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AGRICULTEURSynonyme(s)eleveur |
Documents disponibles dans cette catégorie (483)
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Semer l'échange, récolter la durabilité
Karin NOWACK, AuteurEn Suisse, le FiBL, Bio Suisse et SFS (Sustainable Food Systems) ont cherché à examiner la durabilité de certaines filières. Après sêtre penchés sur le cas de la filière lait en 2020, ils ont souhaité étudier la durabilité de la filière céréales panifiables bio. Une douzaine de producteurs bio, un moulin et une boulangerie se sont prêtés au jeu. La durabilité de ces diverses entreprises a été analysée avec loutil SMART (Sustainability Monitoring and Assessment RouTine), développé par le FiBL. Globalement, les divers acteurs ont obtenu de très bons niveaux de durabilité. Ce diagnostic leur a offert un miroir avec une image détaillée de lentreprise, ce qui permet aussi denvisager des améliorations. Par exemple, le meunier Urs Brunner envisage de diminuer la quantité de film plastique utilisé pour les emballages tertiaires, de remplacer progressivement les moteurs de ses moulins par dautres moteurs plus économes et de vérifier la politique des placements financiers de sa banque et de sa caisse de pension. Après cette phase de diagnostics individuels, les résultats ont été discutés en commun, lors dun atelier. Ceci a permis de créer des liens et des échanges, de sinspirer mutuellement et daméliorer ensemble la durabilité de la filière.
Des vaches heureuses et des paysans heureux... C'est la démarche HAPPY !
Benjamin AUGRAIN, AuteurCharles Quesnel est éleveur de bovins lait bio dans la Manche. C'est son vétérinaire, Thibaut Hintzy, qui lui a fait connaître la démarche HAPPY, qui vise l'optimisation du bien-être des animaux et des humains sur la ferme. Pour Charles, cet objectif s'inscrit tout simplement dans la continuité du cahier des charges bio. A partir d'un premier audit, l'éleveur est accompagné pour mettre en place des améliorations, qui peuvent aller de l'installation de bacs à eau à la prise de repos pour l'éleveur, en passant par la qualité des chemins... L'éleveur a constaté une diminution des interventions du vétérinaire et expérimenté un nouveau lien avec celui-ci. Pour le vétérinaire, cette relation de confiance est primordiale pour permettre à l'éleveur de faire de la prévention avec son troupeau. Tout le monde y trouve son compte.
Une agriculture du vivant : Réconcilier la terre et les hommes
Camille ATLANI, Auteur ; Luis BARRAUD, Auteur ; Hervé COVES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (2 Impasse de Conti, 75 006, FRANCE) : ÉDITIONS LLL, LES LIENS QUI LIBÈRENT | 2020Cet ouvrage regroupe une vingtaine de contributions d'auteurs soucieux de la régénération des sols et d'une agriculture privilégiant le vivant et les cycles naturels pour produire des aliments sains. Le respect de la biodiversité et la préservation des ressources naturelles sont à l'origine de leur engagement qui a pour but de proposer des alternatives à l'exploitation abusive des sols, grâce à des solutions respectant l'homme et la nature, tout en étant économiquement viables. Sur petites ou grandes surfaces, en bio ou en conventionnel, les mêmes problèmes peuvent se rencontrer : érosion, pollution, pertes de rendements, intrants... Les solutions sont identiques et peuvent se résumer par la formule suivante, base agronomique universelle, mais pourtant oubliée : remettre au cur des systèmes agricoles le cycle de la fertilité naturelle des sols et des écosystèmes. Dans cet ouvrage collectif, des scientifiques, des agriculteurs, des conseillers... partagent leurs connaissances et leur expérience : agroécologie, sols vivants, arrêt du travail du sol, agroforesterie, rôle des arbres, des vers de terre ou encore des réseaux de champignons...
