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PATRIMOINE TOURISTIQUESynonyme(s)PATRIMOINE |
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Le projet Past'Orale filme le savoir-faire des bergers
Bérenger MOREL, AuteurDans le cadre du projet Past'Orale, une cinquantaine de vidéos ont été réalisées afin de transmettre les savoirs et savoir-faire des bergers. Comme ces connaissances se transmettent majoritairement entre bergers, le support vidéo permet tout de même de faciliter leur essaimage. Huit grands enjeux ont été abordés, dont l'alimentation des brebis, la conduite du troupeau, le recours au chien..., et mis en image grâce à la participation et aux commentaires de bergers et de bergères uvrant sur les Causses, dans les Cévennes et dans les Garrigues.
Rendez-vous Tech&Bio Ile-de-France : Se rassurer dans un contexte moins porteur ; Marché des grandes cultures bio : "Privilégier les blés de qualité meunière"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCet article revient sur différentes interventions réalisées lors du Rendez-vous Tech & Bio Ile-de-France, le 17 juin 2022, et en particulier sur la conférence concernant la filière céréalière francilienne bio. Cette filière est actuellement confrontée à une baisse du prix du blé meunier bio et à un tassement de la demande. Pour les intervenants, cette situation est conjoncturelle et le contexte reste porteur pour les blés franciliens. Les importations devraient diminuer à lavenir et, par ailleurs, la loi Egalim tire le marché du pain bio, à Paris, grâce à la restauration hors domicile (RHD). Pour les intervenants, les producteurs doivent privilégier les variétés de qualité meunière et toute la filière doit se mobiliser pour fournir des blés à plus forte teneur en protéines pour la RHD. Dautres conférences et ateliers sur les rotations, la gestion des couverts végétaux, la diversification, le maraîchage ont permis des échanges riches. Un seul regret, la moindre fréquentation du salon, liée sans doute à la canicule, au début des moissons et peut-être à un contexte moins porteur en bio.
Des savoirs en mouvements : Paroles de maraîchers
Rémy BACHER, Auteur ; Jean-Luc CAMPAGNE, AuteurCes dernières années, le développement des installations en maraîchage bio sur des petites surfaces s'accompagne d'un besoin d'apprentissage du métier, mais aussi de construction de nouveaux savoirs en accord avec les nouvelles aspirations de celles et ceux qui s'installent (permaculture, agroforesterie, etc.). Pour répondre aux besoins de ces nouveaux paysans, le projet SEMBio a vu le jour en 2017. Il est constitué d'une vingtaine de maraîchers du Luberon, du Sud-Isère et de Lorraine, ainsi que d'une équipe composée d'ingénieurs agronomes, d'enseignants-chercheurs, d'animateurs, de conseillers en maraîchage et d'un vidéaste. La caméra est au cur de ce projet pédagogique qui permet l'auto-confrontation des maraîchers, filmés au champ. Les films réalisés traitent principalement des trois thèmes suivants : - "Composer avec les adventices" ; "Travailler avec son sol" et "Gérer la ressource en eau". Cet article fournit quelques témoignages issus de l'expérience des participants, des moyens qu'ils mettent en uvre pour résoudre des problèmes...
Substances naturelles en production végétale : Journées Techniques : 22 & 23 Novembre 2022
Ce document est la synthèse des actes présentés lors des Journées Techniques PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) 2022, organisées par l'ITAB. Les interventions scientifiques et techniques ont porté sur les points suivants : - la réglementation actuelle sur les produits naturels de protection des plantes, les PNPP et les biocides en AB ; - la recherche-expérimentation sur les substances naturelles en production végétale, PNPP substances de base et substances naturelles à usage biostimulant (SNUB) ; - la restitution de 3 projets OFB/Ministère en charge de lÉcologie portant sur l'utilisation de substances naturelles pour la production végétale en AB.
