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Documents disponibles dans cette catégorie (38)


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Les personnes non issues du milieu agricole : Le futur du renouvellement des générations en élevage ?
Alizée CHOUTEAU, Auteur ; Maeva BOUSSES, Auteur ; Philippe LESCOAT, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020De plus en plus de personnes dites « non issues du milieu agricole » (appelées « NIMA ») souhaitent sinstaller en agriculture. Ces porteurs de projet nont pas de parents agriculteurs et donc, a priori, pas de liens directs avec le milieu agricole. Alors que les inquiétudes sur le renouvellement des générations en agriculture, et notamment en élevage, ne cessent de croître, larrivée de ces nouveaux profils pourrait permettre de dynamiser et de renforcer le secteur agricole, en apportant notamment un nouveau regard sur les métiers dagriculteur et déleveur. La réussite de lintégration des personnes NIMA au monde agricole et leur accès au métier dagriculteur nécessitent dêtre considérés comme des enjeux majeurs permettant de répondre au défi du renouvellement des générations en agriculture. Cest pourquoi, lInstitut de lélevage (Idele) et AgroParisTech ont mené une étude exploratoire sur le profil des personnes NIMA qui souhaitent sinstaller en élevage. Ce rapport en décrit les principaux résultats : Qui sont les personnes NIMA qui portent un projet dinstallation en élevage ? Quelles sont leurs motivations à linstallation ? Leurs freins ? Quels sont les projets portés par les NIMA ? Quels sont les parcours dinstallation suivis par les NIMA ? Il apporte également des informations sur les salariés agricoles NIMA, avant doffrir des pistes dactions à développer pour favoriser lintégration des NIMA dans le secteur agricole.
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Quand la production facilite linsertion ; Linsertion : une autre voie de diversification
Claudine GALBRUN, AuteurCes articles portent tous les deux sur linsertion professionnelle par le biais d'activités agricoles. Le premier explique en quoi la production de fruits et légumes se prête particulièrement bien à léconomie sociale et solidaire, ainsi quà linsertion professionnelle. Pour l'illustrer, larticle sappuie sur l'exemple du Réseau Cocagne. Cette association est reconnue dutilité publique et rassemble 102 ACI (Ateliers et chantiers dinsertion). Ces derniers sont souvent connus sous le nom de Jardins de Cocagne. Ils emploient des personnes éloignées du monde du travail pour une durée maximale de deux ans, tout en leur proposant un accompagnement socioprofessionnel. Le maraîchage biologique est ainsi utilisé comme support pédagogique et de remobilisation. Les légumes sont vendus sous forme de paniers à plus de 100 000 « consomacteurs » au prix du marché, afin de ne pas créer de concurrence déloyale. Le but de ces ACI nest pas de transformer leurs salariés en futurs maraîchers bio (même sils peuvent révéler des vocations), mais de les rendre plus polyvalents, de les responsabiliser et de les faire renouer avec la notion dexigence. Le second article présente le réseau Astra (Agriculture sociale et thérapeutique en région Auvergne-Rhône-Alpes). Cette association a été créée en 2011, pour promouvoir et professionnaliser laccueil de personnes en difficultés chez des agriculteurs.
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Vigne de Cocagne invente une exploitation viticole solidaire
Catherine GERBOD, AuteurEn 2017, Pauline Chatin (ex-conseillère en développement durable à Paris) a eu lidée, après avoir réalisé un BTS Viti-no, de décliner le principe des Jardins de Cocagne à lactivité viticole. Son objectif est de créer une exploitation solidaire et dapporter une formation solide en viticulture et en vinification à des personnes en réinsertion professionnelle. Cette démarche répond également au manque de main duvre observé dans cette filière. Pauline Chatin a trouvé une exploitation qui convenait à son projet, à 15 km de Montpellier (domaine de 200 ha, dont 7 ha de vigne). Elle a ainsi donné vie à Vigne de Cocagne, avec laide de Jean-Charles Thibault, un vigneron bio qui cherchait une nouvelle façon de transmettre son savoir-faire. Des plantations sont en cours pour atteindre 12 ha de vigne. Lexploitation accueille actuellement trois salariés en insertion (contrat de 32 h/semaine au Smic) et pourra, à terme, en accompagner cinq. Vigne de Cocagne vise un équilibre financier, construit à 80 % sur la vente de vin, des prestations et lnotourisme, et à 20 % via laide aux postes dinsertion.