André Leroy, berger d'alpage
Etienne LANDAIS, Auteur ; Jean-Pierre DEFFONTAINES, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2020André Leroy est berger. Originaire des Flandres, il a fait ses études secondaires en banlieue parisienne avant d'entreprendre des études de sociologie, puis de se former finalement à la menuiserie. En 1974, après quelques années à l'usine, il a décidé, à 25 ans, de devenir berger. Les auteurs de cet ouvrage, docteur vétérinaire spécialisé dans l'étude des systèmes d'élevage pastoraux et agropastoraux des zones tropicales et tempérées pour le premier, géographe et agronome, chercheur à l'Inrae pour le deuxième, ont rencontré André Leroy à plusieurs reprises. Leurs échanges ont abouti à un projet de recherche qui a donné lieu à un rapport, publié en 1988, et dont est issu, pour partie, cet ouvrage. Sa diffusion a changé le regard sur l'alpage et sur le métier de berger, en révélant toute sa complexité. André Leroy a décrit son métier avec passion, rigueur et précision et a fourni d'innombrables détails et réflexions sur sa manière d'envisager les relations avec la nature. Sa façon d'exercer son métier de berger s'inscrit dans un cadre large et exigeant, celui d'un projet profondément moderne d'une autre gestion possible de la nature qui plonge ses racines dans le sens commun. Ce projet interpelle profondément nos contemporains et explique en grande partie le profond écho que soulève la lecture de ses propos chez la plupart des lecteurs. Aujourd'hui, André Leroy a plus de 70 ans et continue de garder l'estive. Avec une conception peu commune de son métier d'animalier, il est considéré par ses pairs comme une référence, un des meilleurs bergers du monde.
Colloque - L'agriculture biologique, solution face au changement climatique ?
A l'occasion de son assemblée générale, en octobre 2020, la FNAB a organisé un colloque, intitulé « L'agriculture biologique, solution face au changement climatique ? ». Ce colloque a permis daborder les thèmes suivants : En quoi l'agriculture biologique est moins émettrice de gaz à effet de serre (GES) ? Est-elle plus résiliente que dautres modes de production et pourquoi ? Comment peut-elle améliorer ses pratiques ? Pour tenter de répondre à ces questions, de nombreux intervenants sont venus échanger et partager leur expertise : Laurence Tubiana (Fondation Européenne pour le Climat), Sylvie Corpart et Christophe Cottereau (agriculteurs bio et élus FNAB Environnement), Antoine Villar et Guillaume Riou (FNAB), Yoann Ollivier (agence franco-belge Vraiment Vraiment), Anne-Laure Sablé (fédération Les Amis de la Terre), Sylvain Pellerin (INRAE), Didier Jammes (Bio 46), Lucas Winkelman (ONG internationale GERES), Paule Pointereau (Association française arbres champêtres et Agroforesteries), et Nicolas Meteyer (association Solagro).
Comment bien vivre « socialement » son métier déleveur ?
Claire BALAY, Auteur ; Sylvie COURNUT, Auteur ; Jean-Yves PAILLEUX, AuteurLa durabilité sociale des exploitations est un concept large, basé sur lhumain. La dimension sociale reste pourtant mal définie et peu prise en compte dans lenseignement agricole, le conseil ou la recherche. Le projet CasDAR SOCIEL (durabilité sociale des exploitations délevage dans leur territoire) sest attaché à enrichir ce volet via une approche globale et territoriale des exploitations. Pour cela, des entretiens ont été réalisés dans quatre territoires (Puy-de -Dôme, Sarthe, Gard et Ardèche) aux contextes et aux formes délevage contrastés. 32 éleveurs ont ainsi été enquêtés, ainsi que 28 acteurs territoriaux. Leurs réponses ont ensuite été analysées pour identifier les différents registres qui composent la durabilité sociale dune exploitation. Sept registres ont été identifiés : le sens du métier, la santé, lorganisation du travail, larticulation entre la vie professionnelle et la vie privée, les relations sociales, les conditions territoriales, et la participation des exploitations à la vitalité territoriale. Ces registres ont ensuite été caractérisés par des faits (ex : une semaine de vacances par an) et par la manière dont ces faits sont vécus (ex : « et encore il faut vraiment que ma femme insiste »). Cet article détaille et illustre chaque registre.
Conférence de Presse en direct de l'Agence BIO du 9 juillet 2020 à 9H30
Cette vidéo permet de visionner la conférence de presse donnée par lAgence BIO, le 9 juillet 2020. Cette conférence de presse avait pour objectif de présenter les chiffres-clés de la bio pour lannée 2019. Elle est intitulée « La consommation bio en hausse en 2019 stimule la production et la structuration des filières françaises ». Elle alterne chiffres-clés et témoignages dacteurs de la bio : Philippe Henry, le président de lAgence BIO, commence par exposer les chiffres liés au marché et à la consommation de produits biologiques ; Christian Weinsberg, administrateur de Biocoop, illustre ensuite le modèle coopératif, ainsi que les postures prises par les magasins Biocoop ; Gérard Michaut, le Président de la Commission de lObservatoire National de lAgriculture Bio, détaille les chiffres liés à la production biologique ; Francisco Moya (négociant, conditionneur et exportateur de pommes de terre, dans les Hauts-de-France, et membre du Conseil dAdministration du CNIPT) et Claire Génova (productrice de pommes de terre en Eure-et-Loir et membre de la Commission Bio du CNIPT) présentent le développement de la filière pommes de terre bio en France.