Témoignage : « Relier écologie et agriculture dans les territoires »
Elsa EBRARD, AuteurEn 2017, dans le cadre de l'appel à projets « Sites pilotes pour la reconquête de la biodiversité » lancé par l'ADEME, le projet AgroEcoPôle du Domaine de Mirabeau, situé à Fabrègues (26), près de Montpellier, a reçu un investissement d'avenir pour la restauration écologique et la mise en place d'activités agricoles. Ce projet a permis de déployer plusieurs activités (viticulture, maraîchage, élevages ovins, caprins, porcins et apiculture), basées sur le modèle de la polyculture-élevage, dans le but de restaurer la biodiversité et les fonctionnalités écologiques du domaine. Si son objectif premier est de démontrer que des modèles agroécologiques qui préservent et s'appuient sur les processus naturels peuvent être productifs, rentables et créateurs d'emplois, le projet AgroEcoPôle a une portée plus large, à l'échelle du territoire : en effet, il est un support pour développer, entre autres, l'approvisionnement alimentaire bio et local, l'insertion professionnelle, ou encore l'éducation à l'environnement... Dans cet entretien, Aude Langlais, chargée de projets agroécologie territoriale au Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) d'Occitanie, revient sur la conduite du projet du Domaine du Mirabeau.
Ancré au territoire, ouvert aux autres
Roxane HOUVENAEGHEL, AuteurAvant dêtre maraîcher, Benjamin Trouslard a été paysagiste et éducateur nature. Pour sinstaller, il a fait un BPREA spécialisation maraîchage, puis a répondu, en 2016, à un appel à projet de la commune de Chécy (commune appartenant à la métropole dOrléans). Le lot correspondait à une ancienne ferme arboricole en friche. Comme les terres étaient inexploitées depuis plus de dix ans, Benjamin Trouslard a directement pu sinstaller en bio. Il a alors dû tout mettre en place : les infrastructures, les bâtiments, lirrigation et la clientèle. Il a commencé à vendre ses premiers légumes, sept mois après son installation sur les lieux. Au départ, il voulait aussi créer un potager pédagogique, mais étant donné la charge de travail, il a décidé de se concentrer sur la production. Son installation a duré près de cinq années. Il embauche, actuellement, un plein temps annualisé en CDI et accueille des stagiaires pour transmettre son savoir-faire. Il vend principalement ses légumes dans son magasin à la ferme : 95 % de son chiffre daffaires est réalisé via cette boutique. Il sapprête maintenant à lancer une production de fleurs coupées pour retrouver ses racines de paysan-jardinier. Il souhaite également mieux valoriser la biodiversité, agrandir son point de vente, créer un tiers-lieu ouvert, ainsi quune guinguette (avec des amis).
Une appli relie bergers et détenteurs de terrain
Thiziri SIDI SAÏD, AuteurAfin de rendre lécopâturage plus facilement accessible, le site web et lapplication « Mon Berger Local » mettent en relation des propriétaires de terrains et des éleveurs ovins situés dans un rayon de 50 km lun de lautre. Cet outil a été développé par Naturama, une association déducation à lenvironnement basée dans le Rhône et qui a plus de quinze ans dexpérience dans lécopâturage. Lapplication « Mon Berger Local » est gratuite au téléchargement et offre une carte succincte qui affiche les parcelles proposées par différents propriétaires. Si aucune pâture nest disponible localement, léleveur le verra directement. En revanche, léleveur sera invité à adhérer pour obtenir plus dinformations. Une fois que léleveur et le propriétaire sont mis en relation grâce à lapplication, un contrat-type est mis à leur disposition. Il est adaptable en fonction de la prestation et les deux parties peuvent très bien fonctionner autrement selles le souhaitent.
Conférence : La contamination en AB, comment se protéger ?
Lucie DROGOU, AuteurAfin de préserver et de sécuriser la crédibilité de lagriculture biologique, les organismes certificateurs déclassent quasiment systématiquement les produits bio contaminés par des résidus de pesticides trop élevés. En 2018, les données collectées par lINAO font ressortir 104 cas de déclassement, toutes filières confondues (cette situation est stable depuis plusieurs années). Dans 77 % des cas, les producteurs interrogés déclarent connaître lorigine de la contamination (souvent un voisin) et seulement 26 % ont été indemnisés. Cest pourquoi la FNAB travaille avec différents partenaires sur le projet GeRiCo (gestion des risques de contamination). Ce projet a pour objectifs : 1 de créer des outils pour aider les producteurs bio à mieux se protéger et à savoir comment réagir en cas de contamination ; 2 daméliorer le dialogue avec des voisins conventionnels ; 3 de réfléchir à un système dindemnisation plus efficace. Deux kits doutils ont déjà été développés : un kit axé sur « que faire pour protéger et réduire le risque de contamination ? » et un autre sur « que faire en cas de contamination avérée ? ».
