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Dossier : Alternatives agricoles
Jérôme GOUST, Auteur ; Pierre PEGUIN, Auteur ; Annie KERGOURLAY, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, les initiatives pour une agriculture bio et paysanne fourmillent, comme l'insertion, la formation, l'installation, les circuits courts et l'aide à l'accès à la terre. Ce dossier de Nature & Progrès présente plusieurs alternatives, dans les articles suivants : - L'espace-test agricole ; - Optim'ism : l'action bio, positive et solidaire ; - Dans l'Aude, la force de l'union agroécologique et paysanne ; - Les abattoirs à la ferme ; - Les voies (et les voix) du collectif : Voie.X.
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Accompagner techniquement ses salariés : Exemple du groupe déchanges insertion
Maxime RENOU, AuteurLe groupe déchanges « Insertion », animé par le GAB 44, rassemble une dizaine de fermes biologiques maraîchères qui ont la particularité dêtre des structures dinsertion ou de travailler avec un public handicapé. Les encadrants se sont regroupés (organisation de quatre rencontres annuelles), afin de travailler sur leurs techniques et sur laccompagnement de leur public. Ces échanges ont mené à la construction doutils permettant daméliorer lautonomie et la technicité des personnes en voie dinsertion ou handicapées. Sept fiches, détaillant des techniques à mettre en uvre, ont ainsi été créées pour la plantation, le désherbage, lentretien de la tomate (version enroulement et version clips), la préparation de la récolte, la récolte de légumes bottes, la récolte de légumes fruits, ainsi que la récolte de légumes feuilles. Ces fiches ont été adaptées, tant dans leur rédaction que dans leur mise en page, au public visé. Ce dernier est parfois non lecteur, non francophone, ou a besoin dune simplification maximale des tâches. Pour cela, les fiches ont été réalisées via la méthode FALC facile à lire et à comprendre et sont un maximum illustrées. Ces différentes fiches sont disponibles sur le site internet du GAB 44.
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Diversification agricole : Guide juridique pour les porteurs de projets
De plus en plus dagriculteurs développent des activités qui ne relèvent pas de la production alimentaire, mais qui prennent appui sur lexploitation (accueil pédagogique ou social, vente de proximité, événements culturels ). Or, ces projets diversifiés, parfois à la jonction entre plusieurs droits, peinent à trouver leurs cadres. Les porteurs de projets éprouvent des difficultés à accéder aux informations juridiques adaptées, notamment auprès des structures de conseil agricole et daccompagnement, qui ne sont pas toujours formées à ces combinaisons dactivités. Mal informés, les agriculteurs peuvent sexposer à des situations délicates vis-à-vis de ladministration fiscale, de lURSSAF, etc. Pour répondre à cette problématique, Réseau CIVAM a réalisé un guide daccompagnement aux porteurs de projets, conçu comme un moyen de vulgariser et de démystifier les questions juridiques et d'apporter une vision transversale à plusieurs domaines du droit. Ce guide présente les principaux points de vigilance dans les sphères juridique, sociale, fiscale, mais aussi au regard du droit de lurbanisme. Il a pour vocation daider lagriculteur à sapproprier les éléments juridiques de son projet de diversification agricole.
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Le Natexbio Challenge consacre BioDemain, Neo Farm et Handi Gaspi
Laura DUPONCHEL, AuteurLa troisième édition du Natexbio Challenge, qui s'est déroulée en juin, a distingué les projets BioDemain (1er Prix), Néo Farm (2ème Prix) et Handi Gaspi (3ème Prix). Le grand gagnant, BioDemain, s'inscrit dans la démarche de favoriser la conversion bio des producteurs, avec une rémunération juste et une valorisation de leurs produits sous la marque BioDemain. Le projet du second lauréat, Néo Farm, repose sur le maillage de micro-fermes en maraîchage afin de produire des fruits et légumes bio et locaux destinés aux circuits courts. Handi Gaspi décroche le 3ème prix : cette biscuiterie, employant des personnes en situation de handicap, confectionne ses biscuits bio à partir de pains invendus.
