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AGRICULTEURSynonyme(s)eleveur |
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Le panier des campagnes : Édition 2009-2011
ACCUEIL PAYSAN 35, Auteur ; AGROBIO 35, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : ACCUEIL PAYSAN 35 | 2009Ce guide (il s'agit là de la 3ème édition) a été réalisé par Accueil Paysan 35 et Agrobio 35. Il répertorie des producteurs en vente directe bio et paysans en Ille-et-Vilaine, pays par pays (Pays de Fougères, Pays de Vitré, Pays de Brocéliande, Pays de Redon et Vilaine, Pays des Vallons de Vilaine, Pays de Rennes, Pays de Saint-Malo), ainsi que des artisans qui transforment essentiellement des produits locaux.
Penser comme un animal
Pascale MOLLIER, AuteurVinciane Despret s'intéresse aux relations entre les scientifiques et les animaux avec lesquels ils travaillent. Elle se pose en particulier la question du point de vue que peut avoir l'animal sur l'expérience à laquelle il est soumis, du rat aux animaux d'élevage, en passant par les primates. Michel Meuret, chercheur à Avignon, observe, chez les éleveurs, la totalité des prises alimentaires chez l'animal. Il déclare que le choix des animaux observés doit se faire en concertation avec l'éleveur et porter sur des animaux anonymes, afin d'éviter des modifications de comportement dans le troupeau et des résultats faussés (comme par exemple une vache cherchant à monter dans la hiérarchie, qui bouscule plus ses congénères et passe moins de temps à manger au cours de l'expérience).
Pesticides et santé : Les agriculteurs, premières victimes
F. DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, Auteur ; C. JAHNICH, AuteurCe dossier traite des risques sanitaires liés aux pesticides pour les agriculteurs et est composé de plusieurs articles. L'un d'eux présente le témoignage d'Hervé Brun, céréalier à Thuret, dans le Puy-de-Dôme. L'utilisation des pesticides lui a valu des problèmes de santé (urticaire géante, plaques rouges, boursouflures sur le corps) qui ont modifié son mode de production. Il a alors fait le choix de passer à l'agriculture biologique. "...Depuis trois ou quatre ans que je suis en agriculture biologique, mes plaques rouges ne sont jamais réapparues...", témoigne-t-il. Un autre article s'intitule "Épidémiologie : 30 % de cancers de plus dans la population agricole" (Les études le montrent, notamment une étude américaine qui a mis en évidence une prévalence de 30 % des cancers dans la population agricole : les agriculteurs, bien qu'à l'abri de la pollution des villes, présentent des taux de cancers plus élevés que le reste de la population. Les pesticides seraient en cause. Mais, aucun registre ne permet d'avoir un suivi précis des maladies). Un 3ème article "Pesticides et alimentation : Objectif zéro résidu" relate l'interview de François Veillerette, président du MDRGF, Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures. Pour lui, "Les pesticides sont des produits dangereux". Un autre article porte le titre "Nuisances des pesticides : "Le meilleur remède, c'est de ne pas les utiliser !"". Jean-Michel Cellier-Courtil est agriculteur biologique. Il élève des bovins et des volailles et cultive des céréales à Chadrat, dans le Puy-de-Dôme. Il considère que l'agriculture biologique est la forme de production la plus aboutie pour préserver la santé de l'homme et l'environnement. Un autre article apporte le témoignage de Gilles-Éric Séralini, chercheur en biomoléculaire qui étudie depuis des années, dans son laboratoire de l'Université de Caen, les effets sur la santé des polluants les plus répandus dans nos écosystèmes, et auteur entre autres du livre "Nous pouvons nous dépolluer !". Des films à voir sont aussi présentés : "Mâles en péril", "Nos enfants nous accuseront", "Homo toxicus", "Pesticides, non merci".