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Centre-Val de Loire : Relocaliser lemploi saisonnier
Annie RIGAULT, AuteurDans le cadre du programme Territoires dinnovations sociales, le Réseau Cocagne a organisé, le 17 juillet 2019, une journée d'échanges sur le thème de lemploi saisonnier agricole. Deux projets ont été présentés à cette occasion : les unités mobiles dinsertion, avec une idée de plateforme demploi agricole qui permettrait ladéquation entre l'offre et la demande en termes demploi agricole ; et lécopôle alimentaire qui pourrait accueillir, sur un terrain de 8 ha, des personnes ne pouvant être autonomes.
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Le Bauckhof associe agriculture et sociothérapie : Donner du sens à la vie et au travail
Michael OLBRICHT-MAJER, AuteurEn Allemagne, l'aventure du Bauckhof Stütensen a commencé avec la famille Bauck qui, à la fin des années 1960, hérite d'une ferme et formule le projet de créer un espace de thérapie sociale sur cette ferme. Aujourd'hui, après une cinquantaine d'années, près d'une centaine de personnes vivent et travaillent au sein de cette communauté de vie et de travail basée sur lanthroposophie. A la ferme biodynamique, sadosse un atelier pour personnes handicapées. Il emploie 48 personnes, dont 30 dans le domaine de l'agriculture, de la forêt et du jardinage. Dans ce lieu de vie, les journées sont rythmées par des activités culturelles, pédagogiques et sportives, mais cest bien lagriculture qui reste centrale dans le projet. Elle crée du sens par laspiration à lautosuffisance et par la structuration en domaines de travail. Le projet a été réajusté, il y a quinze ans, à un moment où les encadrants avaient de plus en plus de mal à tenir des objectifs à la fois thérapeutiques et de production agricole, avec une demande croissante du marché. Aujourdhui, les ateliers sont gérés comme une entreprise à part entière. Des financements et un partenariat avec un organisme daide aux personnes handicapées ont renforcé la structure. Le Bauckhof peut ainsi rester fidèle à ses objectifs initiaux. De nouveaux projets voient le jour, comme la production de bois de chauffage et la vente de bois duvre.
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Eure-et-Loir : Damien Leroy et sa "Ferme dans le Vent"
Alexandra CEALIS, AuteurDamien Leroy a repris la ferme familiale en grandes cultures depuis une trentaine dannées. Une partie de ses terres est labellisée en bio depuis 2015 et la totalité de la ferme devrait lêtre dici 2020. Avant de devenir agriculteur, Damien travaillait en tant quéducateur dans une maison familiale. Une fois installé, il se lance dans laccueil scolaire et de familles en créant « la Ferme dans le Vent » où il propose des séances de char à voile, des ateliers de fabrication de cerfs-volants ou de boomerangs, ainsi que des ateliers de découverte de la ferme. Mais ce type daccueil est peu rentable : il faut embaucher de nombreux animateurs et faire appel à des entreprises de travaux agricoles pour réaliser les travaux au champ. Damien Leroy cesse alors cette activité et sinvestit dans des associations de producteurs (Val Bio Centre et Bio Centre Loire). En 2008, il est contacté par les Jardins de Cocagne, un réseau dexploitations maraîchères biologiques à vocation dinsertion sociale et professionnelle, à qui il cède 4 ha. Parallèlement, comme ses quatre enfants ne souhaitent pas reprendre la ferme, il simplique dans lAdear 28 (Association départementale pour le développement de lemploi agricole et rural), dont il est actuellement le président. Il tient ainsi à favoriser la transmission de fermes à taille humaine, avec des modèles diversifiés et respectueux de lenvironnement. En 2015, il cède une partie de ses terres à deux de ses salariés pour quils puissent s'installer en maraîchage. En 2016, il trouve un associé qui souhaite reprendre la ferme quand il prendra sa retraite. Partage, implication et transmission sont les trois mots-clés de Damien Leroy.
