des bâtiments écologiques pour mieux garantir les valeurs de la bio... Ce dossier présente un panorama des grossistes-distributeurs bio français. D'abord localisées sur une carte de France, les entreprises sont ensuite présentées, une à une, en soulignant leurs spécificités et points forts. Elles sont classées en 3 grands groupes : - Grossistes généralistes (régionaux et nationaux) ; - Grossistes spécialistes (régionaux et nationaux) ; - Fabricants-Importateurs/Grossistes (régionaux et nationaux). Un panorama des grossistes bio belges est également présenté.
Le dossier du mois : Céréales bio : Une année moyenne mais une volonté d'aller de l'avant
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Sébastien BONDUAU, AuteurLa campagne 2014, en particulier pour les céréales, a été caractérisée par un hiver doux et humide ou encore des récoltes perturbées par trop d'humidité. Ces aléas climatiques expliquent, en partie, une année moyenne avec, par exemple, selon France Agri Mer, une collecte de blé tendre bio en baisse de 17 % par rapport à 2013. Ce dossier « Cultures Bio Bretagne et Pays de la Loire » détaille diverses données chiffrées sur les résultats de cette campagne 2014 sur le Grand Ouest : surfaces cultivées, tonnages récoltés, états des stocks fin décembre ou encore l'évolution des prix. La demande en céréales bio étant croissante, les importations se poursuivent dans le secteur (ex : prévision de + 9 % d'importation sur 2014-2015 en blé tendre, soit 50 000 tonnes). Malgré ce contexte déficitaire, les prix payés aux producteurs restent stables. Cette situation est caractéristique d'une filière en structuration, et nombre d'acteurs se mobilisent pour son développement, comme le montre un encart sur les orientations de travail de Coop de France Ouest. Ainsi, la filière Grandes cultures fait partie des priorités 2015-2016 dans le plan Ambition bio en Bretagne et Pays de Loire.
Grandes cultures
Célia DUPETIT, Auteur ; CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, Auteur ; E. DESILLES, AuteurCet article en deux parties propose un zoom sur la filière grandes cultures bio en Auvergne. La première partie, "Des collecteurs et des transformateurs spécialisés sur la filière bio !", présente les entreprises du secteur. Parmi eux, l'entreprise Celnat, transformateur 100 % bio basé en Haute-Loire, collecte directement auprès des producteurs bio auvergnats pour fabriquer, notamment, des produits à base de flocons de céréales. Collecteurs et transformateurs cherchent à augmenter les volumes collectés sur l'Auvergne. Bien que l'Auvergne soit une région d'élevage, la diversité des transformateurs bio (alimentation humaine et alimentation animale) présente sur le territoire, et leur volonté de s'approvisionner le plus localement possible offrent une véritable opportunité pour les producteurs de céréales bio destinées à la vente. La deuxième partie, "Filière bio en Auvergne : de la diversité pour une meilleure valeur ajoutée !" aborde la question des espèces cultivées et à développer en bio, ainsi que celle des enjeux liés au stockage et à la logistique pour rendre la filière mieux structurée en Auvergne.
Le jardinier-maraîcher : Manuel d'agriculture biologique sur petite surface
Porté par le succès international de la 1ère édition du Jardinier-maraîcher, Jean-Martin Fortier, au Québec, a continué à perfectionner ses techniques de maraîchage diversifié et à tester des outils pour optimiser ses cultures biologiques sur petite surface. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, il partage de nouveau son savoir-faire afin d'aider les personnes qui rêvent de se lancer en agriculture biologique et les jardiniers-maraîchers qui souhaitent améliorer leurs pratiques culturales. Il entend prouver qu'il est possible de cultiver des légumes bio de façon intensive sur un terrain de moins d'un hectare, de nourrir en circuits courts plusieurs centaines de personnes et de rentabiliser sa micro-ferme. Ce guide pratique fournit des notes culturales sur plus de 25 légumes et apprend, étape par étape, comment : - choisir l'emplacement d'un site en s'inspirant de la permaculture ; - minimiser les investissements au démarrage de son entreprise ; - utiliser de la machinerie alternative au tracteur ; - cultiver en planches permanentes avec une approche de travail minime du sol ; - fertiliser organiquement ses cultures ; - lutter efficacement contre les maladies et les insectes nuisibles ; - désherber avec les meilleurs outils ; - prolonger la saison en "forçant" ses cultures ; - élaborer un calendrier cultural ; - faire une bonne planification financière. Cet ouvrage a été vendu à plus de 40 000 exemplaires et traduit dans plusieurs langues.
Kiwi, kiwaï, kolomikta... Actinidias actifs !
Josiane GOEPFERT, AuteurUne trentaine d'espèces d'actinidias poussent naturellement en Chine, au Vietnam, en Corée ou dans l'Himalaya. A cette famille, appartiennent le kiwi à chair verte ou jaune, le kiwaï vert ou pourpre, le kolomikta aussi ornemental que délicieux... En France, c'est à Paris, vers 1900, que le premier actinidia aurait été introduit. Multi-usages, car à la fois ornementaux et à fruits comestibles, les actinidias sont l'une des plus intéressantes introductions horticoles du XXème siècle. Différentes variétés sont présentées, adaptées à divers types de climats et de sols, du nord au sud de la France, et pouvant être cultivées en suivant quelques conseils.
Maraîchage : La patate douce, une culture tropicale pour diversifier sa gamme
Julien TAUNAY, Auteur ; Amandine GATINEAU, AuteurLa demande en patate douce par les consommateurs augmente ces dernières années. Cet article fait le point sur la culture de cette plante tropicale en bio et sous nos latitudes. Deux variétés semblent particulièrement intéressantes : Beauregard et Bonita. Actuellement, il n'y a pas de certification bio, les plants produits sont non traités. Il est également possible d'autoproduire ses boutures : production en couche ou production sur nappe horticole, mais cela reste assez difficile. La mise en place de la culture au champ doit se faire sur un sol drainant et humide. La patate douce a besoin de 120 jours de période « chaude », et elle est très sensible au froid (elle meurt en dessous de 10 °C et les tubercules sont endommagés). Un sarclage est nécessaire en début de production. La patate douce est peu sensible aux maladies, hormis la pourriture. Enfin, il peut y avoir des dégâts par les taupins, rats et sangliers. La récolte se fait 120 à 150 jours après plantation. Elle est effectuée à la main avec une fourche bêche. La patate douce peut être stockée en un lieu frais (12 à 15 °C avec une humidité relative de 80 %). Cette culture est globalement assez peu gourmande en temps. Un tableau synthétique présentant les atouts et points de vigilance de cette culture est détaillé en fin d'article.
Modes opératoires des extraits végétaux en viticulture biologique
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Alain CHABAUTY, AuteurDe plus en plus de viticulteurs bio utilisent des extraits végétaux pour limiter l'usage des produits phytosanitaires et renforcer les défenses de la vigne. Mais, pour obtenir des résultats, il faut être rigoureux dans la préparation de ces extraits. Cette fiche « Mode préparatoire » résume les grands principes à respecter pour préparer tisane, infusion, décoction, purin ou extrait fermenté, macération courte ou extrait à l'eau froide et jus de plante. Dans tous les cas, qualité de l'eau et PH sont des facteurs importants à prendre en compte. Cette fiche sera complétée par des fiches reprenant, par plantes, leurs caractéristiques, leurs propriétés et leurs diverses utilisations pour la vigne.
La nèfle, ce fruit qui se mange blet
Marc FASOL, AuteurLa nèfle est un fruit que l'on peut qualifier d'"oublié", tant il a disparu des jardins aujourd'hui. Elle revient cependant sur les tables, et les recettes pour l'accommoder sont nombreuses. Avant de pouvoir être consommé, ce fruit de petite taille, récolté vers la fin octobre, doit d'abord subir une phase de blettissement, en passant 4 à 6 semaines en cave, à l'abri de la lumière et de l'humidité. C'est à cette condition que sa chair, âpre, dure et amidonnée, va se transformer chimiquement en une pâte riche en sucres assimilables (fructose), sous l'effet de la fermentation. Au jardin, le néflier, très rustique, n'est pas exigeant en matière de sol.
Les pertes observées à la loupe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe projet D2Biofruits, coordonné par le Ctifl, a pour objectif de développer des méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et d'étudier l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique pour désinfecter et désinsectiser les fruits. La châtaigne, le raisin de table, la pêche et la mangue sont les produits pilotes. Ce projet devrait produire, à terme, des références statistiques utiles à toute la filière fruits.
Produire des légumes biologiques : Fiches techniques par légume : Tome 2
Frédéric REY, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Margot JOBBÉ-DUVAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce guide est le deuxième tome d'une série de 3 entièrement dédiée à la production de légumes biologiques, et qui rassemble une abondante matière jusque-là disséminée dans divers organismes agricoles. Il s'adresse aux producteurs de légumes, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou qu'ils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Il compile une trentaine de fiches techniques, chacune s'attachant à un légume en abordant tous les aspects de sa production : environnement de la plante, implantation de la culture, conduite de la culture, récolte et conservation... Les légumes sont présentés par famille botanique, critère important dans l'élaboration des rotations. Les variétés citées ont été choisies parmi les plus couramment utilisées en maraîchage biologique, y compris celles qui ne sont pas encore disponibles en bio, mais qui font cependant l'objet d'une demande de dérogation. Au sommaire : - Alliacées (ail, oignon, poireau) ; - Apiacées (carotte, céleri, fenouil, panais) ; - Astéracées (chicorée frisée et scarole, endive, laitue) ; - Brassicacées (chou pommé et chou de Bruxelles, chou-rave, chou-fleur et chou brocoli, navet, radis rose) ; - Chénopodiacées (betterave, blette, épinard) ; - Cucurbitacées (concombre, courgette, melon, potimarron) ; - Fabacées (haricot, pois) ; - Solanacées (aubergine, poivron, pomme de terre, tomate) ; Divers (fraise, mâche).
Produire des légumes biologiques : Généralités et principes techniques : Tome 1
Frédéric REY, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Marie-Laëtitia MELLIAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce guide est le premier tome d'une série de 3 entièrement dédiée à la production de légumes biologiques, et qui rassemble une abondante matière jusque-là disséminée dans divers organismes agricoles. Ce premier tome traite des principes techniques et réglementaires de l'agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs de légumes, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou qu'ils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, techniciens, enseignants et étudiants. Au sommaire : - Principes de base ; - Santé des plantes ; - Semences et plants ; - Récolte et conservation ; - Gestion globale et organisation ; - Résultats technico-économiques.
A la recherche de l'autonomie perdue
Maud ROBLIN, AuteurDans les Landes, un groupe d'agriculteurs bio et non bio adhérents à la CUMA locale et, pour la plupart, à l'Alpad (Association landaise pour la promotion de l'agriculture durable), réfléchissent ensemble autour des notions d'autonomie et d'économie pour leurs fermes et leur territoire. Ainsi, ils ont mis en place différents moyens pour valoriser localement et collectivement leurs productions : tournesol et colza triturés localement, location par la CUMA d'un hangar pour le stockage et le séchage collectif des céréales, mise en commun de la récolte à commercialiser, développement et transformation locale du soja biologique en vue de le valoriser dans les élevages du territoire, etc.
Répertoire des fournisseurs de l'agriculture bio : Edition 2015/2016
BIOFIL, AuteurCette édition 2015/2016 est la 3ème du Répertoire des Fournisseurs de l'Agriculture Biologique de Biofil. Il donne les coordonnées de fournisseurs de : - matériel (équipement d'élevage, matériel de culture, transformation, énergies renouvelables) ; - services (organismes certificateurs, formation, laboratoires d'analyse spécialisés, organismes de développement/conseil bio, organismes institutionnels, banque/assurance, salons/évènements) ; - agrofournitures (alimentation d'élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation, santé animale/hygiène/bien-être) ; - aval/débouchés (collecte et stockage, transformation).
S'entraider en polyculture pour mieux produire et commercialiser
À 30 km de Strasbourg, trois polyculteurs bio (céréales, protéagineux, légumes de plein champ, fruits...) ont mis en place un assolement collectif pour mieux produire et commercialiser. La mise en commun ne se limite pas au foncier, mais s'étend également au matériel, à la main d'uvre, au stockage et à la distribution de la production. Concrètement, ce fonctionnement basé sur l'entraide et la mutualisation prend forme grâce à plusieurs statuts juridiques : une société en participation, une société par actions simplifiée, une société à responsabilité limitée et un groupement d'intérêt économique d'employeurs. Les atouts de cette mutualisation sont mis en évidence.
Saison maraîchère 2014 : Suivi sanitaire et bilan de campagne
Samuel L'ORPHELIN, AuteurLes groupements d'agriculteurs bio de Rhône-Alpes ont proposé, en 2014, des suivis sanitaires à leurs adhérents maraîchers, afin de les accompagner au mieux dans leurs stratégies de gestion des maladies et ravageurs. Les évènements marquants de la campagne 2014 dans la Drôme sont présentés ici, témoignages de producteurs à l'appui. Les conditions relativement humides de l'été ont favorisé le développement de pourriture au stockage, notamment sur oignons doux ou encore sur courges. Certains maraîchers ont pu contenir les pourritures en faisant sécher les oignons sous serre. En culture de poireau, ce sont les attaques de teigne et de mouche mineuse qui ont posé problème. La pose de filets peut protéger les cultures de ces ravageurs mais favorise le développement de maladies. En tomate, le mildiou a fortement impacté des cultures pourtant bien parties.