Pourquoi, comment : Développer les énergies renouvelables à la ferme
D. FALAISE, Auteur ; JM. LUSSON, Auteur ; A. TREVISIOL, Auteur | CESSON-SEVIGNE CEDEX (Pôle INPACT Bretagne, 17 Rue du Bas Village - CS 37 725, 35 577, FRANCE) : RESEAU AGRICULTURE DURABLE | 2009Cette publication "Développer les énergies renouvelables à la ferme", éditée par le Réseau Agriculture Durable, en partenariat avec l'Ademe, présente la problématique des énergies renouvelables : - Les défis énergétique, alimentaire, climatique ; - Les énergies "offertes" (les énergies renouvelables à la ferme : énergie solaire photovoltaïque, énergie de la biomasse, énergie éolienne) ; - Les bonnes questions à se poser. Huit fiches-témoignages d'agriculteurs complètent le document, présentant, pour chaque initiative de développement d'une énergie renouvelable à la ferme, l'installation, ses coûts, la démarche : - Forêt paysanne et bois-énergie ; - Réinventer l'eau chaude avec le solaire et le bois ; - Produire de l'électricité avec le photovoltaïque amorphe ; - Produire de l'électricité avec du photovoltaïque multicristallin ; - Le séchage solaire en grange des fourrages ; - Le fumier de ferme, source de chaleur et d'électricité ; - Méthaniser le lisier avec d'autres déchets ; - Une petite éolienne raccordée au réseau.
Les prairies des éleveurs du Cedapa bien pourvues en potasse et phosphore
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurUne étude a été menée sur 18 fermes du Cedapa en Bretagne pour mieux évaluer le fonctionnement des sols sous prairies et comprendre la disparition du trèfle dans certaines. Trois hypothèses ont été dégagées : la compaction en surface des sols, la monopratique de fertilisation et le blocage aluminique des éléments comme le phosphore. 23 parcelles ont fait l'objet d'une analyse d'herbe pour vérifier leur taux de phosphore et potasse. Ces parcelles ont été choisies selon trois critères : bien pourvues en phosphore selon l'analyse classique et en blocage selon l'analyse Herody, fertilisées en minéral en phosphore et potasse, non fertilisées, et des parcelles assez similaires sur le plan pédologique dans une même exploitation, mais avec des résultats différents. Les résultats montrent que la nutrition de la prairie en phosphore et potasse est largement suffisante, et que la fertilisation phospho-potassique n'est pas justifiée. Il semblerait que les « bonnes » parcelles soient dotées d'un indice de nutrition élevé en potasse.
Les problèmes sanitaires en élevage biologique : réalités, conceptions et pratiques
Jacques CABARET, Auteur ; Christian NICOURT, AuteurLes problèmes sanitaires en élevage biologique (AB) ne doivent pas être étudiés de la même façon que dans les élevages conventionnels. En AB, la maladie est un indicateur de dysfonctionnement et c'est l'ensemble des maladies qui doit être considéré. Les maladies ne sont pas rares en AB et elles varient selon les espèces en cause. Il semble que les maladies infectieuses et parasitaires ne soient pas différentes en AB et en conventionnel, bien que des différences soient notées pour les maladies métaboliques. L'évaluation de l'importance des maladies en AB repose pour beaucoup sur les déclarations (informations qualitatives) des éleveurs et des techniciens de l'élevage. Toutefois, des informations objectives et quantitatives sont disponibles. Ainsi, les mammites chez les bovins et les parasites internes chez les ovins sont des affections prédominantes, quelle que soit la source d'information. La planification de la santé du troupeau est un des buts de l'agriculture biologique, et reste incomplètement mise en oeuvre, même dans les pays d'Europe du Nord. La planification sanitaire n'est pas seulement technique, il faut aussi inclure la bonne volonté et l'adhésion des éleveurs à ses propositions techniques. Il existe un manque d'informations sur les conceptions des éleveurs qui président à la construction de leurs plans de prévention sanitaire. Est présenté l'exemple d'élevages ovins allaitants, qui montre que les valeurs culturelles peuvent prendre une part importante dans les conduites de gestion de la santé. Deux attitudes ont été recensées, l'une fondée sur la construction d'un troupeau de croisière, tandis que l'autre, plus orientée sur l'essai thérapeutique, s'appuie sur les ressources médicamenteuses du règne végétal en particulier. L'appréciation des choix culturels des éleveurs apparaît dès lors un préliminaire indispensable à toute construction d'une gestion de la santé en AB.
