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FROMAGERIE |
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L'aventure du Fédou, de la bergerie à la fromagerie
Bérenger MOREL, AuteurLa fromagerie Le Fédou a vu le jour sur le Causse Méjean, en Lozère, dans les années 80. Aujourd'hui, elle collecte les laits de huit éleveurs ovins, dont quatre en agriculture biologique, et transforme les 800 000 litres collectés tous les ans en différents fromages : la gamme compte plus de vingt références. La collecte bio a été lancée il y a peu. En parallèle, l'entreprise investit pour limiter son impact environnemental : récupération d'eau de pluie, installation de panneaux photovoltaïques... Présente sur le marché local, mais aussi national et international, la fromagerie tient à préserver son côté artisanal.
Une fromagerie collective dans les Monts du Lyonnais
Yasmina LEMOINE, AuteurDepuis 2020, à Saint-Denis-sur-Coise (42), la fromagerie AlterMonts valorise, en fromages, le lait bio produit par un collectif de 9 paysan·nes des Monts du Lyonnais. Cette fromagerie est l'aboutissement d'une aventure, débutée en 2015, par des éleveur·euses qui souhaitaient valoriser leur lait et poursuivre leurs démarches de changement de pratiques vers l'agroécologie. Cet article revient sur l'émergence du projet, sur la mise en place d'un GIEE et sur les actions mises en uvre pour le développement de la fromagerie.
Petit Futé : Agritourisme en France : 2022-2023
Marie-Charlotte AMBLARD, Auteur ; Jean-Paul LABOURDETTE, Auteur ; Dominique AUZIAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18 Rue des Volontaires, 75 015, FRANCE) : NOUVELLES ÉDITIONS DE L'UNIVERSITÉ | 2022L'agritourisme place la ruralité au cur de son expérience. Les voyageurs en quête de nature, dauthenticité et de tranquillité trouveront, dans ce guide du Petit Futé 2022/2023, une sélection dadresses, classées par départements, avec les hébergements (fermes et gîtes ruraux), les tables d'hôtes, les fermes pratiquant la vente directe de leurs produits, les caves, le patrimoine rural remarquable, l'accueil à la ferme...
AlterMonts : Genèse d'un projet à la fois dingue et tellement cohérent !
Marianne PHILIT, AuteurAlterMonts, fromage de garde au lait cru bio des Monts du Lyonnais, est le résultat de l'aventure collective de 4 fermes laitières qui ont décidé de rassembler leur énergie pour créer une fromagerie collective. Gautier Mazet, l'un des associés de la ferme du Valfleury, témoigne du chemin parcouru.
Une belle journée au GAEC Bellis Perrennis
Marion ROHRBACHER, AuteurDans le cadre du projet « Structuration de la filière transformation laitière », le GAEC Bellis Perrennis (basé en Anjou) a accueilli des éleveurs afin déchanger sur sa conduite délevage et ses méthodes de transformation. Cette ferme bio est gérée par quatre associés et comporte trois ateliers : des vaches laitières avec transformation fromagère, des céréales avec transformation en pain (les céréales sont aussi utilisées pour lalimentation des vaches), des porcs (qui valorisent le petit lait et le son de meunerie). Actuellement, les vêlages sont répartis sur deux périodes (printemps et automne) afin davoir du lait toute lannée et de valoriser au maximum lherbe. La traite seffectue directement au champ, avec une salle de traite mobile, ce qui permet aux vaches de pâturer des parcelles éloignées. Les associés réfléchissent à passer en monotraite toute lannée, mais il faudrait, pour cela, augmenter le nombre de vaches afin de compenser les 30 % de pertes que cela engendrerait. La fromagerie est composée dun tank de 600 L pour chauffer le lait, dune table dégouttage, dun espace de lavage, dun espace de stockage et dune cave daffinage. La ferme propose ainsi une large gamme de fromages au lait cru, à pâte cuite ou non cuite, jeunes ou affinés, nature ou aromatisés (fenugrec, poivre, poivron, ail, basilic ). Elle propose aussi des yaourts fermiers, du labneh et du lait cru.
Dossier : Le Salon à la ferme, près de chez vous !
