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La face cachée de nos consommations : Quelles surfaces agricoles et forestières importées ?
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Augustin BILLETDOUX, Auteur ; Isabelle CHAROTTE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022Cette étude, menée par Solagro, apporte un éclairage sur la question des importations françaises. Elle sest intéressée aux surfaces agricoles et forestières qui produisent des produits importés par la France pour produire des biens de consommation courants, dordre alimentaire (viande, café, cacao, etc.) et non-alimentaire (coton, caoutchouc, bois duvre, etc.). Elle présente les différents impacts (environnementaux, sociaux, économiques) induits par lexploitation de ces surfaces à lautre bout de la planète. Loriginalité de cette étude repose sur le fait quelle ne quantifie pas seulement les importations en euros et en tonnes de marchandises, mais qu'elle mesure aussi ces importations en surfaces, ce qui permet de souligner les enjeux environnementaux. La France est exportatrice nette de 2,7 millions dhectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux dimports et dexports. La France reste, en effet, très dépendante de létranger. Les produits importés nécessitent une surface de 14 millions dhectares (soit un quart de la surface de la France), et la plupart de ces produits génèrent de fortes pressions environnementales dans les pays exportateurs : déforestation, assèchement des nappes phréatiques, usage massif de pesticides... Ce document effectue un focus sur huit principaux produits importés en France (le soja, le cacao, le café, lhuile de palme, le coton, les fruits et légumes, les produits issus du bois, ainsi que les produits issus de la pêche et de laquaculture) et détaille les conséquences. Il présente également des leviers pour réduire lempreinte carbone de ces produits importés : sobriété, efficience, relocalisation, substitution et équité.
Des champignons dans mon jardin
Jean-Baptiste ROBERT, AuteurCet article fournit le mode demploi pour cultiver des champignons dans son jardin. À partir dune bûche de bois comme support de culture, on percera dabord des trous pour y insérer le mycélium (issu du commerce ou auto-produit). Une fois les bûches installées, les premiers champignons apparaissent au bout de 6 à 12 mois. Après la première cueillette, cest le moment de reprendre la production de mycélium, dont le procédé est détaillé par Jérôme Legros, créateur du blog « Le champignon Jardinier ». Un encart présente brièvement la vente de mycélium.
Dossier : Trognes d'aujourd'hui
Perrine DUPONT, Auteur"Trognes", "arbres têtards", "ragolles" ou "charpoules", autant de noms donnés à ces gros troncs tortueux d'où partent de longues branches, que l'on voit parfois dans les campagnes. Autrefois, ils constituaient une source de bois essentielle. Ils font désormais partie de notre patrimoine, mais ces arbres de cueillette, tombés dans l'oubli avec la modernité, pourraient bien reprendre une place de choix tant ils offrent de solutions concrètes, notamment en agriculture, au temps de la transition écologique. Trois articles viennent l'illustrer : - Trognes d'aujourd'hui ; Captivé par le potentiel des trognes, Denis Asfaux, administrateur de l'Afaf (Association française d'agroforesterie), convaincu de la nécessité du retour des trognes dans les pratiques, organise des formations courtes pour relancer ces arbres de cueillette ; Dominique Mansion, artiste et fils de paysan, fait l'éloge des trognes et des savoir-faire qui leur sont attachés ; Sandra Novak, ingénieure de recherche à l'INRAE de Lusignan (Vienne), expérimente un système bovin laitier bioclimatique avec des espèces d'arbres pour la production de fourrage ; - Les arbres têtards de A à Z ; Petit tour d'horizon des usages ; - L'art de la trogne ; Comment planter, créer et entretenir un arbre têtard.
Agenda biodynamique Lunaire et Planétaire 2021
Pierre MASSON, Auteur ; Vincent MASSON, Auteur | CHÂTEAU (Les Crêts, 71 250, FRANCE) : BIODYNAMIE SERVICES | 2020Cet agenda pour la pratique de lagriculture biodynamique propose des informations sur : les coefficients de marées, le périgée de la Lune, l'opposition Lune/ Saturne, etc., les points de vue de différents chercheurs (Spiess, Thun, Podolinsky...) sur les possibilités d'utilisation des rythmes cosmiques en agriculture et en jardinage. Les périodes de Lune ascendante et de Lune descendante (période de plantation), du cycle synodique de la lune (croissante et décroissante) sont identifiables, ainsi que les périodes qui demandent des précautions pour les travaux agricoles et la transformation des produits, comme les nuds lunaires et planétaires, le périgée et l'apogée.
Constructions écologiques pour paysans bio ; La nouvelle « étable à deux fins » du FiBL
Stephan JAUN, AuteurCes deux articles sont consacrés aux constructions durables helvétiques. Ces dernières sont constituées de matériaux naturels (bois, paille, argile ) et permettent de diminuer lutilisation dintrants chimiques. En effet, selon lIFAEPE (Institut fédéral pour laménagement, lépuration et la protection des eaux), jusquà 300 tonnes de pesticides sont utilisées chaque année, en Suisse, dans la construction. Les constructions durables se développent, comme latteste le premier lotissement en balles de paille qui est en train de voir le jour à Nänikon. Le premier article présente des artisans et des particuliers qui allient à la fois savoir-faire ancestral et innovation : la société Truberholz réalise des constructions en bois, sans métal ni colle ; Agi Gehrig a extrait et mélangé elle-même largile utilisée dans la construction de sa maison ; Werner Schmidt (architecte) a déjà construit une cinquantaine de maisons en paille (dont des locaux de transformation, des magasins et des installations agrotouristiques pour des fermes bio). Le second article décrit la nouvelle étable de la ferme du FiBL. Cette étable répond à trois objectifs : 1 - pouvoir fournir des connaissances pratiques aux chercheurs du FiBL ; 2 favoriser le bien-être animal ; 3 être construite de manière durable, en utilisant notamment des matériaux locaux et en employant des artisans régionaux.
Dans le Frêne émonde du Massif Central, rien ne se perd, de la feuille à la plaquette
S. MONIER, Auteur ; S. HEKIMIAN, AuteurLe bocage daltitude du Massif Central dispose dune spécificité historique : le frêne « émonde » ou « têtard ». Les branches de cet arbre étaient régulièrement récoltées pour servir de fourrage pour les animaux ou étaient mises en fagots. Cette pratique sest maintenant modernisée : les branches de ces arbres sont valorisées en plaquettes pour la litière des animaux ou en fourrage, avec une rentabilité au rendez-vous. Une méthode de cubage des branches de frênes émondes a dailleurs été élaborée pour pouvoir évaluer leurs volumes en bois. Lutilisation de cette méthode a notamment démontré que le frêne émonde présente une productivité en bois supérieure à un arbre en croissance libre. Ainsi, sur le Massif Central, un alignement de frênes émondes produit, en moyenne, 20 mètres cubes de plaquettes par kilomètre et par an. Des mesures de feuillages ont également été réalisées afin de connaître le poids des feuilles et de voir sil était possible de les intégrer à des rations estivales « de survie » des animaux délevage lors des années de sécheresse. Les résultats ont montré que la productivité des frênes émondes récoltés tous les 20 ans pour le fourrage (et le bois) est environ de 30 à 60 kg de matière sèche de feuilles par arbre, soit la ration journalière de 5 à 10 génisses. Une vision globale du potentiel en bois et en fourrage du bocage peut ainsi être réalisée à léchelle dune exploitation, à laide dun plan de gestion.
