Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCES HUMAINES > SOCIOLOGIE > SOCIOLOGIE RURALE > SOCIETE RURALE > AGRICULTEUR
AGRICULTEURSynonyme(s)eleveur |
Documents disponibles dans cette catégorie (483)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Midi-Pyrénées : Des éleveurs se branchent sur le soleil
Les éleveurs du veau d'Aveyron et du Ségala ont décidé de se lancer dans la production d'énergie solaire. D'ici la fin 2008, 32 795 m2 de toitures agricoles se couvriront de panneaux solaires. Les 72 éleveurs des départements de l'Aveyron, du Cantal, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne concernés par ce projet seront raccordés au réseau EDF. "Nous recherchons d'autres valeurs ajoutées à notre métier afin de garantir la pérénité de la filière", explique Dominique Pradels, qui a décidé de recouvrir 800 m2 du toit de sa stabulation en panneaux solaires. Les premières installations doivent débuter en avril 2008.
Pascal Gilles, chuchoteur, hippothérapeute, thérapeute tout court
Le parcours de Pascal Gilles est singulier. Par le biais de rencontres diverses, il s'intéresse à l'enseignement Steiner, dans lequel il s'investit pendant plusieurs années. Puis en 1997, il entame une formation d'hippothérapeute et de chuchoteur. Depuis 2000, il exerce dans divers instituts médico-pédagogiques. Son activité repose sur trois piliers : le soin de chevaux malades, stressés, le soin à des personnes handicapées physiques ou mentales et la formation de personnes qui possèdent des chevaux. Les chuchoteurs, par l'apprentissage du langage naturel du cheval, peuvent nouer ou renouer une communication avec l'animal. Par ce langage, le cavalier devient un partenaire et ce n'est pas une relation de soumission qui s'instaure mais bien une relation de coopération. L'hippothérapie, quant à elle, est davantage une pratique particulière de l'équitation plutôt qu'une remise en question du rapport de soumission homme-animal.
Pêchers en bio : Difficile mais pas impossible
Trois arboriculteurs témoignent de leur expérience de conduite de production biologique de pêches, nectarines ou abricots. Produire au prix du conventionnel est impossible, certains coûts sont plus importants (engrais organiques, lutte biologique, temps consacré à l'entretien mécanique du sol). Les rendements sont fluctuants et moindres (en moyenne 10 à 18 tonnes/ha) du fait de moyens de lutte réduits alors que les problèmes sanitaires sont nombreux (cloque, pucerons, cératites, maladies de conservation ), d'où l'intérêt du choix de variétés résistantes. Un prix de vente plus élevé permet cependant de compenser les charges supplémentaires, à condition de bien choisir le créneau commercial.
La question alimentaire : Mondialisation, Uniformisation, Modernité du modèle alimentaire français
Marian APFELBAUM, Auteur ; Maggy BIEULAC-SCOTT, Auteur ; Marie-Christine CLEMENT, Auteur ; ET AL. | PARIS CEDEX 09 (42 Rue de Châteaudun, 75 314, FRANCE) : OCHA - Observatoire Cniel des Habitudes Alimentaires | 2008Le document est une synthèse de travaux de l'Ocha, Observatoire Cniel des Habitudes Alimentaires, programme à long terme d'études et de publications sur la relation complexe que les mangeurs entretiennent avec leur alimentation en général. Le Cniel est le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière. Les travaux présentés concernent : - La modernisation du modèle français (comparaison avec les Etats-Unis notamment) ; - Omnivore, les relations entre le mangeur et l'animal (animaux familiers, bien-être des animaux de fermes, lactase et évolution...) ; - Enfants, adolescents, éducation alimentaire ; - Le modèle alimentaire français ; - Penser l'alimentation ; - En amont de nos assiettes (des liens à nouer entre les mangeurs et l'origine de leurs aliments).
Le remède de fond : du troupeau à l'éleveur
Cet article vise à montrer les liens entre l'éleveur et son troupeau et les implications qui découlent des choix de l'éleveur. L'auteur livre des exemples de cas cliniques pour montrer les liens entre l'homme, la maladie et la consultation homéopathique.