Isabelle BOUVIER, Auteur ; Paul MAUGUIN, Auteur ; Patrick HAMELIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn raison de la situation sanitaire, lédition 2021 du Salon de lAgriculture ne pouvait pas se tenir. Pour compenser, la Confédération paysanne a proposé damener le Salon dans les fermes en organisant des portes ouvertes, les 27 et 28 février. Ces moments de rencontres sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes biologiques participant à cet évènement : 1 - Dans le Morbihan, les deux associés de la ferme des prés de Trégréhen produisent, chaque année, 230 000 litres de lait, tout en alliant autonomie de la ferme, revenu et qualité de vie ; 2 - Dans le Calvados, lEARL La Boîte à Fromages emploie cinq travailleurs sur seulement 55 hectares, avec 30 vaches et 90 chèvres ; 3 - Dans les Deux-Sèvres, la ferme de la Vacherie assure à la fois la production, la transformation et la vente de porcins et de bovins ; 4 - En Ile-de-France, Alice Fumagalli sest installée, en 2015, sur deux hectares et produit des légumes et du pain bio quelle vend en Amap et à la ferme ; 5 - Dans les Monts du Lyonnais, quatre fermes laitières se sont associées pour lancer une fromagerie collective 100 % bio, locale et paysanne ; 6 En Ardèche, sur la ferme maraîchère Labeille et la blette, Marine Mazel et François Chauvin travaillent sur lautonomie de leur exploitation et favorisent la biodiversité ; 7 Dans le Minervois, entre lAude et lHérault, Irène Prioton conduit seule son domaine viticole de 6 ha et assure la vinification ; 8 Dans les Bouches-du-Rhône, la ferme de la Jacourelle a remis des terres et des terrasses en culture, élève des chèvres de race autochtone et est à lorigine de la plus petite AOP fromagère dEurope.
Ô Pré des Volcans, l'aventure de quatre fermes laitières bio du Puy-de-Dôme
Solenn BRIOUDE, AuteurDans le Puy-de-Dôme, 4 fermes laitières bio ont décidé de créer ensemble une fromagerie collective. Bio 63 accompagne le projet depuis 2018. Les éleveurs ont pris le temps de partager leurs idées et leurs valeurs, visité des fermes avec atelier de transformation, avant de se former à la technologie fromagère, aux équipements, mais aussi sur les aspects financiers et de gouvernance collective. Depuis janvier 2021, les éleveurs ont démarré les essais et les premières productions de fromages dans l'atelier de transformation d'un des membres. Le "Petit Mozat", leur fromage à pâte molle, sera alors produit dans la future fromagerie collective (250 000 l de lait/an), à Nébouzat (63), et une boutique attenante pour la vente directe est en projet.
Du fromage et des yaourts bio
Damien HARDY, AuteurInstallés en AB, depuis 2009, dans les Alpes-de-Haute-Provence, Florentin Schaal et Céline Drouin, éleveurs d'ovins lait de race Lacaune, ont mis en place un système simple et performant. Avec un troupeau de 80 mères en monotraite, dont le renouvellement est assuré par achat extérieur, ils produisent 18 000 litres de lait par an quils transforment en fromages et yaourts, avec laide de deux salariés à temps partiel. Ils commercialisent en magasins de producteurs, sur des marchés, en AMAP ou encore auprès de restaurants. A leur installation sur une ferme en location comptant une bergerie, un tunnel, 30 hectares fauchables et 225 ha de parcours, ce couple a fait le choix dinvestir a minima. Leur logique est dassocier performance et simplicité. Les agneaux, nés vers la mi-février, restent avec leur mère jusquà labattage, mi-avril. Découpés dans latelier de la ferme, ils sont vendus en colis à 15 le kilo. Quelques cochons sont aussi engraissés avec le petit-lait. Les parcours sont réservés aux femelles après tarissement. En lactation, elles reçoivent du foin de luzerne, de lorge et du maïs achetés, mais aussi de la luzerne ou du sainfoin autoproduits, et sortent sur le parc de détente ou sur les prairies temporaires. Les fromages sont vendus, en moyenne, à 25 le kilo, soit une valorisation du lait à 6,10 le litre, contre une moyenne de 4,5 observée auprès d'autres éleveurs de la région. A ce jour, ce couple ne veut rien changer à leur système qui leur permet de bien vivre avec un petit troupeau.
