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Installation : La Ciap, ça marche !
Paul BONHOMMEAU, AuteurLa Coopérative pour l'installation en agriculture paysanne a tenu, en avril, sa 4ème assemblée générale, occasion de fêter la 60ème installation de porteurs de projets ayant bénéficié de ses outils d'accompagnement. Ce dispositif, initié par des responsables de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique, propose un stage de paysan-créatif d'un an dédié à la mise en place du projet, offrant des journées de formation et d'échanges entre porteurs de projets, une rémunération minimale financée par le conseil régional, ainsi qu'une couverture sociale. La Ciap peut aussi assurer le portage temporaire de l'activité avant l'installation officielle et gère plusieurs espaces-tests en maraîchage bio et en élevage. L'article présente le fonctionnement du dispositif, mais aussi ses nombreux atouts pour faire face aux défis de l'installation en agriculture aujourd'hui, particulièrement en AB : sécurisation des parcours d'installation hors cadre familial, projets incluant la commercialisation en circuits courts, insertion professionnelle et sociétale, solidarité entre agriculteurs, transmission de ferme, réflexion sur le statut de paysan-salarié...
Malteurs Echos : Les chevaliers du malt
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa production française de malt, concentrée dans le Nord-Est du pays, répond essentiellement aux besoins des brasseurs industriels. C'est pour pallier ce manque que trois amis ont décidé de fonder la première malterie bio rhônalpine, Malteurs Echos (en Ardèche), destinée à approvisionner les brasseurs artisanaux locaux. Ils s'approvisionnent en orge et blé bio auprès des agriculteurs de l'Isère, de la Drôme et de la Bourgogne. En novembre 2014, Malteurs Echos est devenue une SCIC, composée de cinq collèges, celui des fondateurs et celui de la filière brassicole, majoritaires, mais aussi ceux des salariés, du territoire et des sympathisants. L'entreprise a aussi ajouté une dimension sociale au projet. Sur les sept salariés, trois sont en contrat d'insertion. La coopérative, qui obtiendra cette année le statut d'entreprise d'insertion, souhaite ainsi remobiliser ces jeunes et leur offrir un tremplin vers un emploi durable.
La vie en herbes : des tisanes bio et solidaires
Présentation d'un ESAT (Établissement et Services d'Aide par le Travail) qui emploie des personnes handicapées pour produire des tisanes bio. Le reportage présente l'organisation du travail au sein de l'établissement. La production et la demande sont en pleine progression depuis quelques années.
La bio et l'insertion sociale
Isabel SOUBELET, AuteurJean-Guy Henckel, directeur national du Réseau Cocagne, rappelle en préambule que, déjà au XIXème siècle, des psychiatres soulignaient l'intérêt du travail de la terre, de la confrontation à la nature et aux cycles des saisons, pour accompagner des personnes en souffrance psychologique. Les Jardins de Cocagne s'inscrivent dans cette philosophie : 124 structures de maraîchage biologique accueillent, en France, des femmes et des hommes éloignés de l'emploi de longue date, et connaissant parfois des vies difficiles. Le maraîchage leur permet de retrouver un travail, mais aussi de reprendre confiance et de se sentir utiles. La démarche est donc globale, écologique, économique et humaine. L'article donne la parole à des directeurs de structures, à Communay (69), à Cambrai (59), dans le Morbihan, l'Hérault. En Ille-et-Vilaine, un centre d'aide par le travail a noué un partenariat avec Lobodis, torréfacteur et importateur de café bio équitable. Thierry Hanon, administrateur de Val Bio Centre (41), est aussi le directeur du Jardin de Cocagne de Blois et de l'entreprise d'insertion Bio solidaire. Pour lui, les notions de respect de la nature et de respect des personnes sont à l'origine de la véritable adéquation entre maraîchage bio et reconstruction personnelle.
Les Compagnons du Samson, des signataires de la charte de Nature & Progrès au service de la réinsertion socio-professionnelle
Emilie GUILLAUME, AuteurPortrait des Compagnons du Samson en Belgique, spécialisés dans le maraîchage et qui accueillent des personnes en réinsertion socioprofessionnelle. A l'initiative du Centre Public de l'Action Sociale de Gesves, en 1989, le projet, initialement centré sur l'élagage, s'est très vite orienté vers le maraîchage, grâce à la mise à disposition de terres cultivables. C'est une histoire humaine qui s'est écrite, comme le raconte Bruno Lambotte, coordinateur de l'association, qui considère la bio comme un précieux outil de réinsertion. Encadrées par une équipe de trois responsables, ce sont environ soixante personnes qui ont été accueillies en treize ans, avec un taux d'insertion de 40% dans des projets d'emploi, de reprise d'études ou de formation à l'issue de leur stage. Côté maraîchage, les Compagnons produisent des légumes, des plants et des fleurs. La production est écoulée via un système de paniers pour environ deux cents abonnés. Ils ont tissé également des partenariats locaux originaux. Signataires de la Charte Nature & Progrès, les Compagnons ont acquis des compétences et développé des idées innovantes au fil des années.
