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Les circuits courts : Définition et état des lieux
Gilles CHRISTY, Auteur ; Danièle SCANDELLA, AuteurLa commercialisation en circuit court s'exerce soit par la vente directe, soit par la vente indirecte, à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire. Très peu de données permettent de caractériser ce marché. Le recensement général agricole de 2011, dont le questionnaire a été amendé pour aborder cette question, permettra de le quantifier. Certaines caractéristiques qualitatives ont néanmoins déjà été étudiées. Ainsi, les motivations des consommateurs pour les achats en circuit court sont à la fois hédonistes (recherche de fraîcheur, de goût, de qualité), citoyennes (respect de la saison, échanges avec le producteur ), voire militantes. Pour les producteurs, s'y ajoutent les motivations économiques (amélioration du revenu). Ce mode de commercialisation nécessite un engagement important de leur part, en termes de temps et d'organisation (diversification des produits proposés ). Les acteurs des réseaux, des producteurs aux consommateurs, sont de plus en plus impliqués. Ces nouvelles filières ont besoin de se structurer, de disposer de références technico-économiques pour se développer. Afin de compléter les connaissances actuelles, le CTIFL va approfondir la question de l'approvisionnement, en circuit court, des magasins (détaillants ou GMS) : pérennité des volumes, motivations, répartition géographique de ces pratiques.
Etude des déterminants de conversion à l'agriculture biologique et production de références économiques
Ce mémoire de fin d'étude, réalisé dans le cadre d'une formation au sein du Groupe ISA (Institut Supérieur d'Agriculture), à Lille (59), avait pour objectif d'identifier et de hiérarchiser les déterminants actuels de la conversion en France et d'apporter un éclairage sur un levier spécifique, les références économiques, pour favoriser les conversions. Une étude bibliographique a permis de mettre en évidence les déterminants de conversion (freins, motivations) auxquels ont été attribués une importance, dans le contexte français et par le biais d'une enquête auprès de référents en agriculture biologique. Les déterminants à la conversion identifiés sont de diverses formes. Le frein principal mis en évidence dans cette étude est d'ordre psycho-sociologique. Le frein technique apparaît également comme très important. Au niveau des motivations, elles sont principalement d'ordre économique, mais aussi liées à la volonté de préserver sa santé et à la conviction que l'agriculture biologique est un choix judicieux à différents points de vue. La motivation économique ayant été caractérisée comme majeure par l'enquête, a été étudiée plus en détail. Une analyse comparative de la performance économique des exploitations biologiques et conventionnelles a été réalisée, sur la base de données comptables individuelles issues du RICA (Réseau d'Information Comptable Agricole). Cette analyse sur l'exercice 2007 met en évidence des résultats économiques équivalents à l'hectare, mais une productivité du travail supérieure dans les exploitations conventionnelles. L'efficacité productive des exploitations biologiques et conventionnelles est également similaire en 2007. L'année 2007 est cependant une année particulière d'un point de vue des prix des productions, pouvant expliquer les forts résultats économiques des exploitations conventionnelles. Tout porte à croire que la méconnaissance de l'agriculture biologique induit une certaine méfiance de la part des agriculteurs. Il est donc nécessaire de poursuivre ce travail de production de références économiques pour lever certaines idées reçues telles que la faible rentabilité des exploitations biologiques, et faciliter l'apparition de manifestations d'intérêts.
Les Groupements Vétérinaires Conventionnés (GVC)
Yann EVENAT, AuteurLe GAB 29 a récemment organisé une rencontre avec l'animateur de la Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention, la FEVEC, Philippe Sulpice, et Denis Fanget, son président. A Daoulas, ils ont présenté aux éleveurs finistériens le fonctionnement d'un groupe d'éleveurs/vétérinaires conventionnés. L'article reprend les principaux éléments de leurs interventions : - Un GVC : Comment ça fonctionne ? ; - Interventions variables des vétérinaires ; - La gestion des médicaments ; - La formation des éleveurs ; - Méthodes de travail ; - Motivations et attentes des éleveurs ; - En conclusion. Par ailleurs, deux tableaux synthétiques présentent, pour l'éleveur et le vétérinaire, les avantages d'un partenariat éleveurs-véto, ainsi que les points de vigilance à ne pas négliger dans un GVC.
Historique... suite : Naissance de la méthode Lemaire-Boucher...
