Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (37)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Le portrait du mois : Graines de stars
Amandine LEDREUX, AuteurLe Pays fait son jardin est une exploitation maraîchère bio, localisée au Theil-de-Bretagne (35). Aujourd'hui, la ferme bio produit, sur 5 ha de SAU, des légumes qui sont commercialisés, chaque semaine, en paniers, auprès d'environ 170 adhérents. Créé en 2009 en collaboration avec le Relais pour l'Emploi, ce site a un projet social très fort d'accompagnement de personnes éloignées de l'emploi : paniers solidaires, insertion, formation... Des permanents (les maraîchers encadrants) gèrent une équipe d'une vingtaine de salarié·es en parcours d'inclusion, sur différents pôles, avec pour objectif de développer la polyvalence des salarié·es et, ainsi, de leur permettre d'évoluer professionnellement. Des ateliers, à destination des salarié·es ayant un projet agricole, sont organisés en fonction des envies et des compétences de chacun. Des formations (conduite de tracteur, agronomie, préparation physique au travail...) sont aussi proposées avec des structures partenaires.
![]()
![]()
Témoignage : « Relier écologie et agriculture dans les territoires »
Elsa EBRARD, AuteurEn 2017, dans le cadre de l'appel à projets « Sites pilotes pour la reconquête de la biodiversité » lancé par l'ADEME, le projet AgroEcoPôle du Domaine de Mirabeau, situé à Fabrègues (26), près de Montpellier, a reçu un investissement d'avenir pour la restauration écologique et la mise en place d'activités agricoles. Ce projet a permis de déployer plusieurs activités (viticulture, maraîchage, élevages ovins, caprins, porcins et apiculture), basées sur le modèle de la polyculture-élevage, dans le but de restaurer la biodiversité et les fonctionnalités écologiques du domaine. Si son objectif premier est de démontrer que des modèles agroécologiques qui préservent et s'appuient sur les processus naturels peuvent être productifs, rentables et créateurs d'emplois, le projet AgroEcoPôle a une portée plus large, à l'échelle du territoire : en effet, il est un support pour développer, entre autres, l'approvisionnement alimentaire bio et local, l'insertion professionnelle, ou encore l'éducation à l'environnement... Dans cet entretien, Aude Langlais, chargée de projets agroécologie territoriale au Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) d'Occitanie, revient sur la conduite du projet du Domaine du Mirabeau.
![]()
![]()
Une ferme urbaine pour l'insertion et l'installation
Marc DHENIN, AuteurOptimism est une entreprise associative bretonne de léconomie solidaire qui développe plusieurs activités : maraîchage bio, écopâturage, entretien écologique despaces verts, animation de jardins partagés Elle expérimente la création de microfermes en milieu urbain. Une première microferme a été créée à Pont-Scorff (Morbihan), dans le cadre de chantiers dinsertion. La ferme de la Croizetière, à Riantec, près de Lorient, a été installée en 2009 sur le même modèle (insertion, vente en paniers ). Parallèlement, Optimism a accompagné linstallation de deux personnes en insertion sur un terrain de lagglomération de Lorient. Dautres expérimentations de ce type sont en cours.
![]()
Les personnes non issues du milieu agricole : Le futur du renouvellement des générations en élevage ?
Alizée CHOUTEAU, Auteur ; Maeva BOUSSES, Auteur ; Philippe LESCOAT, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020De plus en plus de personnes dites « non issues du milieu agricole » (appelées « NIMA ») souhaitent sinstaller en agriculture. Ces porteurs de projet nont pas de parents agriculteurs et donc, a priori, pas de liens directs avec le milieu agricole. Alors que les inquiétudes sur le renouvellement des générations en agriculture, et notamment en élevage, ne cessent de croître, larrivée de ces nouveaux profils pourrait permettre de dynamiser et de renforcer le secteur agricole, en apportant notamment un nouveau regard sur les métiers dagriculteur et déleveur. La réussite de lintégration des personnes NIMA au monde agricole et leur accès au métier dagriculteur nécessitent dêtre considérés comme des enjeux majeurs permettant de répondre au défi du renouvellement des générations en agriculture. Cest pourquoi, lInstitut de lélevage (Idele) et AgroParisTech ont mené une étude exploratoire sur le profil des personnes NIMA qui souhaitent sinstaller en élevage. Ce rapport en décrit les principaux résultats : Qui sont les personnes NIMA qui portent un projet dinstallation en élevage ? Quelles sont leurs motivations à linstallation ? Leurs freins ? Quels sont les projets portés par les NIMA ? Quels sont les parcours dinstallation suivis par les NIMA ? Il apporte également des informations sur les salariés agricoles NIMA, avant doffrir des pistes dactions à développer pour favoriser lintégration des NIMA dans le secteur agricole.
