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Toaster ses protéagineux pour plus d'autonomie et de traçabilité
Véronique BARGAIN, AuteurA la recherche d'autonomie et de garanties sur l'origine de leurs aliments, de plus en plus d'éleveurs sont attirés par le toastage de graines de protéagineux. D'abord utilisée en bovins et volailles, cette technologie fait désormais des émules chez les éleveurs ovins, comme Jérôme Chaigneau. Installé dans les Deux-Sèvres avec un troupeau de 600 brebis laitières, il a toujours produit du lupin pour nourrir son cheptel mais, depuis 2015, les graines sont toastées par la société de nutrition Pasquier Vgt'al. Alors qu'il fallait 350 g de lupin cru et en graines entières par jour et par brebis en lactation, il ne faut plus que 280 g de lupin toasté/jour/brebis, cela grâce à une meilleure valeur alimentaire et à une meilleure valorisation. Les toasteurs, fixes ou mobiles, sont souvent achetés par des Cuma.
Cahier Technique : Vin bio : Expertise technique sur la réglementation européenne
Depuis le 1er août 2012, le Règlement Européen « Vin Bio » est entré en vigueur. Ce règlement interdit notamment certaines pratiques, limite les intrants utilisables, ainsi que les apports en sulfites. Il instaure des règles pour respecter le plus possible la véritable nature du produit tout en préservant la diversité et la qualité des vins qui sont dans tous les cas élaborés à partir de raisins biologiques. Ce règlement a pu modifier les pratiques des vignerons et imposer de nouvelles techniques de vinification, notamment sur les doses de sulfites totaux admissibles dans les vins finis qui ont diminué jusquà 35 % par rapport à la législation des vins conventionnels. Il est important davoir en tête ces nouvelles doses limites. Le guide technique résume les différentes conséquences en 8 fiches : - Réglementation vin bio UE ; - Doses de SO2 total ; - Gestion du SO2 ; - Gestion de la stabilité tartrique ; - Gestion des Brettanomyces ; - Alternatives au sorbate de potassium ; - Nettoyage et hygiène ; - Traçabilité de lhygiène.
Comment sont autorisés les OGM en Europe ?
Cette vidéo, réalisée par lassociation InfOGM et en lien avec le financement participatif de son journal, indique le cheminement pour autoriser lutilisation dun OGM en Europe et soulève des problèmes et des risques liés au système.
Déshydratation de la luzerne : Un outil industriel au service de la bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'Eure, les Usines Coopératives de Déshydratation du Vexin (UCDV) ont déshydraté, en 2015, plus de 2000 ha de luzerne, dont un quart en bio. La luzerne connaît en effet un regain d'intérêt, de la part d'agriculteurs en conversion, pour parfaire leur rotation, mais aussi de la part d'agriculteurs en bio de longue date, qui trouvent désormais plus de débouchés pour cette culture. Dans cet article, Aurélie Oliviero, responsable du dossier bio des UCDV, décrit le fonctionnement et la stratégie de la coopérative : nombre de récoltes, traçabilité, réduction des consommations d'énergie et utilisation d'énergies renouvelables, approvisionnement local, etc.
