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Un verger sous bons auspices
"Itinéraire d'un couple d'arboriculteurs, installé sur 5 ha non loin de Metz. Production principale : les pommes, mais l'exploitation comprend aussi des pêchers et des fraisiers. Vente directe et passage en bio, grâce à un CTE (35000 F/an sur 5 ans), qui déclenche la remarque suivante de ce paysan : ""nous réalisons un chiffre d'affaire équivalent à celui d'une exploitation céréalière de 120 ha. Une telle structure, en reconversion bio, recevrait 200 000 F/an pour un actif. Ici, nous travaillons à deux sur 5 ha. Parlons-en de socio et d'éco-conditionnalité !"". "
Vergers haute tige : Appréciation de la qualité écologique
Le SRVA publie cette nouvelle mise à jour du classeur Nature & Agriculture, la troisième partie de la série "les clés d'appréciation de la qualité écologique". Après les clés permettant d'apprécier la qualité écologique des herbages et des haies et bosquets, voici un document qui permet de découvrir la richesse floristique et faunistique des vergers d'arbres fruitiers haute-tige.
Vers une agriculture européenne durable : Outils et méthodes
Le développement durable s'est imposé sur la scène internationale depuis dix ans. Né d'un rapport de l'ONU, reconnu à Rio au Sommet de la Terre, il a grandi en différents endroits du monde, où il a pris des formes variées. En Europe, la Commission a intégré cette "vision" du monde dans les politiques communautaires. Comment cette approche, a priori peu compatible avec les objectifs de libéralisation des marchés, s'est-elle intégrée à la politique agricole commune ? Les auteurs tentent d'apporter des éléments de réponse à cette question. Des éléments seulement, puisque la réponse ne se trouve pas uniquement au niveau de l'Union Européenne, ni à celui de la seule agriculture. Ils assemblent quelques pièces d'un puzzle, dessinant les formes générales de la réponse. Enjeux, champs d'application, outils, concepts sont multiples. Pour les auteurs, la statistique peut aider à résoudre certains problèmes. Elle reste au service des orientations politiques, elles-mêmes infléchies par la société.
Vers un développement territorial durable du continent européen
"Les quatre articles vont tous dans le sens d'un développement territorial durable du continent européen. Tout d'abord, la conférence européenne des ministres responsables de l'aménagement du territoire (CEMAT) a constitué des principes directeurs autour de six chapitres. De plus, la Fédération de Russie, qui est l'un des derniers Etats à avoir adhéré au Conseil de l'Europe permet une coopération transnationale, interrégionale et transfrontalière. Enfin, le Conseil de l'Europe a établi un accord intergouvernemental partiel ouvert, appelé ""Accord EUR-OPA Risques Majeurs"" dont l'objet est d'assurer la prévention, la protection et l'organisation des secours en cas de catastrophes naturelles et technologiques majeures."
Vers un regain de la production : La quetsche en voie de rénovation
"La sélection clonale de la quetsche débutée en 1978 par l'INRA fait l'objet depuis 1981 de suivis sur les deux stations régionales d'expérimentation Verexal et Arefe, respectivement en Alsace et en Lorraine, encadrées par le Ctifl. Avec une volonté professionnelle de relancer la production de quetsches dans l'Est de la France, une première présélection de quatre souches est proposée fin 2001 et répond bien aux critères de la quetsche en fonction de ses utilisations variées. Les témoins 2910 et 3396 ne sont pas détrônés pour leur qualité de fruit ; néanmoins les autres caractéristiques de calibre, stade de floraison, production, vigueur, ont pu être très nettement identifiées dans la population de quetsches."
Les vers de terre : Des fonctions vitales pour le sol
Le travail des vers de terre dans le sol est considérable. Des études menées par l'INRA du Pin-au-Haras ont montré que la totalité de la couche humifère d'une prairie passe dans leur tube digestif. Leur action sur la fertilité du sol est complète. Ce dossier technique expose le rôle des lombrics non seulement vis-à-vis du sol (restructuration et fertilité), mais aussi par rapport à la biodiversité. Cet allié précieux est toutefois menacé par certaines pratiques agronomiques et par l'usage de nombreux pesticides.
Vertretung des Ökolandbaus in Brüssel unverzichtbar
"Les groupes régionaux de l'IFOAM ""Union Européenne"" et ""Pays germanophones"" veulent établir un bureau à Bruxelles afin de garantir une présence permanente de l'agriculture biologique. Cela semble d'autant plus nécessaire que lors de la mise en concours du cinquième programme de recherche de l'UE les enquêtes en AB n'étaient guère accordées."