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Natexbio Challenge : Les talents de lavenir de la bio
VEGETABLE, AuteurMalgré la crise covid, la créativité des participants au Natexbio Challenge 2021 est restée intacte. Cette année, les projets ont beaucoup porté sur les matières premières (présentes dans six projets sur dix), sans pour autant contrecarrer les tendances de fond qui poussent vers le gourmand, le zéro déchet, le recyclé, lantigaspillage, le social et lenvironnement. Le premier prix a été remporté par Biodemain. Cette marque, basée sur le commerce équitable Nord-Nord, soutient les agriculteurs qui se convertissent en bio. Elle cherche notamment à donner toute sa valeur à la démarche bio en valorisant les produits issus dexploitations en conversion bio. A terme, cette marque a aussi vocation à accompagner les transitions vers la permaculture et lagroécologie. Le deuxième prix a été attribué à Neo-farm dont le principe repose sur la production et la distribution à grande échelle de légumes, produits en partie sur des micro-fermes. Le troisième prix est revenu à Handi-Gaspi, une entreprise qui produit des biscuits bio et emploie une vingtaine de personnes en situation de handicap mental ou psychique.
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Les personnes non issues du milieu agricole : Le futur du renouvellement des générations en élevage ?
Alizée CHOUTEAU, Auteur ; Maeva BOUSSES, Auteur ; Philippe LESCOAT, Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020De plus en plus de personnes dites « non issues du milieu agricole » (appelées « NIMA ») souhaitent sinstaller en agriculture. Ces porteurs de projet nont pas de parents agriculteurs et donc, a priori, pas de liens directs avec le milieu agricole. Alors que les inquiétudes sur le renouvellement des générations en agriculture, et notamment en élevage, ne cessent de croître, larrivée de ces nouveaux profils pourrait permettre de dynamiser et de renforcer le secteur agricole, en apportant notamment un nouveau regard sur les métiers dagriculteur et déleveur. La réussite de lintégration des personnes NIMA au monde agricole et leur accès au métier dagriculteur nécessitent dêtre considérés comme des enjeux majeurs permettant de répondre au défi du renouvellement des générations en agriculture. Cest pourquoi, lInstitut de lélevage (Idele) et AgroParisTech ont mené une étude exploratoire sur le profil des personnes NIMA qui souhaitent sinstaller en élevage. Ce rapport en décrit les principaux résultats : Qui sont les personnes NIMA qui portent un projet dinstallation en élevage ? Quelles sont leurs motivations à linstallation ? Leurs freins ? Quels sont les projets portés par les NIMA ? Quels sont les parcours dinstallation suivis par les NIMA ? Il apporte également des informations sur les salariés agricoles NIMA, avant doffrir des pistes dactions à développer pour favoriser lintégration des NIMA dans le secteur agricole.
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Quand la production facilite linsertion ; Linsertion : une autre voie de diversification
Claudine GALBRUN, AuteurCes articles portent tous les deux sur linsertion professionnelle par le biais d'activités agricoles. Le premier explique en quoi la production de fruits et légumes se prête particulièrement bien à léconomie sociale et solidaire, ainsi quà linsertion professionnelle. Pour l'illustrer, larticle sappuie sur l'exemple du Réseau Cocagne. Cette association est reconnue dutilité publique et rassemble 102 ACI (Ateliers et chantiers dinsertion). Ces derniers sont souvent connus sous le nom de Jardins de Cocagne. Ils emploient des personnes éloignées du monde du travail pour une durée maximale de deux ans, tout en leur proposant un accompagnement socioprofessionnel. Le maraîchage biologique est ainsi utilisé comme support pédagogique et de remobilisation. Les légumes sont vendus sous forme de paniers à plus de 100 000 « consomacteurs » au prix du marché, afin de ne pas créer de concurrence déloyale. Le but de ces ACI nest pas de transformer leurs salariés en futurs maraîchers bio (même sils peuvent révéler des vocations), mais de les rendre plus polyvalents, de les responsabiliser et de les faire renouer avec la notion dexigence. Le second article présente le réseau Astra (Agriculture sociale et thérapeutique en région Auvergne-Rhône-Alpes). Cette association a été créée en 2011, pour promouvoir et professionnaliser laccueil de personnes en difficultés chez des agriculteurs.
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Vigne de Cocagne invente une exploitation viticole solidaire
Catherine GERBOD, AuteurEn 2017, Pauline Chatin (ex-conseillère en développement durable à Paris) a eu lidée, après avoir réalisé un BTS Viti-no, de décliner le principe des Jardins de Cocagne à lactivité viticole. Son objectif est de créer une exploitation solidaire et dapporter une formation solide en viticulture et en vinification à des personnes en réinsertion professionnelle. Cette démarche répond également au manque de main duvre observé dans cette filière. Pauline Chatin a trouvé une exploitation qui convenait à son projet, à 15 km de Montpellier (domaine de 200 ha, dont 7 ha de vigne). Elle a ainsi donné vie à Vigne de Cocagne, avec laide de Jean-Charles Thibault, un vigneron bio qui cherchait une nouvelle façon de transmettre son savoir-faire. Des plantations sont en cours pour atteindre 12 ha de vigne. Lexploitation accueille actuellement trois salariés en insertion (contrat de 32 h/semaine au Smic) et pourra, à terme, en accompagner cinq. Vigne de Cocagne vise un équilibre financier, construit à 80 % sur la vente de vin, des prestations et lnotourisme, et à 20 % via laide aux postes dinsertion.
