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Consommation de bio Evolutions de la demande et contextes
En Suisse, au cours des dix dernières années, le marché alimentaire bio s'est bien développé, jusqu'à atteindre une part de marché de 11 % de l'ensemble des denrées alimentaires. En 2020, la dépense en produits bio s'élevait, en moyenne, à 820 francs (CHF) par ménage. Dans le but de mesurer l'évolution de la consommation bio en Suisse, ce rapport de l'Office fédéral de l'agriculture s'appuie sur l'analyse de deux enquêtes (chiffres 2018, 2020 et 2021). Premièrement, une enquête NielsenIQ Switzerland, réalisée auprès d'environ 4000 ménages et de commerces de détail en Suisse romande et en Suisse alémanique, qui permet d'évaluer la demande en denrées alimentaires bio des différents types de ménages. Deuxièmement, le baromètre Bio, conçu par le FiBL, qui repose sur une enquête menée auprès de 1000 personnes au sujet de la fréquence de leur consommation et les raisons motivant, ou freinant, l'achat de produits alimentaires bio. Après l'étude et le croisement des données de ces enquêtes, ce rapport explique l'évolution de la consommation bio et propose des conclusions sur le potentiel du marché bio suisse.
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Etude des freins et motivations à la conversion à l'Agriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à la FRAB AuRA, dans le cadre de l'option "Agriculture, Environnement, Santé et Territoires" (AEST). L'agriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) rencontre un ralentissement de sa progression depuis 2014. La dynamique de l'AB dépend en grande partie des conversions de fermes. Comment développer les dynamiques de conversion à l'AB en AuRA ? Cette étude identifie les déterminants négatifs (freins) et positifs (motivations) qui impactent les conversions dans la région. Pour cela, 9 conseillers agricoles biologiques, 10 agriculteurs conventionnels ayant déjà fait une démarche vers l'AB sans poursuivre de conversion, ainsi que 59 agriculteurs biologiques ont été interrogés. Que les problèmes soient techniques ou économiques, ils cachent souvent un frein psychologique lié à la peur du changement. Par ailleurs, le développement et la structuration de la filière biologique peuvent présenter une motivation, mais certains territoires rencontrent une conjoncture particulière qui nécessite un diagnostic territorial pour adapter les actions au contexte local. Ainsi, différents axes d'actions ont été identifiés et priorisés : expérimentation, communication, structuration des filières et renforcement de l'accompagnement administratif. Ces actions peuvent être mises en place par les structures actrices de l'AB ayant participé au comité de pilotage de cette étude, et dont les compétences se complètent dans plusieurs domaines. Cette étude peut être approfondie par des diagnostics territoriaux, réalisés dans des zones spécifiques de la région qui présentent un réel blocage dans les conversions vers l'AB. Le travail peut aussi être complété par une étude sur l'aval de l'AB, c'est-à-dire l'observation des possibilités de commercialisation en AB dans la région et des freins présents dans ces filières.
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Motivations et dynamiques d'engagement en AB en Auvergne-Rhône-Alpes
Cécile PRÉTOT, AuteurDans le cadre d'une étude menée par la FRAB AuRA, 59 agriculteurs biologiques de la région ont répondu à une enquête en ligne concernant leurs motivations à convertir leur exploitation vers l'AB. Les enquêtés ont été sélectionnés selon différents critères : 1) leurs exploitations devaient être passées en AB via une conversion, et non directement par une installation en AB de l'agriculteur ; 2) la production principale de l'exploitation (fruits, grandes cultures, ovins viande, truies, vaches allaitantes ou vaches laitières) ; 3) une première année de conversion comprise entre 2014 et 2020. Pour chaque motivation, les sondés ont indiqué le degré d'importance de celle-ci au moment de la conversion de leur exploitation vers l'AB. Les résultats de l'enquête ont été complétés par des entretiens avec 10 agriculteurs conventionnels et 9 conseillers en agriculture biologique. Pour finir, un encadré traite des exploitations nouvellement engagées en bio en région AuRA : conversions et installations directes en AB, productions principales, évolution des dynamiques d'engagement en AB...
