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Les agriculteurs bio, vocation ou intérêt ?
Cet ouvrage nous dévoile les histoires de vie, les rapports à la ferme et à l'environnement, les conceptions de la qualité des produits agricoles et les relations avec les consommateurs d'une trentaine d'agriculteurs bio en Wallonie et en Flandre. Ces témoignages dressent une mosaïque riche en couleurs faisant de cet ouvrage le reflet d'un monde complexe et varié. Les agriculteurs bio agissent avant tout par vocation ou par intérêt ? Existe-t-il une vision commune, au-delà des différentes motivations, pratiques et représentations ? Qu'est-ce qui fait qu'à un moment de leur vie, ils décident de faire de l'agriculture bio ? Qu'entendent-ils par « le bio à deux vitesses » ? Où se situent les différences entre l'agriculture bio et l'agriculture raisonnée ou intégrée ? L'agriculture bio serait-elle une réponse à la crise de l'agriculture en Europe ? Denise Van Dam, licenciée en psychologie et docteur en sociologie, est maître de conférence aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur. Elle est l'auteur de plusieurs articles et ouvrages sur le thème de l'identité culturelle en Wallonie et en Flandre. Elle mène, en collaboration, des recherches interdisciplinaires dans le domaine de la formation des adultes. Avec la publication de son ouvrage sur les agriculteurs biologiques, elle s'investit dans un nouveau domaine de recherches.
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L'agriculture bio en devenir : Le cas alsacien
Denise VAN DAM, Auteur ; Michel STREITH, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Editions scientifiques internationales, 1 Avenue Maurice, 1050, Belgique) : P.I.E. PETER LANG | 2011
L'Alsace devient progressivement une région de pointe en matière d'agriculture biologique et pourrait être considérée comme une référence pour d'autres régions. Cet ouvrage analyse, à partir de points de vue divers, les conditions et les processus qui favorisent le développement du bio. S'appuyant sur une soixantaine d'interviews et de nombreux documents, les auteurs répondent à diverses questions : dans quelle mesure le bio répond-il à une nouvelle demande sociale ? Quel rôle jouent les émotions dans la mobilisation des acteurs ? Comment les collectifs contribuent-ils à la construction des savoirs ? Certaines contributions se penchent sur des dynamiques singulières, telle la place d'une coopérative laitière, ou celle d'une association de viticulteurs, ou encore la façon dont deux manifestations promotionnelles reflètent des sensibilités différentes. D'autres textes mettent en avant les disparités suivant les secteurs, les territoires et l'implication des individus, des associations ou des institutions. Au-delà de ces thèmes, la question des tensions entre modernité et tradition, entre individu et institution, entre mouvement social et institutionnalisation court tel un fil rouge dans les différents chapitres et montre la complexité du champ de l'agriculture biologique.
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Agriculture biologique : La filière poursuit sa structuration
Franck DENET, AuteurLe 15 décembre 2009, au Lycée Agricole de Marmilhat (63), avait lieu la conférence régionale sur l'agriculture biologique. L'occasion de rappeler la déclinaison du plan national bio au niveau auvergnat, mais aussi de faire le point sur la filière dans la région. L'objectif premier du plan régional de développement de l'agriculture biologique est de remédier au déficit de production, en améliorant le taux de conversion et en structurant la filière, mais aussi d'augmenter la consommation. L'article revient sur l'importance de développer l'agriculture biologique en Auvergne. L'association Auvergne Bio Distribution illustre la progression de la demande : en 2008, 64 526 repas complets et 130 000 repas avec un ingrédient bio en restauration collective ont été distribués ; en 2009, les chiffres passent respectivement à 130 293 et 327 000. Par ailleurs, le nombre d'exploitations en bio a progressé de 23,7 % en 2009, en France, soit un total de 3 586 nouveaux producteurs (la tendance est la même en Auvergne (111 projets, soit une progression d'environ 20 %)). Les entreprises agroalimentaires certifiées se développent également. Selon Frédérique Raynaud, animatrice d'Auvergne Biologique, il semble important de structurer trois filières : le pain ; le maraîchage ; le lait.
