Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (69)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
An overview of the biodynamic wine sector
Alessandra CASTELLINI, Auteur ; Christine MAURACHER, Auteur ; Stefania TROIANO, AuteurLes auteurs de cet article se sont penchés sur la viticulture biodynamique et ses principales caractéristiques, y compris la certification : - caractéristiques de ce marché et tendances ; - coûts de production et stratégies de marketing adoptées par les établissements viti-vinicoles ; - caractéristiques de la demande et perception des consommateurs vis-à-vis de pratiques plus durables et de "produits verts" comme ceux issus de la biodynamie ; - et liens entre la production de vin biodynamique et l'environnement. Les progrès de la recherche ont été mis en avant, ainsi que le potentiel et les besoins de la viticulture biodynamique et, plus globalement, du secteur viti-vinicole.
Perspectives pour le lait bio en France et concurrences étrangères, regard sur les principaux producteurs en Europe
Elisabeth COCAUD, AuteurLors du SPACE de septembre 2017, des intervenants ont présenté les chiffres de la filière lait bio, ainsi que ses perspectives. Le marché français des produits laitiers bio montre une croissance soutenue depuis 10 ans et atteint un chiffre daffaires de 700 millions deuros. La transformation et les ventes en GMS des produits laitiers bio se développent rapidement, particulièrement pour les produits ultra-frais et les fromages (+17 % et +15 % par an). Cependant, des filières de laits différenciés (avec des notions de proximité, santé) se mettent en place. A léchelle mondiale, lAmérique du Nord et lEurope sont les principaux bassins de production et de consommation de lait bio. En Europe, la collecte de lait bio atteint 5 milliards de litres (soit 3,3 % du lait total collecté), avec une augmentation de 11 % entre 2016 et 2018 qui est absorbée par la forte demande des marchés allemands et chinois. La filière lait bio allemande repart avec une augmentation de 10 % de son volume de collecte. La filière lait biologique danoise reste très tournée vers l'export (50 % de la production) avec des fermes très intensives (SAU 198 ha, 170 VL en moyenne). Quant à la filière lait bio autrichienne, composée de petites fermes de montagne (SAU 22 ha, 16 VL), elle exporte 40 % de sa production principalement vers l'Allemagne.
Déshydratation de la luzerne : Un outil industriel au service de la bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'Eure, les Usines Coopératives de Déshydratation du Vexin (UCDV) ont déshydraté, en 2015, plus de 2000 ha de luzerne, dont un quart en bio. La luzerne connaît en effet un regain d'intérêt, de la part d'agriculteurs en conversion, pour parfaire leur rotation, mais aussi de la part d'agriculteurs en bio de longue date, qui trouvent désormais plus de débouchés pour cette culture. Dans cet article, Aurélie Oliviero, responsable du dossier bio des UCDV, décrit le fonctionnement et la stratégie de la coopérative : nombre de récoltes, traçabilité, réduction des consommations d'énergie et utilisation d'énergies renouvelables, approvisionnement local, etc.
Pruneau : une place à prendre en bio
Maude LE CORRE, AuteurComme en témoigne Laurence Boquet-Galant, co-gérante de la société Lou Prunel, les producteurs de pruneaux d'Agen restent frileux face à la conversion à l'agriculture biologique, notamment par crainte des problématiques techniques. Pourtant, la demande est là et les prix sont intéressants, avec une plus-value par rapport au conventionnel accentuée par le manque de volumes.
Pratiques locales : Une plateforme rapproche la demande et l'offre locale de produits bios
Geneviève de LACOUR, AuteurPremier département "bio" de France, au regard du nombre d'exploitations, la Drôme est aussi pionnière en matière d'achats publics. Pour rapprocher la demande de l'offre, le conseil général a développé une plateforme internet de mise en relation des gestionnaires de collèges avec les agriculteurs. Un agent du service du développement économique a conçu l'outil "agrilocal.fr". Ce service gratuit a été expérimenté, en 2011, sur deux sites-pilotes volontaires : le collège de Chabeuil (6 700 hab.) et la cité scolaire de Nyons (7 000 hab.). Depuis, trente autres collèges (sur cinquante) ont intégré le dispositif. Présentation : Une consultation ouverte (écueils à éviter, validation de la plateforme par les services juridiques du département...) ; L'environnement, critère n°1 (attribution d'une note de performance environnementale par la cité scolaire de Nyons, signature d'un partenariat entre la Drôme et le Puy-de-Dôme qui s'est équipé, en 2012, de la plateforme en ligne...). Magali Baconnier, gestionnaire de la cité scolaire de Nyons (collège et lycée), indique, dans un encart, comment la performance environnementale est le critère dominant.