Dossier : Se réapproprier et maîtriser les abattoirs
Yves Pierre MALBEC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Benoît DUCASSE, Auteur ; ET AL., AuteurLa disparition des bouchers artisanaux et la fermeture des abattoirs ont été progressives, faisant peu à peu de l'abattage une activité externe à l'élevage et qui échappe aux éleveurs. Aujourd'hui, 75 % de l'abattage est réalisé dans des grosses unités appartenant à des groupes industriels et privés. Pour reconquérir cet outil de production, et aussi pour répondre à une demande de produits locaux et de qualité, des paysans, des bouchers et des transformateurs se mobilisent, avec l'appui de chercheurs et le soutien de consommateurs. Des modèles et des solutions sont proposés, de l'abattage à la ferme sans intermédiaires à des ateliers collectifs, en passant par des abattoirs mobiles. Certaines de ces pratiques sont en cours dans d'autres pays de l'UE, notamment en Autriche, Belgique, Suède et Allemagne. Mais ceux qui les pratiquent se heurtent parfois aux directives des contrôles sanitaires et à des normes, souvent plus structurelles que fonctionnelles. Ce dossier apporte divers éclairages pour appréhender les problématiques actuelles de l'abattage : - Les enseignements à tirer après la diffusion des vidéos choc de L214 : Abattoir du Vigan : "Maltraiter une bête juste avant de tuer, c'est une énorme faute professionnelle" ; - Austérité budgétaire : L'inspection ante-mortem : une mission délaissée par l'État ; - Quelles normes pour l'abattage paysan ? : Traçabilité : Vers un label éthique pour valoriser une filière viande de qualité ; - Statut coopératif : "La transparence passe par la mise en place d'une meilleure gouvernance" ; - Initiatives pour améliorer le processus d'abattage : Un abattoir mobile sillonne les campagnes de Suède ; Au service des circuits courts (abattoir coopératif dans les Vosges) ; - En Allemagne, un abattoir permet d'accompagner l'animal jusqu'au bout (témoignage d'un éleveur alsacien qui a choisi d'abattre ses animaux en Allemagne) ; - Point de vue : On a beaucoup à apprendre du corps en saignant ; - Abattre les animaux de ferme : l'exigence d'un excellent travail (Jocelyne Porcher, sociologue et directrice de recherche INRA) ; - Étudier les conditions d'un abattage socialement, économiquement et écologiquement acceptable.
Etre pépiniériste de PPAM en bio : Rigueur et traçabilité
Julia WRIGHT, AuteurDans la Drôme, Stéphanie Allegret et Emmanuel Maquair ont créé, en 2013, le GAEC Biotop, spécialisé dans la production de plants de PPAM bio à destination des professionnels. Biotop produit 700 000 plants par an, dont 450 000 en lavandes de population, lavandes clonales et lavandins. La ferme est structurée de façon à cultiver chaque culture (sauge, verveine, stévia, thym...) en fonction de ses besoins : pépinières en serres, hors-sol ou pleine terre, avec filets, pépinières pleine terre. Afin de répondre à une forte exigence de qualité et de traçabilité, Stéphanie et Emmanuel ont mis en place des démarches qualité, comme la certification "Plants sains" pour les plants de lavandes et de lavandins, et la réalisation de chromatographies sur tous les pieds-mères pour garantir la sélection variétale à leurs clients. La ferme étant peu mécanisée, l'organisation du travail repose sur l'emploi d'une main-duvre saisonnière importante, surtout en mars-avril.
Inde : un géant quelque peu timide
Bettina BALMER, AuteurL'Inde impressionne par son nombre de fermes en bio : 840 000 agriculteurs, soit un tiers du total mondial. Cependant, la surface cultivée en bio ne la classe que parmi les 15 premiers pays bio, avec 620 000 ha certifiés. Du fait de la taille de son territoire et de sa diversité pédoclimatique, l'Inde offre une large palette de denrées agricoles bio. Hormis le coton, deux familles de produits comptent pour 78 % des exportations bio : les oléagineux (soja, lin, sésame) et le riz basmati. Des démarches inclusives se développent dans certains états (bio-villages durables). Pour les denrées destinées à l'exportation, l'Inde a mis en place un système de traçabilité numérique et un programme national de production biologique (NPOP). Ce standard NPOP est reconnu par l'UE et par la Suisse comme équivalent à leur réglementation.