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Agriculture de conservation en agriculture biologique : Les motivations des agriculteurs et la diversité de leurs pratiques
L'agriculture de conservation s'appuie sur trois principes : perturber le moins possible le sol, favoriser des rotations de cultures diversifiées et maintenir une couverture du sol afin de réduire les risques de ruissellement, d'érosion, le temps de travail et la consommation d'énergies et favoriser la rétention de l'eau dans le sol. Il n'est pas toujours évident d'appliquer ces principes en AB du fait, par exemple, du problème de contrôle des adventices sans le labour. Le projet européen TilMAN-Org vise à concevoir des systèmes de cultures biologiques assurant à la fois performances économique et écologique. Pour atteindre ces objectifs, mobiliser les principes de l'agriculture de conservation est une solution. Une enquête a été menée auprès de 159 agriculteurs en AB, sur dix pays européens, pratiquant au moins deux des trois éléments suivants : utilisation de couverts végétaux, semis direct et travail du sol sans labour. L'enquête portait sur leurs motivations, leurs difficultés et leurs pratiques pour les cultures de printemps ou d'hiver. Divers résultats sont présentés dans ce document. Ainsi, parmi les problèmes identifiés, l'augmentation du temps de travail ou le contrôle des adventices restent des points majeurs. Des profils d'agriculteurs partageant les mêmes motivations et problèmes ont été identifiés, notamment celui d'agriculteurs fortement motivés par la préservation de leur sol. Au niveau des pratiques culturales, des profils ont aussi été mis en évidence. Ainsi, une faible couverture du sol s'observe plutôt en Espagne et Europe du sud, sur des zones d'altitude élevée avec de faibles précipitations, à cause de la compétition entre cultures pour la disponibilité en eau et en nutriments. Une forte couverture du sol s'observe plus en France, Autriche ou Suisse, avec souvent un travail sans labour.
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Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Labourer ou ne pas labourer le sol, telle est la question qui se pose aujourd'hui aux agriculteurs qui doivent à la fois préserver les sols de leur exploitation et maîtriser leurs charges.
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L'approvisionnement de la restauration collective en circuits de proximité dans le Nord-Pas-de-Calais : Recueil d'expériences et guide des bonnes pratiques
En 2010, le Réseau Rural et Périurbain (RRP), co-piloté par la DRAAF et le Conseil Régional, a choisi de porter son action sur la thématique des circuits alimentaires de proximité C'est dans ce cadre qu'A PRO BIO a réalisé un outil composé d'un recueil d'expériences en Nord-Pas-de-Calais et d'un guide des bonnes pratiques autour de l'approvisionnement de la restauration collective en circuits de proximité à destination des chefs de cuisine, des services juridiques , des élus, des organismes de développement et des producteurs intéressés par un approvisionnement de la restauration collective en circuit alimentaire de proximité Ce recueil se compose comme suit : - Les circuits de proximité en restauration collective ; - Circuits de proximité et agriculture biologique : quelles complémentarités ? Quelles synergies ? ; - Partie 1 : Recueil d'expériences : Focus sur des expériences en Nord-Pas-de-Calais ; Analyse globale des 13 expériences du recueil ; Cartographie des 13 expériences régionales du recueil ; - Partie 2 : Guide des bonnes pratiques : Le contexte politique autour d'une alimentation de qualité et répondant aux enjeux du développement durable en restauration collective ; Pourquoi choisir d'approvisionner la restauration collective en produits locaux ? ; Comment faire pour approvisionner la restauration collective en circuits de proximité ?
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Baromètre du commerce équitable : 2ème édition
Deux ans après une première édition du Baromètre du Commerce équitable, qui reposait sur une enquête auprès des Français, Malongo réédite l'expérience conduite avec TNS Sofres. Dans le cadre de la 8ème quinzaine du Commerce équitable, (du 25 avril au 11 mai 2008), Malongo a présenté les résultats du deuxième Baromètre (Etude réalisée en face à face les 6 et 7 mars 2008, sur un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française) qui permet de répondre à quelques interrogations : Comment a évolué la perception des Français vis-à-vis du Commerce équitable ? Se sentent-ils de plus en plus proches de ce type de commerce ? La traçabilité des produits est-elle déterminante ? Achètent-ils de plus en plus de produits équitables ?...
