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United in Science 2022 : A multi-organization high-level compilation of the most recent science related to climate change, impacts and responses
Lauren STUART, Auteur ; Jürg LUTERBACHER, Auteur ; Laura PATERSON, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (7 bis Avenue de la Paix, P.O. Box 2300, CH-1211, SUISSE) : WORLD METEOROLOGICAL ORGANIZATION (WMO) | 2022Ce rapport a été établi par l'Organisation météorologique mondiale (OMM, ou World Meteorological Organization WMO), sous la direction du Secrétaire général des Nations Unies, afin de rassembler les dernières mises à jour relatives à la climatologie provenant des principales organisations partenaires mondiales. L'enjeu du rapport est de fournir des données scientifiques, permettant d'éclairer les décideurs publics dans leurs décisions. Si les émissions globales de gaz à effet de serre (GES) ont diminué en 2020, dans le contexte de pandémie Covid-19, elles ont retrouvé leur niveau de 2019 dès 2021. Les concentrations des GES dans l'atmosphère continuent ainsi d'augmenter, entraînant une augmentation de la température mondiale de surface et autres conséquences. D'autres études relèvent, par ailleurs, que la mise en uvre des engagements pris par les pays en matière d'atténuation est insuffisante et ne permettra pas de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels. Les ambitions devraient être quatre fois plus fortes pour maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de 2°C. Les auteurs alertent sur le fait que, sans une réelle action urgente, ambitieuse et efficace, les effets sur le climat et la population mondiale pourraient être dévastateurs. Ils préconisent, en parallèle, la mise en uvre de systèmes d'alerte pour mieux faire face aux catastrophes climatiques.
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Dossier : Repenser son système suite au départ d'un associé
Pauline BOGE, Auteur ; Élise SCHEEPERS, AuteurEn France, les fermes sont de plus en plus fréquemment confrontées au départ dun associé. Avec le vieillissement de la population agricole, les fermes continuent de disparaître, faute dun nombre suffisant de repreneurs dans le ratio départ-installation. Afin de favoriser la reprise de lexploitation, les agriculteurs doivent saisir loccasion de repenser leur système en se recentrant sur certaines priorités : gagner en autonomie, installer un jeune, recruter un salarié... Sappuyant sur les données statistiques publiées par Agreste, ce dossier fait, dans un premier temps, létat des lieux des tendances démographiques en agriculture bio en France et, plus particulièrement, pour la région du Grand Est. Il présente également lévolution des profils des candidats à linstallation : une part de plus en plus importante de porteurs de projets sont non issus du milieu agricole (NIMA) et ont, par conséquent, des envies différentes par rapport aux systèmes en place. Pour favoriser la transmission de la ferme, il est donc parfois nécessaire pour les cédants, denvisager différemment leurs productions et leurs modes de commercialisation, ou de mettre en place un projet de diversification avec le repreneur. Le porteur de projet peut exercer son futur métier dans le cadre dun espace-test, lui permettant dêtre accompagné avant de décider de poursuivre, dadapter ou darrêter son projet dinstallation. Pour accéder à cette opportunité, il faut une formation agricole préalable (BPREA conseillé) ou pouvoir justifier dune expérience professionnelle, et présenter son projet (en AB) à lassociation Espaces Tests de la région. Le portrait de Jean-Luc Rosselle, installé en bio sur la ferme familiale, est présenté comme exemple de parcours et décrit les aménagements mis en place, avant le départ à la retraite de son oncle, pour la conversion en bio de l'exploitation et sa transition vers un système plus résilient.