Le stockage des grains : Une assurance qualité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAfin d'accompagner les céréaliers qui doivent faire face à des exigences de qualité croissantes et aux contraintes logistiques qu'engendrent les récoltes, des systèmes alliant stockage, nettoyage et manutention des grains se développent. Marc Pousin, polyculteur-éleveur bio dans les Deux-Sèvres, a investi, en 2015, dans un tel système, qu'il décrit dans cet article. Si l'essentiel de la production est destinée aujourd'hui à nourrir les vaches, brebis, et surtout les volailles de l'exploitation, l'agriculteur souhaite se lancer, à l'avenir, dans la production de semences fermières.
Transformation : Engranger avec soin ou comment bien stocker et préparer ses céréales bio à la mouture
Béatrice GUIHO, AuteurCet article présente les différentes étapes à réaliser pour bien stocker et préparer ses céréales à la mouture : réception des matières premières (en fosse ou à plat), transport vertical avec un élévateur plutôt qu'une vis élévatrice, pré-nettoyage avec un nettoyeur séparateur plan ou rotatif, stockage en boisseau, cellule, trémie ou à plat et qui doit assurer une protection contre les intempéries, ventilation par temps froid et sec et éventuellement chauffage pour faire descendre le taux d'humidité mais cette opération est délicate. Les différentes machines de nettoyage, tri et aspiration des poussières sont ensuite présentées : nettoyeur séparateur, nettoyeur rotatif, dépoussiéreur, épurateur, épierreur, table densimétrique et à rebonds, trieur alvéolaire et à disques, brosse, épointeuse, combiné, décortiqueuse, colonne densimétrique, aspiration des poussières.
Dossier : Récoltes
Marie-Thé LEGENDRE, AuteurLe dossier présente des initiatives ayant pour but la valorisation, la transformation ou la conservation de récoltes. La première partie s'intitule « Presse mobile pour pommes en rab' ». Elle relate trois expériences de presse mobile. Celle d'Olivier Clerc, tout d'abord, qui a construit une presse à fruits avec laquelle il va à la rencontre de particuliers souhaitant valoriser la production des pommiers de leur jardin, mais aussi de professionnels, principalement sur le territoire breton. En Ardèche, c'est une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), qui met à la disposition des particuliers et des professionnels un atelier de pressage, également agréé pour fabriquer jus et nectars bio. En Savoie, un partenariat unissant l'association des « Croqueurs de pommes » et la mairie a permis une participation franco-italienne au projet européen « Fruits, biodiversité et jeunes consommateurs ». Ce projet vise à valoriser la production de petits vergers et le maintien des variétés locales ; la presse mobile, là encore, joue un rôle de premier rang. La deuxième partie du dossier, « Bien sécher ses fruits et légumes », aborde les points forts de cette technique de conservation, qui permet de préserver les propriétés organoleptiques et les qualités nutritionnelles des fruits et légumes. Les différentes méthodes sont présentées, ainsi que des conseils concernant la préparation et le temps de séchage. Enfin, dans « Aromates... Prêts ? Conservez ! », des conseils de récolte et de conservation sont proposés.
Evaluation et réduction des pertes post-récolte : Lancement du projet CASDAR D2Biofruits
Sébastien LUROL, AuteurLe projet Casdar D2Biofruits, lancé en janvier 2014, a pour objectif le développement de méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et l'étude de l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique. En effet, les pertes post-récolte sont importantes en fruits, mais un travail d'évaluation sera nécessaire pour mieux les appréhender. Quatre espèces seront étudiées dans le projet : la châtaigne, le raisin de table, la mangue et la pêche-nectarine. Des éléments sur la situation de la production (biologique et conventionnelle) de ces fruits et sur la gestion actuelle de l'après-récolte sont présentés. Le projet comprend aussi l'évaluation de techniques physiques pour désinsectiser les fruits, lutter contre les pourritures et mieux préserver la qualité, ainsi que l'évaluation de nouvelles formulations à base de substances naturelles et de microorganismes pour désinfecter les fruits.
Guide pour conserver et transformer ses légumes
Ce guide technique, édité par Agrobio 47, est à destination des producteurs et a pour objectif de leur permettre de découvrir des préalables pour s'engager dans la transformation de légumes à la ferme. Il aborde les aspects suivants : - Pourquoi les légumes s'altèrent ? : Quelles sont les différentes causes d'altération ? ; Quels sont les facteurs d'altération ? ; Gérer les altérations : les procédés de conservation (La conservation par le séchage ; La conservation par le froid ; La conservation par le chaud). - Le local de transformation. - Le diagramme de fabrication : Penser sa transformation avec le diagramme de fabrication ; Le diagramme sous forme graphique ; Exemple simplifié de diagramme. - Les opérations unitaires : Réception et tri des légumes : l'agréage ; Stockage intermédiaire ; Le nettoyage - lavage ; La cuisson des aliments. - Le processus de conservation et de cuisson : Valeur stérilisatrice ; Valeur pasteurisatrice ; Valeur cuisatrice.
Jardiner en biodynamie
Dans ce livre, illustré de photographies, Peter Berg délivre de nombreux conseils, basés sur une expérience de 40 ans d'activités en tant que jardinier en biodynamie. Son engagement pour maintenir la santé du sol et assurer une alimentation saine pour tous, les savoirs qu'il a accumulés tout au long de ses expériences et sa volonté de transmettre ses connaissances transparaissent dans cet ouvrage. Tous les jardiniers, qu'ils soient novices ou bien expérimentés, peuvent pratiquer la biodynamie au fil des saisons : bien connaître son sol, apprendre à jardiner avec la lune, connaître et élaborer des préparations biodynamiques, semer et repiquer, faire un compost, associer des cultures et définir des rotations, stimuler la croissance des plantes en leur prodiguant des soins adaptés, protéger les végétaux avec des produits bio et des auxiliaires, accueillir les abeilles et autres insectes...
Les maisons des semences paysannes : Regards sur la gestion collective de la biodiversité cultivée en France
Patrick DE KOCHKO, Auteur ; Fanny LEVROUW, Auteur ; Laureline DROCHON, Auteur ; ET AL., Auteur | AIGUILLON (3 Avenue de la Gare, 47 190, FRANCE) : RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES | 2014Issue d'un travail d'enquête auprès de trente-cinq collectifs, cette publication propose une mise en perspective de différents systèmes de gestion collective de la biodiversité cultivée qui émaillent le territoire français. Les modes organisationnels des groupes étudiés y sont décrits pour chacune de leurs activités. Plus que répondre au « pourquoi », le propos s'intéresse ici au « comment ». L'accent a été donc délibérément mis sur les constructions sociales autour des échanges de semences paysannes et des savoir-faire associés. A l'image des Maisons des Semences Paysannes, cet ouvrage est une construction collective évolutive. Il est destiné à s'enrichir progressivement de nouvelles présentations d'expériences de la part de collectifs uvrant pour la biodiversité cultivée. Au-delà, le souhait est que cet ouvrage participe aussi à un essaimage continu, pour tisser toujours plus de liens et créer de nouvelles Maisons des Semences Paysannes.
Organic Seed Processing: Threshing, Cleaning and Storage
M. COLLEY, Auteur ; Alex STONE, Auteur ; Linda BREWER, Auteur | LINCOLN, NE (6 Ag Communications Bldg., University of Nebraska-Lincoln, 830918, ÉTATS-UNIS) : eXtension | 2014Le traitement postrécolte est l'un des principaux enjeux de la production de semences. Il doit être bien effectué pour assurer de bons rendements, une longévité et une vigueur des semences, ainsi qu'une qualité globale du produit final. Les graines doivent être battues, nettoyées et séchées avant d'être stockées, et chacune de ces étapes requiert d'être effectuée au bon moment, avec une certaine expertise et parfois de l'équipement spécialisé. Le battage, qui consiste à séparer les graines du plant, peut être fait à la main ou avec une machine, selon l'échelle de production et le type de semences. Les différentes techniques abordées dans ce document sont : le piétinement, la friction à la main, et les machines commerciales ou adaptées par les producteurs des États-Unis. Le nettoyage diffère si les semences sont sèches ou humides. Dans le cas de semences sèches (matures à l'état sec plutôt que dans un fruit), le nettoyage consiste à enlever les résidus, soit les branches, les feuilles, la terre, les pierres ou les semences de mauvaises herbes. Cette séparation peut s'effectuer selon la grandeur (avec des tamis) ou selon le poids (par vannage). Dans le cas de semences humides provenant de fruits comme les tomates, les concombres ou les courges, on doit d'abord retirer la graine du fruit, opérer une fermentation dans certains cas, et sécher les semences. Les différentes techniques sont détaillées dans l'article.
Répertoire des fournisseurs de l'agriculture bio : Edition 2014/2015
BIOFIL, AuteurCette édition 2014/2015 du Répertoire des Fournisseurs de l'Agriculture Biologique donne les coordonnées de fournisseurs de : - matériel (équipement d'élevage, matériel de culture, transformation, énergies renouvelables) ; - services (organismes certificateurs, formation, laboratoires d'analyse spécialisés, organismes de développement/conseil bio, organismes institutionnels, banque/assurance, salons/évènements) ; - agrofournitures (alimentation d'élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation, santé animale/hygiène/bien-être) ; - aval/débouchés (collecte et stockage, transformation). Tous ont une activité en agriculture biologique, totale ou partielle.
SECURBIO : Guide de préconisations : Prévenir les risques de contaminations lors du stockage des céréales biologiques
Depuis de nombreuses années, les professionnels de l'agriculture biologique mettent en commun les résultats des analyses de résidus dans les produits biologiques. Un outil spécifique dédié à cette problématique a été développé dans le cadre du programme CASDAR SECURBIO 2011-2013. L'analyse de ces données souligne l'importance de l'étape du stockage des grains biologiques (céréales, oléagineux, protéagineux) pour garantir la qualité des produits biologiques, conformément à la réglementation et aux attentes des transformateurs et des consommateurs. S'il repose sur des principes simples et pragmatiques, le stockage des grains biologiques reste une opération sensible. Le guide a pour objet de présenter les meilleures pratiques au stockage pour maîtriser les risques de transferts inter-lots ou contaminations croisées, et contaminations fortuites, insecticides en particulier.
Travail du sol : Le trio butteuse à planches, cultibutte et vibroplanche
Virginie JOURDAN, AuteurEn maraîchage, la culture en planches permanentes consiste à cultiver toujours aux mêmes endroits, et ainsi à ne jamais rouler là où on cultive. L'Atelier Paysan a créé et adapté trois outils phares, présentés dans cet article, adaptés à ce type de culture. La butteuse à planches est une alternative à la charrue, qui permet d'enfouir des résidus de culture ou des engrais verts. En effet, il n'y a pas de labour dans les systèmes de cultures en planches permanentes. Le cultibutte est un outil de reprise visant l'ameublissement du sol. Enfin, le vibroplanche affine le sol, constituant ainsi la dernière étape de préparation avant semis ou plantation. Ces trois outils sont adaptables et réglables. L'Atelier paysan propose également un triangle d'attelage, qui permet d'atteler et dételer les outils rapidement sans descendre du tracteur. En encarts, sont également présentés : - la gamme pousse-pousse de Terrateck, pour le désherbage et le semis ; - Oz, le robot autonome de désherbage et assistant de récolte développé par Naïo ; - et la solution flexible d'atmosphère contrôlée pour le stockage temporaire des fruits, légumes, fleurs, ou champignons, développée par la société Janny MT.
Conservation des produits bio
BIO-LINEAIRES, AuteurPour bien comprendre les différences dans la conservation entre le bio et le conventionnel, ce dossier reprend les principaux procédés utilisés pour la conservation des aliments bio. L'objectif en bio étant de garantir non seulement une qualité sanitaire mais aussi organoleptique et nutritionnelle Au sommaire : - Conservation : trouver le bon procédé ; - La lactofermentation ; - La déshydratation et la lyophilisation ; - Le froid : la réfrigération, la surgélation, la congélation ; - Les procédés utilisant le sel, le sucre et l'huile ; - Les procédés thermiques ; - Le fumage et l'atmosphère ; - Les procédés chimiques ; - L'azotage pour des huiles bio de haute qualité.
Coopérative Drômoise de céréales et Val Soleil : Un silo et une usine d'aliments bio tout neufs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Coopérative Drômoise de Céréales (CDC), premier collecteur conventionnel dans sa région, investit dans la bio : elle a construit un nouveau silo de 20 000 t et une usine d'aliments pour animaux pouvant produire 24 t/h. Actuellement, la CDC collecte 15 000 t de céréales et oléo-protéagineux bio (blé, maïs et soja), chez 150 agriculteurs, soit près de la moitié de la production bio de Rhône-Alpes. Le silo et l'usine de transformation sont installés dans un bassin de production de céréales et d'élevage avicole, l'essentiel des agriculteurs livreurs sont dans un rayon de 30 km autour du site. Le projet a été monté en partenariat avec Val Soleil, coopérative comptant 22 élevages avicoles bio, et deux abattoirs locaux. La conception du silo et de l'usine a été pensée pour répondre aux spécificités de la production biologique : le nombre et la taille des cellules facilitent l'assemblage des lots meuniers, la ventilation optimise la conservation et un fort accent est mis sur la traçabilité. La consolidation de la filière en aval est nécessaire pour continuer à susciter des conversions. Les exploitants du GAEC de l'Epi vert, adhérents à la CDC, décrivent leur système de culture.