Quand les valeurs éthiques deviennent des arguments de vente
Flurina SCHNEIDER, AuteurDe nombreuses fermes bio s'engagent sur les plans écologiques, sociaux ou culturels en allant beaucoup plus loin que les exigences des directives bio. Il peut être intéressant pour ces fermes de souligner ces aspects dans leur communication publicitaire, leur marketing et leurs relations publiques. Un projet international de recherche auquel participe le FiBL, avec des chercheurs allemands, italiens, autrichiens et anglais, a pour objectif d'étudier comment l'engagement éthique des fermes bio peut se traduire en arguments de communication pour améliorer leur position commerciale. L'étude porte pour ce faire sur l'analyse d'exemples qui utilisent déjà avec succès leur engagement éthique dans les relations publiques et la publicité. Les arguments utilisés sont rassemblés, développés et testés avec des consommateurs. L'examen de 101 fermes bio (dont 14 en Suisse) a montré que leurs arguments de communication se rapportent à des aspects économiques, environnementaux, sociaux et culturels. Dans un 2ème temps, les arguments rassemblés ont été testés avec 240 consommateurs dans chaque pays partenaire. Ensuite, des agences de publicité se sont basées sur les résultats pour développer des stratégies de communication incluant les 3 arguments les mieux notés... Cet article présente l'étude, son déroulement et certains résultats.
A qui profitera l'abandon des quotas laitiers ?
Daniel-Mercier GOUIN, AuteurL'auteur, directeur du Département d'économie agroalimentaire et des sciences de la consommation à l'Université Laval, à Québec, analyse les effets de différentes politiques laitières, en s'appuyant sur les exemples du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Il constate que la gestion de l'offre permet une relative stabilité des prix à la production, alors que la régulation par les prix du marché mondial conduit à une forte instabilité du prix à la production. Concernant les prix à la consommation, ceux-ci ont augmenté plus vite que les prix à la production de 1981 à 2005, ce qui signifie que la marge globale de la transformation laitière et de la distribution s'est accrue et ce, de façon nettement plus importante dans les pays ayant subi le plus de fluctuations annuelles des prix à la production. Au Canada, bien que les revenus des producteurs laitiers soient les mieux protégés, sans coûts importants pour les consommateurs, les coûts budgétaires sont inférieurs à ceux des États-Unis, de l'Union Européenne et de l'Australie. Ainsi, l'auteur se demande à qui profite le démantèlement du système de régulation, notamment en Europe, puisque ce n'est au bénéfice ni du producteur, ni du contribuable, ni du consommateur.
Viande : Accepter la réalité et trancher
Pascale SOLANA, AuteurDepuis sa parution, "Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde" de Fabrice Nicolino agite ! Plaidoyer pour animal d'élevage, ce livre dénonce un système, l'industrie de la viande, qui s'est emballé, échappant à tout contrôle moral et social. Un entretien avec l'auteur permet de revenir sur le contexte de rédaction de l'ouvrage, l'histoire d'une industrialisation : point de départ de l'enquête de l'auteur, relation homme-animal, industrialisation de la viande, le Grenelle, rupture entre l'homme et l'animal (en Amérique, en France), consommation de viande, impacts écologiques et climatiques de l'élevage industriel...