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Des fermes remparts contre l'exclusion
Philippe LAMOTTE, AuteurEn Wallonie, certaines fermes familiales proposent d'accueillir des personnes en décrochage ou malmenées par la vie. Il ne s'agit pas de séjours touristiques ou scolaires, mais d'un véritable accueil humain et social destiné à aider des individus suivis par des institutions sociales ou médico-sociales. Samuel Hubaux, fondateur de lassociation "Nos oignons", établit des passerelles entre les exploitations maraîchères et les institutions sociales depuis 4 ans, grâce à l'impulsion d'un maraîcher bio expérimenté dans l'animation. Aujourd'hui, ce sont 5 maraîchers en circuits courts qui accueillent, pour des ateliers individuels ou collectifs de jardinage, des stagiaires issus de différents centres. "C'est fou, les balises et les valeurs qu'une famille d'agriculteurs peut transmettre à un jeune sans repères, parfois sans en être consciente", exprime Laeticia Stilmant, animatrice du GAL (Groupe d'Action Locale), à l'initiative d'une opération similaire dans les Ardennes. Parmi les activités : ériger des clôtures, fabriquer du beurre ou de la confiture, traire les vaches, rentrer ou sortir le troupeau... Valérie Mayérus, chargée de mission chez Accueil Champêtre en Wallonie, rappelle qu'historiquement, la ferme a toujours joué un rôle d'accueil pour tous. A l'initiative de plusieurs associations, un groupe de travail "circuits courts et agriculture sociale" s'est créé, au printemps 2014. Il vise à faire connaître le rôle social de ces initiatives, notamment auprès du milieu agricole. Une piste de soutien financier à ces actions se trouve notamment dans le récent Plan Wallon de Développement Rural.
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Hors-série n° 18 : Renouer avec la Terre
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ehrenfried PFEIFFER, Auteur ; Jean-Michel FLORIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Renouer avec la Terre" : - Parcs et jardins, beauté et utilité ; - Que pouvons-nous apprendre du jardin ? ; - Maraîchage, traction âne-imale et accueil nature ; - L'entraide Berruyère : la biodynamie en insertion ; - Atelier paysage, maraîchage au foyer de vie de Ruzière dans l'Allier ; - Une retraite biodynamique dans les Deux-Sèvres ; - Gérard Augé, la biodiversité au quotidien ; - Sélectionner les plantes médicinales : Le réseau Hortus Officinarum ; - Des fermes en ville aux Pays-Bas ; - Vert urbain-jardins d'amour ; - Le domaine agricole comme jardin ; - Le jardin des abeilles ; - Le jardin du savoir être ; - Jardiner l'âme ; - Jardins ou parking ? ; - Jardiner pour transformer la vie à Bâle ; - Le jardin lieu de résistance à l'étalement urbain.
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Malteurs Echos : Les chevaliers du malt
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa production française de malt, concentrée dans le Nord-Est du pays, répond essentiellement aux besoins des brasseurs industriels. C'est pour pallier ce manque que trois amis ont décidé de fonder la première malterie bio rhônalpine, Malteurs Echos (en Ardèche), destinée à approvisionner les brasseurs artisanaux locaux. Ils s'approvisionnent en orge et blé bio auprès des agriculteurs de l'Isère, de la Drôme et de la Bourgogne. En novembre 2014, Malteurs Echos est devenue une SCIC, composée de cinq collèges, celui des fondateurs et celui de la filière brassicole, majoritaires, mais aussi ceux des salariés, du territoire et des sympathisants. L'entreprise a aussi ajouté une dimension sociale au projet. Sur les sept salariés, trois sont en contrat d'insertion. La coopérative, qui obtiendra cette année le statut d'entreprise d'insertion, souhaite ainsi remobiliser ces jeunes et leur offrir un tremplin vers un emploi durable.
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La vie en herbes : des tisanes bio et solidaires
Présentation d'un ESAT (Établissement et Services d'Aide par le Travail) qui emploie des personnes handicapées pour produire des tisanes bio. Le reportage présente l'organisation du travail au sein de l'établissement. La production et la demande sont en pleine progression depuis quelques années.
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La bio et l'insertion sociale
Isabel SOUBELET, AuteurJean-Guy Henckel, directeur national du Réseau Cocagne, rappelle en préambule que, déjà au XIXème siècle, des psychiatres soulignaient l'intérêt du travail de la terre, de la confrontation à la nature et aux cycles des saisons, pour accompagner des personnes en souffrance psychologique. Les Jardins de Cocagne s'inscrivent dans cette philosophie : 124 structures de maraîchage biologique accueillent, en France, des femmes et des hommes éloignés de l'emploi de longue date, et connaissant parfois des vies difficiles. Le maraîchage leur permet de retrouver un travail, mais aussi de reprendre confiance et de se sentir utiles. La démarche est donc globale, écologique, économique et humaine. L'article donne la parole à des directeurs de structures, à Communay (69), à Cambrai (59), dans le Morbihan, l'Hérault. En Ille-et-Vilaine, un centre d'aide par le travail a noué un partenariat avec Lobodis, torréfacteur et importateur de café bio équitable. Thierry Hanon, administrateur de Val Bio Centre (41), est aussi le directeur du Jardin de Cocagne de Blois et de l'entreprise d'insertion Bio solidaire. Pour lui, les notions de respect de la nature et de respect des personnes sont à l'origine de la véritable adéquation entre maraîchage bio et reconstruction personnelle.