Les contaminations par les pesticides en bio : Comment sen protéger ?
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn agriculture biologique, les contaminations par les pesticides peuvent entraîner des déclassements de récoltes ou de parcelles, obligeant alors à une reconversion, avec des coûts parfois très conséquents. Lorigine de ces contaminations est généralement connue : le voisinage ou le matériel en commun. Malgré tout, les indemnisations sont rares. La FNAB a ainsi mis en place deux kits pour aider les producteurs : lun visant à réduire les risques de contamination et lautre à obtenir une indemnisation. Une réflexion est également en cours pour protéger les agriculteurs bio et indemniser les pertes de façon plus efficace.
Contenants en verre, terre cuite, grès La diversité sinvite dans les chais
Louise JEAN, AuteurDans les caves des viticulteurs biologiques et biodynamiques, les contenants pour la vinification ou lélevage des vins se diversifient avec des matières variées (ex : verre, terre cuite ). Dun point de vue réglementaire, la cuverie na pas besoin dêtre différente en bio par rapport au conventionnel, mais ces nouvelles matières séduisent plus les vignerons bio. Selon Stéphane Becquet, ingénieur agronome et vinificateur chez Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, il faut se poser trois questions avant de choisir ses cuves : quel vin veut-on faire ? Quels moyens peut-on mettre ? Quelle est la praticité du contenant ? Il faut également faire attention à la nettoyabilité, surtout dans les chais mixtes. Laspect visuel est également important, car il peut jouer sur le client. Par ailleurs, chaque matière a ses avantages et ses inconvénients. Cet article détaille plus précisément ceux des contenants en verre et en terre cuite. Il présente également le témoignage de Sébastien David, un viticulteur en biodynamie basé à Saint-Nicolas de Bourgueil (Indre-et-Loire), qui vinifie ses vins dans des amphores en grès ou en terre cuite, des foudres en bois 'immenses tonneaux) et des cuves en béton brut.
Dossier : L'eau
Jean-Luc DENIS, Auteur ; Audrey VINCENT, Auteur ; Aurélie RINGARD, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce dossier consacré à l'eau, des témoignages illustrent les enjeux actuels et futurs d'une gestion de la ressource en eau en cohérence avec le changement climatique : - L'AB pour faire face aux problèmes de pollution de l'eau (ISARA) ; - Gagner en autonomie sur la ferme par le traitement de l'eau (GAEC dans le 01 et dans le 42) ; - A la ferme de Grand Lieu, la moitié de la surface inondée 6 mois de l'année (44) ; - Le Parc et les agriculteurs, partenaires des mares (PNR des marais du Cotentin et du Bessin) ; - Augmenter la capacité de rétention en eau du sol en travaillant sur la matière organique (35) ; - Et si l'irrigation et les vaches sauvaient la planète ? (32) ; - Les pieds dans les prés, même en été, grâce au sorgho irrigué (46) ; - De la tempête de 1999 à l'autonomie fourragère, par la réhabilitation de sources en parcours forestiers (43) ; - Irriguer tout en préservant la ressource et l'énergie (79) ; - Un système d'irrigation qui permet de faire pâturer le troupeau même en période de sécheresse (10) ; - Assurer l'autonomie alimentaire en zone de montagne via l'irrigation (48) ; - Sécuriser les fourrages grâce à l'irrigation (35) ; - L'eau, la pluie, les sécheresses, les inondations... (29).