Haute-Saône : Le Val Fleuri, une fruitière en Scic
Jeanne VANDERKAM, AuteurLavigney est un petit village de 130 habitants. Il abrite lune des dernières fruitières de Haute-Saône, le Val Fleuri, qui est un véritable outil de développement local. Lappellation Comté nexiste pas sur ce territoire, la fruitière produit, en revanche, du Gruyère de France bio. Actuellement, cette coopérative collecte de manière journalière le lait de six fermes (4 800 L de lait par jour) dans un rayon de 50 km. Ces fermes doivent à la fois respecter le cahier des charges de lIGP Gruyère de France et le cahier des charges bio. Ceci permet dassurer un produit de grande qualité : bio, au lait de vaches nourries au foin, et transformé de manière traditionnelle avec une présure naturelle. Le lait est payé 520 / 1000 L. La fromagerie et le magasin de vente emploient deux fromagers et une vendeuse. Les 120 tonnes de Gruyère français bio sont vendues partout en France, mais les pâtes pressées non cuites, le beurre de baratte et la crème crue profitent aux acheteurs locaux. Depuis le 1er juillet 2019, le Val Fleuri sest transformé en Scic (Société coopérative dintérêt collectif) : elle peut désormais associer les consommateurs aux côtés des producteurs. Aujourdhui latelier de production na pas atteint sa capacité maximale et pourrait valoriser plus de lait si de nouveaux producteurs se présentaient.
« Fabriquer du fromage : Avoir une bonne valeur ajoutée, mais avant tout être riches de belles rencontres et dune réussite collective créant du lien Comme avec Biolait »
Marion GABORIT, AuteurEn Lozère, cinq fermes laitières (dix exploitants) se sont regroupées sous la forme dun GIE pour créer et fabriquer des fromages à partir de lait exclusivement lozérien issu de la race Brune (fromages « Saveurs Lozère »). Quatre de ces fermes sont en bio et 3 livrent à Biolait. Pour la transformation, ces éleveurs font appel à une fromagerie (fromagerie Baechler) sous forme de prestations de service. Le reste des tâches est intégralement géré par les membres du GIE. Lun deux soccupe du calendrier de collecte : comme chaque ferme ne transforme quune partie de son lait, il faut planifier les jours de collecte et les jours de transformation en fonction du calendrier de passage des laiteries. Après avoir livré le lait à la fromagerie, les éleveurs récupèrent les fromages et gèrent les stocks, les livraisons, les ventes (marchés, foires, magasins, restaurants, etc.), ainsi que la communication (page Facebook, démarchage, etc.). Ce système de transformation leur permet de mieux valoriser le lait (800 /1000 L), tout en mutualisant les moyens et en partageant les risques. Il est en partie possible grâce à la souplesse de Biolait qui accepte de collecter de plus petits volumes et de manière moins régulière.
La ferme de l'Abbaye de la Pierre qui Vire
La ferme de lAbbaye de la Pierre qui Vire, un monastère fondé en 1950, dans le Morvan, ose le changement de système en 1969 après une période intensive pour se lancer dans lagriculture biologique. Philippe et Véronique Abrahamse sont installés depuis 1994 et témoignent sur leurs activités : Troupeaux de 80 vaches laitières de race Brune des Alpes et de 90 chèvres en pâturage, fromagerie, méthaniseur, engins automatiques ; « Cest pas parce quon est en bio quon est contre la modernité ! », déclare Philippe.
Agriculture biologique : Le groupement Les chèvres bio France en plein développement
Véronique BARGAIN, AuteurCréé en 2014, le groupement de producteurs Les chèvres bio France compte aujourdhui 37 éleveurs situés de la Loire-Atlantique au bassin Lozère-Aveyron. Premier groupement de producteurs de lait de chèvres bio en France, il travaille en partenariat étroit avec un transformateur, la Lémance, et leur principal client, Biocoop, avec des valeurs fortes, comme léthique, la taille des élevages (pas plus de 600 chèvres par cheptel), ou encore limportance du pâturage. Une grille de prix sur 3 ans permet aux éleveurs davoir une visibilité suffisante. Face à la demande en forte croissance en lait de chèvre bio, la Lémance est à la recherche de nouveaux producteurs, avec aussi le souhait de trouver des réponses aux difficultés liées à la saisonnalité de la production de lait. Une grille de prix, avec une différenciation entre lait dhiver et lait dété, est dailleurs envisagée.
La belle histoire d'une coopérative fromagère paysanne en Mayenne
Pierre-Alain PRÉVOST, AuteurAu début des années 1990, en Mayenne, 8 fermes laitières bio s'organisent pour collecter elles-mêmes leur lait et négocier directement avec les industriels. Elles sont à l'origine de la création de la Fromagerie bio du Maine. Aujourd'hui, plus de 40 fermes adhèrent à cette démarche de la Fromagerie bio du Maine, pour environ 9 millions de litres de lait collectés. 10 % du lait est transformé en fromages. A terme, le projet est de transformer tout le lait collecté. La coopérative doit, pour ce faire, agrandir ses capacités de production, nouvelle étape dans cette aventure commune, dont les membres se reconnaissent dans un esprit coopérative plus puissant que la recherche de plus-value. A force de volonté et de tâtonnements, leur stratégie commerciale a fini par payer. Le cahier des charges, privé, complémentaire à celui de lAB et plus strict que celui-ci, est un des éléments de lengagement des membres de la fromagerie coopérative dans un système de valeurs global : recyclage des eaux usées grâce à une mini-station dépuration 100 % écologique, utilisation du bois dans le bâtiment de la fromagerie, recherche dauto-suffisance énergétique, non concurrence avec les producteurs fermiers locaux tout un écosystème circulaire et territorialisé pour le développement dun modèle économique respectueux de lhumain et de lenvironnement.