Dossier : Précieux outils de jardin
Omar MAHDI, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; ET AL., AuteurAu jardin, plaisir et efficacité dépendent, pour une bonne partie, du choix et de la qualité des outils utilisés. Ce dossier rend hommage au dicton de nos grands-parents "Les bons outils font les bons ouvriers". Outils connus et moins connus sont présentés, avec leurs atouts et leurs usages. La recherche d'améliorations portée par des jardiniers passionnés et des associations est également au programme : - L'ergonomie faite outil ; la campagnole est une sorte de grelinette conçue par la Fabriculture (atelier créé par Vincent Legris), et c'est une adaptation d'un outil russe ; - Fabriqués en France ; Petit tour d'horizon des outils "made in France" et de leurs fabricants, de l'origine des matériaux, des métiers, des exigences de qualité et d'ergonomie ; - Le retour du hache-paille ; A l'heure des broyeurs thermiques et électriques, le hache-paille, vieil outil du XIXème siècle, pourrait sembler dépassé ; il séduit, au contraire, de plus en plus de jardiniers désireux d'autonomie et de low-tech... ; - Recherche paysanne et autoconstruction ; L'Atelier Paysan accompagne les agriculteurs vers l'autonomie technique, grâce à la mise en commun et au partage de savoirs et de savoir-faire de paysans. Les agriculteurs deviennent capables de fabriquer des outils adaptés à leurs pratiques, avec une dimension d'innovation ; - L'art de la manchisterie ; Remplacer soi-même un manche de binette ou autre, ce savoir-faire en disparition, en apparence anodin, mérite d'être sauvegardé. Il repose, entre autres, sur une bonne connaissance des essences de bois.
Technical paper on organic materials as peat substitute: Experimental investigation of different extruded lignocellulosic materials to determine a suitable substitute for peat.
Christian DITTRICH, Auteur ; Ralf PECENKA, Auteur ; Anne-Kristin LØES, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2020Un des objectifs du projet européen Organic-PLUS (2018-2022) est de trouver des alternatives à lutilisation de tourbe. Pour cela, il a été envisagé de remplacer ce substrat par des matières végétales lignocellulosiques. Toutefois, pour obtenir des caractéristiques similaires à la tourbe, les végétaux ligneux doivent être transformés à laide dun extrudeur. Lun des partenaires du projet, l'Institut Leibniz de Potsdam (Allemagne), est en charge de développer une technologie à la fois économe en ressources et en énergie pour produire des fibres lignocellulosiques susceptibles de remplacer la tourbe. Ce rapport décrit les premiers résultats obtenus en utilisant une extrudeuse à deux vis : il détaille, dune part, la consommation d'énergie de ce procédé, puis, dautre part, les propriétés physiques obtenues avec différents bois testés (notamment leur capacité de rétention en eau). Globalement, les résultats obtenus montrent que cette technique peut être utilisée sur de nombreux matériaux ligneux, y compris des déchets verts provenant de défrichements forestiers ou de municipalités. Même sil est trop tôt pour tirer des conclusions fermes, les données actuelles suggèrent que les candidats les plus prometteurs pour obtenir des fibres aux caractéristiques similaires à la tourbe sont la vigne, le peuplier et la biomasse forestière. Les essais ont également mis en avant limportance de bien régler les paramètres de lextrudeur pour obtenir une fibre appropriée.
Agenda biodynamique lunaire et planétaire 2020
Pierre MASSON, Auteur ; Vincent MASSON, Auteur | CHÂTEAU (Les Crêts, 71 250, FRANCE) : BIODYNAMIE SERVICES | 2019Cet agenda pour la pratique de lagriculture biodynamique propose des informations sur : les coefficients de marées, le périgée de la Lune, l'opposition Lune/ Saturne, etc., les points de vue de différents chercheurs (Spiess, Thun, Podolinsky...) sur les possibilités d'utilisation des rythmes cosmiques en agriculture et en jardinage. Les périodes de Lune ascendante et de Lune descendante (période de plantation), du cycle synodique de la lune (croissante et décroissante) sont identifiables, ainsi que les périodes qui demandent des précautions pour les travaux agricoles et la transformation des produits, comme les nuds lunaires et planétaires, le périgée et l'apogée.
Des arbres pour modifier le climat de la parcelle
Sophie BOURGEOIS, AuteurDans des prairies composées darbres de plus de 20 ans, des études ont montré que lagroforesterie intraparcellaire permet une stabilisation du rendement, pour un rendement équivalent, voire supérieur, par rapport à des parcelles sans arbres (20 à 40 % de biomasse supplémentaire (bois, herbe)). Lintérêt zoologique est aussi bien présent, notamment car les arbres réduisent le stress thermique et diminuent la vitesse du vent. Lagroforesterie procure aussi un refuge pour la faune sauvage, un stockage de carbone et une forme de diversification avec lacquisition dun « capital bois ». Chaque projet se doit dêtre personnalisé en fonction de la parcelle et des attentes de lagriculteur (nature du sol, production de bois duvre, mécanisation, etc.). Des aides de lEurope existent pour lagroforesterie intraparcellaire. Rémy Richard, éleveur, a choisi lagroforesterie pour deux de ses parcelles, une pour leffet drainant et lautre pour le confort des animaux, car il sagit de la parcelle où sortent en particulier les vaches et leurs nouveaux-nés. Érik Hulsman, éleveur bio, voit dans lagroforesterie un intérêt pour le bien-être animal, mais aussi un réservoir de biodiversité, dont il ressent déjà les effets positifs.
Produire du bois d'uvre dans son bocage
Le bocage a-t-il un avenir dans le bois d'uvre ? Les témoins de ce reportage en sont convaincus. Aujourd'hui, la plupart des surfaces bocagères sont mal exploitées. Les Chambres d'Agriculture de Bretagne souhaitent apprendre à tous comment prendre soin et mieux valoriser ces arbres. Cette vidéo précise les étapes d'un projet de valorisation du bois de haie, en images et dans un contexte local : de la pousse de l'arbre à labattage, puis à sa valorisation. Tous les maillons de la chaîne sont réunis dans ce projet et redonnent un intérêt économique aux haies bocagères.