![]()
![]()
Quand la production facilite linsertion ; Linsertion : une autre voie de diversification
Claudine GALBRUN, AuteurCes articles portent tous les deux sur linsertion professionnelle par le biais d'activités agricoles. Le premier explique en quoi la production de fruits et légumes se prête particulièrement bien à léconomie sociale et solidaire, ainsi quà linsertion professionnelle. Pour l'illustrer, larticle sappuie sur l'exemple du Réseau Cocagne. Cette association est reconnue dutilité publique et rassemble 102 ACI (Ateliers et chantiers dinsertion). Ces derniers sont souvent connus sous le nom de Jardins de Cocagne. Ils emploient des personnes éloignées du monde du travail pour une durée maximale de deux ans, tout en leur proposant un accompagnement socioprofessionnel. Le maraîchage biologique est ainsi utilisé comme support pédagogique et de remobilisation. Les légumes sont vendus sous forme de paniers à plus de 100 000 « consomacteurs » au prix du marché, afin de ne pas créer de concurrence déloyale. Le but de ces ACI nest pas de transformer leurs salariés en futurs maraîchers bio (même sils peuvent révéler des vocations), mais de les rendre plus polyvalents, de les responsabiliser et de les faire renouer avec la notion dexigence. Le second article présente le réseau Astra (Agriculture sociale et thérapeutique en région Auvergne-Rhône-Alpes). Cette association a été créée en 2011, pour promouvoir et professionnaliser laccueil de personnes en difficultés chez des agriculteurs.
![]()
![]()
Vigne de Cocagne invente une exploitation viticole solidaire
Catherine GERBOD, AuteurEn 2017, Pauline Chatin (ex-conseillère en développement durable à Paris) a eu lidée, après avoir réalisé un BTS Viti-no, de décliner le principe des Jardins de Cocagne à lactivité viticole. Son objectif est de créer une exploitation solidaire et dapporter une formation solide en viticulture et en vinification à des personnes en réinsertion professionnelle. Cette démarche répond également au manque de main duvre observé dans cette filière. Pauline Chatin a trouvé une exploitation qui convenait à son projet, à 15 km de Montpellier (domaine de 200 ha, dont 7 ha de vigne). Elle a ainsi donné vie à Vigne de Cocagne, avec laide de Jean-Charles Thibault, un vigneron bio qui cherchait une nouvelle façon de transmettre son savoir-faire. Des plantations sont en cours pour atteindre 12 ha de vigne. Lexploitation accueille actuellement trois salariés en insertion (contrat de 32 h/semaine au Smic) et pourra, à terme, en accompagner cinq. Vigne de Cocagne vise un équilibre financier, construit à 80 % sur la vente de vin, des prestations et lnotourisme, et à 20 % via laide aux postes dinsertion.
![]()
![]()
Espaces-test agricoles : Reneta, acteur de la transition
Frédéric RIPOCHE, AuteurAu cours des rencontres nationales du Reneta, les participants ont eu loccasion de visiter lespace-test bio havrais. Concrétisé par la métropole du Havre en 2015, cet espace-test a déjà permis linstallation de trois porteurs de projets dans la région, comme Gladys Heuse, installée en maraîchage bio. Jean-Baptiste Cavalier, coordinateur du réseau Reneta, explique les enjeux de territoire que cela représente : redynamisation par l'installation de nouvelles personnes, création demplois, alimentation des villes. Afin daccompagner correctement les porteurs de projets, la métropole du Havre gère Rhizome, la couveuse de lespace-test. La Métropole sinvestit au-delà, avec la création de NidAgri, en collaboration avec Terre de Liens, le réseau bio et celui des Civam, qui a pour but daccompagner des porteurs de projets dans le démarrage dune activité hors de lespace-test. À léchelle nationale, près de 400 porteurs de projets sont recensés, dont près de 90 % veulent travailler en bio, majoritairement en maraîchage. Reneta compte à ce jour 80 adhérents, dont 50 espaces-test, bien que certains soient touchés par la baisse, voire larrêt, des subventions.