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Bernard Delaunay : "Passer en bio, ça ne s'improvise pas"
Antoine BESNARD, AuteurÉleveur laitier à Javené (35), commune dont il est le maire, Bernard Delaunay revient sur son parcours et partage sa réflexion sur la bio. Eleveur en conventionnel sur la ferme familiale lors de son installation en 1988, il a toujours évolué dans le principe d'utiliser le moins possible de pesticides et d'engrais chimiques, avec un souci pour la santé, la sienne, celle des animaux et celle des consommateurs. Un des facteurs déclenchant son passage en bio, en 2017, est la crise de 2015, qui survient alors qu'il est en désaccord avec sa coopérative laitière, en particulier sur une vision productiviste qu'il ne partage pas. La philosophie et les valeurs de la bio, mais aussi la possibilité d'un revenu digne tout en faisant de la qualité plutôt que du volume, l'ont décidé à convertir son exploitation. Il décrit, dans cet interview, comment il s'est approprié la conduite bio, le rôle qu'y ont joué les agriculteurs bio avec lesquels il a pu échanger et sa vision du monde agricole.
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La bio adoptée par trois Français sur quatre mais à petites doses...
Astrid CANEVET, AuteurUne étude, réalisée par le site ma-Reduc.com, dont l'auteur est porte-parole, en collaboration avec l'institut de sondage BVA, présente un certain nombre d'éléments qui caractérisent les comportements d'achats de produits biologiques : - Le bio-consommateur ; - Un penchant pour les fruits et légumes bio ; - La bio : les motivations d'achat ; - Direct au producteur ou en grande surface ?
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Le bon coup du lapin!
C'est l'expérience d'un couple et de ses trois enfants qui quittent Paris pour Pontchardon (Orne). Ils vont créer un élevage de Lapin Normand certifiés Agriculture Biologique. Présentation de leur parcours, de l'innovation de leur projet et de leur avenir.
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Les circuits courts : Définition et état des lieux
Gilles CHRISTY, Auteur ; Danièle SCANDELLA, AuteurLa commercialisation en circuit court s'exerce soit par la vente directe, soit par la vente indirecte, à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire. Très peu de données permettent de caractériser ce marché. Le recensement général agricole de 2011, dont le questionnaire a été amendé pour aborder cette question, permettra de le quantifier. Certaines caractéristiques qualitatives ont néanmoins déjà été étudiées. Ainsi, les motivations des consommateurs pour les achats en circuit court sont à la fois hédonistes (recherche de fraîcheur, de goût, de qualité), citoyennes (respect de la saison, échanges avec le producteur ), voire militantes. Pour les producteurs, s'y ajoutent les motivations économiques (amélioration du revenu). Ce mode de commercialisation nécessite un engagement important de leur part, en termes de temps et d'organisation (diversification des produits proposés ). Les acteurs des réseaux, des producteurs aux consommateurs, sont de plus en plus impliqués. Ces nouvelles filières ont besoin de se structurer, de disposer de références technico-économiques pour se développer. Afin de compléter les connaissances actuelles, le CTIFL va approfondir la question de l'approvisionnement, en circuit court, des magasins (détaillants ou GMS) : pérennité des volumes, motivations, répartition géographique de ces pratiques.