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Les Compagnons du Samson, des signataires de la charte de Nature & Progrès au service de la réinsertion socio-professionnelle
Emilie GUILLAUME, AuteurPortrait des Compagnons du Samson en Belgique, spécialisés dans le maraîchage et qui accueillent des personnes en réinsertion socioprofessionnelle. A l'initiative du Centre Public de l'Action Sociale de Gesves, en 1989, le projet, initialement centré sur l'élagage, s'est très vite orienté vers le maraîchage, grâce à la mise à disposition de terres cultivables. C'est une histoire humaine qui s'est écrite, comme le raconte Bruno Lambotte, coordinateur de l'association, qui considère la bio comme un précieux outil de réinsertion. Encadrées par une équipe de trois responsables, ce sont environ soixante personnes qui ont été accueillies en treize ans, avec un taux d'insertion de 40% dans des projets d'emploi, de reprise d'études ou de formation à l'issue de leur stage. Côté maraîchage, les Compagnons produisent des légumes, des plants et des fleurs. La production est écoulée via un système de paniers pour environ deux cents abonnés. Ils ont tissé également des partenariats locaux originaux. Signataires de la Charte Nature & Progrès, les Compagnons ont acquis des compétences et développé des idées innovantes au fil des années.
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Accueil social à la ferme : Les agriculteurs se positionnent
Gaëlle POYADE, AuteurMalgré son existence dans la pratique, l'accueil à la ferme de personnes en difficultés n'est pas rattaché au métier d'agriculteur (code rural). Afin d'officialiser davantage ce rôle de service social de l'agriculture, la FNCivam et le réseau Accueil Paysan ont signé une convention de partenariat. Cet accueil peut concerner différents publics, des jeunes en difficultés aux personnes âgées en passant par des mères célibataires ou encore des personnes handicapées. Il confère à l'agriculteur un rôle important dans la cohésion sociale et représente, pour les bénéficiaires, un moyen d'insertion dans la société, notamment par une rupture avec l'entourage habituel, et qui a fait ses preuves (alternative à l'incarcération, scolarisation d'enfants en difficultés ).
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Apprendre à innover dans un monde incertain : Concevoir les futurs de l'agriculture et de l'alimentation
Emilie COUDEL, Auteur ; Hubert DEVAUTOUR, Auteur ; Christophe-Toussaint SOULARD, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012
L'agriculture est aujourd'hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu'une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, développement de productions énergétiques... Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d'obstination pour exister face aux modèles de développement dominants. Parallèlement, ces modèles dominants fondés sur la production de masse à moindre coût continuent à s'étendre, avec les promesses d'un futur basé sur les technologies vertes. Ces évolutions posent des questions. Quel type de développement durable les sociétés veulent-elles ? Comment choisir les innovations qui leur permettront d'y parvenir ? Quels rôles peuvent jouer la recherche et les politiques publiques pour favoriser l'émergence de ces innovations ? Au-delà de l'analyse des options techniques, cet ouvrage s'intéresse aux innovations sociales et institutionnelles. Il démontre que l'innovation est le résultat d'une confrontation entre des visions portées par des acteurs aux intérêts parfois divergents. Il n'y a pas de chemin unique vers un développement durable, il faut à la fois encourager l'émergence et la coexistence de différents modes d'agriculture et de systèmes alimentaires. Le succès ne dépendra pas uniquement de notre capacité à repenser les modèles existants mais également de notre volonté à nous engager dans un processus d'apprentissage dont nous sortirons forcément transformés.
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Marie-Noëlle ROUSSEZ, éleveuse de chèvres dans les Alpes-Maritimes
Marie-Noëlle Roussez présente son élevage de chèvres laitières en bio situé à Ascros, dans les Alpes-Maritimes, à 900 mètres d'altitude dans l'arrière-pays niçois. Son exploitation est liée à un complexe médico-social qui accueille 24 personnes souffrant de troubles psychiques et à un ESAT, un établissement cherchant à insérer des personnes dans le monde du travail. La ferme est donc un moyen pour ces personnes d'avoir une expérience professionnelle aussi bien dans la fromagerie, que dans l'élevage, la traite des chèvres et la vente. Marie-Noëlle Roussez, issue elle-même de parents éleveurs dans le Nord, a été éleveuse à son compte en ovins viande pendant 10 ans, avant de tenir cette exploitation. Pour superviser les personnes en difficulté, elle est devenue éducatrice technique également.