Dossier : Territoire
Laurent DREYFUS, AuteurLe dossier se compose de deux articles : - "Le Béal, la terre en compagnon" présente un foyer de vie pour adultes porteurs de handicap, le seul en France à proposer un accueil issu du Mouvement Camphill fondé par le docteur Karl König. Installé dans une ancienne usine de moulinage de la soie, ce lieu de vie est le fruit d'une histoire qui a démarré en 1972, à l'initiative de deux agriculteurs en biodynamie. Avec l'aide des éducateurs et des familles, ils ont créé le foyer, avec pour valeurs principales d'apprendre à « vivre et travailler ensemble » et « donner et recevoir », et la volonté de le mettre en pratique avec les personnes porteuses de handicap, nommées « compagnons ». Parmi les ateliers de travail, on trouve une ferme et un jardin. L'article relate la vie au Béal, décrit les différentes activités, mais aussi l'aventure humaine et l'esprit de l'accompagnement proposé, inspiré des grands principes de Rudolf Steiner ; - "Un Camphill, c'est quoi ?" ; dans ce second article, l'auteur replace l'expérience du Béal dans le contexte social actuel. C'est la recherche de nouveaux rapports sociaux qui caractérise ces communautés socio-thérapeutiques, où le vivre ensemble n'est jamais acquis. Les personnes porteuses d'un handicap, dans cette démarche de pensée, montrent le chemin du futur en appelant des formes de coopération plus fraternelles dans la vie économique, des rapports plus égalitaires, la possibilité de faire des choix, une interdépendance humaine positive, etc.
Accueil social à la ferme : Les agriculteurs se positionnent
Gaëlle POYADE, AuteurMalgré son existence dans la pratique, l'accueil à la ferme de personnes en difficultés n'est pas rattaché au métier d'agriculteur (code rural). Afin d'officialiser davantage ce rôle de service social de l'agriculture, la FNCivam et le réseau Accueil Paysan ont signé une convention de partenariat. Cet accueil peut concerner différents publics, des jeunes en difficultés aux personnes âgées en passant par des mères célibataires ou encore des personnes handicapées. Il confère à l'agriculteur un rôle important dans la cohésion sociale et représente, pour les bénéficiaires, un moyen d'insertion dans la société, notamment par une rupture avec l'entourage habituel, et qui a fait ses preuves (alternative à l'incarcération, scolarisation d'enfants en difficultés ).
Bio, local et convivial
Stéphane PERRAUD, AuteurLa Scic Le pain sur la table, à Cluny, en Saône-et-Loire, est une boulangerie, un restaurant bio, un traiteur, un salon de thé, un lieu d'exposition et une librairie... C'est aussi une entreprise sociale et solidaire qui crée du lien entre les habitants. Comme la plupart des salariés, le cuisinier, Jean-Paul Charvet, détient des parts de la Scic. Côté cuisine, pratiquement tous les ingrédients sont bio et locaux, même si ce n'est pas marqué sur l'ardoise. "C'est notre façon de démocratiser le bio...", explique Jean-Paul Charvet. En outre, l'équipe accueille volontiers des stagiaires ou des apprentis en reconversion, en situation de handicap ou d'origine étrangère. L'aventure du Pain sur la table a démarré en 2005, à l'initiative de la mutualité sociale agricole de Saône-et-Loire... Le bâtiment voisin à celui qui abrite la Scic Le Pain sur la table accueille une épicerie bio. Des précisions sont apportées sur le fonctionnement de la Scic, le montage financier et l'épicerie Bionali.
Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : des initiatives innovantes pour les territoires : Boîte à outils pour les collectivités territoriales
Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s'agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l'accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l'insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d'expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l'une à destination des collectivités territoriales et l'autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l'alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des collectivités territoriales : 1 - De la production au projet de territoire : les circuits de proximité à dimension sociale comme laboratoire d'expériences ; 2 - Se mobiliser en faveur des circuits de proximité à dimension sociale ; 3 - Politiques territoriales : mobiliser les bons cadres et moyens d'action ; Conclusion : des projets collectifs et partenariaux.
Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : intégrer une dimension sociale à un projet collectif de commercialisation en circuits courts : Boîte à outils à destination des producteurs
Mélanie THÉODORE, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur ; Julien LABRIET, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s'agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l'accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l'insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d'expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l'une à destination des collectivités territoriales et l'autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l'alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des producteurs : 1 - Qu'est-ce qu'un circuit de proximité à dimension sociale ? ; 2 - Pourquoi uvrer au développement de circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique ? ; 3 - Construire collectivement un circuit de proximité à dimension sociale en agriculture biologique : éléments de méthode ; 4 - Région, département, commune et groupement de communes : comment les collectivités territoriales peuvent vous soutenir ? ; Annexes : Glossaire ; Fiches pratiques ; Fiches d'expérience.