Coopérer avec la nature : Comment nous relier à l'intelligence du vivant ?
David LE BRETON, Auteur ; Ernst ZÜRCHER, Auteur ; Johannes WIRZ, Auteur ; ET AL., AuteurUn nouveau regard sur la nature, qui procède d'une approche globale, semble trouver un écho auprès du grand public invité à retrouver une certaine proximité avec le vivant. Le courant de la biodynamie s'ancre dans cette attitude, depuis ses débuts, cherchant à co-créer avec la nature. Ce Hors-série de la revue Biodynamis immerge le lecteur au cur des liens qui unissent l'homme et la nature. Au sommaire : - Un certain regard sur le monde : Le paysage est vivant, David Le Breton ; La forêt, un organisme particulier, Ernst Zürcher ; « Ces questions lunaires mont toujours fasciné », entretien avec Ernst Zürcher ; Lhomme et les abeilles, Johannes Wirz ; Un mythe maori : lhomme entre terre et ciel ; La biodynamie : une approche sensible de la nature, Jean-Michel Florin ; - Coopérer avec le végétal : Ce que nous enseigne la plante, Claude Réaud ; Mauvaise herbe ou source dinformation ?, Justine Vichard ; Se relier au végétal, Isabelle et Patrice Drai ; - Coopérer avec lanimal : Un allié de poids, entretien avec Hubert Hausherr ; Ces animaux qui nous élèvent, Didier de la Porte ; Rencontres, Bernard Schmitt ; La vache et le robot, Laurent Dreyfus ; Des affinités à explorer à linfini, Marie-Christine Favé ; - Sinspirer de la nature pour travailler ensemble : Accueillir la sagesse collective ; du vivant vers le collaboratif, Maryna Bogdanok.
Elevage - Des veaux sous nourrices
Frédéric RIPOCHE, AuteurLélevage de génisses de renouvellement sous nourrices fait lobjet dune recherche, depuis 2016, à la Ferme expérimentale de lINRAE de Mirecourt, dans le cadre dune expérimentation système en bio, conduite en herbivorie stricte. Les mises-bas sont regroupées au printemps, ce qui permet davoir assez danimaux de même gabarit pour les adoptions. Après 24 h sous leur mère (pour le colostrum), 4 à 5 jours en nurserie en case collective, les veaux sont réunis à 3 avec une nourrice, une vache choisie pour des problèmes de cellules, de boiteries ou de reproduction, mais surtout avec un bon caractère maternel. Une fois adoptés, les veaux vont au pâturage avec leur nourrice et ne sont alors nourris quà lherbe. Rentrées en bâtiment en novembre, les génisses sont sevrées à 7 ou 8 mois. Létude montre que la période critique est la phase dadoption. Cependant, les résultats sont là : bonne croissance des génisses, bonne acquisition du comportement alimentaire, meilleure immunité naturelle contre les strongles, pas de problème de santé particulier, bien-être animal respecté, travail simplifié, suppression de lastreinte de distribution de lait. Prochaine étape : étudier cette pratique dans le cas de vêlages dautomne. Deux éleveurs bio, lun en Meurthe-et-Moselle et lautre en Bretagne, qui pratiquent lélevage de génisses sous nourrices depuis respectivement 3 et 11 ans, font les mêmes retours sur les avantages de cette pratique et soulignent aussi limportance de bien veiller à la phase dadoption.