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Centre-Val de Loire : Relocaliser lemploi saisonnier
Annie RIGAULT, AuteurDans le cadre du programme Territoires dinnovations sociales, le Réseau Cocagne a organisé, le 17 juillet 2019, une journée d'échanges sur le thème de lemploi saisonnier agricole. Deux projets ont été présentés à cette occasion : les unités mobiles dinsertion, avec une idée de plateforme demploi agricole qui permettrait ladéquation entre l'offre et la demande en termes demploi agricole ; et lécopôle alimentaire qui pourrait accueillir, sur un terrain de 8 ha, des personnes ne pouvant être autonomes.
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Espaces-test agricoles : Reneta, acteur de la transition
Frédéric RIPOCHE, AuteurAu cours des rencontres nationales du Reneta, les participants ont eu loccasion de visiter lespace-test bio havrais. Concrétisé par la métropole du Havre en 2015, cet espace-test a déjà permis linstallation de trois porteurs de projets dans la région, comme Gladys Heuse, installée en maraîchage bio. Jean-Baptiste Cavalier, coordinateur du réseau Reneta, explique les enjeux de territoire que cela représente : redynamisation par l'installation de nouvelles personnes, création demplois, alimentation des villes. Afin daccompagner correctement les porteurs de projets, la métropole du Havre gère Rhizome, la couveuse de lespace-test. La Métropole sinvestit au-delà, avec la création de NidAgri, en collaboration avec Terre de Liens, le réseau bio et celui des Civam, qui a pour but daccompagner des porteurs de projets dans le démarrage dune activité hors de lespace-test. À léchelle nationale, près de 400 porteurs de projets sont recensés, dont près de 90 % veulent travailler en bio, majoritairement en maraîchage. Reneta compte à ce jour 80 adhérents, dont 50 espaces-test, bien que certains soient touchés par la baisse, voire larrêt, des subventions.
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Pays de la Loire : La Vergne mise sur le collectif
Frédéric RIPOCHE, AuteurLancienne ferme thérapeutique de la Vergne, située en périphérie de la Roche-sur-Yon, est devenue un tiers-lieu coopératif qui a permis linstallation de plusieurs producteurs bio. Suite à larrêt dactivité de lancienne ferme, un collectif dhabitants et dassociations a acheté cette dernière (avec laccord de la Safer) afin de mettre en place des activités en lien avec une économie sociale et solidaire. Deux ans après cet achat, la ferme de la Vergne compte 250 sociétaires et a pris la forme dune Scic. Lagriculture biologique est lun des projets phares de ce lieu coopératif. Sur les 23 ha, 16 ha ont permis daccueillir une association dinsertion nommée « le potager extraordinaire » qui compte 2,5 encadrants et une dizaine de salariés en insertion. Cinq producteurs bio (maraîchage, PPAM, fruits rouges) ont également pu sinstaller. Une soixantaine de bénévoles sont également investis dans lentretien du lieu et du magasin. Ils apportent également leur aide pour des travaux conséquents (montage dune serre, remise en état du système dirrigation ). Dautres projets sont en réflexion, toujours en lien avec la production ou lalimentation : une plateforme de compostage partagée avec une légumerie bio voisine et la reconversion dun ancien bâtiment en halle artisanale incluant une conserverie.
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Réseau de boulangeries solidaires soutenu par le fonds Avenir BIO, Métropole de Montpellier
Bou'Sol est une société coopérative dintérêt collectif qui soutient et essaime des boulangeries solidaires, nommées Pain et partage, sur le territoire national. Leur logique : produire du pain bio, local, solidaire à destination de la restauration collective. A Fabrègues, dans lagglomération de Montpellier, des salariés en reconversion professionnelle travaillent une farine de proximité : le blé vient du Gard et de lAude. Ainsi, 4000 pains bio sont produits chaque jour et fournis aux restaurants collectifs. Cest le Fonds Avenir Bio, géré par lAgence BIO, qui a été l'un des catalyseurs du projet. Celui-ci intervient en complément dautres dispositifs financiers et sadresse aux projets innovants, aux filières émergentes ou aux projets nationaux avec des bassins de production sur plusieurs régions. Lobjectif étant de développer un secteur bio pérenne, exigent, et qui réponde aux attentes des consommateurs.