Réunion de rencontre et d'échange entre les collectifs d'achat et AMAP du Calvados
Cet article présente les problématiques partagées par des collectifs d'achats et des AMAP du Calvados. Les questions sont d'ordre global, sur la société et l'économie, ou liées à la vie quotidienne des structures, des propositions d'actions étant faites pour tenter d'y répondre. Elles font références : -au manque de producteurs et aux difficultés à en installer ; -aux nombre croissant de consommateurs intéressés qui ne peuvent être servis et auxquels il est proposé de former des groupes qui pourraient être accompagné par un réseau de membres d'AMAP en place ou par des associations proposant un appui plus professionnel ; -à la nécessité de mieux organiser les groupes importants avec l'outil informatique ; -au partage de la gestion des liens entre l'AMAP et son environnement institutionnel et inter-associatif ; -à l'élaboration d'une charte des AMAP comme point de repère ; -à la place des producteurs dans la gestion et la circulation d'une information transparente sur la production et l'entreprise ; -aux relations équitables à établir dans l'équilibre économique et politique d'une AMAP, entre producteurs et " consomm'acteurs ". La journée s'est conclue sur les éléments de consensus suivants : -l'intérêt des rencontres inter-AMAP ; -leur fonction centrale dans l'échange et la mutualisation de savoirs et savoirs-faire et dans l'aide au démarrage de futurs groupes ; -une organisation collective plus structurée et formalisée n'est pour le moment pas une priorité. Pour finir, les principales difficultés des nouveaux producteurs pour s'installer sont présentées et permettent d'introduire la structure " Terre de Liens " qui est un outil d'investissement solidaire destiné à collecter de l'épargne citoyenne et à acquérir des terres pour installer ou maintenir des porteurs de projets agri-ruraux respectant la charte de Terre de liens. Trois contacts pour des opérations foncières concrètes ont ainsi été pris lors des rencontres.
Sicile, l'île aux fruits
L'article présente Médisoul, une société par actions (SpA) qui commercialise des fruits et des légumes, bio et conventionnels, et basée en Sicile. Sont également présentés dans l'article différents témoignages et activités menées par des personnes travaillant avec Médisoul. Ressortent notamment deux présentations de producteurs bio. Avec ses deux associés, Aurora Fideiro dirige Econatura, une exploitation bio de 30 ha sous serres plastique, avec 120 employés permanents. Ils produisent surtout des tomates et des tomates cerises, mais aussi des courgettes. De septembre à juillet, ils exportent 60% de leur volume, en particulier vers les Coop bio de France. En 2007, la production s'élève à 3 393 t, soit un rendement de 113 t/ha, pour un CA de 6 M d'euros. Lors du transport de la production vers la Société Médisoul, les produits bio ne sont pas mélangés avec des conventionnels dans les camions, précise Angelo Astorino (directeur commercial de Médisoul). A Ispica, Giogio Agosta et sa famille emploient jusqu'à 50 personnes l'été pour cultiver sous tunnel et en plein champ leurs 10 ha de tomates, poivrons, aubergines et courgettes bio, pour les sécher au soleil et à la brise marine. Au final, 10 kg frais donnent 1 kg de produit sec et salé, vendu 10 euros/kg. Leur entreprise AgriBlea - Pomodorisecchi dépasse un million d'euros de CA par an.
Spécial variétés céréales d'hiver et colza d'hiver
Une première partie de l'article présente les résultats régionaux d'essais variétés de céréales d'hiver. Ils sont conduit par les Chambres Régionales et Départementales d'Agriculture respectives des trois sites d'essais suivants: -la ferme expérimentale de Thorigné dans le Maine-et-Loire, -Saint Philbert de Bouaine dans le nord de la Vendée, -Auvers le Hamon dans la Sarthe. Des essais de variétés de blé et de triticale y sont respectivement menés depuis sept, trois et deux ans. Les caractéristiques de chaque essai sont présentées (sol, précédent, date de semis, fertilisation et enherbement). Pour le blé, les résultats suivants sont donnés par variétés: hauteur de paille, poids spécifique, poids de milles grains, rendement standard, taux de protéines. Ils sont commentés en s'attachant aux rendements et aux taux de protéines, qui sont les deux seuls résultats donnés et commentés pour les essais de triticales. Les points forts et points faibles de chacune des 17 variétés de blés et des huit variétés de triticales testées sont finalement reportées dans un tableau synthétique. Dans une deuxième partie sont présentés les caractéristiques et les résultats (rendements standards, poids de milles grains, taux d'huile aux normes et taux de protéines en % sur la matière sèche) des essais 2007 et 2008 de huit variétés de colza d'hiver mené en Maine-et-Loire. Les variétés conseillées, à la vue de ces résultats, sont Beluga puis Canti CS, la nouvelle variété Ovation s'annonçant prometteuse. La seule variété disponible en semence biologique, Kalif offre de bons résultats.
Du taillis de saule pour le bois-énergie et l'épuration
Dominique Pilet, éleveur en Loire-Atlantique, s'intéresse depuis longtemps à l'agroforesterie et à récemment planté 5 hectares de son exploitation selon ce système. Il témoigne ici de la mise en place sur son installation d'un essai de 0,8ha de taillis de saule à très courte rotation (TTCR). Cette culture aux capacités épuratrices lui permettrai d'améliorer l'épuration de ses effluents d'élevage et de toucher les DPU jachères cultures énergétique. Mais il pense surtout qu'il existe de nombreux débouchés en chauffage individuel, collectif ou agricole. Il espère ainsi prendre un peu d'avance et initier une filière bois-énergie sur le département. Mais beaucoup de points restent à solutionner comme les méthodes de récolte et de stockage des tiges. Les solutions existantes sont d'équiper une ensileuse avec une tête spéciale qui permet de récolter des plaquettes humides, ou alors d'investir dans une récolteuse de tige entière. C'est pour cette dernière solution qu'a adopté la Cuma Breizh Energie pour récolter les 120ha plantés dans le Grand Ouest. Pour l'association Aile qui travaille sur le sujet, les TTCR seront surtout intéressants pour les collectivités et les industriels souhaitant finir l'épuration d'effluents ou de boues. Pour les agriculteurs, ils ne sont pas rentables s'il sont axés uniquement sur la production de bois mais peuvent le devenir s'il y a autoconsommation, vente du bois à proximité ou encore épuration d'effluents
Les agriculteurs pourront se faire payer les quantités de CO2 économisées
Les projets dits "domestiques" permettant la réduction des gaz à effet de serre, et notamment ceux développés au sein des exploitations agricoles, vont désormais pouvoir bénéficier de crédits carbone. Il s'agit d'un instrument économique qui vient en complément du système de quotas déjà existant.
