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Dossier de presse : La Bio passe à la vitesse supérieure en réponse aux attentes des citoyens-consommateurs
La Bio a connu un essor sans précédent en 2015, et cette croissance s'intensifie début 2016. Le marché de la Bio a progressé de 14,7 % en 2015 par rapport à 2014, pour atteindre un total de 5,76 milliards d'euros, au-delà des premières prévisions à 5,5 milliards. Sur ce marché en forte croissance, les achats bio de la restauration collective ont progressé de 18 % en un an. La production bio enregistre elle aussi des records. Fin 2015, la France comptait 28 884 fermes bio, soit +9 % par rapport à 2014. Ces fermes cultivent un total de 1,375 millions d'hectares en bio, un chiffre en augmentation de 23 % par rapport à 2014. La part de la SAU française consacrée à la Bio, fin 2015, passe ainsi, pour la 1ère fois, la barre des 5 %. A l'aval, le nombre d'opérateurs a augmenté de 5 %, pour atteindre 13 528 entreprises de transformation, de distribution et d'import/export. Au total, la France compte 42 412 opérateurs exerçant des activités certifiées bio, soit +8 % par rapport à 2014. Au sommaire de ce dossier de presse de la conférence de presse de l'Agence Bio qui s'est tenue le 25 mai 2016, à Paris : - La Bio en France : Les chiffres clés ; - Production bio : La croissance s'accélère ; - Le marché bio français atteint 5,76 milliards d'euros en 2015 : en hausse de +14,7 % vs 2014 ; - Restauration collective : Les achats bio en forte progression, +18 % vs 2014 ; - 9èmes Rencontres Nationales Professionnelles Printemps Bio : "L'agriculture biologique à l'école : Quelle place dans l'enseignement et la formation ?" ; - Printemps Bio : du 1er au 15 juin : Deux semaines pour tout savoir sur la Bio ; - Futurs cuisiniers : Le 1er concours de recettes bio pour les jeunes chefs ; - Concours "Les Petits Reporters de la Bio" : Des lauréats bretons et parisiens pour la 4ème édition ; - Les prochains rendez-vous de la Bio 2016 ; - Le logo bio européen : Le point de repère des produits bio.
Les éco-activités et l'emploi environnemental en 2014 : premiers résultats
Muriel AUZANNEAU, AuteurLes éco-activités sont les activités qui produisent des biens ou services ayant pour finalité la protection de l'environnement ou la gestion des ressources. Elles sont exercées pour l'essentiel par des entreprises marchandes mais aussi par des administrations publiques. Il s'agit du périmètre de référence établi au niveau d'Eurostat pour le suivi de long terme des emplois "verts" et les comparaisons internationales. Cette publication restitue des estimations provisoires pour l'année 2014 en France. En 2014, les éco-activités mobilisent 447 200 emplois en équivalent temps plein (ETP), soit 0,7 % de plus qu'en 2013. Cette évolution provient principalement des conversions à l'agriculture biologique des exploitations françaises. Le montant de la valeur ajoutée dans les éco-activités atteint près de 30 milliards d'euros, en hausse de 0,5%. Les énergies renouvelables progressent davantage, notamment dans la vente d'énergie photovoltaïque et éolienne. La balance commerciale est excédentaire de l'ordre de 2,9 milliards d'euros, stable par rapport à 2013.
Inde : un géant quelque peu timide
Bettina BALMER, AuteurL'Inde impressionne par son nombre de fermes en bio : 840 000 agriculteurs, soit un tiers du total mondial. Cependant, la surface cultivée en bio ne la classe que parmi les 15 premiers pays bio, avec 620 000 ha certifiés. Du fait de la taille de son territoire et de sa diversité pédoclimatique, l'Inde offre une large palette de denrées agricoles bio. Hormis le coton, deux familles de produits comptent pour 78 % des exportations bio : les oléagineux (soja, lin, sésame) et le riz basmati. Des démarches inclusives se développent dans certains états (bio-villages durables). Pour les denrées destinées à l'exportation, l'Inde a mis en place un système de traçabilité numérique et un programme national de production biologique (NPOP). Ce standard NPOP est reconnu par l'UE et par la Suisse comme équivalent à leur réglementation.