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Déclaration de lOMM sur létat du climat mondial en 2019
Cette publication marque le 25ème anniversaire de la déclaration de lOrganisation Météorologique Mondiale (WMO - World Meteorological Organization) sur létat et lévolution du climat à l'échelle mondiale. Elle est le fruit danalyses internationales destinées à rendre compte des variations interannuelles du climat et de son évolution sur le long terme. Ce rapport commence par quantifier les évolutions des principaux indicateurs climatiques en 2019 : température, gaz à effet de serre et ozone, évolution de différents facteurs mesurés dans les océans et dans la cryosphère Il détaille ensuite les principaux aléas climatiques qui ont sévi durant cette année (vagues de chaleur et de froid, inondations, cyclones, tempêtes, vents violents, sécheresses, incendies ), en expliquant leurs causes, leurs intensités et en présentant que les zones géographiques quils ont frappées. Le rapport dépeint également les différents risques et impacts que ces évolutions peuvent engendrer sur la santé humaine et la sécurité alimentaire des pays. Enfin, une étude de cas est détaillée : celle des chocs climatiques extrêmes qui ont sévi en 2019 dans la région de la corne de lAfrique (Éthiopie, Kenya, Somalie et Ouganda) et qui ont entraîné une dégradation de la sécurité alimentaire et dimportants déplacements de population.
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Eleveurs et artisans de bouche préviennent les risques dincendies
Emma SOY, AuteurLe bassin méditerranéen se caractérise par des forêts souvent non exploitées et très vulnérables face aux incendies (cette vulnérabilité est accrue par le changement climatique). Pour limiter les risques dincendies de manière durable, les forêts et paysages forestiers doivent être entretenus. Cest dans ce contexte que le projet « Ramats de Foc » (« Troupeaux de feu ») a vu le jour en Catalogne. Lobjectif est que des troupeaux aident à la prévention des feux de forêt. Ce projet regroupe des propriétaires forestiers, des éleveurs, des boucheries, des charcuteries, des restaurants, des pompiers, des ingénieurs et gestionnaires forestiers. Comme le fait de pâturer dans les bois demande des efforts supplémentaires aux éleveurs et entraîne une baisse de la productivité du troupeau, le label « Ramats de Foc » a été créé pour mieux valoriser les produits animaux (viande, fromages et autres produits laitiers) des troupeaux qui aident au contrôle du risque incendie. Les éleveurs travaillent ainsi directement avec les pompiers et des ingénieurs forestiers, et font pâturer des zones préalablement définies. Les artisans de bouche qui commercialisent les produits sengagent à expliquer aux clients la valeur ajoutée garantie par ce label.
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Friches littorales de Moëlan-sur-Mer : Un projet unique en France
SYMBIOSE, AuteurÀ Moëlan-sur-Mer (Finistère), un projet de reconquête des friches littorales est en train de se concrétiser. Issu de réflexions menées depuis 2013, ce projet porte sur 120 ha de terrains agricoles non exploités depuis les années 60-70. Il aura fallu cinq ans de cheminement administratif pour que des activités agricoles soient de nouveau permises. Dici deux ans, une petite dizaine de producteurs devraient travailler ces terres. Ce projet a été porté par la municipalité, qui a choisi de sappuyer sur Terre de Liens et sur le GAB 29 pour animer sa mise en uvre (les projets agricoles sont tous en agriculture biologique). Les 120 ha sont composés de trois îlots (23, 27 et 64 ha). Pour chacun de ces îlots, des ateliers dinformation et de co-construction avec les propriétaires ont été réalisés, puis des projets agricoles ont été étudiés et retenus (ou sont encore à létude). Létape de défrichement et de mise en culture va pouvoir bientôt commencer. Par exemple, lîlot de 23 ha va permettre linstallation dun maraîcher diversifié (5 ha) et dOptim-ism, une association dinsertion sociale et professionnelle (18 ha).
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Le maraîchage reprend racine dans la métropole toulousaine
Elsa EBRARD, AuteurEn Haute-Garonne, la commune de Blagnac, qui fait partie de la métropole de Toulouse, et le Conseil départemental ont cherché à ré-installer des maraîchers, notamment en bio, sur les 135 hectares cultivables de la Plaine des Quinze Sols. Ces terrains, classés inondables et en périphérie urbaine, progressivement abandonnés, ont fait lobjet dun projet de recherche-action, mené de 2015 à 2019, en partenariat avec Solagro, Erables 31, lINRA et le CNRS. Parmi les préconisations, se trouvent : - le classement de la zone en ZAP (zone agricole à protéger) ; - la réorganisation foncière au niveau du PLU ; - une convention entre le Marché dIntérêt National de Toulouse et la régie alimentaire de Blagnac pour la valorisation de la production. Aujourdhui, trois candidats sont en cours dinstallation, dont Quentin Fauvre, qui témoigne de sa réorientation en maraîcher bio.
