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Documents disponibles dans cette catégorie (32)


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Le portrait du mois : Du fromage au dessert
Antoine BESNARD, AuteurAprès une rupture de GAEC, Nicolas Fauvel, éleveur ovin lait bio à Marpiré, en Ille-et-Vilaine (35), a complètement repensé son système qui fonctionnait déjà avec une salariée. De la production de lait réalisée en monotraite et dont la moitié était transformée en fromages par son ex-associée, Nicolas a adapté son laboratoire de transformation à la production de yaourts, qu'il commercialise, en partie, en GMS. Il a également embauché deux nouveaux salariés. Afin d'éviter les ruptures d'approvisionnement, l'éleveur organise son troupeau en deux lots de brebis, avec des mises bas décalées de 6 mois, ce qui lui permet de traire toute l'année, à raison de deux traites par jour. Les ajustements étant bien établis sur la ferme, Nicolas et ses trois salariés peuvent se permettre quelques libertés, comme celle de repasser périodiquement en monotraite afin de se ménager. Somme toute, malgré l'augmentation de la charge de travail, cette transition a permis au système de Nicolas de gagner en efficacité, en productivité et de créer de l'emploi.
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Dossier : Repenser son système suite au départ d'un associé
Pauline BOGE, Auteur ; Élise SCHEEPERS, AuteurEn France, les fermes sont de plus en plus fréquemment confrontées au départ dun associé. Avec le vieillissement de la population agricole, les fermes continuent de disparaître, faute dun nombre suffisant de repreneurs dans le ratio départ-installation. Afin de favoriser la reprise de lexploitation, les agriculteurs doivent saisir loccasion de repenser leur système en se recentrant sur certaines priorités : gagner en autonomie, installer un jeune, recruter un salarié... Sappuyant sur les données statistiques publiées par Agreste, ce dossier fait, dans un premier temps, létat des lieux des tendances démographiques en agriculture bio en France et, plus particulièrement, pour la région du Grand Est. Il présente également lévolution des profils des candidats à linstallation : une part de plus en plus importante de porteurs de projets sont non issus du milieu agricole (NIMA) et ont, par conséquent, des envies différentes par rapport aux systèmes en place. Pour favoriser la transmission de la ferme, il est donc parfois nécessaire pour les cédants, denvisager différemment leurs productions et leurs modes de commercialisation, ou de mettre en place un projet de diversification avec le repreneur. Le porteur de projet peut exercer son futur métier dans le cadre dun espace-test, lui permettant dêtre accompagné avant de décider de poursuivre, dadapter ou darrêter son projet dinstallation. Pour accéder à cette opportunité, il faut une formation agricole préalable (BPREA conseillé) ou pouvoir justifier dune expérience professionnelle, et présenter son projet (en AB) à lassociation Espaces Tests de la région. Le portrait de Jean-Luc Rosselle, installé en bio sur la ferme familiale, est présenté comme exemple de parcours et décrit les aménagements mis en place, avant le départ à la retraite de son oncle, pour la conversion en bio de l'exploitation et sa transition vers un système plus résilient.
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"On ne naît pas employeur"
Antoine BESNARD, AuteurAvec la création dune yaourterie sur leur exploitation, en Ille-et-Vilaine, et le boom de lactivité de transformation, Yoann et Anne-Soizic Liger, éleveurs de bovins lait bio, ont embauché huit salariés en sept ans. Cela a profondément changé la nature de leur métier. Ils se sont beaucoup formés (droit, ressources humaines, management ) pour prendre du recul, savoir se contrôler et être à lécoute. Ils ont dû apprendre à déléguer, hiérarchiser leur organisation Pour eux, lambiance et lécoute sont primordiales. Il faut également savoir dire quand les choses sont bien faites mais aussi quand ça ne va pas. Ils font les recrutements à deux et prennent le temps de bien analyser le CV, voire de contacter les anciens employeurs.
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Le GAEC de Kerdennet, une ferme laitière, mais pas que
Cindy SCHRADER, AuteurDans le Finistère, la ferme laitière de Kerdennet a inspiré toute la famille Queniat, puisque frères, surs et conjoints ont tous créé leur atelier de production autour de cette ferme. En 2007, Pierre Queniat sassocie avec son père, Michel, sur la ferme familiale, qui compte 100 ha et 60 vaches laitières. Cette dernière repose déjà sur un système herbager et Pierre souhaite passer en bio. Avant de convertir lexploitation en 2013, il auto-construit un séchoir en grange afin que la ration dhiver repose principalement sur du foin et non sur du maïs ou de la betterave. Actuellement, il vend les deux tiers du lait quil produit à une laiterie et le reste à deux ateliers de transformation. Lun de ces ateliers est tenu par Céline, la belle-sur de Pierre, qui transforme le lait (beurre, yaourts, fromage blanc ) avec laide de deux salariés et effectue de la vente directe dans son magasin ; lautre atelier est tenu par Gwenaëlle, la sur de Pierre, qui transforme le lait en fromage affiné. Le frère de Pierre, Vincent, sest installé en individuel, mais sur le même site, en porcs sur paille et volailles de plein air bio (vendus en direct dans le magasin de Céline). A terme, ces deux éleveurs pensent sassocier en GAEC. Enfin, Dominique, le conjoint de Gwenaëlle, est apiculteur et il bénéficie de la flore variée de lexploitation.