Agriculture naturelle : Répondre aux nouveaux défis
Nourrir une population plus nombreuse, consommer moins d'énergie fossile, ne plus polluer : voilà le triple défi, apparemment insurmontable, auquel est confrontée l'agriculture mondiale... L'auteur propose de s'inspirer d'une observation attentive de la nature qui "sait" depuis bien longtemps "produire" de manière parfaitement durable. Son raisonnement original et novateur, audacieux et parfois décapant, s'appuie à la fois sur une sensibilité à la nature, un humanisme constant, l'alliance trop rare entre expérience paysanne et connaissance scientifique rigoureuse. Dans cet ouvrage, il donne d'abord sa vision de la "responsabilité" de l'agriculteur, puis résume les principes agronomiques de base auxquels il est attaché et les techniques culturales qui en découlent. Après s'être attardé sur la culture du blé et celle des plantes énergétiques, il n'oublie pas le petit domaine de l'amateur. Il poursuit par une étude sans concessions sur la capacité nourricière, à l'échelle nationale, puis planétaire, des techniques qu'il préconise. Il termine par une réflexion sur les modes de vie actuels et leurs implications sur la nature et l'agriculture. Ce livre est un véritable traité universel et intemporel d'agriculture "naturelle". Il s'adresse au professionnel comme au non spécialiste.
Agriculture sociale
Christel JACSON, Auteur ; Raphaëlle GUEYDON, AuteurL'agriculture sociale concerne les exploitations agricoles qui accueillent les personnes en besoin de thérapie, de formation, d'activité, de socialisation. Depuis deux ans, un mouvement européen, So-Far (Social Farming), tente de structurer les initiatives des fermes. Christelle et Jean-Guy Massardier témoignent de l'accueil, sur leur ferme, de jeunes ou de familles en difficultés économiques et sociales.
Agro-écologie contre désertification
Un premier article "L'agro-écologie contre la désertification du Sahel" présente l'association Sahel People Service, présidée par Pierre Gevaert, qui est l'une des associations qui luttent contre la désertification à travers tout le Sahel, et qui intervient au Sénégal. Elle propose à des familles de creuser un puits à usage agricole, financé par un micro-crédit, remboursable en trois ans par tranches mensuelles. Les méthodes agricoles s'inspirent du travail de Pierre Rabhi et de l'agro-écologie. Les paysans qui profitent du micro-crédit signent une charte agro-écologique avec l'association. Les actions concrètes de l'association et leurs retombées sont présentées dans le second article "Une action qui prend de l'ampleur". L'association a creusé, début 2007, 24 puits pour tester la méthode et a mis en place, à Ndiemane, un Centre de formation destiné aux paysans. Pour l'année 2008, Pierre Gevaert envisage de creuser 200 puits là et dans les villages alentours. Le troisième article "Retour au village ?" apporte le témoignage d'Alphonse Dieng, un paysan qui a signé un contrat avec Sahel People Service.
Bien-être animal : "L'éleveur est et reste le premier médecin du monde"
Pierre FROMENT, AuteurLe bien-être animal est une attente croissante des citoyens-consommateurs. Mais comment définir la souffrance, et à contrario, le bien-être animal ? Selon Pierre Froment, docteur vétérinaire au GIE Zone Verte, définir le bien-être comme absence de souffrance s'avère trop négatif et restrictif. Il revient sur la nécessité d'écoute de l'animal, l'art de l'élever, ainsi que sur la notion d'intégrité des systèmes vivants confiés à l'éleveur.
Comment dire bonjour à une vache ?
Dans le rapport qu'entretient l'éleveur avec une vache, l'auteur distingue le cas où la vache est en liberté (ses seuls besoins sont la nourriture et le repos, elle n'a pas besoin du contact de l'homme), le cas où la vache est à l'attache (alors, le premier contact doit impérativement définir les rôles : c'est l'homme, l'éleveur, qui a l'initiative et la vache doit l'accepter et s'y prêter). Le docteur Bruno Giboudeau indique comment établir un contact (massage en avant de l'épaule, prononciation du nom de l'animal) et insiste sur la nécessité de comprendre et respecter les animaux dans la pratique de l'élevage.
Comment rendre encore attractive la production de semences potagères et florales ?