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Survey on Public Opinion in Europe regarding contentious inputs - a report
Gunnar VITTERSØ, Auteur ; Hanne TORJUSEN, Auteur ; Christian Bernhard Holth THORJUSSEN, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2019Le projet européen Organic-PLUS (2018-2022) a pour objectif de trouver des alternatives aux intrants controversés en AB (ex : cuivre, antibiotiques...). Ce rapport fournit les résultats d'une enquête en ligne, réalisée auprès de consommateurs de sept pays européens (Allemagne, Norvège, Royaume-Uni, Espagne, Pologne, Italie et France) visant à : 1 - mieux comprendre leurs perceptions et leurs attentes vis-à-vis des produits biologiques ; 2 - cerner leurs préoccupations concernant lutilisation dintrants controversés. L'analyse de l'enquête a permis de révéler des différences de consommation daliments biologiques entre les pays. Par exemple, les consommateurs italiens et français déclarent, dans une plus large mesure, manger fréquemment des aliments bio, alors quau contraire, un pourcentage élevé de consommateurs du Royaume-Uni déclarent ne jamais manger d'aliments bio. Concernant lapprovisionnement de ces consommateurs en produits bio, il se fait principalement dans les supermarchés non spécialisés en Norvège et au Royaume-Uni, tandis que des canaux de distribution alternatifs prévalent en Italie, en Espagne et en Pologne. La France et l'Allemagne se situent au milieu avec des canaux d'approvisionnement assez diversifiés. Quant aux attentes des consommateurs vis-à-vis des produits bio, un consensus assez fort a été décelé dans tous les pays sur l'importance de réduire l'utilisation d'antibiotiques et demballages plastiques. Dautres enjeux spécifiques à chaque pays ont également été identifiés. En particulier en France et en Italie, où la saisonnalité des produits et lapprovisionnement local ont été notés comme des enjeux très importants. Concernant les intrants controversés, les consommateurs italiens, polonais, français et espagnols ont souligné limportance de renforcer la réglementation liée à l'utilisation d'antibiotiques, de cuivre et de plastique. Ceci est moins ressorti au Royaume-Uni et en Norvège, mais ces pays avaient la plus forte proportion de « sans opinion » concernant ces questions.
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Le cacao ne compte pas pour du beurre
Fortin BLEY, AuteurLa Côte d'Ivoire est le premier pays producteur et exportateur de cacao. La filière est construite autour d'un modèle d'agriculture familiale qui permet à environ cinq millions de personnes de subvenir à leurs besoins. Or, ces dernières sont mises en grande difficulté par la forte chute des cours mondiaux survenue fin 2016 avec, comme dommage collatéral, une accentuation de l'exode rural vers les villes. Pour Fortin Bley, producteur de cacao en Côte d'Ivoire, président du réseau des producteurs Fairtrade d'Afrique de l'Ouest, membre du conseil d'administration de la coopérative CANN et auteur de cet article, deux pistes sont à développer pour maintenir le nombre de producteurs : leur assurer un niveau de vie décent et développer des modes de culture plus durables, notamment pour faire face au changement climatique, à l'appauvrissement des sols et à l'apparition de nouvelles maladies du cacaoyer. Le commerce équitable, en assurant un prix minimum garanti, est une des pistes à développer selon l'auteur. Par ailleurs, dans le cadre d'un système coopératif, il insiste sur l'importance du partage des décisions et de la mise en place d'un système démocratique.