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Le portrait du mois : Un métier, des métiers
Antoine BESNARD, AuteurMarie Rolland était enseignante dans un lycée professionnel dans le Finistère. En 2013, elle décide de se lancer dans le maraîchage bio. Elle commence par produire sur un demi-hectare (prêté par des amis) où elle installe deux tunnels. Cette première expérience lui permet de tester ses techniques, dapprendre de ses erreurs et de développer la vente directe. En 2017, suite au départ en retraite de son père, elle reprend la ferme familiale basée non loin de son premier terrain. Une partie des terres est en prairie permanente et est certifiée bio dès son installation. Le reste est converti à lAB. Sur ses 20 ha, Marie consacre deux hectares au maraîchage (elle cultive une quarantaine despèces de légumes) et 18 ha à lélevage de moutons (75 mères de race vendéenne, nourries principalement à lherbe et complémentées grâce à 4 hectares cultivés en céréales). Pour jongler entre ses deux ateliers de production, le maître-mot de Marie est « organisation ». Épaulée par son père, elle a vite été en avance sur son prévisionnel et a pu embaucher. Elle emploie un salarié à lannée à 75 % et deux saisonniers pour le maraîchage. Maintenant que son système est rodé, elle essaye de laméliorer en limitant lutilisation de paillage plastique, en testant de nouvelles cultures (patate douce) et en travaillant sur lergonomie.
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Des idées pour transmettre : si on restructurait les fermes ?
David FIMAT, AuteurLe constat de linadéquation entre les fermes à reprendre (taille, production, etc.) et les projets dinstallation a poussé le pôle InPACT à réaliser une étude sur les transmissions agricoles. Le pôle InPACT défend une transmission-restructuration qui passe par une évolution des fermes via une réorientation de lactivité pour répondre aux besoins du repreneur et à la baisse du nombre d'actifs agricoles (éviter l'agrandissement). La restructuration dune ferme nécessite une implication du cédant et du repreneur. Pour les 17 cas analysés dans l'étude, ces transmissions ont permis de créer un tiers dexploitations en plus (créant ainsi plus demplois), et elles ont conduit à une augmentation des pratiques en bio et une transition vers les filières courtes.
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Les obligations inhérentes à lembauche
Eva CARRIÇO, AuteurAvant larrivée dun salarié sur une ferme, plusieurs formalités doivent impérativement être réalisées. Tout dabord, une déclaration dembauche (la DPAE, anciennement DUE) doit être effectuée auprès de la MSA. Elle peut se faire en ligne, sur lespace personnel de lexploitant, ou via un formulaire papier. Une visite dinformation et de prévention est également obligatoire pour le salarié (elle remplace la visite médicale dembauche). Elle doit être réalisée dans les trois mois qui suivent la prise de poste. La convocation pour cette visite seffectue suite à la déclaration dembauche. Depuis le 1er janvier 2016, lemployeur doit également proposer une couverture santé complémentaire, excepté pour les CDD de moins de trois mois et les temps partiels à moins de 15 h / semaine, où la complémentaire santé peut être remplacée par un versement santé. Lemployeur doit aussi afficher un certain nombre dinformations obligatoires telles que les coordonnées de linspection du travail, des textes de lois, etc Certaines MSA proposent déjà une sélection de documents à afficher. Enfin, le document unique dévaluation des risques professionnels (DUERP) est aussi obligatoire et doit être revu tous les ans. Ce document doit rendre compte des différents risques portant sur la santé et la sécurité des travailleurs. Pour létablir, il est possible de se faire aider par les équipes Santé-Sécurité au Travail de la MSA.