Aquitaine : Ossau Iraty en quête de lait bio !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fromage basque AOP Ossau Iraty connaît une demande croissante en bio. Afin de pouvoir répondre à celle-ci, la fromagerie Saint-Michel, dont la gamme bio au lait cru représente un quart de la production totale d'Ossau Iraty, encourage ses éleveurs ovins à la conversion. Pour cela, le prix pendant la phase de conversion a été revu à la hausse, et l'accompagnement technique par le Civam BLE est pris en charge par la fromagerie pour en assurer la gratuité à ses producteurs. Si la complémentarité entre les cahiers des charges AOP et bio réduit l'intérêt d'une conversion pour certains producteurs, d'autres, notamment les jeunes installés, sont plus motivés par ce double signe de qualité.
Dossier de presse : Conférence de presse 2016 de Bio Suisse
BIO SUISSE, Auteur ; Urs BRÄNDLI, Auteur ; Daniel BÄRTSCHI, Auteur ; ET AL., Auteur | BÂLE (Peter Merian-Strasse 34, CH-4052, SUISSE) : BIO SUISSE | 2016En Suisse, le nombre de producteurs Bourgeon (respectant le cahier des charges de Bio Suisse) continue d'augmenter et ils étaient, en 2015, au nombre de 6 031 (52 de plus qu'en 2014). En 2015 toujours, la surface agricole bio a augmenté de 4000 ha et a atteint 137 000 ha (soit 12,8% de la surface agricole suisse). Le marché bio a progressé lui aussi ; le chiffre d'affaires des produits bio a atteint 2,323 milliards de francs suisses. Ce dossier de presse de la Conférence de presse annuelle de Bio Suisse du 7 avril 2016 comprend notamment les documents suivants : - Communiqué de presse : Statistiques annuelles de Bio Suisse : Le bio continue de progresser malgré la situation difficile ; - Exposé d'Urs Brändli, Président de Bio Suisse : Bio Suisse. L'équilibre pour l'homme, l'animal et la nature ; - Exposé de Daniel Bärtschi, Directeur de Bio Suisse : Le bio est une réussite qui progresse depuis 35 ans ; - Exposé de Jürg Schenkel, Responsable du marketing de Bio Suisse : Le marché bio continue de progresser et atteint une part de marché de 7,7 pourcents ; - Supports des exposés (transparents) ; - Le Bio en chiffres ; - Présentation de la Ferme bio Meier de Noflen BE ; - Présentation de la Fromagerie du village de Noflen ; - Présentation de la ferme Bourgeon "Weiermatt".
Dossier : La qualité du lait
Élise SCHEEPERS, AuteurCe dossier consacré à la qualité du lait fait un focus sur la formation de la glande mammaire (du ftus à la vache adulte) et son fonctionnement, sur le processus de défense immunitaire au niveau de cet organe, avec le rôle majeur des globules blancs, et donne des précisions sur la sécrétion et la composition du lait. Les éléments de physiologie fournis sont complétés par des données sur limpact de lalimentation, comme limportance des oligoéléments pour un bon fonctionnement du système immunitaire et pour limiter ainsi les mammites. Limportance de la qualité du lait est ensuite illustrée à travers deux témoignages : lun issu dun responsable de fromageries (Frédéric Brugger, directeur des fromageries de Selles et Lavigney, entreprise Biodéal ), et lautre (Étienne Baland, de la ferme de la Petite Seille), dun éleveur qui fait de la transformation à la ferme de produits laitiers biologiques.