BIO-LINEAIRES, AuteurC'est à partir de 1958 que Raoul Lemaire, aidé par ses fils Jean-François et Pierre-Bernard, s'active à la mise en place d'une agriculture naturelle basée sur le respect de la vie du sol, c'est-à-dire de son activité microbienne... De son côté, Jean Boucher, qui axe ses recherches sur l'amélioration et l'assainissement de la fumure organique par le compostage, milite au sein du GABO (groupement des agriculteurs biologiques de l'Ouest) qu'il fonde en mai 1958 ; l'AFAB (Association française d'agriculture biologique), envergure nationale du groupement, sera présidée par Jean Boucher jusqu'à sa mort en septembre 2009. Pour avoir milité en tant qu'adhérents à l'AFRAN (Association française pour une alimentation normale), Raoul Lemaire et Jean Boucher se connaissaient et appréciaient les efforts qu'ils déployaient, tous tendus vers le même objectif : une agriculture naturelle pourvoyeuse d'une alimentation de santé. Chacun de leur côté, ils ont développé sur le terrain une méthode culturale quasi similaire : labour peu profond et aération du sol en profondeur, rotation des cultures, associations végétales avec légumineuses, culture de céréales... à laquelle Raoul Lemaire a ajouté l'utilisation du lithothamne. L'article traite ce point historique de la bio où, le 23 juin 1963, dans les Monts du Lyonnais, se décida le regroupement de ces règles culturales en une seule méthode agronomique, et présente notamment le message in extenso de Jean Boucher paru dans le bulletin de l'AFAB du 20 novembre 1963, destiné à expliquer sa vocation.
Purchase Drivers of Canadian Consumers of Local and Organic Produce
Benjamin L. CAMPBELL, Auteur ; Isabelle LESSCHAEVE, Auteur ; Amy J. BOWEN, AuteurDans le secteur de la vente, la marque d'une compagnie peut généralement signifier qu'un produit est de qualité. Il en est tout autrement pour la nourriture et bien souvent l'apparence seule n'est pas forcément représentative de la qualité du produit. Une équipe de professionnels a cherché à comprendre les motivations d'achat des gens qui consomment des produits locaux et biologiques en regard à des attributs externes aux produits (logos, certifications, etc.). L'étude portait principalement sur les intentions d'achat des consommateurs et sur le prix qu'ils sont prêts à payer pour différents produits. À l'aide d'un sondage, les chercheurs ont pu segmenter la population en différents types de consommateurs. Ces informations peuvent guider les décideurs à faire des choix marketing décisifs. Le succès d'un logo ne se mesure pas uniquement par le chiffre de ventes qu'il génère, mais également à la hausse de la probabilité d'achat par les consommateurs. Par exemple, le logo de Foodland Ontario incite une certaine catégorie de consommateurs à acheter le produit, mais sans que ceux-ci soient prêts à payer plus chers pour les produits arborant le logo. Cette étude peut permettre à certains décideurs d'orienter leurs choix marketing, mais est applicable seulement pour la région à l'étude. De nouvelles études sont envisageables pour mieux comprendre le comportement des consommateurs sur une plus grande échelle ou pour mieux saisir les différences entre les marchés des États-Unis et du Canada.
Agriculture biologique : La filière poursuit sa structuration
Franck DENET, AuteurLe 15 décembre 2009, au Lycée Agricole de Marmilhat (63), avait lieu la conférence régionale sur l'agriculture biologique. L'occasion de rappeler la déclinaison du plan national bio au niveau auvergnat, mais aussi de faire le point sur la filière dans la région. L'objectif premier du plan régional de développement de l'agriculture biologique est de remédier au déficit de production, en améliorant le taux de conversion et en structurant la filière, mais aussi d'augmenter la consommation. L'article revient sur l'importance de développer l'agriculture biologique en Auvergne. L'association Auvergne Bio Distribution illustre la progression de la demande : en 2008, 64 526 repas complets et 130 000 repas avec un ingrédient bio en restauration collective ont été distribués ; en 2009, les chiffres passent respectivement à 130 293 et 327 000. Par ailleurs, le nombre d'exploitations en bio a progressé de 23,7 % en 2009, en France, soit un total de 3 586 nouveaux producteurs (la tendance est la même en Auvergne (111 projets, soit une progression d'environ 20 %)). Les entreprises agroalimentaires certifiées se développent également. Selon Frédérique Raynaud, animatrice d'Auvergne Biologique, il semble important de structurer trois filières : le pain ; le maraîchage ; le lait.
Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Labourer ou ne pas labourer le sol, telle est la question qui se pose aujourd'hui aux agriculteurs qui doivent à la fois préserver les sols de leur exploitation et maîtriser leurs charges.
L'expérience de conversion des producteurs bio en chiffres
Elodie FARGEAS, AuteurDans le but d'accompagner des fermes conventionnelles vers la bio et de faciliter les démarches de conversion, le réseau GAB-FRAB avait choisi d'interpeller tous les producteurs bio bretons sur leur propre expérience de conversion lors de l'enquête 2008 de l'Observatoire régional de la production biologique. Les principaux résultats de cette étude sont présentés ici, à savoir, avant la conversion : - les principales motivations des producteurs pour passer en bio ; - ce qui a freiné le plus les agriculteurs bio pour entrer en conversion ; - auprès de qui les producteurs ont obtenu des réponses permettant de lever ces freins. Pendant la conversion, les résultats concernent : - les bonnes et les mauvaises surprises, - la satisfaction des producteurs vis-à-vis des trois premiers acteurs cités pour différents types d'accompagnement (humain, administratif, économique, technique). D'autres résultats concernent les réponses des producteurs bio sur : - ce qui freine le plus les conventionnels pour passer en bio ; - leur satisfaction vis-à-vis de la conversion ; - les accompagnements-clés à proposer aux conventionnels qui souhaitent convertir leur ferme.
Hommes et compétences : Comment faire : pour travailler dans le bio ?
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis la fin du mois d'août 2009 et le lancement du site bio-emploi (site de recrutement de la filière bio & diététique) par Bio Linéaires, sont reçus un grand nombre de CV en candidatures spontanées. La chronique présentée, qui s'adresse aux postulants à des emplois dans le secteur, vise à donner quelques conseils pour argumenter leurs candidatures.
Ici et maintenant : La Romandie a besoin d'une vague de reconversions
Markus BÄR, AuteurLa Suisse en général pourrait avoir davantage de fermes bio, mais c'est en Suisse romande que le manque est le plus fort. Le marché serait favorable, surtout pour les exploitations de grandes cultures, mais celles de Romandie n'ont souvent que peu ou pas de bétail. Le Bio Actualités a discuté avec les conseillers bio Josy Taramarcaz d'AGRIDEA Lausanne et Maurice Clerc du FiBL. L'article revient sur plusieurs éléments de l'entretien : reconversions à l'agriculture biologique peu nombreuses alors qu'il existe un marché ; freins à la reconversion (barrières technico-économiques, socioculturelles) ; actions des conseillers bio de Suisse romande pour convaincre plus d'entreprises agricoles romandes à se reconvertir au bio (publication de dossiers dans l'AGRI pour parler aux producteurs non bio des questions sensibles qu'elles soient techniques ou socioculturelles, organisation de journées techniques destinées à un public mixte (bio et non bio)) ; continuité des actions entreprises avec la volonté de se joindre au projet "Offensive bio" que Bio Suisse veut lancer en 2011 (poursuite d'un travail d'enquête, notamment sur les motivations des producteurs qui ont peu de bétail à se reconvertir au bio ; utilisation de l'AGRI...). Par ailleurs, l'article évoque la collaboration, depuis 12 ans, d'AGRIDEA et du FiBL, pour le développement de l'agriculture biologique en Suisse romande.
La moitié de la sole convertie en bio
Bérengère LAFEUILLE, AuteurSur ses 145 hectares en grandes cultures en Seine-et-Marne, Olivier en a passé la moitié en bio au 1er juillet 2008. Depuis, les itinéraires techniques correspondants ont été adaptés, du nouveau matériel est arrivé sur l'exploitation. Et l'entraide entre voisins est mise à l'honneur. L'article témoigne. Les motivations d'Olivier sont écologiques, certes, et aussi économiques. La conduite des parcelles en conventionnel repose sur la rotation blé, maïs, betterave et féverole. En bio, elle repose sur la culture de luzerne (18 à 20 ha), faisant partie de l'assolement classique en bio, de céréales, triticale ou blé (sur 35 à 40 ha), de féveroles (5 à 10 ha) et de lin fibre (10 ha). Pour le désherbage mécanique, l'exploitation de la luzerne, Olivier pratique l'échange du matériel avec deux voisins (valorisant, à eux trois, 300 hectares en bio) : des outils ont dû être achetés individuellement afin de bénéficier des aides du Plan végétal environnement. La fertilisation des parcelles en conversion se fait essentiellement à base de fumiers provenant d'élevages bio... La maîtrise des maladies repose sur le choix de variétés rustiques et sur un apport limité d'azote. Les semences utilisées sont certifiées bio, sauf dérogation. Le temps de travail sur l'exploitation a augmenté, mais la rémunération devrait être à la hauteur des efforts consentis.