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Les produits laitiers, ses amis pour la vie
Vincent DEMAZEL, AuteurDans lYonne, Fanny Collin a rejoint le GAEC du champ Beaublé (la ferme familiale) et a développé la vente directe de produits laitiers bio. La création de cet atelier de transformation a été rendue possible grâce à la réintroduction dun troupeau laitier sur cette exploitation qui ne produisait plus que des céréales bio. Philippe Collin, lun des deux associés du GAEC initial, souhaitait réintroduire des vaches laitières pour augmenter la cohérence agronomique et économique de la ferme. Il a donc posté une annonce de recherche dassocié et sa fille, Fanny (qui faisait des études dhistoire contemporaine à Québec sur le thème « Paysans-fromagers au Québec »), prend alors la décision de sinstaller à son retour en France, avec un projet de transformation et de vente directe. Elle sinscrit en bac pro agricole par correspondance en 2012 tout en poursuivant son diplôme universitaire, et sinstalle en 2013. Un autre associé (un ancien salarié de la ferme) rejoint également le GAEC. Après la construction de bâtiments délevage, la ferme compte une quarantaine de Montbéliardes en production. Les associés sattèlent ensuite à la construction dun laboratoire de transformation dimensionné pour valoriser 30 000 L de lait. En février 2014, les ventes de produits laitiers débutent et la gamme sagrandit très vite. Le troupeau compte désormais 70 vaches, une centaine de milliers de litres de lait sont transformés chaque année et trois salariés prêtent main forte à Fanny.
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À quand une transition agricole et alimentaire globale ?
Ludovic MAMDY, AuteurSelon létude réalisée par lassociation Résolis et le cabinet Terralim, la transition agricole et alimentaire est créatrice demplois. Parmi eux, les emplois liés à la transformation alimentaire, la commercialisation et, dans une moindre mesure, à la pédagogie. Le soutien financier reste moindre, avec des banques qui peinent à appréhender ces activités et des financeurs publics qui ne mettent pas toujours à disposition les moyens nécessaires.
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uvrer au développement dune alimentation locale de qualité
Claire BOUC, AuteurEn 2017, lAdapei de la Gironde a créé une légumerie de 180 m2, afin de promouvoir lutilisation de produits frais, de qualité, issus de lagriculture biologique ou raisonnée, auprès de la restauration collective. Cette légumerie, nommée la légumerie Magellan, produit des légumes de 4ème gamme et emploie douze personnes, dont onze en situation de handicap. Un soin particulier a été apporté à lergonomie afin de concevoir des postes de travail adaptés. La légumerie Magellan est certifiée pour l'AB et sapprovisionne en circuits courts auprès de coopératives ou de producteurs locaux. Elle répond à trois objectifs : créer des emplois pour des personnes en situation de handicap, permettre laccessibilité à tous à des produits bio et locaux via la restauration collective, soutenir le développement du maraîchage sur son territoire. La légumerie Magellan transforme 600 kg de produits frais par jour, principalement des pommes de terre et des carottes, mais aussi des oignons, des courgettes, des concombres, des butternuts, des potimarrons, des navets, des poivrons Un des onze employés en situation de handicap est interviewé : il explique ses missions et ce qui lui plaît dans son métier.
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Economie et social : La bio, créatrice d'emplois
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlors que le nombre d'actifs agricoles recule d'environ 1,1 % par an (moyenne entre 2010 et 2015), la tendance est à la hausse pour les emplois liés à l'agriculture biologique, à l'image de cette filière en général. Sur cinq ans, environ 49 200 nouveaux emplois ont ainsi été créés. Cela concerne l'ensemble des maillons de la filière, de la production à la distribution, en passant par la transformation, dynamisant ainsi le tissu local. Nombre de ces emplois requièrent de multiples compétences : production mais aussi transformation à la ferme, vente sur des circuits diversifiés, utilisation des outils numériques, etc.
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Mon projet bio : Avec quelle enseigne ?
Agathe LEJEUNE, AuteurQuelles sont les enseignes qui recrutent des candidats pour l'ouverture de nouveaux magasins bio ? Les franchisés interrogés dans cet article, dans l'ensemble, ne regrettent pas leur choix. Tous étaient "bio convaincus" avant de se lancer, et affirment avoir fait un choix de vie. Un éventail hétérogène d'enseignes s'offre aux candidats bio. Outre le mode de contrat, les positionnements diffèrent sérieusement. Cet article fait une présentation des différentes enseignes, en mettant en avant ce qui les différencie les unes des autres : - Naturalia : "Nous cherchons des franchisés ayant l'ambition de développer une ville ou une région" ; - Les Comptoirs de la bio, compagnons des Mousquetaires ; - Biomonde, l'indépendance (témoignage de Jean-Pierre Simonnot, gérant de Biomonde à Carqueiranne (83)) ; - Le Grand Panier bio : Le réseau familial (témoignage de Bertrand Moureau et Eléonore Clessin, à Plouër-sur-Rance (22)) ; - Biocoop : militant et mature ; - Carrefour Bio opte pour la location-gérance ; - L'Eau Vive, refroidie par les candidats GMS ; - Le Marché de Léopold : Affaire à suivre (11 magasins pour le moment, pas encore de franchise proposée).
