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Afrique du Nord : Entre flambée des prix agricoles et fragilité alimentaire
Thierry POUCH, AuteurD'après la FAO, l'indice des prix des produits alimentaires dans le monde évolue en dents de scie depuis 2007. Après de fortes hausses en 2007 et en 2008, année des émeutes de la faim, les prix ont baissé en 2009, pour remonter en 2010 au-delà de 2008. Cette crise a notamment eu comme conséquence l'augmentation du nombre de mal nourris dans le monde. L'Afrique du Nord est touchée de plein fouet du fait de sa dépendance aux importations et d'une production faible. Ce choc inflationniste provoqué par les importations pourrait être absorbé par la détention d'avantages comparatifs dans d'autres secteurs. Or, 4 pays sur 5 ne détiennent pas d'avantage comparatif particulier dans le secteur des productions agricoles non transformées et/ou transformées. L'Algérie et la Libye sont en mesure de couvrir leurs importations par une augmentation de leurs exportations d'hydrocarbures, dont les prix sont eux-mêmes orientés à la hausse. Olivier de Schutter, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, a invité la communauté internationale à « soutenir la capacité de tous les pays à se nourrir eux-mêmes » car, si les prix des céréales continuent d'augmenter, la facture des importations pourrait s'avérer insupportable pour les pays d'Afrique du Nord ne possédant pas de ressources en hydrocarbures.
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Agriculture : Une brasserie de bière près de chez vous ?
Des brasseries locales de bière se développent à nouveau, en composant avec les contraintes structurelles d'un secteur qui s'est massivement industrialisé. Résultat : une coexistence de structures à deux vitesses, avec les grandes marques d'un côté, les bières locales de l'autre. De 3 000, le nombre des brasseries est tombé à une vingtaine dans les années 80. Même si leur nombre tend depuis cette date à remonter (on dénombre pas moins de 30 brasseries locales en Bretagne), les petites brasseries ne représentent qu'1 à 2% du marché national. Facteur limitant : l'approvisionnement en malt. Des micro malteries pourraient bientôt voir le jour
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Alimentation 100% bio en aviculture : Zoom sur les matières premières
Frédéric RIPOCHE, AuteurDéjà reportée deux fois, la date pour une alimentation 100 % bio en volailles bio est fixée à ce jour au 1er janvier 2018. Mais, comment y faire face ? Le 18 juin 2015, à Angers, s'est tenue une restitution des résultats de divers projets de recherche, qui ont étudié pas moins de 37 matières premières potentiellement mobilisables pour l'alimentation des volailles, en complément du soja, dont la production reste fortement déficitaire en France : ortie, légumineuses à graines, concentré de luzerne, crépidule (espèce de coquillage), larves d'insectes n'en sont que quelques exemples. Mais il existe encore de nombreux freins et les besoins en recherche sont importants. Des adaptations législatives seront aussi nécessaires pour certains de ces produits. Atteindre le 100 % bio demandera de mobiliser plusieurs matières premières, en tenant compte aussi de ce qui peut être produit dans les territoires.
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L'alimentation 100 % bio des volailles et pondeuses : Un défi pour l'avenir de la filière
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurQuatre programmes de recherche et d'expérimentation (ProtéAB, Icopp, AviaAlim et Avibio) ont travaillé sur l'alimentation 100 % bio des volailles de chair et des poules pondeuses. La fin de la dérogation (portant sur 5 % de non bio) est en effet prévue pour le 1er janvier 2015. Les résultats de ces travaux montrent qu'une alimentation 100 % bio est faisable, mais avec un impact important : surcoût de l'aliment et/ou conséquences sur les performances des volailles (baisse du rendement de ponte ou allongement de la durée d'élevage pour les volailles de chair). La première solution est de compenser le gluten de maïs, le concentré protéique de pomme de terre (non disponibles en bio) et la levure de bière par le tourteau de soja en complément d'autres tourteaux et des protéagineux. Cependant, actuellement, de nombreux tourteaux sont importés (Inde, Chine ), ce qui n'est pas sans risques : flambée des prix et faible maîtrise de la traçabilité Aussi, quelles autres matières premières locales faut-il utiliser pour réussir le 100 % bio ? 33 matières premières ont été caractérisées : le tourteau de soja reste bien la référence pour la combinaison MAT, profil, digestibilité. Toutefois, la technologie pourrait améliorer la digestibilité d'autres tourteaux et n'est pas à négliger. Une autre solution consisterait donc à combiner plusieurs matières premières locales pour réussir le 100 % bio.