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Accompagner la nouvelle vague de conversions en viticulture biologique : impacts des changements de pratiques et repères sur la filière bio
Vincent BOU NADER, Auteur ; Nicolas DELORME, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurPour accompagner les dynamiques de conversions en bio des viticulteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes, la FRAB AuRA et CerFrance ont réalisé une étude sur les impacts de la conversion chez les viticulteurs de la région. Une trentaine de viticulteurs passés en bio ont répondu à l'enquête. A la question "Votre temps de travail et celui de vos associés a-t-il augmenté suite à votre passage à l'AB ?", 80 % des viticulteurs interrogés répondent "oui", augmentation essentiellement due au travail du sol et au désherbage manuel. En ce qui concerne le rendement, les viticulteurs interrogés font état d'une diminution de 18 % en moyenne (de 50 hl/ha à 41 hl/ha), mais de nombreux facteurs entrent en compte. D'autres questions, portant sur les techniques de production, la commercialisation, les motivations d'un passage en AB et les perspectives de la filière, ont permis à cette enquête de recueillir des informations qui seront mises à disposition des viticulteurs et des conseillers d'Auvergne-Rhône-Alpes, dans la perspective de nouvelles conversions. Globalement, la majorité des viticulteurs perçoivent une forte augmentation de la demande en vins bio dans leur territoire.
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Evolution de la consommation de vin bio en Europe
SUDVINBIO, Auteur ; IPSOS, Auteur | MONTPELLIER (Bât. A8, ZAC Tournezy, 2 Rue Simone Signoret, 34 070, France) : SUDVINBIO | 2021Cette étude, réalisée pour Sudvinbio dans le cadre du salon Millésime Bio 2022, fournit des éléments relatifs à la consommation de vins biologiques sur trois marchés en Europe : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Globalement, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par les questions environnementales (81 % des Européens en 2021, contre 73 % en 2015), et cela impacte leurs habitudes de consommation. Si la consommation totale de vin est en baisse, celle du vin bio augmente. Ce dernier est un produit de consommation habituel pour 29 % des Européens (contre 17 % en 2015) et 36 % des Français. Cela concerne des consommateurs plutôt jeunes, à la recherche de produits respectueux de l'environnement et équitables, et prêts à payer un peu plus pour cela. Le marché de la bière bio est, lui aussi, en pleine évolution. Pour Nicolas Richarme, président de Sudvinbio, "on est passé d'une consommation de curiosité à une consommation structurelle".
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Nouveaux engagés en bio : L'installation comme moteur de la bio bretonne ; Lait bio Grand Ouest : Des nouvelles fermes aux profils divers
Hugo CHALEIL, Auteur ; Sébastien JULLIARD, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurCe dossier présente, dune part, les résultats de lenquête menée auprès des nouveaux agriculteurs engagés en bio lors du premier semestre 2021, en Bretagne et, dautre part, les résultats dune étude menée auprès des nouveaux éleveurs engagés en filière lait dans lOuest. Quels sont les profils, motivations, difficultés de ces nouveaux engagés en bio ? Quelles sont les typologies des nouvelles fermes laitières et les stratégies alimentaires ?
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BRUT : la ferme Ty lipous membre du réseau Invitation à la ferme
Fanny LESBROS, Auteur ; Johanne AUFFRET, Auteur | PARIS (51 Rue Vivienne, 75 002, FRANCE) : BRUT | 2020Yann Cheritel, éleveur de vaches laitières dans les Côtes-d'Armor, témoigne sur sa conversion à l'agriculture biologique. Il a repris la ferme de sa mère et la convertie pour ne plus avoir à épandre de pesticides et d'engrais de synthèse. Pour cela, il s'est appuyé sur plusieurs associations et réseaux. Il a appris à cultiver des prairies et à gérer le pâturage grâce à un groupement d'éleveurs, et cultive maintenant des prairies en trèfle blanc et ray-grass. Il a ainsi des vaches en meilleure santé, une plus grande autonomie alimentaire et il utilise moins d'intrants. Le GAB l'accompagne sur la gestion du cahier des charges en AB, la santé animale et la viabilité économique de son système, particulièrement pendant la phase de conversion. Le lait est transformé en yaourts sur la ferme et valorisé grâce au réseau Invitation à la ferme, qui aide les éleveurs pour la transformation et la communication. Yann est aujourd'hui satisfait de sa décision car il est en capacité d'embaucher et de prendre des vacances.