Les vertus de la propolis
La propolis nous vient des abeilles. Elles la recueillent sur les bourgeons des peupliers et des saules et s'en servent pour boucher les fentes de leurs ruches. En agriculture, différentes préparations à base de propolis, dont voici les secrets d'utilisation, ont été testées, souvent avec succès en protection phytosanitaire des vergers. La formule la plus utilisée est la solution hydro-alcoolique mais d'autres mélanges (propolis avec du soufre, des huiles végétales ou de la cire d'abeille) se sont révélés très intéressants contre l'oïdium, la cochenille de l'olivier ou encore pour protéger les blessures de taille contre les nécroses et chancres.
Veterinary Research : Parasitism in herbivores : evolution of breeding management and environmental demand
Veterinary Research publie des articles de recherche (et des courtes notes) et articles de synthèse (soumis ou sollicités) concernant la santé, les zoonoses et les maladies émergentes des animaux. Tous les articles sont soumis à évaluation par des experts. Les principaux domaines représentés sont : immunologie, microbiologie, virologie, parasitologie, anatomopathologie, physiopathologie, pharmacologie, toxicologie, épidémiologie, techniques de diagnostic. Cette édition concerne la santé animale selon les techniques d'élevage. Plusieurs points sont abordés, dont le parasitisme et les contraintes de l'agriculture biologique ; en effet, ces dernières font naître des solutions nouvelles pour lutter contre le parasitisme, et permettent de développer le caractère durable d'une exploitation biologique.
Viande Bio : mieux se faire connaître
L'intérêt des Français pour la viande bio est bel et bien présent. Les chiffres de l'Ofival, qui témoignent d'une hausse de la consommation des produits biologiques, le prouvent. Cela n'empêche pas la filière de connaître des troubles de croissance. Si la consommation s'est fortement développée lors de la crise de la vache folle, elle est retombée en même temps que les inquiétudes des consommateurs. Aujourd'hui la filière cherche un nouveau souffle. Elle travaille notamment deux aspects propres à accélérer son développement : trouver de nouveaux débouchés dans la distribution et développer la communication.
En viande bovine : Pourquoi pas le foin en plat unique l'hiver
L'hiver dernier, le GRAPEA a réalisé une expérimentation sur plusieurs exploitations du groupe au sujet des rations hivernales sur vaches allaitantes. Cette étude a fait l'objet du mémoire de fin d'étude d'Aude Brouard qui compare différents types de ration et leurs conséquences au niveau économique, technique et même social.
La vie en rose...
Des insectes contre des insectes. La lutte intégrée permet de réduire les traitements chimiques en laissant les parasites des fleurs se débattre avec leurs prédateurs naturels. Visite chez un producteur de roses...
A la vigne et en cave : Quelles règles les viticulteurs bio respectent-ils ?
Tous les viticulteurs bio souscrivent au respect des règles de base de production biologique. Ceux qui le souhaitent peuvent s'engager plus loin en observant un cahier des charges plus sévère, propre à l'association à laquelle ils adhèrent : Demeter, Lemaire-Boucher ou Nature et Progrès. La rédaction d'un cahier des charges pour les vins issus de l'agriculture biologique est en cours. Les viticulteurs bio alsaciens ont déjà rendu un projet de texte qui pourrait servir de plate-forme commune future.
La vigne conservatoire des cépages du Berry
Les vignes paysannes disparaissent irrémédiablement les unes après les autres. Dans les rares parcelles restantes, en dehors de vignobles réputés du Berry où l'encépagement est sévèrement contrôlé et limité, figurent des cépages devenus rares (Genouillet, Gros Meslier, Gouge...) ou spécifiques de certains terroirs viticoles ainsi que de très nombreux hybrides (Baco, Rayon d'Or...). Convaincue de l'intérêt de conserver ces cépages, tant d'un point de vue culturel et historique qu'économique, la Société Pomologique du Berry a lancé, dès 1987, le projet d'une vigne conservatoire. En 1994, après l'inventaire des cépages en Berry depuis 120 ans, la sélection des cépages répertoriés puis l'obtention et la plantation de ces derniers, le conservatoire a obtenu l'agrément de l'Association Française pour la Conservation des Espèces Végétales.
Le vignoble : un milieu de valeur pour la faune
Les terrains de culture, lieux façonnés par l'homme, ne sont pas tous des milieux défavorables aux oiseaux, aux reptiles et aux insectes. Cet article présente les résultats empiriques d'une dizaine d'observations effectuées lors de divers mandats ou à titre privé. Si les espèces changent d'une région à l'autre, les principes concernant la valeur écologique des vignobles et les mesures favorisant la faune peuvent être transposés dans la plupart des vignobles d'Europe Centrale.