La vigne et ses plantes compagnes : Histoire et avenir d'un compagnonnage végétal
Léa DARRICAU, Auteur ; Yves DARRICAU, Auteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2019La vigne n'a pas toujours été la monoculture que nous connaissons aujourd'hui, ce végétal mené "à la baguette", attaché, taillé, épampré, effeuillé... Au contraire, de par sa nature même de liane, dès sa naissance elle s'est mariée à l'arbre pour s'élever vers la lumière. Les premiers cultivateurs, et ce, jusqu'au milieu du vingtième siècle, la conduisaient le plus souvent en compagnie d'autres végétaux, arbres fruitiers, mais aussi arbres utiles pour fournir piquets, échalas, liens, bouchons, pressoirs ou barriques... Ces compagnons historiques de la vigne, chassés brutalement de l'horizon par les pratiques modernes, y sont aujourd'hui rappelés par le changement climatique et la nécessité désormais mieux comprise d'une viticulture riche en biodiversité. D'autres compagnons, fixateurs d'azote, réservoirs d'auxiliaires, contributeurs aromatiques, s'ajoutent aujourd'hui à cette palette agronomique : sophora du Japon, févier, arbre à miel, viorne tin, chalefs... Les auteurs, père et fille, plaident en faveur de ce compagnonnage végétal et en racontent l'histoire. Ils brossent ce que pourraient être les pratiques viticoles de demain, devenues écologiquement intensives.
Agenda Biodynamique Lunaire et Planétaire 2019
Pierre MASSON, Auteur ; Vincent MASSON, Auteur | CHÂTEAU (Les Crêts, 71 250, FRANCE) : BIODYNAMIE SERVICES | 2018Cet agenda pour la pratique de lagriculture biodynamique propose : les indications des coefficients de marées, des informations sur le périgée de la Lune, l'opposition Lune/ Saturne, etc., les points de vue de différents chercheurs (Spiess, Thun, Podolinsky...) sur les possibilités d'utilisation des rythmes cosmiques en agriculture et en jardinage. Les périodes de Lune ascendante et de Lune descendante (période de plantation), du cycle synodique de la lune (croissante et décroissante) sont identifiables, ainsi que les périodes qui demandent des précautions pour les travaux agricoles et la transformation des produits, comme les nuds lunaires et planétaires, le périgée et l'apogée.
Arbres fourragers : De l'élevage paysan au respect de l'environnement
Pendant des millénaires, les feuilles d'arbres ont constitué la base de l'alimentation du bétail. La mécanisation de la récolte d'herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu'au milieu du XXème siècle pour le fourrage d'appoint. L'augmentation des périodes de sécheresse menace aujourd'hui les éleveurs qui, en fin d'été, se trouvent en rupture de pâtures et soit laissent surpâturer certaines prairies, soit doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers... Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d'autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches... Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement et leur valeur fourragère, et raconte l'histoire des arbres fourragers depuis le Néolithique. En s'appuyant sur l'exemple d'agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, il présente ce qui peut être fait dès aujourd'hui, les recherches menées par l'INRA, les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés. Enfin, des fiches présentent plusieurs dizaines d'arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail. C'est sur le terrain que ce livre s'est construit, au contact d'agriculteurs continuant à utiliser les arbres fourragers et de chercheurs s'attachant à actualiser ces pratiques. Écologiste depuis quarante-cinq ans, agriculteur biologique de 1977 à 1995, responsable de Nature et Progrès pendant des années, Jérôme Goust a toujours agi pour une agriculture biologique, paysanne, permettant une meilleure autonomie des producteurs.
Le châtaignier : un arbre généreux
Eliane ASTIER, Auteur ; Bernard BERTRAND, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2017Le châtaignier ou "arbre à pain" a nourri les hommes pendant plusieurs générations, en Corse, dans les Cévennes, en Ardèche, dans le Limousin. Il a également été une ressource précieuse dans de nombreuses autres régions. Ce livre dresse un portrait du châtaignier, dont la culture a été répandue en Gaule pendant l'Antiquité, et raconte son histoire à travers les siècles. Il est le feuillu de nos forêts dont le bois a le plus d'usages. Ses très nombreuses qualités et ses atouts justifient qu'on l'appelle l'"arbre à tout faire". Son bois, gorgé de tanins, n'a pas besoin de traitements pour être utilisé à l'extérieur. On l'emploie en agriculture, en viticulture, en ostréiculture, dans la construction La châtaigne nest pas seulement un fruit sauvage. De nombreuses variétés sont cultivées : Aguyane, Bouche rouge, Comballe, Pellegrine, Tricciuda Cet ouvrage propose un panorama complet du châtaignier et de la châtaigne : botanique, écologie, histoire, traditions, variétés, culture Les propriétés médicinales du châtaignier sont présentées, ainsi que ses utilisations au fil des saisons, en teinture, apiculture, vannerie et, bien sûr, en cuisine.
Agenda Biodynamique Lunaire et Planétaire 2017
Pierre MASSON, Auteur ; Vincent MASSON, Auteur | CHÂTEAU (Les Crêts, 71 250, FRANCE) : BIODYNAMIE SERVICES | 2016Cet agenda pour la pratique de lagriculture biodynamique propose : les indications des coefficients de marées, des informations sur le périgée de la Lune, l'opposition Lune/ Saturne, etc., les points de vue de différents chercheurs (Spiess, Thun, Podolinsky...) sur les possibilités d'utilisation des rythmes cosmiques en agriculture et en jardinage. Les périodes de Lune ascendante et de Lune descendante (période de plantation), du cycle synodique de la lune (croissante et décroissante) sont identifiables, ainsi que les périodes qui demandent des précautions pour les travaux agricoles et la transformation des produits comme les nuds lunaires et planétaires, le périgée et l'apogée.
Calendrier lunaire 2017
Le Calendrier Lunaire permet de jardiner avec la Lune, afin de rechercher des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes : légumes, fruits, fleurs, arbres, mais aussi agriculture, animaux, abeilles, vin, bière, bois, gazon... Les cycles lunaires influencent aussi nos états de santé, et le calendrier lunaire peut constituer un guide précieux pour planifier un ensemble de gestes quotidiens : pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Guide pastoral caprin : Valoriser des prés embroussaillés, des landes et des bois avec des chèvres laitières
Nourrir des chèvres en production laitière sur des parcours largement embroussaillés et boisés est une pratique largement répandue en région méditerranéenne. Les éleveurs tirent profit, tout au long de l'année, des prés embroussaillés, des friches, des landes et des sous-bois en leur associant prairies et distribution à l'auge afin de satisfaire tous les besoins des chèvres. Ce guide s'appuie sur des références techniques patiemment récoltées dans des élevages très divers. Il s'adresse aux éleveurs caprins de toutes les régions de France désireux d'élargir leur domaine de pâturage, aux techniciens d'élevage, mais aussi aux animateurs des territoires et à tous les publics curieux de pratiques d'élevage de qualité.