Des fromages dans le bocage nantais
Laurent DREYFUS, AuteurEn 2001, après avoir travaillé dans des secteurs professionnels différents, Anne et Christian Bastard se sont installés comme éleveurs laitiers bio en Loire-Atlantique. Le parcours n'a pas été facile, mais, aujourd'hui, leur domaine en agriculture biodynamique est bien en place, et en équilibre financièrement. Depuis le début de leur installation, ils n'ont cessé d'apporter des améliorations à l'exploitation, notamment en termes de conditions de travail, pour élever leur troupeau. Très investis pour le développement de l'agriculture biodynamique, ils ont également initié des actions collectives. Dès 2006, ils ont travaillé, avec dix autres producteurs laitiers, à la mise en place d'une fromagerie collective. Le choix du collectif se traduit aussi, par exemple, par la mutualisation des outils de dynamisation, par l'embauche de 2 vétérinaires par le GAB 44 pour accompagner les fermes dans les différents aspects de l'élevage, ou encore par la mise en place d'un contrôle laitier et d'un laboratoire d'analyse du lait, sous la forme d'une Cuma.
L'Ossau-Iraty cherche davantage de lait bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurUnique fromagerie produisant de l'Ossau-Iraty en bio et au lait cru de brebis, la Fromagerie des Bergers de Saint-Michel, dans le Pays Basque, peine à répondre aux demandes croissantes de ses clients nationaux. Selon Christophe Ourricariet, responsable de la fromagerie, 100 000 litres supplémentaires permettraient seulement de satisfaire les clients actuels, mais il en faudrait au moins le double pour répondre aux différentes attentes. Le Civam Biharko Lurraren Elkartea propose un accompagnement technique gratuit aux éleveurs ovins qui souhaiteraient se convertir à l'AB.
Après le Port-Salut, l'Entrammes
Marie HERRAULT, AuteurCet article fait le récit de la création d'une fromagerie bio à Entrammes, ancien lieu de fabrication du Port-Salut. En 1994, en Mayenne, une dizaine de producteurs de lait bio de vache se trouvent à un carrefour : la production de lait bio bat de l'aile, le marché est désorganisé, du lait bio part en conventionnel. Plutôt que d'abandonner, ces producteurs se regroupent et décident de créer leur propre fromagerie : « nous avons décidé d'agir plutôt que de subir », se souviennent-ils... D'abord en GIE, la structure est aujourd'hui gérée par la coopérative agricole Lait bio du Maine, et produit l'Entrammes, un fromage à pâte pressée non cuite à partir de lait entier, 100% bio, 100% local. Aucun des éleveurs ne regrette aujourd'hui ce choix. Le bâtiment, sur les lieux-mêmes de fabrication du Port-Salut, est en cohérence avec la démarche (haute qualité environnementale, station d'épuration indépendante, chaudière à bois déchiqueté...), et les coopérateurs ont fait le choix du Label Bio Cohérence. Des diversifications sont aussi envisagées : nouveaux fromages, vente directe de lait UHT...
Circuit long : Une fromagerie familiale 100% bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurEn Ardèche, la Fromagerie du Val d'Ormèze travaille trois laits biologiques, celui de brebis, celui de chèvre et celui de vache. Gilles Gamon, son gérant, témoigne de son parcours et de son engagement. Aujourd'hui, sa fromagerie collecte 10 000 litres de lait de brebis et 7 000 de lait de chèvre par semaine, dans plusieurs départements. En plein développement, l'entreprise familiale recherche sans cesse de nouveaux apporteurs, de préférence des producteurs locaux, avec l'impératif qu'ils répondent au cahier des charges de l'agriculture biologique, mais aussi qu'ils respectent l'éthique de la structure et ses critères de qualité.
Virginie Alix : du fromage bio sur le plateau
Après avoir travaillé plusieurs années dans la ferme laitière de ses grands-parents puis de ses parents, Virginie Alix s'est installée dans cette ferme, située sur le plateau ardéchois, tout près du Mont Gerbier de Jonc. Les activités de transformation et de vente directe existaient déjà sur la ferme. La jeune femme souhaite mieux valoriser les fromages fabriqués à la ferme. Elle a aussi pour projet de mettre au point un nouveau fromage, et de construire une fromagerie pour avoir l'agrément européen. En 2010, elle a suivi une formation pour passer son élevage (vaches et chèvres) en bio. Les pratiques de ses prédécesseurs permettant de prouver l'absence d'engrais épandus au cours des trois années précédentes, une période de conversion de six mois a suffi pour qu'en 2013 la ferme soit en bio. Ce sont principalement les céréales et le soin aux animaux qui ont nécessité des changements techniques. L'éleveuse se heurte cependant à la problématique de l'attache des bovins en zone de montagne. Elle explique en quoi cela risque de remettre en cause le label bio pour la ferme, mais aussi pour la collecte du lait bio.