Faire ses propres semences : La coriandre
Philippe DELWICHE, AuteurL'origine de la coriandre est incertaine, mais on rencontre l'espèce sauvage, Coriandrum tordylium, au moyen-Orient et en Asie occidentale... Présentation de la coriandre : Petite histoire de la plante ; La culture ; Les variétés ; L'utilisation ; Une plante médicinale. Conseils pour la production de graines : description de la plante ; préparation du sol ; le semis ; les soins de culture ; le tuteurage ; la sélection ; la récolte ; l'égrenage ; tamisage, vannage et stockage.
Midi-Pyrénées/Aquitaine : Stockage et trituration : deux nouveaux outils d'envergure
Martine COSSERAT, AuteurPropriété de la coopérative Qualisol, le plus gros silo de France dédié aux grains biologiques (capacité de 33 000 tonnes) a été inauguré dans le Gers en 2013. Avec l'usine de production de tourteau de soja opérationnelle depuis novembre 2012 dans le Lot-et-Garonne, il devrait favoriser le développement des grandes cultures biologiques dans le Sud-Ouest. Les 89 cellules pourront ainsi faciliter la collecte des différentes variétés de grains produites et en favoriser encore la diversité pour répondre à la demande. Sojapresse, la nouvelle usine de trituration, favorisera quant à elle la production locale de soja pour l'approvisionnement des filières volailles bio. Sa capacité de presse est de 6 000 tonnes, soit la production de 3 000 ha.
Répertoire 2013-2014 des Fournisseurs de l'Agriculture Biologique
BIOFIL, AuteurLa 1ère édition de ce Répertoire des Fournisseurs de l'Agriculture Biologique donne les coordonnées des fournisseurs français de produits et matériels utilisables en AB : - matériel agricole, fournitures et matériel d'irrigation ; - matières fertilisantes ; - alimentation et santé animales ; - semences, plants et stockage ; - protection des plantes ; - collecteurs, préparateurs et transformateurs. Les organismes certificateurs, laboratoires, centres de formations, organismes professionnels et institutionnels et spécialistes des énergies renouvelables sont également présents dans ce répertoire. Enfin, les principaux salons et évènements, spécialisés ou non en bio, sont listés.
Trier et stocker ses céréales à la ferme pour mieux les valoriser
Céline ROLLAND, AuteurLe stockage et le nettoyage des céréales représentent une étape à maîtriser pour avoir un grain de qualité. Une formation sur ce thème a été organisée par le GAB 56, qui a fait intervenir l'association DINOS, spécialisée dans la meunerie à la ferme. Le tri est facilité par de bonnes conditions de moisson. Il permet de limiter l'échauffement du tas, les risques de contamination et l'humidité. Le nettoyeur-séparateur élimine une grosse partie des déchets, le trieur alvéolaire trie en fonction de la forme du grain et la table densimétrique finalise le tri. Ventilation et séchage sont deux opérations distinctes visant à contrôler respectivement la température et l'humidité. Le stockage peut se faire en silo, en big-bag ou à plat, mais les cellules ventilées restent la meilleure option. Le blé carié ne doit pas passer dans le matériel de tri ou de stockage pour éviter les contaminations. Les locaux et équipements doivent être soigneusement nettoyés tous les ans pour se prémunir contre les insectes. L'optimisation du stockage et du nettoyage à la ferme sont nécessaires au développement de filières gérées par les producteurs.
La betterave rouge, culture légumière emblématique du Loiret
Cécile PERRET, Auteur ; Annie DESAILLY, AuteurLors d'une journée technique organisée autour des légumes de plein champ, un zoom était consacré à la betterave rouge. Avec 1 000 Ha de betteraves cultivées dont 60 Ha en AB dans le Loiret, celui-ci est le premier département producteur en France. Sa production ne suffit pas aux opérateurs locaux. Après quelques données sur les résultats économiques de cette culture, qui dépendent du choix des semences ou encore du désherbage, les différentes solutions de stockage sont présentées dans cet article.
Le Bib à la conquête des rayons bio
ORGANIC PRO, AuteurAvec ses atouts environnementaux, le conditionnement en Bag-in-Box, appelé aussi Bib, investit le secteur bio. Il se développe en France et bat des records en Scandinavie. Selon les professionnels, il aide à mieux vendre le vin et a relancé la consommation au quotidien. L'article évoque : les ventes de vin en Bib en pleine expansion en France ; le succès de ce contenant (durée de conservation après ouverture jusqu'à 8 semaines, usages différents par rapport à la bouteille) ; les avantages du Bib (diversification de l'offre, moins de déchets, résolution du problème de la maladie de la lumière ) ; une analyse du cycle de vie avantageuse (bilan positif du Bib 3 litres ) ; les précautions à prendre (la conservation avant ouverture est seulement de 6 à 12 mois, températures de stockage).
Guide technique Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) en bio
Ce guide technique Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) en bio, édité en décembre 2012, a été réalisé par Agrobio 47 et est le compte-rendu de 2 formations organisées par la structure sur les PPAM : une avec le formateur Daniel Lavergne et une autre avec Isabelle et Patrice Drai, producteurs et gérants des Jardins d'Altaïr (tisanes en bio et biodynamie). Au sommaire : - Le marché des PPAM ; - La réglementation ; - Itinéraires techniques : Les plantes de terrain sec ; Les plantes à feuilles ; Les plantes à graines ; Les plantes à fleurs ; Les plantes à racines ; Les plantes particulières.
Guide technique pour une conversion en grandes cultures biologiques
AGROBIO 47, Auteur ; AGROBIO 33, Auteur | VILLENEUVE SUR LOT (26 Rue Victor Michaut, 47 300, FRANCE) : AGROBIO 47 | 2012Ce guide technique pour une conversion en grandes cultures biologiques, édité en décembre 2012, a été réalisé par Agrobio 47 et Agrobio 33. Au sommaire : - La conversion, un projet global ; - La période de conversion ; - Les grandes cultures biologiques et la réglementation ; - Les grandes cultures biologiques et la technique ; - En résumé : quelques conseils pour réussir sa conversion ; - Un réseau pour vous accompagner.
Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du végétal : La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? : 13 juin 2012, Ferme de la Bergerie, Villarceaux (95)
Laurence FONTAINE, Auteur ; Josselin ANDURAND, Auteur ; Jean-Marie BELIERES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012La Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du végétal a été organisée en partenariat avec La Bergerie de Villarceaux (95) , la Chambre d'agriculture Seine-et-Marne et la Chambre d'agriculture interdépartementale Ile-de-France, ainsi que le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) d'Ile-de-France. Le document fait une présentation de chacun de ces partenaires organisateurs, ainsi que de la journée, présentée en plusieurs points : - Séance 1 : Place de la luzerne dans les systèmes de grandes cultures biologiques : La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? ; Luzerne bio et déshydratation ; Luzerne et déshydratation : témoignage sur le séchage solaire ; Flux d'azote et impact sur la production de blé tendre, comparaison précédent luzerne et féverole : Premières études, réflexions, enseignements ; Luzerne et fertilisation : mise en place d'un réseau d'expérimentation ; Implantation des luzernières : le semis de printemps sous couvert, une alternative à redécouvrir ; Luzerne : une légumineuse délicate à récolter ; Techniques d'implantation de la luzerne ; Exploitation et entretien de la luzerne ; Récolte en foin de la luzerne, attention aux pertes en feuilles ! ; De l'ensilage aux stocks sur pieds : quelles solutions pour récolter la luzerne ; Témoignages (La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ?, L'exploitation de Thierry Legris, agriculteur biologique à Longnes (78)) ; - Séance 2 : Illustration d'un système de grandes cultures biologiques sans élevage basé sur la luzerne : l'essai de La Motte, un essai système bio de longue durée situé à Villarceaux (95) ; Maîtrise des adventices vivaces sur le dispositif bio de La Motte ; Méthodes d'observation du sol ; - Posters : Travaux liés à la thématique luzerne et travaux de recherche menés en Ile-de-France en AB.
Produire ses graines bio : Légumes, fleurs et aromatiques
Comment reproduire dans son jardin cette savoureuse tomate découverte par hasard, ou cette rose si odorante qui ornait le jardin de son enfance ? Produire soi-même ses semences permet de maintenir ou d'améliorer les variétés que l'on aime, voire d'en créer de nouvelles. Ces actions permettent en outre d'enrayer l'appauvrissement de la biodiversité. L'auteur rappelle les fondamentaux de la sélection : mécanismes de la reproduction végétale, lois génétiques... Puis, pour 55 légumes, aromatiques et fleurs, il indique comment sélectionner les graines, les recueillir, les trier, les conserver, les planter... Pour chaque plante, il précise comment choisir les porte-graines, comment les cultiver en bio, les informations botaniques à connaître, le niveau de difficulté. Aubergine "Violette de Florence", betterave "Crapaudine" ou cosmos "Chocolat", les jardiniers peuvent se faire plaisir en sauvegardant un riche patrimoine génétique et un savoir-faire traditionnel. Producteur de semences bio, membre du Biau Germe depuis 18 ans, installé sur dix hectares dans le Lot-et-Garonne à Montpezat-d'Agenais, Christian Boué cultive chaque année entre un et deux hectares de semences de légumes, aromatiques et fleurs.
Produire ses propres semences : La laitue
Philippe DELWICHE, AuteurPour permettre au jardinier de réussir sa production de semences de laitues, l'auteur présente tout d'abord quelques aspects botaniques et agronomiques de la plante. Puis, il s'intéresse aux critères de sélection ; à la culture des porte-graines ; au nombre de plants nécessaire ; aux distances entre les plants ; à la fertilisation, à l'eau (sensibilité au manque d'eau mais aussi à la pourriture) ; aux soins à apporter aux porte-graines ; à la récolte des semences ; à leur nettoyage ; à leur étiquetage ; à leur stockage ; au choix des variétés.
Produire ses propres semences : La tomate
Philippe DELWICHE, AuteurL'auteur de cet article sur l'auto-production de semences de tomates donne tout d'abord quelques aspects botaniques et agronomiques de la plante. Puis, il aborde les critères de sélection (sélection des plants, sélection des fruits). Il présente ensuite la culture des porte-graines, le traitement des graines (phase de fermentation, récolte, nettoyage, séchage...), le stockage des semences. Il se penche par la suite sur le choix des variétés avec notamment deux encarts : un encart consacré à l'explication de ce que sont les variétés de tomates à port déterminé et les variétés de tomates à port indéterminé et un encart consacré à la présentation des variétés suivantes : "De Bérao", "Burbank", "Cur de buf", "Double rich", "Joyaux d'Idaho", "Caro rich", "Kaki coing", "Noir de Crimée", "Peacevine", "Rose de Berne", "Stupice".
Rayon fruits : La châtaigne bio : la qualité dans la diversité...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn raison du potentiel de production à venir, de ses multiples qualités nutritionnelles et de ses diverses présentations (bocaux, purées, châtaignes cuites et pelées prêtes à l'emploi, farine, etc.), la châtaigne devrait rapidement s'imposer dans les rayons des magasins bio En 2010, 13 % des surfaces des fruits bio étaient affectées à la châtaigne et 17 % pour les noix. L'article présente : - Le marché de la châtaigne : dont celui de la châtaigne élaborée bio qui est un marché en pleine expansion ; l'alimentation des industries de transformation (qui absorbent 80 % des importations françaises de châtaignes) ; - Le + BIO à la production (les châtaigneraies conduites en bio sont exemptes d'engrais chimiques, sans usage de désherbants...) ; - Origine Variétés (un vaste programme de réhabilitation a été lancé en Dordogne avec le soutien de l'Agence Bio) ; - Qualités nutritionnelles (valeur nutritionnelle comparable aux céréales) ; - Châtaignes fraîches : bien les choisir, les conserver ; - Stockage et désinsectisation avec, pour clés de la réussite, la mise au point, en bio, des techniques de « désinsectisation par injection contrôlée de vapeur incorporée dans un flux de châtaignes » ; - Châtaigne élaborée bio dont les châtaignes cuites et pelées prêtes à l'emploi. Sont brièvement précisés : la différence entre châtaigne et marron, des conseils pratiques destinés aux clients (éplucher, cuire, faire griller les châtaignes) et la façon dont la bière à la châtaigne et la farine de châtaigne sont élaborées.
Le sarrasin en agriculture biologique
Cette fiche technique présente les atouts, les contraintes, la place dans la rotation, la préparation du sol, le semis, la lutte contre les pigeons, les variétés, la fertilisation, le désherbage, la récolte & stockage, les débouchés, la valeur alimentaire du sarrasin (ou blé noir), plante traditionnelle bretonne, en agriculture biologique.
Sécuriser le transport pour exporter le bio au Japon
Isabelle MONTIGAUD, AuteurMalgré un intérêt croissant pour les produits bio, notamment suite à l'accident nucléaire de Fukushima, les vins bio français ont encore du mal à trouver des clients japonais. En effet, avec des conditions de stockage et de transport peu favorables à sa bonne conservation, le vin bio souffre d'une image de vin de mauvaise qualité au Japon. Yasushi Tamara, président de la société Mavie, importatrice de vins bio, affirme être particulièrement vigilant sur les conditions de transport et de stockage, et notamment sur le contrôle des températures.
Sica Silo Bio Ouest : Un outil structurant pour la filière
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Sica Silo Bio Ouest, créée en 2010 à l'initiative de la Corab Centr'Atlantique, coopérative régionale 100% bio, vient d'inaugurer son nouveau silo, d'une capacité de 5 000 tonnes, construit à Saint-Jean d'Angely (Charente-Maritime). La mise en place de ce silo, qui a la particularité de pouvoir traiter une vingtaine d'espèces différentes, est l'aboutissement d'une concertation entre 8 partenaires, représentant tous les maillons de la filière, et ayant pour objectifs de relocaliser les approvisionnements et de dynamiser le territoire.