Repères : La consommation bio : une vraie tendance de fond...
BIO-LINEAIRES, AuteurD'après la 10ème édition du Baromètre Agence BIO / CSA (2012), 71 % des Français ont déclaré privilégier les produits respectueux de l'environnement et/ou du développement durable lorsqu'ils effectuent leurs achats (ils étaient 66 % en 2011) ; 64 % des Français ont consommé bio en 2012 et la part des consommateurs réguliers (au moins une fois par mois) s'élève à 43 % (37 % en 2003 et 40 % en 2011). Principaux résultats du Baromètre : L'information sur l'agriculture bio intéresse les Français ; Environnement, naturel et santé ; Le logo AB : record de notoriété ; Les consommateurs acheteurs de Bio confirment leur souhait de produits bio ; le Bio au-delà de chez soi : une forte demande ; Pays d'origine : une mention essentielle ; Inédit : les Français et la Bio : 5 profils de base ; 2012 : ralentissement du marché bio ! ; Plus d'achats en magasins bio dans les régions qui en comptent le plus ! : Répartition régionale et par circuit de distribution de la consommation à domicile de produits biologiques en 2011.
Contribution de l'ADEME à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050 : Synthèse, 8 novembre 2012
Depuis l'année 2012, l'Ademe a mobilisé ses services techniques et économiques sur l'exercice de prospective énergétique « Vision 2030-2050 » qui est synthétisé dans ce document. Ce travail, réalisé en interne, permet à l'Agence de proposer des scénarios énergétiques et climatiques volontaristes axés sur la maîtrise de la consommation énergétique et le développement de l'offre d'énergies renouvelables. Cet exercice de prospective identifie ainsi une voie possible pour la transition énergétique en France, répondant aux enjeux environnementaux et identifiant les adaptations nécessaires de l'outil de production d'énergie français et les filières de croissance verte. Deux horizons et deux méthodologies distincts « Vision 2030 » et « Vision 2050 » sont d'abord présentés dans un tableau synthétique (méthodologie, objectif, secteurs considérés, indicateurs principaux ). Pour l'une et l'autre de ces visions énergétiques, soit deux scénarios, sont ensuite présentés : - Cadrage macroéconomique et démographique ; - Bâtiment et organisation urbaine ; - Transport et mobilité ; - Alimentation, agriculture et utilisation des sols ; - Industrie et procédés industriels ; - Bilan total de la demande énergétique ; - Production d'énergie renouvelable ; - Eléments environnementaux.
La demande pour le soja Bourgeon suisse augmente grâce au tofu
Bernhard GRAF, Auteur ; Stephan JAUN, AuteurAvec les produits alimentaires alternatifs et l'alimentation végétarienne de plus en plus appréciés, la demande pour le soja bio augmente. En Suisse, le soja vient particulièrement bien dans les régions viticoles et dans celles où on produit du soja grain (climat chaud et pas trop sec, terrains situés à plus de 550 mètres d'altitude, sols mi-lourds et profonds avec un pH entre 6,5 et 7). Dans la rotation des cultures, le soja peut être précédé ou suivi par des céréales, des pommes de terre ou du maïs. Les variétés recommandées pour la Suisse sont Gallec, Aveline, Opaline, Protéix et Amphor. Parmi les conseils de culture et de récolte, il est à noter que cette plante est sensible à la concurrence des adventices. Un faux semis est recommandé avant le semis du soja Le sarclage régule les mauvaises herbes et améliore l'aération du sol (favorisant le développement des bactéries des nodosités et donc la fixation de l'azote de l'air). La morelle noire (Solanum nigrum) est une mauvaise herbe à enlever à la main sur les lignes, pour éviter que ses graines salissent les grains de soja, au moment de la récolte. Un rendement de 30 qt/ha peut être atteint. Une fois nettoyés, les grains de soja bio sont transformés, selon un processus précis, en tofu bio Bourgeon suisse de haute valeur par des tofuries suisses (Noppa, à Rüti ZH, Futur Naturprodukte, à Frutigen BE).