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Enquête : Femmes paysannes : S'installer en agriculture : Freins et leviers
Ce document présente les résultats d'une étude basée sur une enquête réalisée auprès de 151 femmes paysannes, dont 107 en bio, issues de plusieurs réseaux (Réseau Civam, Confédération Paysanne, ADEAR, Terre de Liens). Il vise à comprendre quels sont les différents profils de femmes en agriculture : parcours, motivations, freins et soutiens rencontrés lors de l'installation, financement du projet, intégration sur un territoire Cette étude multi-facettes rend compte dautant de trajectoires différentes. Des extraits de réponses à des questions ouvertes sont reproduits, illustrant la variété et la richesse des parcours d'agricultrices de nos jours et de leur engagement.
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Les personnes non issues du milieu agricole : Le futur du renouvellement des générations en élevage ?
Alizée CHOUTEAU, Auteur ; Maeva BOUSSES, Auteur ; Philippe LESCOAT, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020De plus en plus de personnes dites « non issues du milieu agricole » (appelées « NIMA ») souhaitent sinstaller en agriculture. Ces porteurs de projet nont pas de parents agriculteurs et donc, a priori, pas de liens directs avec le milieu agricole. Alors que les inquiétudes sur le renouvellement des générations en agriculture, et notamment en élevage, ne cessent de croître, larrivée de ces nouveaux profils pourrait permettre de dynamiser et de renforcer le secteur agricole, en apportant notamment un nouveau regard sur les métiers dagriculteur et déleveur. La réussite de lintégration des personnes NIMA au monde agricole et leur accès au métier dagriculteur nécessitent dêtre considérés comme des enjeux majeurs permettant de répondre au défi du renouvellement des générations en agriculture. Cest pourquoi, lInstitut de lélevage (Idele) et AgroParisTech ont mené une étude exploratoire sur le profil des personnes NIMA qui souhaitent sinstaller en élevage. Ce rapport en décrit les principaux résultats : Qui sont les personnes NIMA qui portent un projet dinstallation en élevage ? Quelles sont leurs motivations à linstallation ? Leurs freins ? Quels sont les projets portés par les NIMA ? Quels sont les parcours dinstallation suivis par les NIMA ? Il apporte également des informations sur les salariés agricoles NIMA, avant doffrir des pistes dactions à développer pour favoriser lintégration des NIMA dans le secteur agricole.
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Complément alimentaire : Une croissance pérenne du marché en 2018 - Que pensent les Français des compléments alimentaires ?
Deux articles pour comprendre les perspectives du marché des compléments alimentaires : le premier montre une croissance du marché qui continue, avec + 1,3 % en 2019, pour 1,9 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Le sommeil/stress, la digestion et la vitalité sont les 3 indications qui, à elles seules, totalisent 51 % des ventes en pharmacie, 41 % des ventes en GMS et 35 % des ventes en parapharmacie. En 2018, la part des compléments alimentaires vendus dans les circuits spécialisés (bio et diététiques) était de 15,5 %. Dans les magasins bio précisément, la croissance est moins soutenue. Le deuxième article s'intéresse aux motivations des consommateurs français de compléments alimentaires. Ceux-ci évoquent majoritairement la naturalité des compléments alimentaires, et les utilisent en prévention et pour éviter de prendre des médicaments, faisant de la santé un motif prioritaire sur les raisons de beauté. Les Français ont globalement une image positive des compléments alimentaires, considérant par exemple que les produits de la ruche, les plantes médicinales, les huiles essentielles, les vitamines, les omégas, les minéraux sont bons, voire très bons pour la santé. Plus de la moitié souhaiteraient que leur médecin leur en conseille ou leur en prescrive et estiment que les mutuelles devraient les rembourser.