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Alimentation 100 % biologique en élevage de monogastriques : Pistes explorées par la recherche/expérimentation en AB
Antoine ROINSARD, Auteur ; Laurent ALIBERT, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2013La dérogation permettant une alimentation en monogastriques à 95 % biologique prendra fin en 2015. La recherche s'investit pour trouver des solutions pour les producteurs face à cette évolution réglementaire. Cette plaquette présente cinq projets de recherche, régionaux, nationaux ou européens, qui touchent à cette question. Ces projets explorent diverses pistes afin d'avoir une approche globale de cette question cruciale, aussi bien en termes de faisabilité technique, de qualité d'alimentation, de coût économique ou encore d'impact environnemental. Ainsi, sur une période allant de 2011 à 2015, quatre grands thèmes seront abordés par ces projets : (i) la disponibilité des matières premières en France et en Europe (projets ProtéAB, ICOPP et Avialim Bio), (ii) l'agronomie et les systèmes de culture avec en particulier des essais de variétés de protéagineux (projet ProtéAB), (iii) la valeur alimentaire de matières premières (projets ProtéAB, Monalim bio, Avialim Bio et ICOOP), et (iv) les formulations alimentaires (projets ProtéAB, Monalim bio, Avialim Bio, Porcs Bio et ICOOP).
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Alimentation du lapin en élevage biologique
Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation piloté par l'ITAB, porté par l'ITAVI. Cette fiche, intitulée "Alimentation du lapin en élevage biologique", traite des aspects suivants : Principes généraux de nutrition cunicole ; Recommandations pour la composition d'un aliment granulé complet ; Matières premières et aliments fréquemment utilisés.
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Alimentation porcine 100 % bio : La recherche teste les alternatives
Frédéric RIPOCHE, AuteurPas moins de quatre programmes de recherche se sont penchés sur la question de l'alimentation porcine 100 % bio, en prévision de l'arrêt des dérogations permettant l'ajout de 5 % de matières premières non bio dans les rations. Sont repris ici certains de leurs résultats. Diverses matières premières ont été identifiées comme intéressantes, productibles sur la ferme : l'amidon de céréales, les protéagineux et les graines d'oléagineux (colza, tournesol). Par ailleurs, les fourrages grossiers peuvent permettre d'économiser 10 % d'aliments complets. Cependant, il n'y a pas de matière première brute très riche en protéines pouvant être produite et valorisée sur la ferme. Il faut donc développer des procces technologiques pour obtenir de nouvelles sources à partir des matières premières. Il faudra développer ensuite des filières fiables pour rendre ces nouveaux produits accessibles. Le besoin d'apport élevé en lysine digestible est majeur, d'où des essais, menés en post sevrage, avec utilisation de levure de brasserie, de tourteau de soja et de concentré protéique de luzerne (CPL). Les résultats sont hétérogènes selon les élevages, mais encourageants, comme l'obtention de meilleurs résultats pour les formules 100% bio sans tourteau de soja. Mais, la faible disponibilité actuelle (ex : en CPL) de ces produits fait que les éleveurs vont devoir mobiliser les matières premières disponibles localement pour limiter leurs achats en soja. Pour ce qui est des légumineuses à graines, des essais ont été menés sur la féverole, le pois, le lupin et le soja. De nombreux freins techniques existent encore pour leur culture et d'autres essais sont donc à mener. Mais, ces légumineuses ont de gros atouts en termes de traçabilité et de sécurisation des approvisionnements.
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L'alimentation des volailles
Pour tout élevage, l'alimentation est un point essentiel. Dans le cas de la volaille, la réalisation d'un aliment fermier doit répondre à plusieurs objectifs : couvrir les besoins des animaux, être appétant et bien valorisé. Il faut donc réussir à apporter des nutriments sans créer des blocages de digestion, liés aux substances présentes dans certaines matières premières.
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Aliments et boissons : filières et produits
Etudes systématiques d'aliments et de boissons (lait, fromages, viandes, produits de la pêche, oeufs et ovoproduits, légumes et fruits frais, légumes secs et soja, céréales, corps gras, produits sucrés et produits glacés, boissons, produits issus de l'agriculture) : - la composition, les matières premières et les transformations subies, - les réglementations et les contrôles, - les qualités organoleptiques, nutritionnelles, hygiéniques et marchandes. L'ouvrage contient également un dossier sur les organismes végétaux génétiquement modifiés (OGM) et l'agriculture biologique.
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Annuaire Vert : 30ème édition
L'Annuaire vert est un guide qui propose des adresses d'entreprises dédiées au domaine de l'agriculture biologique et du développement durable : producteurs, transformateurs, distributeurs, formations..., regroupées sous différents thèmes : Alimentation biologique, diététique, PAI ; Catalogue Produits Alimentation bio, diététique, PAI ; Cosmétiques bio, matières premières ; Catalogue Produits cosmétiques bio, matières premières ; Equipement, Services aux entreprises ; Biomatériaux, Habitat, Eco-attitude ; Commerces spécialisés & secteur bien-être ; Institutionnels et Médias.