Commission technique 2011 en maraîchage biologique du GRAB
Catherine MAZOLLIER, AuteurLe 6 octobre 2011, a eu lieu la Commission technique en maraîchage biologique du GRAB. Cette commission, regroupant des conseillers techniques, des animateurs bio et des expérimentateurs, a pour objectifs de faire remonter les demandes des agriculteurs et de faire connaître les travaux réalisés par le GRAB. L'article comporte un tableau présentant le programme d'expérimentation 2011 du GRAB en 6 thèmes (fertilité, fertilisation, variétés, réduction des besoins en eau, protection des cultures et biodiversité). Un autre tableau recense les demandes des agriculteurs : le manque de références techniques et technico-économiques est toujours mentionné. Concernant les problèmes sanitaires, ils sont une forte préoccupation.
Davantage de reconversions pour la première fois depuis 2004
Sabine LUBOW, AuteurEn Suisse, le marché de l'agriculture biologique est en pleine expansion. La demande en produits biologiques augmente, et de plus en plus de producteurs se convertissent. En 2010, 10,9 % des entreprises agricoles suisses respectent l'ordonnance bio de la Confédération. La demande dépassant l'offre, Bio Suisse s'applique à renforcer les exploitations existantes, et à convaincre de nouveaux producteurs a se convertir. La vente des produits bio a augmenté de 6,1 % en 2010, la croissance étant plus élevée en Suisse romande que dans les autres régions du pays. Cette croissance profite aux grands distributeurs, aux détaillants, aux discounters, et à la vente directe. Les magasins spécialisés, qui montrent un recul de 30 %, pourraient néanmoins faire valoir une plus-value en termes de régionalité, de sécurité alimentaire, de flexibilité ou de conseil. Bio Suisse est convaincu que l'agriculture suisse doit miser sur la qualité pour s'imposer sur les marchés agricoles, et notamment par le biais de l'agriculture biologique. C'est pourquoi il demande à la Confédération de mettre en place un Plan d'Action Bio et propose des mesures pour soutenir ce système de production.
La demande alimentaire en 2050 : Chiffres, incertitudes et marges de manuvre
Marie-Aude EVEN, Auteur ; Céline LAISNEY, AuteurPourra-t-on nourrir le monde demain, faire face à l'augmentation de la population et à la raréfaction des ressources naturelles ? La crise alimentaire de 2008 a contribué à réveiller les peurs d'insuffisance et remis cette question ancienne au premier plan. L'affirmation selon laquelle la production agricole mondiale doit augmenter de 70 % d'ici 2050 pour répondre à la demande de 9 milliards d'habitants est basée sur des travaux de la FAO. Elle sert souvent de base aux réflexions actuelles, plusieurs exercices de prospective réalisés récemment proposent des résultats plus contrastés. Cette note vise à confronter et commenter les évolutions de la demande alimentaire mondiale anticipées dans ces prospectives. Après avoir présenté les différences d'approche entre ces exercices, une première partie résume les évolutions possibles de la demande alimentaire à l'horizon 2050. Une deuxième partie vise à mieux comprendre les incertitudes à l'origine de ces divergences. La dernière partie évoque différents leviers d'action, parfois déjà mis en uvre dans certains pays.
Mise en place d'un laboratoire de transformation
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" dans le cadre d'un stage effectué auprès d'une entreprise d'insertion de statut associatif "Les PtitsCageots" (créée en 2008, en Gironde). L'activité principale de l'association est la commercialisation (par internet et téléphone) et la livraison de paniers de produits issus de l'agriculture biologique et raisonnée et, dans la mesure du possible, de produits locaux sur l'agglomération bordelaise. Cette association, en partenariat avec le Centre de Ressources Technologies AGIR (Agro-Alimentaire Innovation Recherche), a entrepris de mettre en place un laboratoire de transformation pour lequel le produit le plus pertinent s'est avéré être un jus de fruit "frais", à base de fruits issus de l'agriculture biologique, de saison et locaux... Dans ce cadre, le projet visait trois objectifs : renforcer et améliorer l'objectif de soutien à l'agriculture durable ; diversifier l'offre de produits de l'entreprise ; répondre à un besoin interne à l'entreprise concernant la diversification des formations des salariés en insertion. Le mémoire présente, notamment, la méthodologie engagée : la demande de la clientèle ; l'approvisionnement ; les implications de la mise en place d'un laboratoire de transformation (rétroplanning). Le mémoire revient, en outre, sur la collecte, le traitement des informations et les résultats : contexte de la demande, résultats des enquêtes clients en amont du projet, prévision d'enquêtes de satisfaction (après échantillonnage du nouveau produit), focus sur la restauration collective ; mise en place de l'unité de transformation de jus de fruits ; approvisionnement en fruits, particulièrement dans le Lot-et-Garonne ; calcul des prix de vente des jus de fruits ; communication autour du nouveau produit. La dernière partie du mémoire est consacrée à l'analyse du projet.