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uvrer au développement dune alimentation locale de qualité
Claire BOUC, AuteurEn 2017, lAdapei de la Gironde a créé une légumerie de 180 m2, afin de promouvoir lutilisation de produits frais, de qualité, issus de lagriculture biologique ou raisonnée, auprès de la restauration collective. Cette légumerie, nommée la légumerie Magellan, produit des légumes de 4ème gamme et emploie douze personnes, dont onze en situation de handicap. Un soin particulier a été apporté à lergonomie afin de concevoir des postes de travail adaptés. La légumerie Magellan est certifiée pour l'AB et sapprovisionne en circuits courts auprès de coopératives ou de producteurs locaux. Elle répond à trois objectifs : créer des emplois pour des personnes en situation de handicap, permettre laccessibilité à tous à des produits bio et locaux via la restauration collective, soutenir le développement du maraîchage sur son territoire. La légumerie Magellan transforme 600 kg de produits frais par jour, principalement des pommes de terre et des carottes, mais aussi des oignons, des courgettes, des concombres, des butternuts, des potimarrons, des navets, des poivrons Un des onze employés en situation de handicap est interviewé : il explique ses missions et ce qui lui plaît dans son métier.
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Le Bauckhof associe agriculture et sociothérapie : Donner du sens à la vie et au travail
Michael OLBRICHT-MAJER, AuteurEn Allemagne, l'aventure du Bauckhof Stütensen a commencé avec la famille Bauck qui, à la fin des années 1960, hérite d'une ferme et formule le projet de créer un espace de thérapie sociale sur cette ferme. Aujourd'hui, après une cinquantaine d'années, près d'une centaine de personnes vivent et travaillent au sein de cette communauté de vie et de travail basée sur lanthroposophie. A la ferme biodynamique, sadosse un atelier pour personnes handicapées. Il emploie 48 personnes, dont 30 dans le domaine de l'agriculture, de la forêt et du jardinage. Dans ce lieu de vie, les journées sont rythmées par des activités culturelles, pédagogiques et sportives, mais cest bien lagriculture qui reste centrale dans le projet. Elle crée du sens par laspiration à lautosuffisance et par la structuration en domaines de travail. Le projet a été réajusté, il y a quinze ans, à un moment où les encadrants avaient de plus en plus de mal à tenir des objectifs à la fois thérapeutiques et de production agricole, avec une demande croissante du marché. Aujourdhui, les ateliers sont gérés comme une entreprise à part entière. Des financements et un partenariat avec un organisme daide aux personnes handicapées ont renforcé la structure. Le Bauckhof peut ainsi rester fidèle à ses objectifs initiaux. De nouveaux projets voient le jour, comme la production de bois de chauffage et la vente de bois duvre.
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Eure-et-Loir : Damien Leroy et sa "Ferme dans le Vent"
Alexandra CEALIS, AuteurDamien Leroy a repris la ferme familiale en grandes cultures depuis une trentaine dannées. Une partie de ses terres est labellisée en bio depuis 2015 et la totalité de la ferme devrait lêtre dici 2020. Avant de devenir agriculteur, Damien travaillait en tant quéducateur dans une maison familiale. Une fois installé, il se lance dans laccueil scolaire et de familles en créant « la Ferme dans le Vent » où il propose des séances de char à voile, des ateliers de fabrication de cerfs-volants ou de boomerangs, ainsi que des ateliers de découverte de la ferme. Mais ce type daccueil est peu rentable : il faut embaucher de nombreux animateurs et faire appel à des entreprises de travaux agricoles pour réaliser les travaux au champ. Damien Leroy cesse alors cette activité et sinvestit dans des associations de producteurs (Val Bio Centre et Bio Centre Loire). En 2008, il est contacté par les Jardins de Cocagne, un réseau dexploitations maraîchères biologiques à vocation dinsertion sociale et professionnelle, à qui il cède 4 ha. Parallèlement, comme ses quatre enfants ne souhaitent pas reprendre la ferme, il simplique dans lAdear 28 (Association départementale pour le développement de lemploi agricole et rural), dont il est actuellement le président. Il tient ainsi à favoriser la transmission de fermes à taille humaine, avec des modèles diversifiés et respectueux de lenvironnement. En 2015, il cède une partie de ses terres à deux de ses salariés pour quils puissent s'installer en maraîchage. En 2016, il trouve un associé qui souhaite reprendre la ferme quand il prendra sa retraite. Partage, implication et transmission sont les trois mots-clés de Damien Leroy.