En France, 2 200 agriculteurs-multiplicateurs travaillent pour 78 entreprises (dont Vilmorin, Plan ornemental, Gautier semences ). Bien que peu représentatives en surface, les espèces potagères et florales représentent 25% du chiffre d'affaires des semences. La profession peut s'appuyer sur des organisations professionnelles et de recherche (FNPSP, Fnams, GNIS ). Les cultures sont essentiellement produites sous contrat. Le métier requiert un savoir-faire. La pureté variétale dépend de l'environnement des parcelles de multiplication. Le climat et le sol doivent être adaptés à la culture, afin d'assurer rendement et qualité. Cette production est considérée comme une culture à risques, conduisant de plus en plus d'agriculteurs à s'interroger sur l'intérêt de cette activité, d'autant plus que, depuis quelques années, les conditions climatiques sont défavorables, le prix des céréales est en hausse, les produits phytosanitaires homologués de moins en moins nombreux et le coût des charges important (engrais, énergie ). Malgré cela, de nombreux agriculteurs-multiplicateurs maintiennent leur production, notamment parce qu'elles s'intègrent parfaitement dans l'assolement. Des discussions ont lieu actuellement entre les différents partenaires de la filière semences potagères pour maintenir un réseau de producteurs en France (avec par exemple le projet d'un revenu minimum garanti à l'hectare ou la mise en place d'une assurance "aléas climatiques"). Cependant, certaines espèces ne pourront plus être produites en France, pour des raisons économiques, techniques ou réglementaires.
Le comportement des bovins et la relation homme-animal
Béatrice MOUNAIX, Auteur ; Xavier BOIVIN, Auteur ; Anne BRULÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | SYNTHÈSE | 2008Pour bien élever ses bovins, respecter leur bien-être, éviter les accidents lors de leur manipulation et leur contention, l'éleveur doit comprendre comment se comportent ses animaux. Comment les bovins perçoivent-ils leur environnement grâce à leur vision, odorat, ouïe... ? Quels sont leurs comportements sociaux : leadership, hiérarchie, comportements maternels... ? Comment l'homme, et en premier lieu l'éleveur, développe-t-il une relation positive avec son troupeau ? Cette brochure propose des réponses à ces questions. Alors que de nombreuses idées reçues circulent sur le sujet, les auteurs n'ont retenu que les données validées scientifiquement et acquises par la longue expérience de l'Institut de l'Élevage en matière de formation à la manipulation et la contention des bovins.
La confiance est bénéfique à l'homme et à l'animal
Ceux qui traitent bien leurs bêtes en retirent des avantages directs. Les animaux ne devraient pas devoir se méfier des personnes qui s'occupent d'eux mais les apprécier. A Vienne, lors du 14ème séminaire de l'élevage en plein air, le professeur Susanne Waiblinger a donné une conférence sur les relations entre l'homme et l'animal et a abordé le quotidien des élevages agricoles. L'article fait un résumé de la conférence.
Cornes dans les stabulations libres - Mode d'emploi pour gestionnaires
Claudia SCHNEIDER, AuteurLe bon fonctionnement de l'élevage en stabulation libre repose sur deux facteurs décisifs que sont la structure et l'organisation de la stabulation d'une part et la bonne gestion du troupeau d'autre part. Cet article rassemble des expériences et des astuces de praticiens sur la gestion de ce système. Cette dernière doit s'adapter aux besoins des animaux et a pour but d'éviter les situations de concurrence entre les bêtes et l'agitation au sein du troupeau. Pour ce faire, six points sont développés : - éviter les bousculades dans les aires d'alimentation et lors de l'affouragement en offrant des fourrages de qualité et en quantité suffisante, en utilisant des cornadis autobloquants pendant les heures principales d'affouragement, sur une durée variable en fonction de la possibilité d'abreuvement ; - bien utiliser son cornadis, en y attirant par exemple les vaches par un aliment très appétant, en triant et capturant les vaches selon les groupes de traite et en les libérant progressivement ; - faciliter l'incorporation de nouvelles bêtes, cette phase critique entraînant souvent une augmentation des blessures et déstabilisant la structure sociale du troupeau ; - sélectionner des vaches descendantes de lignées dotées d'un bon caractère et de taureaux conciliants et tranquilles, la présence de ces derniers étant un facteur important de stabilité ; - gérer les comportements agressifs individuels en essayant de tranquilliser les vaches, en limitant le contact avec les autres si nécessaire, en les isolant temporairement, voire en dernier recours en les vendant ou en les abattant, les avis divergent sur la possibilité de les éduquer et on constate que l'agressivité est souvent liée à d'autres problèmes ; - limiter le nombre et la gravité des blessures en arrondissant ou en protégeant la pointe des cornes, favoriser de bons rapports homme-animal par des contacts sûrs, fréquents et tranquilles avec un nombre limité de personnes, laisser du temps aux vaches pour s'habituer à la stabulation libre.