Enquête Agrican : Agriculture & Cancer
La cohorte AGRICAN (AGRIculture et CANcer) est la plus grande étude au monde conduite sur les cancers en milieu professionnel agricole. Elle a été créée en 2005 et rassemble plus de 180 000 personnes affiliées à la MSA (Mutualité Sociale Agricole), de 11 départements (11 des 13 départements français métropolitains qui disposent dun registre des cancers). Lobjectif de l'étude est de relever les maladies déclarées par les participants et leurs activités en lien avec des produits phytosanitaires. Ce rapport est le troisième bulletin publié depuis la formation de cette cohorte. Plus de 65 % des participants ont répondu au questionnaire. Ce rapport présente ainsi une comparaison de lincidence et des causes de décès, au sein de la cohorte d'une part, et dans la population générale d'autre part (dont une comparaison de la survenue des cancers), et apporte des informations et des statistiques plus précises sur plusieurs cancers (cancer de la prostate, cancer hématologique, cancer de la vessie, tumeur du système nerveux central, sarcomes), ainsi que sur la maladie de Parkinson. Il présente également un nouveau projet au sein de la cohorte AGRICAN, nommé DÉPARE (DÉterminants Professionnels Agricoles et leurs effets sur la Reproduction et le développement de lEnfant), qui étudie les troubles de la reproduction et du développement de lenfant. Les perspectives de la cohorte AGRICAN pour les années 2021 et 2022 sont également détaillées.
Farmers of the future
Anne-Katrin BOCK, Auteur ; Maciej KRZYSZTOFOWICZ, Auteur ; Jennifer RUDKIN, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (B-1049, BELGIQUE) : COMMISSION EUROPÉENNE | 2020L'agriculture est l'un des secteurs importants dans la transformation de l'économie et de la société européennes, pour tendre vers une durabilité à long terme. Les agriculteurs européens devront contribuer à cette transition, tout en étant confrontés à plusieurs défis : le changement climatique, la raréfaction des ressources, le changement technologique... Létude exploratoire « Les agriculteurs du futur » sintéresse aux profils des agriculteurs européens en 2040. Elle repose sur une méthode originale qui a combiné des outils de la prospective (exploration des possibles, tendances structurantes) et du design (prototypes, profils). Une démarche participative a permis d'impliquer les différents acteurs du secteur agricole : agriculteurs, chercheurs, ONG, organisations professionnelles Dans un premier temps, douze profils-types d'agriculteurs ont été identifiés en 2020 : six profils dominants et six profils plus marginaux. Les variables intervenant dans l'évolution du métier (sociales, technologiques, environnementales, économiques, politiques) ont également été caractérisées, puis mises en perspective. Ce rapport présente les résultats de cette mise en perspective, sous la forme de portraits fictifs illustrant les douze profils projetés en 2040. L'analyse conclut à une diversité encore plus importante des types d'agriculteurs et des modèles agricoles. Cette multiplication des modèles agricoles constituerait un défi pour les politiques publiques, en rendant plus difficile le ciblage des financements et des mesures.
Fiche technique : Elevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2020En bovins lait bio, lélevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice intéresse de plus en plus d'éleveurs. Ceci permet de garder les veaux sous la mère plus longtemps, tout en maintenant la traite et en respectant mieux le comportement naturel des animaux, doù plus de cohérence avec lAB. Ce document propose de nombreuses informations et idées pour mettre en place cette pratique. En premier lieu, une synthèse est faite sur le comportement naturel entre un veau et sa mère, avec des éléments à avoir en tête pour assurer un bon suivi de cette pratique qui demande plus dobservation des animaux. En sappuyant sur la littérature et sur des retours dexpériences déleveurs, le document reprend aussi les points forts et les points faibles de ce type délevage, et ce, sur divers critères : comportement et santé des animaux, croissance des veaux et performance laitière, temps de travail, par exemple. Trois grands systèmes sont identifiés : i) Allaitement à long terme avec accès limité entre mère et veau (le plus souvent, chaque veau tête sa mère), ii) Allaitement à long terme avec accès illimité et traite supplémentaire (le contact entre mère et veau est plus long, voire permanent par rapport au précédent cas), iii) Allaitement de longue durée (période dallaitement complète) sans traite supplémentaire (les vaches concernées sont nourrices de 2 à 4 veaux étrangers). Ces systèmes et leurs variantes, selon les modalités de contact entre vaches et veaux, ou de sevrage, sont illustrés par 11 descriptions dexploitations suisses, avec, pour chacune, lorganisation des bâtiments, de la traite, le calendrier de mise en uvre depuis la naissance ou encore les points-clés à prendre en compte.