Calendrier Lunaire 2016
Jardiner avec la Lune... pour des plantes pleines de vitalité et des récoltes plus abondantes, le Calendrier Lunaire est le coup de pouce du jardinier. Pour les légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, mais aussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, le vin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune... pour obtenir des cheveux plus beaux, des ongles plus forts, une peau plus saine... On retrouve les meilleures dates qui optimiseront les soins du corps, ainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, le Calendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations sur les influences cosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'un savoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse détaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.
Le Châtaignier Castanea sativa
Mélissa DUMAS, AuteurLe châtaignier est la 3ème espèce feuillue la plus importante en France : il y est présent sur un million d'hectares. Cette espèce à la fois fruitière et forestière présente divers avantages : utilisation du bois pour le chauffage, la tonnellerie, le bâtiment..., intérêts apicole ou encore culinaire. Cet article revient sur ces utilisations, ainsi que sur la botanique et la culture de cet arbre.
Surfaces dIntérêt Ecologique : Concilier SIE, biodiversité et agronomie
Les éléments paysagers (haies, bosquets, jachères...) et les couverts végétaux ont un intérêt tout particulier pour la biodiversité mais aussi pour la production agricole, en favorisant la présence d'auxiliaires des cultures. Cette brochure présente des exemples et apporte des conseils concernant ces types d'éléments et de surfaces, dont certains peuvent être comptabilisés au titre de Surface d'Intérêt Écologique (SIE). Depuis 2015, les agriculteurs doivent consacrer 5 % de leurs terres arables à des SIE, dans le cadre du « paiement vert » de la PAC. Ce document a été réalisé par les Chambres d'agriculture de la région Centre-Val de Loire, Agrifaune Centre, Hommes et territoires, l'Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage, la FRSEA Centre et la Fédération régionale des chasseurs du Centre.
Valoriser toutes les ressources pour vivre au pays
Jean-Marie LUSSON, AuteurDans le Pays Basque, la pression foncière et les caractéristiques naturelles poussent les éleveurs à utiliser tous types de ressources pour nourrir leurs troupeaux : estives, sous-bois..., comme en témoignent Mirentxu et Jean-Marie Irigoin, éleveurs en agriculture biologique. Ils sont à la tête d'un troupeau de 160 brebis laitières, mises à l'estive de juillet à octobre, d'un troupeau de 11 vaches blondes d'Aquitaine et d'un troupeau de porcs charcutiers, élevés dans des coteaux boisés.
L'agriculture énergétique : Une approche énergétique pour les soins du sol et des plantes : ... une vraie révolution agronomique !
À la croisée des approches orientales et occidentales, cet ouvrage plonge dans l'univers des énergies : sons, odeurs, couleurs, yin et yang, doshas (forces dynamiques dans la philosophie ayurvédique) Ces énergies agissent sur leur environnement, et, grâce à elles, il est possible de prendre soin différemment des plantes et des sols, en pratiquant une agriculture basée sur un rééquilibrage des énergies. Éric Petiot donne les clés pour mieux comprendre ce qui nous entoure. Il établit de nombreux diagnostics et donne des solutions (remèdes, astuces et conseils) pour améliorer la qualité de vie d'une plante ou pour lutter de façon naturelle contre les maladies.
Aménagements arborés des parcours de volailles : GUIDE technique
Ce guide a été édité dans le cadre du projet Casdar Parcours volailles. Il s'adresse particulièrement aux éleveurs de volailles biologiques et Label rouge et détaille les étapes de mise en place d'un parcours arboré. Il aide à la prise en compte de l'ensemble des facteurs techniques, climatiques, topographiques, humains (temps et organisation du travail) et économiques. Sont également décrits : le choix des espèces, les règles de mise en uvre du chantier de plantation et de taille des arbres et arbustes, les méthodes de rénovation des parcours, la valorisation du bois. De nombreux schémas et illustrations, ainsi que des témoignages d'éleveurs viennent étayer le propos.
Les contributions possibles de l'agriculture et de la forêt à la lutte contre le changement climatique
L'agriculture et la forêt sont réputées contribuer au quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Elles devraient aussi être fortement impactées par le changement climatique à venir, risquant en cela de ne plus pouvoir nourrir les 9 milliards d'habitants attendus en 2050 sur la planète, ni participer à la nécessaire substitution des matières premières non renouvelables qui fondent encore aujourd'hui notre modèle de développement. Deux fronts sont ouverts pour répondre à ces inquiétudes : atténuer le changement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et adapter les modes de productions agricole et forestière aux évolutions du climat. Ce rapport a identifié les éléments dont disposent l'agriculture et la forêt pour lutter contre le changement climatique. Il constitue la première étape d'un travail amené à être poursuivi par le Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER).
La forêt fournit du bois pour l'éleveur et du fourrage pour le troupeau
Damien HARDY, AuteurDenis Souveplane est éleveur depuis 1975. Ses chèvres tirent une grande partie de leur alimentation des ressources de la colline boisée du Vigan, dans le Gard. Profitant des parcours boisés l'été, elles se nourrissent de glands et de châtaignes à l'automne, et aucun concentré provenant du commerce n'est distribué, du tarissement à la mise bas. L'écorce fait aussi partie des aliments consommés par les chèvres de Denis et, à condition qu'elles n'en mangent pas de grandes quantités à la montée de la sève, cela a un effet vermifuge notable, au point qu'elles n'ont pas eu besoin d'être traitées contre le strongle depuis 3 ans. La recherche d'un équilibre entre nourriture des animaux et protection des jeunes arbres fait partie des préoccupations de Denis. Il lui faut aussi assurer un bon entretien des sous-bois, organiser les coupes, valoriser le bois coupé, etc. Pour Fabienne Launay, du service fourrages et pastoralisme à l'Institut de l'élevage, le sylvopastoralisme, qui consiste à associer exploitation forestière et pâturage, est parfaitement adapté aux caprins, mais nécessite des interventions sur les arbres, et il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par les Centres régionaux de la propriété forestière (CRPF) et les conseillers agricoles.