Entreprise Sobac : Des solutions performantes et durables
Sur invitation de la société Sobac, un groupe d'agriculteur allemand a visité, fin juin, des exploitations aveyronnaise fidèles au procédé mis au point par Marcel Mezy en 1978. Ce dernier a fondé l'entreprise autour de deux produits composés de matières d'origines végétale, minérale et d'un choix de végétaux naturels compostés : Bactériosol, un amendement organique, et Bactériolit, un additif pour fumier et lisier. Quatre producteurs biologiques témoignent ainsi de l'amélioration des performances de leur exploitations : augmentation des rendements, réduction des dépenses en intrants, amélioration de la qualité des produits, valorisation des effluents, meilleure santé du troupeau.
La FAO propose de rémunérer les agriculteurs pour protéger l'environnement
La FAO a publié son rapport annuel sur "La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture" et propose de payer les services de protection de l'environnement qui seraient fournis par les agriculteurs. Ces derniers peuvent être, par leurs pratiques, des acteurs importants pour limiter le réchauffement climatique grâce au stockage du carbone, et peuvent également améliorer l'état des sols grâce à des pratiques adaptées. Une rémunération serait versée aux agriculteurs. Cependant, la question des droits à la propriété pourrait poser problème dans les pays en développement, là où les agriculteurs les plus pauvres auraient des difficultés à être associés au dispositif. D'autre part, la France aurait refusé l'article de la PAC relatif à ces rémunérations.
Fauché par erreur ?
Mano Cortès est un agriculteur enthousiaste et entreprenant... mais il décide de semer du colza transgénique. Soumis à la pression médiatique et politique, il se trouve pris au piège. Inspiré d'un fait divers tragique, le roman s'en détache pour plonger le lecteur au coeur du monde paysan et de ses enjeux. Louis Givelet est agriculteur, céréales et vignes, en bordure des Cévennes. Dans son troisième roman, il débroussaille à grands coups de faux : comment s'y retrouver dans la jungle et les contre-vérités au sujet des OGM ? La fiction est suivie d'un glossaire, d'un carnet d'adresses et d'une bibliographie afin de servir de "boîte à outils" et de permettre le débat.
FCO : Respecter la liberté des éleveurs
Les vétérinaires du GIE Zone Verte évoquent la problématique de la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO), maladie virale qu'ils estiment non contagieuse, non transmissible à l'homme, peu pathogène, susceptible d'immunité naturelle et pour laquelle la vaccination est présentée aujourd'hui comme la seule solution par les autorités et les grandes organisations professionnelles agricoles. Revenant sur la dramatisation de l'impact sanitaire de la FCO et sur l'échec de la désinsectisation, ils détaillent le mode de transmission vectorielle par un insecte autochtone, en démontrant l'impossibilité d'éradiquer la FCO par vaccination ou tout autre moyen. Selon eux, le vaccin ne présente aucune garantie d'efficacité, ni d'innocuité et divers impacts négatifs sur le cycle de production et la santé des animaux auraient déjà été observés. Les auteurs insistent sur la nécessaire liberté des éleveurs dans leur choix des moyens et méthodes de lutte contre la FCO. Ils misent sur l'information pour que ces derniers prennent leurs responsabilités en connaissance de cause. Ils proposent d'apprendre à vivre avec la FCO et de la domestiquer en s'appuyant sur l'immunité naturelle et la sélection des animaux du troupeau, ceci dans les élevages équilibrés et sains. Il faut noter que les changements climatiques favoriseront l'arrivée et le développement de nouveaux stéréotypes du virus de la FCO, comme c'est déjà le cas en Italie et en Espagne.