Fromager avec du soleil, du bois et du lait de brebis de la région
Katharina TRUNINGER, AuteurPeter et Heidi Hofstetter élèvent 240 brebis laitières et 40 agneaux sur leur ferme suisse de 30 ha qui répond aux critères de durabilité. Pour sa fromagerie, Peter s'est équipé d'une cuve chauffée en bois, plus chère mais plus durable qu'une cuve chauffée au mazout. Suite à l'agrandissement de la fromagerie, qui transforme aujourd'hui 250 000 litres de lait, des panneaux solaires ont été installés pour réduire la consommation de bois. Il est ainsi produit plus d'énergie que la ferme et la fromagerie n'en consomment. La fromagerie transforme le lait de la ferme et du lait bio de la région, en utilisant au maximum des ingrédients locaux (fruits, plantes aromatiques, etc). L'objectif des éleveurs est de certifier l'élevage en bio alors qu'il est actuellement en PI, et d'agrandir la fromagerie pour transformer plus de lait local.
La gestion des mouches en élevage caprin et ovin bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La gestion des mouches en élevage caprin et ovin bio" et aborde notamment les points suivants : - Contexte (Connaître le cycle de développement de la mouche domestique pour limiter sa pullulation) ; - Les moyens de lutte (1 : Hygiène dans ET autour du bâtiment ; 2 : Actions directes sur les mouches adultes ; 3 : Lutte contre les larves (ufs, larves et pupes) ; 4 : Et la fromagerie ? ; Mes moyens mis en place ne sont pas efficaces ?) ; - Quelques adresses d'approvisionnement.
Laiterie-Fromagerie, 1343 Les Charbonnières
Markus SPUHLER, AuteurMurkus Tschopp produit du fromage depuis 20 ans dans le Jura suisse, dont un Mont d'Or Bio : « Le Charbonnier ». Il s'est mis à transformer du lait bio suite à la conversion d'un des paysans qui le livre, afin de ne pas perdre la valeur ajoutée et de récompenser les efforts du paysan. Il fabrique en bio du Vacherin Mont d'Or AOP, de la tomme vaudoise et du Risoud. Par ailleurs, du gruyère et du Mont d'Or sont produits en conventionnel. Pour cela, 900 000 kg de lait sont transformés chaque année, dont 150 000 kg bio. Les Mont d'Or Bio sont actuellement distribués par la Coop, Chäs und Co, Intercheese, la fromagerie du village et exportés directement par la laiterie. Des discussions sont en cours avec des chaînes de distribution pour vendre vers la France et l'Allemagne. La transformation du lait bio ou conventionnel diffère peu, mais le lait bio contient nettement moins de cellules.
« Avant de se lancer, il faut faire des formations »
Virginie JOURDAN, AuteurAprès son diplôme de responsable qualité en productions animales, Solène Larzul a fait le choix de s'installer sur une exploitation caprine dans le Finistère. N'étant pas éligible à la dotation jeunes agriculteurs, elle a touché l'INA, une aide à l'installation des non aidés et pas encore installés. Son choix d'une installation en AB vient de son intérêt pour la biologie des populations et des écosystèmes, dans laquelle la notion d'équilibre est importante, comme en bio, et notamment en ce qui concerne le bien-être animal. Par ailleurs, le GAB29 lui a apporté une expertise encourageante et le fait que les terres acquises étaient en friche a permis une certification directe. Solène a cherché à optimiser organisation et temps de travail : bâtiment opérationnel, matériel neuf, monotraite pour un seul cycle de transformation... A l'avenir, elle aimerait investir dans un tank, pour ne pas transformer tous les jours, et embaucher un salarié une partie de l'année. La production caprine était encore marginale en Bretagne, les formations proposées n'étaient pas toujours adaptées au projet de l'agricultrice, mais le GAB lui a permis de rencontrer d'autres éleveurs et de profiter de leurs expériences. La solidarité entre agriculteurs et la participation à des formations sur l'élevage ont été d'une grande aide pour son installation. Aujourd'hui, le manque d'accompagnement en post-installation peut être un problème.
Cultivez local ! : Cinq initiatives pour produire et consommer autrement
Quelles réalités et quelles perspectives se cachent derrière les appellations "circuits courts" ou "consommer local" ? Des acteurs de ces "solutions locales" ont été rencontrés afin que leurs expériences suscitent la réflexion, le dialogue et pourquoi pas de nouvelles initiatives. Ces expériences sont présentées dans le DVD vidéo réalisé et produit par l'association PIM'S et ARDEAR Rhône-Alpes. Le film peut être vu dans son intégralité ou en 5 chapitres : - Chapitre 1 : Mes voisins de Paniers (Isère) : association de vingt fermes du nord du département qui met à disposition, sur chaque ferme, les produits issus de l'ensemble des fermes ; - Chapitre 2 : Le restaurant scolaire de Saint-Martin-en-Haut (Rhône) : restaurant géré par la municipalité et approvisionné par les fermes des environs ; - Chapitre 3 : La Carline (Die, Drôme) : magasin de produits biologiques mais aussi structure coopérative co-gérée par les salariés, des paysans locaux et des consommateurs ; - Chapitre 4 : La fromagerie Bio du Maine (Mayenne) : coopérative agricole regroupant 45 fermes laitières avec création du fromage l'Entrammes ; Chapitre 5 : L'abattoir-découpe de La Mûre (Isère) : outil, repris par des éleveurs, destiné au service de la vente directe.