Valorisation locale du « capital bois » et développement économique Bois énergie : un projet multi-acteurs en Haute Vallée de l'Aveyron
Philippe BARTHAS, AuteurLe développement de la filière bois et la valorisation des énergies renouvelables constituent l'un des axes de travail définis dans le cadre du diagnostic de territoire « Agriculture aveyronnaise à la loupe ». Ainsi, le canton de Laissac a mis en place le projet « Création d'une plate-forme collective et d'une unité de stockage destinées à valoriser, par la production de plaquettes, des résidus issus de l'entretien des haies et de la valorisation des parcelles boisées ». Les enjeux de ce projet concernent aussi bien les exploitants agricoles et forestiers, potentiels producteurs de la matière première ; les collectivités et entreprises locales, potentielles utilisatrices ; et le territoire, qui voit ici un projet de développement de son activité économique. Ce projet est financé par le Conseil départemental dans le cadre du dispositif « un Territoire, un Projet, une Enveloppe ».
L'agroforesterie en pratique : Des points clé pour réfléchir son projet
Le 16 mai 2013, à Villarceaux, des agriculteurs, des agronomes, des agroforestiers se sont réunis pour évoquer le vaste sujet de l'agroforesterie. Cette journée a été l'occasion d'échanger sur les savoirs scientifiques et les pratiques que mobilise l'agroforesterie... Des enseignements utiles ont été retenus. Présentation des points clé (avec l'appui de sources bibliographiques) : - Ce qu'il faut savoir avant de se lancer : Le statut juridique des terres à préciser ; Du temps de travail à prévoir sur l'exploitation ; - Estimer la rentabilité d'un projet agroforestier : Des aides à mobiliser ; Un retour sur investissement avec les années de récolte de bois ; - Choisir des arbres adaptés à ses conditions pédoclimatiques : Une espèce adaptée au sol ; Une espèce adaptée au climat ; - Veiller à une bonne implantation des arbres : Une bonne orientation des lignes d'arbres pour limiter la concurrence ; Une protection des arbres impérative ; - Un bon entretien pour un bois de qualité.
Dossier : « Gestion intégrée des espaces sylvo-pastoraux de l'arc Jurassien »
PASTUM, Auteur ; Alexandre BUTIN, Auteur ; Jean-Yves VANSTEELANT, AuteurLes espaces sylvo-pastoraux de l'arc Jurassien, appelés pâturages boisés en Suisse et pré-bois en France, étaient au cur d'un programme Interreg IIIA de coopération transfrontalière entre ces deux pays (de 2005 à 2008). L'objectif était de sauvegarder ces espaces à production mixte, notamment face à un risque de banalisation du paysage lié à la gestion généralement sectorielle des espaces forestiers et pastoraux. Six actions principales ont été menées : - réalisation d'une typologie simple des pâturages boisés ; - réalisation de fiches pour les relevés de terrain ; - définition d'une démarche et du contenu d'un plan de gestion intégrée ; - suivi de treize sites-pilotes en Suisse et en France ; - étude des aspects économiques et sociaux ; - réflexion sur la mise en place de plans de gestion intégrée. Un « Manuel de Gestion des espaces sylvo-pastoraux de l'Arc jurassien » a par ailleurs été publié. Cet article définit ce qu'est un plan de gestion intégrée, de l'approche avec l'ensemble des acteurs concernés par son financement, en passant par ses enjeux. Dans deux autres parties, les réflexions et méthodes de l'Office National des Forêts sur la définition d'indicateurs environnementaux, puis le concours franco-suisse des pâturages boisés sont présentés.
Fromager avec du soleil, du bois et du lait de brebis de la région
Katharina TRUNINGER, AuteurPeter et Heidi Hofstetter élèvent 240 brebis laitières et 40 agneaux sur leur ferme suisse de 30 ha qui répond aux critères de durabilité. Pour sa fromagerie, Peter s'est équipé d'une cuve chauffée en bois, plus chère mais plus durable qu'une cuve chauffée au mazout. Suite à l'agrandissement de la fromagerie, qui transforme aujourd'hui 250 000 litres de lait, des panneaux solaires ont été installés pour réduire la consommation de bois. Il est ainsi produit plus d'énergie que la ferme et la fromagerie n'en consomment. La fromagerie transforme le lait de la ferme et du lait bio de la région, en utilisant au maximum des ingrédients locaux (fruits, plantes aromatiques, etc). L'objectif des éleveurs est de certifier l'élevage en bio alors qu'il est actuellement en PI, et d'agrandir la fromagerie pour transformer plus de lait local.
A quoi servent les espaces forestiers du Parc des Grands Causses ?
Joël THOMAS, Auteur ; Jérôme BUSSIÈRE, AuteurAu sein du Parc des Grands Causses, des réflexions et des actions sont en cours, en lien avec la Chambre d'agriculture de l'Aveyron, sur le développement du sylvo-pastoralisme, qui vise à valoriser des zones boisées à la fois par la production d'herbe et par la production de bois. Deux itinéraires ont été testés, en layons et un autre en plein appelé jardinage, avec des éleveurs. Cette pratique du sylvo-pastoralisme peut être positive sur des bois encore ouverts, que l'on peut travailler pour laisser une couverture boisée de l'ordre de 70 % de la surface. Ce travail d'ouverture doit être guidé par les objectifs attendus de l'exploitation forestière. Ainsi, on pourra profiter de ce travail pour éliminer les arbres tordus si on envisage la production de bois de charpente. Le sylvo-pastoralisme, pratique bien adaptée pour des troupeaux de brebis laitières peu productives, peut s'avérer une alternative intéressante dans un contexte de prix croissants des aliments pour le bétail. Il faut toutefois que cela soit bien raisonné, notamment pour ne pas impacter la capacité de régénération de la forêt.
Repères : Chiffres clés des énergies renouvelables : Edition 2013
Force vive de l'eau, énergie du vent, rayonnement solaire, mais aussi géothermie, chaleur du bois et des autres ressources de la biomasse, sans oublier les carburants végétaux et la valorisation des déchets. Les énergies renouvelables prennent de multiples formes. Leur développement constitue un enjeu fort dans un contexte d'appétit croissant des ressources à l'échelle mondiale, d'épuisement des ressources fossiles et de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'Union européenne s'est fixé l'objectif de satisfaire 20 % de sa consommation finale d'énergie par les énergies renouvelables à l'horizon 2020 ; cette ambition se traduit par une cible de 23 % pour la France. Le Service de l'observation et des statistiques a donc souhaité rassembler, dans un seul document, ses données les plus récentes sur les énergies renouvelables afin de les mettre à disposition d'un large public... Au sommaire : - Le mix énergétique en métropole ; - Les énergies renouvelables en métropole ; - Les énergies renouvelables dans les DOM ; - Les énergies renouvelables par filière : Hydraulique renouvelable ; Eolien ; Solaire photovoltaïque ; Solaire thermique ; Pompes à chaleur ; Bois ; Déchets ; Biogaz ; Biocarburants ; - Objectifs 2020 et situation actuelle de la France ; - Comparaisons européennes et internationales ; - Définitions.