Dossier : Economie solidaire
Claire NIONCEL, Auteur ; Alexie VALOIS, Auteur ; Sophie CHATENET, Auteur ; ET AL., AuteurL'adoption, en France, en novembre 2013, du projet de loi relatif à l'économie sociale et solidaire permet une reconnaissance légale de cette voie économique et des 200 000 entreprises qui la pratiquent (associations, coopératives ). L'économie sociale et solidaire se caractérise par la « poursuite d'un but d'utilité sociale », une « gouvernance démocratique ou participative définie par des statuts », et « une gestion dont l'objectif lucratif est limité et encadré ». Plusieurs initiatives, d'ores et déjà mises en place, sont présentées dans ce dossier. Parmi elles, un certain nombre concernent le secteur agricole : - la Banaste de Marianne et ses salariés en réinsertion trient les fruits et légumes invendus du marché de Marseille pour les redistribuer aux plus démunis ; - Vitamine T crée des entreprises d'insertion, par exemple, en maraîchage biologique ; - les Banques alimentaires collectent chaque matin les produits frais des GMS, retirés avant péremption ; - « la Ruche qui dit Oui ! » est une plateforme web qui facilite le lien entre producteurs et consommateurs ; - le pôle territorial de coopération économique « Mundo Les Ateliers » réunit des agriculteurs du Tarn pour une meilleure valorisation de leurs produits ; - l'Isomir, Industrialisation solidaire en milieu rural, propose des solutions techniques, réglementaires, ou encore commerciales, aux petits producteurs agricoles.
Les jardins de Cocagne donnent du bio au coeur
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe réseau Cocagne, créé en France, en 1999, a été fondé sur une expérience maraîchère qui avait eu lieu en Suisse. Le premier jardin collectif à vocation d'insertion a été créé à Chalezeule, près de Besançon (25). Outre l'aspect écologique, économique et social, le bio était pertinent. Le jardin est un lieu, pour ceux qui l'investissent, où retrouver confiance et, pour les adhérents, consommateurs de légumes, l'occasion de redécouvrir la saisonnalité des légumes. Si le réseau Cocagne a été le premier à développer le principe des paniers, il doit maintenant, comme le précise Jean-Guy Henckel, « se rapprocher d'entreprises engagées vers la responsabilité sociétale ». Le jardin du Limon, à Vauhallan, en région parisienne, est le futur siège du réseau Cocagne.
Parier sur l'agriculture comme moteur d'insertion
Mathilde LERICHE, Auteur ; Luminita BACIU, AuteurDans le village de Ponorata, au nord-est de la Roumanie, une association franco-roumaine (Roma) tente d'intégrer les populations roms dans le territoire par la mise en place d'une activité de maraîchage biologique. L'article parle d'insertion, de l'histoire des roms, des difficultés matérielles de toutes sortes... L'animatrice du projet se demande comment résoudre les besoins de base, et que signifie une insertion « quand une grande partie de la population rurale vit également dans une grande pauvreté »... et que l'agriculture y est vue comme peu valorisante ? Au final, le projet espère renforcer une économie locale centrée sur l'agriculture et l'alimentation, et les savoirs-faire ancestraux. En juin 2013, des organisations françaises et roumaines ont réfléchi à Lille, siège de l'association Roma, sur la façon « d'encourager la floraison d'une économie sociale et solidaire en Roumanie ».
Repères Ma vie : Claire Genova, le goût des autres
Vincent DEMAZEL, AuteurClaire Genova, agricultrice en Beauce, est l'une des chevilles ouvrières du groupement d'employeurs Sans Pierre, pour l'embauche de saisonniers à la récolte de pommes de terre. Depuis 3 ans, elle prolonge cette expérience avec la fondation du jardin Soli-Bio, un chantier d'insertion affilié au réseau des Jardins de Cocagne qui fournit des légumes bio cultivés sur 4 ha et 3 600 m² de serres.
Village à vivre : Ungersheim (Alsace) : Effervescence au pays de la potasse
Virginie VANDAMME, AuteurLe maire d'Ungersheim, Jean-Claude Mensch, dans le bassin potassique alsacien, a inscrit, en 2011, sa commune dans le réseau des « Territoires en transition ». La commune s'est engagée dans vingt-et-une actions, destinées à relever le défi de sortir du tout-pétrole au XXIème siècle. Après des actions comme la réduction des coûts d'éclairage public, aujourd'hui, toute l'attention est portée sur l'utilisation du foncier. La municipalité a notamment racheté, pour 44 000 , un bail à un agriculteur qui gardait 8 hectares en jachère, et les a confiés aux Jardins du Trèfle Rouge, association du réseau Cocagne. Une cuisine collective est en construction. L'action sera portée par une SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif), installée sur la zone de maraîchage, où sera également construite une micro-malterie. Les vingt-et-une actions se déclinent aussi sous diverses formes : un cheval de trait achemine l'eau nécessaire à l'arrosage dans la commune La commune a élaboré un atlas communal de la biodiversité, a monté un salon du commerce équitable, et s'équipe en vêtements de travail en coton bio.