![]()
![]()
Les fleurs du bien
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurBasée en région parisienne, l'Association Fleurs de Cocagne emploie des femmes en insertion. Celles-ci cultivent des fleurs qui sont ensuite vendues en circuits courts. Composer un bouquet, comme le recevoir, génère une émotion ; et l'horticulture biologique et la vente de fleurs constituent un travail valorisant et un bon vecteur d'insertion pour des femmes en situation précaire, en échec personnel ou professionnel. A Avrainville (91), l'Association emploie 16 personnes, encadrées par 5 salariés permanents pour cultiver, sur 1 ha de serres froides, 70 000 roses et 50 000 annuelles (40 variétés) presque toute l'année. Toute la production est certifiée Ecocert, et vendue en local, sur des marchés, ou bien à des fleuristes de l'Hexagone en quête de filières locales et/ou bio.
![]()
![]()
Un incubateur de microfermes en Pays de Lorient
SYMBIOSE, AuteurL'association Optim-ism, membre du réseau Cocagne, développe des projets liés à l'agriculture et à l'emploi en Pays de Lorient. Elle a récemment eu l'idée de créer, sur un terrain d'un hectare, une exploitation qui va fonctionner pendant deux ans sous forme de chantier d'insertion. 4 maraîchers vont y être formés par un encadrant pendant deux ans, à l'issue desquels l'exploitation sera transmise à 2 d'entre eux, et le capital réinvesti dans la création de nouvelles microfermes, sur d'autres terres. Car le projet consiste bien à faire de cet incubateur de microfermes un outil au service de l'installation, du développement des filières bio et locales et de la lutte contre le chômage. La première ferme verra le jour en zone urbaine, à Lorient (56).
![]()
![]()
Des fermes remparts contre l'exclusion
Philippe LAMOTTE, AuteurEn Wallonie, certaines fermes familiales proposent d'accueillir des personnes en décrochage ou malmenées par la vie. Il ne s'agit pas de séjours touristiques ou scolaires, mais d'un véritable accueil humain et social destiné à aider des individus suivis par des institutions sociales ou médico-sociales. Samuel Hubaux, fondateur de lassociation "Nos oignons", établit des passerelles entre les exploitations maraîchères et les institutions sociales depuis 4 ans, grâce à l'impulsion d'un maraîcher bio expérimenté dans l'animation. Aujourd'hui, ce sont 5 maraîchers en circuits courts qui accueillent, pour des ateliers individuels ou collectifs de jardinage, des stagiaires issus de différents centres. "C'est fou, les balises et les valeurs qu'une famille d'agriculteurs peut transmettre à un jeune sans repères, parfois sans en être consciente", exprime Laeticia Stilmant, animatrice du GAL (Groupe d'Action Locale), à l'initiative d'une opération similaire dans les Ardennes. Parmi les activités : ériger des clôtures, fabriquer du beurre ou de la confiture, traire les vaches, rentrer ou sortir le troupeau... Valérie Mayérus, chargée de mission chez Accueil Champêtre en Wallonie, rappelle qu'historiquement, la ferme a toujours joué un rôle d'accueil pour tous. A l'initiative de plusieurs associations, un groupe de travail "circuits courts et agriculture sociale" s'est créé, au printemps 2014. Il vise à faire connaître le rôle social de ces initiatives, notamment auprès du milieu agricole. Une piste de soutien financier à ces actions se trouve notamment dans le récent Plan Wallon de Développement Rural.
![]()
![]()
Hors-série n° 18 : Renouer avec la Terre
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ehrenfried PFEIFFER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Renouer avec la Terre" : - Parcs et jardins, beauté et utilité ; - Que pouvons-nous apprendre du jardin ? ; - Maraîchage, traction âne-imale et accueil nature ; - L'entraide Berruyère : la biodynamie en insertion ; - Atelier paysage, maraîchage au foyer de vie de Ruzière dans l'Allier ; - Une retraite biodynamique dans les Deux-Sèvres ; - Gérard Augé, la biodiversité au quotidien ; - Sélectionner les plantes médicinales : Le réseau Hortus Officinarum ; - Des fermes en ville aux Pays-Bas ; - Vert urbain-jardins d'amour ; - Le domaine agricole comme jardin ; - Le jardin des abeilles ; - Le jardin du savoir être ; - Jardiner l'âme ; - Jardins ou parking ? ; - Jardiner pour transformer la vie à Bâle ; - Le jardin lieu de résistance à l'étalement urbain.