Tournesol bio : Guide de culture
CETIOM, Auteur ; ITAB, Auteur ; Jean ARINO, Auteur ; ET AL., Auteur | THIVERVAL-GRIGNON (Centre de Grignon, 1 Avenue Lucien Brétignières, 78 850, FRANCE) : CETIOM (Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux Métropolitains) | 2012Ce guide de culture fournit des conseils pour la mise en uvre d'itinéraires techniques du tournesol en agriculture biologique. Il est destiné aux producteurs, ainsi qu'aux techniciens et conseillers agricoles... Au sommaire : Choix de la parcelle ; Place dans la rotation ; Couverts d'interculture avant tournesol ; Fertilisation ; Préparation du sol ; Choix variétal ; Semis ; Désherbage ; Irrigation ; Maladies ; Ravageurs ; Récolte ; Stockage.
Cultiver la betterave de plein champ en agriculture biologique : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du projet CAS DAR n°9016 « Accompagnement du développement et de la structuration de la filière légumes de plein champ en zones céréalières biologiques ». Elle donne notamment la carte d'identité de la betterave rouge, sa place dans la rotation, le choix de la parcelle, son itinéraire technique (calendrier de production, préparation de sol, semis, variétés, fertilisation, désherbage, maladies et ravageurs, irrigation, récolte, stockage), les débouchés et des repères économiques (charges, produits).
Cultiver la carotte de plein champ en agriculture biologique : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du projet CAS DAR n°9016 « Accompagnement du développement et de la structuration de la filière légumes de plein champ en zones céréalières biologiques ». Elle donne notamment la carte d'identité de la carotte (caractéristiques physiologiques, besoins de la plante), sa place dans la rotation, son itinéraire technique (calendrier de production, préparation du sol, semis, variétés, fertilisation, désherbage, maladies et ravageurs, irrigation, récolte, stockage, débouchés), les repères technico-économiques (produits, charges opérationnelles).
Cultiver le panais de plein champ en agriculture biologique : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du projet CAS DAR n°9016 « Accompagnement du développement et de la structuration de la filière légumes de plein champ en zones céréalières biologiques ». Cette fiche technique s'adresse principalement aux céréaliers se diversifiant en légumes de plein champ, éventuellement en vente directe mais plutôt avec un objectif de débouchés en filière longue. Elle donne notamment la carte d'identité du panais, la place dans la rotation, le choix de la parcelle, son itinéraire technique (calendrier de production, semis, variétés, fertilisation, désherbage, maladies et ravageurs, irrigation, récolte, stockage), les débouchés et des repères technico-économiques (charges opérationnelles, produits).
Cultiver le potimarron de plein champ en agriculture biologique : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du projet CAS DAR n°9016 « Accompagnement du développement et de la structuration de la filière légumes de plein champ en zones céréalières biologiques ». Cette fiche technique s'adresse principalement aux producteurs en grandes cultures se diversifiant en légumes de plein champ en vente directe possible mais plutôt avec un objectif de débouchés en filière longue. Elle donne notamment la carte d'identité du potimarron, la place dans la rotation, le choix de la parcelle, son itinéraire technique (calendrier de production, variétés, semis, fertilisation, désherbage, taille, maladies et ravageurs, irrigation, récolte, stockage), et des repères technico-économiques (produits, charges opérationnelles).
Dossier : L'avenir de l'électricité
Dominique PARIZEL, Auteur ; Hamadou KANDE, AuteurLe dossier sur l'avenir de l'électricité s'ouvre sur un premier article "L'électricité, cette grande polyvalente", rédigé à partir d'un entretien avec Yves Marenne, ingénieur civil mécanicien à l'ICEDD (Institut de Conseil et d'Etudes en développement durable) à Namur (Belgique). Plusieurs notions sont abordées : une forme d'énergie polyvalente ; privilégier les formes d'énergie qui ont de la valeur ; énergies renouvelables : comment utiliser l'espace disponible ? ; le prix de l'énergie. Le deuxième article "Mieux consommer l'électricité pour sortir du nucléaire" est conçu à partir d'un entretien avec Daniel Comblin, ingénieur industriel et président de l'APERe (Association pour la promotion des énergies renouvelables). Les notions abordées concernent : trois scénarios d'évolution de la consommation ; partager équitablement la rente nucléaire ? ; deux scénarios de production d'énergies renouvelables ; et, au final, cela donne quoi ? (croisement des différents scénarios). Le troisième article "La voiture électrique est-elle l'avenir de notre mobilité ?" fait un point avec Christian Steffens, ingénieur industriel, consultant en énergétique, électricité et électronique. Les points abordés sont : le maximum de renouvelable, dès maintenant ! ; la mobilité, le gros point noir ! ; les défis de la voiture de demain ; le rendement énergétique de la voiture électrique pure ; les batteries : un autre handicap majeur ; comment alimenter tout le parc automobile en électricité ? ; l'impact CO2 de la voiture électrique ; quelques avantages tout de même ? Le dernier article "Savoir choisir son éclairage" aborde plusieurs points : rappel théorique (l'énergie, la lumière ) ; les différents types de lampes ; comment choisir la bonne lampe ? ; méthode à suivre ; et le luminaire ?.
L'évolution technologique du matériel de récolte au service de la qualité du fourrage prairial conservé
S. LANG, Auteur ; JM. CHRIST, Auteur ; A. BORNERT, AuteurDans FOURRAGES (N° 206 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (II) Juin 2011) / p. 143-151 (9)Depuis les années 80, les constructeurs de machines de récolte du fourrage ont mis les nouvelles technologies au service de la qualité du fourrage. Les moyens mis en oeuvre pour préserver cette qualité aux diverses étapes de la récolte (fauche, fanage, andainage, pressage, enrubannage) sont précisés dans l'article. Au-delà de l'intervention au bon stade de récolte des plantes herbagères, l'enjeu principal est de réduire le temps entre fauche et stockage. Pour ce faire, l'innovation s'est concentrée sur des machines accroissant le débit de chantier et sur des techniques qui accélèrent le séchage du fourrage au champ. La notion de préservation du fourrage se décline déjà au champ : les pertes mécaniques, effeuillage et brisure, sont évitées par du matériel qui intervient en douceur. Les nombreuses possibilités de réglages du matériel, souvent insuffisamment valorisées par les agriculteurs, permettent d'adapter chaque étape aux conditions de la parcelle comme aux conditions météorologiques.
De la fauche au stockage : évaluer le coût d'une chaîne de récolte de l'herbe
P. LEPEE, AuteurDans FOURRAGES (N° 206 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (II) Juin 2011) / p. 137-141 (5)Pour réduire les coûts de production ou avant d'investir dans des équipements de récolte, il est nécessaire de pouvoir évaluer les coûts de récolte des fourrages des différents types de chantier. Les données recueillies dans la Creuse fournissent des éléments de réflexion intéressants. Plusieurs chaînes de récolte de l'herbe sont décrites et comparées : l'ensilage avec automotrice ou autochargeuse et l'enrubannage monoballe ou en boudin (pour les fauches précoces), ainsi que le foin en balles rondes. L'agriculteur choisit en fonction des rations et des besoins en fourrage du troupeau, de la main d'oeuvre et des matériels disponibles sur l'exploitation et du système de distribution. Le coût, de la fauche au stockage, varie suivant la chaîne de récolte, son prix d'achat, le nombre d'interventions pour arriver au stockage, le volume d'activité pour amortir le matériel. Les coûts varient de moins de 200 /ha (foin et ensilage en coupe fine) à 250 /ha (enrubannage). L'évaluation du coût du chantier est intéressante pour comparer les chaînes entre elles et pour évaluer le prix de revient d'une ration.
Fruits & Légumes : Facteurs de qualité et attractivité des fruits et légumes estivaux
BIO-LINEAIRES, AuteurLe point est fait sur les grands principes à respecter par les gérants de magasins bio relatifs aux légumes d'été (tomates, courgettes, aubergines, poivrons) et aux fruits d'été (melons, pêches/nectarines). Ces principes reposent, en fonction des fruits et légumes mis en linéaires, sur l'achat (observation de l'apparence du fruit et/ou du légume, calibre...), le stockage (stockage ou non en dessous de 10°, stockage frais et sec, pas de chocs thermiques...), la mise en rayon (marquage du calibrage, nombre de références...) et les questions diverses (choix des formes des légumes, diversification de l'offre...).
L'huile de lin biologique, la plus riche en oméga-3...
BIO-LINEAIRES, AuteurCertaines huiles offrent à l'organisme de précieux éléments constitutifs. L'huile de lin en est un exemple. Plusieurs de ses aspects sont abordés : histoire, comment obtenir de l'huile de lin biologique, composition de cette huile, raisons de recommander sa consommation tous les jours à ses clients, AAL (acide alpha-linolénique), autres acides gras oméga-3 à longues chaînes, actions des oméga-3 sur l'organisme, acides gras monoinsaturés..., conseils de stockage, point sur la règlementation, utilisation (aide externe aux problèmes de peau, huile parfaite pour le bois).
Informations techniques : Les insectes des denrées stockées
Ludovic SEJOURNÉ, AuteurL'Iteipmai (Institut Technique Interprofessionnel des Plantes à Parfum, Médicinales et Aromatiques) a organisé une journée de formation, le lundi 14 novembre 2011, en Vallée du Rhône, sur la lutte contre les insectes dans les denrées stockées de Plantes aromatiques et médicinales. La présentation de Francis Fleurat-Lessard, entomologiste à l'Inra de Bordeaux, a permis aux participants d'appréhender le mode de développement de ces insectes et la visite d'entreprises a été l'occasion d'établir un diagnostic sur les bâtiments de stockage. L'article présente : - L'identification des insectes nuisibles : les mites alimentaires (Lépidoptères) ; les vrillettes (Coléoptères) ; d'autres insectes nuisibles de moindres importances en PPAM ; - Management Intégré des Populations (MIP) : 1/ L'identification des risques ; 2/ La mise en place et le suivi d'un réseau de piégeage ; 3/ La définition du seuil de risque ; 4/ La lutte préventive peut passer par la lutte biologique ; 5/ La lutte corrective ; 6/ Le plan d'hygiène sanitaire.
Organic Vegetable Production Manual
Milton E. MCGIFFEN, Auteur ; Jeri OHMART, Auteur ; David CHANEY, Auteur ; ET AL., Auteur | RICHMOND (Agriculture and Natural Ressources, 1301 S. 46 th Street, 94804-4600, UNITED STATES) : UNIVERSITY OF CALIFORNIA | 2011Ce guide de production légumière biologique détaille plusieurs aspects de la production dans le but d'aider les producteurs à être plus compétitifs dans leur mise en marché. Bien que certaines informations ne concernent que les producteurs de la Californie aux États-Unis, ce guide présente de l'information sous forme vulgarisée et accessible. En plus des informations techniques sur la gestion de la fertilisation (matière organique, besoins des cultures, sources de nutriments), le contrôle des maladies et des ravageurs (choix des cultivars, choix du site, pratiques culturales, composts, etc.), le contrôle des adventices (pratiques culturales, sarclage, vapeur, solarisation, paillis, brûleur, etc.), ainsi que de la gestion des récoltes (manutention, refroidissement, désinfection de l'eau, qualité du produit, stockage, température, etc.) le guide propose les bases pour un plan d'affaire et de marketing. Les auteurs détaillent également une étude de cas d'une production de laitue (coûts de production, détails des opérations, revenus, etc.).
Produire ses semences potagères
Christian DUDOUET, Auteur ; Victor RENAUD, Auteur | PARIS (GFA Editions, 25 Rue Ginoux, 75 015, FRANCE) : CAMPAGNE ET COMPAGNIE | 2011Que l'on soit horticulteur ou jardinier amateur, produire ses propres semences est une part importante de la pratique. Pour les premiers, il s'agit de valoriser leur "patrimoine végétal" ; pour les seconds, cela ajoute du plaisir quand ils voient pousser leur production. Le phénomène se répand. Durant de nombreuses années, les modes de jardinage ont été "modélisés" au point de faire disparaître certaines variétés. La tendance actuelle est de les retrouver et d'en utiliser la récolte. Ce guide met à la portée de tous les techniques permettant la production de semences. Il s'inscrit dans une volonté de faire découvrir ou redécouvrir la grande variété que peut offrir un potager. Il uvre ainsi pour la biodiversité. Les auteurs présentent sous forme de fiches 16 familles de légumes et 80 variétés : - alliacées ou liliacées (ail, ciboulette, oignon...) ; - apiacées ou ombellifères (aneth, carotte, panais...) ; - astéracées ou composées (artichaut, laitue, topinambour...) ; - borraginacées ou borraginées (bourrache) ; - brassicacées ou crucifères (chou, navet, radis...) ; - chénopodiacées ou salsolacées (épinard, betterave...) ; - cucurbitacées (citrouille, courge, gourde...) ; - fabacées ou légumineuses (fève, pois...) ; - labiées, labiacées, lamiacées (basilic, sauge...) ; - poacées ou graminées (maïs) ; - polygonacées ou polygonées (oseille, rhubarbe...) ; - portulacées (pourpier) ; - rosacées (fraisier) ; - solanacées ou solanées (aubergine, piment...) ; - valérianacées (mâche).