Une autre logique dans l'élevage bovin bio
Dans cet article, sont présentés brièvement le système d'exploitation d'un agriculteur bio, de la province de Andong, en Corée (système de polyculture-élevage de petite surface) et les nouveaux liens établis avec les consommateurs (acquisition de bovins Hanwoo parrainés par les consommateurs).
Dossier : Accueil à la ferme
Ce dossier sur l'accueil à la ferme traite différentes expériences : - Accueil paysan, une alternative : Créé en 1987, "Accueil paysan" oeuvre pour la valorisation et la reconnaissance du métier d'agriculteur à travers des rencontres, des échanges et des actions visant la découverte des savoirs et savoir-faire du monde rural ainsi que l'éducation à l'environnement. "Accueil paysan" trouve un écho favorable dans la société, propose un accueil accessible à toutes les couches sociales et s'adresse aussi à des publics en difficulté. Son expérience est sollicitée dans le monde, pour le développement de réseaux similaires. Ces efforts d'échanges sont appuyés par la publication d'un guide national et international et par l'existence d'un site : www.accueil-paysan.com ; - Partager notre lieu de vie : Isabelle et Patrick Chopin se lancent dans l'accueil à la ferme (Orne) avec la création d'un camping et obtiennent la labellisation d'"Accueil paysan". Ils prolongent leur structure d'accueil par la création d'un gîte ; - L'accueil des enfants à la ferme du Marigot (Aveyron) : l'initiative est venue ponctuer une phase de formation en sciences sociales (psychologie de l'enfant), des contacts avec des enseignants, des visites de fermes fonctionnant déjà. Puis, des écoles ont commencé à venir à la ferme, et les enfants sont devenus acteurs de la vie à la ferme. La ferme est labellisée et référencée par l'Education Nationale.
Dossier : Bien-être animal : de l'éthique dans l'assiette
Le bien-être animal est un enjeu désormais incontournable auquel s'intéresse de plus en plus le consommateur. Après une introduction sur les moyens d'intégrer cette notion dans la filière de production des aliments jusqu'à l'éventuel création d'un label spécifique, le dossier traite, en s'appuyant sur le programme Welfare Quality, de la façon dont la filière laitière aborde le bien-être animal, des futures réglementations de la Commission Européenne, de la revalorisation auprès du consommateur du métier d'éleveur, des attentes des consommateurs européens.
Des éleveurs signent une convention avec leur vétérinaire
" On ne fait plus les pompiers puisque nous arrivons à prévenir les gros problèmes et nous réagissons avant qu'ils n'arrivent ", témoigne un vétérinaire du groupe de la Copav (Convention paysans vétérinaires) de la Loire. Depuis plus de 20 ans, un groupe d'éleveurs (aujourd'hui 100) a contractualisé les services de vétérinaires (trois d'après cet article). Le principe est simple : les consultations du véto ne sont pas payées à l'acte, avec l'opacité que cela implique sur le prix de l'acte lui-même, des médicaments, etc. : les vétos sont payés forfaitairement selon le nombre de vaches de chaque éleveur : 28 euros par UIV (= unité d'intervention vétérinaire : une vache et son veau) + 25 à 45 euros par UIV de médicaments (vendus à prix coûtant). Le vétérinaire a donc tout intérêt à ce que le troupeau soit en bonne santé (moins d'interventions !) et a le temps de faire de la prévention. De plus, pour des jeunes vétos qui s'installent, pas de gros investissements de départ : la clientèle est là d'un coup ! Et le véto qui veut compléter ses revenus peut aussi faire les chiens et chats en libéral L'expérience existe déjà dans plusieurs régions (notamment en Rhône-Alpes avec la FEVEC) et ce partenariat gagnant-gagnant semble appelé à se développer.
Energies renouvelables : ils sont plutôt intéressés
Présentation des principaux résultats d'une enquête relative au point de vue des agriculteurs sur les énergies renouvelables. Quelques-unes des principales interrogations ont porté sur l'intérêt des agriculteurs pour les énergies renouvelables ; un projet d'utilisation et une première réalisation ; la motivation pour une première réalisation ; l'information ; l'organisation en cuma. A ce propos, un encart est réservé à l'attitude du réseau cuma face aux économies d'énergie et aux énergies renouvelables.