Agroforesterie : Produire autrement
Pierre SAVY, AuteurL'agroforesterie, c'est-à-dire la mise en place dans une même parcelle d'arbres, pour la production de bois, et de cultures, a été expérimentée à l'INRA au début des années 90. C'est une pratique pourtant bien plus ancienne, datant de l'Antiquité, et encore très utilisée dans certaines zones tropicales. Encore peu développée en France, l'agroforesterie serait pourtant plus rentable économiquement que la production de bois et de cultures séparées dans l'espace, et présenterait également de nombreux avantages environnementaux. C'est en effet ce que peut observer Christian Dupraz, qui étudie et expérimente l'agroforesterie depuis plusieurs années à l'INRA de Montpellier. La réussite d'un tel système de culture repose sur la bonne association entre les essences d'arbres et les cultures annuelles, et sur le choix d'une association adaptée à l'exploitation agricole, à son matériel et à ses objectifs. En respectant ces principes de base, l'agroforesterie peut être mise en place partout en France.
Conservation des pâturages boisés du Jura : défis climatiques et agro-politiques
Alexandre BUTTLER, Auteur ; Konstantin GAVAZOV, Auteur ; Alexander PERINGER, Auteur ; ET AL., AuteurÉcosystèmes façonnés par l'homme, les pâturages boisés du Jura offrent une double production de fourrages et de bois. Ces milieux sont également pourvoyeurs de services écosystémiques, en lien avec l'environnement (purification de l'eau ) ou les loisirs (paysages attractifs). Aujourd'hui, ils sont soumis à deux facteurs de changement importants qui pourraient influencer leur équilibre et leur gestion : le réchauffement climatique et les politiques agricoles, notamment la réforme agraire (PA 14-17). Afin d'en évaluer les conséquences, une expérience de transplantation de mésocosmes et l'utilisation de modèles de simulation ont été mises en place. Les résultats obtenus suggèrent que le réchauffement climatique induira une diminution de la production fourragère en milieux non-boisés, mais un maintien de celle-ci en milieux boisés. Par ailleurs, la réforme agraire PA 14-17 devrait favoriser l'extensification de la pâture pouvant induire une fermeture des paysages.
Elevage en zone humide : Des contraintes particulières
Christophe ROSSIGNOL, Auteur ; Christophe CHARTIER, Auteur ; Jonathan THIERY-COLLET, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage en zone humide, surtout bovin, reste une activité majeure pour la valorisation économique de ces territoires et pour leur conservation. Néanmoins, divers contraintes et défis sont à prendre en compte. C'est ce que montrent les différents articles repris dans ce dossier. Tout d'abord, il faut mettre en place une gestion raisonnée du pâturage qui permettra de maîtriser les risques sanitaires importants, notamment parasitaires, liés à ces zones. La démarche proposée est de ne pas chercher à éradiquer les parasites mais d'atteindre un équilibre hôte-parasite. D'autres contraintes sont à prendre en compte : la gestion des niveaux d'eau qui doit tenir compte de divers besoins, dont ceux de l'élevage, la conservation de la biodiversité ou encore la « compétition » qui peut exister entre sylviculture et élevage. En effet, sur certains territoires, la priorité a été donnée à la filière bois, amenant à des impacts négatifs sur la biodiversité ou sur l'eau. Or, le retour de parcelles forestières en prairies est parfois difficile, notamment pour des raisons administratives. Cela soulève la question de la place de l'agriculteur, qui doit être vu comme un partenaire à part entière pour la gestion de ces zones humides. Ceci explique notamment les actions de l'État pour favoriser une recherche agronomique visant à développer des solutions innovantes pour des élevages viables économiquement et écologiquement en zones humides.
J'entretiens mes boiseries : Volets, parquets, meubles...
Les boiseries extérieures (volets, portes, fenêtres...) doivent être protégées pour résister aux assauts du soleil, de la sécheresse, des pluies... De même, les parquets, escaliers et meubles intérieurs doivent être préservés de l'usure, des chocs, du frottement de nos pas... L'idéal pour cela est d'utiliser des produits sains, efficaces et durables, mais aussi économiques. Bruno Gouttry propose 10 recettes simples, naturelles, éprouvées et peu onéreuses de décapants, huiles et cires pour boiseries intérieures, vernis, lasures et laques pour boiseries intérieures ou extérieures, à faire soi-même. Pour chaque type de revêtement, il fournit les conseils de mise en uvre, qu'il s'agisse de neuf ou de remise en état. Il propose également des sélections comparatives de produits prêts à l'emploi.
Le Néflier commun (Mespilus germanica)
Mélissa DUMAS, AuteurLe Néflier commun est cultivé, entre autres, pour ses vertus médicinales et ses fruits. Originaire d'Asie, cette plante a été importée en Europe par les romains, où elle a trouvé un climat tempéré qui lui convient et qui a permis sa mise en culture, notamment en France. Ses fruits, les nèfles, sont des fruits d'hiver consommés à complète maturité. Ses vertus médicinales consistent en des effets diurétique, astringent et tonique, et le fruit est ainsi utilisé contre les problèmes cutanés, d'estomac et de bouche.
L'agroforesterie, une association « plaine » d'avenir (Les Enjeux - Mai 2011)
Anne KERDRANVAT, Auteur ; Robin VERGONJEANNE, AuteurCet article présente les intérêts de l'agroforesterie. Planter des arbres au milieu de ses cultures présente divers avantages : limitation du lessivage des sols, de l'érosion ou encore de l'évapotranspiration, apport de matière organique par les arbres, meilleur rendement, constitution d'un capital, renforcement de la biodiversité et appui à la lutte contre les bio-agresseurs Deux témoignages d'agriculteurs sont présentés ici, ainsi qu'un point sur les clés du succès à prendre en compte lors de la création d'une parcelle agroforestière, notamment sur les espèces d'arbres à privilégier.
Bois et chanvre en rénovation
Sylvain MORETEAU, AuteurA Fegersheim, à quelques kilomètres de Strasbourg, les fermes et les granges changent de vocation et deviennent des lieux d'habitation dotés du confort moderne. Au cur du village, au sein d'une ferme d'époque en forme de U, se trouve la grange rénovée par Bernard (fils des derniers agriculteurs retraités) et Marlène. Pour la réalisation des plans et la maîtrise d'uvre, le couple a sollicité les conseils de Claude Eichwald, un entrepreneur indépendant, président de l'association Construire en chanvre. Après une évocation du chantier, l'article revient sur la prédilection de Claude Eichwald pour les matériaux naturels et la performance énergétique. Il a, en effet, une sensibilité particulière vis-à-vis du chanvre et du bois. A l'intérieur de la grange, la totalité des murs a été doublée par un enduit chaux-chanvre... L'isolation phonique et thermique des cloisons est assurée par de la laine de chanvre. La grange rénovée est, par ailleurs, équipée d'un poêle de masse. La démarche globale mise en uvre dans le chantier a valu à cette rénovation le prix régional 2005 du Ruban vert de la qualité environnementale. En outre, l'article fait un point sur les qualités du chanvre textile (Cannabis sativa), ainsi que sur le chantier (durée, objectif des travaux, nature des travaux, matériaux...).