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Dossier : Pastoralismes varois : Sylvopastoralisme et enjeux territoriaux
Sylvain BLANCHON, Auteur ; Laurent GARDE, Auteur ; Pascal THAVAUD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier fait un état des lieux des pratiques sylvopastorales du Var et de leurs liens avec les enjeux territoriaux. Il contient des informations concernant le programme et le déroulement de la 23ème Rencontre nationale des acteurs du pastoralisme. Des données chiffrées sont apportées sur limportance du pastoralisme en région Provence-Alpes-Côte-dAzur, suivies dun focus sur le département du Var, en présentant les tendances dévolution du sylvopastoralisme dans ce département et limpact de la réforme de la PAC depuis 2015. Trois systèmes délevage ovins sont ensuite décrits, ainsi que quatre systèmes caprins. Des informations sur la pratique de la transhumance hivernale, dite « transhumance inverse », sont apportées, ainsi que sur limpact du loup sur le pastoralisme et sur la DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) qui sont étroitement liés (certaines zones pâturées et nettoyées dans le cadre de la lutte contre les incendies sont abandonnées par les éleveurs car la prédation liée aux loups est supérieure dans ces zones boisées). Comme le Var est également un département viticole et que lenherbement dans les vignes est de plus en plus pratiqué, les avantages et inconvénients du pastoralisme dans les vignes sont ensuite détaillés, tout en apportant quelques éléments sur la corrélation entre litinéraire technique de la vigne (traitement, fertilisation) et la conduite des ovins. Lentretien par le pastoralisme du plus grand camp militaire dEurope, de 35 000 ha, situé sur le plateau du Canjuers (Var), est ensuite présenté, en sattardant sur la gestion particulière des troupeaux dans cette zone et sur des données chiffrées de limpact de la déprise agricole sur la prédation et la menace quelle représente sur ce plateau. Enfin, lhistoire des POPI (Plan dOrientation Pastoral Intercommunal), mis en place dans le Var et dans la plupart des départements méditerranéens, est retracée, puis illustrée via lexemple du POPI du pays de Fayence.
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Dossier Seniors
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Jean-Claude RODET, AuteurD'ici 2030, les personnes âgées de 60 ans et plus seront 20 millions en France (contre 15 millions aujourd'hui), soit un tiers de la population. Ce dossier se compose de 8 articles visant à faire le point sur une catégorie de consommateurs qui compte de plus en plus, dans un contexte de vieillissement de la population, les seniors. L'enjeu : adapter l'offre et anticiper les besoins et les tendances d'une composante importante de la société en matière de consommation, afin de mieux l'accompagner. Au sommaire : - Seniors : lenjeu dune offre adaptée ; - La santé des seniors ; - Conseils alimentaires pour les seniors ; - Compléments alimentaires ; - Phytothérapie des seniors ; - Les 20 secrets des populations à grande longévité ; - Les cosmétiques pour les seniors ; - Enquête consommateur.
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Friches : De nouveaux terrains d'ententes ?
Yann KERVENO, AuteurLes friches sont des terres qui ne sont plus entretenues par l'agriculture, généralement pour deux raisons principales : - leur mise en culture ou entretien est trop contraignant (topographie, pente, petite surface...) ; - les propriétaires ne veulent pas vendre ni louer en fermage ces terres, de peur de ne pouvoir les vendre dans le cas où elles passeraient en zone constructible. La pression foncière, particulièrement importante sur le pourtour méditerranéen, joue dans ce contexte un rôle particulièrement fort. Toutefois, des initiatives locales permettent la remise en culture de ces espaces, notamment par des élevages en quête de fourrages et d'autonomie. Dans cet article, deux exemples sont présentés : - dans l'Aude, des éleveurs bovins de montagne se sont réunis au sein d'un GIEE dans l'objectif de finir leurs veaux plutôt que de les exporter en maigre. Pour ce faire, et avec l'appui d'une commune et d'entreprises installées localement, ils ont pu valoriser 85 ha en plaine ; - dans les Pyrénées-Orientales, c'est la commune de Claira qui a proposé ses terres en friche aux éleveurs de la coopérative ovine départementale afin d'en assurer l'entretien. Ces terres sont utilisées pour la production de céréales et de fourrages et sont conduites en agriculture biologique. Dans ces deux cas, des baux de courte durée ont pu être signés. Comme le souligne Philippe Pointereau, du pôle agroenvironnement de Solagro, l'enfrichement n'est pas le seul facteur de disparition des terres agricoles, leur artificialisation reste un problème majeur qu'il faut combattre.