Les vertus du panier fermier
Axel PUIG, AuteurUne équipe pluridisciplinaire d'une dizaine de chercheurs de l'université de Toulouse a réalisé, pendant un an, une enquête sur la transformation du lien entre agriculteurs et consommateurs. Ils ont étudié ces relations au sein des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) et la contribution de ces dernières au développement territorial, ceci à l'échelle de Midi-Pyrénées. Cette région a en effet connu un essor important des Amap depuis 2003, passant de 0 à 101 structures en 4 ans. Michaël Pouzenc, responsable du projet, expose ici quelques conclusions de l'étude. Elle a révélé une grande diversité de profils socioprofessionnels et de motivations au sein et entre les Amap. Ces dernières consolident souvent un tissu social autour d'un noyau existant, mais peuvent aussi permettre à de nouveaux arrivants de s'intégrer à la vie locale. Par ailleurs, le contact direct entre agriculteurs et consommateurs rapproche les univers urbains et ruraux. Au niveau économique, si le chiffre d'affaires des associations est généralement faible, ce système permet le maintien, voire l'installation de petites exploitations agricoles, 66 exploitations fonctionnant exclusivement sur ce système ayant été repérées lors de l'étude. La limite actuelle au développement des Amap est le manque de producteurs prêts à s'engager dans cette démarche.
Baromètre du commerce équitable : 2ème édition
Deux ans après une première édition du Baromètre du Commerce équitable, qui reposait sur une enquête auprès des Français, Malongo réédite l'expérience conduite avec TNS Sofres. Dans le cadre de la 8ème quinzaine du Commerce équitable, (du 25 avril au 11 mai 2008), Malongo a présenté les résultats du deuxième Baromètre (Etude réalisée en face à face les 6 et 7 mars 2008, sur un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française) qui permet de répondre à quelques interrogations : Comment a évolué la perception des Français vis-à-vis du Commerce équitable ? Se sentent-ils de plus en plus proches de ce type de commerce ? La traçabilité des produits est-elle déterminante ? Achètent-ils de plus en plus de produits équitables ?...
En conversion depuis 2006, converti depuis 2000
Témoignage d'Olivier Monharoul, éleveur laitier et de volailles en Ille-et-Vilaine, sur sa démarche vers l'agriculture biologique. Le choix d'Olivier pour l'AB n'est rien d'autre qu'une évolution naturelle. Il recherche un équilibre entre ses terres, ses animaux, sa ferme. Il a suivi de nombreuses formations. L'évolution de sa ferme a été progressive : modification de l'assolement pour favoriser l'herbe au démarrage, il s'intéresse aujourd'hui à de nouveaux projets (vente directe, biodynamie, ).
Un restaurant bio à l'écart de la route du Gotthard
Franz Huber et Yvonne Herzog ont lancé un restaurant bio à Schattdorf dans l'Urnerland, en Suisse. Parallèlement à une activité de commerce de combustibles et de carburants, ils ont repris l'"Adlergarten" en 2002 et ont commencé à travailler avec de la viande bio. Puis, la cuisine est devenue complètement bio en 2004 et, depuis lors, elle est certifiée Bourgeon. L'article apporte un témoignage sur la situation particulière du restaurant (canton d'Uri), sur le type de cuisine proposé, les publics accueillis. Le fonctionnement du restaurant repose principalement sur la motivation et l'intéressement de l'équipe. Celle-ci se perfectionne tous les ans, dans le cadre de la formation continue, sur une thématique précise, et la rotation d'un poste à l'autre est de mise. En outre, Franz Huber prévoit qu'un jour la boutique soit reprise par le personnel.