Bois de chauffage : Eviter les embûches
Philippe GUIBERT, AuteurTraditionnellement utilisé sous forme de bûches, le bois de chauffage chauffe la maison à bon compte, à condition de disposer d'un appareil de chauffage moderne et performant. Le prix du kilowattheure (kWh) est en moyenne de 3 centimes d'euro au lieu de 6,7 pour le fioul ou 11,9 centimes pour l'électricité (Source : Ademe). Il s'agit aussi d'une énergie propre et renouvelable. Car, contrairement aux énergies fossiles, le bilan carbone du bois est neutre. Le dioxyde de carbone (CO2) rejeté lors de sa combustion est emmagasiné pendant sa croissance. Les émissions d'autres polluants atmosphériques, telles que les particules ou l'oxyde d'azote, peuvent être limitées grâce à l'utilisation d'appareils de chauffage performants et de combustibles de qualité. Le massif forestier français est actuellement en croissance et largement sous-exploité. Seuls 60 % de l'accroissement naturel annuel sont prélevés chaque année. L'organisation de filières d'approvisionnement et la diversification des formes de combustible offrent ainsi de belles perspectives pour le bois énergie. Pour autant, tous les bois ne se valent pas. L'approvisionnement mérite une attention particulière pour optimiser au maximum son chauffage. Plusieurs de ses particularités sont traitées : - L'énergie au bois ; - Bois sec ; - Des pellets à la pelle ; - Plaquettes de bois : plus économiques.
Le bois, l'outil, le geste... : Guide de fabrication d'objets usuels en bois
Cet ouvrage présente, étapes par étapes, la confection de nombreux objets en bois. Après un avant propos consacré aux réflexions sur les objets usuels en bois, les valeurs et symboles qu'ils véhiculent, l'ouvrage présente : - Le bois : Où le récolter ? ; Quel bois couper ? ; Quand le couper, comment le stocker ? ; Quand l'utiliser ?... ; - L'outil manuel, manuel d'outils : Le choix ; Du plus simple au plus sophistiqué... ; - Le geste, dans la nature comme à l'atelier : Progression ; Le bon volume ; Apprêter son bois... ; - L'objet, plus de 25 réalisations, geste après geste : Couverts ; Récipients creux ; Objets divers...
Chênelet : basse conso pour tous
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLes six logements sociaux éco-construits, réalisés par Chênelet Construction, à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), montrent qu'il est possible de réaliser du logement social basse consommation (BBC), de qualité et à charges maîtrisées, pour des locataires à faibles revenus. Gérant de la SCIC Chênelet Habitat, Pierre Gaudin détaille les aspects techniques de cette réalisation et les conditions de création de l'association Chênelet. Aujourd'hui, Chênelet est un groupe qui rassemble l'entreprise d'insertion Scieries et Palettes du Littoral (SPL) ; les activités liées à l'habitat ; un jardin d'insertion ; une épicerie en ligne ; une cuisine professionnelle Cela permet de proposer, aux personnes accueillies, des parcours de qualification diversifiés, avec un effectif important consacré à la formation. SPL compte 180 salariés. Les constructions que propose Chênelet ont toutes en commun l'utilisation du bois et des briques de terre crue produits sur place, mais sont en évolution constante. Dans sa recherche de solutions écologiques et économiques, l'équipe de Chênelet Construction est souvent amenée à expérimenter, innover Seul « industriel » admis dans le réseau Ecobâtir dès sa fondation, Chênelet partage également ses ressources documentaires
Construire en terre-paille
Héritière du torchis-colombage, la technique de construction en terre-paille se répand aujourd'hui en France, notamment auprès des autoconstructeurs, sensibles aux questions écologiques, car elle présente un faible impact sur l'environnement. En effet, elle utilise essentiellement du bois - pour la structure - de la terre crue et de la paille - pour le remplissage. Ces matériaux, naturels et sains, sont généralement disponibles sur place ou à proximité. On ne consomme pas ou peu d'énergie pour les fabriquer, on émet peu de polluants pour se les procurer. De plus, cette technique présente une grande efficacité thermique. Certains de nos voisins, Belgique, Pays-Bas, Allemagne... ne s'y sont pas trompés : ils ont officiellement reconnu ce mode de mise en uvre et améliorent régulièrement leur savoir-faire en la matière, faisant ainsi se rejoindre tradition et modernité. En France, des professionnels, soucieux d'orienter leur pratique vers un plus grand respect de l'environnement, arrivent peu à peu à faire reconnaître cette technique universelle et porteuse d'avenir.
Dans le Larzac : Le pâturage en forêt, une pratique à encourager
Bernard GRIFFOUL, AuteurTechniciens de l'élevage et de la forêt avaient choisi le territoire emblématique du Larzac, en juin 2010, pour venir parler sylvopastoralisme, à l'initiative de l'association Forêt méditerranéenne et de l'Association française de pastoralisme. Ce fut l'occasion de faire un bilan sur les programmes de recherche, menés depuis une vingtaine d'années, sur le bien-fondé du sylvopastoralisme. Le Gaec de la Naucq (Maryse, Francis et Mathieu Roux), qui recevait les participants du colloque, situé sur la commune de la Couvertoirade (Aveyron), exploite 330 hectares dont 255 hectares de parcours (parmi lesquels 65 ha de bois de pins sylvestres et de chênes blancs). Des surfaces valorisées par un troupeau de 400 brebis laitières conduites en agriculture biologique. La volonté de Francis Roux est notamment de « gérer le pin sylvestre pour limiter son extension ». Mais une des difficultés réside, outre la gestion du parcours et des besoins alimentaires du troupeau, dans la pression du pâturage pas toujours suffisante pour contenir le boisement... Reste la valorisation des centaines de mètres cubes de bois qui se fabriquent tous les ans sur les terres du Gaec : seule une mise en valeur, par le biais de filières locales, peut lui donner un véritable intérêt économique. Gérard Guérin, de l'Institut de l'Elevage, attire néanmoins l'attention sur la nécessité de ne pas se tromper sur les objectifs sylvopastoraux qui consistent à investir et construire des systèmes fourragers intégrant les sous-bois. Un exemple de valorisation de pins sylvestres en bois de charpente, par le Gaec, est exposé, ainsi qu'un avis d'expert sur la biodiversité.