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Démarches de qualité / diversification et emploi
Chloé BERTIN, Auteur ; Didier CÉBRON, Auteur ; José MASERO, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2010, une exploitation sur deux met en uvre des pratiques visant à accroître la valeur ajoutée des productions agricoles (agriculture biologique, production sous signe de qualité, circuit court) ou des activités de diversification para-agricoles. Ces pratiques ou activités supplémentaires sont susceptibles de générer des emplois supplémentaires plus ou moins importants selon leur nature, mais aussi selon la taille et les types de production des exploitations. Après un rappel de la fréquence de ces démarches par taille dexploitation et par type dominant de production, cette étude compare le volume demploi moyen des exploitations concernées par telle ou telle démarche avec celui des exploitations comparables du point de vue de la taille et des types de production. Pour évaluer plus précisément lemploi généré par certaines de ces démarches, la troisième partie de létude met en uvre une méthode statistique dévaluation plus élaborée. Selon les estimations, les exploitations engagées dans lagriculture biologique génèrent un surplus demploi statistiquement significatif en viticulture, polyculture-élevage et grandes cultures, quelle que soit la taille des exploitations, celui-ci variant le plus souvent entre + 0,2 et + 0,5 ETP en moyenne selon la taille et les orientations. Dans les autres orientations, le surplus demploi nest significatif que pour certaines catégories de taille (petites exploitations en maraîchage, fruits et ovins-caprins). La commercialisation en circuit court peut également avoir un impact significatif sur le volume de travail souvent de + 0,4 à 0,9 ETP. Les activités dagro-tourisme sont également associées à un surplus significatif demploi (+ 0,2 à + 0,5 ETP en moyenne par exploitation).
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Dossier de presse : Pertes et invendus en agriculture : solutions et expériences réussies
En partenariat avec la Chambre régionale d'agriculture de Bretagne, relais de l'association SOLAAL (Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires), l'ADEME Bretagne oeuvre à la recherche et à la mise en place de solutions pour réduire les pertes et les invendus en agriculture. Selon l'ADEME (étude mai 2016), 10 millions de tonnes de produits sont perdus pour l'alimentation humaine par an en France, soit un impact carbone estimé à 15,3 millions de tonnes équivalent CO2. Ce dossier de presse présente les partenaires engagés, en Bretagne, dans des actions de démarche solidaire pour valoriser les produits non commercialisables et créer de l'emploi sur le territoire. SOLAAL, dans ces actions, a pour rôle de faciliter les relations entre les donateurs des filières agricole et agroalimentaire et les Associations d'Aide Alimentaire (AAA). Des actions territoriales sont exposées, puis deux interviews illustrent l'engagement des partenaires dans la lutte contre le gaspillage alimentaire : Sébastien Huet, chargé de mission agriculture, alimentation, biomasse et matière organique (ADEME Bretagne) ; Bernadette Loisel, coordinatrice régionale de l'association SOLAAL en Bretagne et chargée de mission à la Chambre régionale d'Agriculture de Bretagne.
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L'effet sur l'emploi d'une transition écologique de l'agriculture en France : le cas du scénario Afterres
Maïmouna BÂ, Auteur ; Mathilde GRESSET-BOURGEOIS, Auteur ; Philippe QUIRION, AuteurUne transition écologique de lagriculture aura des effets sur les emplois. Cet article vise à estimer lemploi agricole, lemploi total et les composantes du revenu agricole pour le scénario Afterres de lassociation Solagro, qui se caractérise notamment par le développement de lagriculture biologique et de l'agriculture intégrée, en comparaison avec le scénario tendanciel. Létude aboutit à un résultat agricole légèrement supérieur dans le scénario Afterres et à un résultat agricole par actif supérieur dans le scénario tendanciel. Cependant, en augmentant un peu les subventions dans le premier scénario, ce qui se justifierait en regard du montant des coûts externes actuels de lagriculture, le revenu par actif serait équivalent dans les deux cas. La dépense de consommation des ménages augmentera moins dans le scénario Afterres, bien que la qualité des produits tendent à augmenter, du fait de lévolution du régime alimentaire (moins de viande et de sucre). Leffet sur lemploi direct par branche du scénario Afterres est principalement positif sauf dans la branche des industries agroalimentaires (baisse dactivité du fait des nouveaux régimes alimentaires) et la branche de lénergie (moins dintrants et baisse de la consommation énergétique). Le développement de la biomasse a un effet net sur lemploi de plus de 20 350 emplois ETP pour le scénario Afterres. Celui-ci, ajouté à la baisse des dépenses alimentaires et donc à une redistribution du pouvoir dachat plus importante dans les autres branches, amène au final à la conclusion que lemploi croît significativement dans le scénario Afterres par rapport au scénario tendanciel, dans plusieurs branches.