Produits bio : Guide pratique pour la transformation
Cyril BERTRAND, Auteur ; Frédéric CHEVALLIER, Auteur ; Sandrine LEBOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTIA (Le réseau français des Instituts techniques de lAgro-alimentaire) | 2011Le fort développement de la demande en produits issus de l'agriculture biologique incite les entreprises agro-alimentaires, qui ne sont pas encore engagées dans cette démarche, à envisager une diversification en ce sens. Les transformateurs, souvent des PME, ont besoin d'être accompagnés pour démarrer une gamme de produits bio. Ce guide pratique est destiné aux industriels souhaitant approfondir leurs connaissances sur la transformation des produits issus de l'agriculture biologique. Il constitue un véritable outil opérationnel d'aide à la décision pour les dirigeants et les responsables de production des entreprises. Après avoir présenté le contexte du marché des produits transformés bio, le guide propose de faire un autodiagnostic permettant au responsable de se situer et d'évaluer le niveau d'organisation de l'entreprise face aux exigences réglementaires. Il détaille ensuite chaque étape clé de la transformation, en s'appuyant sur les spécificités de la réglementation bio et sur des cas concrets issus d'expériences d'entreprises. C'est notamment le cas pour la formulation des produits bio et les règles spécifiques sur les additifs et auxiliaires technologiques. De nombreuses fiches pratiques (contacts utiles, trame de cahier des charges, procédures...) sont fournies en complément, ainsi que des références réglementaires, bibliographiques et de nombreux contacts professionnels. Ce guide a été rédigé par le Réseau Bio de l'Actia : Critt Provence-Alpes-Côte d'Azur, Critt Poitou-Charentes et Actia, avec la participation de : ABioDoc, Acta, Agence Bio, Ecocert, Groupe Léa Nature - Jardin Bio, Itab, Synabio.
La protection des plantes en grandes cultures bio
Marc POTTIER, AuteurLes accidents en grandes cultures biologiques sont rarement liés à la présence de ravageurs. Il s'agit le plus souvent de problèmes de climat, d'enherbement, ou de manque d'azote. Les ennemis des cultures sont globalement maîtrisés par la mise en uvre d'actions préventives (rotation, choix variétal, association de cultures, dates des semis, apport de compost). Néanmoins, il arrive que ces actions ne suffisent pas. L'article cible les actions de prévention et propose des réponses curatives à mettre en uvre suite à l'attaque imprévue de ravageurs ou de maladies : oiseaux, limaces, rongeurs, taupin, pucerons, insectes du stockage, Carie, Septorioses et Rouilles, Sclérotinia, Phomopsis, Phoma et Mildiou.
Rayon fruits : L'implantation du rayon raisin pour la cure de raisin...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn fin d'été, au moment de la cueillette, la demande en raisin augmente significativement en magasins bio : le raisin est consommé en tant que dessert et surtout pour la "cure de raisin". Pour bien préparer le rayon et répondre aux demandes des consommateurs, l'article revient sur : le choix des variétés (Danlas, Muscat, Cardinal, Chasselas, Lavallée), les variétés pour la cure de raisin (raisins de type Chasselas en alternance avec le Muscat blanc ou noir...) ; la règlementation (calibrage, taux de sucre, grappes de variétés AOC (Appellation d'origine contrôlée)) ; la façon de positionner le raisin dans le rayon (mise en avant de la cure de raisin, conservation et stockage). Des précisions portent sur l'affichage en magasin bio et sur ce qu'est la cure de raisin.
Utilisation rationnelle de l'énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d'actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des grains et semences
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d'énergie française. Lors du Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre un taux de 30 % d'exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l'ADEME, a été réalisée afin d'identifier les leviers d'actions possibles pour limiter l'énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les grains et semences, la France possède un parc de séchoirs important qui permet d'agir dès la moisson. Ces installations, dont 80 % appartiennent à des organismes de récolte et de stockage et 20 % directement à des agriculteurs, ont en moyenne 25 ans, la technique n'ayant pas évolué depuis les années 70-80. Elles consomment en moyenne 240 ktep (kilotonne d'équivalent pétrole) par an. Les leviers d'actions proposés dans cette étude pour réduire cette consommation d'énergie concernent quatre catégories : - le suivi et l'analyse des consommations énergétiques ; - la formation et l'information ; - les modifications techniques ; - les travaux de recherche et développement.
Comment conserver les légumes l'hiver ?
Céline ROLLAND, AuteurLa conservation des légumes est un point crucial pour tout maraîcher qui souhaite offrir à ses clients une grande diversité de produits de qualité pendant la période hivernale. Le stockage est d'autant plus important pour des maraîchers bretons situés "dans les terres" qui ne bénéficient pas des marchés d'été pour réaliser une partie de leur chiffre d'affaires. La "bonne" conservation des légumes dépend d'un certain nombre de critères qu'il faut connaître : technique de culture et de récolte, aptitude propre à chaque espèce, conditions de stockage... c'était l'objet d'une formation du GAB 56 organisée en décembre dernier. L'article indique les différents points à respecter : questions à se poser quant aux légumes à stocker, les facteurs qui influencent la conservation (itinéraire cultural, choix variétal...), le niveau d'échanges entre l'absorption d'oxygène et le rejet de gaz carbonique, conditions optimales de température et d'hygrométrie, adaptation des différents lieux de stockage, précautions à prendre dès le champ. Concernant le stockage, il existe différentes façons de conserver les légumes : au champ, en fosses extérieures ou silos, en chambre froide. Par ailleurs, quelques données sur la conservation des principaux légumes d'hiver sont présentées. Elles concernent les pommes de terre, les courges, le cèleri rave...
Le compost jeune ou fumier assaini
Yves HERODY, AuteurLe fumier assaini est le meilleur moyen de valoriser les matières organiques agricoles ou fermières. Il correspond à la majorité des situations agricoles. Son obtention demande de suivre certaines règles pour lesquelles l'article donne des indications : - Stockage (gestion de la quantité de litière ; maintien d'une humidité optimale tout en évitant les lessivages par la pluie ; couverture...) ; - Compostage (compostage réalisé dix à quinze jours avant épandage pour assainir et préparer l'incorporation au sol par une pré-fermentation tout en gardant une valeur "engrais nerveux" nécessaire au rendement...) ; - Epandage (épandage à très petite dose - la quantité à épandre par hectare dépend du type de sol et du type de culture - et très régulièrement - la régularité de l'épandage est capitale pour assurer la structuration du sol et la fertilisation de la culture -) ; - Mode d'emploi (la réussite de la démarche demande installations et équipements : à défaut d'une fumière couverte, une aire bétonnée, des bâches, un retourneur...).
L'épeautre, une céréale qui n'apporte pas que de l'énergie
Sophie BOURGEOIS, AuteurL'article évoque l'intérêt de l'épeautre dans l'alimentation du troupeau allaitant, des jeunes veaux ou des bovins plus âgés. Il indique notamment, à travers les propos de Daniel Platel, de la Chambre d'agriculture de la Somme, que "l'épeautre participe à la sécurisation d'une ration d'engraissement, en réduisant le risque d'acidose". L'épeautre, ancêtre du blé, a fait l'objet de recherches à partir des années 80 (recherche de l'institut de Gembloux en Belgique...). Les rendements de l'épeautre sont intéressants : 80 quintaux sont couramment obtenus avec de nouvelles variétés en bonnes conditions de sol et les résultats sont intéressants sur des sols pauvres (faibles besoins par rapport à un blé). L'épeautre est bien adapté aux zones froides et humides, les modalités de semis sont les mêmes que celles du blé... Cependant, il faut se prémunir de la verse. L'importance du volume à stocker est le double de celui du blé du fait de la présence des enveloppes du grain. La valeur alimentaire de l'épeautre est un peu inférieure à celle des autres céréales, mais la céréale est plus riche en phosphore et en vitamine A que le blé. Jean-Michel Murzeau, installé à Chambretaud, à l'EARL La Saint Frère, en Vendée, élève 70 mères charolaises et leur suite. Il cultive depuis quatre ans de l'épeautre sur 2 à 4 hectares et s'en trouve très satisfait. La céréale lui fournit notamment une complémentation très économique pour les veaux sous la mère.
Informations générales : La Corab : un réel projet de développement sur le territoire pour les producteurs bio
Marc POTTIER, AuteurLa Corab (Coopérative régionale d'agriculture biologique) du Poitou-Charentes, spécialisée dans le commerce de grains et semences issus de l'agriculture biologique, s'est associée à l'UDCA (Union des Coopératives Agricoles du Poitou-Charentes) dont les coopératives sont réparties sur les quatre départements de la région. L'objectif est de développer, avec chaque coopérative de l'UDCA, la production biologique de leurs adhérents et d'apporter ainsi aux agriculteurs en conversion ou en bio une organisation performante et spécialisée. Au niveau des filières, la Corab continue de développer ses partenariats dans la filière avec des transformateurs et distributeurs... Par ailleurs, une société d'investissement collective agricole industrielle, Silo Bio Ouest, a été créée avec 5 transformateurs distributeurs biologiques, l'UDCA et la Corab pour développer un site de stockage spécialisé en bio sur Saint-Jean d'Angely. La gestion de Silo Bio Ouest sera réalisée par la Corab. La capacité initiale, de 5 500 tonnes de stockage, sera optimisée avec les autres silos bio de la Corab (Silo Corab de stockage de Migné Auxance, Silo Corab de Thairé le Fagnoux). Des unités de transformation 100 % bio sont prévues sur le site de Silo Bio Ouest, doté de réserves foncières industrielles importantes (pour développer des filières solides et relocaliser une économie biologique cohérente en région Poitou-Charentes).
Pour une politique agricole solidaire et alimentaire
Christophe TREHET, AuteurComment pourrait se redessiner la PAC après 2013 ? En la maintenant, mais en la réformant en profondeur, faute de quoi, elle disparaîtra, répond un collectif de plusieurs ONG, syndicats et associations (FN Civam, RAD, Amis de la terre, CFSI, Peuples solidaires, CCFD ). Principales propositions : faire disparaître toutes les aides à l'exportation, rétablir les frontières douanières, procéder à des stockages stratégiques pour participer activement à la régulation mondiale des stocks agricoles, rétablir les filières de légumineuses Enfin, rétribution des agriculteurs aussi pour les services environnementaux qu'ils rendent, et soutien à l'agriculture biologique Echanges d'expériences et politique alimentaire axée sur la qualité sont aussi prônés Version intégrale du rapport sur www.pouruneautrepac.eu
Production et emballage des ufs : Contrôle de la qualité et de la sécurité alimentaire
Ian D. OGDEN, Auteur ; Gabriela S. WYSS, Auteur ; Lorna LÜCK, Auteur ; ET AL., AuteurL'article, issu du programme européen « Organic HACCP », expose l'amélioration de la qualité et de la sécurité des ufs bio, de la production à l'emballage. Il aborde : la qualité de l'alimentation et de sa composition, en précisant les points importants à prendre en compte et à contrôler, (mycotoxines, dioxine...), ainsi que des recommandations (lieu de stockage propre, bonne gestion des parcours ) ; la gestion des poules (diminuer la présence d'oiseaux sauvages et de rongeurs sur le parcours ) ; la collecte et le stockage des ufs (collecte des ufs fréquente, refroidissement rapide des ufs ) ; l'emballage et le transport (identifier le producteur sur chaque emballage, s'assurer que les ufs restent au frais ). L'article précise également quelques repères sur la vente des ufs (marquage, réglementation).
Produire un blé biologique de qualité
Vincent THÈCLE, AuteurEn agriculture biologique, il est parfois difficile de dépasser les 10,5% de protéines. Afin de remédier à cela, des pratiques sont à privilégier : choisir une variété connue pour sa faculté à produire des protéines, placer le blé derrière une légumineuse, fertiliser les blés avec des produits organiques. La pratique de la fertilisation doit être effectuée davantage en fonction de la météorologie que du stade végétatif. De plus, une attention particulière doit être accordée aux maladies. Le choix de la rotation constitue l'élément fondamental de la réussite et de la lutte contre ces maladies. Afin de limiter les risques d'attaques de fusarioses à l'origine de la formation de mycotoxines, les agriculteurs doivent aussi orienter leur choix vers des variétés adaptées et éviter d'enterrer des résidus infectés en labourant. En ce qui concerne la carie, un produit de traitement de semences bio (Cerall) est homologué depuis 2009. Enfin, pour lutter contre les insectes dans les locaux de stockage, il est nécessaire de nettoyer minutieusement les installations au préalable et de ventiler pour refroidir. Des moyens curatifs sont aussi disponibles : Pirigrain Bio et Digrain Bio.
Ravageurs des stocks : Nouvelles possibilités avec EcO2
Jörg SCHUMACHER, Auteur ; Bettina LANDAU, Auteur ; Daniel FASSBIND, AuteurEn Suisse, les produits Bourgeon sont cultivés et stockés sans traitements chimiques de synthèse. Or, de nombreux produits Bourgeon doivent être stockés après la récolte, ce qui leur fait courir le risque d'être attaqués par des rongeurs et des insectes. Pour Bio Suisse, les entreprises situées en aval de l'agriculture doivent mettre en place, depuis 2005, un système intégré de lutte contre les ravageurs. Il existe, depuis quelques années, la possibilité de traiter les locaux et les silos, notamment de céréales biologiques, avec de l'air pauvre en oxygène sans devoir augmenter sa teneur en CO2. L'article aborde cette technique qui est utilisable en grand dans le stockage des denrées alimentaires sous le nom d'EcO2 et qui est utilisée aussi pour les produits conventionnels. Les désavantages de cette technologie sont sa consommation d'énergie et ses coûts d'investissement.