Formations arborées et puits de carbone
Cédric LAURET, AuteurCet article rappelle la définition d'un puits de carbone, le fonctionnement du processus de la photosynthèse, et le rôle des formations végétales en phase de croissance forte dans le stockage de carbone. Malheureusement, la déforestation libère prématurément des quantités importantes de carbone, et les rejets de gaz à effet de serre sont toujours en augmentation. Il est donc important de mettre en place de nouvelles formes de boisement, notamment des parcelles d'agroforesterie et de nouvelles haies. Le potentiel de stockage de ces deux types de formations arborées est évalué dans un tableau, en fonction du type d'arbre (à croissance lente ou rapide), et de la densité d'arbres. Toutes les plantations ne sont pas efficaces et différents paramètres doivent être raisonnés (choix de la parcelle et de son précédent cultural, choix de l'essence plantée et de la durée de la rotation, ).
Paillis de copeaux contre plastique
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurUne expérimentation, lancée en 2005 par l'association Arbres et Paysages d'Autan (Haute-Garonne), visait à comparer les performances de plusieurs paillis biodégradables à celles du plastique. Sur 240 jeunes plants de frênes, quatre paillis ont été comparés pendant 6 ans : plastique noir (polyéthylène), copeaux de bois (déchets d'élagage broyés), dalles de bois compacté, feutre végétal (bois et jute), et des plants témoins sans paillage. Les résultats de l'expérimentation confirment l'intérêt du paillage et montrent que, parmi les paillis, les copeaux stimulent davantage la croissance des plants que le plastique, le feutre et les dalles qui affichent des performances équivalentes, et que, à long terme, les performances du plastique sont au minimum égalées par celles des paillis biodégradables.
Le pari de l'arbre et de la haie
L'arbre, symbole de la vie, et la haie, symbole paysan, appartiennent à l'inconscient collectif. Ils devraient naturellement être l'objet d'un respect partagé. Ce n'est pas le cas, de remembrements en aménagements, d'arrachages en limitations, ils ont été et restent les victimes du développement agricole, urbain, industriel. Ils gênent le voisinage, les lignes aériennes, ils font de l'ombre... Là, où ils sont supportés, ils sont taillés, contenus dans des parcs. Or, l'arbre et la haie sont porteurs de toutes les qualités - écologique, paysagère, économique, agricole et bien entendu culturelle. Cet ouvrage fait le point sur ces qualités indiscutables, portées par la demande sociétale. Il analyse les aspects psychologiques du blocage, voire de la haine, dont sont sujets l'arbre et la haie, et donne les clés pour mieux les vaincre. Il est temps de leur donner un statut, de les protéger et de les multiplier. A ce titre, le guide pour la plantation "Et si je plantais une haie ? : Manuel pratique pour la plantation" de Sylvie Monier, qui accompagne cet ouvrage, permet à chacun de planter sa haie. La reconsidération essentielle pour l'humanité de l'arbre et de la haie est un pari pour l'environnement, l'agriculture et l'économie locale. Bernard Farinelli est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, portant sur l'économie locale, la question paysanne, le renouveau des campagnes. Directeur du développement local dans un département, il est également chroniqueur à L'Esprit Village. Engagé, avec d'autres, pour la sauvegarde du bocage bourbonnais au sein d'associations, il applique au quotidien les préceptes énoncés dans cet ouvrage et participe au renouveau des savoir-faire traditionnels.
Plantations : Bien choisir son paillis
Delphine EVEN, AuteurEn couvrant le sol, le paillis limite les pertes en eau du sol par évaporation et le développement des herbes qui concurrencent les jeunes plants pour l'eau, les nutriments, la lumière et l'espace. Dans le cas des plantations d'arbres et d'arbustes (ligneux), les paillis doivent rester en place durant trois ans. Une grande variété de paillis existe sur le marché, mais la bâche plastique reste la plus utilisée en dépit de son impact environnemental. Dans le cadre de son activité d'aide à la plantation d'essences ligneuses locales, l'association Arbres et paysages d'autan, implantée en Haute-Garonne, travaille exclusivement avec des paillis biodégradables. L'association a décidé de réaliser une étude comparative sur les paillis plastiques et organiques les plus utilisés en plantation ligneuse : la bâche plastique noire en polyéthylène, les copeaux de bois, les dalles de bois compacté et le feutre végétal. L'objectif consiste à déterminer si le paillis plastique est réellement plus efficace que les paillis biodégradables sur le long terme ; à évaluer l'impact environnemental de ces deux types de matériaux. Différents paramètres ont été relevés entre 2005 et 2011 sur une parcelle expérimentale. Le projet est financé par l'Europe, le Conseil régional de Midi-Pyrénées et l'Agence de l'eau Adour-Garonne. L'article fait un décryptage scientifique des intérêts du paillage : une croissance des plants améliorée ; une concurrence herbacée limitée ; une vie du sol dynamisée ; un enrichissement naturel de la plantation ; côté pratique, les + et les de chacun (paillage avec copeaux de bois, dalles de bois, feutre, paillis plastique, autres techniques).
25 extensions bois : Maisons individuelles
Choisir le bois comme matériau de construction pour une extension, c'est évidemment faire le choix d'une matière vivante, chaleureuse, agréable au toucher... mais c'est aussi faire le choix d'un processus constructif économique et durable. Ce sont toutes les solutions techniques performantes apportées par le bois que met en avant ce livre destiné au grand public comme aux professionnels à travers 25 réalisations d'extensions bois de maisons individuelles en France. Textes de présentation, photographies multiples et plans (niveau, coupe, masse) permettront aux lecteurs de voir les nombreuses possibilités qu'offre ce procédé architectural qui métamorphose les bâtis existants. Avec le témoignage des architectes intervenus pour les extensions bois de maisons individuelles, l'ouvrage fait une présentation de réalisations concrètes dans différents lieux de France : Saint-Maur-des-Fossés (94), Morières-lès-Avignon (84), Triel-sur-Seine (78)...
Construire en bois : Quelles solutions choisir ?
La construction d'une maison en bois est un choix judicieux et durable car ses atouts sont nombreux : écologique, résistante au feu, saine, isolante thermique et acoustique, esthétique, confortable... Mais comment choisir entre les différentes techniques disponibles aujourd'hui : à ossature en bois, en rondins ou fustes, en madriers, à charpente sectionnelle, en briques ou parpaings de bois, en panneaux sandwich, en bambou, Domespace®, yourtes, roulottes, cabanes perchées ? Quels sont les avantages et inconvénients de chacune ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre pour éviter les pollutions domestiques ? Ce guide fait le point sur les toutes dernières techniques disponibles, des fondations au toit. Il n'a pas pour but d'apprendre à construire sa maison en bois de A à Z, mais ce sera un outil précieux pour aider à sélectionner le type de construction et les artisans ou à mener son projet si l'on souhaite recourir à l'autoconstruction.