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Annuaire Vert : 31ème édition
L'Annuaire Vert propose des adresses d'entreprises dédiées aux domaines de l'agriculture biologique et du développement durable : producteurs, transformateurs, distributeurs, formations..., regroupées sous différents thèmes : Alimentation biologique, diététique, P.A.I. ; Catalogue Produits Alimentation bio, diététique, P.A.I. ; Cosmétiques bio, matières premières ; Catalogue Produits cosmétiques bio, matières premières ; Équipement, Services aux entreprises ; Biomatériaux, Habitat, Éco-attitude ; Commerces spécialisés & secteur bien-être ; Institutionnels et Médias.
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L'approvisionnement : des enjeux complexes
Sophie MERLE, AuteurCet article est extrait du dossier de la revue Travaux & Innovations n°203 : "La méthanisation agricole : de l'énergie et des idées !". L'installation d'un méthaniseur est à bien réfléchir, et l'étude des coûts fait partie de cette réflexion. Cette étude est complexe, car beaucoup de paramètres entrent en jeu : à la sortie, le prix de vente du kWh (calculé dans l'article à 0,072 euros/kwh, ce qui revient à 217 euros/tonne de matière sèche) ; à l'entrée, le coût de gestion et d'entretien du site de méthanisation, estimé ici à 400 euros / tonne de matière sèche. En gros, le calcul montre que le fournisseur de matière première doit être prêt à payer un minimum de 157 euros pour se débarrasser d'une tonne de matière sèche pour que le méthaniseur ne coûte rien (un tableau dans cet article fournit les détails du calcul). Mais, la stratégie va au-delà des simples coûts. En effet, les bactéries responsables de la digestion ne doivent pas subir des variations trop fortes dans le type de matières premières à traiter ; par ailleurs, l'exploitant doit disposer d'un stock de matières premières ensilées, afin de pouvoir négocier au mieux l'approvisionnement d'autres matières premières, sans devoir interrompre la chaîne de digestion. Et le stockage doit veiller à ne pas dégrader le potentiel méthanogène de ces matières.
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Audit sur la dépendance alimentaire des filières porcines et avicoles biologiques
Synthèse issue d'une étude réalisée par G. Lerebours, FRAB. Le développement important des productions animales, et celui plus faible des productions végétales ont suscité de nombreuses inquiétudes en Bretagne. L'objectif de l'étude était ainsi de déterminer les freins et les leviers majeurs d'un essor plus autonome des filières porcines et avicoles biologiques en matières d'alimentation. En effet, le déficit en matières premières de la région bretonne est tel qu'en 1998, les céréales bio ne couvraient que 43% des besoins et les oléoprotéagineux seulement 10% (estimation de G. Lerebours). Cependant, malgré les nombreuses contraintes au développement des cultures (contraintes techniques, pression foncière, intérêt économique faible), il existe des perspectives et des pistes de travail pour améliorer l'autonomie alimentaire des filières porcine et avicole (développement de la recherche appliquée, travail sur la réglementation et la liaison au sol, soutien aux projets multi-acteurs, inscription dans les CTE).
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Autonomie alimentaire en AB : Du système de cultures associées à l'élevage à la structuration d'échanges territoriaux
Antoine ROINSARD, AuteurL'autonomie alimentaire est une question clé en élevage biologique, de ruminants et de monogastriques, aussi bien en termes économique que de résilience. Les systèmes en polycultureélevage sont les plus à même de mettre en place des solutions techniques pour répondre à cet impératif. Mais, de nombreux freins font qu'atteindre cette autonomie est difficile, en ruminants et surtout pour les monogastriques. Une enquête récente, faite dans le projet CasDar ProtéAB, a montré qu'à l'échelle nationale, la production française de protéines pour l'alimentation animale est déficitaire de l'ordre de 20 000 tonnes de matière azotée totale. Face à ces besoins et aussi face à l'impératif du lien au sol, principe fondamental de l'AB, une alternative est alors le développement d'échanges à l'échelle des territoires entre éleveurs et céréaliers. Il existe, en AB, des expériences d'échanges territoriaux, mais encore très marginales. Cependant, les références manquent sur ces expériences pour en évaluer la durabilité, notamment au niveau économique et environnemental et, ainsi, à terme, pour en favoriser le développement.
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Bio en Limousin : Le guide 2014/2015
Le guide « Bio en Limousin », édité par Interbio Limousin, compte 119 contacts utiles aux consommateurs et professionnels à la recherche de matières premières ou de débouchés. Il recense 85 producteurs, 24 transformateurs et organisations professionnelles, et 10 distributeurs. En complément du guide papier, l'annuaire en ligne www.guide-bio-limousin.com permet une recherche facilitée des différents opérateurs bio du Limousin par département, produit et type d'opérateurs.