Prix du lait : Une tribune avant la synthèse
Alain GUIFFÈS, Auteur ; David PALAYSI, Auteur ; Anne-Sophie RUMINIGNY, Auteur ; ET AL., AuteurDans cette tribune sur la crise du lait et ses possibles impacts sur le prix du lait bio, rédigée afin dalimenter les réflexions de chacun, la parole a été donnée à cinq organisations (OPL Coordination Rurale, FNCL, APLI, Confédération Paysanne, FNPL) afin quelles donnent leur analyse de la situation et leurs pistes dactions. Cette tribune se conclut par les propos dAndré Pflimlin, expert du secteur laitier au niveau européen. Sil existe des divergences entre acteurs, on peut noter des convergences fortes : lampleur des conséquences humaines et sociales de cette crise, la nécessité de revoir la politique actuelle de course à la production alors que la demande baisse, le besoin dactions collectives notamment au niveau des producteurs, limpératif dune évolution dans la politique nationale et européenne avec notamment la mise en place de systèmes permettant de répondre aux crises ou encore limportance de la diversité et de la qualité de la production laitière en France, atouts à conserver et valoriser.
Sodiaal recherche 150 millions de litres de lait bio
Virginie QUARTIER, AuteurSodiaal, la première coopérative laitière française a lancé, l'automne dernier, un plan de développement de 150 millions de litres de lait bio, avec un objectif de 250 millions de litres transformés en bio d'ici 2020. Toutes les régions sont concernées par ce plan. Pour encourager les conversions, Sodiaal propose aux producteurs un contrat de sept ans, assorti de primes à la production. Un tiers des volumes envisagés devrait être consacré au lait de consommation, principal débouché pour le lait bio, dont la moitié destinée au marché national et européen, l'autre moitié au grand export, notamment vers l'Asie.
Assemblée Nationale : Rapport d'information sur les enjeux de la production biologique dans l'Union européenne
Le rapport n°3102 a été déposé par la Commission des affaires européennes de l'Assemblée Nationale. Il a pour objet de faire le point sur l'AB dans l'Union européenne et ses enjeux. Il a été présenté, en octobre 2015, par Yves Daniel, député. La Commission européenne estime que le principal enjeu pour le secteur bio est d'assurer une croissance continue de l'offre et de la demande, compatible avec un maintien de la confiance des consommateurs. Plus précisément, il est possible d'identifier 5 enjeux majeurs, qui prennent aujourd'hui une importance particulière en raison de la réforme en cours des règles européennes et dans un contexte où les États membres ont souvent des intérêts divergents et des visions de l'AB différentes : - Augmenter la production et la consommation de produits biologiques sans dénaturer le mode de production biologique ; - Organiser la coexistence de l'agriculture biologique avec l'agriculture conventionnelle ; - Trouver un équilibre entre la confiance du consommateur et les contraintes pesant sur les producteurs ; - Faciliter la recherche en agriculture biologique et la diffusion de ses résultats dans les exploitations ; - Garantir une concurrence équilibrée sur le marché européen des produits biologiques. Après une présentation des fondements et des règles de l'agriculture biologique, ce rapport fait un état des lieux de la production comme de la consommation de produits biologiques dans l'Union européenne et analyse ensuite les enjeux cités.