Impact de la crise Covid-19 sur les élevages et la filière laitière biologique (Résultats issus du projet Casdar Résilait)
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation évalue les impacts de la crise Covid-19 sur les élevages laitiers bio et la filière lait biologiques. Elle sappuie, pour cela, sur les résultats obtenus dans le cadre du projet Casdar Résilait et montre comment les différents acteurs de cette filière ont fait face à cette perturbation imprévue. Pour analyser les conséquences sur les élevages, les résultats de deux enquêtes en ligne (conduites auprès déleveurs bovins laitiers) ont été croisés et des articles issus de la presse professionnelle ont été étudiés. Les résultats ont mis en évidence la résilience des fermes laitières biologiques (face aux impacts à court terme de la pandémie) due à leur autonomie, à leur capacité dabsorption et dadaptation, à leur diversité et à leur connectivité. Pour analyser les conséquences à léchelle de la filière, les données production/consommation ont été analysées, une revue de presse a été effectuée et des enquêtes téléphoniques ont été réalisées auprès de différents acteurs. Les résultats montrent une communication active entre les opérateurs et les producteurs durant cette crise. Différentes modifications sur les chaînes de production, ainsi que des innovations au niveau des circuits de distribution ont permis de faire face à la crise. Toutefois, les impacts à plus long terme restent difficiles à cerner : quelle sera lévolution de la demande, des volumes et du prix ? Comment évoluera le pouvoir dachat des ménages ?
La méthode RHAPORC : Apprécier les facteurs qui modulent la relation homme-animal pour laméliorer
Valérie COURBOULAY, Auteur ; Caroline DEPOUDENT, Auteur ; Yannick RAMONET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5 Rue Lespagnol, 75 020, FRANCE) : IFIP - Institut du Porc | 2020En élevage, la relation entre léleveur et ses animaux est un élément important de la durabilité : en effet, elle influence la production, mais aussi les conditions de travail, le plaisir de travailler, la qualité de vie, la santé et la sécurité des éleveurs. Elle constitue également un élément-clé de lacceptabilité sociale de lélevage, car elle caractérise, en partie, léthique professionnelle des éleveurs. Enfin, elle participe au bien-être des animaux, lors des interactions et des manipulations, et elle est un des indicateurs de ce bien-être animal. Le projet Casdar RHAPorc (Relation Homme-Animal en élevage Porcin, 2016-2020) avait pour objectif de développer des outils pour aborder ces questions avec les éleveurs de porcs, en exercice ou en formation, et pour améliorer leur RHA, à la fois au bénéfice de lhomme et des animaux. Ce document est composé de plusieurs parties. La partie introductive, dans laquelle est rappelée limportance de la RHA dans les activités délevage, décrit les capacités sensorielles et cognitives spécifiques du porc. Le corps du document est constitué de fiches qui permettent dévaluer les nombreux paramètres qui peuvent moduler la relation éleveur-animal, quils soient inhérents aux éleveurs, aux animaux, mais aussi à la configuration de lélevage et à lorganisation du travail : - Le discours de léleveur sur son travail avec les animaux ; - Le comportement de léleveur lors de la manipulation des animaux ; - Le comportement des animaux en présence de lhumain ; - La perception de la santé des animaux ; - Lorganisation du travail ; - Lenvironnement de travail ; - Les risques associés à la situation de travail, ou sécurité au travail.
Les personnes non issues du milieu agricole : Le futur du renouvellement des générations en élevage ?
Alizée CHOUTEAU, Auteur ; Maeva BOUSSES, Auteur ; Philippe LESCOAT, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020De plus en plus de personnes dites « non issues du milieu agricole » (appelées « NIMA ») souhaitent sinstaller en agriculture. Ces porteurs de projet nont pas de parents agriculteurs et donc, a priori, pas de liens directs avec le milieu agricole. Alors que les inquiétudes sur le renouvellement des générations en agriculture, et notamment en élevage, ne cessent de croître, larrivée de ces nouveaux profils pourrait permettre de dynamiser et de renforcer le secteur agricole, en apportant notamment un nouveau regard sur les métiers dagriculteur et déleveur. La réussite de lintégration des personnes NIMA au monde agricole et leur accès au métier dagriculteur nécessitent dêtre considérés comme des enjeux majeurs permettant de répondre au défi du renouvellement des générations en agriculture. Cest pourquoi, lInstitut de lélevage (Idele) et AgroParisTech ont mené une étude exploratoire sur le profil des personnes NIMA qui souhaitent sinstaller en élevage. Ce rapport en décrit les principaux résultats : Qui sont les personnes NIMA qui portent un projet dinstallation en élevage ? Quelles sont leurs motivations à linstallation ? Leurs freins ? Quels sont les projets portés par les NIMA ? Quels sont les parcours dinstallation suivis par les NIMA ? Il apporte également des informations sur les salariés agricoles NIMA, avant doffrir des pistes dactions à développer pour favoriser lintégration des NIMA dans le secteur agricole.