Récolter ses propres semences : Manuel de culture de graines légumières
Ce manuel s'adresse aux jardiniers et aux maraîchers qui, au delà de la culture de légumes, souhaitent boucler le cycle de la graine à la graine en cultivant leurs propres semences. Les grandes lignes des aspects botaniques et techniques sont présentées et suivies par des fiches relatives aux légumes les plus courants afin de permettre aux débutants de se lancer directement dans la culture des graines. Après avoir abordé les aspects botaniques et techniques de la culture de graines (les bonnes graines pour un bon départ, les différentes catégories de légumes, la sélection, les porte-graines, la culture, la récolte, le séchage, l'extraction des graines, le nettoyage...), l'ouvrage présente des fiches de légumes : l'oignon, le poireau, la carotte, la laitue et la mâche, la chicorée, le chou pommé et d'autres sous-espèces de choux, le radis, la betterave rouge, les blettes et l'épinard, le haricot nain, la tomate, les cucurbitacées. Celles-ci indiquent la famille, les caractéristiques de la plante, les croisements possibles, les caractéristiques des graines, ainsi que quelques critères de sélection.
Séchez vos herbes, plantes, légumes... & conservez
Jacques DUPRET, AuteurPour conserver ou stocker certains matériaux : tonte de pelouse, foin, paille, feuilles mortes, plantes aromatiques et médicinales, il est nécessaire de les mettre à l'abri de toute humidité ou d'une "ondée". Le matériel nécessaire (l'étagère, la claie) et la mise en uvre (imperméabilisation...) sont expliqués dans l'article.
Sélectionnez et régénérez vos plants de pommes de terre
Jacques DUPRET, AuteurL'article fait une présentation de la pomme de terre (originaire des Andes, domestication depuis le VIIIème millénaire avant J.-C., introduction en Espagne dès 1573...) ; du rôle des jardiniers et des cultivateurs qui contribuent à la préservation de diverses variétés (cultivant la pomme de terre avec leurs propres plants) ; des plants "préparés" suite au développement de la culture industrielle. En outre, l'article revient sur les bonnes vieilles pratiques qui consistent à faire ses propres plants : récolte et prélèvement des plants de calibre régulier ; disposition dans des cageots très aérés et exposition aux variations climatiques ; élimination des tubercules blessés, malades... séchage des plants sains ; exposition des cageots en pleine lumière, un mois avant la plantation ; préparation de la parcelle.
Le stockage à la ferme
Lors du passage à l'agriculture biologique, l'exploitant doit mener une réflexion sur le stockage de ses céréales et oléo-protéagineux. En effet, la structuration actuelle de la filière céréalière, au regard de la dispersion géographique des producteurs, de la diversité des cultures et des faibles quantités mises en marché, ne permet pas à la coopérative de faire rapidement un enlèvement de la moisson comme en conventionnel. Quelques règles sont à observer pour assurer une bonne conservation des grains et maintenir une qualité nécessaire à leur commercialisation. Ce document, édité par le CGA de Lorraine, indique les points à respecter : - Le raisonnement doit se faire en fonction : des produits à stocker, des objectifs et des besoins de l'exploitant, du type de stockage ; - Les principaux postes d'équipement pour le stockage sont : la réception, le nettoyage et le tri, l'acheminement... ; - Les prix du matériel (cellules, vis à grains, élévateurs...). Des points précis sont explicités : schéma simplifié d'installation à grain ; ventilation ; stockage court.
Cahier technique : "Variétés paysannes de maïs et tournesol pour une agriculture écologique et économe"
Patrice GAUDIN, Auteur ; Hélène ZAHARIA, Auteur ; François DELMOND ; ET AL. | AIGUILLON (3 Avenue de la Gare, 47 190, FRANCE) : RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES | 2009Cet ouvrage, édité par le Réseau Semences Paysannes, Agrobio Périgord et Bio d'Aquitaine, retrace l'expérience initiée il y a 8 ans par une poignée d'agriculteurs pour réhabiliter les variétés populations de maïs et tournesol : des variétés libres de droits de propriété, que l'on peut ressemer, qui sont adaptées aux agriculture biologique ou autonome et surtout, des variétés qui peuvent pousser et produire sans épuiser les réserves en eau. Cette action est petit à petit devenue un programme régional d'expérimentation qui inspire aujourd'hui d'autres régions en France. Dans cet ouvrage, sont présentées 40 variétés populations de maïs et 10 variétés de tournesol qui ont fait leur preuve dans les conditions de culture du sud-ouest et en agriculture biologique, ainsi que des conseils pratiques pour sélectionner et produire les semences à la ferme. Les agriculteurs témoignent ici des motivations qui les ont conduits à cultiver et à sélectionner des variétés paysannes, de leurs expériences et de leur enthousiasme intact. Par leurs pratiques, ils revendiquent simplement le droit d'emprunter une voie différente de celle qu'a choisi l'agriculture industrielle : une voie qui permet de transmettre aux générations futures un patrimoine reproductible et durable. Ce livre se veut aussi un plaidoyer en faveur de la biodiversité cultivée et de la sélection participative.
Cultures de légumes aux Pays-Bas : Une production optimisée
Catherine MAZOLLIER, AuteurLors d'un voyage organisé par le semencier Vitalis, des producteurs et techniciens français ont découvert des exploitations de grandes tailles, techniquement pointues et tournées vers l'exportation. Ce document présente trois producteurs de légumes, la famille Van Vilsteren et la société De Eerste, toutes deux installées à Marknesse sur 80 ha, et les frères Verbeek, situés à Velden qui exploitent des tomates, concombres et poivrons bio sous 7.8 ha de serre chauffée. Ces exploitations bénéficient de techniques pointues en travail du sol, récolte, usage du GPS, conditionnement, conservation, associées à une main d'uvre abondante, surtout d'origine polonaise. La production massive de légumes Bio est vendue en circuit long et à l'export. Les sols sableux filtrants sont favorables à la culture de légumes, la fertilisation par compost en cours de culture garantit des rendements élevés et le recours à la désinfection à la vapeur est de rigueur en raison des faibles rotations.
Dossier : Recyclons !
Véronique GALLAIS, Auteur ; Alain DELACOUR, Auteur ; Barbara RISSE, Auteur ; ET AL.Le dossier sur le recyclage aborde plusieurs aspects : - Consommer autrement ; - La face cachée du recyclage ; - Le compostage des déchets végétaux ; - Sortir de l'incinération et du stockage de nos déchets ; - Des traces de médicaments dans l'eau ; - L'éducation à l'environnement ; - Nucléaire : le mythe du recyclage ; - Les déchets : gisement économique ou ressources gaspillées ?
L'eau et Biocoop : Le feuilleton : La dérive de l'eau en bouteille (épisode 1)
Emmanuelle MAYER, AuteurL'eau en bouteille fait des centaines de kilomètres avant d'arriver jusqu'au consommateur, produit plus de 10 kg de déchets par an et par personne et coûte entre 100 et 300 fois plus cher que l'eau du robinet. L'article revient sur le marché français de l'eau en bouteille, la remise en question des critères de santé qui prévalent à sa consommation : l'OMS met en garde contre les risques liés aux conditions de stockage des eaux en bouteille ; l'association Agir pour l'environnement révèle, au travers d'une étude, la présence d'antimoine dans l'eau ainsi conditionnée ; une enquête de la DGCCRF relève la présence de fluor... Par ailleurs, l'article insiste notamment sur le bilan écologique négatif des emballages. Biocoop est engagée dans une réflexion et des questionnements sur la présence de bouteilles d'eaux en plastique dans les rayons.
Gestion du point de vente : Les bonnes pratiques pour bien conserver les F&L
BIO-LINEAIRES, AuteurDeux tableaux indiquent les pratiques à adopter pour bien conserver les fruits et les légumes et les mettre en rayon, dans son magasin bio, au moment approprié : stockage en chambre froide à livraison, réemballage en fin de journée, aération dans le rayon, protection de la lumière, analyse du degré de maturité, mise en rayon la veille...
Lutte post-récolte contre Monilia : Application d'eau chaude sur pêches
Sébastien LUROL, Auteur ; Pauline TABARIES, Auteur ; Noëmie BUFFET, Auteur ; ET AL.Pour lutter contre les pourritures après la récolte (monilia essentiellement), des essais de traitements par trempage ou douchage à l'eau chaude sur plusieurs dizaines de variétés de pêches et de nectarines ont été menés par le Ctifl pendant deux ans. Ils ont permis de démontrer l'efficacité de la technique à plus haute température et sur des temps très courts, permettant de traiter des pêches à forte cadence. Plusieurs couples temps/températures intéressants ont été identifiés (10 secondes à 60°C notamment). L'efficacité n'est pas totale mais une réduction du taux de pourritures comprise entre 60 et 90% a pu être observée, sans altération de la qualité visuelle et physico-chimique des fruits (ce qui n'est pas le cas pour des traitements longs de plusieurs minutes à plusieurs heures).
Les pailles de plantes à parfum, aromatiques et médicinales : Source de matière organique, source de vie pour les sols : Intérêts des pailles de PPAM dans les exploitations spécialisées
HERBA BIO, AuteurDepuis plus de 10 ans, la Chambre d'agriculture de la Drôme travaille sur l'utilisation agronomique de pailles distillées de plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Cette source de matière organique a fait l'objet de nombreux essais et de plusieurs démonstrations de faisabilité de la technique de compostage, en relation avec l'évolution de la réglementation des distilleries et avec le développement de l'agriculture biologique. Les techniques de mise en oeuvre du chantier, la valeur agronomique de ce type de compost, les coûts économiques, les gains obtenus sur la durabilité des exploitations et sur le respect de l'environnement, tous ces aspects semblent réunis actuellement pour que cette technique de valorisation de la matière organique et de l'entretien de la fertilité des sols puisse se développer dans le département de la Drôme. L'article fait le point sur ce type de compost et ses perspectives d'utilisation : - Les pailles : une source de matière organique à disposition ; - Le compostage : une technique maîtrisée pour un produit de qualité ; - L'épandage : règles et techniques ; Le compostage : les coûts ; - Le stockage et l'épandage du compost : la réglementation ; - Le compost des pailles de plantes à parfum, aromatiques et médicinales : une implication forte de la Chambre d'agriculture de la Drôme.
Le petit guide de l'installation en maraîchage biologique
Une installation en maraîchage nécessite des surfaces moins importantes que la plupart des activités agricoles. Mais vivre dignement du maraîchage bio nécessite un investissement financier et humain important... Il faut en étudier les points clés de réussite individuelle et collective. Au sommaire de ce guide : - Les incontournables d'une installation ; - Les étapes de l'installation ; - La formation ; - Les moyens financiers ; - La structure ; - La commercialisation ; - Le choix du matériel (Les abris de culture ; Choisir des outils adaptés ; Le matériel de traitement) ; - Le choix des cultures ; - Assolement et rotation ; - La fertilisation des cultures (Le choix des produits ; Les engrais verts ; Les besoins des cultures) ; - La gestion de la santé des cultures ; - Semences et plants (L'approvisionnement en semences ; La production de plants ; L'achat de plants) ; - Un bâtiment de stockage ; - Un camion de livraison. La dernière partie du document aborde : L'organisation du travail en maraîchage ; Les aides à l'installation en maraîchage biologique. En annexes, sont présentés : Les besoins en fertilisation des cultures légumières ; Les distances de plantation ; Quelques adresses de sources d'approvisionnements en agriculture biologique : semences et plants, produits divers...
Se chauffer aux sarments
Pascal LOGLAIS, AuteurL'usage des sarments comme combustible soulève une série de questions. Une vigne produit chaque année de l'ordre de 2 à 4 tonnes de sarments à l'hectare, selon le cépage et le mode de plantation. Ils sont, soit brûlés à l'air libre au moment de la taille, soit laissés au sol et broyés ultérieurement. Celui qui les brûle peut envisager une alternative qui serait de récolter des sarments pour les brûler dans une chaudière et chauffer sa maison. Dans une autre optique, celui qui broie les sarments recherche un retour de matière organique au sol afin d'entretenir une bonne valeur agronomique. S'il arrête et les exporte pour les brûler, il lui faudra alors trouver une autre source d'amendement : fumier, compost... Frédéric Coulon distingue plusieurs cas : "Les vignes les plus au nord peuvent être enherbées... Par contre dans les régions méditerranéennes, les sarments représentent une source de matière organique... Selon la situation, il faut en fait calculer quel pourcentage des sarments est exportable...". Si le brûlage s'avère possible, la question de la récolte se pose (constitution de ballots ou sarments broyés), ainsi que l'aspect logistique (séchage, stockage). Reste encore la question de la chaudière et des incidences du brûlage : fumée corrosive des sarments, résidus phytosanitaires des fumées de combustion... Vincent Dureuil, exploitant 17 ha de vignes à Rully (Saône-et-Loire), se chauffe grâce à ses sarments, ayant opté pour la solution du broyeur récupérateur.
Stocker la chaleur
Vincent BOULANGER, AuteurFrancis Lebris, maître d'oeuvre installé dans le Morbihan, exploite le solaire passif dans les maisons qu'il conçoit. Il l'associe à une masse thermique ventilée servant à stocker la chaleur et à réguler les températures. Explications relatives au "capteur breton" (toit d'ardoises), à la "masse thermique" et à l'isolation des fondations de la maison, au transfert de chaleur...