Conjoncture économique : Lait, Milch, Milk, Latte : Le lait dans le monde en 2015
Théophile JOUVE, AuteurL'article replace les chiffres caractérisant la production laitière française dans le contexte mondial. L'Inde, par exemple, a produit 125 millions de tonnes de lait en 2012 contre 19 millions, 40 ans plus tôt. En Chine, la consommation de produits laitiers progresse rapidement sous l'influence de la culture occidentale. Dans ces pays émergents, l'exigence pour des produits affichant une sécurité alimentaire irréprochable peut être stimulante pour les entreprises laitières européennes, d'autant plus dans un contexte de fin des quotas. Autre axe de développement commercial privilégié : la poudre de lait, notamment dans sa formulation "infantile". La certification bio apporte indéniablement une garantie supplémentaire que les consommateurs chinois seraient prêts à payer. C'est dans ce contexte qu'ils auraient demandé aux industriels français et européens de travailler avec le lait de Biolait. Cependant, si ces marchés représentent de belles opportunités, ils comportent une part d'inconnu. Plus précisément, produire du lait bio dans des conditions responsables et selon une éthique cohérente ne semblent pas faire partie, pour l'instant, des critères de choix des opérateurs chinois. Or Biolait entend garder intacte sa ligne de conduite.
Dossier : Le bio s'installe durablement
Camille HAREL, AuteurCe dossier fait le point sur la forte croissance du marché bio, qui atteint 5 milliards de chiffre d'affaires fin 2014. Aujourd'hui, 62 % des Français mangent des produits bio au moins une fois par mois et l'offre se multiplie en parallèle. Le bio est porteur de croissance dans l'industrie agroalimentaire et créateur d'emplois dans ce secteur : + 3 % chez les entreprises de transformation bio. Selon l'auteur, le bio doit actuellement relever deux défis : augmenter la production pour pouvoir répondre à la demande et développer l'export. Différents graphes et données chiffrées sont détaillés dans ce dossier. Un dernier article présente la stratégie des enseignes spécialisées bio pour se développer et populariser le bio. Si certains magasins spécialisés misent sur leurs valeurs d'engagement, d'agriculture responsable et de proximité, d'autres jouent sur le bio gourmand et urbain ou sur la proposition d'une gamme étoffée de produits toute l'année. La différence entre ces enseignes et les GMS réside souvent dans le service et le conseil aux consommateurs.
Entreprises bio : créatrices de croissance et d'innovations pour l'économie française (suite)
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article fait suite à celui du n° 60 de la revue, où étaient présentés une partie des résultats de l'étude Asterès pour NATEXBIO sur les entreprises de transformation bio. Ici, ce sont les exportations et la croissance qui sont plus particulièrement détaillées. Les exportations et chiffres d'affaires 2012 par secteur (boissons, céréales, boulangerie, fruits et légumes, viandes et produits laitiers) sont présentés dans un graphique. L'industrie agroalimentaire bio accuse un déficit commercial de 31 % de son chiffre d'affaires, quand l'industrie agroalimentaire classique est en excédent à hauteur de 6 %. L'export élargit considérablement les perspectives de débouchés de la production française. Les territoires où la transformation de produits biologiques est la plus dynamique sont la Bretagne, le Centre, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Auvergne-Rhone-Alpes. En matière de croissance, les entreprises transformatrices de produits bio sont plus dynamiques sur tous les segments, hormis les céréales, que les entreprises classiques. Les chiffres clés de la transformation bio montrent sa contribution à la richesse nationale, avec, par exemple, un chiffre d'affaires de 2,86 millions d'euros en 2013, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2012.
Expédition de fruits et légumes : Le bio toujours en croissance
Frédérique ROSE, AuteurAu Medfel, salon professionnel de la filière fruits et légumes du bassin méditerranéen, l'agriculture biologique est de plus en plus présente. Si seulement quelques exposants sont 100 % bio, comme Pronatura, Alterbio ou encore Legros Bio, d'autres élargissent leur gamme bio, comme Téranéo. Ces quatre sociétés sont présentées dans cet article, ainsi que leur implication en agriculture biologique.
Organic Farming in India Status Report
Ajay P. PATIL, AuteurDans INTERNATIONAL JOURNAL OF SCIENTIFIC PROGRESS AND RESEARCH (N° Vol. 11, n° 3 Mai 2015) / p. 117-123 (7)Cet article présente un état des lieux de l'agriculture biologique en Inde, des origines de ce mode de production aux initiatives du gouvernement actuel pour développer l'AB, en passant par la certification ou encore l'exportation. Avec ½ million d'hectares en agriculture biologique, l'Inde est le deuxième pays d'Asie, après la Chine, en termes de surfaces certifiées. C'est le premier producteur de coton bio, avec 50 % de la production mondiale.