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Différenciation en bio : Cultiver la différence, et non lindifférence
Mathis RICHARD, Auteur ; Sébastien JULLIARD, AuteurAvec une demande croissante en produits biologiques, de nouveaux acteurs sinvestissent dans lAB pour bénéficier de cette opportunité économique, quitte à profiter de certaines failles dans le cahier des charges européen. Aussi, face notamment au risque de perte de confiance des consommateurs que cela pourrait induire, un nombre croissant dacteurs du bio sengage dans des démarches de différenciation de leurs produits, mieux disantes que lEurofeuille. Dans le cadre de lObservatoire de la bio breton, une enquête a été menée auprès de producteurs et dacteurs de laval sur leurs avis, intérêts et motivations face à de telles démarches, avec un focus sur la marque Bio Cohérence, créée il y a 10 ans. Les résultats montrent que lintérêt pour des démarches de différenciation est bien présent. Dailleurs, sur les 10 organisations économiques de producteurs biologiques ayant répondu à lenquête, toutes ont a minima initié des réflexions concernant la mise en place dun cahier des charges plus restrictif que le cahier des charges européen et, parmi elles, six lont déjà mis en place. Pour les producteurs enquêtés, la motivation à modifier leurs pratiques pour aller au-delà du cahier des charges actuel sappuie sur 4 points : agir sur la cohérence globale du système, réduire leur impact sur lenvironnement, agir sur la résilience et la pérennité de leur exploitation et augmenter leur technicité. Néanmoins, malgré lintérêt des acteurs pour des démarches de différenciation, la marque Bio Cohérence reste encore mal connue, aussi bien des producteurs que des consommateurs. A cela, plusieurs raisons évoquées, dont certains points contraignants limitant fortement la commercialisation en circuit long.
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Lettre Filières FNAB - Lait n° 13
Niels BIZE, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Ika DARNHOFER, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 13 est composée des articles suivants : - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques ; - La conversion à la bio pour améliorer sa situation ; - Phytothérapie : Quel contexte réglementaire en agriculture biologique ? ; - Vulnérabilité et stratégies adoptées par les fermes laitières en conversion ; - Nathalie Delahaye - Bovins lait - Val d'Oise ; - François Borel - Caprin lait et oléiculture - Bouches-du-Rhône ; - Bien-être animal en bio : Faire toujours mieux !
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Nouveaux Bio : La bio, bien plus quun effet de mode
Alicia CLAVET, Auteur ; Sébastien JULLIARD, AuteurLObservatoire de la production biologique en Bretagne réalise des enquêtes auprès des nouveaux producteurs bio. Les résultats présentés dans cet article proviennent denquêtes réalisées auprès dagriculteurs qui se sont engagés dans la bio durant le premier semestre 2019 (janvier à juin 2019). 234 nouvelles fermes bio ont été enregistrées sur cette période : 63 % de conversions et 37 % dinstallations. La majorité de ces fermes sont en production maraîchère (27 %), en élevage laitier (24 %) et en grandes cultures (18 %). Sur ces 234 nouvelles fermes, 70 ont répondu à un questionnaire plus détaillé pour comprendre la dynamique de développement de lagriculture bio en Bretagne. Les nouveaux producteurs ont principalement fait le choix de sinstaller pour améliorer leur qualité de vie, vivre de leur passion et effectuer un métier manuel qui a du sens. Ils ont choisi la bio « par évidence » car les principes de lAB correspondent à leurs convictions. Les producteurs qui se sont convertis évoquent dautres raisons : pour générer de nouveaux débouchés, ou par désaccord avec le système conventionnel (refus des traitements chimiques, manque de cohérence et dautonomie dans les systèmes conventionnels ).
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Portraits déleveurs en conversion à lAB : "Un changement qui booste"
Ce témoignage fait partie de la série « Portraits déleveurs en conversion à lAB » qui questionne la vulnérabilité des fermes délevage bovins laitiers pendant la conversion à lagriculture biologique. Roland Vidal, éleveur de vaches laitières, à Le Vibal, en Aveyron, témoigne de sa conversion à lagriculture biologique commencée en 2016. Pourquoi a-t-il fait ce choix ? Quels changements ont eu lieu sur la ferme ? Quel bilan peut-il déjà donner début 2019 ?
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Portraits déleveurs en conversion à lAB : "Cultiver l'être"
Ce témoignage fait partie de la série « Portraits déleveurs en conversion à lAB » sur les motivations et les stratégies de conversion à l'AB d'éleveurs en bovins lait. Didier Larnaudie et Alain Beyer (GAEC des Fontanelles), éleveurs de vaches laitières à Comps-La-Grand-Ville, en Aveyron, témoignent de leur conversion à lagriculture biologique commencée en 2016. Pourquoi ont-ils fait ce choix ? Quels changements ont eu lieu sur la ferme ? Quel bilan peuvent-ils déjà donner début 2019 ? La ferme compte 62 ha, avec une production principale en vaches laitières et une vingtaine de vaches allaitantes. La surface en maïs a été réduite au profit de l'herbe. Les agriculteurs se disent aujourd'hui totalement convaincus par leur choix de se convertir à l'AB.