Vivre de son jardin : Recettes pour récolter, conserver et cuisiner les fruits et légumes au naturel
Cet ouvrage donne toutes les clés pour obtenir le meilleur de son verger et de son potager : choisir les bonnes variétés, taillez ses arbres fruitiers, prolonger ses récoltes... De méthodes de jardinage en savoureuses recettes de cuisine, l'auteur livre son expérience et explique comment planter, récolter, conserver et cuisiner. Grâce à ses conseils, il est possible de retrouver le plaisir simple de faire pousser ses fruits et légumes, naturellement, et de les déguster tout au long de l'année.
L'agriculture bio-dynamique, le carbone et l'azote
Dans le contexte actuel de recherche de puits de carbone pour lutter contre l'effet de serre, le carbone suscite un regain d'intérêt en agriculture du fait de la capacité des sols à le stocker. L'azote est au contraire perçu comme une source de pollution du fait de l'usage exclusif d'azote minéral. Cet article cherche à redonner à ces deux éléments la place qu'il se doit d'un point de vue agronomique et bio-dynamique. Le carbone est présenté comme un élément terrestre, il sert de base d'édification des plantes mais sa polymérisation alimente le cycle d'accumulation conduisant au charbon. L'azote est lui présenté comme un élément astral, il accélère la croissance de la plante et induit la floraison et la reproduction. A la mort de l'organisme, il ne se fossilise pas, mais tend à s'échapper de toutes parts. Il est ainsi essentiel de bien gérer l'équilibre entre azote et carbone, c'est à dire de prendre compte à la fois des courants cosmiques ascendants et des courants terrestres descendants, entre lesquels se déroulent la vie de la plante. L'article évoque ensuite la matière organique dans le cadre de la gestion du compostage et du fumier. Le fumier a l'avantage de garder tous les éléments et toute l'énergie chimique mais présente parfois des inconvénients (mauvaise répartition, pathogènes et adventices). Les composts trop vieux correspondent à un stade d'accumulation des matières organiques qui échappent à l'activité biologique et ne participent donc pas à la fertilité des sols, pouvant même devenir contre-productives. Un compost jeune de fumier agit lui plus rapidement qu'un fumier brut et n'en a pas les inconvénients. Il n'a pas non plus ceux d'un vieux compost stable qui consomme de l'azote en début de saison et donne des reliquats indésirable en fin de saison. Cela se vérifie et s'explique tant du point de vue agronomique que bio-dynamique.
Cueillir la santé dans les Alpes et ailleurs : Récolter, utiliser, protéger
Vincent Delbecque, pharmacien et botaniste, diplômé de la faculté de pharmacie de Lille et de l'école des plantes médicinales de Bailleul, enseigne depuis plusieurs années l'utilisation des plantes médicinales sauvages et réalise de nombreuses publications sur le sujet. Fort de son expérience, il propose un guide pratique pour employer sans risque et de manière efficace les plantes sauvages des montagnes (ail des ours, busserole, euphraise, frêne, genépi, gentiane, mélèze, myrtille, primevère, tussilage...) ; pour découvrir une pharmacie naturelle à portée de la main, fruit d'une pratique séculaire, mais à la lumière des découvertes modernes et dans le respect de la nature ; pour réaliser des remèdes naturels avec des méthodes simples afin de prendre soin de toute la famille. Redécouvrir ces gestes est aussi un moyen de prendre conscience de la richesse de la nature et de la nécessité de la préserver.
Dossier : Le défi climatique, maîtriser le réchauffement
Ce numéro se compose de plus de 17 articles relatifs au réchauffement climatique. Selon le président du GIEC, l'heure est aux évaluations économiques, au développement de nouvelles technologies et au changement de nos habitudes de consommation afin de relever le défi du réchauffement. Le point est fait, au fil des différents articles, sur : le fonctionnement de l'atmosphère ; l'évolution de l'observation scientifique de l'effet de serre ; l'évolution du climat en France vers des étés secs et des hivers pluvieux ; le rôle surestimé du Gulf Stream relativement à celui de l'atmosphère dans la douceur du climat en Europe occidentale ; le fonctionnement et le rôle complexe et ambigu des forêts et des nuages ; l'éventualité d'un arrêt de la circulation des masses d'eau océaniques qui régulent le climat ; l'ambivalence des aérosols sur le réchauffement climatique ; les effets secondaires de ce dernier sur le fonctionnement de différents systèmes naturels ; l'importance longtemps négligée du méthane ; la fréquence et l'intensité des phénomènes de cyclones et de moussons ; l'accumulation du mercure aux hautes latitudes ; la possibilité de stockage du dioxyde de carbone dans des couches profondes géologiques ; le rétablissement de la couche d'ozone et finalement une solution d'urgence audacieuse de refroidissement par largage de millions de tonnes de souffre dans l'atmosphère.
Dossier : Stockage et conservation des récoltes en agriculture biologique
Les procédés de conservation des produits récoltés varient suivant les types de produits, l'objectif d'écoulement, le mode de distribution Ces procédés visent à conserver au maximum les caractéristiques originelles des produits (valeur nutritionnelle, texture, goût, ) en ralentissant ou en stoppant leur dégradation. Pour cela, il s'agit d'empêcher le développement des insectes, des bactéries, champignons et autres microorganismes, de retarder l'oxydation des graisses, l'autolyse ceci en prenant en compte les spécificités des produits biologiques. Les deux premiers articles de ce dossier traitent du stockage des grains biologiques, avec trois pages détaillées sur leur stockage à la ferme dans l'attente d'une valorisation et les multiples paramètres à prendre en compte lors des différentes étapes, de la récolte à l'expédition. Un responsable de coopérative biologique témoigne ensuite des conditions de stockage et de suivi de la qualité liée au stockage dans sa coopérative. Les trois articles suivants concernent les fruits, avec un état des lieux des principaux problèmes de conservation des pommes, un point est fait par un expert sur les méthodes de protection contre les maladies de conservation et un autre point est fait sur la conservation des pêches avec le cas des monilioses. Enfin, trois pages sont consacrées à la conservation des légumes, avec le détail de certaines méthodes, des précautions à ne pas négliger et des besoins en recherche.
Fiches techniques : Produisez vous-mêmes vos graines de tomates et d'aubergines
Après une présentation du mode de fécondation de la tomate et des critères de sélections importants, des détails sont donnés afin de produire ses graines : isolement, matériel, récolte des fruits, extraction des graines, fermentation, nettoyage des graines, séchage, conservation et stockage. Pour les aubergines, après avoir donné un aperçu de la diversité existante, la conduite de culture, l'isolement, la récolte des fruits, l'extraction, le séchage et la conservation des graines sont évoqués.
Le fumier assaini, le travail de Jacques Petit
L'auteur fait part d'un extrait du travail de Jacques Petit (Les fondamentaux en agriculture n° 4 par Jacques Petit chez BRDA Editions). Il est rappelé combien il est important de valoriser au mieux les fumures de la ferme et de limiter au maximum la perte de leurs éléments. Le stockage (protection du tas de fumier, récupération des jus), le compostage (10 à 15 jours avant l'épandage) et l'épandage (qualité, période de l'épandage et climat) sont particulièrement importants.
Le lin textile en agrobiologie
Le lin textile est une culture intéressante en agrobiologie car elle permet de diversifier son assolement et d'intégrer dans la rotation une culture de printemps peu exigeante en azote. Cette plante à la floraison éphémère profite en plus d'une bonne image et connaît actuellement une forte demande sur le marché. Toutefois, cette culture est techniquement difficile à maîtriser. Elle est réservée aux bonnes terres. Le lin est une plante à cycle très court sans rattrapage possible et les bonnes conditions de semis influent fortement sur le résultat final. Il est important d'avoir un bon partenariat avec son teilleur.
Le miscanthus, pour un investissement à long terme
Bical Biomasse France développe l'implantation et la commercialisation du miscanthus particulièrement pour ses qualités de biocombustible. Près de 600 hectares ont été plantés en France en 2007. Le miscanthus est utilisé comme source énergétique (production d'électricité, chauffage de structures collectives ou industrielles), est employé dans les matériaux de construction et compte parmi les agrocarburants de deuxième génération. Trois fois plus absorbant que la paille, le miscanthus sert aussi de litière. Les aspects techniques de sa culture, de la plantation à la récolte, les conditions de stockage sont évoqués, ainsi que sa rentabilité. Par ailleurs, les critères requis pour son implantation (zones de plantation), les droits (DPU) que peut faire valoir l'agriculteur sont décrits. Il est également rappelé comment la première année de culture doit être menée avec soin.
Les plantes sauvages : Connaître, Cueillir et Utiliser
Avec cet ouvrage, on redécouvre les vertus d'environ 100 plantes minutieusement décrites (plantains, matricaire discoïde, renouée des oiseaux, pâquerette...), accompagnées de photos et aquarelles. Thierry Thévenin, agriculteur cueilleur, botaniste de terrain, herboriste, apprend à les connaître, les cueillir et les utiliser : - Connaître ; - Cueillir ; - Utiliser ; - Conserver, - Se soigner, ainsi qu'à les distinguer selon les lieux où elles poussent : - La maison, le jardin ; - La haie, le champ ; - Au bord de l'eau ; - La forêt.
Réchauffement climatique : Les surfaces en herbe retiennent le carbone
F. DENET, AuteurL'agriculture ne représente que 19% des émissions de gaz à effet de serre, dont 11% pour les herbivores. Cependant, l'élevage possède un atout important pour contrebalancer les émissions qu'elle génère : le stockage du carbone dans le sol.
Seule l'agriculture rééquilibre en partie son bilan carbone
Bernard GRIFFOUL, AuteurL'agriculture et l'élevage ont leur part de responsabilité dans les émissions de GES, mais beaucoup d'accusateurs oublient de mettre dans la balance le fait que l'agriculture est la seule activité économique qui peut compenser une partie de ses émissions par le stockage du carbone dans les sols, notamment dans les prairies. En effet, seuls les ruminants sont capables de valoriser les surfaces herbagères qui stockent autant de carbone que les forêts. Ainsi, d'après l'Institut de l'Elevage, les systèmes bovins herbagers pourraient compenser 40 à 50 % de leurs émissions de GES (et entre 20 et 40 % pour les systèmes avec cultures fourragères comme le maïs).
Tout savoir sur... Les cucurbitacées...
Au XIXème siècle, les courges actuelles sont enregistrées dans différentes classifications botaniques. Le terme "courge" comprend une multitude de variétés cultivées et sélectionnées, comme les courgettes, les citrouilles, les coloquintes, les potirons qui appartiennent à la famille des "Cucurbitaceae". Il existe une incroyable diversité génétique qui offre d'innombrables fruits de couleurs et de formes différentes. Des indications sont données sur les qualités nutritionnelles des courges, la façon de les positionner dans le rayon, ainsi que sur leur conditionnement, leur modalité de conservation jusqu'au printemps, leur origine et variétés. Des conseils culinaires sont également rapportés.
Votre eau domestique, du ciel à la terre...
Après quelques indications données sur la pluviométrie en Belgique et les quantités d'eau qu'il serait possible de stocker (à partir des descentes d'eau de pluie des toitures), des précisions sont apportées relatives à l'acheminement de l'eau du toit vers une citerne (en béton de préférence) et vers la maison puis aux différentes possibilités d'utilisation de l'eau récoltée ; au traitement des eaux usées à l'aide d'une micro-station d'épuration ou d'un lagunage (dans le cas d'un positionnement en zone non-égouttable) et aux avantages d'un tel système.
Apport de matières organiques exogènes en agriculture : indicateur de potentialité de stockage de carbone dans les sols et définition de classes de disponibilité d'azote
Cet article présente les résultats d'une étude qui avait pour objectifs de : - constituer une base de données de caractéristiques analytiques d'un nombre suffisant de Matières Organiques Exogènes (MOE) pour une exploitation par des outils statistiques ; - proposer un nouvel indice sur la base des données rassemblées permettant de prévoir les potentialités de stockage de carbone liées à l'usage des produits ; - construire une classification des MOE pour renseigner l'utilisateur sur la valeur fertilisante azotée des MOE à court et moyen termes. Cette étude a permis de créer deux nouveaux outils permettant de caractériser et prévoir le comportement des MOE au champ : l'indicateur ISMO qui permet de prévoir la valeur amendante à long terme des MOE et les classes de valeur fertilisante azotée des MOE. Ces indicateurs devraient être intégrés dans la normalisation des amendements organiques.
Citernes d'eau de pluie, une bonne cuvée
La récupération d'eau de pluie nécessite de faire des choix en terme d'emplacement, de volume de stockage et de matériaux des citernes (deux essentiels sont retenus : le béton et le polyéthylène haute densité - PEHD), ainsi que veiller à la neutralisation de l'acidité naturelle.
Codex alimentarius : Aliments issus de l'agriculture biologique : Troisième édition
Les Directives concernant la production, la transformation, l'étiquetage et la commercialisation des aliments issus de l'agriculture biologique ont été développées au vu de l'augmentation de la production et du commerce international pour les aliments issus de l'agriculture biologique, dans le but de faciliter le commerce et de prévenir les allégations trompeuses. Elles sont destinées à faciliter l'harmonisation des exigences pour les produits biologiques sur le plan international, et peuvent aussi apporter une assistance aux gouvernements souhaitant établir des règlementations nationales dans ce domaine. Cette troisième édition comprend des révisions du texte adoptées par la Commission du Codex Alimentarius jusqu'en 2007. Organisé en différentes sections, le codex alimentarius présente : les domaines d'application ; la description des aliments issus des modes de production biologique et des définitions (agrément officiel, animaux d'élevage...) ; l'étiquetage et les allégations ; les règles de production et de préparation ; les conditions à l'inscription de substances à l'annexe 2 et les critères pour l'établissement de listes de substances par les pays ; les systèmes d'inspection et de certification ; - les conditions des importations (produits visés, certificat, authenticité du produit...) ; l'examen permanent des directives. En annexes, sont présentés : les principes de production biologique ; les substances autorisées pour la production d'aliments ; les prescriptions minimales d'inspection et mesures de précaution prévues dans le cadre du système d'inspection/de certification.