![]()
![]()
Installation : La Ciap, ça marche !
Paul BONHOMMEAU, AuteurLa Coopérative pour l'installation en agriculture paysanne a tenu, en avril, sa 4ème assemblée générale, occasion de fêter la 60ème installation de porteurs de projets ayant bénéficié de ses outils d'accompagnement. Ce dispositif, initié par des responsables de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique, propose un stage de paysan-créatif d'un an dédié à la mise en place du projet, offrant des journées de formation et d'échanges entre porteurs de projets, une rémunération minimale financée par le conseil régional, ainsi qu'une couverture sociale. La Ciap peut aussi assurer le portage temporaire de l'activité avant l'installation officielle et gère plusieurs espaces-tests en maraîchage bio et en élevage. L'article présente le fonctionnement du dispositif, mais aussi ses nombreux atouts pour faire face aux défis de l'installation en agriculture aujourd'hui, particulièrement en AB : sécurisation des parcours d'installation hors cadre familial, projets incluant la commercialisation en circuits courts, insertion professionnelle et sociétale, solidarité entre agriculteurs, transmission de ferme, réflexion sur le statut de paysan-salarié...
![]()
La vie en herbes : des tisanes bio et solidaires
Présentation d'un ESAT (Établissement et Services d'Aide par le Travail) qui emploie des personnes handicapées pour produire des tisanes bio. Le reportage présente l'organisation du travail au sein de l'établissement. La production et la demande sont en pleine progression depuis quelques années.
![]()
![]()
Les Compagnons du Samson, des signataires de la charte de Nature & Progrès au service de la réinsertion socio-professionnelle
Emilie GUILLAUME, AuteurPortrait des Compagnons du Samson en Belgique, spécialisés dans le maraîchage et qui accueillent des personnes en réinsertion socioprofessionnelle. A l'initiative du Centre Public de l'Action Sociale de Gesves, en 1989, le projet, initialement centré sur l'élagage, s'est très vite orienté vers le maraîchage, grâce à la mise à disposition de terres cultivables. C'est une histoire humaine qui s'est écrite, comme le raconte Bruno Lambotte, coordinateur de l'association, qui considère la bio comme un précieux outil de réinsertion. Encadrées par une équipe de trois responsables, ce sont environ soixante personnes qui ont été accueillies en treize ans, avec un taux d'insertion de 40% dans des projets d'emploi, de reprise d'études ou de formation à l'issue de leur stage. Côté maraîchage, les Compagnons produisent des légumes, des plants et des fleurs. La production est écoulée via un système de paniers pour environ deux cents abonnés. Ils ont tissé également des partenariats locaux originaux. Signataires de la Charte Nature & Progrès, les Compagnons ont acquis des compétences et développé des idées innovantes au fil des années.
![]()
![]()
Dossier : Economie solidaire
Claire NIONCEL, Auteur ; Alexie VALOIS, Auteur ; Sophie CHATENET, Auteur ; ET AL., AuteurL'adoption, en France, en novembre 2013, du projet de loi relatif à l'économie sociale et solidaire permet une reconnaissance légale de cette voie économique et des 200 000 entreprises qui la pratiquent (associations, coopératives ). L'économie sociale et solidaire se caractérise par la « poursuite d'un but d'utilité sociale », une « gouvernance démocratique ou participative définie par des statuts », et « une gestion dont l'objectif lucratif est limité et encadré ». Plusieurs initiatives, d'ores et déjà mises en place, sont présentées dans ce dossier. Parmi elles, un certain nombre concernent le secteur agricole : - la Banaste de Marianne et ses salariés en réinsertion trient les fruits et légumes invendus du marché de Marseille pour les redistribuer aux plus démunis ; - Vitamine T crée des entreprises d'insertion, par exemple, en maraîchage biologique ; - les Banques alimentaires collectent chaque matin les produits frais des GMS, retirés avant péremption ; - « la Ruche qui dit Oui ! » est une plateforme web qui facilite le lien entre producteurs et consommateurs ; - le pôle territorial de coopération économique « Mundo Les Ateliers » réunit des agriculteurs du Tarn pour une meilleure valorisation de leurs produits ; - l'Isomir, Industrialisation solidaire en milieu rural, propose des solutions techniques, réglementaires, ou encore commerciales, aux petits producteurs agricoles.