Dossier : Méthanisation : Du gaz à tous les étages
F. DENET, AuteurLa méthanisation peut répondre à de nombreux objectifs. Partant de l'initiative de différentes structures, le dossier témoigne : - Expérimentation : un petit méthaniseur au lycée (une unité de taille réduite a été installée au lycée agricole d'Yssingeaux, en Haute-Loire) ; - Autonomie : une fromagerie à valeur d'exemple (l'Aduhme, Agence locale des énergies et du climat, du Puy-de-Dôme, a organisé la visite de la coopérative fromagère des Cévennes, en Lozère) ; - Une unité de méthanisation prochainement à Lezoux, dans le Puy-de-Dôme (le méthaniseur qui va prochainement voir le jour, à Lezoux, permettra de produire de l'électricité et de la chaleur tout en réutilisant une partie des déchets en fertilisation). Des encarts sont consacrés à plusieurs points : Témoignage de Matthieu Jamme, chef de l'exploitation du lycée agricole d'Yssingeaux ; Entretien avec Cyril Masson, membre de l'association Valpronat (Valorisation des produits naturels) ; Zoom sur la méthanisation...
L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences". Elle traite des points suivants : - Lien au sol ; - La conduite des terres ; - Durée de la conversion ; - Mixité élevage bio et conventionnel ; - Cheptel - Reproduction ; - Alimentation ; - L'élevage des jeunes ; - Conduite du troupeau ; - Traitements vétérinaires ; - Bâtiments ; - Et la fromagerie ? ; - L'étiquette ; - Les documents demandés lors du contrôle ; - Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes (Conduite des terres ; Méteils ; Cheptel et reproduction ; Alimentation ; Conduite sanitaire en bio ; Nettoyage des bâtiments ; Rodonticide "bio" ; Lutte contre les mouches ; Sel pour la fromagerie) ; - Quelques adresses.
La fromagerie des Cévennes produit du biogaz avec son lactosérum
Jean-François RIVIERE, AuteurLa fromagerie coopérative des Cévennes, qui produit une gamme de six fromages de chèvre, a installé une station d'épuration du lactosérum par méthanisation en 2009. Cette unité traite les effluents composés essentiellement d'eau, de produits de lavage, de rinçage et de lactosérum. L'unité se compose d'une première entité destinée à éliminer les graisses, d'une cuve principale où se trouvent les bactéries et où a lieu la méthanisation et d'une unité de traitement biologique où l'azote et le phosphore présents dans le biogaz produit sont éliminés. Les boues sont déshydratées et épandues sur les terres des éleveurs de la coopérative. Le méthaniseur produit environ dix mètres cubes de boues, et 54 000 m³ de biogaz par an. Le biogaz ainsi produit a fourni à la coopérative la moitié du gaz qu'elle consomme avec toutefois une consommation d'électricité qui a augmenté. L'unité nécessite toutefois une maintenance par deux salariés et doit faire l'objet d'une attention particulière car tout défaut de fonctionnement peut entraîner la destruction des bactéries de l'unité de méthanisation. Or, le réensemencement et l'évacuation par camion des effluents vers d'autres stations d'épuration coûtent jusqu'à 30 000 euros. Pour 2012, la fromagerie envisage de lancer une version bio de sa gamme actuelle de fromages de chèvre.
Marie-Noëlle ROUSSEZ, éleveuse de chèvres dans les Alpes-Maritimes
Marie-Noëlle Roussez présente son élevage de chèvres laitières en bio situé à Ascros, dans les Alpes-Maritimes, à 900 mètres d'altitude dans l'arrière-pays niçois. Son exploitation est liée à un complexe médico-social qui accueille 24 personnes souffrant de troubles psychiques et à un ESAT, un établissement cherchant à insérer des personnes dans le monde du travail. La ferme est donc un moyen pour ces personnes d'avoir une expérience professionnelle aussi bien dans la fromagerie, que dans l'élevage, la traite des chèvres et la vente. Marie-Noëlle Roussez, issue elle-même de parents éleveurs dans le Nord, a été éleveuse à son compte en ovins viande pendant 10 ans, avant de tenir cette exploitation. Pour superviser les personnes en difficulté, elle est devenue éducatrice technique également.
Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes" et aborde les points suivants : - La conduite des terres ; - Les méteils ; - Cheptel et reproduction ; - L'alimentation ; - La conduite sanitaire en bio ; - Nettoyage des bâtiments ; - Fumier produit ; - Pour assainir les litières ; - Rodonticide "bio" ; - La lutte contre les mouches ; - Sel pour la fromagerie ; - Quelques adresses.
Transformer le lait cru : Lait Bio du Maine, une coopérative exigeante
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article présente l'expérience d'une coopérative laitière biologique mayennaise qui développe une fromagerie avec 46 de ses agriculteurs-membres. Cette fromagerie transforme du lait cru pour fabriquer l'Entrammes. Un accent particulier est apporté à la démarche qualité développée par les coopérants. La transformation vise à se généraliser et à concerner un maximum de membres de la coopérative : le but est que tout le lait produit soit transformable. C'est aussi une manière de « tirer » les agriculteurs vers le haut, travailler à partir du lait cru demandant une exigence sanitaire maximale.
Pensée globale, action locale, vente régionale !
Stephan JAUN, AuteurEn Suisse, des projets de développement régional (PDR) reposent avant tout sur l'initiative personnelle de familles paysannes. L'article montre, à travers l'exemple de la ferme de l'Arche bio d'Urnäsch (Suisse Orientale) de Sandra Weber et Hans Neff, comment ces projets concernent notamment les paysans bio. Cette ferme, pour laquelle a été déposée à la Confédération un "projet en faveur du développement régional" (PDR), a permis à la famille Weber-Neff de créer, avec d'autres paysans et grâce au soutien de la vulgarisation cantonale, un "IG Appenzeller Erlebnisbauernhöfe" (groupe d'intérêts des fermes-découvertes appenzelloises). Le projet a été accepté, ce qui a permis aux familles paysannes de développer l'offre agrotouristique de leurs fermes-découvertes avec l'aide administrative et financière de la Confédération et du Canton. Comment passe-t-on d'une idée d'action locale à un projet prêt à être réalisé ? La Confédération cofinance les études préliminaires faites avec un coaching professionnel. Des conditions doivent être remplies : décision prise en commun en approche dite ascendante par plusieurs entités régionales concernées et rapport clair avec l'agriculture. Si l'OFAG (Office fédéral de l'agriculture) est convaincu de la faisabilité du projet, celui-ci pourra peut-être se transformer en PDR comme celui d'Urnäsch. Cependant, le facteur décisif pour le succès à long terme d'un projet reste le marché : les produits des PDR doivent pouvoir s'imposer face à la concurrence. Par ailleurs, l'article précise plusieurs points : PDR d'Urnäsch - Production laitière et agrotourisme ; projets aussi intéressants pour les transformateurs et les commerçants ; un exemple bio dans le Jura.
Le choix des races locales
Avec un double troupeau de dix vaches nantaises et de trente-cinq bretonnes pie noir, Mathieu Hamon, Christophe Caillon et Cédric Briand ont pu s'associer sur 55 hectares et constituer le Gaec des 7 chemins. L'exploitation est conduite en agriculture biologique, l'essentiel de la communication porte sur leur intérêt au maintien de la diversité des races. L'exploitation possède une fromagerie qui élabore une gamme de neuf produits (tomme affinée, saint-marcellin, gwell typiquement breton, beurre...) commercialisés de différentes manières : vente sur l'exploitation, au marché de Séverac, par contrat avec des Amap et livraison aussi auprès de magasins bio et de restaurateurs.
Une ferme et des Jersiaises : Le "must" des produits laitiers
Au coeur des Mauges, en Anjou, Bernard Gaborit élève avec passion, depuis 28 ans, un troupeau de vaches Jersiaises selon les principes de l'agriculture biologique. Grâce aux qualités exceptionnelles du lait de cette race, il fabrique des produits laitiers et des fromages avec un savoir-faire artisanal dont il est fier. L'article témoigne de son activité de transformation.
Pays de la Loire : Naissance d'une fromagerie collective
Six éleveurs ont créé la fromagerie Cap'Lait afin d'assurer une meilleure valorisation de leur lait bio. Ils ont démarré en 2006 et assurent la transformation et la commercialisation d'une partie de la production laitière de cinq exploitations biologiques du Maine-et-Loire.