François Gardey de Soos : Un système agroforestier bio
François Gardey de Soos est un fervent partisan de la conservation de l'arbre champêtre. Lorsqu'il s'est converti à l'agriculture biologique en 1988, il y a associé l'agroforesterie sur une partie de sa ferme et ainsi atteint son " idéal " agricole : un système durable, diversifié et équilibré économiquement, qui permet de stabiliser voir d'augmenter le potentiel agronomique et naturel de ses parcelles en s'appuyant sur les synergies et les complémentarités. Pour concrétiser son projet, il s'est documenté sur le sujet et a élaboré son plan d'aménagement : la plupart des espèces sont fruitières, avec une espèce de légumineuse tous les cinq fruitiers pour l'apport d'azote, les caractéristiques de certaines d'entre elles sont détaillées dans l'article (févier, leuceana, robinier ou faux acacia, albizzia, paulownia, aulne de corse, éléagnacées). A force d'observation, M. de Soos a cependant constaté que la fixation d'azote s'avère très faible et qu'il faudrait seulement des arbres fixateurs pour rendre cette fonction performante. Ceci remettrai alors en cause l'intérêt paysager, l'amélioration de la biodiversité qui semble avoir un effet positif sur la santé des arbres, ainsi que la production fruitière. L'association permet tout de même d'obtenir des rendements corrects, la productivité par arbre étant parfois meilleure qu'en verger à forte densité, et la production globale des parcelles, entre céréales et fruits, n'ayant pas baissé. Il signale finalement des problèmes d'envahissement des rangs d'arbres par des adventices pérennes, ce qui entraîne un surcroît de travail pour les maintenir dans de justes proportions.
L'herbe et la gestion des pâturages : L'observation, base de la démarche
Lorsqu'elle est pâturée, l'herbe est le fourrage le plus intéressant économiquement. En agriculture durable, la réduction des coûts passe par l'allongement au maximum du temps de pâture. Cet article rappelle les éléments dont il faut tenir compte pour une bonne gestion des pâturages : implanter des associations graminées-légumineuses pour profiter de leur complémentarité, faire varier la surface à pâturer en fonction de la pousse de l'herbe, préserver la prairie en respectant un repos hivernal de 2 mois minimum, bien faire pâturer à l'automne (sans négliger les problèmes de portance et de surpâturage), faire pâturer le plus tôt possible en sortie d'hiver pour assainir la prairie (déprimage), respecter une hauteur d'herbe précise pour l'entrée (20 cm) et la sortie (5 à 7 cm) des animaux sur la parcelle. Il faut aussi limiter le temps de présence des animaux sur la parcelle (5 jours maxi). L'été, en cas d'arrêt de la pousse de l'herbe, il est préférable d'arrêter de faire tourner les animaux sur les parcelles. Un témoignage d'éleveur vient en appui de ces données.
En Limousin, des agneaux tout doux : Choisir une race adaptée
Cet article présente le parcours et le témoignage d'un couple d'Ecossais qui ont fait le choix de la race Poll Dorset pour commercialiser des agneaux. Cette race a de nombreux avantages : rustique, facilité à l'agnelage et désaisonnement de l'agnelage, qualités maternelles , et est complètement adaptée à leur situation. Ils commercialisent leurs agneaux auprès d'un boucher bio. Leurs livraisons doivent être régulières toute l'année. Le sevrage se fait naturellement et en respectant le bien-être des animaux.