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Accaparement vert : A la croisée des chemins
T. Paul COX, AuteurSi le phénomène d'accaparement des terres pour la réalisation de grands projets, comme la mise en place de monocultures alimentaires intensives, est maintenant bien connu, celui dit d'accaparement vert est plus récent. Ce terme a été utilisé pour la première fois en 2008, par le journaliste John Vidal. Il désigne l'accaparement de terres pour des projets verts : conservation de la biodiversité, protection de la faune sauvage, projet de séquestration du carbone... D'une part, certains de ces projets ne se montrent pas aussi efficaces que prévu, et d'autre part, ils peuvent s'avérer très préjudiciables pour les populations locales, en les privant, par exemple, de l'accès à ces terres sur lesquelles elles vivent de manière ancestrale.
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Coévolution des paysages et des activités agricoles dans différents territoires d'élevage des montagnes françaises : entre intensification et déprise agricole
D. SHEEREN, Auteur ; J. LEFEBVRE, Auteur ; S. LADET, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture de montagne façonne les paysages qui subissent d'importantes mutations suite à la déprise agricole. Les transformations paysagères varient d'un territoire à l'autre selon la nature et l'importance des changements dans les pratiques et les systèmes de production. L'analyse de la coévolution des modes d'occupation des sols, des activités agricoles et de leur contexte socio-économique dans 5 territoires de montagne (Gapençais, Haute-Provence, Bigorre, Livradois-Forez, Vercors) permet d'évaluer dans quelle mesure l'agriculture et son adaptation affectent les paysages. Même si elle présente des limites, l'analyse conjointe de statistiques agricoles et photographies aériennes aide à comprendre les causes des dynamiques paysagères et les conséquences de l'évolution des activités agricoles.
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Faim zéro : En finir avec la faim dans le monde
En 2000, les Nations Unies établissaient les « objectifs du millénaire » visant à réduire drastiquement, en quinze ans, le nombre de personnes souffrant de faim dans le monde. Mais, en 2015, on comptera autant de personnes qui ont faim qu'en 2000 et qu'en... 1900, soit 850 millions. Toutes les dix secondes, un enfant continue à en mourir. Cette situation a souvent d'autres conséquences néfastes : insécurité, guerres, piraterie, terrorisme, émigration sauvage, épidémies. Dans son livre, Bruno Parmentier estime que la faim provient d'abord d'un phénomène politique, et que son élimination relève donc de l'action politique. Certains pays remportent ainsi des victoires, tels la Chine, le Viêt-nam ou le Brésil - avec son programme « Faim zéro » -, alors que d'autres stagnent, comme l'Inde, ou reculent, comme la plupart des pays d'Afrique subsaharienne. Malgré le réchauffement de la planète et l'augmentation de la population, malgré l'accaparement des terres ou la production d'agrocarburants au détriment des aliments, des solutions existent pour que tous les êtres humains mangent à leur faim, dès lors que les États se décident à agir : « renutrition » d'enfants en danger de mort ; encouragement des techniques de production agricole agroécologiques, y compris dans la petite agriculture familiale ; soutien ciblé au revenu des mères de famille fragilisées ; promotion de nouvelles alliances financières public-privé, etc. On peut y arriver, explique ce livre, si les citoyens, leurs organisations et leurs gouvernements reconnaissent la faim comme le principal problème que doit affronter l'humanité.
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Dossier Zones humides, terres d'agricultureS !!!
Yousri HANNACHI, Auteur ; Guy VASSEUR, Auteur ; Emmanuel THIRY, Auteur ; ET AL., AuteurLes zones humides, dont l'étendue couvre 5% du territoire français, sont des milieux particulièrement sensibles. Interface entre milieu terrestre et milieu aquatique, ce sont notamment des habitats de choix pour une grande diversité d'espèces végétales et animales. Un certain nombre d'agriculteurs sont amenés à travailler sur ces zones humides. Sans être un élément perturbateur, leur travail peut au contraire être nécessaire pour la préservation et le maintien de tels milieux. Pour cela, la conciliation des performances technico-économiques et environnementales est cruciale. Un plan national en faveur des zones humides a été conduit entre 2010 et 2013. Dans ce dossier, plusieurs initiatives entreprises en France et visant à développer un usage agricole respectueux des zones humides sont présentées : valorisation du pastoralisme, valorisation des produits de zone humide par la création d'une marque, maintien d'une activité agricole et valorisation du métier d'agriculteur, entretien des paysages