Spécial Aides 2011
Emmanuelle GAUTHIER, AuteurCe dossier consacré aux aides en agriculture biologique en 2011 et à l'horizon 2012 aborde plusieurs points : - Ce qui change pour les aides bio en 2011 (PAC (Politique agricole commune) : les aides à la bio passent sur le premier pilier ; MAE CAB (Mesures agroenvironnementales conversion à l'agriculture biologique) engagées en 2010 : requalification en SAB (Soutien à l'agriculture biologique-Conversion et conséquences) ; - Le crédit d'impôt à la bio, pensez déjà à 2012 (La FNAB monte au créneau pour défendre l'accès du crédit d'impôt aux agriculteurs en conversion ; Qu'est-ce que la règle des minimis et qui concerne-t-elle ?). Deux tableaux sont consacrés aux montants des aides conversion (SAB-C) et à l'aide au maintien en bio (SAB-M) concernant le maraîchage et l'arboriculture ; les cultures légumières, la viticulture, les PPAM ; les cultures annuelles et prairies temporaires ; les prairies permanentes ou temporaires de longue durée et châtaigneraies. Un tableau présente les cumuls possibles entre les aides bio perçues et les crédits d'impôt bio. En outre, suite à la publication de la circulaire SAB Conversion et Maintien campagne 2011 (publiée dans le Bulletin Officiel le 22 avril 2011 pour la déclaration PAC à rendre au 15 mai 2011), la position de la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France) est rappelée.
Travail sur la diversification des activités de la SCIC Auvergne Bio Distribution
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". À cet effet, Sébastien Chapuis a réalisé, au sein de la SCIC Auvergne Bio Distribution (située à Combronde (63)), un travail sur la diversification des activités de cette société, créée en 2007. Auvergne Bio Distribution est un groupement d'agriculteurs et de transformateurs auvergnats, tous certifiés AB, qui intègre également des fournisseurs extérieurs à l'Auvergne. La plateforme, qui centralise les commandes et gère l'approvisionnement de ses différents établissements clients, a été conçue pour répondre à la demande en produits biologiques des collectivités (restauration collective). La société souhaite se diversifier et faciliter à ses adhérents l'accès à d'autres marchés tels que de nouveaux circuits de distribution (magasins spécialisés, épiceries fines, crèmeries ). Dans ce cadre, le travail attendu avait différents objectifs : connaître le fonctionnement de la plateforme, recueillir les informations sur le développement de la filière biologique en Auvergne, découvrir le marché de la distribution Après une étude préalable et une présentation de la méthodologie et des démarches, le travail a porté sur l'analyse du marché. Celle-ci repose sur un état des lieux (l'offre, la demande), l'interprétation (l'organisation en amont et aval, quels produits ?, quels distributeurs ?), les perspectives et les propositions (liste des clients réguliers, trajet de la tournée pour la distribution des marchandises, organisation du travail interne avec la préparation des commandes, la réception des marchandises et la livraison, autres paramètres à prendre en compte comme le coût d'un salarié pour réaliser les tournées).
Bourgogne - Franche-Comté : Le nouveau moulin de Decollogne opérationnel pour 2011
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Moulin Decollogne, filiale du groupe coopératif Dijon Céréales, a pour projet la construction d'un nouveau moulin, dédié à la bio, à Aiserey (Côte d'Or). Les travaux débuteront au début du second trimestre 2010, l'installation sera opérationnelle pour la moisson 2011. La capacité d'écrasement à l'ouverture sera de 20 000 tonnes, avec possibilité d'accroissement de l'activité. Ce projet s'appuiera sur une coopération interrégionale, avec des partenaires locaux. Dijon Céréales apportera ses compétences et son potentiel de production. L'approvisionnement sera essentiellement de proximité. La réussite de ce projet nécessite donc le développement des surfaces bio (l'objectif serait de convertir 45 000 ha). Pour ce faire, Dijon Céréales promeut la conversion et participe à des travaux sur l'adaptation des variétés au terroir. Ce nouveau moulin, qui a nécessité 5,5 millions d'euros d'investissement, sera équipé à la fois de lignes de production avec des meules de pierre et des cylindres. Il proposera des modes de conditionnement variés, et permettra d'écraser de nombreuses céréales. Cette nouvelle filière permettra donc aux agriculteurs de la région de diversifier leur production, dans un contexte économique favorable à la production de céréales bio.