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Commercialisation : Circuits à choix multiples
Michaël DESPEGHEL, Auteur ; Sophie BAUDOUIN, AuteurGrâce à une enquête auprès d'une douzaine d'agriculteurs bio bretons, une étude qualitative a été réalisée pour identifier les déterminants sociaux et économiques des choix de circuits de commercialisation. Si l'analyse quantitative de 2016 avait permis de comprendre le "pourquoi" des choix effectués par les producteurs en matière de circuits de commercialisation, elle ne rendait pas compte des dynamiques à luvre dans l'élaboration de leurs stratégies de commercialisation. L'étude qualitative ne permet pas de brosser un profil type de producteurs en circuits courts et un profil type de producteurs en circuits longs, mais plutôt de donner un éclairage sur le "comment". Comment, en effet, certains agriculteurs en sont venus à commercialiser en circuits courts, en circuits longs, et parfois à allier ces deux modes de commercialisation ? Six moteurs (non exhaustifs) ont ainsi été repérés. Chaque moteur est détaillé et illustré par des paroles de producteurs : - le sens du collectif ; - la tradition paysanne et l'orientation vers l'activité productive ; - l'ajustement au contexte économique ; - les convictions personnelles ; - la rentabilité économique et financière ; - l'entrepreneuriat socialement et écologiquement responsable.
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Complément alimentaire : Une croissance pérenne du marché en 2018 - Que pensent les Français des compléments alimentaires ?
Deux articles pour comprendre les perspectives du marché des compléments alimentaires : le premier montre une croissance du marché qui continue, avec + 1,3 % en 2019, pour 1,9 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Le sommeil/stress, la digestion et la vitalité sont les 3 indications qui, à elles seules, totalisent 51 % des ventes en pharmacie, 41 % des ventes en GMS et 35 % des ventes en parapharmacie. En 2018, la part des compléments alimentaires vendus dans les circuits spécialisés (bio et diététiques) était de 15,5 %. Dans les magasins bio précisément, la croissance est moins soutenue. Le deuxième article s'intéresse aux motivations des consommateurs français de compléments alimentaires. Ceux-ci évoquent majoritairement la naturalité des compléments alimentaires, et les utilisent en prévention et pour éviter de prendre des médicaments, faisant de la santé un motif prioritaire sur les raisons de beauté. Les Français ont globalement une image positive des compléments alimentaires, considérant par exemple que les produits de la ruche, les plantes médicinales, les huiles essentielles, les vitamines, les omégas, les minéraux sont bons, voire très bons pour la santé. Plus de la moitié souhaiteraient que leur médecin leur en conseille ou leur en prescrive et estiment que les mutuelles devraient les rembourser.
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La conversion à l'agriculture biologique : plus qu'un changement de pratiques
Alexandra BARON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurSuite au pic de conversions en bovins lait observé dans les années 2009 et 2010, le réseau GAB-FRAB de Bretagne s'est engagé dans le suivi pluriannuel de 15 fermes en conversion, des systèmes souvent éloignés des fermes bio « historiques ». L'article présente les grandes tendances identifiées après trois années de suivi. Tout d'abord, les systèmes étudiés sont allés globalement vers une désintensification (notamment moins de maïs). De nouvelles pratiques sont observées, comme l'ensilage (d'herbe surtout) en quantité en décembre, janvier et février. Economiquement, la majorité des fermes voient leurs résultats se maintenir, voire augmenter en fin de conversion. Cette étude s'est aussi focalisée sur des aspects sociaux, montrant, par exemple, l'importance du regard des autres (famille et voisins) au moment de la conversion, les avantages que peut trouver un agriculteur à échanger (visites, rencontres) et à prendre du recul (congés) dans la réussite de son projet bio. Au final, la conversion amène à des changements profonds, aussi bien techniques, économiques que sociaux.
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En conversion depuis 2006, converti depuis 2000
Témoignage d'Olivier Monharoul, éleveur laitier et de volailles en Ille-et-Vilaine, sur sa démarche vers l'agriculture biologique. Le choix d'Olivier pour l'AB n'est rien d'autre qu'une évolution naturelle. Il recherche un équilibre entre ses terres, ses animaux, sa ferme. Il a suivi de nombreuses formations. L'évolution de sa ferme a été progressive : modification de l'assolement pour favoriser l'herbe au démarrage, il s'intéresse aujourd'hui à de nouveaux projets (vente directe, biodynamie, ).