Comment bien gérer l'eau au jardin...
Quelques conseils pour assurer une bonne gestion de l'eau au jardin, surtout quand le réchauffement du climat risque d'imposer des étés où le gaspillage des ressources en eau ne sera plus permis : - Stocker les eaux hivernales ; - Préserver la vie sauvage installée dans le jardin ; - Arroser les cultures : biner et "mulcher", arroser copieusement, arroser à l'économie : arroser quand il a plu !, arroser, c'est aussi fertiliser.
Dossier : Farines bio de tous grains
Les différentes explications quant aux étapes de mouture et de tamisage des graines qui assurent la transformation des céréales, légumineuses, châtaignes (farine de châtaigne corse) en farine bio de qualité, sont abordées.
Dossier : Grains à la ferme
De plus en plus pratiqué, le stockage à la ferme réclame la prise en compte de multiples paramètres lors des différentes étapes de la récolte à l'expédition : nettoyage, tri, stockage du grain, ventilation, protection contre les oiseaux et les rongeurs, etc. Le stockage nécessite de la rigueur, du professionalisme et la compréhension des exigences des acheteurs (minoteries, éleveurs des environs, vente directe, GMS...). Dans un contexte où les réglementations en tout genre se multiplient, la plupart des organismes stockeurs poussent les agriculteurs à développer le stockage à la ferme. Ce dernier s'avère être une opération financièrement rentable pour celui qui a du temps et une trésorerie solide. Plusieurs producteurs et stockeurs témoignent de leurs pratiques.
Dossier : La serre en automne/hiver
Le dossier aborde les thèmes suivants : - D'où viennent les serres ? ; - Le grand défi des cultures hivernales en serre ; - Arroser dans la serre ; - Le calendrier des travaux ; - Quelques légumes à cultiver dans la serre en hiver : le cerfeuil, le céleri, le chou-fleur, la claytone de Cuba, les épinards, la laitue, l'oignon, le persil, le radis, la scarole et la frisée, la tétragone.
L'énergie sous serre : Point sur le stockage thermique en aquifère
La serre est un capteur d'énergie solaire qui n'est cependant pas exploité en totalité. Le principe de la serre capteur d'énergie est d'équiper une serre pour récupérer, stocker et utiliser l'excédent d'énergie pour chauffer et refroidir la serre grâce à un système de climatisation réversible. L'énergie est stockée sur de longues périodes dans des aquifères. Cette technique se développe aux Pays-Bas. Une première étude a été réalisée par le BRGM et le Ctifl afin de connaître les différents paramètres à prendre en compte pour réaliser un stockage thermique en aquifère en France. Parallèlement, il convient d'étudier le fonctionnement du système et son interaction sur le développement de la culture.
Enjeu de filière : Relever le défi du blé meunier bio
Christian Hardillier est agriculteur en bio à Saint-Léonard-en-Beauce dans le Loir-et-Cher. Malgré des critères qualitatifs exigeants, il privilégie la production de blé meunier. Pourtant, il n'est pas toujours aisé en bio d'atteindre le taux de protéines demandé. Cette problématique est d'ailleurs un sujet majeur du programme de recherche Inra-Acta-Actia 2005-2007 sur la filière pain bio. L'article fait une large part au témoignage de Christian Hardillier sur la manière de conduire la culture de blé meunier en bio.
Gérer : L'eau domestique
La gestion et le traitement de l'eau sont abordés en fonction de quatre cas particuliers : L'eau de la piscine de Pont-de-Claix, près de Grenoble, est traitée avec une molécule, le PHMB (polyhexaméthylène biguanide) qui exclue l'usage du chlore, du brome ou de l'électrolyse ; Le procédé de piscine biologique est valorisé alors que son fonctionnement est basé sur la capacité de filtration des plantes, du gravier, du sable et de la roche de lave ; L'eau de pluie récupérée est utilisable au jardin mais aussi à la maison après une phase de filtration et de stockage ; L'usage des toilettes sèches évite la consommation d'eau potable et deux principes prévalent (les toilettes à litière biomaîtrisée TLB, le modèle avec déshydratation des matières, dit modèle scandinave).
Lutte contre les parasites : Appliquer le nouveau règlement
Au début 2007, Bio Suisse, qui fédère 90% des fermes biologiques en Suisse, a envoyé, publié sur son site internet et promulgué - avec un délai d'application jusqu'à fin 2007 - le nouveau règlement "Lutte contre les parasites pendant le stockage et la transformation". Ce règlement concerne les entreprises agro-alimentaires et commerciales certifiées Bourgeon, ainsi que leurs sous-traitants. La lutte contre les parasites dans les entreprises agricoles est réglée dans les Dispositions d'application de la CLA (Commission de labellisation agricole). Concernant le règlement "Lutte contre les parasites pendant le stockage et la transformation", le Bio Actualités résume le contexte, mentionne les principaux changements et fournit un certain nombre de conseils.
Les océans, centres de vie de la Terre et du climat ?
Les océans abritent un règne végétal important mais invisible : le phytoplancton. Certaines études scientifiques ont pu mettre en évidence son rôle dans le cycle des substances de la Terre : le carbone par exemple. On pense que ce règne végétal invisible fournit, à lui seul, à peu près la même production primaire de matière organique que celle de toutes les plantes terrestres. Pourrait-il avoir un rôle dans le stockage du carbone ? L'explication du cycle de vie du phytoplancton permet de mieux comprendre ce phénomène.
Organic agriculture and climate change - the scientific evidence
Cette présentation "Powerpoint" a servi de support à l'intervention d'Andreas Fliessbach, lors du salon Biofach 2007 de Nuremberg (Allemagne). Le rapport intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC) a mis en évidence l'augmentation stupéfiante de la production de gaz à effet de serre de ces dernières années. L'impact de l'agriculture est loin d'être neutre, mais varie selon les systèmes de production (1% de la consommation mondiale de fioul fossile est utilisé pour la production d'azote...). L'essai suisse de longue durée (DOK) a mis en évidence l'intérêt de l'agriculture biologique dans le contexte du changement climatique (stockage de carbone supérieur avec une fertilisation organique, et particulièrement avec du compost biodynamique...). L'impact potentiel sur le réchauffement climatique est de 36% plus faible en bio qu'en agriculture conventionnelle, notamment par l'absence d'apport d'engrais azoté minéral.
Produire ses semences c'est facile !
Conseils pratiques à destination des jardiniers qui souhaiteraient produire eux-mêmes leurs semences : bases de la technique, distinction des espèces (annuelle, bisannuelle, vivace, autogame, allogame), méthode de sélection, soins, récolte, séchage, nettoyage et stockage.
Vers la serre basse énergie : Toujours plus de maîtrise !
La serre basse énergie peut s'envisager à travers des dispositifs permettant de mieux capter l'énergie, d'améliorer son stockage (aquifère, lits de pierre, tuyaux dans le sol), d'en limiter les pertes (écran thermique), de gérer séparément l'hygrométrie et la température de la serre, d'intégrer les contraintes climatiques d'été et d'optimiser l'apport d'énergie.
Conservation des fruits : De l'atmosphère contrôlée en miniature
La commercialisation d'un système de mini-chambres individuelles d'atmosphère contrôlée servant au stockage de produits agricoles frais vient d'être lancée. Cette technique de conservation en palox a fait ses preuves notamment sur les pommes. Cet équipement semble bien adapté aux exploitations familiales de taille assez modeste, qui développent la vente directe au détail à partir d'une gamme étendue de fruits.
Entreposage et maturation de l'abricot : Impact sur la qualité gustative et aromatique
La maîtrise de la qualité gustative lors de l'entreposage des abricots s'appuie d'abord sur le respect du stade optimum de cueillette, puis sur l'utilisation de températures et de durées de conservation adaptées à la variété. Les résultats présentés dans cet article insistent sur l'évolution des composés d'âromes au cours de l'entreposage et, plus particulièrement, au cours de la phase de maturation à température climatisée (20°C) à travers quelques exemples de variétés.
Pour une qualité préservée
Le stockage des céréales à la ferme redevient pratique courante. Pour ne pas perdre la qualité offerte par une bonne conduite des cultures, il est indispensable de respecter quelques règles de bonnes pratiques : propreté du matériel et des locaux de stockage, protection contre les oiseaux et les rongeurs, ventilation, température, etc.
Une stratégie durable contre les parasites pendant la transformation et le stockage
Prévenir, surveiller en permanence, traiter seulement si c'est vraiment nécessaire et en évitant que les produits Bourgeon puissent être contaminés par des résidus, tels sont les objectifs du nouveau règlement suisse pour la lutte contre les parasites dans les entreprises agroalimentaires et commerciales certifiées Bourgeon (Suisse). La nouvelle version de ce règlement donne la priorité aux mesures préventives et aux contrôles réguliers des locaux et des installations de production (prophylaxie et surveillance).
Concevoir une bergerie adaptée à vos projets
Voici les 6 titres que contient ce dossier : Dès la conception : intégrer la bergerie dans un projet d'exploitation. Le nouveau bâtiment d'élevage : un espace multi-fonctions à organiser. Organiser et agencer des circuits : pour un confort de travail. Travail en élevage : permettre de gagner en efficacité. Le stockage : entreposer fourrage, paille et grain. Un bâtiment agréable à vivre : soigner ambiance et ventilation.
L'entreposage de l'abricot : Etape cruciale dans l'évolution de la qualité gustative
L'évolution post-récolte de la qualité gustative de l'abricot dépend de l'évolution simultanée des différents paramètres intervenant dans sa perception comme la fermeté, les sucres, les acides, les arômes. Mais pour concilier qualité gustative et entreposage, une récolte à un stade de maturité optimum est capitale.
La SA Pinault collecte 100 % bio
Depuis début juillet, le collecteur-stockeur de céréales et oléoprotéagineux SA Pinault affiche une activité 100 % bio.
Size and functional diversity of microbe populations control plant persistence and long-term soil carbon accumulation
Dans le but d'alerter la communauté scientifique sur le rôle possible de la diversité microbienne du sol, une théorie alternative de dynamique des matières organiques des sols prenant en compte la taille et la diversité des microbes du sol a été construite. Cette théorie se base uniquement sur des faits expérimentaux qu'elle intègre dans des modèles mathématiques. La théorie suggère que la capacité de stockage du carbone des sols est potentiellement illimitée et dépend de l'interaction entre deux groupes fonctionnels microbiens. La présence de ces deux types microbiens permet de réguler la séquestration de l'azote dans l'humus et constitue une condition de survie des plantes à l'équilibre.
Cave, silo ou jardin : faites durer vos récoltes !
Quelques conseils pour adapter la technique de conservation des produits du potager, en fonction de leur comportement vis-à-vis du froid : température de stockage, méthodes d'aération et présentation de divers moyens de conservation.
Certification collective des paysans bio : Guide pour producteurs organisés
Alors que la production agricole biologique fait l'objet de certifications dans le monde entier, et que l'appellation même de « biologique » est protégée, de nombreux petits paysans répondent aux critères de la bio sans pour autant être certifiés. Cela peut s'expliquer par un isolement géographique, ou encore des revenus trop faibles pour financer les services d'un organisme externe de certification. Afin de valoriser leur mode de production, des groupements de paysans ont développé, et ce, depuis de nombreuses années, des systèmes de certification collective de conformité aux normes de l'agriculture biologique. A travers ce guide, IFOAM présente des exigences communes, destinées à ces systèmes de contrôle interne (SCI). Elles permettent notamment de garantir la conformité du groupe, qu'il soit composé de producteurs ou d'opérateurs de l'aval de la production, au règlement applicable. Ce guide a également vocation à aider à la création et au développement de SCI.
Conservation, cuisson : SOS vitamines !
Quelques conseils pour conserver au mieux les produits du potager et ainsi profiter pleinement de toutes leurs vitamines au quotidien : choix de la température de stockage, analyses de diverses méthodes de cuisson et d'emballage.
Pour une maîtrise des qualités technologiques et sanitaires des blés
Cette étude, lancée en 2002, poursuit un double objectif : dresser un état des lieux des pratiques culturales, et surtout faire un bilan de la qualité technologique et sanitaire des blés récoltés. Avec près de 800 exploitations (plus de 30 000 ha) impliquées dans les productions "bio", la région Midi-Pyrénées est apparue comme un terrain particulièrement propice à cette enquête. Celle-ci a été menée auprès de 155 producteurs ayant du blé panifiable sur leur exploitation, soit 34,3 % des céréaliers biologistes de Midi-Pyrénées. Prévue sur trois années culturales, pour tenir compte de la variabilité annuelle des récoltes et pour valider les itinéraires techniques de production et de stockage qui auront été déterminés, cette étude a d'ores et déjà donné des résultats.
La séquestration géologique du CO2 : Un enjeu économique et industriel majeur
L'idée de stocker le CO2 dans les profondeurs géologiques de la terre pour lutter contre l'effet de serre fait son chemin. Les conditions économiques d'émergences de cette technologie pourraient bientôt être réunies, et permettre de produire proprement de l'énergie à base de charbon ou d'hydrogène. La recherhce européenne s'active pour placer l'Union en bonne position sur ce marché.