Dossier : Repenser son système suite au départ d'un associé
Pauline BOGE, Auteur ; Élise SCHEEPERS, AuteurEn France, les fermes sont de plus en plus fréquemment confrontées au départ dun associé. Avec le vieillissement de la population agricole, les fermes continuent de disparaître, faute dun nombre suffisant de repreneurs dans le ratio départ-installation. Afin de favoriser la reprise de lexploitation, les agriculteurs doivent saisir loccasion de repenser leur système en se recentrant sur certaines priorités : gagner en autonomie, installer un jeune, recruter un salarié... Sappuyant sur les données statistiques publiées par Agreste, ce dossier fait, dans un premier temps, létat des lieux des tendances démographiques en agriculture bio en France et, plus particulièrement, pour la région du Grand Est. Il présente également lévolution des profils des candidats à linstallation : une part de plus en plus importante de porteurs de projets sont non issus du milieu agricole (NIMA) et ont, par conséquent, des envies différentes par rapport aux systèmes en place. Pour favoriser la transmission de la ferme, il est donc parfois nécessaire pour les cédants, denvisager différemment leurs productions et leurs modes de commercialisation, ou de mettre en place un projet de diversification avec le repreneur. Le porteur de projet peut exercer son futur métier dans le cadre dun espace-test, lui permettant dêtre accompagné avant de décider de poursuivre, dadapter ou darrêter son projet dinstallation. Pour accéder à cette opportunité, il faut une formation agricole préalable (BPREA conseillé) ou pouvoir justifier dune expérience professionnelle, et présenter son projet (en AB) à lassociation Espaces Tests de la région. Le portrait de Jean-Luc Rosselle, installé en bio sur la ferme familiale, est présenté comme exemple de parcours et décrit les aménagements mis en place, avant le départ à la retraite de son oncle, pour la conversion en bio de l'exploitation et sa transition vers un système plus résilient.
Dossier : Trognes d'aujourd'hui
Perrine DUPONT, Auteur"Trognes", "arbres têtards", "ragolles" ou "charpoules", autant de noms donnés à ces gros troncs tortueux d'où partent de longues branches, que l'on voit parfois dans les campagnes. Autrefois, ils constituaient une source de bois essentielle. Ils font désormais partie de notre patrimoine, mais ces arbres de cueillette, tombés dans l'oubli avec la modernité, pourraient bien reprendre une place de choix tant ils offrent de solutions concrètes, notamment en agriculture, au temps de la transition écologique. Trois articles viennent l'illustrer : - Trognes d'aujourd'hui ; Captivé par le potentiel des trognes, Denis Asfaux, administrateur de l'Afaf (Association française d'agroforesterie), convaincu de la nécessité du retour des trognes dans les pratiques, organise des formations courtes pour relancer ces arbres de cueillette ; Dominique Mansion, artiste et fils de paysan, fait l'éloge des trognes et des savoir-faire qui leur sont attachés ; Sandra Novak, ingénieure de recherche à l'INRAE de Lusignan (Vienne), expérimente un système bovin laitier bioclimatique avec des espèces d'arbres pour la production de fourrage ; - Les arbres têtards de A à Z ; Petit tour d'horizon des usages ; - L'art de la trogne ; Comment planter, créer et entretenir un arbre têtard.
Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
La ferme du Forest en polyculture-élevage : Du pain, dans un système résilient
Cécile MARCUS, AuteurLa ferme du Forest, qui est gérée par Dominique Truc, a été la première exploitation de la vallée du Buech (Hautes-Alpes) à passer en bio (en 1990). Fils dun technicien bio de la Chambre dagriculture des Hautes-Alpes et dune boulangère, Dominique Truc sest installé, à 23 ans, sur la ferme de 10 ha de son grand-père. Depuis, la ferme sest bien agrandie (300 ha) et diversifiée (bovins viande, bois, céréales, farines, pains). Elle fait maintenant vivre neuf personnes : 3,5 ETP sur lactivité boulangerie-meunerie, un mécanicien, un bûcheron, un maçon, un poste à mi-temps sur la partie administrative et deux associés, dont Dominique Truc, qui soccupent des bovins et des cultures. En parallèle, les associés ont créé la SAS Moulin du Forest, il y a quatre ans, afin de répondre à la demande croissante en farine bio. Selon Dominique Truc, la cohérence de son système de production sappuie en grande partie sur le transfert de fertilité (prairies, fumier). Depuis deux ans, il est passé en sans labour afin de stocker plus de carbone et de limiter, à son échelle, le changement climatique. Ce changement de pratique est un véritable défi : à plus de 50 ans, cet agriculteur a l'impression de repartir de zéro.