Stéphanie Pageot, présidente de la Fnab : « Innover sur la gestion des marchés »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA travers cette interview, Stéphanie Pageot, présidente de la FNAB, revient sur la vague de conversions de l'année 2015 (16 nouvelles conversions par jour pendant le 1er semestre) et les précautions à prendre pour que celle-ci ne perturbe pas le marché. Elle évoque également les évolutions au niveau régional : fusion des régions, aides au maintien, collaboration entre le réseau FNAB et les Chambres d'agriculture.
La transformation bio face au défi de la croissance : Éclairage sur la contribution de la transformation de produits biologiques à la richesse nationale
La Fédération Natexbio, qui regroupe les professionnels de la filière bio, a commandé au cabinet de conseil et d'analyse économique Asterès une étude sur la filière française de production bio. L'étude Asterès est orientée plus particulièrement vers les entreprises de transformation de produits biologiques. Le chiffre d'affaires de la transformation bio (sortie usine) en 2013 était de 2,86 milliards d'euros, soit une croissance de 14% par rapport à 2012. Dans le même temps, les effectifs des transformateurs bio ont augmenté de 3%. La marge nette est de 2,8% et les exportations représentent 7% de la production bio total (contre 28% dans l'industrie agroalimentaire). L'étude se décompose en deux parties : - La première partie rappelle les grands principes et enjeux de la bio en s'appuyant sur les outils de l'analyse économique, la littérature existante et les données publiques. Elle permet aux lecteurs non spécialistes de mieux appréhender le fonctionnement et les spécificités du secteur ; - La seconde partie est centrée sur les entreprises de transformation de produits biologiques en s'appuyant sur la double enquête menée par Asterès. L'objectif est de faire avancer la connaissance des entreprises de transformation bio en fournissant des données et analyses jusqu'ici inexistantes.
Après quota : l'horizon ne se dégage pas
Aurélie CHEVEAU, AuteurXavier Bresset, éleveur adhérent du Cedapa et vice-président de la coopérative l'Armoricaine Laitière, donne son avis sur la fin des quotas. Pour lui, les différences de prix du lait entre laiteries s'accentueront selon les stratégies de celles-ci. A l'international, la demande devrait augmenter avec la consommation croissante de produits laitiers dans les pays émergents. A l'avenir, pour Xavier Bresset, deux types de fermes existeront en France : les exploitations de plus d'un million de litres de lait et celles dont la priorité sera de maîtriser les coûts de production, comme les fermes du Cedapa.
La banane n'a plus la pêche
Philippe LAMOTTE, AuteurFruit le plus consommé et le plus exporté au monde, la banane est cultivée dans près de cent vingt pays répartis sur les cinq continents, et occupe une surface de dix millions d'hectares. Sa culture agro-industrielle, en particulier celle de la variété la plus exportée (Cavendish), donne lieu à un traitement chimique inégalé dans d'autres productions : jusqu'à soixante traitements annuels de fongicides, herbicides et autres nématicides. Sa commercialisation relève d'un véritable empire constitué de cinq ou six multinationales. Suite à la contamination des sols, au Mozambique, par une maladie fatale au bananier, causée par un champignon, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé, en avril 2014, une alerte mondiale, stipulant que la maladie ne pouvait plus être contrôlée avec les pratiques et les fongicides actuellement disponibles. Si l'Amérique Latine devait être touchée par cette maladie, le choc économique et social serait catastrophique. Qu'en est-il, dans ce contexte, de la banane bio ? Selon l'organisation Max Havelaar, une banane sur trois issues du commerce équitable est bio dans le monde, et provient avant tout du Pérou, d'Équateur, de Colombie et du Mexique. Par ailleurs, la banane bio est plus facile à produire dans les zones tropicales sèches pour lutter contre les ravageurs, notamment la cercosporiose.