Nouveaux OGM : Épisode dun débat manipulé
Ce documentaire présente la problématique des OGM "nouvelle génération" qui ne sont pas forcément considérés comme des OGM par la réglementation européenne, ainsi que les débats et controverses quils entraînent. Plusieurs personnes interviennent dans cette vidéo, dont Christian Vélot, maître de conférence, et plusieurs membres démissionnaires du HCB (Haut-Conseil des Biotechnologies) : Patrick de Kochko, du réseau semences paysannes ; Guy Kastler, de la confédération paysanne ; Yves Bertheau, directeur de recherche à lINRA.
"Réglementation : Les démarches à suivre ; Mesures de flexibilité ; Bonnes pratiques"
Manon DESSALCES, AuteurCette page est consacrée à la transformation des produits à la ferme. Un point réglementation est proposé sur ces pratiques. Il indique les démarches à suivre avant de pouvoir transformer, puis précise que des mesures de flexibilité peuvent être mises en uvre dans certains cas, par exemple concernant lorganisation des locaux dédiés à la transformation sur l'exploitation (Interview de Ludovic Landais, éleveur de chèvres bio). Un encadré présente les bonnes pratiques en matière dhygiène (chaîne du froid, locaux, auto-contrôles, personnel, traçabilité, étiquetage).
Orgaleg : Un logiciel adapté aux maraîchers de la planification à la fertilisation
Charles SOUILLOT, AuteurUn travail a été mené par le réseau GAB-FRAB de Bretagne afin d'élaborer un logiciel pour les maraîchers en systèmes diversifiés. Ce logiciel permet de construire facilement un plan de fumure, de planifier la fertilisation et d'avoir une traçabilité (cahier de culture, suivi phytosanitaire). Des modules complémentaires ont également été réalisés (analyse de sol ). Ce logiciel permet notamment d'appréhender la pertinence des pratiques de fertilisation de façon globale et d'identifier les zones et pratiques à risques. Cet outil est aujourd'hui utilisé par tous les techniciens maraîchers des GAB du Grand Ouest, mais il a vocation à être utilisé par les producteurs eux-mêmes.
SARL du Mail dans le Gers : Une ETA 100 % bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurResponsable d'une exploitation de grandes cultures et de viticulture biologique de 600 ha, dans le Gers, Nicolas Meliet est également co-gérant de la SARL du Mail. Celle-ci est spécialisée dans le travail à façon en agriculture biologique et intervient dans le Gers, le Lot-et-Garonne et les Landes. Les 14 clients, tous en bio, et qui représentent environ 700 ha, sont généralement des doubles-actifs ou des propriétaires qui ont fait le choix de laisser la gestion de leurs terres entre les mains de la SARL du Mail. Les prestations de services vont, au champ, du semis à la récolte, mais peuvent aussi concerner le choix de l'assolement, la commercialisation des produits ou encore la déclaration Pac. Pour faciliter ce lourd travail, une seule culture par site et par an est implantée (blé ou soja le plus souvent). L'important parc matériel devrait évoluer vers plus de technologies, avec l'investissement dans des bineuses à caméra. L'objectif : travailler vite et bien. Ce modèle ne plaît pas à tous les acteurs de l'agriculture bio, mais pour Nicolas Meliet, la création d'emplois est un bon argument, avec 2 co-gérants et 8 salariés pour 1 300 hectares travaillés.
Focus produit
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec environ 65 millions d'animaux de compagnie, le pet food occupe en France le 1er rang de l'épicerie dite "sèche". En progression depuis plusieurs années dans le conventionnel, ce rayon connaît, en magasin bio, des évolutions différentes selon leur typologie... Au sommaire de ce dossier : - Pet food, Pet Care : une offre à développer ; - Pet food bio : repères et produits ; implantation et référencement ; garanties et conseils ; - Pet care : complément indispensable.
L'alimentation sous contrôle : Tracer, auditer, conseiller
Laure BONNAUD, Auteur ; Nathalie JOLY, Auteur ; Karin TUSTING, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2012Inspections sanitaires, analyses de laboratoire, traçabilité et étiquetage des produits, audits qualité, certifications de la production, toutes ces procédures placent l'alimentation "sous contrôle". Depuis leur production jusqu'à la table du consommateur, les denrées font l'objet d'un suivi documentaire continu. Elles sont soumises à de nombreux contrôles qui concernent autant leur qualité sanitaire que les conditions dans lesquelles elles sont produites et commercialisées. C'est ce nouvel environnement de la production agricole, du marché, des mobilisations sociales et des pratiques matérielles des acteurs qui est examiné dans cet ouvrage. Celui-ci explore les conséquences concrètes, pour les producteurs notamment, des dispositifs de surveillance actuellement en place à partir de terrains d'enquête français, anglais et italiens (modalités de contrôle, sanctions...). Riche en témoignages, ce livre éclaire également les positionnements des acteurs engagés dans des processus de normalisation. Il s'organise de la façon suivante : Partie 1. Traçabilité, audit, conseil : entre invention et recomposition d'activités (Chapitre 1. Literacy studies : ethnographie de l'écrit ; Chapitre 2. L'époisses sous contrôle papier ; Chapitre 3. Conseiller en contexte réglementé ; Chapitre 4. Tracer les tomates) ; Partie 2. Les normes de l'échange : entre négociations et contraintes (Chapitre 5. Santé publique et marché des agrumes dans la CEE des années 60 ; Chapitre 6. Le marché des certificateurs de l'agriculture biologique ; Chapitre 7. La traçabilité, le terroir et la filière laitière : le cas du Beacon Fell ; Chapitre 8. Stratégies autour d'une huile AOP en Ombrie ; Chapitre 9. Contrôler la typicité par les tiers : l'AOP volaille de Bresse).
Bilan du Grenelle de l'environnement pour un nouvel élan
Le processus dans lequel s'est inscrit le Grenelle de l'environnement a suscité une dynamique en faveur de l'environnement dans le cadre d'une gouvernance inédite. Les collèges "collectivités", "employeurs", "Etat", "ONG environnement" et "salariés" constituaient le socle de la "gouvernance à cinq" à laquelle ont été associés des experts et des associations non environnementales. Cette méthode a favorisé le dialogue, l'appropriation des enjeux et permis l'expression d'une profusion de propositions Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) se prononce pour une préservation des acquis du Grenelle et pour une relance du processus fondée sur une économie verte, respectueuse de l'environnement et revalorisant le travail Dans une perspective de développement durable, il faut inventer un nouveau modèle de prospérité créateur d'emplois, qui préserve l'environnement et les ressources naturelles et réduise les inégalités sociales. Le CESE présente ses préconisations : - Créer les conditions d'une nouvelle dynamique des acteurs, pérenne et productive ; - Mieux intégrer les objectifs environnementaux dans la production, la consommation et les comportements de tous les acteurs ; - Mobiliser les financements et la fiscalité ; - Définir une méthode pour combiner efficacités environnementale, économique et sociale.
Drôme : Solidarité contre l'obligation d'identification électronique des petits ruminants
CONFEDERATION PAYSANNE DE LA DRÔME, Auteur ; MODEF DE LA DRÔME, Auteur ; AGRIBIODRÔME, AuteurLe 9 août, à Valence, la Confédération paysanne s'est mobilisée, avec le Modef, Agribio Drôme et le collectif d'éleveurs drômois opposés à l'obligation de « pucer » leurs animaux, pour défendre un couple de paysans poursuivi par l'administration car refusant l'identification électronique de ses jeunes ovins. L'article, co-signé par ces organisations, explique les raisons de cette mobilisation. Parmi celles-ci, les exigences toujours plus grandes des obligations imposées par l'Etat pour tracer tout mouvement d'animaux, même dans les petites fermes. La confédération paysanne demande de pouvoir choisir un mode d'identification adapté aux différents types d'élevage et refuse que les aides PAC soient conditionnées au puçage de leurs animaux.